Archive pour septembre, 2014

LE MIEL au secours de la Médecine Conventionnelle

 

téléchargement (1)Le miel vient au secours de la médecine. Ce tueur de microbes représente une des rares alternatives à la résistance aux antibiotiques des super-bactéries. La science qui est en train de valider les effets thérapeutiques du miel commence à lui redonner la place que les Anciens lui avaient attribuée en tant que remarquable cicatrisant de plaie.

Utilisé depuis au moins 8000 ans avant J-C, le miel est en train de conquérir ses lettres de noblesse en médecine pour ses propriétés antiseptiques et antibactériennes. Depuis 25 ans, il est employé par le service de chirurgie viscérale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Limoges, pour faciliter la cicatrisation des plaies très complexes dites de 2ème intention, avec d’excellents résultats.

Si depuis ces vingt dernières années, les recherches se multiplient, les premières observations de ses propriétés sont bien antérieures. Dès les années 1930, des praticiens surtout des chirurgiens, relatent, dans des publications, les réussites observées sur la cicatrisation de brûlures et de plaies sur lesquelles du miel a été appliqué. En Allemagne dans les années 1930, les professeurs Zaïss, Krunitz et d’autres ont traité au miel des milliers de plaies avec succès, sans désinfection préalable. Dans les années 1970, Cavanagh l’utilise, comme avant lui Bulman (1955) pour cicatriser les plaies constatant qu’elles deviennent stériles en quelque jours et guérissent promptement.

Dans toutes leurs observations, ils mettent en évidence et corroborent de manière empirique une vitesse de cicatrisation deux fois plus élevée sous l’influence du miel. Il faudra attendre les années 1980-1990 et le développement d’une véritable recherche en plaies et cicatrisations, pour que l des études scientifiques soient conduites avec une valeur statique. L’expérience du CHU de Limoges est à ce titre exemplaire. Son initiative revient à un homme, véritable pionnier, le professeur Bernard Descottes, chef de service et passionné tant par la diversité végétale que par le monde animal à travers cet insecte qui est l’abeille.

« Pendant 25 ans, cet homme a mené avec énergie, plaisir et détermination un combat pour que le miel soit reconnu en tant que cicatrisant. Ce fut un combat parce que le miel n’a jamais eu sa place comme dispositif médical dans la cicatrisation », raconte Ghislaine Pautard, infirmière aux soins intensifs du CHU de Limoge.

En 1988, le professeur lance, avec l’aide l’équipe infirmière et l’accord des patients accueillis dans le service, une étude randomisée mettant en comparaison le miel avec les dispositifs  médicaux en usage à cette époque, à savoir la Biogaze et le Débrisant. Les résultats viennent confirmer les premières observations consignées au XIVè siècle, à savoir une vitesse de cicatrisation des plaies traitées par le miel deux fois supérieure à celle des plaies traitées par les deux autres dispositifs médicaux. « L’étude a porté sur des plaies post-opératoires de seconde intention ; ce sont des plaies qui présentaient des difficultés, importantes et/ou des risques infectieux (présence d’hématome, abcès) », précise Ghislaine Pautard. L’homme est génétiquement programmé pour cicatriser, ajoute-t-elle, aussi nous n’utilisons pas le miel sur des plaies de 1ère intention ». De 1984 à 2010, au CHU de Limoges, plus de 3 000 plaies infectées ou non, essentiellement au niveau de la paroi abdominale, ont été traitées avec du miel. Un travail sur le pouvoir antibactérien et cicatrisant des miels a montré comment les pansements et les soins au miel pouvaient réduire grandement le temps de cicatrisation, sans infection ni effet secondaire.

Des propriétés antiseptiques aux mécanismes complexes

Pour assister à une véritable renaissance de l’utilisation du miel à des fins thérapeutiques, encore faut-il comprendre son mécanisme d’action. Des recherches, effectuées ces trente dernières années, commencent à apporter de vrais éléments de réponse dans la compréhension des procédés complexes impliqués qui suscitent l’intérêt des universitaires.

Plusieurs raisons expliquent les effets thérapeutiques du miel sur les plaies, particulièrement les plaies récalcitrantes, infectées, au premier rang desquels ses propriétés physiques. Par sa viscosité, le miel forme une barrière protectrice sur la plaie qui prévient ainsi la formation de biofims (agrégats complexes de nombreuses espèces bactériennes) à l’origine d’infections croisées, d’infections résistantes aux traitements antibiotiques.

En deuxième lieu, le miel, du fait de son osmolarité (capacité à extraire l’eau des cellules vivantes), conséquente à sa forte teneur en sucre, crée un appauvrissement de l’eau disponible pour les germes et bactéries mettant en péril leur survie. En outre, le miel possède des propriétés hygroscopiques (tendance à absorber l’humidité de l’air) qui contribuent à créer sur la plaie un milieu humide dont on sait aujourd’hui qu’il est favorable à la cicatrisation. Son osmolarité entre à nouveau en jeu pour favoriser l’exsudation en générant un flux de lymphe vers l’extérieur de la plaie entraînant avec lui bactéries, débris cellulaires et donc réduisant l’œdème au sein de la plaie.

L’influence de l’origine des fleurs butinées

téléchargement (2)Ces propriétés physico-chimiques sont importantes, mais elles ne suffisent pas, à elles seules, à expliquer l’efficacité antiseptique du miel. D’où li viennent ses propriétés spécifiques ? Pour partie, il semblerait qu’elles soient en relation avec les  plantes qui ont fourni les nectars initiaux. Ainsi, selon les plantes butinées par les abeilles, ses propriétés diffèrent. Ainsi, le miel de thym, dont la plante est reconnue pour ses propriétés antiseptiques, est l’un des plus intéressants du point de vue de l’activité antimicrobienne. Les composés intrinsèques de la plante de plus précisément les huiles essentielles présentes dans les nectars des fleurs influencent directement les qualités antibactériennes. Le miel de lavande serait également bon bactéricide et particulièrement indiqué pour les applications externes en cas de brûlures, piqûres d’insectes, plaies infectées. Il est également largement cité pour les maladies infectieuses et en particulier pulmonaires. La pinocembrine, huile essentielle détectée dans le miel de tournesol, possède également une activité antimicrobienne caractérisée  vis-à-vis de staphyoccosus aureus (http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/staphylococcus-aureus-fra.php ) . D’autres études réalisées au plan international ont permis de souligner l’intérêt d’autre flore comme le buisson théier qui ne pousse qu’en Nouvelle-Zélande et duquel est produit le miel manuka. Il y a donc transfert d’une partie des propriétés de la plante butinée au miel produit par les abeilles. Et dans ce cas, ce sont surtout les huiles essentielles qui sont impliquées.

Quand le miel libère de l’eau oxygénée

Pour une autre partie, les propriétés antibactériennes du miel lui sont directement conférées par le monde animal et rendues possibles par le merveilleux travail de l’insecte. « C’est en 1962 que J.W White a mis en évidence que le glucose présent dans le miel se transforme, sous l’effet de la glucose oxydase, en acide gluconique libérant du peroxyde d’hydrogène qui n’est autre que de l’eau oxygénée », explique Ghislaine Pautard. Quelle est l’origine de cette enzyme « la glucose oxydase » ? Elle est introduite dans le miel à partir de sa constitution dans le jabot de l’abeille. Cette enzyme appartient à l’abeille, elle apparaît lors de la fabrication du miel. C’est donc l’insecte qui octroie au miel se teneur en glucose oxydase. Ainsi, une partie des propriétés sont le résultat du processus même de fabrication du miel.

Rappelons que le miel est fabriqué à partir du nectar des plantes ou des substances vivantes qui se trouvent sur elles, comme c’est le cas du miellat. Le meillat est issu des sécrétions de petits insectes piqueurs (homoptères) qui se nourrissent de la sève d’arbustes. Leurs excréments liquides sont de véritables gouttelettes sucrées riches en acides aminés que les abeilles vont également butiner. En arrivant à la ruche, le jabot rempli de nectar et de miellat, les abeilles le régurgitent sur la langue d’une de leurs sœurs. La circulation de nectars d’abeille en abeille répond au principe de la trophallaxie qui caractérise tous les insectes sociaux. Il s’agit d’un « bouche à bouche » au cours duquel l’un des insectes échange non seulement sa nourriture mais aussi des informations. Le nectar va ainsi circuler de jabot en jabot jusqu’à devenir miel. L’abeille va venir stocker le miel dans les alvéoles de la ruche qu’elle va operculer avec un peu de cire. C’est à ce stade que l’enzyme (glucose oxydase) est transférée dans le miel.

La défensine-1 – une protéine responsable de l’activité antimicrobienne

Dans le processus de cicatrisation, la libération d’eau oxygénée n’est qu’un des mécanismes d’action du miel, elle n’explique pas tout. En utilisant une nouvelle approche de neutralisation successive des différents facteurs bactéricides individuels du miel, des chercheurs néerlandais ont identifié, très récemment, en juillet 2010, une molécule sécrétée par les abeilles et baptisée la défensine-1 qui serait responsable d’une grande partie de l’activité antibactérielle du miel. Cette protéine, fabriquée par les glandes hypotharyngiennes et mandibulaires des abeilles, conserve dans le miel ses propriétés immunitaires.

Pour le professeur à l’origine de cette découverte, le Professeur Sebastien AJ Zaar, chercheur du département de microbiologie médicale du centre médical académique d’Amsterdam, « le miel ou ses composantes isolés pourraient être d’une grande valeur pour la prévention et le traitement des infections causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques ». En effet, dans leurs expériences, quantités d’espèces testées, incluant des bactéries impliquées dans des intoxications alimentaires, Bacillus subitilis ou Escherichia coli résistantes à plusieurs antibiotiques, ou des bactéries impliquées dans des infections nosocomiales, ayant développé des résistances aux antibiotiques… ont toutes été tuées par une basse concentration en 10 à 20 % de miel (1 ou 2 millilitres de miel dans 10 millilitres de bactéries.

Le miel de manuka, véritable « tueur » de bactéries

Ce qui a également contribué à faire avancer la recherche, ce sont les écarts d’efficacité constatés des variétés de miels sur les différentes souches bactériennes. Ainsi, il a été mis en évidence la particularité du miel de manuka, fabriqué à partir des fleurs d’un arbrisseau originaire d’Australie, qui conjugue des propriétés antibactérielles et anti inflammatoires spécifiques attribuées à une molécule : le méthylglyoxal (MGO). C’est une étude menée par le Professeur Thomas Henle du Centre Hospitalier Universitaire de Dresde (Allemagne) qui a mis en évidence cette molécule dont la concentration dans le miel varie généralement de 1 à 10 mg par kg. Dans le miel Manuka, les concentrations en MGO atteignent jusqu’à 800 mg/kg/ cette forte concentration a pour effet d’accentuer considérablement la puissance de l’efficacité antibactérienne. Le professeur Thomas Henle a ainsi montré  que le MGO de niveau 100 est suffisant pour enrayer une infection causée par Staphylococcus aureus. Cette action sur des bactéries multi-résistantes est extrêmement intéressante dans un contexte de perte d’efficacité des antibiotiques. Elle semble bien conjuguée à des propriétés anti inflammatoires et cicatrisantes : le miel de manuka diminue les enflures, augmente la circulation sanguine et accélère la formation d’un nouveau tissu cicatriciel. Suite à ces découvertes majeures, le miel de qualité MGO a été normalisé, on trouve sur le marché des miels estampillés MGO 30 adaptés à la nutrition, MGO 100 appropriés toujours en nutrition, sur des brûlures, des coupures, MGO 250 pour les plaies et les escarres et jusqu’à MGO 550 réservés à des usages en traitement choc, en application externe pour les brûlures, plaies, escarres.

Pourquoi des dispositifs médicaux ne se développent-ils pas plus vite ?

images (1)Plus les recherches s’approfondissent sur le miel, plus elles révèlent la complexité de ce merveilleux produit vivant naturel qui suscite humilité et émerveillement. Toutes les interactions entre les différents bactéricides présents dans le miel n’ont certainement pas encore été élucidées. Il n’est donc pas aisé de quantifier la contribution des différents facteurs qui interviennent car ils peuvent être mutuellement dépendants, ou avoir une activité additive ou synergique selon l’espèce bactérielle ciblée. Certains laboratoires tels que Comvita et Aspec Medical proposent déjà des applications thérapeutiques à base de miel. Deux marques de dispositifs médicaux (pansements alginates ou tulles incorporant du miel de manuka et rendus stériles) Mesitran et MediHoney sont essentiellement commercialisés aux Etats-Unis où ils ont obtenu l’agrément de la Food and Drug Administration, mais aussi en Australie. Ils sont agréés par les autorités sanitaires, prescrits par le corps médical et utilisés par des professionnels de santé pour le traitement des plaies. Le pansement Medihoney a quant à lui été homologué dans l’Union européenne. En France, le laboratoire Aguettant propose Actrys, un pansement sous forme de pâte aux composants naturels ; argiles verte, miel, cire, huile végétale riche en acides gras essentiels, non remboursé. Dans le service du professeur Descottes, les soignants avaient eux aussi utilisé le miel en imprégnation sur des pansements pour guérir de plaies graves et/ou infectées. Ce service partage aujourd’hui ses protocoles de soins aux personnels médicaux demandeurs. Le professeur Descottes avait précisé l’usage de pansements au miel sur des plaies franches propres par coupure accidentelle qui ne posent aucun problème infectieux en la recouvrant de compresses renouvelées chaque jour. « Sur des brûlures du 1er et 2è degré, l’application immédiate d e miel recouvert de compresses sèches apporte rapidement une sédation de la douleur, évite la formation de phlyctènes et accélère le retour à une peau normale sans trace cicatricielle ».

A la maison, on peut donc utiliser le miel sur des petites brûlures/blessures, mais requérir un avis médical dans tous les autres cas.

