L’un des aspects les plus positifs dans la publication d’un magazine païen est le lien que nous entretenons avec les nombreuses personnes qui nous contactent. La majeure partie de ce contact se fait par lettres et concerne généralement des questions pratiques et concrètes, mais à l’occasion une véritable conversation peut éclore sur cette ligne fragile de communication. En dehors de ces correspondances, nous avons également rencontré des gens en personne. Il est souvent surprenant de voir comment des personnes aux âges et expériences différents peuvent s’entendre, alors que certains font activement partie de la Wicca, quand d’autres sont de complets débutants.
Assez fréquemment, on nous demande comment nous nous sommes engagés dans la Wicca, et il est toujours intéressant d’apprendre ce qui a attiré les autres dans le style de vie païen. On peut remarquer que la plupart ne savent pas précisément quand ils s’y sont intéressés et que souvent, ils se sont sentis païens une bonne partie de leur vie. La date historique de découverte de la Wicca en tant que religion païenne des temps modernes est souvent la plus simple à retenir. En ce qui me concerne, ce fut particulièrement le cas. Je me souviens assez clairement avoir été très surprise quand j’ai entendu dire qu’une forme moderne de sorcellerie existait et qu’elle était plus connue sous le nom de l’Art. A cette époque, il n’y avait rien de connu sous le nom de Wicca en Hollande. De cette situation émergea l’idée de lancer un magazine païen pour essayer de mettre en contact des gens aux mêmes centres d’intérêt. Le but majeur de ‘Wiccan Rede’ était, et est toujours, de créer un lien et un point commun entre les païens et les gens intéressés par la Wicca.
La publication du magazine a, de plus en plus, influencé notre développement personnel à l’intérieur de l’Art, un développement probablement très différent de celui que la plupart des gens expérimentent. Mais plutôt que d’évoquer la façon dont le magazine a influencé mon cheminement personnel, je vais essayer d’utiliser cette opportunité pour présenter mes points de vue personnels à propos de l’Art. Comment la Wicca a-t-elle changé ma vie ? Quelles sont mes expériences dans l’essence même de la Wicca ?
Une des premières choses que j’ai remarquée quand j’ai pris conscience d’un mouvement païen moderne, était Un respect commun pour beaucoup des valeurs en lesquelles je croyais, souvent en secret car jusqu’alors, j’avais été rarement capable de trouver des âmes semblables à la mienne, avec lesquelles je pouvais partager mes croyances.
Du coup, souvent les gens me considéraient comme étant un peu folle, une «bizarre», une hippie, ou ils n’étaient simplement pas d’accord avec moi. Cette attitude me condamnait à la solitude et à la frustration. Il m’a fallu vivre une véritable introspection avant de trouver ma famille, mes frères et soeurs spirituels. Pendant ma quête spirituelle, j’ai bien sûr retrouvé beaucoup des choses auxquelles je croyais dans d’autres chemins spirituels, mais le plus souvent je me retrouvais à trébucher sur des dogmes et des terminologies que je trouvais très limitatifs. Ce qui m’a attirée dans la Wicca fut d’abord l’absence de dogme, de haute philosophie, quand j’ai eu une prise de conscience face au Wiccan Rede : «Si cela ne nuit à personne, fais ce que tu veux.» Ma première réaction fut «c’est si simple, mais tellement vrai. Que veut-on de plus ?» La Wicca est une religion simple. Elle est directe. Il y a un peu d’élaboration mais par dessus tout, elle est ce que l’on en fait. Nous l’appelons fréquemment une religion «bricolage» et cela résume bien l’Art.
