Archive pour septembre, 2014

LE MIEL au secours de la Médecine Conventionnelle

 

téléchargement (1)Le miel vient au secours de la médecine. Ce tueur de microbes représente une des rares alternatives à la résistance aux antibiotiques des super-bactéries. La science qui est en train de valider les effets thérapeutiques du miel commence à lui redonner la place que les Anciens lui avaient attribuée en tant que remarquable cicatrisant de plaie.

Utilisé depuis au moins 8000 ans avant J-C, le miel est en train de conquérir ses lettres de noblesse en médecine pour ses propriétés antiseptiques et antibactériennes. Depuis 25 ans, il est employé par le service de chirurgie viscérale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Limoges, pour faciliter la cicatrisation des plaies très complexes dites de 2ème intention, avec d’excellents résultats.

Si depuis ces vingt dernières années, les recherches se multiplient, les premières observations de ses propriétés sont bien antérieures. Dès les années 1930, des praticiens surtout des chirurgiens, relatent, dans des publications, les réussites observées sur la cicatrisation de brûlures et de plaies sur lesquelles du miel a été appliqué. En Allemagne dans les années 1930, les professeurs Zaïss, Krunitz et d’autres ont traité au miel des milliers de plaies avec succès, sans désinfection préalable. Dans les années 1970, Cavanagh l’utilise, comme avant lui Bulman (1955) pour cicatriser les plaies constatant qu’elles deviennent stériles en quelque jours et guérissent promptement.

Dans toutes leurs observations, ils mettent en évidence et corroborent de manière empirique une vitesse de cicatrisation deux fois plus élevée sous l’influence du miel. Il faudra attendre les années 1980-1990 et le développement d’une véritable recherche en plaies et cicatrisations, pour que l des études scientifiques soient conduites avec une valeur statique. L’expérience du CHU de Limoges est à ce titre exemplaire. Son initiative revient à un homme, véritable pionnier, le professeur Bernard Descottes, chef de service et passionné tant par la diversité végétale que par le monde animal à travers cet insecte qui est l’abeille.

« Pendant 25 ans, cet homme a mené avec énergie, plaisir et détermination un combat pour que le miel soit reconnu en tant que cicatrisant. Ce fut un combat parce que le miel n’a jamais eu sa place comme dispositif médical dans la cicatrisation », raconte Ghislaine Pautard, infirmière aux soins intensifs du CHU de Limoge.

En 1988, le professeur lance, avec l’aide l’équipe infirmière et l’accord des patients accueillis dans le service, une étude randomisée mettant en comparaison le miel avec les dispositifs  médicaux en usage à cette époque, à savoir la Biogaze et le Débrisant. Les résultats viennent confirmer les premières observations consignées au XIVè siècle, à savoir une vitesse de cicatrisation des plaies traitées par le miel deux fois supérieure à celle des plaies traitées par les deux autres dispositifs médicaux. « L’étude a porté sur des plaies post-opératoires de seconde intention ; ce sont des plaies qui présentaient des difficultés, importantes et/ou des risques infectieux (présence d’hématome, abcès) », précise Ghislaine Pautard. L’homme est génétiquement programmé pour cicatriser, ajoute-t-elle, aussi nous n’utilisons pas le miel sur des plaies de 1ère intention ». De 1984 à 2010, au CHU de Limoges, plus de 3 000 plaies infectées ou non, essentiellement au niveau de la paroi abdominale, ont été traitées avec du miel. Un travail sur le pouvoir antibactérien et cicatrisant des miels a montré comment les pansements et les soins au miel pouvaient réduire grandement le temps de cicatrisation, sans infection ni effet secondaire.

Des propriétés antiseptiques aux mécanismes complexes

Pour assister à une véritable renaissance de l’utilisation du miel à des fins thérapeutiques, encore faut-il comprendre son mécanisme d’action. Des recherches, effectuées ces trente dernières années, commencent à apporter de vrais éléments de réponse dans la compréhension des procédés complexes impliqués qui suscitent l’intérêt des universitaires.

Plusieurs raisons expliquent les effets thérapeutiques du miel sur les plaies, particulièrement les plaies récalcitrantes, infectées, au premier rang desquels ses propriétés physiques. Par sa viscosité, le miel forme une barrière protectrice sur la plaie qui prévient ainsi la formation de biofims (agrégats complexes de nombreuses espèces bactériennes) à l’origine d’infections croisées, d’infections résistantes aux traitements antibiotiques.

En deuxième lieu, le miel, du fait de son osmolarité (capacité à extraire l’eau des cellules vivantes), conséquente à sa forte teneur en sucre, crée un appauvrissement de l’eau disponible pour les germes et bactéries mettant en péril leur survie. En outre, le miel possède des propriétés hygroscopiques (tendance à absorber l’humidité de l’air) qui contribuent à créer sur la plaie un milieu humide dont on sait aujourd’hui qu’il est favorable à la cicatrisation. Son osmolarité entre à nouveau en jeu pour favoriser l’exsudation en générant un flux de lymphe vers l’extérieur de la plaie entraînant avec lui bactéries, débris cellulaires et donc réduisant l’œdème au sein de la plaie.

L’influence de l’origine des fleurs butinées

téléchargement (2)Ces propriétés physico-chimiques sont importantes, mais elles ne suffisent pas, à elles seules, à expliquer l’efficacité antiseptique du miel. D’où li viennent ses propriétés spécifiques ? Pour partie, il semblerait qu’elles soient en relation avec les  plantes qui ont fourni les nectars initiaux. Ainsi, selon les plantes butinées par les abeilles, ses propriétés diffèrent. Ainsi, le miel de thym, dont la plante est reconnue pour ses propriétés antiseptiques, est l’un des plus intéressants du point de vue de l’activité antimicrobienne. Les composés intrinsèques de la plante de plus précisément les huiles essentielles présentes dans les nectars des fleurs influencent directement les qualités antibactériennes. Le miel de lavande serait également bon bactéricide et particulièrement indiqué pour les applications externes en cas de brûlures, piqûres d’insectes, plaies infectées. Il est également largement cité pour les maladies infectieuses et en particulier pulmonaires. La pinocembrine, huile essentielle détectée dans le miel de tournesol, possède également une activité antimicrobienne caractérisée  vis-à-vis de staphyoccosus aureus (http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/staphylococcus-aureus-fra.php ) . D’autres études réalisées au plan international ont permis de souligner l’intérêt d’autre flore comme le buisson théier qui ne pousse qu’en Nouvelle-Zélande et duquel est produit le miel manuka. Il y a donc transfert d’une partie des propriétés de la plante butinée au miel produit par les abeilles. Et dans ce cas, ce sont surtout les huiles essentielles qui sont impliquées.

Quand le miel libère de l’eau oxygénée

Pour une autre partie, les propriétés antibactériennes du miel lui sont directement conférées par le monde animal et rendues possibles par le merveilleux travail de l’insecte. « C’est en 1962 que J.W White a mis en évidence que le glucose présent dans le miel se transforme, sous l’effet de la glucose oxydase, en acide gluconique libérant du peroxyde d’hydrogène qui n’est autre que de l’eau oxygénée », explique Ghislaine Pautard. Quelle est l’origine de cette enzyme « la glucose oxydase »Â ? Elle est introduite dans le miel à partir de sa constitution dans le jabot de l’abeille. Cette enzyme appartient à l’abeille, elle apparaît lors de la fabrication du miel. C’est donc l’insecte qui octroie au miel se teneur en glucose oxydase. Ainsi, une partie des propriétés sont le résultat du processus même de fabrication du miel.

Rappelons que le miel est fabriqué à partir du nectar des plantes ou des substances vivantes qui se trouvent sur elles, comme c’est le cas du miellat. Le meillat est issu des sécrétions de petits insectes piqueurs (homoptères) qui se nourrissent de la sève d’arbustes. Leurs excréments liquides sont de véritables gouttelettes sucrées riches en acides aminés que les abeilles vont également butiner. En arrivant à la ruche, le jabot rempli de nectar et de miellat, les abeilles le régurgitent sur la langue d’une de leurs sÅ“urs. La circulation de nectars d’abeille en abeille répond au principe de la trophallaxie qui caractérise tous les insectes sociaux. Il s’agit d’un « bouche à bouche » au cours duquel l’un des insectes échange non seulement sa nourriture mais aussi des informations. Le nectar va ainsi circuler de jabot en jabot jusqu’à devenir miel. L’abeille va venir stocker le miel dans les alvéoles de la ruche qu’elle va operculer avec un peu de cire. C’est à ce stade que l’enzyme (glucose oxydase) est transférée dans le miel.