Le miel, une arme efficace contre les infections nosocomiales

Une utilisation élargie du miel dans la cicatrisation permettrait de faire de colossales économies dans le domaine de la santé. « A l’image ce qui se développe en Océanie et aux Etats-Unis, la commercialisation de produits thérapeutiques à base de miel pourrait émerger en Europe, conclut la pharmacienne Clémence Hoyer. Mais il semble paradoxal que des groupes pharmaceutiques, dont les produits sont accusé de décimer les abeilles, s’intéressent au miel…. D’autant que ce serait prendre une partie du gigantesque marché des dispositifs médicaux.

L’autre domaine dans lequel el miel pourrait apporter une contribution essentielle à un problème mondial de santé publique, est celui d’enrichir l’arsenal thérapeutique à notre disposition, pour lutter contre les super-bactéries devenues résistantes aux antibiotiques (streptocoque,  staphylocoque doré résistant à la méthicilline, entérocoque). Le développent des infections nosocomiales et des résistances aux antibiotiques seront peut-être l’occasion de réintroduire le miel dans la pharmacopée moderne. Une utilisation judicieuse, pertinente du miel doit permettre de réduire la surconsommation d’antibiotiques en France, surconsommation dont on sait qu’elle favorise l’émergence de ces souches bactériennes résistantes aux traitements.

Compte tenu de son très grand champ d’application, à la fois préventif et curatif, antiseptique et antibiotique et de sa grande efficacité dans de nombreuses indications, de sa facilité de mise en œuvre, de sa parfaite innocuité et de l’absence d’effets secondaires, contre-indications ou incompatibilité, de premier plan qui ne demande qu’à être mieux connue. Le miel trouvera, dans un avenir proche à n’en pas douter, une place importante dans l’arsenal thérapeutique médical. Toutefois, il est urgent d’agir et de protéger les cultures dont les abeilles se nourrissent. Il ne faudrait pas attendre que les abeilles aient disparu pour se rendre compte à quel point le miel est précieux.

L’Association Francophone d’Apithérapie, créée à l’initiative du professeur Bernard Descottes en 2008, vise à développer la recherche scientifique en retard dans l’univers francophone, par rapport au monde anglophone mais aussi vise à promouvoir la reconnaissance des produits de la ruche auprès du monde médical et para-médical. http://apitherapiefrancophone.com/

Publié dans:GUERISON, NATURE |on 29 septembre, 2014 |1 Commentaire »

Le sentier de l’ascension

 

téléchargementLe but de l’évolution de l’âme sur terre est de se perfectionner elle-même sous la tutelle de son Moi christique, et de se réunir avec sa propre Présence JE SUIS dans le rituel de l’ascension. L’ascension représente le point culminant des existences terrestres de l’âme au service de la vie. L’âme est le potentiel vivant de Dieu, et par son libre arbitre elle peut choisir qui elle servira : l’égo humain ou le Moi christique.

L’âme peut se réincarner de nombreuses fois avant d’atteindre la perfection et d’être digne de se réunir à Dieu. Qu’arrive-t-il à l’âme entre les incarnations ? Quand l’âme termine une existence sur la terre, la Présence JE SUIS retire la corde de cristal. La triple flamme retourne alors dans le cœur du Moi Christique, et l’âme gravite jusqu’au plus haut niveau de conscience qu’elle a atteint au cours de ses incarnations. 

Si l’âme l’a mérité, elle peut, entre les incarnations, suivre les enseignements des maîtres ascensionnés, des anges et des maîtres de sagesse du monde céleste, qui sont devenus experts dans leurs spécialités.

Pour que l’âme puisse atteindre cette union ultime avec Dieu, elle doit s’unir à son Moi christique, équilibrer au moins 51 % de son karma et accomplir sa mission sur la terre selon le plan divin qui lui a été imparti. 

Lorsque l’âme fait son ascension, elle se réunit à nouveau avec Dieu, elle devient un maître ascensionné, elle est libérée de la ronde du karma et de la renaissance et elle reçoit la couronne de la vie éternelle.

Extrait du livre Le Disciple et le Sentier,
Élizabeth Clare Prophet Éditions Lumière d’El Morya

Publié dans:ASCENSION |on 29 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

La Grenade un fruit…détonant

 

Utilisé historiquement pour soigner les maladies gastro-intestinales et les affections parasitaires, la grenade attire depuis quelques années l’attention des scientifiques pour ses fortes capacités antioxydantes et anti-inflammatoires.

images (5)Le terme «grenade» vient du latin malum granatum qui signifie «fruit à petits grains». Avec la datte, la figue, l’olive et le raisin, la grenade représente la quintessence de la cuisine du Moyen-Orient. Grâce à la résistance de son écorce, qui en fait un fruit de longue conservation peu susceptible d’être abîmé durant le transport, la grenade constitua très tôt dans l’histoire un des aliments de base des voyageurs et caravaniers ; d’autant plus que sa pulpe gorgée d’eau et légèrement acidulée permettait d’étancher la soif durant les longues traversées du désert. 

Ses pépins se sont donc rapidement disséminés vers l’Est [Afghanistan, Inde, Chine] et vers l’Ouest [Égypte]. Ce sont les Maures qui l’introduiront en Espagne où, sous leur influence, elle donnera son nom à la ville de Grenade. Les présentations étant faites, penchons nous sur ses vertus pour notre santé. 

Ses antioxydants

Les principaux antioxydants que l’on trouve dans la grenade sont les flavonoïdes, les tannins et l’acide ellagique [pour rappel, les antioxydants sont ces composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres, ceux-ci étant des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement]

La grenade, tant le fruit que son jus, aurait une activité antioxydante supérieure à celle du thé vert et du vin rouge. En effet, des études spectrophotométriques du jus de grenade, du vin rouge, du jus de myrtille, du jus de cranberry, du jus d’orange et du thé vert ont démontré que, de toutes ces substances, c’est le jus de grenade qui possède la plus forte capacité de destruction des radicaux libres ! Il a également été démontré que ce sont les tannins qui seraient les principaux responsables de cette forte activité. 

L’activité antioxydante des flavonoïdes du jus de grenade permettrait également de protéger les lipides sanguins contre l’oxydation [les graisses contenues dans le sang, comme le cholestérol par exemple...]. 

Ses nutriments

- Vitamine B5 ou acide pantothénique.

Celle-ci fait partie d’un coenzyme clé permettant à l’organisme d’utiliser de façon adéquate l’énergie issue des aliments ingérés. 

Il participe aussi à plusieurs étapes de la fabrication des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs [messagers dans l’influx nerveux] et de l’hémoglobine. - Vitamine B6 ou pyridoxine. Elles collaborent à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses. 

- Vitamine C. La grenade est une source importante de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va bien au-delà de ses propriétés antioxydantes. En plus de nous protèger contre les infections, de favoriser l’absorption du fer contenu dans les végétaux et d’accélèrer la cicatrisation des tissus, elle contribue à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. 

Fruit ou jus – jus ou fruit ?

N’étant pas un produit très demandé, il est parfois difficile de trouver des grenades fraîches – d’autant plus en bio – que ce soit au marché ou dans notre magasin habituel. Sachez cependant que le jus de grenade se trouve de plus en plus facilement dans les magasins d’alimentation naturelle. Néanmoins, si l’on veut bénéficier au maximum de ses bienfaits pour notre santé, il convient de choisir un jus de grenade biologique, labélisé et garanti sans pesticides. Car dans pratiquement tous les pays où il existe des plantations de grenades [Iran, Inde,  Turquie, Maroc,...], l’expérience a démontré qu’une certification Bio classique ne suffit souvent pas. Ainsi en 2007, une analyse faite en Allemagne sur un large échantillon de jus de grenade bio provenant de Turquie, a révélé que tous, sans exception, étaient non conformes aux exigences du label affiché [présence de pesticides, ainsi que frelaté avec d’autres fruits]. Il faut constater que les mécanismes de contrôle Bio dans ces pays sont parfois erratiques et les formulaires remplis souvent falsifiés. 

Des cahiers des charges plus pointus, comme celui d’Öko-Control, garantissent toutefois des contrôles stricts et des produits purs, exempts de pesticides. Enfin, pour ceux et celles qui seraient tentés par une touche d’exotisme dans leur alimentation, l’on trouve également des arilles de grenade séchés, entiers ou en poudre, qui sont largement utilisés dans la cuisine indienne, ainsi que divers produits de spécialité [vinaigre et vin de grenade, sauces, etc...]. 

Attention : Les alcaloïdes contenus dans la peau de la Grenade sont hautement toxiques, il ne faut donc pas la consommer. Ioanna Del Sol 

Références : «Jus de grenade fermenté», collectif, Ed.

Marco Pietteur, «La grenade – Une bombe de jeunesse» de G. Sitzia chez Guy Trédaniel «La grenade et ses bienfaits» chez Aedis, masantenaturelle.com & magazine. idph-europe.com

Publié dans:PLANTES |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Un médium sommeille en chacun de nous

 

0cw0La voyance est-elle un don ou serions-nous tous capables d’obtenir intuitivement des informations que nous ignorons ? Pour Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français, il y a 5 ans, nous aurions tous en nous cette faculté. Comment la réveiller ? La clé se trouverait dans le Remote Viewing.

Le Remote Viewing (en français, vision à distance) est une pratique intuitive permettant de développer l’intuition et les perceptions, principalement pour obtenir des informations spécifiques, relatives à une problématique définie, physiquement inaccessibles par des moyens conventionnels. Cette méthode englobe un ensemble de protocoles et de techniques qui ont été développés dans les années 70 aux États-Unis, sur la base des travaux scientifiques menés principalement dans les laboratoires du PEAR, du SRI et de la Mobius Society. Certaines de ces recherches initiales ont été menées dans le domaine civil (par exemple les travaux de la Mobius Society dirigée par Stephan A. Schwartz), surtout dans les cadres de l’archéologie, de la finance et d’enquêtes. D’autres ont été financées par des organismes militaires (comme la CIA, la DIA…) qui ont par la suite créé une unité de renseignement pour « espions psychiques » : c’est le fameux programme Star Gate. Le plus célèbre remote viewer : Joe Mc Moneagle, espion extrasensoriel engagé par la CIA, la NASA et le FBI pour des missions très spéciales comme la récupération d’otages. Les résultats qu’il a obtenu lui ont valu d’être plusieurs fois récompensé. Entretien avec Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français.

Comment vous êtes-vous intéressé au remote viewing ? 
J’ai accepté de participer, il y a quelques années, à une série d’expériences menées par des chercheurs et des étudiants en parapsychologie de l’Institut Métapsychique International (IMI). Ayant moi-même un parcours scientifique, j’avais très envie de voir s’il était possible de comprendre le fonctionnement psychique et intuitif de la capacité de voyance, une activité qui, à la base, n’a aucun fondement rationnel. Je devais, comme les autres voyants qui participaient à ces protocoles de tests, décrire le contenu d’une enveloppe fermée. C’est dans ce cadre-là que j’ai appris qu’il existait des techniques élaborées de vision à distance, que tout le monde est capable d’utiliser. J’ai alors voulu me former au Controlled Remote Viewing avec d’anciens viewers militaires américains. Cette méthodologie est née des différentes recherches sur les phénomènes PSI – télépathie, états modifiés de conscience, clairvoyance… – menées par deux physiciens américains, le Dr Hal Puthoff et le Dr Russell Targ. Ensemble, ils ont proposé une approche scientifique des perceptions intuitives. Ce qui est intéressant, c’est que le Remote Viewing remet en questions le « don » – comme on l’appelle à tort – de voyance car les différentes recherches effectuées tendent à prouver que ces capacités intuitives sont finalement à la portée de tous. 

Cela ne nécessite-t-il pas certaines prédispositions ? 
A moins d’avoir des problèmes d’ordre psychologique ou un dérèglement psychoémotionnel important, je ne connais personne qui ne soit jamais parvenu à trouver des éléments tangibles du contenu d’une enveloppe. 

Suffit-il de se former au Remote Viewing pour être voyant ? 
Disons que plus on s’entraîne, plus on développe son intuition. De nombreux stagiaires que j’ai eus en formation chez IRIS Intuition Consulting pensaient ne pas avoir une once d’intuition dans la vie. Pourtant, certains se sont avérés très brillants, parfois même bien meilleurs que moi. Leurs résultats étaient parfois stupéfiants, et dignes d’un scénario de science-fiction. Certains pourraient en effet faire de très bons voyants ! 

Des exemples marquants dont vous vous souvenez ?
Un stagiaire avait pour cible l’animatrice de talk show américaine Oprah Winfrey. Il a senti que c’était une femme, contemporaine, il a également décrit l’environnement show biz dans lequel elle évolue, sans toutefois mettre un nom dessus. Puis, il a senti qu’elle avait toujours un objet dans la main comme un totem ou un emblème de sa fonction. « Elle ne peut s’exprimer sans avoir ce truc-là », a-t-il ajouté. Il a alors pris de la pâte à modeler et sculpté quelque chose qui avait bel et bien une forme de micro. Un autre stagiaire devait trouver un événement récent : le saut en parachute depuis l’espace réalisé par l’autrichien Felix Baumgartner. Il a dessiné une capsule avec un gars qui saute dans le vide, et décrit très clairement les conditions sécurisées, la personnalité aventurière du parachutiste… Dernier exemple, celui d’une autre stagiaire qui avait pour cible la sonde Curiosity envoyée sur la planète Mars. Je me souviens que c’était très drôle car sans bien comprendre de quoi il s’agissait, il soulignait une dichotomie entre le côté totalement désert du lieu et la présence de la technologie. 