Dans la série d’articles «au-delà du balai de sorcière» que j’ai écrite pour le «Wiccan Rede» j’ai décrit la Wicca comme la «religion de l’expression de soi . Qu’ai-je voulu dire par là ? J’ai voulu véhiculer l’idée que l’essence de la Wicca repose sur la capacité de s’exprimer d’une façon qui nous paraît juste. Dans notre société moderne, nous sommes souvent réduits à n’être qu’un numéro dans la machine technologique et bureaucratique. Nous sentons que notre contribution est minimale. Il y a peu d’appréciation de notre travail et de nos efforts. On en arrive donc à la conclusion que nous sommes inutiles, et cela mène fréquemment à un sentiment de cynisme et d’apathie. Dans l’Art, tout le monde a de la valeur. On est encouragé à chercher nos talents et dons, peu importe qu’ils soient considérés comme futiles ou peu importants par la plupart des gens. Mes activités au sein de la Wicca ont donné à ma vie une nouvelle dimension. Au lieu de me sentir sans pouvoir, j’ai découvert de nouvelles façons de m’exprimer et ce faisant, je me sens beaucoup plus positive face à la vie. Il est clair qu’une attitude positive a de l’influence sur nos vies, de différentes façons. Même le plus morne travail de routine peut devenir intéressant si on y cherche un défi et que l’on fait preuve d’un peu d’imagination. On est plus motivé lorsque l’on se sent partie intégrante d’un système, lorsque l’on donne de la valeur à la Vie dans sa globalité, au lieu de la subir comme quelque chose qui nous dépasse. Dans mon cas, une attitude positive m’a aidée à augmenter ma confiance en moi et mon respect envers moi-même. Même quand tout semble aller de travers, je sais au plus profond de mon coeur qu’il doit y avoir une raison à cela et que ce n’est pas pour rien que nous endurons des périodes difficiles.
Cela m’a aussi permis de confirmer la présence d’une force divine et par dessous tout, m’a aidée à comprendre quel contact l’on peut établir avec ces forces. Dans l’Art, nous croyons que les Dieux ont besoin de nous autant que nous avons besoin des Dieux. Nous ne sommes pas des servants des Dieux mais leurs représentants sur Terre. Chaque femme est la Déesse et chaque homme est le Dieu. Notre but est de vivre comme des Dieux, d’utiliser nos talents créatifs et notre sagesse à leur plein potentiel. Nous sommes encore à beaucoup d’égards des enfants, mais tant que nous n’avons pas le recul pour voir qui nous sommes et quel est notre rôle dans cette vie sur Terre, il y a peu d’espoir d’un développement positif et d’une évolution de l’espère humaine.
Le principe de l’énergie masculine et féminine est une part vitale de la philosophie Wiccane. C’est un aspect que l’on retrouve, tout simplement, dans toute forme de vie. C’est un principe basé sur la polarité où l’équilibre et l’harmonie peuvent être réalisés. Dans chaque être humain, on peut trouver cette polarité. Chaque homme a quelque chose de féminin et chaque femme a quelque chose de masculin. La Wicca tente de trouver l’équilibre, tout comme la nature lutte pour cet équilibre. Comment cela fonctionne-t-il en pratique ? Dans mon cas, l’Art m’a amenée à remettre en question des aspects particuliers de notre société. Je n’avais jamais été convaincue que les rôles masculins et féminins traditionnels étaient naturels. Puis je me suis vraiment rendue compte du principe de polarité, et j’ai réalisé avec encore plus de conviction l’absurdité de cette division. Chaque pôle a une qualité particulière dont les énergies sont plus appropriées à certaines situations. Mais cela n’implique pas qu’un pôle est supérieur ou inférieur à l’autre. En d’autres termes, le côté féminin de la nature peut être plus approprié à certaines situations où l’approche masculine serait loin d’être idéale, et vice-versa. On ne doit jamais oublier que les qualités féminines et masculines existent indifféremment chez chacun. Une femme est tout aussi capable d’utiliser son point de vue masculin qu’un homme.
