Archive pour octobre, 2014

LIENS ENTRE NOTRE ETRE PHYSIQUE ET NOS EMOTIONS

 

téléchargement (1)«  Ne cherchez pas les causes de vos déséquilibres physiques dans le corps, mais dans votre système émotionnel «  

Voici la phrase étonnante qui apparaît en gras sur la première page du site internet de Nutri-Emotion. 

C’est la devise de Nassrine Reza, fondatrice de cette nouvelle manière d’appréhender la santé. Nos petites douleurs et mal-êtres, nos dysfonctionnements comme nos maladies graves, seraient causés directement par nos peurs, colères ou angoisses qui conditionnent l’approvisionnement de notre corps en eau.

Nassrine, pouvez-vous expliquer les liens entre émotions et eau ?

L’eau est la première source d’énergie pour le corps, puisqu’il en est essentiellement constitué. 
Aucune boisson ne peut la remplacer. L’eau ne sert pas uniquement de transporteur et de solvant, mais elle génère de l’énergie hydroélectrique indispensable au bon fonctionnement cellulaire. 

Notre corps est comme notre voiture : elle ne peut être fonctionnelle si nous ne mettons pas d’essence. Notre corps a besoin d’eau.

Dans une situation de pénurie d’eau, le corps peut être forcé à réduire ou à supprimer certaines 
de ses fonctions. Cela empêche entre autre la production d’un puissant neuromédiateur, la sérotonine. Elle est directement liée à notre état émotionnel et impliquée dans la régulation de fonctions, telles que la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-sommeil, la douleur, l’anxiété ou le contrôle moteur. Mais la quantité de sérotonine dépend également du taux de stress. Plus le niveau de stress augmente plus la sérotonine baisse.

Le manque d’hydratation est-il la cause ou l’effet du dérèglement émotionnel ?

L’insuffisance hydrique à moyen ou à long terme peut sévèrement perturber les fonctions physiques, psychiques et émotionnelles. Celle-ci est autant la cause que l’effet d’un dérèglement émotionnel. L’un engendre l’autre.

S’il n’y a pas suffisamment d’énergie (d’eau) dans le corps pour l’élaboration de sérotonine (gestion de l’émotion), le système émotionnel s’en retrouve irrévocablement affecté. A l’inverse, un traumatisme psychique et donc émotionnel, entraîne la baisse de sérotonine, ce qui fait croître le stress et ce qui diminue réciproquement les ressources hydriques. 

La suite de cette excellente entrevue sur  Féminin bio

 Il y a des gens qui ont des dons exceptionnels, c’est le cas de Nassrine Reza. Sans même que l’on se soit rencontré ni même parlé, elle a fait un bilan intuitif de ma santé d’une grande justesse. Son bilan de santé était très précis, autant sur des aspects psychiques et émotionnels de ma personne, que sur les aspects physiques. Un programme d’eau personnalisé, très agréable et facile à suivre, m’a également été proposé avec le bilan. 

Voilà trois semaines que Nassrine m’accompagne dans l’aventure Nutri-Émotion depuis la Suisse où elle réside. Ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est que je suis totalement emballée par sa méthode et dans la gratitude d’être accompagnée par cette si belle âme. 

Pour plus d’information, voici l’adresse de son site : www.nutri-emotion.com

La Nutri-Émotion est un des plus beaux cadeaux que je me sois offert à ce jour
et j’ai la très grande joie de vous partager cette découverte aujourd’hui !

Une fois de plus… Merci la Vie !!!

Isab’ailes

Publié dans:ENERGIES, GUERISON |on 31 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

POUR UNE HUMANITE CONSCIENTE

 

 

MEDECINE HOLISTIQUE ET CHAMANISME

retouralasource Andre Le VerreQ : Vous faites partie des pionniers dans le domaine des médecines alternatives du monde francophone, et peut-être d’Europe. Comment a débuté ce parcours ?

Tal : J’ai fait mes études de médecine à Genève. Après une année d’hôpital, je me suis installé comme médecin généraliste et j’ai mis en pratique ce que j’avais étudié. Un jour, j’ai appris que les anciens homéopathes testaient sur eux-mêmes les médicaments qu’ils prescrivaient. Je me suis demandé ce qui se passerait si je prenais du Valium, le Prozac de l’époque. J’en ai pris pendant 3 jours et je suis senti très mal. Je me suis alors rendu compte que la médecine enseignée dans les universités servait à poser des diagnostics puis à soigner les patients d’une manière qui les maintenait dans la maladie ! Ce fut un choc. Je me suis donc intéressé aux médecines douces. Je suis devenu acupuncture, homéopathe, j’ai testé la plupart des diététiques qui existaient…

Q : Vous avez donc repris des études avec chaque nouvelle discipline…

Tal : Effectivement, j’ai suivi une formation dans toutes ces médecines qui ne sont pas enseignées à la faculté ainsi que dans les médecines énergétiques, les psychothérapies humanistes et transpersonnelles ainsi que toutes les méthodes permettant d’ouvrir son cerveau droit, ce qu’on regroupe sous le terme de chamanisme.

Q : Quel fut l’autre tournant de votre carrière ?

Tal : Dans les années 75, après 7 ans de médecine, j’ai dit un jour à mes patients que je ne voulais plus seulement être thérapeute, je voulais devenir éducateur de santé, leur montrer comment gérer eux-mêmes leur propre santé. J’ai créé le slogan : « La santé, ça s’apprend ». Car il est essentiel de sortir du mythe qui consiste à croire que les traitements guérissent. C’est une des grandes illusions de notre époque. Les traitements peuvent soulager, faire du bien, aider, mais la guérison, c’est le corps qui la produit lui-même. L’archétype du système de consommation et de dépendance médicale, c’est un patient qui obéit aveuglément à un médecin qui est censé tout savoir. Je voulais que mes patients deviennent leur propre médecin. Je me suis passionné par le côté éducatif de la médecine. A cette époque, j’ai découvert la médecine holistique des anciennes traditions. Elle prend en compte l’individu dans sa globalité physique, émotionnelle, mentale et spirituelle. Il est certain que la médecine moderne fait du très bon travail dans les cas d’urgence. En revanche, les maladies chroniques proviennent d’une intoxication globale que les traitements chimiques ne font qu’aggraver. Tandis que la médecine holistique va enseigner au patient les lois universelles de la santé sur tous les plans de l’être.

Q : C’est à cette époque que vous avez ouvert la « Fondation Soleil » à Genève ?

Tal : Nous avons lancé le concept d’éducation à la santé avec ma première épouse. Beaucoup de gens ont aimé l’idée et nous ont soutenus. Nous avions une dizaine de bâtiments à Genève avec une bibliothèque, des cours, des jardins bio, une dynamique pour éduquer à prendre sa santé en main. La fondation a rencontré l’enthousiasme du public et des médias pendant une dizaine d’années. Malheureusement, ce succès a inquiété l’industrie pharmaceutique et nous avons subi une forte opposition qui nous a conduit à dissoudre cette fondation. C’est l’un des drames de notre époque : le système médical est sous la tutelle de l’industrie pharmaceutique qui dit que les médicaments sont la seule façon de se soigner, de guérir. C’est un mensonge dont on voit les conséquences aujourd’hui : le corps humain est gravement intoxiqué par la chimie industrielle, qu’elle soit médicamenteuse ou alimentaire. En réalité, ces multinationales n’ont aucun intérêt à ce que les gens soient en bonne santé, au contraire : « Soyez malades, l’industrie pharmaceutique a besoin de vous ! » J’avais écrit cette légende sous un dessin humoristique. Mon grand bonheur, c’est de voir des personnes guérir de maladies graves par une démarche personnelle. Etudions ce que font les gens qui guérissent, quel est leur mode de vie. C’est ce qui me passionne depuis 40 ans. Si la vie que l’on mène va contre la santé, que peut faire un traitement ? Quand on change son mode de vie, quand on arrête de manger n’importe quoi, quand on apprend à gérer ses émotions et ses pensées, quand on s’ouvre au contact avec les mondes spirituels, on devient l’artisan de sa santé et de son bien-être.

Q : Depuis toujours, vous accordez une grande importance à l’alimentation.

Tal : Tout à fait. Dans mes livres, je présente les lois fondamentales de l’alimentation. Je déplore le fait que les grandes organisations internationales ne disent rien sur ce que devrait être l’alimentation d’un être humain. Ainsi par exemple, les organisations d’entraide continuent à distribuer du lait en poudre à des gens que cela rend malades, elles n’ont aucune notion de diététique qualitative. Elles pratiquent une diététique purement quantitative et sont soutenues par les lobbies de l’industrie alimentaire. La consommation de viande et de produits laitiers empoisonne les habitants des pays riches et engendre la famine des pays pauvres. Quels sont les réels besoins alimentaires d’un être humain ? J’ai écrit une « Déclaration des droits de l’homme à une alimentation vivante » (dans La Nouvelle Alimentation planétaire, Universelle et Consciente). On doit éduquer, montrer aux habitants des pays riches et des pays sous-alimentés comment ils peuvent se nourrir avec des aliments vivants comme les graines germées, des aliments nourrissants et simples. Aujourd’hui, pour la majorité, se nourrir c’est acheter les aliments industriels des grandes marques. La plupart des écologistes omettent de parler de l’industrie de la viande qui est l’une des plus grandes pollutions de notre société. Bien se nourrir est autre chose que d’avaler sans conscience des aliments fabriqués dans des usines.

Q : Quelle autre étape a marqué votre carrière ?

Tal : Un jour, un patient m’a dit que je devrais aller voir les peuples qui vivent sans maladie. J’ai cru qu’il se moquait de moi ; je pensais que tous les habitants du monde étaient malades. Ce patient m’a dit que je me comportais comme les médecins à qui je reprochais d’ignorer les thérapies qu’ils ne connaissent pas. J’ai donc accepté de le suivre et j’ai vu une société sans maladie ! Plus tard, je suis allé en voir d’autres, sur des îles lointaines et dans des montagnes reculées. Chose extraordinaire, j’ai retrouvé chez tous ces peuples un mode de vie aligné sur la nature, qui obéit aux lois spirituelles universelles. Ils ne mangent pas d’animaux, seulement des végétaux, et ils gèrent leurs émotions comme des enfants de trois ans, quel que soit leur âge. Quand ils sont en colère, ils ne tapent sur personne, ils ne contrôlent pas l’émotion en la bloquant dans leur corps; ils piquent leur crise sans faire de mal à personne ! En libérant ainsi leurs émotions par des gestes et des sons, ils évitent tant le stress dû aux émotions refoulées dans le corps que les conflits avec autrui. Et j’ai découvert que c’est par cette gestion saine des émotions que l’on ouvre son cerveau droit, sa capacité à voyager à travers les mondes les mondes spirituels. C’est la base du chamanisme qui propose une spiritualité fondée non sur des croyances intellectuelles mais sur des expériences personnelles des mondes non matériels.

Q : La santé globale passerait donc par un mode de vie ouvert sur la spiritualité ?

Tal : Exactement. Le corps physique n’est pas la totalité de ce que nous sommes. Au départ, nous sommes des êtres spirituels. A partir de notre corps de lumière, nous avons créé un corps mental qui représente l’ensemble de nos pensées. Ce corps mental, en ralentissant sa vibration, a créé un corps émotionnel, l’ensemble de nos émotions ; en ralentissant sa vibration, le corps émotionnel a créé un corps de matière. On retrouve un concept analogue dans la physique moderne : la matière est de la lumière qui « ralentit ». Le problème, dans notre époque ultra matérialiste, est que nous croyons que la matière est la seule réalité avec comme conséquence la peur de la mort qui empoisonne la vie de tant d’habitants des pays industrialisés ; c’est la cause d’un stress terrible ! En réalité, si le corps physique peut cesser de vivre, notre corps émotionnel, notre corps mental et notre corps de lumière ne peuvent pas mourir. Nous rejoignons ainsi les anciennes sagesses qui disent toutes que nous sommes des êtres immortels, que nous avons plusieurs corps et que seul notre corps matériel peut disparaître.

Q : A quand remontent vos premières expériences de chamane ?

Tal : Un jour, je me suis souvenu que jusqu’à l’âge de six ans, je jouais avec des êtres spirituels. A six ans, je leur ai dit de me laisser tranquille car lorsque j’en parlais, on me disait que j’avais trop d’imagination, que j’inventais tout. Alors ils sont partis. J’ai vécu les dix-huit années qui ont suivi dans le cerveau gauche, dans l’intellect. Mais j’avais toujours le sentiment qu’il me manquait quelque chose. A vingt-quatre ans, j’étais stressé, insomniaque, souvent malade. J’ai appris à me détendre à L’Institut Monroe, aux Etats-Unis, et à ma grande surprise, j’ai aussi appris à voyager avec ma conscience, hors du corps physique. Dès que je suis monté dans les plans lumineux, j’ai rencontré ces êtres merveilleux qui avaient rendu mon enfance bienheureuse. J’ai repris contact avec les mondes spirituels. Depuis cette époque, je communique avec des guides spirituels et je transmets leurs messages. Etre chamane ou médium, cela s’apprend comme on apprend à conduire une voiture ! En fait, nous sommes tous chamanes dès que nous savons utiliser notre cerveau droit. Le cerveau gauche pense et parle, il n’a pas d’expériences spirituelles. Tandis que le cerveau droit ouvre sur les autres réalités, au-delà de la matière.

Q : Comment se passe le contact avec les entités spirituelles ?

Tal : En voyageant dans les mondes spirituels grâce à son cerveau droit, on voit alors des êtres, on les entend, les ressent, puis on met des mots sur ce que l’on capte. On écrit, on laisse parler à travers soi. C’est le channeling que je pratique depuis plus de quarante ans. Je calme mon cerveau gauche, j’ouvre mon cerveau droit, et un guide peut parler à travers moi. Pour faire taire le cerveau gauche, il faut commencer par libérer ses émotions à travers le corps en criant, en dansant, en gesticulant librement. Alors le cerveau gauche s’apaise et le cerveau droit s’ouvre naturellement. C’est à la portée de tout le monde. Bien sûr, certaines personnes se contentent de vivre avec leur cerveau gauche et la vie matérielle leur suffit. Mais pour ceux qui ont soif de découvrir autre chose que le plan matériel, ce travail sur le cerveau droit est essentiel. Il ne s’agit pas de rejeter le monde matériel, mais de pouvoir jouer sur les deux plans.

Q : Comment se passe le contact avec une entité ?

Tal : Lorsque je transmets les messages des êtres spirituels, j’ai un sentiment extraordinaire de joie et de paix. Je ne sais pas si ce qui est dit à travers moi a un sens pour la personne ; parfois, il s’agit de gens que je n’ai jamais vus, à qui je parle au téléphone ou par skype. Quand je remets mon cerveau gauche en place après la séance de channeling, pendant un instant, je me demande si ce que les guides ont raconté a un sens ! Il m’arrive même de douter. Pourtant, à chaque fois, les gens me disent que c’est magnifique, que cela leur fait beaucoup de bien : l’information a parlé à leur être intérieur. Il y a un grand décalage entre ce que je sais et ce que disent les guides. Il faut s’habituer à ces choses. Alors on apprécie la valeur des messages des guides qui ne jugent ni ne critiquent jamais. Ils encouragent chacun sur son chemin vers la paix, la conscience et l’amour et lui montrent la valeur de toutes ses expériences de vie présentes et passées.