La défensine-1 – une protéine responsable de l’activité antimicrobienne

Dans le processus de cicatrisation, la libération d’eau oxygénée n’est qu’un des mécanismes d’action du miel, elle n’explique pas tout. En utilisant une nouvelle approche de neutralisation successive des différents facteurs bactéricides individuels du miel, des chercheurs néerlandais ont identifié, très récemment, en juillet 2010, une molécule sécrétée par les abeilles et baptisée la défensine-1 qui serait responsable d’une grande partie de l’activité antibactérielle du miel. Cette protéine, fabriquée par les glandes hypotharyngiennes et mandibulaires des abeilles, conserve dans le miel ses propriétés immunitaires.

Pour le professeur à l’origine de cette découverte, le Professeur Sebastien AJ Zaar, chercheur du département de microbiologie médicale du centre médical académique d’Amsterdam, « le miel ou ses composantes isolés pourraient être d’une grande valeur pour la prévention et le traitement des infections causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques ». En effet, dans leurs expériences, quantités d’espèces testées, incluant des bactéries impliquées dans des intoxications alimentaires, Bacillus subitilis ou Escherichia coli résistantes à plusieurs antibiotiques, ou des bactéries impliquées dans des infections nosocomiales, ayant développé des résistances aux antibiotiques… ont toutes été tuées par une basse concentration en 10 à 20 % de miel (1 ou 2 millilitres de miel dans 10 millilitres de bactéries.

Le miel de manuka, véritable « tueur » de bactéries

Ce qui a également contribué à faire avancer la recherche, ce sont les écarts d’efficacité constatés des variétés de miels sur les différentes souches bactériennes. Ainsi, il a été mis en évidence la particularité du miel de manuka, fabriqué à partir des fleurs d’un arbrisseau originaire d’Australie, qui conjugue des propriétés antibactérielles et anti inflammatoires spécifiques attribuées à une molécule : le méthylglyoxal (MGO). C’est une étude menée par le Professeur Thomas Henle du Centre Hospitalier Universitaire de Dresde (Allemagne) qui a mis en évidence cette molécule dont la concentration dans le miel varie généralement de 1 à 10 mg par kg. Dans le miel Manuka, les concentrations en MGO atteignent jusqu’à 800 mg/kg/ cette forte concentration a pour effet d’accentuer considérablement la puissance de l’efficacité antibactérienne. Le professeur Thomas Henle a ainsi montré  que le MGO de niveau 100 est suffisant pour enrayer une infection causée par Staphylococcus aureus. Cette action sur des bactéries multi-résistantes est extrêmement intéressante dans un contexte de perte d’efficacité des antibiotiques. Elle semble bien conjuguée à des propriétés anti inflammatoires et cicatrisantes : le miel de manuka diminue les enflures, augmente la circulation sanguine et accélère la formation d’un nouveau tissu cicatriciel. Suite à ces découvertes majeures, le miel de qualité MGO a été normalisé, on trouve sur le marché des miels estampillés MGO 30 adaptés à la nutrition, MGO 100 appropriés toujours en nutrition, sur des brûlures, des coupures, MGO 250 pour les plaies et les escarres et jusqu’à MGO 550 réservés à des usages en traitement choc, en application externe pour les brûlures, plaies, escarres.

Pourquoi des dispositifs médicaux ne se développent-ils pas plus vite ?

images (1)Plus les recherches s’approfondissent sur le miel, plus elles révèlent la complexité de ce merveilleux produit vivant naturel qui suscite humilité et émerveillement. Toutes les interactions entre les différents bactéricides présents dans le miel n’ont certainement pas encore été élucidées. Il n’est donc pas aisé de quantifier la contribution des différents facteurs qui interviennent car ils peuvent être mutuellement dépendants, ou avoir une activité additive ou synergique selon l’espèce bactérielle ciblée. Certains laboratoires tels que Comvita et Aspec Medical proposent déjà des applications thérapeutiques à base de miel. Deux marques de dispositifs médicaux (pansements alginates ou tulles incorporant du miel de manuka et rendus stériles) Mesitran et MediHoney sont essentiellement commercialisés aux Etats-Unis où ils ont obtenu l’agrément de la Food and Drug Administration, mais aussi en Australie. Ils sont agréés par les autorités sanitaires, prescrits par le corps médical et utilisés par des professionnels de santé pour le traitement des plaies. Le pansement Medihoney a quant à lui été homologué dans l’Union européenne. En France, le laboratoire Aguettant propose Actrys, un pansement sous forme de pâte aux composants naturels ; argiles verte, miel, cire, huile végétale riche en acides gras essentiels, non remboursé. Dans le service du professeur Descottes, les soignants avaient eux aussi utilisé le miel en imprégnation sur des pansements pour guérir de plaies graves et/ou infectées. Ce service partage aujourd’hui ses protocoles de soins aux personnels médicaux demandeurs. Le professeur Descottes avait précisé l’usage de pansements au miel sur des plaies franches propres par coupure accidentelle qui ne posent aucun problème infectieux en la recouvrant de compresses renouvelées chaque jour. « Sur des brûlures du 1er et 2è degré, l’application immédiate d e miel recouvert de compresses sèches apporte rapidement une sédation de la douleur, évite la formation de phlyctènes et accélère le retour à une peau normale sans trace cicatricielle ».

A la maison, on peut donc utiliser le miel sur des petites brûlures/blessures, mais requérir un avis médical dans tous les autres cas.

Le miel, une arme efficace contre les infections nosocomiales

Une utilisation élargie du miel dans la cicatrisation permettrait de faire de colossales économies dans le domaine de la santé. « A l’image ce qui se développe en Océanie et aux Etats-Unis, la commercialisation de produits thérapeutiques à base de miel pourrait émerger en Europe, conclut la pharmacienne Clémence Hoyer. Mais il semble paradoxal que des groupes pharmaceutiques, dont les produits sont accusé de décimer les abeilles, s’intéressent au miel…. D’autant que ce serait prendre une partie du gigantesque marché des dispositifs médicaux.

L’autre domaine dans lequel el miel pourrait apporter une contribution essentielle à un problème mondial de santé publique, est celui d’enrichir l’arsenal thérapeutique à notre disposition, pour lutter contre les super-bactéries devenues résistantes aux antibiotiques (streptocoque,  staphylocoque doré résistant à la méthicilline, entérocoque). Le développent des infections nosocomiales et des résistances aux antibiotiques seront peut-être l’occasion de réintroduire le miel dans la pharmacopée moderne. Une utilisation judicieuse, pertinente du miel doit permettre de réduire la surconsommation d’antibiotiques en France, surconsommation dont on sait qu’elle favorise l’émergence de ces souches bactériennes résistantes aux traitements.

Compte tenu de son très grand champ d’application, à la fois préventif et curatif, antiseptique et antibiotique et de sa grande efficacité dans de nombreuses indications, de sa facilité de mise en œuvre, de sa parfaite innocuité et de l’absence d’effets secondaires, contre-indications ou incompatibilité, de premier plan qui ne demande qu’à être mieux connue. Le miel trouvera, dans un avenir proche à n’en pas douter, une place importante dans l’arsenal thérapeutique médical. Toutefois, il est urgent d’agir et de protéger les cultures dont les abeilles se nourrissent. Il ne faudrait pas attendre que les abeilles aient disparu pour se rendre compte à quel point le miel est précieux.

L’Association Francophone d’Apithérapie, créée à l’initiative du professeur Bernard Descottes en 2008, vise à développer la recherche scientifique en retard dans l’univers francophone, par rapport au monde anglophone mais aussi vise à promouvoir la reconnaissance des produits de la ruche auprès du monde médical et para-médical. http://apitherapiefrancophone.com/

Publié dans:GUERISON, NATURE |on 29 septembre, 2014 |1 Commentaire »

Le sentier de l’ascension

 

téléchargementLe but de l’évolution de l’âme sur terre est de se perfectionner elle-même sous la tutelle de son Moi christique, et de se réunir avec sa propre Présence JE SUIS dans le rituel de l’ascension. L’ascension représente le point culminant des existences terrestres de l’âme au service de la vie. L’âme est le potentiel vivant de Dieu, et par son libre arbitre elle peut choisir qui elle servira : l’égo humain ou le Moi christique.