Cela ne veut pas dire qu’un homme ou une femme doive imiter le sexe opposé pour imposer sont point de vue. C’est une question d’équilibre et de reconnaissance des deux pôles en chacun de nous, la polarité masculine et féminine, en intégrant le recul nécessaire pour savoir lequel est approprié à quelle situation. Ce dernier point est extrêmement mis en exergue dans la Wicca, quand on comprend que le Dieu et la Déesse sont égaux, qu’aucun n’est supérieur ou inférieur à l’autre. En tant que femme, cet aspect m’a sûrement attirée. Je ne suis pas traitée comme une citoyenne de second rang, les femmes sont respectées et reçoivent les honneurs qu’elles méritent. Les hommes et les femmes travaillent ensemble en tant que prêtres et prêtresses et créent ainsi l’harmonie. Par dessus tout, c’est le respect qui tient toute sa place dans cette relation. Le résultat d’un tel échange d’énergie est aussi la possibilité qu’un troisième aspect apparaisse : l’équilibre. Quelque chose de totalement nouveau qui n’existait pas auparavant. Cet équilibre est l’un des principes fondamentaux du travail magique et ressemble beaucoup à l’équilibre entre l’intellect, les sentiments, les émotions et la volonté, que l’on devrait développer si l’on veut atteindre la véritable harmonie.
Dès qu’un des pôles prend trop d’importance, l’équilibre est rompu. La volonté est par exemple une qualité primordiale en magie, mais si elle n’est pas associée à un peu de sentiments ou de compassion, alors les résultats peuvent être très égocentriques. Si les sentiments prennent le dessus, comme l’envie de revanche, alors les résultats souffriront eux aussi d’un manque d’équilibre. J’ai découvert que le principe de polarité peut être appliqué à tous les aspects de la vie, en particulier dans les domaines de l’éthique. Je me suis rendue compte que beaucoup de gens ne prenaient jamais vraiment le temps de remettre en question la moralité de la société. Quand quelqu’un commet un acte asocial ou barbare, c’est souvent accepté comme une fatalité, ce qui a pour conséquence de devenir «banal». Dès que quelqu’un commence consciemment à travailler la magie, il se trouve confronté à des questions d’ordre éthique. Je suis devenue beaucoup plus consciente du fait que je peux influencer les gens et les situations. Bien sûr, j’étais capable de cela avant même que je n’entende parler de l’Art, mais au fur et à mesure, ma conscience est devenue attentive à cet aspect de la vie, et cela a changé ma façon de voir les choses. Cette conscience m’a incitée à réfléchir à des comportements auxquels je n’avais jamais prêté attention auparavant, à des questions relatives à notre vie quotidienne, comme ces commérages ou ses jugements des autres, des choses dont on sait peu mais dont on prétend être expert, et dont on tire ses idées préconçues !
Etre impliqué dans la magie signifie travailler de l’intérieur, unir les sentiments et l’intellect et les transformer en actes. Le moyen d’y parvenir est la personnalité de chacun. En chaque personnalité, il y a un sens de la moralité et par dessus tout de la responsabilité. Travailler positivement veut dire par essence apprendre à reconnaître ses limites, pour apprendre par soi-même ce qui est bien ou mal par rapport à l’espèce humaine. Nous sommes tellement conditionnés que nous sommes devenus paresseux et même pire, nous ne nous rendons même plus compte que nous pouvons déterminer notre propre futur. Il faut une grande volonté pour ne pas être séduit par la facilité de laisser les autres diriger nos vies. Nous courons sans doute le risque de perdre des amis parce que nous ne sommes pas conformes, mais en fin de compte, nous pouvons espérer que nos vies ne soient pas gâchées en suivant aveuglément les masses et en vivant une vie relativement insipide et inintéressante. Travailler avec la magie signifie aussi être actif pour l’extérieur. Il y a une communication dans les deux sens (la polarité à nouveau) entre notre monde intérieur et le monde extérieur. Dans l’Art, c’est la Nature qui est notre guide. Une relation étroite avec les forces de la Nature et les cycles forme la base à partir de laquelle nous travaillons. Alors souvent, nous trouvons des réponses à nos problèmes en observant le monde naturel, en prenant la peine de le faire. La Nature est notre source d’inspiration et à son contact, nous prenons conscience du sens de l’existence.