Q : Quand vous parlez de soigner le corps physique, mental, émotionnel, on pense à la psychosomatique…

Tal : On sait que nos états émotionnels et mentaux ont une énorme influence sur ce qui se passe dans notre corps physique. Dès les débuts de ma pratique médicale, j’ai pris conscience qu’il y avait des pathologies qui résistaient aux traitements. J’ai pensé qu’il fallait explorer le tunnel de l’inconscient, chercher ce qui bloquait. Quand j’ai vu qu’il y avait des vies antérieures, cela m’a fait un choc parce que je n’y croyais pas du tout ! Puis cela m’est apparu comme une évidence : nous avons vécu d’autres vies et nous avons pu laisser immobilisés dans notre inconscient des personnages qui appellent au secours à travers des maladies. Il est important d’aller les délivrer en voyage intérieur. C’est ce que j’ai appelé la « psychothérapie spirituelle ». Par exemple, si j’ai été guérisseur au Moyen-Age et qu’on m’a brûlé sur un bûcher, j’ai peut-être gardé un sentiment de colère et d’injustice ; ce personnage est alors comme congelé dans mon inconscient – c’est une image, bien sûr. Plus tard, dans une autre vie, il appellera au secours en me rendant malade afin que j’aille le libérer. Une fois que ces personnages du passé sont délivrés de leurs émotions et conduits vers les mondes de lumière, leurs talents sont de nouveau à notre disposition. Johanne, mon épouse, a la capacité de voir autour de la tête des gens les personnages du présent et du passé. Nous appelons Sous-Personnalités Psycho-Actives (SPPA) ces personnages qui ont chacun leur propre but dans la vie. Si nous empêchons un personnage de vivre, il appelle, il crie au secours à travers une ou des maladies. Comprendre cela est vital pour une guérison complète.

Q : Vous utilisez aussi les expressions, « pollution intérieure et extérieure ». Qu’entendez-vous pas là ?

Tal : En voici un exemple : en Suisse, les dentistes n’ont plus le droit de jeter le mercure dans la poubelle, pour ne pas polluer les rivières  mais ils ont le droit de le mettre dans la bouche de leurs patients ! Cela montre que l’écologie intérieure est encore plus méconnue que l’écologie extérieure. Beaucoup de gens font de l’écologie partielle. Ils trient leurs déchets sans se préoccuper de l’industrie de la viande qui est la pire des pollutions. De la même façon, les émotions bloquées à l’intérieur du corps sont plus polluantes que les pesticides. Vouloir dépolluer le monde matériel sans dépolluer le monde émotionnel et le monde mental n’a pas de sens. Il s’agit d’éliminer les pensées négatives qui sont à l’origine des émotions négatives et s’ouvrir aux pensées et aux images positives qui coulent vers nous depuis les mondes spirituels. La démarche holistique consiste à s’occuper en même temps de tous les plans de l’être. Il est évident qu’elle donne des résultats bien meilleurs que la médecine matérialiste. Quant au chamanisme, c’est le père et la mère de toutes les médecines. C’est pourquoi on peut dire que la médecine holistique et le chamanisme sont vraiment les médecines du futur !

Le docteur Christian Tal SCHALLER, médecin, est depuis quarante cinq ans l’un des pionniers de la médecine holistique. Avec son épouse Johanne RAZANAMAHAY, ils parcourent le monde pour enseigner les lois universelles de la santé ainsi qu’une spiritualité fondée sur l’expérience personnelle des mondes non matériels grâce au chamanisme. Ensemble, Tal et Johanne ont écrit plus de soixante livres qui sont de véritables « modes d’emploi » de la vie sur Terre.

http://www.santeglobale.info

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A LIRE : Christian Tal Schaller

Christian Tal Schaller, médecin suisse, s’est peu à peu écarté des sentiers battus pour emprunter des chemins inédits et novateurs. Il nous apporte ainsi des trésors de connaissances et d’approches qui permettent de retrouver la santé, de la préserver et, ultimement, de goûter au bonheur.

http://editions-ariane.com/

Publié dans:HUMANITE |on 31 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

L’OBSCURITE EST-ELLE VIVANTE

 

images (2)Vous croyez actuellement avoir une idée de la façon dont la lumière et l’obscurité fonctionnent sur la planète. Alors, soulevons cela de manière compréhensible pour vous ; Parlons encore une fois des attributs de lumière et d’obscurité. A maintes reprises, nous vous avons répété que l’obscurité est définie comme étant l’absence de lumière. Mais que faites-vous de cela ? Dans votre perception de c e qu’on peut appeler la mythologie spirituelle, vous avez déterminé que l’obscurité doit être intelligente ; Il doit y avoir une conscience derrière l’obscurité, dites-vous, et pour cette raison, une force obscure existe et a un nom. Par conséquent, vous la craignez. Vous ne comprenez pas que la physique exige que l’obscurité ne puisse existe dans la lumière. Mais vous ne le voyez toujours pas ; l’obscurité est un équilibre, non une entité.

Certains répondront : « Minute, Kryeon. Voulez-vous dire que le  mal n’existe pas » ? Je n’ai pas dit cela. Ecoutez, les humains sont puissants, et lorsqu’ils utilisent l’absence de lumière et l’appliquent à une conscience de leur cru, cela devient le mal humain. Alors, cela a une conscience, c’est un humain qui l’a mise là. Mais en soi, aucune entité ne peut capturer votre âme. Point à la ligne. Ce n’est qu’un équilibre entre l’obscurité et la lumière. Les humains sont responsables de donner l’impression que l’obscurité a de l’intelligence, parce que la  manifestation fonctionne d’une manière à la fois positive et négative.

Vous êtes tous habitués à un certain équilibre sur la Terre. Mais ce n’est pas un équilibre intelligent. C’est la première chose que vous devez apprendre ; Travailleurs de lumière. Il n’y a aucune force contre vous. Lorsqu’on vous dit cela, vous n’y croyez pas. C’est difficile pour vous, car on vous a toujours enseigné qu’une chose s’opposait à tout ce que vous faites. Oui, il y en a une, mais elle est représentée par des humains dans l’obscurité, non par l’obscurité ayant une personnalité.

Plus votre lumière brillera, moins il y  aura d’obscurité. « Oh Kryeon, j’adore ça. Comment puis-je rendre ma lumière plus brillante » ? C’est facile. Il s’agit de ne pas craindre l’obscurité. Lorsque vous craignez l’obscurité, vous lui donnez votre énergie, n’est-ce pas ? Car, dans le passé, l’obscurité créée par les humains a engendré le trouble dans votre vie. Votre survie même était en jeu. Maintenant, cela change, tout comme l’équilibre entre la lumière et l’obscurité.

Il y a tant de choses ici, chers amis, que vous allez devoir recalibrer. A qui essayez-vous de faire plaisir  Travailleurs de lumière ? Laissez-moi vous dire ceci : si vous essayez de plaire à Dieu, c’est déjà fait. Si vous essayez de plaire à ceux qui sont de l’autre côté du voile, lesquels, dans certains cas, sont vos propres parents qui vous regardent, cela aussi est déjà accompli. Il s’agit pour vous de reconnaître la lumière que vous portez et de ressentir que tout est bien. Est-ce ainsi ? Ou bien êtes-vous en train de chercher autour de vous quelque autre approbation quelque part, sans la trouver ? Il est temps pour vous de recalibrer ces sentiments.

Je veux que vous compreniez quelque chose : Dieu n’a pas d’émotions humaines. Dieu n’est pas assis là à ne rien faire en espérant quelque chose ou en souhaitant  que vous fassiez ceci ou cela. Dieu est la Source créatrice de l’Univers et vous faites partie de ce Dieu. Par conséquent, « plaire à Dieu », c’est vous aimer suffisamment pour faire partie de la totalité de Dieu. Ce sont des choses que vous devez savoir à propos de votre pensée et de ce qui va changer.

« Kryeon, voulez-vous dire qu’il n’y aura plus de conflit, puisque les nouvelles énergies sont plus bienveillantes » ? Oh, cher ami, vous aurez encore à oeuvrer sur cet équilibre lumière/obscurité, car sur la Terre c’est un classique qui va durer encore un temps. Mais il s’agit pour vous d’aller au-delà de la perception tridimensionnelle. Comment vous dire ? Vous connaissez le rugby, où plusieurs joueurs de chaque équipe se poussent en un va et vient au-dessus du ballon et où il ne semble y avoir aucun gagnant. Placez-vous au-delà de cette mêlée au lieu d’avoir le sentiment d’avoir échoué et qu’il ne se passe rien. En effet. C’est parce que, chers amis, tout ce que vous voulez regarder, c’est le terrain tridimensionnel. Vous ne regardez rien d’autre qui puisse se passer au-dessous ou au-dessus. C’est très difficile à décrie car cela a trait à la nature quantique de votre transformation.

Source : http://francesca1.unblog.fr/  

Texte issu du Livre : « Recalibrage de l’Humanité – Le début d’un nouveau cycle évolutif » – TOME XI de KRYEON aux Editions Ariane 2014 

Nous pouvons en discuter ensemble surhttp://devantsoi.forumgratuit.org/

 

Publié dans:LUMIERE |on 29 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

LA MUSIQUE DES SPHERES

 

images (1)Entité, la lumière est le son ultime qui est l’absence de son et cependant tous les sons. La lumière, étant le premier corps de ce qu’on appelle la pensée, émet le son par sa vibration. Elle émet le son par sa compréhension vibratoire. Entité, alors que les choses vibres à différents niveaux et que la lumière vient – et ses couleurs différentes ont des sons différents – et alors que les couleurs jouent dans le spectre, elles résonnent en tant que son. Ceux qui viennent dans ce plan et sont possédés du son qu’ils tentent laborieusement de parfaire dans ce qu’on appelle des instruments s’efforcent de représenter ou de reproduire les sons dont ils ont conscience dans les sphères plus élevées.

Ce plan est le seul où l’on ne peut pas entendre la musique de toute lumière car ce plan est le seul qui, dans la plupart de son expérience de la noirceur, soit dépourvu de lumière. Entité, dans tous les autres plans, on entend de la musique, croyez-moi. C’est comme un bourdonnement et, alors que la lumière change et évolue, sa compréhension vibratoire s’accroît, sa tonalité se fait plus élevée et plus douce. Et, en vérité, la lumière évolue augmente et se manifeste par la pensée ; la pensée, la pensées, le proverbe, l’action. Les sons descendent d’octave et cependant toute vie étant avec le un simultanément, moment après moment ils créent une tonalité différente et les différentes couleurs du spectre de lumière, faisant connaître la musique de Dieu sur tous les plans. Ce plan est le seul où on ne l’entend pas ; il est ainsi le seul plan qui soit fait à l’image de ce qu’on appelle le souvenir de l’homme et de sa mémoire. Et musique signifie seulement Amour …

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=CcPDy1RD28w

Ce qui amène à comprendre leur demeure, c’est qu’ils sont tous hérétiques à ce niveau-ci. Ils viennent de vastes royaumes où ils sont de souverains seigneurs, où leur pensée même fait que la musique émane de leur être. Le son a également une odeur – une odeur suave. Les couleurs ont une odeur – des odeurs variées. Et aucune d’entre elles n’est jamais mauvaise ; elles sont toutes merveilleuses. Ainsi, la lumière est du banc le plus pur. Entité, le son est d’une telle tonalité qu’il est impossible de l’entendre car il s’adoucit dans la pensée. C’est la lumière blanche, en vérité, les couleurs de l’arc en ciel du spectre – toutes les couleurs sur ce plan – étant en vérité qu’une seule couleur unique au cinquième  niveau. Et, entité, alors que toutes les couleurs se manifestent, les sons émanent des divisions de couleur et de lumière, et ainsi elles fleurissent lorsqu’elles se joignent les unes aux autres. Merveilleux.

La fleur avait, en vérité, sa graine dans le sol et la graine sera d’une tonalité élevée parmi les sons. Alors que la tige s’élève, la tige sera pâle en vérité et le son sera élevé, doux, bourdonnant. Magnifique. Et alors qu’elle devient verte,  en croissant, le son deviendra vif. Et alors que la tige s’élève en vérité et que le bourgeon floral est formé, en vérité, le son devient une myriade de sons car la couleur est alors déployée.

Et alors que le bourgeon éclate, en vérité – au moment même, au moment même, la profondeur même de la couleur de chaque pétale, de chaque veine, de chaque spectre de sa couleur – il émet un son simultanément avec la graine et en mouvement harmonieux avec elle en même temps mais en tant que fleur. Et les plans qui possèdent une flore sont partout. Et, entité, le ciel est en extase en son être car il y a les montagnes, les plaines, en vérité, et les vallées qui émettent les sons de ce qu’ils sont tous ; la vie résonne dans sa beauté, le son.

Maintenant, l’instrument qui reproduit le mieux les sons est votre harpe et toutes ses cordes. Depuis la tonalité la plus élevée de ses sons qui serait la lumière la plus pure, presque inaudible, jusqu’aux profondeurs de sa personnification, jusqu’à la consistance pleine et robuste de ce qu’on appelle la lumière, la couleur. La lumière est son mais, selon une compréhension vibratoire, le son naquit de la lumière. Sur ce plan-ci, l’homme entend une musique qui est indéfinissable. Et avec sa bouche il tente de la chantonner, avec les instruments de recréer la myriade des musiques qu’il a entendues et dont il a conscience et à laquelle vibre son corps.

Et c’est ainsi entité, que la musique est devenue le langage universel car ceux qui l’entendent – qui n’en comprennent ni les mots ni la langue – se mettent à converser les uns avec les autres. Voilà ce qu’est la musique. En essence, entité, la musique est les sons de la vie et Dieu. 

 retranscrit par Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/ 

  Extrait du livre RAMTHA : « L’épopée de la création » aux Editions AdA.

 

Publié dans:PENSEE, PLANTES, VIDEOS à voir |on 29 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Les guérisons miraculeuses

 

baphomert2En un siècle et demi, 7000 guérisons inexpliquées ont été certifiées par le Comité médical international de Lourdes. De nouvelles avancées scientifiques pourraient-elles percer leur mystère ? Enquête sur le rôle du spirituel et de l’émotionnel dans ces processus de guérison.

Lourdes, juin 2012. A l’initiative des responsables du sanctuaire, un colloque réunit une quarantaine de chercheurs et de médecins,« pas forcément croyants », sur le thème de la guérison.

« A Lourdes, il est de tradition de ne pas opposer foi et science,indique le Docteur Alessandro de Franciscis, Président du Bureau des constatations médicales. C’est notamment le premier lieu saint à s’être doté, à la fin du 19ème siècle, d’un comité d’examen des guérisons, composé de médecins et de psychiatres. » Une tâche rendue ardue par les progrès de la science. « Aujourd’hui, il n’est plus surprenant de guérir d’une maladie infectieuse ! sourit le Dr de Franciscis. Il y a des traitements pour presque tout. Seules les maladies dégénératives, dont les origines sont méconnues, posent encore question. Nos experts exigent donc toutes les garanties pour vérifier qu’il y avait bien maladie, que le diagnostic était le bon, que la personne est durablement rétablie. Et surtout, qu’il n’existe pas, dans l’état actuel des connaissances, de cas similaire dans la littérature médicale », insiste le Dr de Franciscis.

Dans ces conditions, 7000 guérisons inexpliquées, ce n’est pas rien ! Sans compter celles dont les autorités du sanctuaire ne sont pas informées… A quoi peuvent-elles tenir : au simple fait d’y croire ?