L’âme peut se réincarner de nombreuses fois avant d’atteindre la perfection et d’être digne de se réunir à Dieu. Qu’arrive-t-il à l’âme entre les incarnations ? Quand l’âme termine une existence sur la terre, la Présence JE SUIS retire la corde de cristal. La triple flamme retourne alors dans le cœur du Moi Christique, et l’âme gravite jusqu’au plus haut niveau de conscience qu’elle a atteint au cours de ses incarnations. 

Si l’âme l’a mérité, elle peut, entre les incarnations, suivre les enseignements des maîtres ascensionnés, des anges et des maîtres de sagesse du monde céleste, qui sont devenus experts dans leurs spécialités.

Pour que l’âme puisse atteindre cette union ultime avec Dieu, elle doit s’unir à son Moi christique, équilibrer au moins 51 % de son karma et accomplir sa mission sur la terre selon le plan divin qui lui a été imparti. 

Lorsque l’âme fait son ascension, elle se réunit à nouveau avec Dieu, elle devient un maître ascensionné, elle est libérée de la ronde du karma et de la renaissance et elle reçoit la couronne de la vie éternelle.

Extrait du livre Le Disciple et le Sentier,
Élizabeth Clare Prophet Éditions Lumière d’El Morya

Publié dans:ASCENSION |on 29 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

La Grenade un fruit…détonant

 

Utilisé historiquement pour soigner les maladies gastro-intestinales et les affections parasitaires, la grenade attire depuis quelques années l’attention des scientifiques pour ses fortes capacités antioxydantes et anti-inflammatoires.

images (5)Le terme «grenade» vient du latin malum granatum qui signifie «fruit à petits grains». Avec la datte, la figue, l’olive et le raisin, la grenade représente la quintessence de la cuisine du Moyen-Orient. Grâce à la résistance de son écorce, qui en fait un fruit de longue conservation peu susceptible d’être abîmé durant le transport, la grenade constitua très tôt dans l’histoire un des aliments de base des voyageurs et caravaniers ; d’autant plus que sa pulpe gorgée d’eau et légèrement acidulée permettait d’étancher la soif durant les longues traversées du désert. 

Ses pépins se sont donc rapidement disséminés vers l’Est [Afghanistan, Inde, Chine] et vers l’Ouest [Égypte]. Ce sont les Maures qui l’introduiront en Espagne où, sous leur influence, elle donnera son nom à la ville de Grenade. Les présentations étant faites, penchons nous sur ses vertus pour notre santé. 

Ses antioxydants

Les principaux antioxydants que l’on trouve dans la grenade sont les flavonoïdes, les tannins et l’acide ellagique [pour rappel, les antioxydants sont ces composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres, ceux-ci étant des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement]. 

La grenade, tant le fruit que son jus, aurait une activité antioxydante supérieure à celle du thé vert et du vin rouge. En effet, des études spectrophotométriques du jus de grenade, du vin rouge, du jus de myrtille, du jus de cranberry, du jus d’orange et du thé vert ont démontré que, de toutes ces substances, c’est le jus de grenade qui possède la plus forte capacité de destruction des radicaux libres ! Il a également été démontré que ce sont les tannins qui seraient les principaux responsables de cette forte activité. 

L’activité antioxydante des flavonoïdes du jus de grenade permettrait également de protéger les lipides sanguins contre l’oxydation [les graisses contenues dans le sang, comme le cholestérol par exemple...]. 

Ses nutriments

- Vitamine B5 ou acide pantothénique.

Celle-ci fait partie d’un coenzyme clé permettant à l’organisme d’utiliser de façon adéquate l’énergie issue des aliments ingérés. 

Il participe aussi à plusieurs étapes de la fabrication des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs [messagers dans l’influx nerveux] et de l’hémoglobine. - Vitamine B6 ou pyridoxine. Elles collaborent à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses. 

- Vitamine C. La grenade est une source importante de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va bien au-delà de ses propriétés antioxydantes. En plus de nous protèger contre les infections, de favoriser l’absorption du fer contenu dans les végétaux et d’accélèrer la cicatrisation des tissus, elle contribue à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. 

Fruit ou jus – jus ou fruit ?

N’étant pas un produit très demandé, il est parfois difficile de trouver des grenades fraîches – d’autant plus en bio – que ce soit au marché ou dans notre magasin habituel. Sachez cependant que le jus de grenade se trouve de plus en plus facilement dans les magasins d’alimentation naturelle. Néanmoins, si l’on veut bénéficier au maximum de ses bienfaits pour notre santé, il convient de choisir un jus de grenade biologique, labélisé et garanti sans pesticides. Car dans pratiquement tous les pays où il existe des plantations de grenades [Iran, Inde,  Turquie, Maroc,...], l’expérience a démontré qu’une certification Bio classique ne suffit souvent pas. Ainsi en 2007, une analyse faite en Allemagne sur un large échantillon de jus de grenade bio provenant de Turquie, a révélé que tous, sans exception, étaient non conformes aux exigences du label affiché [présence de pesticides, ainsi que frelaté avec d’autres fruits]. Il faut constater que les mécanismes de contrôle Bio dans ces pays sont parfois erratiques et les formulaires remplis souvent falsifiés. 

Des cahiers des charges plus pointus, comme celui d’Öko-Control, garantissent toutefois des contrôles stricts et des produits purs, exempts de pesticides. Enfin, pour ceux et celles qui seraient tentés par une touche d’exotisme dans leur alimentation, l’on trouve également des arilles de grenade séchés, entiers ou en poudre, qui sont largement utilisés dans la cuisine indienne, ainsi que divers produits de spécialité [vinaigre et vin de grenade, sauces, etc...]. 

Attention : Les alcaloïdes contenus dans la peau de la Grenade sont hautement toxiques, il ne faut donc pas la consommer. Ioanna Del Sol 

Références : «Jus de grenade fermenté», collectif, Ed.

Marco Pietteur, «La grenade – Une bombe de jeunesse» de G. Sitzia chez Guy Trédaniel «La grenade et ses bienfaits» chez Aedis, masantenaturelle.com & magazine. idph-europe.com

Publié dans:PLANTES |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Un médium sommeille en chacun de nous

 

0cw0La voyance est-elle un don ou serions-nous tous capables d’obtenir intuitivement des informations que nous ignorons ? Pour Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français, il y a 5 ans, nous aurions tous en nous cette faculté. Comment la réveiller ? La clé se trouverait dans le Remote Viewing.

Le Remote Viewing (en français, vision à distance) est une pratique intuitive permettant de développer l’intuition et les perceptions, principalement pour obtenir des informations spécifiques, relatives à une problématique définie, physiquement inaccessibles par des moyens conventionnels. Cette méthode englobe un ensemble de protocoles et de techniques qui ont été développés dans les années 70 aux États-Unis, sur la base des travaux scientifiques menés principalement dans les laboratoires du PEAR, du SRI et de la Mobius Society. Certaines de ces recherches initiales ont été menées dans le domaine civil (par exemple les travaux de la Mobius Society dirigée par Stephan A. Schwartz), surtout dans les cadres de l’archéologie, de la finance et d’enquêtes. D’autres ont été financées par des organismes militaires (comme la CIA, la DIA…) qui ont par la suite créé une unité de renseignement pour « espions psychiques » : c’est le fameux programme Star Gate. Le plus célèbre remote viewer : Joe Mc Moneagle, espion extrasensoriel engagé par la CIA, la NASA et le FBI pour des missions très spéciales comme la récupération d’otages. Les résultats qu’il a obtenu lui ont valu d’être plusieurs fois récompensé. Entretien avec Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français.

Comment vous êtes-vous intéressé au remote viewing ? 
J’ai accepté de participer, il y a quelques années, à une série d’expériences menées par des chercheurs et des étudiants en parapsychologie de l’Institut Métapsychique International (IMI). Ayant moi-même un parcours scientifique, j’avais très envie de voir s’il était possible de comprendre le fonctionnement psychique et intuitif de la capacité de voyance, une activité qui, à la base, n’a aucun fondement rationnel. Je devais, comme les autres voyants qui participaient à ces protocoles de tests, décrire le contenu d’une enveloppe fermée. C’est dans ce cadre-là que j’ai appris qu’il existait des techniques élaborées de vision à distance, que tout le monde est capable d’utiliser. J’ai alors voulu me former au Controlled Remote Viewing avec d’anciens viewers militaires américains. Cette méthodologie est née des différentes recherches sur les phénomènes PSI – télépathie, états modifiés de conscience, clairvoyance… – menées par deux physiciens américains, le Dr Hal Puthoff et le Dr Russell Targ. Ensemble, ils ont proposé une approche scientifique des perceptions intuitives. Ce qui est intéressant, c’est que le Remote Viewing remet en questions le « don » – comme on l’appelle à tort – de voyance car les différentes recherches effectuées tendent à prouver que ces capacités intuitives sont finalement à la portée de tous. 