Quelles différences entre la technique du Remote Viewing et la voyance ?
Pour le Remote Viewing comme pour la voyance, je fais appel aux mêmes facultés, et j’utilise les mêmes canaux. La différence c’est qu’en Remote Viewing, on ne connaît pas la nature de sa cible, on travaille en aveugle, et on doit décrire de la manière la plus précise possible ce qui est contenu dans l’enveloppe, en suivant un protocole précis, sans jamais tomber dans l’interprétation. Si par exemple, je sens que l’objet que je dois trouver a quatre pieds et qu’on peut s’asseoir dessus, je ne dois pas déduire qu’il s’agit d’une chaise. Je dois d’abord me concentrer sur mes sensations premières. En revanche, lors d’une séance de voyance, le consultant, assis face à moi, interagit, me pose des questions. Je vais donc sentir son angoisse, ce qu’il a envie de savoir, ce qu’il désire entendre. J’engrange aussi inconsciemment tout un tas d’informations non verbales – son apparence, la manière dont il s’exprime, sa gestuelle… Des éléments perturbateurs qui biaisent mon ressenti, et donnent lieu à des interprétations. Pour rester dans l’information brute, il faudrait que je ne voie pas la personne, et que je ne l’entende pas. C’est pourquoi, je commence toujours la consultation avant que la personne n’arrive au cabinet. Ce qui me permet d’obtenir de l’information pure.

Comment pensez-vous que les viewers comme les voyants captent leurs informations ? 
Je pense qu’on se connecte à une espèce de matrice de l’information, à un champ de conscience universel, à une immense base de données invisible. Par un processus inconscient, ces informations sont décryptées par le corps, à travers les cinq sens. C’est comme si on nous téléchargeait des kilooctets de bits informatiques et qu’on se branchait sur le bon logiciel de décodage.

source INREES

 

Publié dans:MEDIUM |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Les entités de la planète

 

Les esprits ont-ils toujours une substance, une impression humaine ? Et s’ils étaient partout dans le vivant, de l’oiseau au rayon de soleil, avec chacun quelque chose à nous apprendre ? Dans son livre « Comment la terre s’est tue », David Abram nous partage cette vision des cultures orales.
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La maison familiale avait été, comme la plupart des maisons sur cette île tropicale, bâtie à proximité de plusieurs nids de fourmis. Comme on faisait beaucoup la cuisine dans l’enclos (où demeuraient, outre le Balian, son épouse et leurs enfants, différents membres de leur nombreuse famille) et qu’on procédait aussi à la préparation minutieuse d’offrandes de nourriture pour les rituels et les fêtes dans les villages voisins, le sol et les bâtiments étaient vulnérables à l’invasion d’une population considérable de fourmis. De telles invasions peuvent aller d’une nuisance occasionnelle à un siège périodique, voire même permanent. Les offrandes quotidiennes servaient donc à empêcher de telles attaques de la part des forces naturelles qui entourent (et supportent) la terre familiale. Les dons de riz quotidiens gardaient les colonies de fourmis occupées et, vraisemblablement, satisfaites. Leur disposition régulière, au coin des différents bâtiments de l’enclos, semblait établir une certaine frontière entre la communauté des humains et celle des fourmis. Honorant cette frontière par des présents, les humains espéraient, semblait-il, pouvoir persuader les fourmis de la respecter elles aussi et de ne pas entrer dans les bâtiments. 

Pourtant je restais intrigué par l’affirmation de mon hôtesse selon laquelle il s’agissait de présents « pour les esprits ». Il faut reconnaître que, entre notre notion occidentale d’« esprit » (si souvent décrit en contraste avec la matière ou la « chair ») et les présences mystérieuses que les cultures tribales et indigènes respectent tant, une certaine confusion a toujours régné. J’ai déjà fait allusion aux malentendus grossiers liés au fait que les premiers à étudier ces coutumes aient été des missionnaires chrétiens qui n’étaient que trop disposés à voir des esprits occultes et des fantômes immatériels là où les membres de ces tribus offraient simplement leur respect aux vents locaux. Alors que la notion d’« esprit » en est venue à avoir, pour nous Occidentaux, des connotations avant tout anthropomorphiques ou humaines, cette rencontre avec les fourmis fut la première d’une série d’expériences qui m’ont suggéré que les « esprits » d’une culture indigène étaient avant tout ces modes d’intelligence ou d’attention qui ne possèdent pas une forme humaine. 

En tant qu’humains, nous connaissons bien les besoins et les capacités du corps humain – nous vivons nos propres corps et nous connaissons donc, de l’intérieur, les possibilités de notre forme. Nous ne pouvons connaître avec la même familiarité et la même intimité l’expérience vécue d’une couleuvre à collier ou d’une tortue serpentine ; il nous est difficile d’avoir une expérience précise des sensations d’un colibri collectant, à petites gorgées, le nectar d’une fleur, ou d’un hévéa absorbant la lumière du soleil. Et, pourtant, nous savons ce que l’on sent en buvant l’eau fraîche d’une source ou en se prélassant et en s’étirant au soleil. Notre expérience peut être sans doute une variante de ces autres modes de sensibilité, néanmoins nous ne pouvons, en tant qu’humains, faire l’expérience précise des sensations vivantes d’une autre forme. Nous ne connaissons pas de manière tout à fait claire leurs désirs ou leurs motivations.

Nous ne pouvons savoir ou ne pouvons jamais être sûrs que nous savons ce qu’ils savent. Pourtant, que la biche ait l’expérience de sensations, qu’elle soit porteuse de savoirs lui permettant de s’orienter, de trouver de la nourriture, de protéger ses petits, qu’elle sache comment survivre dans la forêt sans les outils dont nous dépendons, voilà qui est évident pour nos sens humains. Que le manguier ait la capacité de créer des fruits, et l’achillée millefeuille, le pouvoir de diminuer la fièvre d’un enfant, possèdent la même évidence. Pour les humains, ces Autres nous livrent des secrets ou sont détenteurs d’une intelligence dont nous avons nous-mêmes souvent besoin. Ce sont ces Autres qui peuvent nous aviser de changements de conditions climatiques inattendus, ou nous prévenir d’éruptions volcaniques ou de tremblements de terre imminents. Ils nous montrent, lorsqu’ils fourragent, où trouver les baies les plus mûres, ou alors, quelle est la meilleure route pour rentrer à la maison. En les regardant construire leurs nids ou leurs abris, nous recueillons des indications quant aux manières de renforcer nos propres demeures. Leur mort même nous enseigne la nôtre. Nous recevons d’eux d’innombrables dons : nourriture, combustible, abri et vêtement. Mais ils restent Autres pour nous, habitant leurs propres cultures et déployant leurs propres rituels – jamais tout à fait compréhensibles. 

De plus, ce ne sont pas seulement ces entités que les Occidentaux reconnaissent comme appartenant aux « vivants » – pas seulement les autres animaux et les plantes – qui parlent en tant qu’esprits aux sens de ceux qui appartiennent à une culture orale. C’est aussi la rivière sinueuse où s’abreuvent les animaux, les pluies torrentielles de la mousson, et la pierre qui s’ajuste parfaitement au creux de la main. La montagne, elle aussi, a ses pensées. Et les oiseaux qui bruissent et jacassent alors que le soleil disparaît sous l’horizon sont les voix mêmes de la forêt tropicale humide.

Les entités de la planète dans ESPRITS couv_1368Comment la terre s’est tue, David Abram
Editions La Découverte (Novembre 2013 ; 347 pages) 

Publié dans:ESPRITS, NATURE |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

La Science du Verbe

 

téléchargement (7)La science du Verbe était pratiquée en Atlantide en Lémurie et a continué à être utilisée autant en Orient qu’en Occident. Pour des milliers de fervents de la lumière de Dieu à travers le monde, réciter un décret est devenu une acclamation joyeuse au Seigneur. 

Ceux qui ont cherché les véritables enseignements du Verbe de Dieu ont découvert que la science du décret est la plus efficace des formes de méditation. Le but premier de l’utilisation de la science du Verbe n’est pas d’exaucer des souhaits, mais d’établir le contact avec notre Moi supérieur et avec les Maîtres Ascensionnés. Puis, une fois ce contact établi, il est alors possible de puiser au pouvoir du Dieu qui est en nous afin qu’il nous accorde les choses dont nous avons besoin. 

Le décret est la forme de demande la plus puissante adressée à la Divinité. C’est le commandement d’un fils ou une fille de Dieu pour que la volonté du Tout-Puissant se manifeste en bas (sur la terre) comme en haut (dans le plan céleste). Le pouvoir du Verbe est le moyen par lequel le royaume de Dieu devient une réalité ici et maintenant. Par le décret, nous adressons des commandes aux énergies de la vie, cet acte de commandement étant la prérogative du Moi christique en chacun de nous. Le moi humain, imparfait et incomplet, n’est pas encore autorisé à prononcer des fiats dans un but créateur, c’est pourquoi il doit toujours le faire : « Au nom de la bien-aimée puissante et victorieuse Présence de Dieu, JE SUIS en moi, de mon bien-aimé Moi christique sacré… »

Les décrets ne sont pas des paroles en l’air : ce sont des mots choisis avec soin. Par exemple, on utilise l’affirmation JE SUIS qui est le nom de Dieu (tel qu’il fut donné à Moïse). Lorsque nous affirmons « JE SUIS », nous disons en réalité « Dieu en moi est » ou encore « Dieu en moi est l’action de… » Et tous les mots qui suivent cette affirmation sont auto-réalisés parce que c’est le pouvoir du nom de Dieu et de son être (invoqué ainsi) qui agit et accomplit le changement créateur dans notre vie.

Un décret peut être court ou long et il est généralement précédé d’un préambule et suivi d’une conclusion ou sceau du décret. Un préambule est une sorte de salutation qui s’adresse à la Présence de Dieu et à ses serviteurs qui forment la hiérarchie spirituelle. Le but de cette salutation est d’attirer les énergies des maîtres ascensionnés afin qu’elles répondent à notre lettre à Dieu. La lettre est le corps du décret composé de déclarations exprimant qualités et désirs divins invoqués pour amener un changement dans notre vie. Puis on procède à la conclusion, à l’acceptation que notre lettre, notre décret, est déjà entendu et déjà manifesté dans la forme, selon les lois infaillibles de l’alchimie et de la précipitation.

Extrait du livre L’abondance créatrice, Mark L. Prophet et Élizabeth Clare Prophet publié aux Éditions Lumière d’El Morya

Publié dans:ATLANTES, LEMURIENS |on 25 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

BD : le maître de l’ésotérisme

téléchargement (6)Vingt ans de recherches auront été nécessaires à Didier Convard pour nouer l’intrigue de son célèbre «Triangle Secret». 

Dessinateur à l’origine, Didier Convard a progressivement abandonné le dessin pour se consacrer à l’écriture. 

De Didier Convard, le grand public connaît surtout aujourd’hui l’étonnant suspens du Triangle Secret, cette bande dessinée à l’intrigue ésotérico-historique palpitante. Un immense succès, vendu à plus de 2 millions

d’exemplaires, poursuivi de belle manière par sa suite (I.N.R.I), et dont la formule originale (un scénariste travaille avec plusieurs dessinateurs pour augmenter le rythme de parution) tout comme le sujet (les mystères et secrets du christianisme) ont donné lieu à de multiples viennent-ensuite par d’autres auteurs. 

Etonnamment, ce projet éditorial inédit fut presque le fruit du hasard. «Parce qu’au départ, explique Didier Convard, il s’agit d’un roman inachevé dormant dans un tiroir. Lors d’un dîner, au début des années 1990, j’en ai parlé avec l’éditeur Jacques Glénat. Il a tout de suite croché et m’a demandé de lire le manuscrit.

Et quelques jours plus tard, il me demandait d’en faire une adaptation en bande dessinée.» 

Les premiers contrats déjà en sortant de l’école d’art

Transposition périlleuse d’autant qu’avant cela cet érudit a longtemps travaillé comme dessinateur plutôt que comme scénariste. «J’ai commencé très jeune en BD. Je sortais à peine d’une école d’arts appliqués lorsque j’ai obtenu mes premiers contrats. J’avais déjà envie d’écrire des histoires, mais le dessin m’apprenait les cadrages, la mise en scène, les découpages: une vraie grammaire de l’image qui m’a été très utile pour mon métier de scénariste à venir.» Cachetonnant dans des revues pour jeunes, de son propre aveu pour des feuilletons guère passionnants, il doit attendre 1978 et le passage au célèbre

Journal Tintin pour voir son horizon s’éclaircir. «J’ai créé pour eux la série Neige, avec Christian Gine, et son bel accueil auprès du public m’a propulsé chez Glénat. Ce qui m’a donné l’occasion de me détacher progressivement du dessin pour raconter des histoires plus adultes.» 

Ce sera Les Héritiers du Soleil ou encore Toussaint et Finkel toujours avec Christian Gine. «La charge narrative devenait si lourde que j’ai lâché peu à peu le dessin. Et puis je me suis aperçu que l’écriture était sûrement le mode d’expression qui me convenait le mieux. Bien plus que le dessin qui m’a souvent laissé insatisfait.»

 

Un succès immédiat qui se transforme en triomphe

Lorsque paraît le premier tome du Triangle Secret, en 2000, Didier Convard appartient déjà au cercle assez fermé des auteurs reconnus de la bande dessinée classique, dite franco-belge. Mais le succès immédiat de cette saga, qui se transforme rapidement en véritable triomphe, le propulse parmi les incontournables au même titre qu’un Van Hamme, un Juillard ou un Charlier. «Le Triangle représente une vingtaine

d’années d’enquête, de recherches, de lectures. Qui n’ont rien à voir avec Dan Brown, soit dit en passant. 

D’ailleurs, je ne l’ai jamais lu.» Chez lui, la passion pour l’ésotérisme remonte à l’enfance. «J’avais un grand-père adoptif féru de symbolisme. Comme j’étais déjà un grand lecteur, il m’a petit à petit initié.» Le petit Didier (il est né en 1950) se plonge dans ce qu’il perçoit comme une allégorie de la vie elle-même: «Je vois l’ésotérisme comme quelque chose de caché et pourtant de très visible, dont il nous manque la clé. Comme dans l’existence: tout est devant nous, mais nous ne le comprenons pas. C’est aussi vrai dans les rapports humains: nous savons rarement décoder l’autre.» 

Devenu depuis lors franc-maçon, ce Parisien (qui s’exile souvent en Champagne où se cache son atelier)

 

Source : Migros Magazine | No 52, 27 Décembre 2011 |

Publié dans:ARTISTES PEINTRES |on 25 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Le futur au présent

 

Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir « un mauvais pressentiment » au sujet d’une personne ou d’une décision à prendre provoquant presque un malaise physique en vous ? Comment interpréter ces différentes impressions et sensations qui paraissent parfois surréalistes ? Enquête sur le pressentiment.