« C’est un facteur », admet le Docteur Esther Sternberg, auteur de Healing Spaces : the Science of Place and Well-Being (Harvard University Press). « 30 à 90% de l’efficacité de n’importe quel traitement reposent sur notre foi dans ses vertus, indique la scientifique, reconnue pour ses travaux sur les liens entre le corps et l’esprit. Quand vous êtes croyant, vous connaissez l’histoire de Lourdes, ses légendes. Consciemment ou non, vous y venez en espérant un bénéfice. Cette attente est un ressort important de l’effet Placebo. » 

Pourtant, au Bureau des constatations médicales, on observe que dans beaucoup de cas de guérisons inexpliquées, les gens n’étaient pas venus à Lourdes pour demander leur guérison, mais pour prier pour autre chose, ou pour quelqu’un d’autre. « Intéressant ! réagit le Dr Sternberg. Cela vient confirmer le rôle d’autres éléments, tels que la compassion et l’amour altruiste, dans le processus de guérison. » 

Et à Lourdes, l’amour, ce n’est pas ce qui manque ! « Quand je suis venue pour la première fois, en 2006, j’ai été frappée par les visages des pèlerins et des bénévoles, témoigne le Dr Sternberg. Dans le métro à New York, leurs sourires sembleraient suspects, mais ici, l’ouverture du cœur est autorisée, l’empathie et la bienveillance sont prégnantes. Où que vous regardiez, vous voyez des jeunes accompagner des vieux, des valides soutenir des impotents, des malades aider des plus mal en point. Ce soutien social intervient dans la guérison. » 

De même que les émotions positives, engendrées par le lieu lui-même et ce que l’on y fait, « dont on a démontré qu’elles participent biologiquement à réduire les méfaits du stress sur l’organisme, à libérer des endorphines (les hormones du bien-être) et à stimuler les défenses immunitaires, rappelle le Dr Sternberg.Dès 1984, un article dans Science Magazine indiquait qu’entre des patients hospitalisés pour un même acte de chirurgie, ceux qui disposaient de chambres avec vue sur des arbres guérissaient plus vite, avec moins de médicaments, que ceux dont les fenêtres donnaient sur un mur. Cette étude a été maintes fois reproduite. » A Lourdes, il y a donc « la brume dans l’air, la lumière du soleil, l’eau des torrents, les courbes des montagnes », mais aussi « le parfum des bougies, la douceur des chants, le son des cloches, la beauté touchante des rituels… Plus ces expériences sensorielles sont riches et positives, plus elles aident le système immunitaire à faire son boulot. » Idem avec la prière, qui, selon le Dr Sternberg, agit sur les mêmes zones du cerveau que le yoga et la méditation. « Peu importe l’activité : nager, prier, chanter, méditer, faire du taï chi, surveiller son alimentation ou suivre une psychothérapie ! Toutes permettent de parvenir à un état mental bénéfique pour la santé. » Pour la communauté scientifique, le pouvoir de Lourdes tiendrait donc dans sa capacité à stimuler, de multiples façons, les liens positifs entre corps et esprit. Mais est-ce tout ? L’eau de la Grotte, cette eau qu’on dit miraculeuse, dont les pèlerins remplissent des bidons, n’aurait-elle pas aussi des secrets à révéler ?

Pour l’instant, son analyse n’a montré aucune propriété particulière, mais la présence au colloque du Professeur Montagnier, venu présenter ses travaux sur la « mémoire de l’eau », pourrait inciter à de nouvelles investigations. « Nous avons prouvé en laboratoire que la dilution de certaines séquences d’ADN dans de l’eau induit la formation de nanostructures, qui conservent des informations spécifiques à l’ADN et sont capables de les transférer », explique le Prix Nobel de médecine. Mais alors, de quoi serait porteuse l’eau de Lourdes ? De la mémoire d’un principe actif avec lequel elle aurait été en contact ? De « bonnes ondes » transmises par un champ électromagnétique extérieur ? Voire des pensées et énergies positives des six millions de visiteurs annuels, comme le suggèrent le Japonais Masaru Emoto ou l’Américaine Lynne McTaggart ? La théorie est séduisante, mais en l’absence d’études dédiées, ce n’est pour l’instant que conjecture.

Reste le mystère. Parmi les 7000 guérisons inexpliquées certifiées par le Comité médical international de Lourdes, 67 ont été hissées au rang de miracle par l’Eglise, parce qu’elle les juge « porteuses d’un signe. Mais ça, conclut le Dr de Franciscis, c’est une autre histoire. »

Le site du Dr Sternberg : www.esthersternberg.com »

Publié dans:ENERGIES, GUERISON |on 27 octobre, 2014 |1 Commentaire »

COMBATTRE CONTRE L’OBSCURITE

 

téléchargement« Alors Kryeon, si l’obscurité n’a pas d’intelligence, comment peut-elle nous faire la lutte » ?

Voici quelques-uns des attributs de l’obscurité qui peuvent expliquer cela ; Des humains dans l’obscurité vous font la lutte. L’obscurité même n’est qu’un équilibre.

L’énergie sombre et négative ne voit pas ce que vous faites dans la lumière. Elle ignore les choses de la lumière, et c’est à votre avantage, car vous pouvez tout voir, mais elle, non. Les humains qui avancent dans l’obscurité et en créent intentionnellement ne pourront jamais concurrencer un Travailleur de lumière qui peut tout voir. L’intégrité échappe à l’énergie sombre et gagne toujours. L’honnêteté, le compassion et la bienveillance l’emportent toujours sur l’obscurité. C’est comme si la bienveillance et la synchronicité spirituelle étaient toutes en couleur dans le monde en noir et blanc de ceux qui entrent sciemment dans l’énergie obscure.

Alors, ce n’est qu’une énergie, comme la force de gravité et le magnétisme. Lorsque vous voyez le magnétisme rassembler des objets avec force, donnez-vous des noms à ces objets, leur attribuez-vous la conscience ? Les prenez-vous pour des entités ? Non, vous dite plutôt : « C’est de la physique. C’est de l’énergie. Elle passe d’ici à là, c’est de la physique, tout comme l’huile et l’eau. Ce n’est que de l’énergie, l’huile flotte à cause de sa densité, qui est plus légère que celle de l’eau ». La lumière et l’obscurité ont les mêmes types d’attributs, et l’obscurité disparait en présence de la lumière ; Elle n’est ni étrange ni vivante.

Voici la grande différence ; dans la nouvelle énergie, vous êtes des créateurs de lumière. Vous êtes donc en train de changer la densité de la planète . Comprenez-vous ce que je dis là ?

Il en va de même lorsque la lumière et l’obscurité s’équilibrent. L’obscurité n’est pas intelligente ; Elle s’écarte de la trajectoire de la lumière. Elle dégage la voie des Travailleurs de lumière. Comprenez-vous ? Depuis des siècles, cet équilibre n’a pas du tout changé. Soudainement, l’obscurité s’écarte de votre chemin alors que vous avancez vers elle. Elle ne peut exister sur votre route. Elle ne peut survivre comme avant, et elle  se battra pour garder les choses telles qu’elles étaient. Mais l’équilibre va lentement changer, parce que vous n’en avez pas peur.

Oh, chers Travailleurs de lumière, voici le message de la canalisation d’aujourd’hui et de demain. Je vais détailler certains de ces changements. Le principal soulève une question : qu’allez-vous faire de ce nouveau pouvoir ? Même si l’obscurité n’est pas intelligente, c’est tout de même une force équilibrante. Par conséquent, vous pouvez vous attendre à ce qu’elle ait un effet sur tout à mesure qu’elle change. Vous ne pouvez avoir une rééquilibration d’influences aussi puissantes sur la nature humaine sans changements de part et d’autre. Comprenez-vous ? Ne personnalisez pas l’obscurité.

Si vous tombez d’une falaise, sur qui faut-il jeter le blâme ? Sur le monstre de la gravité ? Quelle intelligence vous a poussés là, et comment ose-t-elle vous faire tomber et vous blesser ? C’est un exemple d’une force existante, mais comprise pour ce qu’elle est.

A la différence de la gravité, chers amis, cet équilibre particulier sur la planète est une chose dynamique, élastique, multidimensionnelle. Elle est restée identique pendant des siècles mais elle ne l’est plus. Elle avance ne fonction de l’énergie que vous avez choisi de créer. C’est votre destin. Mais à moins de vous adapter à votre pouvoir, il ne se passera rien.

Pour recalibrer le soi, vous devez d’abord comprendre que l’obscurité n’a plus aucun pouvoir sur vous. Elle battra en retraite au lieu de vous attaquer. Si vous craignez quoi que ce soit, l’obscurité gagne. Voilà l’équilibre dont nous parlons. Tout cela est difficile à expliquer, puisque ces choses se produiront  en termes qui n’appartiennent pas à la troisième dimension. Mon partenaire est même assis là à se demander s’il a bien travaillé aujourd’hui. Je le rassure ; « Le travail était adéquat ».

Le recalibrage des Travailleurs de lumière est la découverte de leur véritable lumière celle du Créateur. Ils sont en train de découvrir qu’elle leur appartient, que le moment est venu pour eux, et qu’ils peuvent maintenant la laisser être pleinement présente. L’obscurité n’aura aucune chance d’exister autour d’eux aussi longtemps qu’ils s’éclaireront avec patience et compassion.

Laissez luire la divinité à travers chacun de vous tout en progressant sur cette planète, et comprenez ces choses, car elles sont imminentes. Voulez-vous savoir pourquoi vous êtes venus ? Non pas pour faire, mais pour être. Pour être lumière là où se trouvait l’obscurité. Tel est le message du jour. Je suis Kryeon, en amour avec l’humanité. Il en est ainsi.

images (8)Kryeon. 

Source : http://francesca1.unblog.fr/  

Texte issu du Livre : « Recalibrage de l’Humanité – Le début d’un nouveau cycle évolutif » – TOME XI de KRYEON aux Editions Ariane 2014 

Nous pouvons en discuter ensemble sur http://devantsoi.forumgratuit.org/

 

Publié dans:LUMIERE |on 27 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Curieux Appareil volant

de Besnier en 1678

 

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En 1678, il fut question d’un appareil volant construit par un nommé Besnier. C’est le Journal des savants du 12 décembre 1678 qui rapporte l’expérience, figure à l’appui. On y lit les propos suivants, traduits du vieux français.

M. Toinard a eu avis que le P. Besnier Serrurier de Sablé au pays du Maine a inventé une machine à quatre ailes pour voler. Quoi qu’il en attende une figure et une description plus exacte que celle-ci, l’on a cru que parce que ce Journal est le dernier de ceux que nous donnerons cette année avec celui du Catalogue de tous les livres et de la Table des Matières par où nous finissons toutes les années, le public ne serait pas fâché d’apprendre par avance une chose si extraordinaire. 

Cette machine consiste en deux bâtons qui ont à chaque bout un châssis oblong de taffetas, lequel châssis se plie de haut en bas comme des battants de volets brisés. Quand on veut voler on ajuste ces bâtons sur ses épaules, en sorte qu’il y ait deux châssis devant et deux derrière. Les châssis de devant sont remués par les mains, et ceux de derrière par les pieds en tirant une ficelle qui leur est attachée. L’ordre de mouvoir ces sortes d’aile est tel, que quand la main droite fait baisser l’aile droite de devant marquée A, le pied gauche fait baisser par le moyen de la ficelle E l’aile gauche de derrière marquée B. Ensuite la main gauche, faisant baisser l’aile gauche de devant marquée C, le pied droit fait baisser par le moyen de la ficelle l’aile droite de derrière marquée D, et alternativement en diagonale.

Ce mouvement en diagonale a semblé très bien imaginé, puisque c’est celui qui est naturel aux quadrupèdes et aux hommes quand ils marchent ou quand ils nagent ; et cela fait bien espérer de la réussite de la machine. On trouve néanmoins que, pour la rendre d’un plus grand usage, il y manque deux choses. La première est qu’il y faudrait ajouter quelque chose de très léger et de grand volume, qui, étant appliqué à quelque partie du corps qu’il faudrait choisir pour cela, pût contrebalancer dans l’air le poids de l’homme ; et la seconde chose à désirer serait que l’on y ajustât une queue, car elle servirait à soutenir et à conduire celui qui volerait ; mais l’on trouve bien de la difficulté à donner le mouvement et la direction à cette queue, après les différentes expériences qui ont été faites autrefois inutilement par plusieurs personnes.

La première paire d’ailes qui est sortie des mains du sieur Besnier a été portée à la Guibré, où un baladin l’a achetée et s’en sert fort heureusement. Présentement, il travaille à une nouvelle paire plus achevée que la première. Il ne prétend pas néanmoins pouvoir s’élever de terre par sa machine, ni se soutenir fort longtemps en l’air, à cause du défaut de la force et de la vitesse qui sont nécessaires pour agiter fréquemment et efficacement ces sortes d’ailes, ou en terme de volerie pour planer. Mais il assure que, partant d’un lieu médiocrement élevé, il passerait aisément une rivière d’une largeur considérable, l’ayant déjà fait de plusieurs distances et en différentes hauteurs.

Il a commencé d’abord par s’élancer de dessus un escabeau, ensuite de dessus une table, après d’une fenêtre médiocrement haute, ensuite de celles d’un second étage, et enfin d’un grenier d’où il a passé par-dessus les maisons de son voisinage, et s’exerçant ainsi peu à peu, a mis sa machine en l’état où elle est aujourd’hui.

Si cet industrieux ouvrier ne porte cette invention jusqu’au point où chacun se forme des idées, ceux qui seront assez heureux pour la mettre dans sa dernière perfection lui auront du moins l’obligation d’avoir donné une vue dont les suites pourront peut-être devenir aussi prodigieuses que le sont celles des premiers essais de la navigation. Car quoi que ce que nous avons dit du Dante de Pérouse, que le Mercure Hollandais de l’année 1673 rapporte d’un nommé Bernoin qui se cassa le col en l’ôtant à Francfort, ce que l’on a vu même dans Paris, et ce qui est arrivé en plusieurs autres endroits, fasse voir le risque et la difficulté qu’il y a de réussir dans cette entreprise, il s’en pourrait enfin trouver quelqu’un qui serait ou plus industrieux ou moins malheureux que ceux qui l’ont tentée jusqu’ici.

téléchargementL’appareil représenté par le dessin du Journal des savants ne saurait être construit et donner aucun résultat sérieux : le document historique ici reproduit est insuffisant pour qu’il soit permis d’affirmer, comme on l’a fait, que Besnier ait pu réussir dans ses essais de vol aérien. Il ne serait pas impossible cependant qu’un appareil analogue ait fonctionné à la façon d’un parachute, mais alors il ne pouvait avoir l’aspect de la figure.

(D’après Journal des savants paru en 1678)

Publié dans:O.V.N.I et E.T. |on 25 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Astuces pour profiter de l’automne

 

 images (2)Boire du lait chaud une heure avant de se coucher : Prendre soin de son Vatta c’est se coucher tôt, mais c’est aussi boire du lait chaud aux épices pour calmer le système nerveux. Cela peut être du lait animal ou végétal (amande, coco, etc.). Les épices doivent être sucrées comme le sont la cannelle, la cardamome, le gingembre et l’anis. Faites infuser généreusement et dormez profondément !

Boire chaud toute la journée : Boire un peu d’eau chaude toute la journée est excellent pour la digestion, cela liquéfie ce que vous digérez et permet d’éviter toute forme de sécheresse intestine qui cause d’incomparables ennuis. Je crois ne pas avoir besoin de vous faire un dessin !