Cette connaissance m’a donné la foi et l’assurance que rien n’arrive sans raison ou signification. J’en suis arrivée à la conclusion que même sans connaître les réponses à mes problèmes, j’ai la possibilité de les résoudre. Peut-être (sans doute) ne trouverai-je pas toutes les réponses dans cette vie ou dans les nombreuses vies à venir, mais un jour tout me sera révélé. Une certaine dose de patience est clairement nécessaire mais je n’accepterai pas l’attitude apathique du «pourquoi devrais-je ?» ou «à quoi bon ?». La vie est trop intéressante et a trop de valeur pour avoir une attitude négative à son égard. De plus, la négativité peut être destructrice. Combien de personnes se rendent-elles vraiment compte que toutes les pensées négatives (et positives) sont projetées dans l’aura de la Terre ? Ce n’est pas étonnant qu’il y ait de la souffrance et de la douleur sur notre planète quand il y a tant d’énergie négative autour de nous ! Dans les rituels de l’Art et dans le travail en Cercle, on essaye d’agir contre cette situation. Les rituels sont basés sur une atmosphère de joie et d’amour et le Cercle est un générateur de cette ambiance. Chaque personne qui travaille dans le Cercle est conscient de ce fait. Nous essayons consciemment de transformer les vibrations négatives en énergie positive, pour la projeter dans l’aura de la Terre. Il est aussi possible de porter le Cercle avec vous, dans votre propre aura. De cette façon, vous pouvez irradier de l’énergie positive 24h/24, même si en pratique, il y a une tendance à avoir des hauts et des bas dans le niveau d’énergie. Mais nous avons le potentiel de diffuser beaucoup d’énergie positive.
Dès que nous sommes menacés par des influences négatives, cette radiation peut être traduite en des termes familiers comme «être optimiste», «avoir la joie de vivre»… Les influences négatives ont la tendance destructrice de fragmenter ou désolidariser nos vies. La fragmentation et toutes ses conséquences sont un phénomène grandissant, spécialement dans l’Ouest. Le nombre de groupes et de fractions continue à augmenter et l’unité idéale du monde semble plus lointaine que jamais. Naturellement, le «phénomène de groupe» n’est pas en lui-même nouveau mais de nos jours, il a une tendance bien plus agressive et destructrice. Il y a peu de tolérance entre les groupes. Il y a un esprit individualiste extrême évident qui a tendance à nier l’existence d’autres groupes qui agissent et pensent différemment.
Bien que la Wicca reconnaisse l’existence de petits groupes autonomes (les covens), il y a une base philosophique commune qui les unit. C’est peut-être un des aspects de l’Art les plus intéressants, mais aussi l’un des plus difficiles à comprendre. Je peux me développer individuellement tout en ayant pleinement conscience d’appartenir à l’Humanité dans son ensemble. Pour pouvoir me développer vraiment individuellement, je dois avoir l’opportunité de découvrir mes propres talents, aussi différents et divers qu’ils soient, en me comparant avec mes amis. Les petits groupes autonomes de la Wicca autorisent cette diversité de développements individuels, tout en ne perdant pas de vue le but plus important de l’évolution de l’espèce humaine. A chaque fois que je rencontre des gens d’autres covens ou des pratiquants solitaires, je me sens complètement libre d’échanger mes idées, même si elles ne sont pas toujours en accord avec les leurs. Cela est possible car nous savons que nous travaillons dans le même but, aussi différentes que puissent être nos méthodes. Cette attitude tolérante peut être extrêmement positive en créant un espace pour le développement dynamique et l’échange. Cela veut dire aussi que le réseau complet des groupes évolue de manière réellement progressive et vivante. Nous apprenons tous et ce processus d’apprentissage continuera. Seulement à ce moment nous sommes vraiment vivants.