Cela ne nécessite-t-il pas certaines prédispositions ? 
A moins d’avoir des problèmes d’ordre psychologique ou un dérèglement psychoémotionnel important, je ne connais personne qui ne soit jamais parvenu à trouver des éléments tangibles du contenu d’une enveloppe. 

Suffit-il de se former au Remote Viewing pour être voyant ? 
Disons que plus on s’entraîne, plus on développe son intuition. De nombreux stagiaires que j’ai eus en formation chez IRIS Intuition Consulting pensaient ne pas avoir une once d’intuition dans la vie. Pourtant, certains se sont avérés très brillants, parfois même bien meilleurs que moi. Leurs résultats étaient parfois stupéfiants, et dignes d’un scénario de science-fiction. Certains pourraient en effet faire de très bons voyants ! 

Des exemples marquants dont vous vous souvenez ?
Un stagiaire avait pour cible l’animatrice de talk show américaine Oprah Winfrey. Il a senti que c’était une femme, contemporaine, il a également décrit l’environnement show biz dans lequel elle évolue, sans toutefois mettre un nom dessus. Puis, il a senti qu’elle avait toujours un objet dans la main comme un totem ou un emblème de sa fonction. « Elle ne peut s’exprimer sans avoir ce truc-là », a-t-il ajouté. Il a alors pris de la pâte à modeler et sculpté quelque chose qui avait bel et bien une forme de micro. Un autre stagiaire devait trouver un événement récent : le saut en parachute depuis l’espace réalisé par l’autrichien Felix Baumgartner. Il a dessiné une capsule avec un gars qui saute dans le vide, et décrit très clairement les conditions sécurisées, la personnalité aventurière du parachutiste… Dernier exemple, celui d’une autre stagiaire qui avait pour cible la sonde Curiosity envoyée sur la planète Mars. Je me souviens que c’était très drôle car sans bien comprendre de quoi il s’agissait, il soulignait une dichotomie entre le côté totalement désert du lieu et la présence de la technologie. 

Quelles différences entre la technique du Remote Viewing et la voyance ?
Pour le Remote Viewing comme pour la voyance, je fais appel aux mêmes facultés, et j’utilise les mêmes canaux. La différence c’est qu’en Remote Viewing, on ne connaît pas la nature de sa cible, on travaille en aveugle, et on doit décrire de la manière la plus précise possible ce qui est contenu dans l’enveloppe, en suivant un protocole précis, sans jamais tomber dans l’interprétation. Si par exemple, je sens que l’objet que je dois trouver a quatre pieds et qu’on peut s’asseoir dessus, je ne dois pas déduire qu’il s’agit d’une chaise. Je dois d’abord me concentrer sur mes sensations premières. En revanche, lors d’une séance de voyance, le consultant, assis face à moi, interagit, me pose des questions. Je vais donc sentir son angoisse, ce qu’il a envie de savoir, ce qu’il désire entendre. J’engrange aussi inconsciemment tout un tas d’informations non verbales – son apparence, la manière dont il s’exprime, sa gestuelle… Des éléments perturbateurs qui biaisent mon ressenti, et donnent lieu à des interprétations. Pour rester dans l’information brute, il faudrait que je ne voie pas la personne, et que je ne l’entende pas. C’est pourquoi, je commence toujours la consultation avant que la personne n’arrive au cabinet. Ce qui me permet d’obtenir de l’information pure.

Comment pensez-vous que les viewers comme les voyants captent leurs informations ? 
Je pense qu’on se connecte à une espèce de matrice de l’information, à un champ de conscience universel, à une immense base de données invisible. Par un processus inconscient, ces informations sont décryptées par le corps, à travers les cinq sens. C’est comme si on nous téléchargeait des kilooctets de bits informatiques et qu’on se branchait sur le bon logiciel de décodage.

source INREES

 

Publié dans:MEDIUM |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Les entités de la planète

 

Les esprits ont-ils toujours une substance, une impression humaine ? Et s’ils étaient partout dans le vivant, de l’oiseau au rayon de soleil, avec chacun quelque chose à nous apprendre ? Dans son livre « Comment la terre s’est tue », David Abram nous partage cette vision des cultures orales.
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La maison familiale avait été, comme la plupart des maisons sur cette île tropicale, bâtie à proximité de plusieurs nids de fourmis. Comme on faisait beaucoup la cuisine dans l’enclos (où demeuraient, outre le Balian, son épouse et leurs enfants, différents membres de leur nombreuse famille) et qu’on procédait aussi à la préparation minutieuse d’offrandes de nourriture pour les rituels et les fêtes dans les villages voisins, le sol et les bâtiments étaient vulnérables à l’invasion d’une population considérable de fourmis. De telles invasions peuvent aller d’une nuisance occasionnelle à un siège périodique, voire même permanent. Les offrandes quotidiennes servaient donc à empêcher de telles attaques de la part des forces naturelles qui entourent (et supportent) la terre familiale. Les dons de riz quotidiens gardaient les colonies de fourmis occupées et, vraisemblablement, satisfaites. Leur disposition régulière, au coin des différents bâtiments de l’enclos, semblait établir une certaine frontière entre la communauté des humains et celle des fourmis. Honorant cette frontière par des présents, les humains espéraient, semblait-il, pouvoir persuader les fourmis de la respecter elles aussi et de ne pas entrer dans les bâtiments. 

Pourtant je restais intrigué par l’affirmation de mon hôtesse selon laquelle il s’agissait de présents « pour les esprits ». Il faut reconnaître que, entre notre notion occidentale d’« esprit » (si souvent décrit en contraste avec la matière ou la « chair ») et les présences mystérieuses que les cultures tribales et indigènes respectent tant, une certaine confusion a toujours régné. J’ai déjà fait allusion aux malentendus grossiers liés au fait que les premiers à étudier ces coutumes aient été des missionnaires chrétiens qui n’étaient que trop disposés à voir des esprits occultes et des fantômes immatériels là où les membres de ces tribus offraient simplement leur respect aux vents locaux. Alors que la notion d’« esprit » en est venue à avoir, pour nous Occidentaux, des connotations avant tout anthropomorphiques ou humaines, cette rencontre avec les fourmis fut la première d’une série d’expériences qui m’ont suggéré que les « esprits » d’une culture indigène étaient avant tout ces modes d’intelligence ou d’attention qui ne possèdent pas une forme humaine. 

En tant qu’humains, nous connaissons bien les besoins et les capacités du corps humain – nous vivons nos propres corps et nous connaissons donc, de l’intérieur, les possibilités de notre forme. Nous ne pouvons connaître avec la même familiarité et la même intimité l’expérience vécue d’une couleuvre à collier ou d’une tortue serpentine ; il nous est difficile d’avoir une expérience précise des sensations d’un colibri collectant, à petites gorgées, le nectar d’une fleur, ou d’un hévéa absorbant la lumière du soleil. Et, pourtant, nous savons ce que l’on sent en buvant l’eau fraîche d’une source ou en se prélassant et en s’étirant au soleil. Notre expérience peut être sans doute une variante de ces autres modes de sensibilité, néanmoins nous ne pouvons, en tant qu’humains, faire l’expérience précise des sensations vivantes d’une autre forme. Nous ne connaissons pas de manière tout à fait claire leurs désirs ou leurs motivations.

Nous ne pouvons savoir ou ne pouvons jamais être sûrs que nous savons ce qu’ils savent. Pourtant, que la biche ait l’expérience de sensations, qu’elle soit porteuse de savoirs lui permettant de s’orienter, de trouver de la nourriture, de protéger ses petits, qu’elle sache comment survivre dans la forêt sans les outils dont nous dépendons, voilà qui est évident pour nos sens humains. Que le manguier ait la capacité de créer des fruits, et l’achillée millefeuille, le pouvoir de diminuer la fièvre d’un enfant, possèdent la même évidence. Pour les humains, ces Autres nous livrent des secrets ou sont détenteurs d’une intelligence dont nous avons nous-mêmes souvent besoin. Ce sont ces Autres qui peuvent nous aviser de changements de conditions climatiques inattendus, ou nous prévenir d’éruptions volcaniques ou de tremblements de terre imminents. Ils nous montrent, lorsqu’ils fourragent, où trouver les baies les plus mûres, ou alors, quelle est la meilleure route pour rentrer à la maison. En les regardant construire leurs nids ou leurs abris, nous recueillons des indications quant aux manières de renforcer nos propres demeures. Leur mort même nous enseigne la nôtre. Nous recevons d’eux d’innombrables dons : nourriture, combustible, abri et vêtement. Mais ils restent Autres pour nous, habitant leurs propres cultures et déployant leurs propres rituels – jamais tout à fait compréhensibles. 