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« Deviner », « pressentir » une situation à venir voudrait-il dire que nous avons accès à des informations provenant du futur ? Dean Radin, Docteur en psychologie et l’un des meilleurs spécialistes de la parapsychologie au monde, et auteur du livre La conscience invisible, définit le pressentiment comme « une impression vague que quelque chose va arriver, mais sans avoir clairement conscience de ce que ce pourrait être. » C’est exactement ce qui est arrivé à Alex, un confrère de Dean Radin. Lors de l’entretien de son revolver en prévision d’une partie de chasse, il ressent un sentiment de peur et de malaise au moment d’introduire la cinquième balle. Il se fie à son intuition et décide de l’enlever. Deux semaines plus tard, il se retrouve au pavillon de chasse avec sa fiancée et ses beaux-parents. Au cours de la soirée, une violente dispute éclate entre ses beaux-parents, au point que l’homme se saisisse de l’arme d’Alex et commence à menacer son épouse avec. Alex intervient en s’interposant entre eux et entend la détente s’enclencher. Il s’imagine déjà mort… puis réalise qu’il n’y a pas de détonation. La chambre où devait se trouver la cinquième cartouche était finalement vide… Depuis, Alex conserve cette balle dans un coffre fort. Bien qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait se passer quinze jours plus tard, un « mauvais pressentiment » s’était exprimé sous forme d’émotions. Comment analyser cela ?

Le pressentiment expliqué par la science

Depuis toujours, l’accès à des informations pouvant provenir du futur fascine et intrigue. Comment le pressentiment se manifeste-t-il en nous ? Quels sont ses mécanismes ? De nombreuses études se sont penchées sur le sujet. Certaines ont ainsi montré que le cœur réagit avant même que l’information ne soit arrivée au cerveau, comme s’il souhaitait nous prévenir d’un danger à venir. L’une d’entre elles, réalisée en conditions de laboratoire à l’Institute of HeartMath Research Center en Californie, est plutôt saisissante. Les participants, branchés à un logiciel de variabilité cardiaque pouvant détecter et enregistrer les émotions désagréables, étaient face à des ordinateurs faisant défiler de façon tout à fait aléatoire des images émotionnellement neutres et d’autres plus violentes. Le but était de voir si la visualisation de ces images avait un impact sur la courbe de variabilité cardiaque. Quelle ne fut pas la surprise de l’équipe de constater que la courbe variait avant même l’apparition de l’image ! « Le cœur « savait » ce que lui réservait l’avenir, alors que le sujet n’en n’avait pas la moindre idée consciente », commente le Dr Larry Dossey, auteur du livre La Science des Prémonitions. Quant aux chercheurs de HeartMath, ils précisent : « L’appareil perceptif du corps est constamment en train de scruter l’avenir. Le cœur est directement impliqué dans le traitement des informations concernant une stimulation émotionnelle quelques secondes avant que le corps ne soit effectivement soumis à cette stimulation. Le plus surprenant dans cette découverte, c’est que le cœur semble directement intervenir dans la perception d’événements futurs, ce qui signifie que le cerveau n’agit pas seul dans ce domaine. » 

Des pressentiments au service de notre survie ?

Le pressentiment est souvent difficile à décoder. Comment en effet faire la différence entre une déduction issue d’un raisonnement purement intellectuel et un pressentiment dont le ressenti peut parfois sembler irrationnel. Il peut s’agir de sensations physiques alertant « qu’un événement important est sur le point de se produire, c’est un système d’alerte par prémonition », explique le Dr Larry Dossey dans son livre. Dans les années 1950, William Cox, chercheur et homme d’affaires américain, s’est intéressé à la fréquentation des trains accidentés. Il s’est aperçu que ces derniers comptaient généralement moins de passagers que ceux qui atteignaient leur destination sans problème particulier. Le 15 juin 1952, jour de son accident, le Georgian de la Chicago and Eastern Illinois Railroad n’avait à son bord que neuf voyageurs, alors qu’il transportait une moyenne de soixante-deux personnes cinq jours plus tôt. « Les passagers potentiels ont plus probablement le sentiment d’une gêne physique, d’une dépression, ou d’une angoisse sans logique ni cause manifeste. La motivation à renoncer au trajet est parfois si profondément enfouie dans l’inconscient qu’elle n’émerge pas et que l’on annule un projet de voyage sans savoir pourquoi », analyse le Dr Larry Dossey. 

La plupart du temps, ces sensations, gênes physiques, impressions désagréables, seraient là pour nous protéger. Les expériences menées sur le pressentiment au HeartMath Research Center ont montré que « ce ne sont pas les images plaisantes et apaisantes mais les violentes qui déclenchent une réaction physique, avant d’avoir été choisies par l’ordinateur », souligne le Dr Larry Dossey. Le pressentiment s’apparente alors à l’instinct animal, nous alertant qu’un danger immédiat se présente et nous permettant ainsi de nous en protéger. C’est ainsi qu’au dernier moment, nous ne nous engageons pas dans une rue et faisons un détour, ou que nous renonçons à un trajet, à doubler une voiture… Et si le pressentiment est d’ordre inconscient, nos réactions le sont tout autant, une bonne chose selon Dean Radin pour qui « il est possible que les réactions inconscientes soient mêmes plus opérantes car elles contourneraient les défenses psychologiques qui risquent, en état de conscience ordinaire, de bloquer les perceptions psi. » Dès que nous sentons comme un sentiment d’alerte ou de menace, il faut autant que possible être à l’écoute de cette impression.

Le futur accessible dans le présent ?

Pour le parapsychologue Stanley Krippner, les différentes études menées sur le pressentiment « laissent entrevoir que le pressentiment est bel et bien une prescience d’événements futurs. Il s’agit à mes yeux des plus importantes recherches en cours dans le domaine de la parapsychologie. » L’Unité de recherche Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a mené des centaines d’expériences de perception à distance. L’objectif était de déterminer s’il était possible de faire circuler mentalement des informations entre deux individus à distance, un émetteur et un récepteur. Le taux de réussite est considérable. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est que la plupart de ces expériences ont révélé que le récepteur avait enregistré l’information avant même qu’elle n’ait été émise. Concernant le pressentiment, il est généralement dit qu’il n’existe que quelques secondes d’intervalle entre un pressentiment et l’événement en question. Or, le PEAR a mesuré « des intervalles précognitifs atteignant jusqu’à cent cinquante heures, soit près d’une semaine, au point que le laboratoire parle de Precognitive Remote Perception (perception précognitive à distance) », précise le Dr Larry Dossey.

Ces résultats confirment l’hypothèse d’un accès aux informations du futur, mais surtout, nous interrogent sur la notion du temps actuel ainsi que sur la nature de la conscience. « Que l’on essaie, je ne dis pas d’arrêter, mais de prêter vraiment attention à l’instant présent. C’est une des expériences les plus troublantes. Où est-il ce présent ? Il s’est dissous entre nos doigts, enfoui avant qu’on ait pu le saisir, disparu à l’instant où il advenait », a déclaré William James, considéré comme le père de la psychologie américaine et l’un des premiers penseurs modernes à avoir soutenu l’idée d’une conscience extérieure au cerveau. Selon cette hypothèse, notre conscience pourrait ainsi « voyager » et obtenir des informations présentes dans un espace temps qui diffère de notre modèle actuel. « Les notions telles que « passé », « présent », et « avenir » paraissent davantage relever de la linguistique que de la physique. Il n’y a rien de tout cela en physique… Il n’a jamais été réalisé d’expérience physique visant à déceler le passage du temps », déclare le physicien Davies. Une vison partagée par le célèbre physicien Albert Einstein qui a écrit dans une lettre de condoléances adressée à l’épouse de son meilleur ami : « Pour nous, physiciens convaincus, la séparation entre passé, présent, et avenir n’a d’autre sens que celui d’une illusion, si tenace soit-elle. » Des déclarations et des réflexions qui permettraient sans doute d’expliquer de nombreux phénomènes parapsychologiques.

Le futur au présent dans TEMPS couv_593La science des prémonitions, Larry Dossey
Éditions Robert Laffont (Mai 2011 ; 392 pages) 

couv_203 dans TEMPSLa conscience invisible, Dean Radin
Éditions J’ai Lu (2006 ; 502 pages) 

Publié dans:TEMPS |on 24 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’enfant « ROI »

 

par Vanessa Jansen

Il met les autres en boîte, comme Pierre Richard dans le film «Le Jouet», pour satisfaire ses envies les plus égoïstes. Personnage redouté et redoutable, enfant roi, qui es-tu ? 

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Même pas peur !

Il semble sûr de lui et sait se faire entendre et surtout obtenir tout ce qu’il veut. Fille ou garçon, cet enfant a la toute-puissance sur son entourage. Personne ne l’impressionne. Il règne sur sa famille, ses amis et même sur ses professeurs, qu’il arrive à pousser à bout. Ce qui lui importe, c’est son plaisir immédiat. Il sait très bien comment l’obtenir et surtout comment faire en sorte qu’on ne le lui refuse pas ! 

Intolérant à la frustration, la satisfaction de ses envies est son seul but, le poussant à un égocentrisme extrême. La discipline et l’autorité lui sont méconnues. Incapable de composer avec les frustrations et de reporter la satisfaction de ses envies, il a souvent des comportements agressifs. Son mode principal d’action est l’impulsivité. Mais méfions-nous des apparences, malgré un caractère très fort et une attitude «je suis le meilleur», cet enfant est en souffrance. 

La tendance actuelle de mettre chaque enfant en difficulté dans une case : «hyperactif», «haut potentiel», permet certes d’essayer de trouver des solutions adéquates mais aussi de défaire les parents d’une partie du poids de leur responsabilité. «Mon enfant est insupportable, c’est un enfant-roi !» En y regardant de plus près, ce n’est pas lui le problème. N’est-il pas le fruit de son éducation [hormis les véritables pathologies dont certains sont atteints] ? Sandro Costa Sanseverino de l’espace «Parents Conscients©» insiste sur la notion suivante : «un enfant-roi, comme tout roi de nos jours, n’est au pouvoir que parce qu’on le lui donne».

On ne naît pas enfant-roi

Un enfant-roi n’est, à la base, pas différent d’un autre, rien ne le prédispose à la naissance à le devenir. Dans toutes les familles, dès sa venue au monde, le bébé est l’objet de toutes les attentions. Ne connaissant que des besoins primaires de nourriture, sommeil et amour, il se manifeste quand il a besoin de l’un ou de l’autre. Même si certaines fois les parents n’arrivent pas tout de suite à déceler la demande de leur enfant, ils y répondent au plus vite, permettant ainsi à l’enfant de vivre dans le plaisir. A partir de 2 ans, «les terribles deux ans», vient le «non». L’enfant sort de son monde de «besoins » et commence aussi à avoir des «envies». Il comprend que sa façon d’agir va entraîner l’une ou l’autre réaction de la part de son entourage. 

Le rôle des parents connaît alors une nouvelle phase, celle des limites. Apparaissent les règles qui doivent être respectées. A ce stade du développement de l’enfant, il est primordial de mettre fin à sa toute-puissance. Si ses besoins fondamentaux doivent continuer à être respectés, ses envies vont inéluctablement ne pas être satisfaites à chaque fois. Fait son entrée sur la grande scène de la vie : la frustration, cette grande dame qui l’accompagnera très longtemps. A cet âge charnière, les parents doivent commencer à dire «non», mais voilà que l’enfant aussi s’y met ! La situation devient tout d’un coup plus complexe ! Si les parents continuent à répondre aux envies de leurs petits trésors sans leur apprendre à en reporter la satisfaction ou à gérer la frustration d’un désir non satisfait, l’enfant restera dans la toute puissance qu’il connaissait avant, toute puissance antérieurement nécessaire à sa survie et à son développement. 

C’est la faute à Dolto ?

Fin des années ‘60, la société s’est trouvée à un grand tournant de son évolution. Mai ’68 et son slogan «il est interdit d’interdire» eurent des répercussions dans de nombreux domaines. Toute une génération rejette la répression et l’autoritarisme. Avec l’égalité des sexes, les femmes revendiquent le droit de travailler et c’est le modèle familial dans son entièreté qui s’en trouve chamboulé. Plus rien ne sera comme avant. 

Dans le monde de l’enfance, la célèbre psychanalyste Françoise Dolto donne une nouvelle place à l’enfant au sein de la famille. Elle parle de compréhension, d’être à part entière que l’on ne doit pas considérer comme un individu inférieur. L’enfant-roi serait le résultat d’une mauvaise interprétation du message de Dolto et du slogan de mai ‘68. Le «tout comprendre » est devenu «tout permettre». Dolto dit que «l’enfant est un être humain à part entière qui a le droit à autant de respect qu’un adulte, mais il n’a pas la place de l’adulte, c’est un être en construction qui a besoin de limites pour se construire». Elle insiste sur un cadre solide nécessaire au bon développement de l’enfant et surtout aux limites qu’il faut lui imposer et qui doivent être intégrées à l’âge de 8 ans. Pour ce faire, la discipline est indispensable. 

Si Dolto a mis les parents et futurs parents en garde contre une éducation stricte et répressive elle n’a jamais cautionné un laxisme éducatif. Malheureusement, pour de nombreuses personnes, «interdire» devient synonyme de «brimer». D’un totalitarisme autoritaire, le monde de l’éducation infantile évolue

vers un «tout est permis». Apparaissent alors les «parents copains» qui, de peur de ne plus être aimés de leurs progénitures, acceptent tout. L’épanouissement à n’importe quel prix  de l’enfant devient le but premier. Et depuis, ça ne tourne plus très rond dans certaines familles. 

Le modèle parental étant à nouveau en pleine mutation avec les familles monoparentales ou recomposées, les enfants et les limites demeurent un réel problème de société. 

…l’enfant [...] a le droit à autant de respect qu’un adulte [...], c’est un être en construction qui a besoin de limites pour se construire.