Manger chaud, lourd et onctueux : Autrement dit, manger des patates douces ! Des exemples ? Au moment d’écrire ces lignes je mangeais une soupe de carotte et de la compote de pomme.

Ce matin j’ai mangé un petit bol de grau avec des poires cuites. Une purée de patates douces, toutes sortes de potages et l’usage des légumes racines sont recommandés (betteraves, carottes, etc.) ! Plus vous manger ainsi, plus vous apaisez votre corps devant la grande stimulation quotidienne. 

Au risque de faire crier les crudivores, je vous conseille aussi de manger peu de crudité, leur légèreté n’est pas conseillée ! Bien sûr, vous le savez ce n’est pas un dogme et la limite de ce conseil se retrouve dans ce que vous ressentez !

Que faire de vos pensées ? Nous sommes ce que nous pensons n’est-ce pas ? Il est intéressant durant l’automne de privilégier une attitude calme, de privilégier la douceur et de cultiver la régularité. 

Bref, il est nécessaire de faire des câlins à vos amis, votre amoureux ou votre amoureuse, votre chat ou toute personne qui vous inspirerait avec douceur, et ce, tous les jours !! 

Sans blagues, se donner une petite routine quotidienne, par exemple, je fais tous les matins quelques exercices, des respirations profondes et une dizaine de minute de médiation. Veilliez à être doux avec vous-même aussi ! 

Pratiquer le Yin Yoga afin de cultiver la douceur comme routine quotidienne : On veut apaiser, alors l’opportunité de tenir les postures longtemps, puis de se détendre et de se relaxer pendant les postures est excellent ! Faire des torsions, pratiquer la posture sur les épaules (communément appelée la chandelle par les enfants de 6 ans), ou la pince (se plier en deux lorsque vous êtes assis), ainsi que tout étirement du bas du corps comme le grand écart (à votre mesure), sont tous excellent ! 

Huilez votre corps : Drôle de chose vous dites ? L’huilage est vraiment ancré dans la tradition de l’Ayurvéda. Si l’été encourage un huilage à l’huile de coco qui est refroidissante, l’automne et l’hiver c’est l’huile de sésame qui est conseillée. Si vous faites la moue, je vous suggère simplement de tenter l’expérience après ou même avant un bain ou une douche avant de vous coucher. 

Il est certain que l’huile de sésame n’est pas l’odeur la plus aphrodisiaque si tel était votre objectif, mais il est toujours possible de la rendre plus passe-partout (ou moins répulsive diraient certains !) en y ajoutant quelques gouttes d’essence de rose ou de lavande par exemple. L’idéal est de la réchauffer un peu avant, un mini bain marie dans de l’eau chaude peut faire l’affaire. 

Sans l’ombre d’un doute vous apprécierez combien elle est nourrissante pour votre peau et 
combien elle apaise le système nerveux. Ce qui me surprend toujours, c’est que je n’ai jamais froid après avoir appliqué de l’huile de sésame sur mon corps, et cela dure un bon moment ! 

Toujours incertain ? Tentez la chose seulement avec vos pieds : enduisez-les d’huile et massez-les quelques minutes. Appréciez les résultats et évitez de glisser !

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 « Rien n’a plus de valeur que cette journée » Goethe

Prenez bien soins de vous !

Isab’ailes et Michel A.

Publié dans:NATURE |on 23 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Guérison chamanique

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Des voix s’expriment à travers elle pendant ses soins… A quoi correspondent ces voix ?

Gutturales, rauques, aspirées, puissantes, la liste des adjectifs pour qualifier les « voix » qui me traversent est longue. Pendant mes soins, des chants et « langages » venus d’ailleurs sortent tout seuls de ma bouche. « Je » parle dans des « langues » dont je ne comprends pas un traître mot. Les intonations changent et se répondent, comme si différentes « voix » – tantôt masculines, féminines, affirmées, rieuses ou autoritaires – s’exprimaient à travers moi, et dialoguaient avec le corps de la personne. Délire schizophrène ou transe chamanique ? Il m’a fallu plusieurs mois pour accueillir et accepter l’arrivée de ce phénomène étrange dans ma vie. 

Expérience

La première fois que cela s’est produit, j’étais en méditation, il y a bientôt deux ans. A cette période, mes méditations quotidiennes n’ont plus rien de silencieux. Elles sont colorées de mélodies aux sonorités amérindiennes que j’entends dans ma tête. J’entends au loin des chanteurs et des danseurs agiter leurs grelots de cheville au rythme des tambours. Leurs ombres dansent autour d’un feu rituel. Dans cet espace méditatif, je me sens à la fois observatrice et actrice, comme si une partie de moi avait déjà pris part à ces cérémonies, et se rappelait ces chants. A chaque méditation, un monde chamanique s’éveille un peu plus à moi. Je suis surprise de découvrir, de l’intérieur, ce monde chamanique que j’ai tant étudié de l’extérieur pendant mon doctorat d’anthropologie maya. Mon inconscient serait-il en train de me jouer des tours, en créant un univers intérieur inspiré de mes études passées ? 

Possible… mais cela explique-t-il les nombreuses méditations où je me transforme en animal ? Pattes, griffes, gueule, ailes ou crocs, je ressens chaque partie du corps de l’animal comme s’il s’agissait de ma propre chair. Même immobile, j’ai l’impression d’être devenue l’animal, de l’intérieur. Je sais que cet univers existe dans ma tête, et pourtant je le ressens. Il a une réalité propre. Je perçois ces sensations dans les profondeurs de mon corps. Je rampe, je glisse, je vole. J’explore la terre, le ciel, l’eau, le vent. Un nouveau monde de perceptions s’ouvre à moi. 

Un jour, alors que je médite seule chez moi, les chants laissent la place aux « voix ». La mélodie s’interrompt brusquement et ma bouche se met à déverser, à toute vitesse, un flot de « paroles » incompréhensibles. En une fraction de seconde, je me retrouve à articuler des paroles dans une « langue » gutturale et rythmée. Ma bouche les prononce avec une agilité déconcertante, comme si elle avait fait ça toute sa vie ! Les « phrases » s’enchaînent les unes aux autres sans discontinuer. A peine ai-je le temps de respirer que le flot de paroles reprend. Une pression s’exerce sur ma tête et, aussitôt, une deuxième « voix » se met à s’exprimer. Plus douce et tranquille cette fois-ci. Elle vient apaiser le ton autoritaire de la première. Elle semble lui répondre dans une langue aux sonorités presque japonaises. Nouvelle pression sur mon front, puis sur ma gorge : la première voix reprend la parole. Elle répète en boucle un message incompréhensible pour mon mental. A qui s’adresse-t-elle ? 

J’observe avec fascination le phénomène que je suis en train de vivre. Témoin intérieur et conscient de ce qui se produit dans mon corps, malgré moi. La première voix s’arrête et le second personnage reprend. Une sorte de dialogue s’installe entre ces deux personnages invisibles via ma bouche. Ils prennent tour à tour la parole, comme si ma gorge était devenue un transistor radio dont quelqu’un s’amusait à changer la fréquence. A chaque changement de fréquence, une nouvelle voix apparaît. 

Vouloir comprendre

Les jours qui suivent, cette expérience extraordinaire se répète. Parfois pendant plus d’une heure, plusieurs fois par jour. Arrêter la méditation et le yoga pendant plusieurs mois n’y change rien. Les premiers temps, ces voix envahissent mon quotidien. J’ai l’impression de devenir folle. Elles peuvent surgir à n’importe quel moment de la journée. Pas juste pendant mes soins. Je réalise à mes dépens que le simple fait d’y penser déclenche cet état de transe. Plus j’ai peur que cela se reproduise, plus cela survient. Je ressens une forte pression dans ma gorge, comme si elle était prête à « vomir » ces voix. Difficile de les contenir, même avec la bouche fermée, le flot d’énergie qui me traverse est trop important pour que j’y résiste. 

Mais « qui » parle à travers moi ? Des entités ou des esprits comme le croient les chamanes ? Ou bien d’autres parties de moi-même, dont je n’aurais pas conscience ? Pendant plusieurs mois, ces questions me hantent. J’ai besoin de comprendre ce qui m’arrive pour pouvoir l’accepter. Pour pouvoir m’accepter. J’ai déjà parcouru un long chemin depuis ma thèse en m’ouvrant au monde de l’énergie, mais de là à me découvrir chamane et à parler dans des langues incompréhensibles… Ma réalité et l’image de moi-même s’effritent. Mes repères s’effondrent à mesure que ces voix occupent de plus en plus de place dans ma vie. Je mets plusieurs mois à m’habituer à cet état de transe spontanée et à commencer à le maîtriser. Qu’est-ce qui le provoque et à quoi peut-il servir ? 

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Des sons de guérison

Deux ans plus tard, mon expérience me montre combien ces sons et langages incompréhensibles ont un effet vibratoire sur les corps. Je l’observe sur mon corps, de même que sur celui des personnes qui viennent me voir en soin. Les voix surviennent systématiquement aux endroits où les nœuds énergétiques et/ou émotionnels sont les plus forts. Comme si elles venaient remettre en mouvement la circulation de l’énergie dans le corps, lui insuffler un nouvel élan vibratoire, en chassant et extrayant les énergies stagnantes. Parmi la dizaine de voix qui me traversent régulièrement, certaines semblent avaler l’énergie, d’autres l’apaiser, l’ancrer, la diffuser, l’amplifier. Pendant ce temps-là, mes mains accompagnent le mouvement de l’énergie. 

Comment et de quelle(s) manière(s) ces voix agissent-elles au niveau de la guérison ? Je suis bien en peine de répondre à cette question. Dans cet état de transe, je ne « fais » rien. Je suis présente et à l’écoute de ce qui est. En moi et en l’autre. Je laisse mon corps agir. Il sait quoi faire. Pas moi. Aussi inconfortable que cela puisse être pour mon mental, j’ai appris à m’abandonner complètement à la sagesse de mon corps. Je me laisse guider par l’énergie qui l’anime. Elle m’emporte au-delà de ma conscience ordinaire. Il n’y a plus de séparation entre l’autre et moi, nous sommes deux masses d’énergies en mouvement qui se rencontrent et interagissent ensemble, via la vibration du son et du toucher. L’onde sonore vient trouver écho dans la matière, de manière presque tactile. 

Les premiers mois, je me suis épuisée à vouloir comprendre de manière intellectuelle ce qui m’arrivait. Je croyais que ces voix transmettaient des messages et voulais comprendre leur langage. Aujourd’hui, j’y ai renoncé. Car en cherchant à tout prix une explication, je me heurtais à un mur : celui du mystère de la vie. Ma compréhension est intérieure désormais, pas intellectuelle. Je ne peux rien prouver, juste témoigner de l’existence de ce phénomène. 

Des voix contagieuses

Un point important a été de découvrir que via mon contact, certaines personnes pouvaient se mettre également à parler dans des langues. Je n’étais plus seule ! M’écouter chanter ou parler peut (r)éveiller chez certaines personnes le même genre de phénomène. Parfois cette porte de la voix s’ouvre le temps d’un soin ou d’un atelier, parfois elle perdure. A nouveau, je n’ai pas conscience de ce qui peut provoquer la transmission de ce canal de la voix, je ne peux que le constater. En deux ans, j’ai rencontré une vingtaine de personnes qui parlent dans des langues. Thérapeutes, guérisseuses ou chamanes, ce sont principalement des femmes, chez qui des voix ou chants de l’âme s’élèvent spontanément. Chacune possède sa propre interprétation du phénomène. Certaines ont l’impression de se reconnecter à des parties d’elles-mêmes, d’autres, de se remémorer des langues ancestrales, des langues qu’elles auraient connues dans d’anciennes vies, ou encore des langues venues d’ailleurs, des étoiles ou d’autres dimensions de l’univers. 

Le mystère reste entier autour de ces sons de guérison, aussi fascinants qu’inexplicables… Soigner avec la voix a-t-il toujours existé depuis que le monde est monde, ou est-ce un phénomène en voie d’expansion ? La médecine vibratoire de demain ? 

Plus d’informations

Publié dans:GUERISON |on 23 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Manipulations occultes

 

images (11)David Icke, ancien journaliste de télévision a dénoncé depuis 20 ans les manipulations occultes subies par les  êtres humains par l’intermédiaire des quelques grandes familles qui dirigent le monde; Ces dernières sont elles-mêmes les « instruments consentants » de civilisation extraterrestres (notamment les reptiliens) qui pour diverses raisons ont cherché à asservir notre planète et ses habitants depuis des lustres.
Ses livres dont certains sont traduits en français et ses vidéos sont très bien documentés et démontent les rouages sur laquelle nos sociétés sont construites.

Or, cet homme a abordé un virage à 180° dans sa pensée et je vous engage à apprécier cette vidéo qui est un dialogue entre David Ike et Jordan Maxwell son ainé qui l’a précédé de 20 ans dans un sentier parallèle par rapport à ces mêmes recherches, puisque Jordan a eu cette prise de conscience pendant les années Kennedy (1960).

Jordan Maxwell est un chercheur dans le domaine de l’astrologie, la théologie, l’origine des religions, des sociétés secrètes, le monde de l’occulte, l’astrothéologie, l’ufologie, la symbologie, et bien d’autres depuis 1959. Il a produit plusieurs documentaires vidéos et il est apparut dans plusieurs show radio, comme le très populaire aux USA:  Coast to Coast AM. Il a aussi hébergé son propre show radio durant un temps.

Loin de vous procurer quelque angoisses ou peur que ce soit, cette conversation d’une heure 20 (en VF sous titrée)  va confirmer à chacun de vous la puissance de la lumière qui vous habite pour vous libérer à jamais de l’emprise de quelque puissance occulte que ce soit.

Il suffit même d’apprécier la conclusion de Jordan Maxwell : « Des entités spirituelles sont ici pour nous protéger nous et l’évolution de l’humanité en accord avec le plan… Je crois en la présence d’une puissance qui nous observe et nous protège et je vous suggère instamment de lui demander de vous protéger, de vous guider et de vous mettre sur votre chemin les êtres que vous devez rencontrer pour accomplir votre destinée. »

Image de prévisualisation YouTube

Voici un petit extrait du film d’1h25 en VF sous-titrée…

David Icke : « Ce changement vibratoire, cette expansion de conscience, ces vibrations de vérité, cette nouvelle époque, cette nouvelle ère, c’est une accélération vibratoire. Or cette accélération vibratoire véhicule un niveau supérieur inédit de connaissance et de compréhension. C’est pour ça que les gens y sont sensibles, qu’ils sont émerveillés de se percevoir soudain, eux et le monde, d’une tout autre manière. Mais cette accélération n’influence pas seulement les humains, elle agit aussi sur la réalité elle-même et ses entités, non humaines, reptiliennes et autres qui tirent les ficelles, (il y a aussi des entités bienveillantes non humaines impliquées dans le lot), sont également influencées par le changement vibratoire. Leur terrain de jeu vibratoire est la vieille époque, la vieille énergie artificielle, et c’est là-dessus qu’ils ont construit leur système de contrôle. Et une partie de ce système, le fait que l’humanité se soit connectée consciemment à cette énergie, s’est trouvé en état de manque. Au lieu d’une perception étendue c’était plutôt, « je m’appelle monsieur Dupont et qu’est-ce que je peux y faire ? » Voilà qui facilite considérablement les choses pour le système de contrôle.


téléchargement (5)À mesure que notre conscience se déploie, au-delà de la boîte dans laquelle « ils » se trouvent parce que nous le pouvons, cela devient pour eux de plus en plus difficile mais ce n’est là qu’un niveau des choses. Ce qui engendre vraiment la fin du système de contrôle est la base même de la vibration sur lequel il a été construit, hors soudain cette densité se réduit, et ce faisant c’est tout le château de cartes qui s’effondre parce que le système de contrôle holographique n’est finalement que la représentation holographique du schéma vibratoire sur lequel il repose. Quand l’un s’en ira, l’autre devra en faire autant ! Ainsi donc tout arrive en même temps au moment où les vibrations de vérité commencent à avoir un impact massif sur la conscience humaine.