De plus, ce ne sont pas seulement ces entités que les Occidentaux reconnaissent comme appartenant aux « vivants » – pas seulement les autres animaux et les plantes – qui parlent en tant qu’esprits aux sens de ceux qui appartiennent à une culture orale. C’est aussi la rivière sinueuse où s’abreuvent les animaux, les pluies torrentielles de la mousson, et la pierre qui s’ajuste parfaitement au creux de la main. La montagne, elle aussi, a ses pensées. Et les oiseaux qui bruissent et jacassent alors que le soleil disparaît sous l’horizon sont les voix mêmes de la forêt tropicale humide.

Les entités de la planète dans ESPRITS couv_1368Comment la terre s’est tue, David Abram
Editions La Découverte (Novembre 2013 ; 347 pages) 

Publié dans:ESPRITS, NATURE |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

La Science du Verbe

 

téléchargement (7)La science du Verbe était pratiquée en Atlantide en Lémurie et a continué à être utilisée autant en Orient qu’en Occident. Pour des milliers de fervents de la lumière de Dieu à travers le monde, réciter un décret est devenu une acclamation joyeuse au Seigneur. 

Ceux qui ont cherché les véritables enseignements du Verbe de Dieu ont découvert que la science du décret est la plus efficace des formes de méditation. Le but premier de l’utilisation de la science du Verbe n’est pas d’exaucer des souhaits, mais d’établir le contact avec notre Moi supérieur et avec les Maîtres Ascensionnés. Puis, une fois ce contact établi, il est alors possible de puiser au pouvoir du Dieu qui est en nous afin qu’il nous accorde les choses dont nous avons besoin. 

Le décret est la forme de demande la plus puissante adressée à la Divinité. C’est le commandement d’un fils ou une fille de Dieu pour que la volonté du Tout-Puissant se manifeste en bas (sur la terre) comme en haut (dans le plan céleste). Le pouvoir du Verbe est le moyen par lequel le royaume de Dieu devient une réalité ici et maintenant. Par le décret, nous adressons des commandes aux énergies de la vie, cet acte de commandement étant la prérogative du Moi christique en chacun de nous. Le moi humain, imparfait et incomplet, n’est pas encore autorisé à prononcer des fiats dans un but créateur, c’est pourquoi il doit toujours le faire : « Au nom de la bien-aimée puissante et victorieuse Présence de Dieu, JE SUIS en moi, de mon bien-aimé Moi christique sacré… »

Les décrets ne sont pas des paroles en l’air : ce sont des mots choisis avec soin. Par exemple, on utilise l’affirmation JE SUIS qui est le nom de Dieu (tel qu’il fut donné à Moïse). Lorsque nous affirmons « JE SUIS », nous disons en réalité « Dieu en moi est » ou encore « Dieu en moi est l’action de… » Et tous les mots qui suivent cette affirmation sont auto-réalisés parce que c’est le pouvoir du nom de Dieu et de son être (invoqué ainsi) qui agit et accomplit le changement créateur dans notre vie.

Un décret peut être court ou long et il est généralement précédé d’un préambule et suivi d’une conclusion ou sceau du décret. Un préambule est une sorte de salutation qui s’adresse à la Présence de Dieu et à ses serviteurs qui forment la hiérarchie spirituelle. Le but de cette salutation est d’attirer les énergies des maîtres ascensionnés afin qu’elles répondent à notre lettre à Dieu. La lettre est le corps du décret composé de déclarations exprimant qualités et désirs divins invoqués pour amener un changement dans notre vie. Puis on procède à la conclusion, à l’acceptation que notre lettre, notre décret, est déjà entendu et déjà manifesté dans la forme, selon les lois infaillibles de l’alchimie et de la précipitation.

Extrait du livre L’abondance créatrice, Mark L. Prophet et Élizabeth Clare Prophet publié aux Éditions Lumière d’El Morya

Publié dans:ATLANTES, LEMURIENS |on 25 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

BD : le maître de l’ésotérisme

téléchargement (6)Vingt ans de recherches auront été nécessaires à Didier Convard pour nouer l’intrigue de son célèbre «Triangle Secret». 

Dessinateur à l’origine, Didier Convard a progressivement abandonné le dessin pour se consacrer à l’écriture. 

De Didier Convard, le grand public connaît surtout aujourd’hui l’étonnant suspens du Triangle Secret, cette bande dessinée à l’intrigue ésotérico-historique palpitante. Un immense succès, vendu à plus de 2 millions

d’exemplaires, poursuivi de belle manière par sa suite (I.N.R.I), et dont la formule originale (un scénariste travaille avec plusieurs dessinateurs pour augmenter le rythme de parution) tout comme le sujet (les mystères et secrets du christianisme) ont donné lieu à de multiples viennent-ensuite par d’autres auteurs. 

Etonnamment, ce projet éditorial inédit fut presque le fruit du hasard. «Parce qu’au départ, explique Didier Convard, il s’agit d’un roman inachevé dormant dans un tiroir. Lors d’un dîner, au début des années 1990, j’en ai parlé avec l’éditeur Jacques Glénat. Il a tout de suite croché et m’a demandé de lire le manuscrit.

Et quelques jours plus tard, il me demandait d’en faire une adaptation en bande dessinée.» 

Les premiers contrats déjà en sortant de l’école d’art

Transposition périlleuse d’autant qu’avant cela cet érudit a longtemps travaillé comme dessinateur plutôt que comme scénariste. «J’ai commencé très jeune en BD. Je sortais à peine d’une école d’arts appliqués lorsque j’ai obtenu mes premiers contrats. J’avais déjà envie d’écrire des histoires, mais le dessin m’apprenait les cadrages, la mise en scène, les découpages: une vraie grammaire de l’image qui m’a été très utile pour mon métier de scénariste à venir.» Cachetonnant dans des revues pour jeunes, de son propre aveu pour des feuilletons guère passionnants, il doit attendre 1978 et le passage au célèbre

Journal Tintin pour voir son horizon s’éclaircir. «J’ai créé pour eux la série Neige, avec Christian Gine, et son bel accueil auprès du public m’a propulsé chez Glénat. Ce qui m’a donné l’occasion de me détacher progressivement du dessin pour raconter des histoires plus adultes.» 

Ce sera Les Héritiers du Soleil ou encore Toussaint et Finkel toujours avec Christian Gine. «La charge narrative devenait si lourde que j’ai lâché peu à peu le dessin. Et puis je me suis aperçu que l’écriture était sûrement le mode d’expression qui me convenait le mieux. Bien plus que le dessin qui m’a souvent laissé insatisfait.»

 

Un succès immédiat qui se transforme en triomphe

Lorsque paraît le premier tome du Triangle Secret, en 2000, Didier Convard appartient déjà au cercle assez fermé des auteurs reconnus de la bande dessinée classique, dite franco-belge. Mais le succès immédiat de cette saga, qui se transforme rapidement en véritable triomphe, le propulse parmi les incontournables au même titre qu’un Van Hamme, un Juillard ou un Charlier. «Le Triangle représente une vingtaine

d’années d’enquête, de recherches, de lectures. Qui n’ont rien à voir avec Dan Brown, soit dit en passant. 

D’ailleurs, je ne l’ai jamais lu.» Chez lui, la passion pour l’ésotérisme remonte à l’enfance. «J’avais un grand-père adoptif féru de symbolisme. Comme j’étais déjà un grand lecteur, il m’a petit à petit initié.» Le petit Didier (il est né en 1950) se plonge dans ce qu’il perçoit comme une allégorie de la vie elle-même: «Je vois l’ésotérisme comme quelque chose de caché et pourtant de très visible, dont il nous manque la clé. Comme dans l’existence: tout est devant nous, mais nous ne le comprenons pas. C’est aussi vrai dans les rapports humains: nous savons rarement décoder l’autre.» 