L’univers des limites

Les limites, voilà un mot tout court qui pourtant a un rôle prépondérant dans l’évolution de chaque adulte en devenir. Avoir un enfant est aujourd’hui plus que jamais un véritable choix que l’on tente de plus en plus de maîtriser. 

Beaucoup d’enfants sont devenus un faire-valoir narcissique pour les parents, une prolongation d’eux-mêmes, de leurs espoirs cachés ou ratés. Dans la problématique de l’enfant-roi, c’est vers les parents que le regard devrait se tourner. Beaucoup d’entre eux ne ressentent malheureusement pas la légitimité de leur rôle, ils n’en sont pas convaincus. Pour eux, la limite  n’a pas de sens. Voulant à tout prix le bienêtre de leur tête blonde, ils en oublient que l’autorité est la condition sine qua none de l’épanouissement. Elle est pourtant essentielle et permet de définir un cadre. N’oublions pas que c’est en s’opposant que l’enfant forme sa volonté. Après il est toujours temps de se pencher sur les émotions, le bien-être…

 

Les limites ne permettent pas seulement à l’enfant de savoir «ce qui est permis», comment se comporter avec les autres mais aussi comment se comporter avec lui-même. Evoluer dans un cadre solide permet de développer un «policier intérieur», cette petite voix permettant de se tenir hors de certains dangers. Sans cadre, le processus de prise de décision n’est pas abouti. C’est de cela que les enfants-rois souffrent. Ceux dont les parents ont été trop laxistes et n’ont pas su garder leur place légitime, n’ont pas développé de système d’auto-protection, n’ayant aucune notion des conséquences de leurs comportements impulsifs. 

Cette absence de cadre éducatif entrave le développement de la morale. L’enfant ne distingue pas ce qui est bon pour lui. De la sorte, il n’a pas accès à la culpabilité et aux remords. Cela explique pourquoi certains enfants, adolescents ou même adultes vont chercher le danger là où il se trouve. Leur équilibre personnel est en déséquilibre. La question des limites est le défi majeur des familles et surtout des familles recomposées qui doivent trouver des règles communes pour des enfants n’ayant pas bénéficié du même cadre. 

Même les médias s’en mêlent

Le monde de l’audio-visuel et plus particulièrement de la télé-réalité, a su prendre la balle au bond. Voilà que sont apparues des émissions comme «Super Nanny» et «Le Grand Frère». D’un côté, une dame aux allures très strictes vient «mettre de l’ordre» dans le laxisme parental. De l’autre, un adulte à l’attitude très décontractée apporte son aide à des ados en mal de repères. Ces [pseudo] spécialistes répondent aux cris de détresse de parents dépassés par le comportement de leur enfant. Les problèmes de personnes «lambda» deviennent spectacle. Pour Sophie Jehel, sociologue des médias, dans «Le Grand Frère», la violence des ados est montrée comme quelque chose qui ne s‘explique pas. La télévision présente ces enfants comme des monstres alors qu’ils sont normaux [tvmag.lefigaro.fr ]

Et quand l’enfant-roi deviendra grand ?

Le chemin de vie d’un enfant-roi est parsemé de moments difficiles, de recherche de cadre. Cela engendre bien souvent des problèmes de comportement et de conformisme social. Evoluant dans son monde à lui, il n’a pas de perception du monde extérieur. Sa réalité est la seule qui soit juste. Finalement, ces individus ne sont qu’à la recherche d’une limite qui, malheureusement dans la plupart des cas, ils finiront par trouver chez le juge et pour certains en prison. Enchaînement d’expériences néfastes, ils vont là où leur sécurité est en danger. 

Mais tout n’est pas perdu ! De nombreuses personnes, que ce soient des associations, des professionnels de la psychologie ou des praticiens de méthodes alternatives peuvent, fournir aux parents des outils pour permettre à leur enfant de sortir de la case «enfant-roi». La première prise de conscience doit venir des parents qui réalisent l’importance de leur rôle et acceptent qu’ils puissent faire autrement pour offrir un meilleur milieu de vie à leur progéniture. Cette première étape est aussi la plus difficile. De nombreux parents ne voient pas la différence entre exiger et demander. Le changement devient possible uniquement si l’adulte se pose des questions sur sa façon d’agir. Il devra se questionner sur son rapport à l’autorité, sur son modèle parental et l’éducation reçue. Le travail demande du temps et de l’énergie, mais est réalisable. 

Malgré tout, il faut néanmoins accepter la dure réalité qui veut que, pour certains, il sera difficile d’inverser la tendance. Auprès d’un ado de 15 ou 16 ans n’ayant jamais connu de limites, il n’y a parfois rien à faire, à part essayer de l’accompagner au mieux. Heureusement, les jeunes professeurs sont de mieux en mieux formés et préparés à faire face aux situations difficiles. Sur ce long et sinueux chemin de l’éducation infantile, montrons à nos enfants que le ciel est la seule limite à leurs rêves tout en leur faisant le cadeau de limites leur permettant d’atteindre les étoiles.

 

 SOURCE : www.agendaplus.be

Publié dans:ENFANTS |on 24 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’homosexualité révélatrice

 

par Marie-Andrée Delhamende

images (6)On parle beaucoup d’homosexualité. Ce n’est pas en vain. C’est que l’homosexualité et la place qui lui est assignée dans une société est un miroir de comment cette  société se conçoit… 

L’homosexualité remet en cause bon nombre de valeurs sur lesquelles se sont établie la «bonne famille» d’antan, à savoir la famille hétérosexuelle et osons-le-dire patriarcale. Sait-on assez que le Code civil se faisait garant de ce qu’il appelle les «impératifs naturels» ? C’est-à-dire ? C’est-à-dire que l’on assignait des rôles aux femmes et aux hommes selon une soi-disant loi naturelle. Et que, dans cette vision des choses, dont nous sommes encore bien malheureusement imprégnés, il y a une idéalisation de la nature biologique où la femme est avant tout considérée comme mère. Heureusement, toute une série de réformes, liées à l’accès des femmes à une relative autonomie et égalité, font que le mariage est devenu un contrat liant 2 personnes égales. Dans cette perspective, si le mariage lie 2 personnes égales et autono- mes, il serait   cohérent que deux personnes de même sexe puissent y souscrire. 

Mais ce n’est pas donné. Loin de là. Non seulement le mariage homosexuel pose problème [on l’a vu avec le tollé qu’il a soulevé en France], mais les homosexuels sont également victimes d’une recrudescence d’homophobie et de discriminations sur le territoire de pays soi-disant ouverts, comme le sont la Belgique ou les Pays-Bas. Ils sont, par ailleurs, condamnés à être emprisonnés, victimes de sévices corporels, de déportation et de travaux forcés dans plus de 60 pays, dont, pour n’en citer que quelques-uns, le Sénégal, l’Algérie, le Maroc, Singapour, Sri Lanka, Nigeria…. 

Ils peuvent également y laisser la vie… comme ces deux ados, l’un de 16, l’autre de 18 ans, condamnés par l’Iran à être pendus le 19 juillet 2005. Oui, aussi incroyable que cela soit, les homosexuels sont, en effet, encore passibles de la peine de mort dans 7 pays : L’Iran, l’Afghanistan, l’Arabie Saoudite, le Nord du Nigéria, la Mauritanie, le Soudan et le Yemen. 

Nature ?

L’argument le plus souvent brandi contre l’homosexualité est l’argument naturel. «C’est contre-nature, ce n’est pas naturel. Il suffit d’observer la nature et le comportement des animaux». 

Il se fait justement que le comportement des animaux est de plus en plus finement étudié par les éthologues et qu’il est désormais admis que  la sexualité exclusive reste rare dans la nature. C’est la diversité des comportements sexuels - et de tout ce qui s’y rapporte – allant des prémisses, la parade nuptiale, jusqu’à l’établissement de couples parentaux, qui prime. Ainsi, les zèbres, les éléphants de mer, les orques, les lamantins, les caméléons, les lions, les putois, les hyènes, les singes, les chiens du même sexe ont de fréquents ou occasionnels rapports entre eux. Les dauphins mâles, eux, raffinent, puisque non content de pratiquer le sexe anal, ils pratiquent le sexe… nasal, vu qu’ils introduisent leur pénis dans l’évent de leur partenaire. 

 Les girafes mâles, quant à elles, s’adonnent avec passion au «necking», l’enlacement de cous, allant jusqu’à l’érection. Les moutons ont nettement des préférences homosexuelles, ainsi que les canards colverts ! Sans parler des reptiles, des insectes et de très nombreuses espèces d’oiseaux, comme le coq, la perdrix, la caille, la colombe… 

La liste serait longue à énumérer, vu qu’elle comporte au moins 450 espèces et ce de façon non exhaustive. Ces espèces ont des comportements sexuels non reproductifs comme la bisexualité, l’homosexualité, la masturbation. 

Homoparentalité animale

En outre, l’homoparentalité est également présente dans le monde animal. Ainsi, il existe des couples de femelles chez les oies sauvages dont l’une s’accouple avec un mâle de passage. Ceci fait, elle retourne chez sa compagne pour couver les oeufs et élever les oisons ! Il arrive aussi que des manchots mâles préfèrent vivre entre eux et «adoptent» les oeufs des autres. Et enfin, pour clore ce chapitre de l’homosexualité animale, rapportons cette histoire désormais bien connue qui s’est déroulée en

2005 au zoo de Bremerhaven en Allemagne. Dans ce zoo, 6 manchots mâles ont formé 3 couples homosexuels. Les autorités du zoo s’en sont émus et ont introduit des manchots femelles… et les mâles ont maintenu leur couple gay initial !! 

Une nouvelle civilisation

Les «lois de la nature», sur lesquelles le judéo- christianisme, s’est basé pour asseoir une norme, celle de la «famille naturelle», sont obsolètes. La nature n’est plus conçue comme un ordre par la science, mais comme un système extrêmement complexe. Autrement dit, la vision de la nature, la conception qui en découle, le cadre de la pensée qui l’élabore a tout simplement totalement changé ! Le judéo-christianisme, durant des siècles, a établi son discours normatif autour d’un projet divin dont les «lois de la nature» faisaient témoignage. Mais la civilisation judéo-chrétienne est en train de s’éteindre. Qu’on le veuille ou non, une nouvelle civilisation est en train de se mettre en place. 

La désacralisation de la famille naturelle

Le «mariage pour tous» est un lieu de convergence où se manifestent les craquements les plus significatifs des anciennes valeurs liées à la famille patriarcale. En un demi-siècle, outre la maîtrise de la fécondité, et l’accès de la femme à un autre statut que celui de «mère», il y a une pluralité de modèles familiaux, composés et recomposés. La «famille naturelle», la famille présentée comme modèle, la famille avec un père, une mère et un enfant, n’est plus représentative de la société en devenir. Elle est largement remise en cause dans l’établissement de la nouvelle civilisation à l’œuvre actuellement, dont le mariage homosexuel témoigne, se faisant l’écho du processus de désacralisation de la famille «naturelle» !

Du reste, la famille hétérosexuelle et procréatrice, comme l’explique la sociologue des religions Danièle Hervieu-Léger2, n’a pas toujours été un modèle. Les anthropologues montrent au contraire qu’il existe un grand nombre d’organisations de familles et de parentalités  dans le temps et l’espace. 

A terme, on peut légitimement imaginer, que l’institution même du mariage civil, où 2 personnes de sexe différent, ou de sexe identique, s’unissent, soit élargie. C’est ce que Jacques Derrida et Marcela Jacub, préconisent, en demandant le remplacement du mariage civil par un contrat de vie commune à X personnes…. Nous n’en sommes pas encore là, mais la place de l’homosexualité dans la société est révélatrice de son ouverture à une réalité collective qui se rend libre de différentes emprises. 

Ces emprises sont celles qui ont produit l’esclavage la domination d’un sexe sur un autre, les guerres collectives ou privées, les tortures, les stigmatisations, les génocides, et toutes les formes de violence liées aux abus de pouvoir d’une pensée unique. 

SOURCE : www.agendaplus.be

Venez en discuter avec nous sur « La Vie Devant Soi « 

Publié dans:SEXUALITE |on 23 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’eau : aux sources de la santé

images (5)Notre nature solide nous a presque fait oublier notre origine marine. L’eau reste pourtant la pierre angulaire de notre santé, bien loin du rang anecdotique auquel l’ont reléguée les boissons à la mode. D’un bout à l’autre du corps, petit tour d’horizon de rôles insoupçonnés… 

Chaque année de par le monde, plusieurs centaines de milliers de morts peuvent être imputées à l’obésité et au diabète causés par…les sodas ! Souverains liquides du royaume de la malbouffe, ces derniers ont bouté hors de nos tables la seule boisson réellement indispensable au maintien de la santé : l’eau ! Inexistante pour certains, insuffisante pour beaucoup, la consommation d’eau est pourtant la clé de l’équilibre de l’organisme ! Constitué de près de mille milliards de cellules en constante communication, le corps humain fonde son fonctionnement sur les interactions complexes entre molécules [sucres, graisses, protéines, …] dont 99% sont… des molécules d’eau ! C’est dire l’importance de cette dernière pour l’équilibre général de notre santé ! 

Soif… et bien plus !

La déshydratation cause bien sûr la sensation de soif, celle-ci constituant un mécanisme de survie de l’organisme en mal d’équilibre hydrique pour assurer ses métabolismes. Mais les conséquences du manque d’eau minent la santé bien avant que n’apparaisse la soif ! L’eau étant à la fois le constituant majeur, tant du milieu interne que du milieu ambiant de toutes les cellules, elle est à la fois vectrice de nutriments et voie de drainage privilégiée des déchets du fonctionnement cellulaire. Manquer d’eau, c’est donc, non seulement avoir des tissus mal nourris, mais aussi et surtout avoir des tissus desquels les toxines

ne peuvent être évacuées ! Que l’on parle d’usure de cartilages [composés, notons-le, de près de 80 % d’eau !], de stress, de dépression, d’hypertension, de troubles digestifs ou encore d’allergie, l’eau est au centre du problème. Le cerveau sera l’un des premiers organes à pâtir de la déshydratation latente : fatigue, troubles de la mémoire et autre souffrances nerveuses précèdent souvent de très loin la sensation de soif. Il est donc fondamental de ne pas attendre de la ressentir pour s’hydrater ! Bon nombre de maux pourraient être prévenus par la simple consommation d’eau !