 

LIVRE [S] DE CET AUTEUR

Le Plus Grand Secret – Le Livre Qui Transformera Le Monde, Tome 1, 

Les Enfants De La Matrice – Tome 1 et 2

El Mayor Secreto : El Libro Que Cambiará El Mundo

Der Löwe Erwacht

Biggest Secret

Children Of The Matrix

 

Publié dans:POSSESSION, VIDEOS à voir |on 18 octobre, 2014 |1 Commentaire »

Jeunes en danger de manipulation ésotérique

 

images (10)L’adolescence est une période de la vie où l’être humain est fasciné par la mort. Noyés dans une société qui n’a pas vraiment de sens pour eux, une société qui leur offre un climat d’incertitude, dans laquelle le rapport aux autres s’est effiloché et disséminé, une société qui ne parle plus, les jeunes s’évadent dans un monde parallèle (les jeux, le gothique…) et font parler les morts. 

D’une façon ou d’une autre ils cherchent à nourrir leur intérêt pour le fantastique. Simplement motivés par leurs curiosités, attirés par l’au-delà ou pour nourrir l’intérêt qu’ils portent à cet univers, les contacts avec le monde invisible sont recherchés. Ils se retrouvent dans des séances de oui-ja, réalisées avec quelques morceaux de papiers, représentant chacun une lettre de l’alphabet et un verre, ils invoquent les Esprits et s’adonnent à des séances de spiritisme. Sous forme de rituels, de défis ou pour connaître leurs limites devant la peur, ils vont à travers une expérience exaltante, tenter d’explorer le monde invisible. 

La communication sera facile, le jeu excitant et malheureusement, aucun d’eux n’aura conscience du danger. Cette ignorance risque de les faire basculer dans une obsession, ils peuvent devenir les jouets d’Esprits manipulateurs. Le spiritisme nous dit effectivement, que la mort n’existe pas et qu’il est possible de communiquer avec des êtres désincarnés. Il nous enseigne également l’importance de connaitre certaines règles. Car, le monde de l’au-delà est comme le monde physique, truffé de pièges et les contacts ne sont pas sans danger. Interdire les pratiques n’a pas de sens car c’est au cœur de l’adolescence qu’émerge cette recherche de la vie après la mort. Et les jeunes aiment défier les interdits. Mais il est de notre devoir et de notre responsabilité de l’informer. Cette page pour les jeunes développera de façon simple les grandes lignes du spiritisme, ses fondements, ses pratiques, mais surtout ses dangers. C’est une page qui est ouverte à toutes vos questions, vos expériences et vos inquiétudes. 

Il est toutefois impossible de parler de philosophie spirite sans vous présenter son codificateur Allan Kardec  dont nous présentons les faits marquants : Le 3 octobre 1804 à Lyon, Madame Jeanne Louise Duhamel épouse de Monsieur Jean Baptiste Rivail, mettait au monde un petit garçon qu’ils appelèrent Hippolyte Dénizard. Scolarisé à Lyon, rapidement, Hippolyte montra un grand intérêt pour les études et les livres scolaires. Très bon élève, de manière spontanée, il aidait ses petits camarades qui se trouvaient en difficulté scolaire .A l’âge de 10 ans, ses parents l’envoyèrent dans un institut à Yverdon en Suisse. Dans cette grande école réputée comme modèle, l’intelligence et le profond sens de l’observation du jeune Hippolyte interpelèrent le professeur Pestalozzi. Et rapidement, l’élève et le maître sont devenus collaborateurs. L’exemple et l’amour du professeur Pestalozzi eurent une grande influence sur le jeune Hippolyte qui s’orienta vers l’enseignement.

 Au cours de sa magnifique carrière d’enseignant, Hippolyte reçut le soutien du professeur Amélie Boudet qu’il épousa en 1832.Bon pédagogue, durant sa vie, il écrivit plusieurs manuels scolaires entre autre : « Le plan proposé pour l’amélioration de l’éducation publique »  pour lequel, il reçut un prix de l’Académie Royale d’Arras en 1828, et les «Cours pratique et théorique d’arithmétique» d’après la méthode de Pestallozi. 

En fait, toutes ces activités le préparaient à quelque chose de très beau et de très grand, quelque chose qui allait le surprendre et lui faire vivre des expériences extraordinaires. En effet, Hippolyte qui étudiait le magnétisme entendit parler des tables tournantes qui ont la singularité de communiquer et de bouger. Cela était impossible, l’esprit cartésien d’Hippolyte lui faisait croire à une supercherie ou à quelques tours de passe-passe. Après une séance, dans laquelle ces tables répondirent de façon intelligente et cohérente aux questions verbales et mentales, le raisonnement logique du professeur Rivail lui fit conclure qu’un objet matériel, tel qu’une table ou une corbeille, ne pouvait pas avoir une communication cohérente. Ces réponses venaient donc d’une intelligence extérieure « un Esprit » qui se sert des objets et du médium pour communiquer. 

Par la suite, lors d’une réunion avec le médium Alice C, l’Esprit de Vérité divulgua à Hippolyte des informations sur le travail qu’il avait à accomplir. Sa mission : devenir le codificateur de la philosophie spirite. Aujourd’hui, le professeur Rivail est connu sous le nom d’Allan Kardec ce pseudonyme lui fut révélé par son guide spirituel Zéphir. Il s’agissait du nom qu’Hippolyte portait dans une vie antérieure. En 1857, il publia le premier d’une série de livres :« Le Livre des Esprits ». Pour certaines personnes de cette époque, ces livres étaient une hérésie, un canular tout droit inventé d’un Esprit ayant une imagination débordante. Aujourd’hui, on dirait qu’il s’agit de livres de science-fiction. 

Cette œuvre dictée par le monde de l’au-delà est une philosophie qui venait expliquer aux hommes, pourquoi ils sont sur terre, ce qu’ils sont d’où ils viennent et où ils vont. Ce livre dévoile aux hommes un monde spirituel et leur enseigne que la mort n’existe pas.  

Les êtres humains, enfants comme adultes, ont un corps physique et un esprit qu’on ne voit pas. Il explique également que nos actes et nos choix ont des conséquences positives ou négatives sur notre vie. Il vient responsabiliser les hommes en leur parlant de libre arbitre. Dans ce premier livre, les Esprits nous parlent d’un Dieu plein d’amour et de son fils, notre frère Jésus

ISSU du Magazine du CSF : Vignes de Lumière n°1

Publié dans:POSSESSION |on 18 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Exploration du temps

 

images (9)L’homme, en s’unissant par une suite de la corruption de sa volonté aux choses mixtes de la région apparente et relative, s’est assujetti à  l’action des différents principes qui la constituent, et celle des différents  agents préposés pour les soutenir, et pour présider à la défense de leur loi :  et ces choses mixtes ne produisant par leur assemblage que des phénomènes temporels, lents et successifs, il en résulte que le temps est le primordial instrument des souffrances de l’homme, et le puissant obstacle qui le tient éloigné de son Principe : le temps est le venin qui le ronge, tandis que c’était lui qui devait purifier et dissoudre le temps : le temps enfin, ou la région qui sert de prison à l’homme, est semblable à l’eau dont le pouvoir est de tout dissoudre, d’altérer plus ou moins vite la forme de tous les corps, et dans laquelle on ne peut plonger l’or sans qu’il n’y soit privé du dix-neuvième de son poids ; phénomène qui selon des calculs intègres représente au naturel notre véritable dégradation.

En effet, le temps n’est que l’intervalle de deux actions : ce n’est qu’une contraction, qu’une suspension dans l’action des facultés d’un être. Aussi, chaque année, chaque moi, chaque semaine, chaque jour, chaque heure, chaque moment, le principe supérieur ôte et rend les puissances aux êtres, et c’est cette alternative qui forme le temps.

L’étendue éprouve également cette alternative, elle est soumise aux mêmes progressions que le temps : ce qui fait que le temps et l’espace sont proportionnels.

L’action de l’homme étant étrangère à cette région terrestre, cette action est perpétuellement suspendue et divisée en lui. On ne peut douter que la véritable action de l’homme n’était pas faite pour être assujettie à la région sensible ; puisque la lumière fait des progrès pour se communiquer à lui, à mesure que l’action sensible l’abandonne et qu’il s’en dépouille ; et puisque loin qu’il doive attendre tout de ses sens, il n’a rien que quand ils sont calmes et dans une espèce de néant pour son intelligence. En apercevant tant de beautés dans les productions des êtres physiques, dont la loi n’a point été dérangée, nous pouvons donc nous former une idée des merveilles que l’homme ferait éclore en lui, s’il suivait la loi de sa vraie nature, et qu’à l’image de la main qu’il a formé, il tâcha, dans toutes les circonstances de sa vie, d’être plus grand que ce qu’il fait.

Son être intellectuel arriverait au dernier terme de sa carrière temporelle, avec la même pureté qu’il avait en commençant le cours. On le verrait dans la vieillesse unir les fruits de l’expérience avec l’innocence de son premier âge. Tous les pas de sa vie auraient fait découvrir, en lui la lumière, la science, la simplicité, la candeur, parce que toutes ces choses sont dans son essence. Enfin, le germe qui l’anime se serait étendu, sans s’altérer ; et il rentrerait avec le calme de la vertu, dans la main qui le forma, parce qu’en lui représentant sans aucune altération, le même caractère et le même sceau qu’il en avait reçu, elle y reconnaîtrait encore son empreinte et y verrait toujours son image.

Le nombre des temps que l’homme doit subir pour accomplir son œuvre, est proportionné au nombre des degrés, au-dessous desquels il est descendu ; car, plus le point d’une force tombe est élevé, plus il lui faut du temps et d’efforts pour y remonter. L’homme doit se former, pendant son séjour sur terre, un ensemble de lumières et de connaissances qui embrasse une sorte d’unité.

Mais le complément des véritables jouissances ne peut être obtenue car elles n’appartiennent pas à l’ordre terrestre : l’homme ne peut saisir que l’esquisse et la représentation de ces lumières.

« Que l’homme intelligent médite ici sur les lois de l’Astre lunaire, qui nous représentent, sous mille faces, notre privation ; qu’il examine pourquoi cet Astre ne nous est visible que pendant ses jours de matière ; et pourquoi nous le perdons de vue le vingt-huitième jour de son cours, quoiqu’il se lève également sur notre horizon. »

Tout se réunit pour prouver à l’homme qu’après avoir parcouru laborieusement cette surface, il faut qu’il atteigne à des degrés plus fixes et plus positifs, qui aient plus d’analogie avec les vérités simples et fondamentales dont le germe est dans sa nature. Enfin, il faut à la mort, qu’il réalise la connaissance des objets, dont il n’a pu apercevoir ici que l’apparence.

Extrait du TABLEAU NATUREL DES RAPPORTS QUI EXISTENT ENTRE DIEU, L’HOMME ET L’UNIVERS  L.C. de Saint-MARTIN –1782

Publié dans:TEMPS |on 18 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Le Sixième sens, ça vous parle

 

manipulationmentale1-199x300Qu’en est-il des personnes nées dotées du sixième sens?

En réalité, il n’existe pas de gens qui soient dotés du sixième sens dès la naissance. Il existe des personnes sensibles, réceptives, qui sont pures depuis la naissance, comme par exemple Boff Lessing en Russie. C’était un Juif de Pologne bien connu qui avait l’habitude d’apparaître dans les théâtres et toutes sortes endroits. Il était capable de tout dire à quelqu’un sur son futur et son passé. Il a prédit à l’avance de façon précise la date à laquelle il allait mourir. Ces faits sont largement acceptés et il existe beaucoup d’exemples comme celui-ci à travers l’histoire. Mais ceci est différent que d’être un kabbaliste. Il y a également chez les chrétiens des gens qui font des prophéties tel que Nostradamus. Les capacités psychiques ne reflètent pas le niveau spirituel d’une personne. Elles proviennent de la finesse, de la pureté de l’âme, sans que l’ouverture du sixième sens n’ait eu lieu.

Nous pouvons nous comparer à une boîte noire, entièrement faite de sensations. C’est ainsi qu’à travers cinq ouvertures, les âmes ressentent ce monde, et s’épurent. Dans cette enveloppe de l’âme, il y a une certaine mesure de grossièreté, mais l’âme est si sensible, si fine, que nous sentons la présence de la lumière tout autour de cette enveloppe, lumière appelée Lumière Environnante. En conséquence, elle possède une sorte de sensation particulière qui transmet ce qui se passe et ce qui va se passer. Ces sensations d’habitude ne transcendent pas ce monde. C’est à dire que la personne peut vous dire seulement ce qui a été et ce qui sera dans ce monde. Elle peut prédire l’avenir et aider les gens en utilisant toutes sortes d’énergies ou de choses de ce genre (il y a toutes sortes de techniques dans notre monde). Mais elles n’élèvent pas l’homme du niveau d’être humain à celui du Créateur. En tout et pour tout, elles donnent à l’homme un peu plus d’informations à propos de son existence terrestre, biologique.

Ceci est semblable aux animaux qui sont capables de sentir ce qui va se passer demain. Ils peuvent anticiper les phénomènes naturels tels que tremblements de terre, cyclones et tempêtes plusieurs jours avant qu’ils ne se produisent. Cette capacité réside également dans notre corps, chez des personnes étant plus sensibles que les autres. Par exemple, un Bédouin vit proche de la terre et ressent plus la nature qu’un citadin.

Nous pourrions également l’avoir ressenti il y a un ou deux milliers d’années de cela, mais nous avons aujourd’hui perdu cette sensibilité à cause du développement technologique, de tous les progrès techniques et scientifiques.

En d’autres mots, ce sont des choses qui n’appartiennent pas au sixième sens. Cela ne présente pas beaucoup d’intérêt pour l’homme car qu’il en sache plus ou moins, il va vivre et mourir de toute façon et rien ne changera.

Afin d’émerger de ce monde des cinq sens pour atteindre une sensation plus large, appelée «le sixième sens», nous avons besoin d’une aide extérieure. La question est: devons-nous attendre l’éveil de l’En Haut afin de le développer?

Très bonne question!

Nous sommes descendus depuis le Créateur à un degré en dessous de la barrière (Machsom) où nous nous sentons vivant en tant que personne. Nous vivons dans une boîte ou récipient doté de cinq sens. Que faut-il qu’il se produise maintenant? Quelque chose de spécial doit-il m’arriver? Quelque chose qui va initier le développement du sixième sens?

Il existe sept milliards de personnes comme moi (des « boîtes » qui se déplacent et qui parlent). Chacun possède un «Rechimo», une sorte de «gène» spirituel, attendant de se développer. Si nous connectons la totalité des sept milliards de personnes, nous pouvons construire une chaîne reliée par les «gènes» spirituels de taille, force et intensité variables.