Devenu depuis lors franc-maçon, ce Parisien (qui s’exile souvent en Champagne où se cache son atelier)

 

Source : Migros Magazine | No 52, 27 Décembre 2011 |

Publié dans:ARTISTES PEINTRES |on 25 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Le futur au présent

 

Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir « un mauvais pressentiment » au sujet d’une personne ou d’une décision à prendre provoquant presque un malaise physique en vous ? Comment interpréter ces différentes impressions et sensations qui paraissent parfois surréalistes ? Enquête sur le pressentiment.

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« Deviner », « pressentir » une situation à venir voudrait-il dire que nous avons accès à des informations provenant du futur ? Dean Radin, Docteur en psychologie et l’un des meilleurs spécialistes de la parapsychologie au monde, et auteur du livre La conscience invisible, définit le pressentiment comme « une impression vague que quelque chose va arriver, mais sans avoir clairement conscience de ce que ce pourrait être. » C’est exactement ce qui est arrivé à Alex, un confrère de Dean Radin. Lors de l’entretien de son revolver en prévision d’une partie de chasse, il ressent un sentiment de peur et de malaise au moment d’introduire la cinquième balle. Il se fie à son intuition et décide de l’enlever. Deux semaines plus tard, il se retrouve au pavillon de chasse avec sa fiancée et ses beaux-parents. Au cours de la soirée, une violente dispute éclate entre ses beaux-parents, au point que l’homme se saisisse de l’arme d’Alex et commence à menacer son épouse avec. Alex intervient en s’interposant entre eux et entend la détente s’enclencher. Il s’imagine déjà mort… puis réalise qu’il n’y a pas de détonation. La chambre où devait se trouver la cinquième cartouche était finalement vide… Depuis, Alex conserve cette balle dans un coffre fort. Bien qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait se passer quinze jours plus tard, un « mauvais pressentiment » s’était exprimé sous forme d’émotions. Comment analyser cela ?

Le pressentiment expliqué par la science

Depuis toujours, l’accès à des informations pouvant provenir du futur fascine et intrigue. Comment le pressentiment se manifeste-t-il en nous ? Quels sont ses mécanismes ? De nombreuses études se sont penchées sur le sujet. Certaines ont ainsi montré que le cÅ“ur réagit avant même que l’information ne soit arrivée au cerveau, comme s’il souhaitait nous prévenir d’un danger à venir. L’une d’entre elles, réalisée en conditions de laboratoire à l’Institute of HeartMath Research Center en Californie, est plutôt saisissante. Les participants, branchés à un logiciel de variabilité cardiaque pouvant détecter et enregistrer les émotions désagréables, étaient face à des ordinateurs faisant défiler de façon tout à fait aléatoire des images émotionnellement neutres et d’autres plus violentes. Le but était de voir si la visualisation de ces images avait un impact sur la courbe de variabilité cardiaque. Quelle ne fut pas la surprise de l’équipe de constater que la courbe variait avant même l’apparition de l’image ! « Le cÅ“ur « savait » ce que lui réservait l’avenir, alors que le sujet n’en n’avait pas la moindre idée consciente », commente le Dr Larry Dossey, auteur du livre La Science des Prémonitions. Quant aux chercheurs de HeartMath, ils précisent : « L’appareil perceptif du corps est constamment en train de scruter l’avenir. Le cÅ“ur est directement impliqué dans le traitement des informations concernant une stimulation émotionnelle quelques secondes avant que le corps ne soit effectivement soumis à cette stimulation. Le plus surprenant dans cette découverte, c’est que le cÅ“ur semble directement intervenir dans la perception d’événements futurs, ce qui signifie que le cerveau n’agit pas seul dans ce domaine. » 

Des pressentiments au service de notre survie ?

Le pressentiment est souvent difficile à décoder. Comment en effet faire la différence entre une déduction issue d’un raisonnement purement intellectuel et un pressentiment dont le ressenti peut parfois sembler irrationnel. Il peut s’agir de sensations physiques alertant « qu’un événement important est sur le point de se produire, c’est un système d’alerte par prémonition », explique le Dr Larry Dossey dans son livre. Dans les années 1950, William Cox, chercheur et homme d’affaires américain, s’est intéressé à la fréquentation des trains accidentés. Il s’est aperçu que ces derniers comptaient généralement moins de passagers que ceux qui atteignaient leur destination sans problème particulier. Le 15 juin 1952, jour de son accident, le Georgian de la Chicago and Eastern Illinois Railroad n’avait à son bord que neuf voyageurs, alors qu’il transportait une moyenne de soixante-deux personnes cinq jours plus tôt. « Les passagers potentiels ont plus probablement le sentiment d’une gêne physique, d’une dépression, ou d’une angoisse sans logique ni cause manifeste. La motivation à renoncer au trajet est parfois si profondément enfouie dans l’inconscient qu’elle n’émerge pas et que l’on annule un projet de voyage sans savoir pourquoi », analyse le Dr Larry Dossey. 

La plupart du temps, ces sensations, gênes physiques, impressions désagréables, seraient là pour nous protéger. Les expériences menées sur le pressentiment au HeartMath Research Center ont montré que « ce ne sont pas les images plaisantes et apaisantes mais les violentes qui déclenchent une réaction physique, avant d’avoir été choisies par l’ordinateur », souligne le Dr Larry Dossey. Le pressentiment s’apparente alors à l’instinct animal, nous alertant qu’un danger immédiat se présente et nous permettant ainsi de nous en protéger. C’est ainsi qu’au dernier moment, nous ne nous engageons pas dans une rue et faisons un détour, ou que nous renonçons à un trajet, à doubler une voiture… Et si le pressentiment est d’ordre inconscient, nos réactions le sont tout autant, une bonne chose selon Dean Radin pour qui « il est possible que les réactions inconscientes soient mêmes plus opérantes car elles contourneraient les défenses psychologiques qui risquent, en état de conscience ordinaire, de bloquer les perceptions psi. » Dès que nous sentons comme un sentiment d’alerte ou de menace, il faut autant que possible être à l’écoute de cette impression.

Le futur accessible dans le présent ?

Pour le parapsychologue Stanley Krippner, les différentes études menées sur le pressentiment « laissent entrevoir que le pressentiment est bel et bien une prescience d’événements futurs. Il s’agit à mes yeux des plus importantes recherches en cours dans le domaine de la parapsychologie. » L’Unité de recherche Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a mené des centaines d’expériences de perception à distance. L’objectif était de déterminer s’il était possible de faire circuler mentalement des informations entre deux individus à distance, un émetteur et un récepteur. Le taux de réussite est considérable. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est que la plupart de ces expériences ont révélé que le récepteur avait enregistré l’information avant même qu’elle n’ait été émise. Concernant le pressentiment, il est généralement dit qu’il n’existe que quelques secondes d’intervalle entre un pressentiment et l’événement en question. Or, le PEAR a mesuré « des intervalles précognitifs atteignant jusqu’à cent cinquante heures, soit près d’une semaine, au point que le laboratoire parle de Precognitive Remote Perception (perception précognitive à distance) », précise le Dr Larry Dossey.

Ces résultats confirment l’hypothèse d’un accès aux informations du futur, mais surtout, nous interrogent sur la notion du temps actuel ainsi que sur la nature de la conscience. « Que l’on essaie, je ne dis pas d’arrêter, mais de prêter vraiment attention à l’instant présent. C’est une des expériences les plus troublantes. Où est-il ce présent ? Il s’est dissous entre nos doigts, enfoui avant qu’on ait pu le saisir, disparu à l’instant où il advenait », a déclaré William James, considéré comme le père de la psychologie américaine et l’un des premiers penseurs modernes à avoir soutenu l’idée d’une conscience extérieure au cerveau. Selon cette hypothèse, notre conscience pourrait ainsi « voyager » et obtenir des informations présentes dans un espace temps qui diffère de notre modèle actuel. « Les notions telles que « passé », « présent », et « avenir » paraissent davantage relever de la linguistique que de la physique. Il n’y a rien de tout cela en physique… Il n’a jamais été réalisé d’expérience physique visant à déceler le passage du temps », déclare le physicien Davies. Une vison partagée par le célèbre physicien Albert Einstein qui a écrit dans une lettre de condoléances adressée à l’épouse de son meilleur ami : « Pour nous, physiciens convaincus, la séparation entre passé, présent, et avenir n’a d’autre sens que celui d’une illusion, si tenace soit-elle. » Des déclarations et des réflexions qui permettraient sans doute d’expliquer de nombreux phénomènes parapsychologiques.