 

Quelle eau choisir ?

Eau du robinet, eau de source, eau minérale, eau filtrée, eau osmosée… le choix est vaste ! Très contrôlée dans nos pays riches, l’eau du robinet présente l’avantage indéniable du moindre coût et d’un impact environnemental réduit. Sa désinfection passe néanmoins par l’ajout de chlore dont l’effet oxydant sur notre chimie interne serait néfaste car promoteur d’une susceptibilité aux infections virales. Eliminer ce chlore par simple aération de l’eau du robinet pendant quelques heures est donc le minimum à faire… qui n’évitera cependant pas la contamination par des teneurs élevées en nitrates, composés médicamenteux et pesticides en tout genre. De composition plus stable, les eaux minérales en bouteille continuent d’avoir du succès, malgré leur coût. La vocation d’une eau de boisson étant avant tout le drainage des toxines de l’organisme – plus que sa nutrition en minéraux – il est important de la choisir la moins minéralisée possible, c’est-à-dire avec une valeur de «résidus secs à 180°» [indiquée sur l’étiquette] idéalement inférieure à 50

mg/L, ou du moins la plus proche de cette valeur. Les eaux fortement minéralisées peuvent, certes, apporter un peu de minéraux [magnésium, calcium, …], mais ceux-ci sont peu assimilables. Ces eaux fortement minéralisées devraient donc être consommées de manière modérée ou alors comme des «alicaments » [aliments à vertus thérapeutique], comme le sont les eaux thermales ou encore les eaux modifiées par les systèmes d’osmose modernes. La dynamisation de l’eau par passage dans un vortex [carafe ou autre] semble également lui restituer les caractéristiques d’une eau «vivante» très intéressante pour la santé. 

Se noyer dans un verre d’eau ?

Théoriquement, un minimum de 6 à 8 verres d’eau répartis sur la journée, en dehors des repas [1/2 heure avant les 3 principaux repas et 2 heures après] est idéal, mais à adapter au tempérament et à la nature de chacun de manière progressive ! Même si les boissons telles que thé, café, sodas sont un apport de liquide, elles ne remplacent pas l’apport d’eau pure et concourent même parfois à la déshydratation de l’organisme en plus de lui apporter des calories inutiles ! Des eaux de qualité et de faible minéralité sont disponibles chez nous, alors abusez-en… ce qui vous constitue en majorité est essentiel à votre santé !

Pour en savoir plus : http://eauseanceilive.blogspot.be  et www.lanutrition.fr

Publié dans:NATURE |on 23 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Les Esprits de Amneville

 

 

Des objets auraient volé tout seul dans un pavillon d’Amneville en ce 20 août 2014, pour venir se fracasser sur le sol ou contre les murs. Difficile de savoir ce qui s’est réellement passé. Et même si, dans ce cas précis, l’explication semble s’avérer parfaitement rationnelle, la littérature compte nombre de ces témoignages qui, eux, demeurent inexpliqués. Deux experts réagissent pour l’INREES.

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Le mercredi 20 août 2014, à Amneville en Moselle, « les meubles, les bibelots, les appareils d’électroménager ont commencé à tomber, à voler, à se fracasser au sol ou dans les vitres sans aucune explication », rapportent les journalistes de France 3 qui ont filmé les dégâts. Que se passe-t-il ? « Pendant tout l’après-midi, les objets de la maison de M. et Mme Hachette, un couple de sexagénaires retraités, se seraient mis à tomber tout seuls », informe une journaliste du Point. Habitant la maison depuis 14 ans, Dominique Hachette ne comprend pas. « Je remettais les trucs en place. Ca repart, ça tombe. Après c’est plus compréhensible. Ma femme pleurait, le petiot ne savait plus où il habitait, moi encore pire ». La famille, les voisins et même un élu local sont appelés pour constater l’événement. « J’entendais des « bam », ça tombait à gauche, ça tombait à droite, ça tombait partout », détaille Pierre Rudoni, un beau-frère. « Je constatais le désordre, et c’est à ce moment-là que j’ai entendu un « boum » et j’ai vu la statue tomber, qui est très lourde », ajoute Armindo Dos Santos, adjoint à l’urbanisme d’Amnéville. 

L’explication de ce qui s’est passé à Amneville en ce 20 août pourrait finalement être rationnelle. Cependant, la littérature abonde de témoignages de tels phénomènes qui, eux, demeurent bien inexpliqués. Que penser d’incidents parfois rapportés d’objets qui, mystérieusement, se mettent à bouger tout seuls et avec force ? « Chaque cas est différent et il n’y a qu’à partir du moment où l’on a été directement en lien avec le cas que l’on peut éventuellement émettre des hypothèses », rappelle Paul-Louis Rabeyron, psychiatre, membre de l’IMI – l’Institut Métapsychique International. Deux spécialistes réagissent pour l’INREES. 

Père Brune – prêtre catholique, auteur de Les morts nous parlent :
« J’ai des amis prêtres qui attestent avoir vu, au cours de séances d’exorcisme, des objets se déplacer de manière inexpliquée. Il y a un certain nombre de gens qui appellent des exorcistes pour ce genre de situation(NDL : aujourd’hui chaque diocèse, 92 en France, compte un exorciste) . Il y a aussi un phénomène relativement voisin qui est celui des apports : un objet disparaît quelque part et apparaît ailleurs. J’ai assisté personnellement à une telle apparition. C’était au Mexique, on était dans une belle maison et voilà que par hasard je lève les yeux vers un coin de la pièce. Là, j’ai vu apparaître un objet métallique déjà en pleine projection et qui est tombé un peu plus loin. C’était une vieille pièce de monnaie qui n’avait plus cours. Ce qu’on dénomme alors « Poltergeist » – déplacement, apparition ou disparition d’objets – est souvent déclenché par des phénomènes de possession. C’est lorsqu’une force maléfique vient hanter et posséder quelqu’un. Ils peuvent aussi être provoqués par des défunts qui se manifestent – souvent lorsqu’ils ne sont pas satisfaits de quelque chose. Nous n’avons aucune idée de comment ils font cela. Bien entendu, cela passe par des lois physiques puisque des objets bien réels sont déplacés. Quelle est la force derrière qui met tout cela en action ? Nous n’avons pas les moyens d’étudier ce phénomène scientifiquement. Nous ne pouvons que constater son effet ».

Alain de Luzan – fondateur de l’institut Géobios et de l’Ecole française de géobiologie, auteur de Votre santé en lieu sûr 


« Je n’ai jamais été sollicité pour des questions d’objets qui se déplacent tout seuls. Les personnes confrontées à cette difficulté pensent davantage à appeler un exorciste qu’un géobiologue. En revanche, on m’appelle fréquemment pour des présences d’esprits invisibles. Dans près d’un un cas sur dix, je me retrouve confronté à des « présences », familiales ou non, amicales ou non. Mes clients témoignent parfois avoir l’impression de rentrer comme dans une toile d’araignée, de ressentir un contact, un frôlement furtif, voire même un coup douloureux porté à l’estomac. Ces personnes entendent aussi des bruits, tels un plancher ou un meuble qui craque. D’autres m’appellent pour des odeurs qu’ils traversent en marchant sans aucune cause apparente. J’ai également été confronté à un esprit frappeur qui se manifestait par des coups sourds contre les murs d’une pièce. Quelques clients m’ont rapporté que la couverture de leur lit glissait toute seule, ou qu’ils voient des esprits de défunts. 


Ceci ne me surprend pas, car lorsque je règle mon antenne de Lecher sur une longueur particulière (4,2), je détecte en effet la présence de formes humaines ou d’animaux défunts. Le père du spiritisme Allen Kardec, mondialement connu, disait que lorsqu’une personne décède, son « périsprit », ou véhicule de son esprit, survit après sa mort. Ce périsprit possède une masse et serait capable de faire bouger des objets légers. En conséquence, il est facile de concevoir que des esprits de défunts ou même d’animaux dans un lieu puissent à l’occasion interagir avec notre monde physique. J’ai également observé de nombreuses « cohabitations » : une sorte de modus vivendi entre des personnes physiques et les esprits de défunts qui occupaient le lieu auparavant, avant de disparaître. C’est fréquent et cela ne pose généralement pas de problème particulier. 


En revanche, je ne pense pas que les phénomènes d’objets qui volent soient liés à des failles telluriques – c’est-à-dire à des forces énergétiques émanant des profondeurs du sous-sol. Les séismes peuvent bien sûr déplacer des objets ponctuellement. Mais s’il s’agissait d’une force géobiologique, l’impact serait permanent. Or, dans le cas des objets qui se déplacent, il s’agit de phénomènes très ponctuels et très dynamiques. Cela me semble relever du paranormal ».

 

Publié dans:ESPRITS |on 23 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

CROP CIRCLES, des ultra et infrasons

 

 LE SON AUX FONDEMENTS DE LA VIE

images (1)Dans toutes les traditions, le son est consi­déré comme une force universelle première impliquée dans l’apparition de la matière. Ce concept a été traduit par toutes les confes­sions : «Au commencement était le Verbe et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu». Cette phrase n’est pas seulement l’apanage de la Bible chrétienne, mais également du Coran islamique et des textes sacrés hindous. D’une façon similaire, les traditions religieuses des Indiens Hopi et Navajo affirment que, dans les temps anciens, les chamans pouvaient prononcer des mots provoquant la création de formes géométriques sur le sable. Cette idée que le son s’exprime au travers de formes géométriques s’observe également dans les mandalas orientaux. ../..

…/…Au cours du XIIe siècle, ces principes géométriques ont été encodés dans l’architec­ture des cathédrales gothiques. On comprend aujourd’hui que leur mise en oeuvre procède d’une sorte de technologie spirituelle qui ren­force les effets acoustiques des bâtiments. Ils poursuivent un objectif bien spécifique, créer sur le corps humain des vibrations qui sus­citent des sensations de compassion et d’har­monie. Étant donné que le corps humain lui-même est une série de formes géométriques, son interaction avec d’autres formes de géo­métrie  rend possible l’élévation vers de plus hauts niveaux de conscience, comme lorsque les fidèles prient au sein de l’espace des cathé­drales.

La géométrie, le son, la résonance et la vibration sont essentiels à notre monde phy­sique…/…

…/… Des formes géométriques sont ob­servées dans le monde microscopique des atomes. Grâce aux avancées de la technolo­gie, nous pouvons aujourd’hui comprendre que les atomes ne sont pas des solides, mais de tous petits résonateurs harmoniques dont les molécules se déplacent selon des mouvements et des rythmes géométriques. …/… Ce qui est intéressant, c’est que ces relations géomé­triques et ces rapports de proportions obser­vés dans le monde moléculaire sont aussi re­liés aux intervalles vibratoires qui gouvernent les notes de la gamme musicale. Par exemple, l’écart de fréquence entre les notes Do (261 vibrations par seconde) et Sol (312 vibrations par seconde) peut être représenté par la forme géométrique du pentagramme…/…

APPARITION DE CROP CIRCLES

ET NOUVEAUX THÉORÈMES

GÉOMÉTRIQUES

L’un des esprits mathématiques les plus brillants à avoir étudié les crop circles est feu le professeur Gerald Hawkins. Il avait étudié le travail d’Euclide, un mathématicien grec du IIIe siècle avant J.-C. et a démontré que 4 théorèmes géométriques peuvent être dé­duits des liens et des rapports existants dans les motifs des crop circles. Plus significative­ment, il a débouché sur un 5ème théorème précédemment inconnu. En février 1992, par le biais d’une publication « Science News », il a mis au défi les lecteurs (250 000) de découvrir ce 5ème théorème, mais aucun ne l’a trouvé. Le théorème s’est matérialisé un peu plus tard dans un crop circle à Litchfield (Royaume uni) le 6 juillet 1995 …/… 

 Vers 1995, les crop circles manifestant d’autres relations ca­ractéristiques avec le son ont commencé à apparaître. L’un d’entre eux contenait un curieux dessin, dont les traits le faisaient res­sembler à un cliquet. En connectant tous les points du dessin, on révélait une forme connue, plus précisément le diagramme de Lambdoma qui remonte au temps des écoles des mystères de l’Égypte ancienne. Ce diagramme musical, aussi connu sous le nom de table de Pythagore, établit les rapports exacts entre les harmoniques musicales et les ratios mathématiques qui  les gouvernent . Ceci est obtenu en traduisant des fré­quences sonores (Herz) relatives à chaque intervalle musical en mètres, ce qui génère ce mandala circulaire. Mais ce fut un crop circle décisif, dessiné dans des champs d’orge à Goodwood Clat­fort (Royaume Uni, 1996), qui donna sa place légendaire au son en reproduisant un schéma cymatique.

 

EXTRAIT de l’article paru dans le n°57 (p. 28-34)de Sacrée Planète

 

Publié dans:CROP CIRCLES |on 16 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Pourquoi du Catastrophisme durant notre ère

 

téléchargement (8)Si la fin du monde n’est pas pour demain, les prévisions quant à son arrivée ne datent pas non plus d’hier. L’apocalypse prédite de tous côtés pour le 21 décembre 2012 aurait été la 183e annoncée «depuis la chute de l’empire romain», selon l’historien Luc Mary. Sous la forme aussi bien d’une destruction totale de la planète que d’un passage de l’humanité à une ère nouvelle. Ce qui semble en tout cas distinguer cette fin du monde là des précédentes, c’est la multiplication des cataclysmes «Dans les chaos annoncés auparavant, on évoquait une seule catastrophe à la fois mais cette fois, on y a tout mis et on arrive à un incroyable gloubi-boulga», note Alain Cirou, directeur du magazine Ciel et Espace

A des phénomènes constatés – réchauffement de la planète, fonte de la calotte glaciaire, tsunamis – s’ajoutent des scénarios pourtant tous décrétés farfelus par les scientifiques: inversion des pôles terrestres, collision planétaire, engloutissement par un trou noir, alignement des planètes et on en passe. On pourra se demander à quoi riment toutes ces prévisions catastrophistes. Pour l’historien Jean-François

Mayer, spécialiste des développements religieux dans le monde contemporain et fondateur de l’Institut Religioscope à Fribourg, elles nous révèlent «le développement  dans notre environnement spirituel d’une nébuleuse d’imaginaires post-chrétiens», qu’il appelle «la religiosité parallèle» et qui s’est notamment cristallisée sous le terme de New Age. 