Par conséquent, il y a un ordre, selon lequel les gènes commencent à agir et s’exprimer au sein d’une personne. Par exemple, vous êtes déjà assis ici aujourd’hui. Cependant, votre voisin est toujours assis devant la télévision avec une bière à la main et il viendra ici dans une année ou deux. Les gènes s’exprimeront en lui après un certain moment.

De quoi ceci dépend-il? Ceci est induit par le fait que la Lumière venant d’En haut ne cesse de s’accroître. En outre, tous les gens dans le monde qui sont assis ici au moment présent, comme vous l’êtes vous-même, attirent également ces Lumières. Ce faisant, ils créent une atmosphère dans ce monde par laquelle de plus en plus de personnes sont attirées et les ressentent. Vous êtes déjà en train de créer un environnement qui permet à ces gènes spirituels de s’éveiller également chez les autres. Même si leur temps n’est pas encore venu, ils s’éveillent néanmoins aujourd’hui car vous avez attiré une illumination supplémentaire vers ce monde. Par conséquent, selon la formule que nous employons pour le dire, vous êtes en train « d’accélérer le temps ».

Nous ressentons l’environnement externe à travers tous nos sens. Sans le sixième sens, nous ne désirons que les plaisirs de ce monde. Ce sixième sens, ce gène spirituel, le « point dans le cœur » est le commencement de l’âme spirituelle, et ne ressent que la Lumière Spirituelle. C’est ce qu’il veut, c’est ce à quoi il aspire. C’est donc ce désir qui vous amène maintenant ici, et ici vous recevez une saveur de la Lumière. Par cette exposition à la Lumière, le désir va doucement commencer à se développer, et se développer alors de plus en plus.

Il se développe, jusqu’à ce que cette âme, ce sixième sens à travers lequel vous ressentez, commence à devenir plus fort que tous les autres sens réunis. Au moment où vous arrivez au stade où vous êtes en accord et où vous vous identifiez à ce sixième sens, vous voudrez vivre exclusivement à travers lui. Au moment où vous achevez cela, votre âme toute entière est attirée vers le haut. Cependant, vous continuez à vivre dans ce monde uniquement parce que notre corps physique doit exister, et s’occuper de ses besoins de base. Mais une fois que l’âme toute entière s’est élevée vers l’en- haut, à ce moment le sixième canal s’ouvre à vous. A partir de là, vous avez la possibilité de vous en servir et vous éprouvez une sensation illimitée. Ceci veut dire que quelqu’un traverse la barrière ou que cette barrière n’existe pas pour lui.

Pendant l’étude, nous devons y penser tout le temps. Ce que vous étudierez ne compte pas. Vous allez étudier toutes sortes de choses, pas nécessairement exactement en rapport avec cela. Nous étudions ce qui traite de la construction des Mondes et toutes sortes de choses ayant été accomplies lors de cette phase, y compris des détails étant d’ordinaire pas nécessairement appropriés.

Les kabbalistes auraient pu nous écrire à propos de ces questions, mais ne l’ont pas fait pour une bonne raison. Ils auraient pu écrire à notre attention une centaine de milliers de volumes. En l’état actuel des choses, nous en avons beaucoup: les six volumes de «L’Etude des Dix Sefirot» constituent une somme d’information non négligeable. Mais à quoi les kabbalistes ont-ils touché, et qu’est-ce qu’ils ont fait? Ils nous ont donné des indications, ils ont écrit pour nous seulement à propos de ces endroits qui sont semblables à une sorte de carrefour, où les sources des Lumières Environnantes qui nous sont spécifiques s’accumulent. Et c’est pourquoi cela vaut la peine pour nous d’étudier ce qu’ils ont écrit. La quantité de savoir que possède un individu n’a pas d’importance du tout.

Vous traversez ces carrefours et alors, vous attirez les Lumières. Et si vous gardez dans votre pensée l’intention de vous rendre réellement à ces endroits depuis lesquels les Lumières descendent sur vous, vous êtes alors en position d’être influencé par elles, et c’est là qu’elles viennent vous assister.

Et après nous, des milliards suivront.

Extrait des Carnets de la Kabbale en PDF : http://www.kabbalah.info/fr/lc/pdf/Cahiers-detudes-01.pdf

Publié dans:POUVOIR |on 16 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Le but de l’homme : le retour à l’Unité

 

images (9)Lorsqu’un homme produit une œuvre quelconque, il ne fait que peindre et rendre visible le plan, la pensée ou le dessein qu’il a formé. Il s’attache à donner à cette copie autant de conformité qu’il lui est possible avec l’original, afin que sa pensée soit mieux entendue.

Si les hommes dont l’homme veut se faire entendre, pouvaient lire dans sa pensée, il n’aurait aucun besoin des signes sensibles pour en être compris : tout ce qu’il concevrait serait saisi par eux, aussi promptement et avec autant d’étendue que par lui-même.

Il n’emploie donc tous ces moyens physiques, il ne produit toutes ces œuvres matérielles que pour annoncer sa pensée à ses semblables, à des êtres distincts de lui, de les assimiler à une image de lui-même, et en s’efforçant de les envelopper dans son unité, dont ils sont séparés.

Tous les hommes n’ont et n’auront jamais pour but que de faire acquérir à leurs pensées, le privilège de l’universalité, de l’unité. C’est cette même loi universelle de réunion qui produit l’activité générale, et cette voracité que nous avons remarqué dans la Nature physique : car on voit une attraction réciproque entre tous les corps, par laquelle, en se rapprochant, ils se substantent et se nourrissent les uns les autres ; c’est par le besoin de cette communication, que tous les individus s’efforcent de lier à eux, les êtres qui les environnent de les confondre en eux et de les  absorber dans leur propre unité, afin que les subdivisions venant à disparaître, ce qui est séparé se réunisse ; ce qui est à la circonférence  revienne à la lumière, et que par là l’harmonie et l’ordre surmontent à la  confusion qui tient tous les êtres en travail.

Lorsque Dieu a eu recours à des signes visibles, tels que l’Univers,  pour communiquer sa pensée, il n’a pu les employer qu’en faveur d’êtres  séparés de lui. Car si tous les êtres fussent restés dans son unité, ils n’auraient pas eu besoin de ces moyens pour y lire. Dès lors nous  reconnaîtrons que ces êtres corrompus séparés volontairement de la cause première, et soumis aux lois de sa justice dans l’enceinte visible de l’Univers, sont toujours l’objet de son amour, puisqu’il agit sans cesse pour  faire disparaître cette séparation si contraire à leur bonheur.

Extrait du TABLEAU NATUREL DES RAPPORTS QUI EXISTENT ENTRE DIEU, L’HOMME ET L’UNIVERS  L.C. de Saint-MARTIN –1782

 

Publié dans:HUMANITE |on 16 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

LE RITE ANCIEN ET PRIMITIF DE MEMPHIS – MISRAIM

 

téléchargement (4)Depuis des temps immémoriaux, il y a toujours eu et il y a encore des écoles ésotériques, des centres occultes, des ordres initiatiques où les hommes et les femmes animés du désir de percer les Secrets de la Nature sont admis au cours d’un impressionnant rituel. Le Rite maçonnique de Memphis-Misraïm compte parmi ceux-là. Dès l’Antiquité s’était forgée l’idée que le pays du Nil était la source de toute sagesse et le berceau de l’initiation. Ainsi se constitua une tradition occulte qui forme à travers les siècles la chaîne d’or de la Gnose dont les principaux maillons sont les hermétistes, les gnostiques, les templiers et les Rose-Croix. Assurant à son tour la transmission de ce précieux dépôt, le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm peut ainsi répondre aux attentes des hommes et des femmes de notre temps épris d’ésotérisme authentique Le Rite de Misraïm ou Rite d’Egypte fit son entrée en France en 1814 grâce à Marc Bédarride et à ses deux frères, Michel et Joseph, qui le ramenaient d’Italie où ils avaient servi dans l’armée napoléonienne. Il semblerait que ce Rite ait eu une ascendance commune avec le Rite de la Haute Maçonnerie Egyptienne de Cagliostro. 

Il devait ensuite revenir à Jacques-Etienne Marconis de Nègre, fils d’un officier ayant fait sous Bonaparte la campagne d’Egypte en 1798, de compiler les rituels d’inspiration égyptienne arrivés à sa connaissance et de lancer en 1838 le Rite de Memphis ou Rite Oriental. 

Dans les années 1870, en Angleterre, John Yarker fusionna les deux Rites sous le vocable de Rite Ancien et Primitif de la Maçonnerie. La Grande Maîtrise en fut confiée en 1881 à Garibaldi. Plongeant ses racines dans les mystères de l’Egypte antique, ce Rite entend se rattacher ainsi à la Tradition ancienne et primitive dont le pays des Pharaons fut l’héritier. 

Le Rite fut introduit en France par Papus en 1908. Cela marquait le retour de Memphis et Misraïm sur leur terre natale où ils avaient complètement disparu. Après le décès de Papus en 1916, son adjoint Teder lui succède brièvement comme Grand Maître pour la France. Après la guerre de 1914-1918, Jean Bricaud redonne force et vigueur au Rite. Constant Chevillon prend sa suite en 1934. La franc-maçonnerie est interdite en 1940. À la Libération, Henry-Charles Dupont remplace Chevillon qui a été enlevé et exécuté en 1944 par des miliciens de Doriot. Et c’est Robert Ambelain, son successeur de 1960 à 1985, qui va le fixer dans ses formes actuelles et lui donner un rayonnement mondial.

Les trois premiers degrés symboliques, socle commun avec la franc-maçonnerie universelle, se prolongent par les hauts grades philosophiques semblables à ceux du Rite Ecossais Ancien et Accepté du 4e au 33e. Au-delà, du 34e au 95e degré, se déploient les grades hermétiques spécifiques au Rite donnant accès au travail ésotérique le plus avancé. C’est notamment le cas des 87e, 88e, 89e et 90e degrés connus sous le nom d’Arcana Arcanorum – le mystère des mystères – qui véhiculent des secrets traditionnels concernant la constitution occulte de l’homme, son destin posthume, l’existence d’un monde astral et la possibilité d’établir des rapports entre le monde terrestre et le monde divin. 

Au total, le Rite est organisé sous forme d’une majestueuse pyramide de 95 degrés initiatiques, mais tous ne sont pas pratiqués. Kléber, le successeur de Bonaparte à la tête de l’expédition d’Egypte, avait nommé une commission de savants chargée d’étudier les relations de l’Egypte antique avec l’Afrique. Il voulait de la sorte vérifier l’assertion émise par Volney dans son récit Voyage en Syrie et en Egypte (1787). À la suite d’Hérodote, cet auteur était convaincu que les anciens Égyptiens avaient des racines africaines. Dans cette lignée afro-centrique, Cheikh Anta Diop étudia l’égyptologie en Sorbonne et obtint son doctorat en 1960. Se basant sur l’analyse de son peuplement, de la genèse de sa civilisation, de sa parenté linguistique, il soutient que l’Egypte antique a été la première grande civilisation de l’Afrique noire. En conséquence, toute la sagesse de l’Antiquité, parce qu’elle vient d’Égypte, a une origine africaine. 

Dans ces conditions, pour les Africains, le Rite de Memphis-Misraïm est d’une certaine façon le leur, et ils en sont fiers. Il est du devoir de l’honorable Société des Francs-Maçons d’accueillir les postulants présentant les qualités requises pour recevoir l’initiation. Memphis-Misraïm propose aussi cela, mais il va plus loin et possède quelque chose que les autres Rites n’ont pas. Autant ces derniers puisent leur imaginaire dans une histoire relativement récente, européenne et de filiation judéo-chrétienne, autant le Rite de Memphis- Misraïm revendique hautement une origine plus ancienne, africaine et préchrétienne. 

La Grande Loge Unie de Memphis-Misraïm est la deuxième obédience mixte la plus importante de France oeuvrant exclusivement au Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. Créée en 2009, présente à l’international, la Grande Loge Unie de Memphis-Misraïm est une obédience tolérante qui reçoit et accueille tous les Francs-Maçons pourvu qu’ils soient de bonnes mœurs et prêt à tailler leur pierre, c’est-à-dire œuvrer sur eux-mêmes. Le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm est déiste, spiritualiste et d’essence égyptienne. Il permet véritablement de travailler sur la voie initiatique. Il permet de nous libérer de notre conditionnement, d’apprendre à désapprendre pour vraiment devenir soi-même et non ce que l’autre voudrait que l’on soit. 

La Grande Loge Unie de Memphis-Misraïm propose dans ses loges un espace de liberté où règnent l’harmonie et le plaisir simple de se retrouver pour œuvrer ensemble à l’édification d’un monde meilleur. Un monde où la devise républicaine liberté, égalité, fraternité, soit partout mieux respectée malgré la crise et l’aune unique du dieu argent. Cela commence en loge, le dernier espace républicain où vous pouvez être sûr que lorsque vous prenez la parole, personne ne vous la coupe. 

L’harmonie et la fraternité sont deux éléments clés de ses travaux en loges. Cela est primordial pour vivre en toute simplicité mais de manière puissante ce que nous nommons l’égrégore, c’est-à-dire l’énergie du groupe engendrée par le rituel de Memphis-Misraïm. 

Pour parvenir à cette harmonie de nos loges, il faut sans cesse travailler à notre propre harmonie pour accéder à notre propre réalisation intérieure. Il est inutile d’essayer d’améliorer son voisinage ou le monde si l’on ne commence pas par soi-même. « Connais-toi toi-même » est-il écrit sur le fronton du temple de Delphes. Chaque femme, chaque homme est un diamant brut, mais encore faut-il qu’il façonne cette pierre précieuse. Avec l’initiation maçonnique, nous recevons la lumière, mais encore faut-il la faire grandir. Notre lumière intérieure se nourrit avec le rituel et l’amour fraternel des Sœurs et Frères. 

La maçonnerie donne à celui qui le demande des outils symboliques. Nous travaillons en coulisse, nous répétons nos vieux rituels qui datent de plusieurs siècles pour ensuite être vraiment à notre place sur la scène de notre existence, dans notre vie et notre présent de chaque jour. 

C’est cela le travail maçonnique, plus opératif que spéculatif comme on veut bien le dire.

Ce rituel a donné de grands hommes à la Franc-Maçonnerie. Il suffit de le suivre et de le pratiquer en toute sincérité et humilité. 

51JNyO08QCL__SY300_Selon la formule consacrée, il faut que le demandeur soit libre et de bonnes moeurs. Qu’il soit motivé pour travailler à sa propre réalisation. Qu’il rejette tout fanatisme et tout extrémisme. Qu’il soit aussi en accord en un principe supérieur agissant dans tout l’univers, une force et une énergie que nous nommons le Sublime Architecte des Mondes.

 Pierre-Louis B Historien, Magazine ESSENTIEL

auteur de « Memphis-Misraïm Une Voie d’Eveil Spirituel »

 

Publié dans:ENERGIES |on 13 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Les valeurs de l’Amour

 

par Jean-Claude Genel

(paru dans la magazine Vivre – Québec)

images (9)A travers onze valeurs à vivre, Jean-Claude Genel et ses invités nous ont proposé un parcours spirituel depuis le courage jusqu’à la confiance. La compassion vient clore cette exploration et nous rappeler que nous sommes, avant tout, des êtres capables d’aimer sans condition. 