Le futur au présent dans TEMPS couv_593La science des prémonitions, Larry Dossey
Éditions Robert Laffont (Mai 2011 ; 392 pages) 

couv_203 dans TEMPSLa conscience invisible, Dean Radin
Éditions J’ai Lu (2006 ; 502 pages) 

Publié dans:TEMPS |on 24 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’enfant « ROI »

 

par Vanessa Jansen

Il met les autres en boîte, comme Pierre Richard dans le film «Le Jouet», pour satisfaire ses envies les plus égoïstes. Personnage redouté et redoutable, enfant roi, qui es-tu ? 

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Même pas peur !

Il semble sûr de lui et sait se faire entendre et surtout obtenir tout ce qu’il veut. Fille ou garçon, cet enfant a la toute-puissance sur son entourage. Personne ne l’impressionne. Il règne sur sa famille, ses amis et même sur ses professeurs, qu’il arrive à pousser à bout. Ce qui lui importe, c’est son plaisir immédiat. Il sait très bien comment l’obtenir et surtout comment faire en sorte qu’on ne le lui refuse pas ! 

Intolérant à la frustration, la satisfaction de ses envies est son seul but, le poussant à un égocentrisme extrême. La discipline et l’autorité lui sont méconnues. Incapable de composer avec les frustrations et de reporter la satisfaction de ses envies, il a souvent des comportements agressifs. Son mode principal d’action est l’impulsivité. Mais méfions-nous des apparences, malgré un caractère très fort et une attitude «je suis le meilleur», cet enfant est en souffrance. 

La tendance actuelle de mettre chaque enfant en difficulté dans une case : «hyperactif», «haut potentiel», permet certes d’essayer de trouver des solutions adéquates mais aussi de défaire les parents d’une partie du poids de leur responsabilité. «Mon enfant est insupportable, c’est un enfant-roi !» En y regardant de plus près, ce n’est pas lui le problème. N’est-il pas le fruit de son éducation [hormis les véritables pathologies dont certains sont atteints] ? Sandro Costa Sanseverino de l’espace «Parents Conscients©» insiste sur la notion suivante : «un enfant-roi, comme tout roi de nos jours, n’est au pouvoir que parce qu’on le lui donne». . 

On ne naît pas enfant-roi

Un enfant-roi n’est, à la base, pas différent d’un autre, rien ne le prédispose à la naissance à le devenir. Dans toutes les familles, dès sa venue au monde, le bébé est l’objet de toutes les attentions. Ne connaissant que des besoins primaires de nourriture, sommeil et amour, il se manifeste quand il a besoin de l’un ou de l’autre. Même si certaines fois les parents n’arrivent pas tout de suite à déceler la demande de leur enfant, ils y répondent au plus vite, permettant ainsi à l’enfant de vivre dans le plaisir. A partir de 2 ans, «les terribles deux ans», vient le «non». L’enfant sort de son monde de «besoins » et commence aussi à avoir des «envies». Il comprend que sa façon d’agir va entraîner l’une ou l’autre réaction de la part de son entourage. 

Le rôle des parents connaît alors une nouvelle phase, celle des limites. Apparaissent les règles qui doivent être respectées. A ce stade du développement de l’enfant, il est primordial de mettre fin à sa toute-puissance. Si ses besoins fondamentaux doivent continuer à être respectés, ses envies vont inéluctablement ne pas être satisfaites à chaque fois. Fait son entrée sur la grande scène de la vie : la frustration, cette grande dame qui l’accompagnera très longtemps. A cet âge charnière, les parents doivent commencer à dire «non», mais voilà que l’enfant aussi s’y met ! La situation devient tout d’un coup plus complexe ! Si les parents continuent à répondre aux envies de leurs petits trésors sans leur apprendre à en reporter la satisfaction ou à gérer la frustration d’un désir non satisfait, l’enfant restera dans la toute puissance qu’il connaissait avant, toute puissance antérieurement nécessaire à sa survie et à son développement. 

C’est la faute à Dolto ?

Fin des années ‘60, la société s’est trouvée à un grand tournant de son évolution. Mai ’68 et son slogan «il est interdit d’interdire» eurent des répercussions dans de nombreux domaines. Toute une génération rejette la répression et l’autoritarisme. Avec l’égalité des sexes, les femmes revendiquent le droit de travailler et c’est le modèle familial dans son entièreté qui s’en trouve chamboulé. Plus rien ne sera comme avant. 

Dans le monde de l’enfance, la célèbre psychanalyste Françoise Dolto donne une nouvelle place à l’enfant au sein de la famille. Elle parle de compréhension, d’être à part entière que l’on ne doit pas considérer comme un individu inférieur. L’enfant-roi serait le résultat d’une mauvaise interprétation du message de Dolto et du slogan de mai ‘68. Le «tout comprendre » est devenu «tout permettre». Dolto dit que «l’enfant est un être humain à part entière qui a le droit à autant de respect qu’un adulte, mais il n’a pas la place de l’adulte, c’est un être en construction qui a besoin de limites pour se construire». Elle insiste sur un cadre solide nécessaire au bon développement de l’enfant et surtout aux limites qu’il faut lui imposer et qui doivent être intégrées à l’âge de 8 ans. Pour ce faire, la discipline est indispensable. 

Si Dolto a mis les parents et futurs parents en garde contre une éducation stricte et répressive elle n’a jamais cautionné un laxisme éducatif. Malheureusement, pour de nombreuses personnes, «interdire» devient synonyme de «brimer». D’un totalitarisme autoritaire, le monde de l’éducation infantile évolue

vers un «tout est permis». Apparaissent alors les «parents copains» qui, de peur de ne plus être aimés de leurs progénitures, acceptent tout. L’épanouissement à n’importe quel prix  de l’enfant devient le but premier. Et depuis, ça ne tourne plus très rond dans certaines familles. 

Le modèle parental étant à nouveau en pleine mutation avec les familles monoparentales ou recomposées, les enfants et les limites demeurent un réel problème de société. 

…l’enfant [...] a le droit à autant de respect qu’un adulte [...], c’est un être en construction qui a besoin de limites pour se construire.

L’univers des limites

Les limites, voilà un mot tout court qui pourtant a un rôle prépondérant dans l’évolution de chaque adulte en devenir. Avoir un enfant est aujourd’hui plus que jamais un véritable choix que l’on tente de plus en plus de maîtriser. 

Beaucoup d’enfants sont devenus un faire-valoir narcissique pour les parents, une prolongation d’eux-mêmes, de leurs espoirs cachés ou ratés. Dans la problématique de l’enfant-roi, c’est vers les parents que le regard devrait se tourner. Beaucoup d’entre eux ne ressentent malheureusement pas la légitimité de leur rôle, ils n’en sont pas convaincus. Pour eux, la limite  n’a pas de sens. Voulant à tout prix le bienêtre de leur tête blonde, ils en oublient que l’autorité est la condition sine qua none de l’épanouissement. Elle est pourtant essentielle et permet de définir un cadre. N’oublions pas que c’est en s’opposant que l’enfant forme sa volonté. Après il est toujours temps de se pencher sur les émotions, le bien-être…

 

Les limites ne permettent pas seulement à l’enfant de savoir «ce qui est permis», comment se comporter avec les autres mais aussi comment se comporter avec lui-même. Evoluer dans un cadre solide permet de développer un «policier intérieur», cette petite voix permettant de se tenir hors de certains dangers. Sans cadre, le processus de prise de décision n’est pas abouti. C’est de cela que les enfants-rois souffrent. Ceux dont les parents ont été trop laxistes et n’ont pas su garder leur place légitime, n’ont pas développé de système d’auto-protection, n’ayant aucune notion des conséquences de leurs comportements impulsifs. 

Cette absence de cadre éducatif entrave le développement de la morale. L’enfant ne distingue pas ce qui est bon pour lui. De la sorte, il n’a pas accès à la culpabilité et aux remords. Cela explique pourquoi certains enfants, adolescents ou même adultes vont chercher le danger là où il se trouve. Leur équilibre personnel est en déséquilibre. La question des limites est le défi majeur des familles et surtout des familles recomposées qui doivent trouver des règles communes pour des enfants n’ayant pas bénéficié du même cadre. 

