Qu’est-ce en réalité que la Mer-Ka-Ba
Techniquement, elle consiste en un champ éléctro-magnétique situé aux environs de 4 degrés Kelvin, et qui se trouve essentiellement dans la zone des micro-ondes (tout au moins dans la troisième dimension), totalement géométrique de par sa nature.
Plus précisément, la géométrie en question est appelée ‘’Géométrie Sacrée’’, car on la trouve dans tous les schémas originels de la Création.
Le champ de la Mer-Ka-Ba est extrêmement complexe, englobant les cinq solides platoniques ainsi que d’autres polyèdres sacrés. On pense qu’il s’étend à tous les univers parallèles et à toutes les dimensions possibles, et que sa nature électro-magnétique peut au besoin se modifier pour prendre tout autre aspect jugé plus adéquat.
Le schéma directeur de la Mer-Ka-se retrouve partout dans la nature.
L’une des fonctions de la Mer-Ka-Ba, nous l’avons dit, consiste à servir de véhicule pour le transfert de l’esprit et du corps dans le monde suivant. Cependant, cette fonction (ainsi que la plupart des autres possibilités) ne peut être activée sans changement de la personne.
La Mer-Ka-Ba entoure le corps humain à la manière d’une toile géométrique tridimensionnelle, en sommeil et inopérante jusqu’à l’instant T. Lorsque l’esprit qui habite le corps prend conscience qu’il est là et commence à modifier certains aspects de lui-même, c’est le point de départ d’une incroyable transformation.
Selon la tradition des cabalistes qui se plaçaient hors du cadre de la mystique juive orthodoxe, le Char Divin est le véhicule qui permet à l’âme de voyager à travers les 7 cieux.
Pour la mystique conventionnelle, ce Char est celui de Dieu, et nul humain – hormis le prophète Elie qui fut enlevé sur un « char de feu » sans connaître la mort – nul homme ne peut prétendre disposer d’un tel vaisseau magique. Or, la vérité est fort différente, car la Merkabah est l’enjeu final de la réintégration de l’humanité dans son domaine originel. Chaque âme-esprit est originellement un système spatial autonome, un aéronef de nature spirituelle. Et que pourrions-nous être d’autre au plan spirituel essentiel ? C’est pourquoi les enseignements à base de voyage astral ne restituent rien de la splendeur et des pouvoirs du vaisseau de l’âme. Celui-ci ne reprend son envol que lorsque l’être en incarnation se réinsère harmonieusement dans la trame universelle en délivrant son âme de la double illusion physique et invisible. En comparaison avec la magnificence du vaisseau divin immortel, notre structure éthérico-astrale-causale est comme rien.
La Merkabah est plus que l’enveloppe de l’âme, c’est le vaisseau du corps spirituel. Elle l’entoure comme une sphère de plus de trente mètres de diamètre, tel un globe électromagnétique formé de sept cercles dimensionnels, de douze constellations lumineuses et de trois « moteurs » énergétiques. Il s’agit en réalité d’un hologramme de l’univers entier, mais cet hologramme est plus réel que notre réalité actuelle qui doit servir de tremplin pour relancer le vaisseau.
C’est pourquoi les anciens sages ont écrit que l’homme est un reflet de l’univers. Ils ne parlaient pas de l’homme physique, psychique et spirituel, mais de la forme céleste qui abrite notre individualité incarnée, laquelle n’est qu’une greffe provisoire placée dans la Merkabah. Le but de la vie et notre fonction en tant qu’être incarné, est de réveiller le vaisseau et de lui fournir un conducteur pouvant se réinsérer dans l’univers interne. On comprend que ces données ne soient pas divulguées dans les livres car l’homme ordinaire ne peut concevoir que le monde spirituel invisible dont on lui parle dans les écrits spirituels n’est en réalité qu’un reflet illusoire, tandis que la réalité divine lui est absolument inconnue. Aujourd’hui encore, cela est hors de l’entendement de la plupart des mystiques, occultistes et ésotéristes, sans parler des théologiens et des religieux. Il faut disposer d’une ouverture de conscience exceptionnelle pour ne pas se laisser abuser par les fantasmagories répandues dans les enseignements de l’ère des Poissons. La réalité suprême nous demeure inconnue. Tout reste à découvrir.
Les lecteurs de Krishnamurti, par exemple, ont du mal à saisir ce qu’il entendait par le « tout autre » qui est la dimension supérieure au-delà des sept sous plans de notre continuum.
A partir de cette dimension extra cosmique, l’on commence à entrevoir l’immortalité car le vaisseau de la Merkabah devient une expérience consciente, mais indicible, d’où le refus des initiés de spéculer à son sujet.
Jusqu’au 20 °siècle, la description du vaisseau de l’éternité était jugée inassimilable. C’est pourquoi les clairvoyants n’en font pas mention, ou bien de manière indirecte, lorsqu’ils évoquent la similitude entre macrocosme et microcosme.
Nous savons qu’un centre d’énergie émettant des ondes dans un espace homogène (isotropique) crée naturellement une forme sphérique. C’est pourquoi l’idée divine qui jaillit de la source de l’énergie primordiale génère une sphère. (On peut en faire l’expérience lorsque l’on fait des bulles en soufflant. Il apparaît des sphères qui prennent les sept couleurs de l’arc-en-ciel, ce qui sur un plan cosmique se manifeste sous l’aspect d’un champ de sept dimensions pulsé par le souffle de la dynamique divine)
Cette bulle divine est la forme originelle de tout être qui vient à la vie dans le sein de l’éternité. C’est ce que les ésotéristes nomment un « esprit-vierge ». Au début cet être n’a pas d’individualité consciente mais il dispose d’un véhicule, le corps de la Merkabah pour voyager et expérimenter. Constitué à « l’image de Dieu », ce corps divin a donc en lui toutes les potentialités universelles et les pouvoirs d’un dieu: amour, sagesse et force. Il ne lui reste qu’à les extérioriser selon son génie individuel au fil d’un processus d’évolution divine qui est ascendant pour l’éternité. Il n’est pas prévu d’involution dans ce voyage vers les univers glorieux, mais il existe la possibilité d’apprendre par la douleur en faisant l’expérience de l’oubli de la source. C’est ce qu’on nomme la « chute ».
Il y a eu une inversion de nos puissances. C’est pourquoi, la spiritualité de l’ère nouvelle commence à admettre que l’univers est un hologramme que nous avons projeté.
Ainsi, les Merkabah sont certes très endommagées, mais étant indestructibles car faites de substance éthérique divine, rien ne peut les anéantir. Il suffit qu’un conducteur en reprenne le contrôle. Ce peut-être chacun d’entre nous, car nous disposons tous d’un tel véhicule supérieur.
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Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/