Lequel connote la croyance «qu’après plus de 2000 ans sous le signe astrologique des Poissons, notre planète entre dans le signe du Verseau » et connaître l’avènement d’une «civilisation caractérisée par des sentiments de paix et une relation plus équilibrée avec la nature.» Un avènement parfois «aux accents millénaristes, parfois catastrophistes, plusieurs interprétations n’excluant pas la possibilité de bouleversements accompagnant ce processus». De la même manière que le millénarisme chrétien «incluait des turbulences planétaires accompagnant le passage vers le royaume de Dieu sur terre».

Mais cet avènement d’un monde meilleur semblant tarder à se concrétiser, la mouvance New Age, florissante à la fin des années 1980, avait paru depuis se recentrer sur la simple transformation des consciences individuelles. Jusqu’à ce qu’arrivent «toutes ces discussions et attentes» autour de 2012», dont la popularisation servirait, selon Jean-François Mayer, à revivifier «la grande espérance New Age de transformation collective et pas simplement comme aspiration à l’épanouissement individuel». 

Mais pourquoi précisément 2012? Si la fortune du thème est récente et date du film de Roland Emmerich, l’idée vient de plus loin. De 1987 précisément et d’un homme: l’Américano-Mexicain José Argüelles.

Qui explique que «nous avons besoin d’une transformation de notre mode de vie» et annonce un nouveau cycle, «la synchronisation post galactique qui suit l’an 2012». 

La fin d’un très long cycle dans la civilisation maya

La civilisation maya avait élaboré plusieurs calendriers. Celui utilisé par Argüelles pour désigner 2012 comme l’année fatidique existe, redécouvert par des travaux d’archéologues, et dans lequel il semble en effet que «2012 correspond à la fin d’un cycle de 144 000 jours, soit 394 ans et la fin d’une période de 13 cycles de 144 000 jours.» 

Mais, raconte Jean-François Mayer, «c’est du propre aveu d’Argüelles un calendrier revu et corrigé pour les besoins de la cause, un calendrier galactique différent du calendrier maya indigène». Et même si l’interprétation du calendrier par Argüelles était exacte, «cela ne prouverait strictement rien, à moins de décréter que les Mayas soient automatiquement détenteurs de la vérité». Ceux qui parlent de 2012 ne reprennent pas tous le schéma d’Argüelles. Mais le coeur du récit est «la conviction que les Mayas avaient atteint un niveau de sagesse élevé, que leurs calendriers très élaborés indiqueraient la fin d’un cycle et un tournant crucial pour l’humanité en 2012 ou autour de cette année». 

Des Sumériens aux indiens Hopi

Outre les Mayas d’autres cultures ont été appelées à la rescousse pour faire de 2012 l’année de tous les dangers, «comme les prophéties des  indiens Hopi, ou la planète Nibiru, connue des Sumériens, et qui serait pour l’instant invisible en raison de sa position, mais passerait tous les 3600 ans à côté de la terre provoquant de sévères bouleversements». Une planète bien pratique qui permet d’expliquer «aussi bien le déluge que la disparition de l’Atlantide ». 

Derrière ces fantasmagories, on retrouverait la vieille aspiration millénariste à un monde nouveau et donc à la disparition du monde actuel. «Sauf, précise Jean-François Mayer, que pour beaucoup de nos  contemporains, l’imaginaire chrétien ne fait plus sens. L’aspiration à un monde idéal va donc trouver d’autres canaux d’expression.» Dont ceux d’une sorte de «religion à la carte» que propose en pagaille le Nouvel Age.

Texte: Laurent Nicolet 

Les profiteurs d’apocalypse

La profusion des discours apocalyptiques centrés sur 2012 a fini en France par inquiéter une institution aussi sérieuse que la Miviludes  (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), qui s’est fendue d’un long rapport au premier ministre. Des discours de type aussi bien religieux qu’astronomiques ou astrologiques et fondés, note la Miviludes, «sur des interprétations anxiogènes de phénomènes réellement constatés ou observés», dans un climat de «crise économique, d’alertes écologiques, et de crises profondes des valeurs sociétales». 

Bref, joli temps pour les gourous et autres charlatans n’hésitant pas à se servir de «ces peurs millénaristes pour engendrer la domination, l’emprise physique ou psychologique sur des individus ou la captation de leurs biens financiers». Joli temps, aussi, pour les plus marchands du temple. «On ne compte plus, ajoute la Miviludes, les utilisations du produit «fin du monde» dans tous les domaines: arts, productions littéraires et cinématographiques, conférences et séminaires, jeux vidéo, produits dérivés, vente d’abris anti-apocalypse, de kits de survie.» Jean-François Mayer confirme en effet l’existence d’une entreprise américaine en train d’essayer de commercialiser des places dans des abris équipés devant permettre de survivre après 2012.

Source : Migros Magazine | No 52, 27 Décembre 2011 |

Publié dans:MAYAS, TEMPS |on 16 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Plusieurs sortes d’êtres spirituels

 

images (5)La croyance qu’il existe au-delà du monde physique une vie peuplée de plusieurs sortes d’êtres spirituels est une certitude générale chez les Aborigènes australiens. Dans cette dimension, la vitesse des énergies est supérieure à celle de la lumière. C’est là que vivent les Héros du «Temps du Rêve» – qui créèrent toutes les formes naturelles de l’univers -, divers esprits de la nature et les esprits des éléments. C’est le pays que nous occuperons après notre mort physique. 

Les esprits des ancêtres ont leur origine dans le ciel, tandis que les autres esprits demeurent, eux, un peu partout. Les Tintookies, par exemple, vivent dans le Bush, les Tintuppa dans les plantes, et les Mimi dans les rochers. Durant leur longue initiation, les Wirinun reçoivent le don de communiquer par perceptions extrasensorielles et de pouvoir ainsi étendre leur niveau de conscience à la dimension astrale et spirituelle du Dowie (le corps astral). Pour augmenter sa sensibilité aux influences psychiques, un Sage initié se doit  d’avoir expérimenté une mort rituelle et connu la transformation qui s’ensuit. 

Au cours de cette expérience d’expansion de la conscience, une grande quantité d’énergie  électromagnétique s’échappe de son corps physique pour être convertie en ondes d’énergie circulant à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Ces ondes sont utilisées pour aider le Dowie qui s’est détaché du corps physique à voyager  vers la dimension spirituelle. 

À ce stade, seul un mince fil astral relie l’individu à son corps physique.

C’est par ce procédé que les Wirinun se rendent dans le royaume de ceux qui ont quitté le monde physique.

Ils tissent alors un lien direct entre la vie ordinaire et le fameux Temps du Rêve, lien essentiel pour l’harmonie de la tribu. C’est alors qu’ils sont en mesure de communiquer avec des personnes chères ou des

parents disparus et de rencontrer des ancêtres, afin de pouvoir ensuite rapporter les messages bienfaisants concernant les questions du jour. 

Une autre méthode communément employée pour entrer en contact avec le monde des esprits consiste à utiliser la faculté qu’a le système nerveux de se régler sur le Dowie de l’être ou de l’environnement spirituel à examiner. Le système nerveux central, ou une de ses parties, agit dans ce cas comme un récepteur radio à travers lequel sont captées les vibrations subtiles émises par tout être ou objet réglé sur la même longueur d’onde. L’individu devient ainsi capable d’appréhender le monde subtil par les sens. Grâce à cette méthode, les Wirinun peuvent témoigner de ce qu’ils ont vu dans le monde des esprits. 

Il y a de nombreux Aborigènes, surtout parmi les plus âgés qui ont, naturellement ou de manière acquise, un sens de l’âme tellement développé que, sans quitter leur corps physique, ils sont capables de voir, d’entendre, de sentir et de toucher des informations appartenant à ces royaumes plus subtils. 

La science du monde des esprits est primordiale pour les Aborigènes. Ils veulent connaître en détail le grand plan de la vie tracé par Baiame le Créateur et par les ancêtres. Or, les esprits du Dowie peuvent leur fournir des informations concernant le passé, le présent et le futur. C’est ce qui leur permettra d’orienter leurs efforts vers quelque chose de plus vaste que leur simple séjour ici-bas, sur Tya. En retirant de son corps la majeure partie de l’énergie électromagnétique pour la convertir en une énergie beaucoup plus rapide dans le Dowie, le Wirinun est capable de sortir de son corps physique. En réglant ensuite la fréquence vibratoire de son corps astral sur celle d’un de ces sept niveaux, il atteint instantanément la dimension correspondante et participe à ce qui s’y passe. 

Il peut s’y promener et communiquer à volonté. C’est un monde à part entière, et aussi longtemps qu’il maintient la fréquence adéquate, le Wirinun peut y demeurer. 

Ce procédé est comparable à un programme de télévision que nous captons. Le niveau vibratoire choisi nous propulse dans le monde auquel il correspond. Ainsi, quel que soit l’endroit où se trouve le corps physique, la conscience vivra dans la région du Dowie sur laquelle ont été réglées les fréquences vibratoires correspondantes. 

Les êtres ancestraux excessivement évolués auxquels il est si souvent fait allusion dans la mythologie aborigène ont acquis le pouvoir de passer à leur gré d’une fréquence vibratoire élevée à une fréquence plus basse, et inversement. Vivant  normalement à un niveau élevé, ils peuvent en cas de nécessité abaisser cette fréquence par simple exercice de la volonté. Cela leur permet de franchir successivement les différents niveaux et de pénétrer dans les mondes qui leur correspondent. Par le contrôle de la volonté, ils ont le pouvoir de s’arrêter à n’importe quel niveau pour enseigner ou aider les personnes qui s’y trouvent.

Eric Grange

Venez en discuter avec nous sur « La Vie Devant Soi « 

Publié dans:AMERINDIENS, DEVELOPPEMENT, SOCIETE |on 14 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Trop lucides pour être heureux

 

Les surdoués ont de grandes difficultés à appréhender leur vie intérieure, leurs émotions par exemple, mais aussi le monde qui les entoure. Leur lucidité extraordinaire, qui leur permet une perception inhabituelle du monde, peut aussi les fragiliser. Extrait du livre « Trop intelligent pour être heureux ? » de Jeanne Siaud-Facchin.
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La difficulté d’être un adulte surdoué peut s’aborder sous deux angles : celui, essentiel, de la lente construction de soi, de sa personnalité, de l’image que l’on a de nous-mêmes et qui détermine notre rapport au monde, aux autres. Mais aussi sous l’angle plus spécifique des particularités de fonctionnement des surdoués qui vont prendre un relief, une présence, singulières à l’âge adulte. Ces singularités, déjà présentes dans l’enfance, vont devenir des façons d’être au monde qui peuvent compliquer l’équilibre de vie. L’intrication, on le comprend, est étroite entre le parcours de l’enfant surdoué que l’on a été, et l’adulte que l’on devient.
On peut repérer dans les lignes qui suivent des modes de fonctionnement qui se retrouvent dans d’autres profils de personnalité. C’est vrai. Mais ce qui est spécifique au surdoué, comme toujours, est l’intensité de chacune de ces expressions de soi. Et la souffrance qui peut y être associée. La fréquence d’apparition de ces caractéristiques de personnalité permet d’identifier ce groupe, distinct parmi les autres, que composent les adultes surdoués. Ni tout à fait pareils ni complètement différents…

La lucidité étourdissante

Comment vivre avec cette lucidité qui inonde tout ce qui entoure. Qui scrute le moindre recoin. Qui repère le plus petit détail. Une lucidité qui pénètre au plus profond de l’autre. La lucidité du surdoué est d’autant plus puissante qu’elle s’alimente à une double source :
- l’intelligence aiguisée qui dissèque et analyse,
- l’hyperréceptivité émotionnelle qui absorbe la plus infime particule d’émotion ambiante.

Cette lucidité pénétrante ne laisse aucun répit. Et le surdoué ne peut débrancher ce rayon laser qui l’habite, qui fonctionne sans relâche. Il devient plus difficile de se sentir en sécurité, de faire confiance, de se laisser porter par la vie. La lucidité créé un véritable trouble, non identifié dans les manuels de psychologie, et pourtant proche du vertige, de la perte de conscience parfois. De la souffrance toujours. Tous les adultes surdoués expliquent combien il est douloureux d’être envahi par cette perception grossie du monde. Comme lorsque, petit, on regarde les fourmis évoluer dans la fourmilière aux parois grossissantes. La lucidité exacerbe et amplifie, mais surtout ne permet jamais de « ne pas voir ». Comme il est plus facile de vivre quand on ne repère pas les dysfonctionnements ambiants, que l’on ne se retrouve pas à penser, réfléchir, sur un problème anodin, que l’on ne se sent pas touché par une émotion à priori négligeable !
Une telle lucidité fragilise l’équilibre de vie. Interroge le sens de la vie. Inlassablement. Mais aussi entraine une remise en question permanente car rien n’est accepté sans condition. Avant de considérer une situation, une compétence, un savoir, une connaissance, comme valide et acceptable, le surdoué l’aura d’abord passé au crible de son analyse. (…)

La lucidité sur le monde donne une grande lucidité sur soi

Quand on fonctionne avec cette faculté acérée de repérer et disséquer inlassablement le monde, que l’on perçoit avec acuité les fragilités et les limites des autres, comment ne pas percevoir, d’abord, ses propres failles ? Voilà ce qui guette, à chaque pas, le surdoué : douter de lui, de ce qu’il est, de ses possibilités, de ses compétences, de ses qualités. Quand on est surdoué, on ne se sent jamais, mais alors jamais, supérieur aux autres. Bien au contraire. Et pourtant, cette idée du sentiment de supériorité que l’on éprouverait parce qu’on est surdoué hante tellement les esprits… de ceux qui ne le sont pas !