Même les médias s’en mêlent

Le monde de l’audio-visuel et plus particulièrement de la télé-réalité, a su prendre la balle au bond. Voilà que sont apparues des émissions comme «Super Nanny» et «Le Grand Frère». D’un côté, une dame aux allures très strictes vient «mettre de l’ordre» dans le laxisme parental. De l’autre, un adulte à l’attitude très décontractée apporte son aide à des ados en mal de repères. Ces [pseudo] spécialistes répondent aux cris de détresse de parents dépassés par le comportement de leur enfant. Les problèmes de personnes «lambda» deviennent spectacle. Pour Sophie Jehel, sociologue des médias, dans «Le Grand Frère», la violence des ados est montrée comme quelque chose qui ne s‘explique pas. La télévision présente ces enfants comme des monstres alors qu’ils sont normaux [tvmag.lefigaro.fr ]. 

Et quand l’enfant-roi deviendra grand ?

Le chemin de vie d’un enfant-roi est parsemé de moments difficiles, de recherche de cadre. Cela engendre bien souvent des problèmes de comportement et de conformisme social. Evoluant dans son monde à lui, il n’a pas de perception du monde extérieur. Sa réalité est la seule qui soit juste. Finalement, ces individus ne sont qu’à la recherche d’une limite qui, malheureusement dans la plupart des cas, ils finiront par trouver chez le juge et pour certains en prison. Enchaînement d’expériences néfastes, ils vont là où leur sécurité est en danger. 

Mais tout n’est pas perdu ! De nombreuses personnes, que ce soient des associations, des professionnels de la psychologie ou des praticiens de méthodes alternatives peuvent, fournir aux parents des outils pour permettre à leur enfant de sortir de la case «enfant-roi». La première prise de conscience doit venir des parents qui réalisent l’importance de leur rôle et acceptent qu’ils puissent faire autrement pour offrir un meilleur milieu de vie à leur progéniture. Cette première étape est aussi la plus difficile. De nombreux parents ne voient pas la différence entre exiger et demander. Le changement devient possible uniquement si l’adulte se pose des questions sur sa façon d’agir. Il devra se questionner sur son rapport à l’autorité, sur son modèle parental et l’éducation reçue. Le travail demande du temps et de l’énergie, mais est réalisable. 

Malgré tout, il faut néanmoins accepter la dure réalité qui veut que, pour certains, il sera difficile d’inverser la tendance. Auprès d’un ado de 15 ou 16 ans n’ayant jamais connu de limites, il n’y a parfois rien à faire, à part essayer de l’accompagner au mieux. Heureusement, les jeunes professeurs sont de mieux en mieux formés et préparés à faire face aux situations difficiles. Sur ce long et sinueux chemin de l’éducation infantile, montrons à nos enfants que le ciel est la seule limite à leurs rêves tout en leur faisant le cadeau de limites leur permettant d’atteindre les étoiles.

 

 SOURCE : www.agendaplus.be

Publié dans:ENFANTS |on 24 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’homosexualité révélatrice

 

par Marie-Andrée Delhamende

images (6)On parle beaucoup d’homosexualité. Ce n’est pas en vain. C’est que l’homosexualité et la place qui lui est assignée dans une société est un miroir de comment cette  société se conçoit… 

L’homosexualité remet en cause bon nombre de valeurs sur lesquelles se sont établie la «bonne famille» d’antan, à savoir la famille hétérosexuelle et osons-le-dire patriarcale. Sait-on assez que le Code civil se faisait garant de ce qu’il appelle les «impératifs naturels» ? C’est-à-dire ? C’est-à-dire que l’on assignait des rôles aux femmes et aux hommes selon une soi-disant loi naturelle. Et que, dans cette vision des choses, dont nous sommes encore bien malheureusement imprégnés, il y a une idéalisation de la nature biologique où la femme est avant tout considérée comme mère. Heureusement, toute une série de réformes, liées à l’accès des femmes à une relative autonomie et égalité, font que le mariage est devenu un contrat liant 2 personnes égales. Dans cette perspective, si le mariage lie 2 personnes égales et autono- mes, il serait   cohérent que deux personnes de même sexe puissent y souscrire. 

Mais ce n’est pas donné. Loin de là. Non seulement le mariage homosexuel pose problème [on l’a vu avec le tollé qu’il a soulevé en France], mais les homosexuels sont également victimes d’une recrudescence d’homophobie et de discriminations sur le territoire de pays soi-disant ouverts, comme le sont la Belgique ou les Pays-Bas. Ils sont, par ailleurs, condamnés à être emprisonnés, victimes de sévices corporels, de déportation et de travaux forcés dans plus de 60 pays, dont, pour n’en citer que quelques-uns, le Sénégal, l’Algérie, le Maroc, Singapour, Sri Lanka, Nigeria…. 

Ils peuvent également y laisser la vie… comme ces deux ados, l’un de 16, l’autre de 18 ans, condamnés par l’Iran à être pendus le 19 juillet 2005. Oui, aussi incroyable que cela soit, les homosexuels sont, en effet, encore passibles de la peine de mort dans 7 pays : L’Iran, l’Afghanistan, l’Arabie Saoudite, le Nord du Nigéria, la Mauritanie, le Soudan et le Yemen. 

Nature ?

L’argument le plus souvent brandi contre l’homosexualité est l’argument naturel. «C’est contre-nature, ce n’est pas naturel. Il suffit d’observer la nature et le comportement des animaux». 

Il se fait justement que le comportement des animaux est de plus en plus finement étudié par les éthologues et qu’il est désormais admis que  la sexualité exclusive reste rare dans la nature. C’est la diversité des comportements sexuels - et de tout ce qui s’y rapporte – allant des prémisses, la parade nuptiale, jusqu’à l’établissement de couples parentaux, qui prime. Ainsi, les zèbres, les éléphants de mer, les orques, les lamantins, les caméléons, les lions, les putois, les hyènes, les singes, les chiens du même sexe ont de fréquents ou occasionnels rapports entre eux. Les dauphins mâles, eux, raffinent, puisque non content de pratiquer le sexe anal, ils pratiquent le sexe… nasal, vu qu’ils introduisent leur pénis dans l’évent de leur partenaire. 

 Les girafes mâles, quant à elles, s’adonnent avec passion au «necking», l’enlacement de cous, allant jusqu’à l’érection. Les moutons ont nettement des préférences homosexuelles, ainsi que les canards colverts ! Sans parler des reptiles, des insectes et de très nombreuses espèces d’oiseaux, comme le coq, la perdrix, la caille, la colombe… 

La liste serait longue à énumérer, vu qu’elle comporte au moins 450 espèces et ce de façon non exhaustive. Ces espèces ont des comportements sexuels non reproductifs comme la bisexualité, l’homosexualité, la masturbation. 

Homoparentalité animale

En outre, l’homoparentalité est également présente dans le monde animal. Ainsi, il existe des couples de femelles chez les oies sauvages dont l’une s’accouple avec un mâle de passage. Ceci fait, elle retourne chez sa compagne pour couver les oeufs et élever les oisons ! Il arrive aussi que des manchots mâles préfèrent vivre entre eux et «adoptent» les oeufs des autres. Et enfin, pour clore ce chapitre de l’homosexualité animale, rapportons cette histoire désormais bien connue qui s’est déroulée en

2005 au zoo de Bremerhaven en Allemagne. Dans ce zoo, 6 manchots mâles ont formé 3 couples homosexuels. Les autorités du zoo s’en sont émus et ont introduit des manchots femelles… et les mâles ont maintenu leur couple gay initial !! 

Une nouvelle civilisation

Les «lois de la nature», sur lesquelles le judéo- christianisme, s’est basé pour asseoir une norme, celle de la «famille naturelle», sont obsolètes. La nature n’est plus conçue comme un ordre par la science, mais comme un système extrêmement complexe. Autrement dit, la vision de la nature, la conception qui en découle, le cadre de la pensée qui l’élabore a tout simplement totalement changé ! Le judéo-christianisme, durant des siècles, a établi son discours normatif autour d’un projet divin dont les «lois de la nature» faisaient témoignage. Mais la civilisation judéo-chrétienne est en train de s’éteindre. Qu’on le veuille ou non, une nouvelle civilisation est en train de se mettre en place. 

La désacralisation de la famille naturelle

Le «mariage pour tous» est un lieu de convergence où se manifestent les craquements les plus significatifs des anciennes valeurs liées à la famille patriarcale. En un demi-siècle, outre la maîtrise de la fécondité, et l’accÃ