Au terme de cette réflexion sur les valeurs (1), je suis heureux de vous offrir le témoignage des onze invités à qui j’ai demandé de s’exprimer librement sur la compassion à l’issu de la valeur pour laquelle je les avais intervievés. Je vous fais donc partager cette mosaïque spontanée et inspirée afin que vous y trouviez un écho dans votre propre expérience. 

Pour Rémi Tremblay que j’ai invité à nous parler de la valeur Obéissance, la compassion est la capacité de voir l’autre dans tout ce qu’il est. « Si je l’aime assez, je l’aimerais d’avantage quand j’aurais tout découvert de lui, même s’il y a plein d’affaires que je n’aime pas. Mais la compassion est encore plus que cela, c’est aimer l’autre sans le connaître, en sachant que, derrière la personne, il y a une histoire qui fait ce qu’elle est aujourd’hui. » 

Pour Claire Pimparé qui a témoigné de la valeur Confiance, la compassion est la valeur que l’on doit apprendre à développer pour aimer et partager de façon authentique et vraie.  » La compassion, c’est être empli de passion et dénué de toute peur liée à nos émotions, peur de pleurer ou de toucher l’autre. C’est « être avec » et sentir infiniment la souffrance ou le bonheur de l’autre qui est là, devant nous. Dans la compassion, on est offert dans notre présence. » 

Nous rejoignons maintenant Régent Gariwa Sioui avec qui nous avions partagé la valeur de Justice. Pour Régent, la compassion est forcément (force aimant!) précédée d’un profond sentiment de respect pour tout ce qui vit sur cette terre. « La compassion est empathie, écoute et solidarité. Elle est une force toujours bonne conseillère pour la personne. Elle est intervention active même sous une apparente passivité. Elle donne confiance en l’autre ce qui facilite l’aide possible que l’on est prêt à donner. » 

Jean-François Vézina, psychologie jungien, avait témoigné de la valeur d’Honnêteté. Pour lui, « La compassion nécessite d’être capable de se mettre à la place de l’autre, de faire abstraction de soi, de ce qu’on est, de ce qu’on vit, même de nos croyances pour aller vers l’autre et accueillir ce qu’il est dans ses blessures, dans ses victoires, dans ses défaites. Ce que l’on est ne doit pas « parler trop fort » pour être capable de sortir de son balcon et aller voir le monde tel qu’il est chez un autre. » 

Nous rejoignons maintenant Clément N’Gira Batwaré avec qui nous avions découvert la valeur de Tolérance. Il nous parle de la compassion comme « Une sorte d’entrée dans l’autre, sentir ce que l’autre sent et donc le prendre pour soi. C’est à mon sens le résultat d’un travail sur soi, d’un travail de réalisation. Il faut être porteur d’amour, porteur de foi en l’autre, porteur de sensibilité extrême et de service pour ainsi s’offrir et partager avec autrui jusqu’à ne faire qu’un avec l’autre. » 

Son épouse, Fété Kimpiobi qui nous avait remarquablement parlé de la Tempérance. La compassion, pour elle,  » C’est la capacité à pouvoir prendre en soi toute la douleur de l’autre, toute la joie de l’autre, tout ce que l’autre vit au fond de lui-même. C’est pouvoir ressentir en l’autre le sentiment dont il a le plus besoin et d’être en mesure de le rayonner vers lui. La compassion donne le pouvoir de décharger l’autre de sa peine tout en lui procurant un sentiment profond capable de le soulager. » 

Grâce à Marie Lise Labonté qui nous avait fait partager la valeur de la Persévérance, nous découvrons dans la compassion, l’union de deux forces à l’intérieur de soi. « La force de notre verticalité, symbolisée par notre colonne vertébrale. Et celle de l’horizontalité qui fait qu’on peut prendre l’autre dans nos bras. C’est alors vivre la possibilité d’une grande inclusion dans la conscience de la solidarité universelle de tout ce qui est, et de tout ce qui existe. » 

Notre amie Edith Butler qui avait si bien parlé de l’Humilité me confiait avoir un peu de difficulté avec la compassion. « La misère, la souffrance et la maladie des autres me touchent profondément et me perturbent, comme je le suis concernant ce que les animaux subissent. La compassion, c’est ce qui me fait sortir mon âme, mon coeur. C’est de l’amour, de la générosité semblable à une petite chanson qui sonne bien dans l’oreille de l’autre et qui soulage un peu sa souffrance. » 

Pour Alain Williamson qui nous a si bien parlé de Simplicité, la compassion nécessite d’être capable de se mettre à la place de l’autre, de faire abstraction de soi. « Il faut aller vers l’autre et accueillir ce qu’il est, dans ses blessures, dans ses victoires, dans ses défaites. Ressentir la compassion, c’est aller au-delà du pardon, c’est donc ressentir de l’amour pour l’être qui nous blesse nous ou d’autres proches de nous. Alors, on voit l’autre comme une partie de soi et soi-même comme une partie de l’univers. Alors, on sent le lien qui unit chacun de nous. » 

Quant à Guylaine St-Pierre Lanctôt qui nous apporta son témoignage sur le Courage, « La compassion est liée à la conscience de notre divinité intérieure, au sens d’être divin. Si je suis consciente d’être un être divin, je suis consciente d’être tout. Et à ce moment-là, la compassion est cette capacité de réaliser que je suis tout, et de vivre ce que tous les autres vivent. Cela veut dire partager et m’inclure. C’est donc une grande inclusion dans la conscience de la solidarité universelle. Et que tout ce qui touche les autres me touche automatiquement car je suis les autres. » 

Notre invitée Patience, Louise Brissette, ne peut dissocier amour et compassion, « On est en compassion même dans le bonheur, parce qu’on est en passion avec un être qui est là, dans un coeur à coeur, avec nos sentiments, sans limite, sans barrière. On est près de la personne et cela éloigne la souffrance ; cela nous conduit à un amour inconditionnel. La compassion est alors la gratuité de l’amour. On est gratuit dans notre présence. C’est la vraie compassion. » 

Conclusion

Tous ces témoignages spontanés que j’ai sollicités à l’issue de nos entretiens montrent combien la compassion ne peut se vivre que lorsque nous avons intégré quelques notions de base : l’autre nous ressemble ; comme nous, il porte en lui un amour divin tout aussi puissant. Alors nous pourrons lui offrir, par notre seule présence, la possibilité de grandir et de se retrouver dans sa propre lumière intérieure que l’épreuve a voilée momentanément.

La compassion nous unit aux autres au-delà du paraître, à la source même de l’être. Elle nous fait vivre l’amour divin dans notre dimension humaine. Elle se manifeste tout au long de l’accompagnement par les contacts les plus divers, de la main que l’on tient aux caresses les plus simples. Mais les gestes essentiels n’auraient que peu d’effet s’ils n’étaient guidés par l’âme. La compassion exprime alors une manière d’être qui ne peut pas être raisonnée, qui élève et donne vie à tout. Cette compassion-là s’adresse directement à l’être intérieur de l’autre. Le corps n’est plus un obstacle, il devient le serviteur de cet amour inconditionnel.

(1)   Un ouvrage est en préparation aux éditions « Le Dauphin Blanc » (Québec) 

Issu du site : http://www.gproductions.fr  PRESSE.

 

Publié dans:AMOUR |on 13 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Les réincarnations des dalaï-lamas

 

 

Elles règnent sur le Tibet depuis 5 siècles. Tenzin Gyatso, l’actuel 14ème, vient d’annoncer qu’il n’aura sûrement pas de successeur. Que faut-il en comprendre ? Fini les renaissances ?

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Septembre 2014. Le 14ème dalaï-lama glisse dans un entretien au journal allemandWelt am Sonntag qu’il se voit sans successeur. Tenzin Gyatso occupe la fonction depuis 76 ans. Reconnu à l’âge de trois ans comme la réincarnation de son prédécesseur, celui qui a fui en 1959 vers l’Inde pour échapper à l’oppression chinoise est devenu un leader internationalement reconnu, symbole de résistance culturelle, de bouddhisme éclairé et de paix. « Si un 15ème dalaï-lama venait et faisait honte à la fonction, l’institution du dalaï-lama serait ridiculisée », a-t-il ajouté. Comment sa réincarnation pourrait-elle ne pas être à la hauteur ? Pourquoi décider maintenant que l’institution a fait son temps ? Explications avec Philippe Cornu, spécialiste du bouddhisme tibétain et Président de l’Institut d’études bouddhiques. 

Que représente le dalaï-lama ? 
Cette institution est assez récente dans l’histoire du Tibet, puisqu’elle n’a que 500 ans. Dalaï-lama veut dire « océan de sagesse » en mongol. C’est le troisième dalaï-lama qui a reçu en premier ce titre honorifique, conféré par un empereur mongol. Ses deux prédécesseurs en ont été gratifiés à titre posthume. Les monastères ont commencé à exercer le pouvoir au Tibet à partir du 11ème siècle, à la chute des premières dynasties. Différentes lignées se sont succédées, certaines soutenues par les seigneurs du Sud, d’autres par ceux du Centre. Au 17ème siècle, les mongols sont intervenus dans le pays pour le réunifier, et ont installé à sa tête le 5ème dalaï-lama, qui fut un grand souverain et un grand mystique. Depuis lors, le dalaï-lama est censé être le protecteur politique et spirituel des tibétains, mais tous n’ont pas vraiment régné. Le 6ème était un poète, le 7ème strictement religieux, les suivants sont morts très jeunes… L’institution a trouvé un nouveau souffle au début du 20ème siècle avec le 13ème dalaï-lama, qui a entrepris des réformes pour moderniser le pays, quitte à se heurter à l’opposition des réactionnaires. C’est lui qui a rompu les liens avec la Chine et proclamé le Tibet indépendant. Le 14ème dalaï-lama a hérité d’une situation difficile. Il a dû fuir devant l’invasion chinoise alors qu’il n’était qu’adolescent. Sa particularité est d’avoir réussi à réorganiser une communauté en exil, dispersée et démunie. Il a obtenu des dispensaires, remis l’éducation en route, œuvré à la sauvegarde de la culture tibétaine, modernisé au maximum. Il a aussi fait en sorte que les tibétains se dotent d’institutions politiques démocratiques, avec un parlement, des responsables élus. Depuis 2011, il a lui-même renoncé à ses fonctions politiques, pour n’être plus qu’un leader spirituel. Son apport est remarquable. 

Pourquoi annoncer aujourd’hui la disparition de l’institution ? 
Le dalaï-lama sait très bien que s’il dit qu’il va renaître, les chinois vont tout faire pour reconnaître eux-mêmes la nouvelle incarnation, l’introniser et en faire une marionnette – comme ils l’ont déjà fait avec la deuxième autorité du bouddhisme tibétain, le panchen-lama. En annonçant qu’il n’y aura plus de dalaï-lama, il leur coupe l’herbe sous le pied. Le gouvernement chinois doit être furieux ! 

Qu’est-ce que ça change, au niveau spirituel, pour le bouddhisme tibétain ? 
Dans son statut, le dalaï-lama est le protecteur de toutes les religions du Tibet – bouddhisme, bön, islam ou autre. Il n’est pas un chef de lignée ; il est un peu au-dessus. Ainsi, bien qu’appartenant à l’école des Gelukpa, l’actuel dalaï-lama a reçu des enseignements de maîtres d’autres traditions. Sa force est d’avoir privilégié une approche non-sectaire. Le risque, à sa disparition, est que les lignées, qui ont chacune leurs grands leaders, entrent en compétition. Avec Tenzin Gyatso, elles ont eu la chance de bénéficier d’un être exceptionnel, doté d’un esprit éclairé et d’une énergie hors du commun, qui les représente et qui a obtenu la sympathie d’une grande majorité de gens. Par son autorité, il est parvenu à maintenir une forme d’unité. Cette vision ne lui survivra que si les autres cadres du bouddhisme sortent des logiques de chapelle. Chaque tradition a ses petits trésors, mais le bouddha n’appartient pas à une lignée, son enseignement n’appartient pas aux tibétains. S’ils étaient capables de s’ouvrir et de communiquer davantage entre eux, ils seraient mieux à même de transmettre au monde. 

L’annonce du dalaï-lama signifie-t-elle qu’il ne compte pas se réincarner ? 
Pour les tibétains, le dalaï-lama est l’émanation d’Avalokiteshvara, le grand bodhisatva de la compassion. Les bodhisatvas, dans le bouddhisme, sont des êtres éveillés qui ont fait le vœu de ne pas abandonner les êtres. Le dalaï-lama incarne le principe de compassion universelle. Ce n’est pas parce que l’institution va disparaître qu’il n’y aura plus sur Terre de manifestation de ce principe. Les bodhisatvas, de réincarnation en réincarnation, renouvellent constamment leur vœu altruiste. A leur mort, ils ont la capacité de maîtriser leur essence subtile et de produire un nouveau corps, uniquement pour le bien des êtres. 

Comment la réincarnation du dalaï-lama pourrait-elle ne pas être à la hauteur ? 
Ce propos est probablement une boutade à l’intention du gouvernement chinois : si le nouveau dalaï-lama est nommé par eux, il fera honte à la fonction ! Plus globalement, il faut bien avoir en tête que la réincarnation n’est pas le retour d’une âme immuable. Pour le bouddhisme, il n’y a pas de « soi » éternel, substantiel. Nous ne sommes jamais identiques à nous-mêmes : notre corps, nos pensées, nos émotions évoluent en permanence. L’individualité est une pure convention, un amalgame de phénomènes. Ce qui renaît, c’est un flux de conscience, qui produit ses propres conditionnements et ses propres scénarios d’existence, tant qu’il n’a pas atteint l’éveil. Chez les êtres ordinaires, le cycle des renaissances est compulsif, inconscient, guidé par les forces karmiques. Les êtres réalisés, eux, savent reconnaître leur nature fondamentale et s’y relier. Au moment de leur mort, ils peuvent maîtriser le processus, de façon à choisir leur renaissance. Leur principe essentiel est là, mais leur personnalité peut varier. 

Peut-on imaginer la manifestation de ces principes hors du Tibet et des lignées bouddhistes traditionnelles ? 
images (5)C’est une possibilité ! Ce pourrait être le signe d’une mutation nécessaire. Le bouddhisme a des choses à apporter au monde, mais cela passe aussi par une réflexion sur son adaptation – ce qui ne veut pas dire l’inféoder à des valeurs occidentales. Qu’ils apparaissent en Orient ou en Occident, les nouveaux tulkus – réincarnations de grands sages – sont actuellement pris entre deux mondes. D’un côté, le système monastique et éducatif tibétain à l’ancienne pose des problèmes. De l’autre, notre société a urgemment besoin de retrouver des repères éthiques. Il est temps que les spiritualités s’unissent pour faire entendre la voix d’une sagesse. Certains tulkus ont une vision claire de leur rôle, d’autres moins.

source INREES

Publié dans:REINCARNATION |on 12 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Les Fleurs de Bach et les Animaux

 

images (1)Dans les années’30, quand le Dr. Edward Bach développe une médecine naturelle s’adressant à la santé  spirituelle et émotionnelle, il est vrai qu’il pensa avant tout aux humains. Néanmoins, dans les ouvrages traitant des 38 essences de fleurs sauvages connues sous le nom «Fleurs de Bach», il fait une référence aux animaux. 