Cette diversité a un autre point positif. Puisqu’il n’y a pas de dogme, il y a peu de chance que les idées stagnent ou se pétrifient ou pire, que les gens deviennent trop paresseux pour penser par eux-mêmes, en absorbant tout ce qu’ils entendent sans expérimenter personnellement le savoir. Il y a vraiment une possibilité d’apprendre activement le respect par le développement personnel. Pour ma part, ce développement individuel a été très important. J’ai pu être capable de découvrir mes propres talents créatifs en matière de pensées ou de sentiments, sans me sentir limitée. Il m’est arrivé de faire une découverte, pour réaliser par la suite que quelqu’un avait déjà découvert la même chose (parfois il y a des siècles) mais cela n’a en rien amoindri mon sentiment d’avoir été innovante. Quand je découvre que quelqu’un d’autre est arrivé aux mêmes conclusions que moi, je le ressens plutôt comme une confirmation.
Une des expressions de la Sorcellerie est «si cela te paraît bien, alors c’est juste». Cette attitude me donne la possibilité de choisir quelle voie m’est personnellement bénéfique, au lieu d’entendre «tu dois faire ceci ou cela». Bien sûr, des conseils de quelqu’un de plus expérimenté peuvent être extrêmement utiles et j’en suis toujours très reconnaissante, mais je ne me suis jamais sentie forcée de suivre de tels conseils à contre-coeur. En fin de compte, nous devons faire nos propres choix et prendre nos propres décisions.
Si vous avez lu jusqu’ici, peut-être pensez-vous que j’aurais pu arriver à ces conclusions sans la pratique de l’Art. Quiconque ayant un peu de volonté et de bon sens peut reconnaître sa propre valeur intrinsèque et peut développer une attitude adéquate face à la vie. C’est sans doute vrai. Alors pourquoi la Wicca est-elle une religion ayant tant de valeur à mes yeux ? L’essence repose en mon lien avec le Dieu et la Déesse et en ma conscience que moi, en tant qu’être humain, je suis un enfant des Dieux. Le Dieu est mon esprit de chasse, de combat, ma volonté, ma persévérance et ma détermination alors que la Déesse est mon âme, mon intuition, ma passion. Ensemble, ils m’ont formée, m’ont créée et en tant qu’enfant de leur union, je suis capable de donner une forme à leurs pouvoirs créatifs sur Terre. Je suis leur manifestation ici-bas.
La Wicca est une religion de la Terre, elle a la simplicité de la Nature elle-même. Il y a peu de compromis possibles. Les lois par lesquelles nous vivons doivent être naturelles et non créées de la main de l’homme. Le royaume de l’être humain a un rôle spécifique à jouer dans l’évolution de la Terre, mais les plantes aussi, ainsi que les animaux ou les minéraux. Les anciens païens le savaient et en tant que païens modernes, il est de notre devoir de faire revivre ce savoir et de l’intégrer à notre intellect, car cela a eu un énorme impact sur notre conscience moderne.
La Wicca est une religion de la fertilité, pas seulement de la Terre mais aussi de l’Esprit. C’est aussi la Vieille Religion du Chasseur, le Dieu Cornu. Aujourd’hui nous sommes des chasseurs de Vérité et nous devons réapprendre à utiliser nos cornes, nos antennes spirituelles, si nous voulons découvrir les anciens mystères de notre existence et nos origines cosmiques. Les anciens Dieux païens étaient souvent représentés comme des guerriers, et nous sommes nous aussi des guerriers, courageux et sans peur. Ce n’est pas pour rien que les armes des Sorcières sont appelées ainsi et que le Cercle est dessiné pour former une barrière contre les pouvoirs de l’obscurité. Mon lien avec le Dieu et la Déesse renforce cette conviction, ce désir de surpasser les forces de la nuit, et bien que je puisse être tentée d’errer sur le mauvais chemin, je sais qu’ils me protègeront et me guideront lorsque cela sera nécessaire. C’est cette croyance qui me guide dans les moments sombres et qui me donne courage et détermination pour continuer. Cette croyance est la fondation sur laquelle je peux construire, et c’est par dessus tout celle sur laquelle je peux m’appuyer avec certitude. En d’autres termes, c’est une stabilité mentale et spirituelle qui, quoiqu’il arrive, ne me laissera jamais tomber.
issu du Magazine LUNE BLEUE Par Morgana (www.silvercircle.org), traduction Syd Merle