Ces dernières années, en Angleterre d’abord, en Suisse ensuite et puis en Belgique, ses recherches ont été transposées au monde animal. En Belgique, dans la sphère des comportementalistes et de façon beaucoup plus rare pour l’instant, chez certains vétérinaires, les Fleurs de Bach sont proposées. Tenir compte de la nature de l’animal Le monde des émotions est complexe. Les émotions humaines ne peuvent pas être transposées tel quel au monde animal. Dans la nature, l’animal répond à ses besoins vitaux. A l’état sauvage, il a des émotions simples en relation directe avec des situations fondamentales. La domestication entraîne des changements radicaux. Pour être juste, il faut trouver le bon mélange entre comportement de l’animal dans la nature et la vie domestique. L’éthologie de l’animal est primordiale. Chien, chat, cheval, perroquet sont des espèces différentes avec chacune leurs codes. 

Comme l’explique Nadine Colet, «Un chien sur le dos est soumis. Par contre, un chat sur le dos est prêt à attaquer ce qui vient vers lui. Il y a un grand travail d’information à faire avant tout pour apprendre à connaître son animal. Beaucoup de personnes ne connaissent pas le comportement «normal» de leur animal.» En plus de la nature même de l’animal, proie ou prédateur, il a aussi ses besoins. Valérie Geisler confirme que peu de gens connaissent les besoins de leurs animaux. «Un chien qui aboie va vite énerver son propriétaire mais peut-être que son besoin de 7 heures d’activité quotidienne [manger, jouer, sortir…] n’a pas été respecté car il a passé sa journée à l’intérieur. L’aboiement est donc un phénomène tout à fait normal dans ce cas». La nature de l’animal va définir le genre de comportement en adéquation avec une situation donnée. Tous les animaux ne se comportent pas de la même manière. Si les Fleurs de Bach peuvent aider au niveau des émotions, elles ne vont en aucun cas produire un miracle en changeant la nature profonde du sujet. Un berger Allemand ne se comportera jamais comme un caniche.

 Comment savoir si votre animal à besoin des Fleurs de Bach Il est important d’être attentif à son langage corporel. N’étant pas doté de la parole, tout changement de comportement constitue sa manière de « dire » que quelque chose ne va pas. L’observation est primordiale. Lorsqu’une modification du comportement s’opère, il faut observer sa fréquence, son contexte… Il s’avère très difficile de faire le bon choix de fleurs pour son propre animal car on est directement impliqué émotionnellement. Lorsqu’une modification comportementale est  constatée, la première démarche à suivre est de  faire appel au vétérinaire pour qu’il effectue un bilan de santé. 

Un animal qui se lèche tout le temps n’est pas d’office soumis au stress. Ensuite, il convient de savoir si ses besoins fondamentaux sont respectés. En cas de pathologie, les Fleurs ne vont pas agir sur la maladie mais bien sur une émotion qui lui est liée. Elles vont permettre un rétablissement plus rapide. Si l’animal n’est pas malade, il peut avoir subi un grand changement qui perturbe son équilibre : déménagement, l’arrivée d’un compagnon ou d’un bébé. Souvent chez les animaux, il s’agit d’un problème d’adaptation. La fleur à donner dans ce cas est «Walnut». C’est la fleur de base, l’essentielle. «Star of Bethlehem » agira en cas de profonde tristesse liée à la disparition du maître ou d’un individu très proche de l’animal ou d’un choc traumatique profond comme la maltraitance.  «Mimulus» apaisera en cas de peur de l’orage par exemple. Le «Rescue» est très efficace, permettant de faire revenir l’animal à un état de calme, de l’apaiser pour ensuite mieux gérer, peut-être naturellement une situation. Ces fleurs-là permettent de faire face à de nombreuses situations et rétablir l’harmonie. L’avantage de l’animal sur l’homme est qu’il ne reste pas dans son émotion. 

Aussi souvent que nécessaire La prise de Fleurs de Bach ne présente aucun effet secondaire et il ne peut pas avoir de «surdosage». Pour les animaux de petite taille comme les chiens et chats les indications sont : 2 gouttes par prise et 4 pour le «Rescue », minimum 4 fois par jour et autant de fois que nécessaire. Pour les chevaux, on passe à 10 gouttes. On peut ajouter les gouttes dans le bol d’eau, sur un biscuit ou directement sur la patte de l’animal qui par réflexe va lécher le liquide. Après 3 à 4 semaines, il y a lieu de refaire un bilan. Si la plupart des ouvrages traite d’une fleur à la fois en la liant à une émotion particulière, la réalité est moins simpliste. Certains cas demandent une observation plus poussée de l’animal, son cadre de vie et ses habitudes. Tel maître, tel chien… 

L’animal est souvent le miroir de l’homme. Cette relation de confiance et de dépendance qui s’installe joue autant que la génétique et l’éducation. L’animal va se «calquer» sur celui qui est sa référence. Il agit comme une véritable éponge émotionnelle. Si le «maître» est profondément énervé ou malheureux, l’animal sera réceptif à cette énergie et éprouvera le même sentiment. Souvent l’homme n’est pas conscient du fait que c’est son état ou une de ses actions qui induit un images (2)changement de comportement chez son fidèle compagnon. Les fleurs à elles seules, sans un questionnement porté sur l’entourage de l’animal, ne viendront pas à bout de certains problèmes. 

Les Fleurs de Bach ne sont pas une baguette magique. Comme le préconisait le Dr. Bach, il faut agir au «cas par cas». Chaque animal est différent, chaque famille est différente. Et c’est en ça que réside toute la beauté du lien avec l’animal qui symbolise et rétablit ce rapport avec la nature que nous perdons trop souvent. 

Vanessa Jansen

Merci à Nadine Colet, thérapeute, conseillère en Fleurs de Bach et étho-psycho-comportementaliste en formation [ www.infoharmonia.eu ] et le Dr. Valérie Geisler, vétérinaire, conseillère et formatrice agréée par The Dr. Edward Bach Centre [ www.fleursdebach.info ]. «Les Fleurs de Bach pour les animaux», Helen Graham

 

 

Publié dans:ANIMAUX |on 12 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

L’Ange comme métaphore

images (4)À partir d’une théorie ancrée dans la physique classique, relativiste, Philippe Guillemant nous entraîne ainsi irrésistiblement vers la métaphysique et la spiritualité. Il évoque les merveilleux Dialogues avec l’ange  pour reprendre à son compte la métaphore de l’Ange, de l’Esprit conçu comme identité intemporelle, ou « entité » par laquelle les réponses nous parviennent. Peu importe au final que l’on considère que c’est l’Univers, la Nature ou Dieu lui-même qui nous entend et nous parle. 

Ce qu’il faut retenir est que nous sommes libres de nos choix et que ceux-ci façonnent notre devenir d’une façon concrète et tangible, amenant des potentialités multiples à s’actualiser en une seule réalité. Pour que nos choix soient réellement libres et non conditionnés, des notions familières au lecteur comme l’intuition, l’intention, l’attention ou le lâcher-prise doivent guider ces choix. L’ange des Dialogues n’appelle-t-il pas lui aussi sans cesse à « être attentif» ? 

Dans un schéma de synthèse qu’il propose sur son site Internet, Philippe Guillemant résume le « bon usage de nos lignes temporelles». 

Nos comportements influencés par les conditionnements que sont la peur, les addictions, l’avidité, etc., nous entraînent irrémédiablement sur un chemin de vie où la souffrance et la destruction vont dominer. Alors que si nous privilégions les attitudes d’authenticité, de confiance, d’intuition, toutes favorables à l’éveil spirituel, nous allons à coup sûr vers l’accomplissement et la création. On pourrait y voir l’expression d’une tautologie ou du simple bon sens, mais Philippe Guillemant enfonce le clou et propose que l’amour, au sens du don de soi, soit l’essence même du libre arbitre. Lorsqu’il l’interroge, son « ange » lui répond par des signes de plus en plus forts et clairs, au point qu’il entame avec lui un véritable dialogue qui n’est pas sans rappeler non plus la fulgurance des Conversations avec Dieu. 

Cependant, Philippe Guillemant reste un scientifique et il propose une véritable théorie dont il entend bien tester certains aspects à l’aide d’une méthodologie irréprochable. Il ne se contente pas de procéder par analogies mais prolonge les idées fondatrices du grand physicien Olivier Costa de Beauregard sur la rétrocausalité, qui remontent aux années 1950. Tout physicien sait en effet que les équations de la physique sont réversibles par rapport au temps, mais la « flèche du temps » et son « écoulement » semblent tellement évidents à notre sens commun qu’il apparaît irrationnel de vouloir s’en affranchir. 

L’illusion du temps

Et pourtant, certains physiciens peu suspects d’accointances ésotériques sont allés plus loin encore en affirmant que le temps n’existe pas! Son écoulement ne serait qu’une illusion de perception liée au cadre  dimensionnel dans lequel nous sommes plongés. 

Par exemple, le physicien Carlo Rovelli et le mathématicien Alain Connes parlent d’un type d’espace (non commutatif) qui engendre son propre temps. 

Mais alors que la réflexion de Philippe Guillemant reste dans le cadre de la physique classique, d’autres modèles tentent de s’inscrire dans celui de la phy sique quantique. Ainsi, François Martin a proposé le concept de « psyché quantique ». Partant de la riche correspondance sur les synchronicités entre Jung et Pauli, il s’appuie également sur les travaux de David Bohm. Ce dernier a proposé qu’il existe un monde manifesté (le monde matériel) et un monde non manifesté, d’où proviennent l’espace et le temps. Selon lui, esprit et matière se déploieraient à partir de ce socle commun, au-delà de l’espace et du temps, et les synchronicités sont précisément les manifestations de cette unicité fondamentale. De sorte que François Martin affirme lui aussi que « passé, présent et futur ne sont que des illusions », ou que « passé, présent et futur coexistent dans une même entité : le présent ». Le lien qui s’établit lors d’une synchronicité, entre un événement dans le monde physique et un événement dans le monde psychique d’un individu, est dit « acausal ». On ne peut pas le caractéri ser en termes de cause et d’effet comme un événement déterministe classique. En revanche, l’analogie s’impose avec la notion « d’intrication quantique » qui voit deux particules garder un lien par-delà l’espace et le temps lorsqu’elles ont été une fois en contact. François Martin propose donc que les inconscients individuels soient liés entre eux de cette façon, ainsi qu’à l’inconscient collectif. Il a élaboré en 2005 un modèle de champs quantiques de la psyché qui est une interprétation du modèle « en couches » de l’inconscient collectif selon Jung. 

Tout est simultané 

On le voit, ces chercheurs ne font pas du passé table rase et reconnaissent l’apport des grands anciens. Mais de Jung et Pauli, on parvient avec Massimo Teodorani au « gourou de la santé » Deepak Chopra, ce qu’il justifie par l’idée un peu fumeuse que ce lien quantique qui relie finalement tout ce qui existe est également à l’origine de nos capacités de guérison… Teodorani propose cependant une idée intéressante en imaginant que les syn chronicités pourraient, dans des contextes de crise, être des projections de l’inconscient collectif (comme la peur du nucléaire). Alors qu’il mentionne au passage les ovnis non pas comme des phénomènes extraterrestres, mais comme des manifestations physiques du psychisme, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec un certain… Jacques Vallée. Pour ce dernier, les synchronicités sont l’expression d’une « communication », c’est à-dire d’un transfert d’information. Et de nous livrer de quoi méditer : « Nous devons reconnaître l’Univers comme un sous-système d’une méta-réalité de structures d’informations; tout est structure d’information et tout est simultané. » 

Jocelin Morisson dans NEXUS 79 

Publié dans:ANGES |on 11 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Entendre des voix !?

images (2)Même s’il fût un temps où le fait d’entendre des voix n’était pas nécessairement signe de maladie mentale, les philosophes grecs et autres prophètes seraient sans doute diagnostiqués schizophrènes s’ils avaient été nos contemporains… Pourtant, le 14 septembre prochain sera la Journée mondiale sur l’entente de voix ! Ce  phénomène serait en fait une expérience humaine commune, mais néanmoins méconnue, qui serait définie comme une «expérience perceptuelle en l’absence de stimulation externe à l’état d’éveil et qui n’est pas sous le contrôle volontaire de la personne» [Beck et Rector - 2003]. 

Les études montrent que le fait d’entendre régulièrement des voix toucherait 4 à 10 % de la population. La proportion serait même deux fois plus importante au début de l’adolescence, entre 11 et 13 ans. Soulignons que la majorité des personnes qui entendent des voix ne souffrent pas de maladie mentale et, pour celles qui éprouvent des difficultés du fait de cette expérience, des «groupes de soutien» fleurissent depuis une vingtaine d’années dans de nombreux pays. Le Réseau «Intervoice» a d’ailleurs été créé en 1997 pour encourager, soutenir et coordonner les centaines d’initiatives locales [ intervoice on line. Org  ]. 

Côté francophone, le Réseau sur l’entente de voix [REV] a été créé en France en 2011. Il s’agit d’un mouvement d’entraide basé sur le modèle des A.A. Son credo ? Il est tout à fait possible de mener une vie normale même si l’on converse avec des «gens» invisibles pour l’entourage… 

Le tabou sur le fait d’entendre des voix serait-il propre à nos sociétés cartésiennes et laïcisées ?

D’autres cultures admettent le phénomène plus volontiers. On se rappelle, par exemple, la mésaventure de Zinédine Zidane, en 2005. Un an seulement après avoir quitté l’équipe de France, l’idole du football annonce, à la surprise générale, qu’il revient sur sa décision. «Une nuit, à 3 heures du matin, je me suis soudain réveillé et, là, j’ai parlé avec quelqu’un [...], confie-t-il au magazine France Football. C’est quelqu’un que vous ne rencontrerez probablement jamais [...]. 

Moi-même, je ne m’explique pas cette rencontre. [...] Et, là [...], j’ai pris la vraie décision de revenir.» Sa déclaration, quasi mystique, suscite aussitôt les sarcasmes. La journaliste Besma Lahouri, auteur d’une  biographie du joueur, y voit un malentendu: «Si vous êtes de culture musulmane, vous considérez comme valorisant d’entendre une voix…» 

Face à cet étrange phénomène, encore très peu étudié, la majorité des psychiatres restent circonspects.  « L’approche, nouvelle, suscite encore beaucoup de méfiance chez les professionnels de la santé mentale, qui la connaissent mal», observe Yann Derobert, l’un des fondateurs du REV, diplômé en psychologie clinique. «Les usagers se prennent en main et, souvent, cela dérange.» Pour lui, on assiste à un mouvement d’émancipation

comparable à celui de l’homosexualité qui n’est plus considérée comme une maladie mentale. Peut-être verra-t-on un jour des individus faire leur «coming out» et clamer fièrement : «J’entends des voix, et alors ?»

 

Marius Rome et Sandra Escher

Accepter les voix et leur donner du sens : Marius Romme, psychiatre néerlandais, professeur de psychiatrie sociale à l’Université de Maastricht. Il est connu pour son travail sur l’entente de voix, et a fondé le mouvement sur l’entente de voix. Pour lui, les délires, entendre des voix et avoir des hallucinations, ne sont pas liés à une maladie, mais  peuvent être des réactions à des événements traumatiques de la vie. Sandra Escher est journaliste et travaille avec Marius Romme, elle est l’auteur de « Children hearing voices ». Ensemble, ils ont publié « Making sense of voices : a guide for mental health professionals working with voices hearers » et «Accepting voices » ou encore « Living with voices : 50 stories of recovery ».

Source Agenda.

 

Publié dans:ESPRITS |on 11 octobre, 2014 |Pas de commentaires »
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