Ce qui est vrai, cependant, est que certains surdoués « gonflent leur égo ». Ils développent une personnalité qui apparaît suffisante, méprisante parfois. Ils donnent l’image de personnes qui se pensent tellement au dessus de la masse. Mais ne nous y trompons pas ! Comme la grenouille de la fable de La Fontaine qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, le surdoué qui semble prétentieux est le plus vulnérable parmi tous. Sa suffisance tente de masquer son sentiment d’impuissance, de profonde fragilité. Celui-là a peur. Il est terrifié par l’idée d’être rejeté. S’il adopte ce type de comportement, c’est qu’il ne va pas bien. Qu’il souffre. 
La lucidité sur le monde et sur soi ouvre les portes d’une compréhension percutante et acérée. La puissance de cette lucidité peut être douloureuse mais elle est aussi la source d’une vision des choses que l’on pourrait finalement qualifier d’extralucide.

Trop lucides pour être heureux dans ESPRITS couv_1099Trop intelligent pour être heureux ?, Jeanne Siaud-Facchin
Editions Odile Jacob (Mars 2008 ; 320 pages) 

Publié dans:ESPRITS |on 14 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Les souris peuvent chanter

Des chercheurs américains affirment que le rongeur est capable de moduler les ultrasons qu’il émet et de s’accorder avec ses congénères.

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C’est une étude qui pourrait faire entrer les souris dans un cercle très fermé, celui des animaux capables de moduler leur chant et d’apprendre de nouvelles « mélodies ». Jusqu’ici, hormis l’homme, seuls quelques oiseaux comme le perroquet et certains mammifères (des primates, les cétacés ou encore les éléphants, les lions de mer et les chauves-souris) étaient supposés avoir cette rare faculté. 

Pourtant, en observant les ultrasons émis par des souris mâles faisant la cour à des femelles, jusqu’ici considérés comme innés, des chercheurs de l’université de Duke aux États-Unis ont fait une étonnante découverte. En plaçant deux mâles dans une même cage, toujours en présence d’une femelle, les scientifiques ont constaté que les animaux adoptaient progressivement le même chant composé de sifflements plaintifs oscillant entre des fréquences de 50 et 100 kHz (kilohertz), comme s’ils accordaient leurs violons pour parvenir au même ton. Un processus qui, selon les résultats de ces travaux publiés dans la revue scientifique PLoS One, prendrait environ huit semaines. Précisément, c’est le mâle le plus frêle des deux qui chercherait à imiter la sérénade de son colocataire plus robuste…

Une aptitude intéressante pour la recherche médicale

En étudiant de plus près l’encéphale des souris, les chercheurs ont mis en évidence l’implication de différentes zones du cerveau, notamment d’une aire motrice, ainsi que des connexions neuronales permettant un contrôle des muscles du larynx. Des caractéristiques présentes chez toutes les autres espèces concernées par cette aptitude. De là, dès que les scientifiques altéraient leur cortex moteur, les rongeurs devenaient incapables de reproduire le chant de leurs congénères. Même résultat lorsque les souris étaient rendues sourdes, preuve que l’ouïe et la capacité à décoder et à mémoriser les sons étaient elles aussi en cause… 

« C’est une découverte excitante, car elle démontre la présence d’un contrôle direct du cerveau antérieur sur les neurones vocaux, ce qui est l’un des aspects les plus déterminants dans l’évolution du langage humain », affirme Erich Jarvis, auteur principal de l’étude, tout en estimant que les possibilités des souris restent toutefois limitées au regard de celles des perroquets et des quelques autres oiseaux capables d’apprendre des phrases musicales. Certains biologistes restent encore sceptiques face à cette étude qui bouleverse les connaissances actuelles sur l’espèce, invoquant notamment un trop petit nombre de souris étudiées. Il faudra donc mener de nouvelles expériences pour parvenir à valider définitivement la découverte. Mais, si tel est le cas, la souris pourrait se révéler un bien meilleur modèle que prévu pour la recherche sur certaines maladies, comme l’autisme ou les troubles de l’anxiété.

article Le Point.fr – écrit par CHLOÉ DURAND-PARENTI

 

Publié dans:ANIMAUX |on 11 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’amande de la douceur sans amertume

A ne pas confondre avec sa soeur toxique l’amande amère, l’amande douce, fruit de l’amandier Prunus Dulcis est un trésor à découvrir au  quotidien. De petite taille et d’allure discrète, elle mérite tous les regards….

La symbolique de l’amande Depuis l’histoire des temps, l’amande jouit d’une symbolique très forte. Dans l’ancienne Egypte, elle était le présent qu’on offrait aux pharaons. Pour les Romains elle était synonyme de fertilité et était toujours présente lors des mariages.

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Le monde grec voyait dans le lait d’amande l’image symbolique de sperme liée à l’éjaculation phallique de Zeus en tant que puissance créatrice. Les Chrétiens, quant à eux, attribuèrent à l’amande une valeur mystique de premier plan, l’associant à la virginité de Marie. Pour les hébreux c’était le symbole d’une vie nouvelle, l’amandier étant le premier arbre fleurissant au printemps. Dans les pays du nord de l’Europe, l’amande symbolise encore actuellement le bonheur. L’amande trouvée dans le gâteau assurera le bonheur pour l’année à celui qui la découvre. 

Symbole d’immortalité et de renouveau, selon l’ésotérisme, elle est l’image de l’essentiel caché, la réalité masquée par les apparences. D’un point de vue mystique, elle symbolise le secret [le trésor] vivant dans l’ombre et qu’il convient de découvrir afin de s’en nourrir. Quelle que soit sa place au travers des époques et cultures, sa symbolique est toujours liée à la notion de renouveau, de renaissance, de passage, de transformation, de pureté. 

«Que ton aliment soit ton remède et ton remède ton aliment» 

L’amande est la noix qui offre la plus grande richesse de saveurs, de valeur nutritionnelle et de vertus bénéfiques pour la santé. Elle est très riche en protéines, en comportant presque autant que la viande. 

Une portion de 30 g d’amandes apporte 5 à 6 g de protéines, soit autant que 150 ml de lait et plus que 40 g de tofu. Sa caractéristique originale est d’être la seule noix alcalinisante, de par son fort contenu en minéraux alcalins [calcium, magnésium, potassium]. De par ses propriétés intrinsèques, elle participe à la régulation de la pression artérielle et au bon fonctionnement neuromusculaire. L’amande fraîche est une véritable source de bienfaits pour l’organisme. Elle ne contient pas moins de 65 % d’acides gras monoinsaturés, meilleures huiles pour la santé. Ces acides gras ont une importance majeure pour l’organisme au niveau de la prévention des maladies cardiovasculaires, de la diminution du taux de LDL [mauvais cholestérol sanguin], préservation du taux de HDL [le bon cholestérol]. Cette huile contenue dans les amandes est extraite quand on la mâche et tapisse les parois de l’estomac agissant comme une couche protectrice contre les brûlures d’estomac. C’est aussi une merveilleuse source de fibres. 

Composée de 15 % de fibres solubles, elle participe au bon fonctionnement intestinal ; 30 g d’amandes fournissent 4 à 5 g de fibres. Mais ce n’est pas tout, l’amande est aussi un antioxydant de grande puissance car elle est une excellente source de vitamine E, vitamine essentielle dans la prévention des maladies cardiovasculaires et de certains cancers [colique]. 

Contenant un fort pourcentage d’acide linoléique, acide gras essentiel, elle a pour effet de stimuler les fonctions intellectuelles, en particulier la mémoire et d’être un tonique pour la vue. Une poignée d’amandes par jour est un reflex santé bénéfique. Elle procure un effet de satiété élevé allié à un goût tendre et savoureux. C’est le snack idéal. Quand on sait que 20 amandes couvrent 1/3 des besoins quotidiens en vitamine E [240 mg pour 100 gramme] et environ 20 % des besoins en phosphore, pourquoi s’en priver ? 

Consommées avec modération, elles  n’induisent pas de surcharge pondérale.

Entières, effilées, grillées, en poudre, ou en pâte… les amandes sont le snack idéal. Si vous les préférez entières, trempez les une nuit dans l’eau, elles n’en seront que plus digestes. Sans gluten elles peuvent néanmoins être allergisantes pour les personnes sensibles aux noix. 

Beauté au naturel

Depuis l’antiquité, l’huile d’amande douce est très utilisée pour ses propriétés cosmétiques, adoucissantes et hydratantes. Cléopatre y faisait macérer de la cannelle, du henné et de la fleur d’oranger pour masser ses pieds. Pourquoi ne pas faire comme elle ? Cette huile adoucit, assouplit et tonifie la peau. A ses propriétés hydratantes, s’ajoutent des vertus cicatrisantes et anti-inflammatoires conférées notamment par sa teneur en antioxydants.

Gorgée en vitamine E, elle favorise l’élasticité et la cicatrisation cutanée. Ne présentant aucune toxicité, elle peut s’utiliser directement sur le corps. 

Dans les magasins, l’offre de cométiques à base d’huile ou de lait d’amande est très variée. Largement utilisée pour les massages, ses notes douces et sucrées participent à la détente corporelle et mentale. Conseillée pour les peaux sèches, elle participe à la prévention des rides et des vergetures. En aromathérapie, elle sert de base pour diluer les huiles essentielles. 

L’amande de la douceur sans amertume dans PLANTES 220px-Unripe_almond_on_treePour redonner éclat à une chevelure terne, il suffit de répandre 2 cuillères à café d’huile sur l’ensemble de la chevelure, de couvrir pendant une heure et ensuite de laver avec un shampooing quotidien. Mélangée à d’autres huiles végétales, elle est très efficace en cas d’inflammation cutanée pour dégager l’infection des tissus.  Son huile s’utilise comme émollient dans les irritations de la peau, les démangeaisons, dermatoses, psoriasis et aussi pour le traitement des érythèmes, ceci en raison de  ses qualités anti-inflammatoires. 

En hiver, son application sur le visage protège la peau des attaques du vent et du froid. Appliquée 2 à 4 fois par semaine sur les lèvres à l’aide d’un coton tige en massages doux, elle met fin à la présence de peaux mortes des lèvres gercées. L’huile d’amande douce est également un démaquillant très efficace. Pour le bébé, l’enfant et l’adulte cette jolie petite noix très précieuse laisse sur la peau de douces traces de sa formule naturelle bien gardée. 

Vanessa Jansen

Références : «Découvrez les fruits secs», Lionel et Chantal Clergeaud aux Editions Trois spirales, «Noix, noisettes, amandes, sésame», Catherine Oudot aux Editions Anagramme et «Bienfaits des huiles végétales», Eleonore

Dupardieu aux Editions Exclusif.

 

Publié dans:PLANTES |on 11 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Les signes du sang

 

Le Dr Dominique Guyot, à Paris, est une des rares « lectrices » confirmées pour l’interprétation des plaques sanguines. Quelques gouttes de sang, prises au bout du doigt, suffisent pour qu’apparaissent à la cristallisation des images étonnamment parlantes mais, on s’en doute, très délicates à interpréter.

« On observe certains signes : irrégularité du rayonnement ou de la striation, lacunes au milieu des stries, cristaux en forme de fines croix, d’étoiles. Les signes de déséquilibres, latents ou déclarés, apparaissent sous la forme de « vacuoles », des trous dans la structure, des endroits où la cristallisation s’est interrompue. Leur forme renseigne, non pas sur l’organe précis, mais sur le système atteint : respiratoire, digestif, cardio-vasculaire… D’autres indices, visibles notamment au microscope et en lumière polarisée, peuvent permettre de préciser la pathologie : inflammation, infection, fibrome, tumeur bénigne, cancer, etc.

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« L’état cancéreux ou pré-cancéreux se presente, d’après Selawry, sous la forme de barres transversales. En fait, pas toujours ! Il faut parfois corréler avec d’autres signes. La cristallisation sensible n’a pas la précision de certains tests sanguins chimiques, mais elle donne des informations globales sur le terrain, y compris sur la dimension psychique ; elle permet de suivre en finesse l’évolution d’un traitement ; et il lui arrive d’orienter la recherche diagnostique avec une précocité étonnante – on passe alors aux tests médicaux classiques.

Les bio-champs

Jean-Pierre Garel, à Clermont-Ferrand, dirige le Centre de Biophysique et travaille avec l’ADENO- MAB (Association pour le développement des nouvelles méthodes d’analyse biologique). Là, on ne s’oriente plus vers la recherche et la technologie. Garel a une formation de biologiste moléculaire au CNRS. Depuis 1985, sa fascination pour les « bio- thésigrammes », les figures de la cristallisation sensible – a transformé son approche.

« Pour un biologiste, c’est stupéfiant de voir que l’image obtenue avec une feuille de vigne est homologue de celle produite par le vin, alors que la composition chimique est complètement différente. La cristallisation capte une information contenue dans la matière vivante, ce que j’appelle un bio-champ, qui pourrait éventuellement être mathématisée.

« Il y a des conséquences importantes pour la santé. On estime aujourd’hui que l’alimentation est responsable, pour au moins 30%, des maladies comme le cancer, les affections cardio-vasculaires ou les allergies. Or, si les aliments n’apportent pas seulement des susbstances chimiques et des calories, mais une information, plus ou moins structurée ou désorganisée, on tient là la clé des « aliments-santé » .

« En même temps, nous travaillons avec des industriels. Les thésigrammes sont aujourd’hui assez fiables et précis pour rendre des services à l’industrie agro-alimentaire, aux distributeurs alimentaires, à l’INRA (Institut national de recherche agronomique), aux organismes de contrôle des pollutions… Encore faut-il en faire une version adaptée aux grandes séries et au traitement des données. Nous avons développé, avec des chercheurs de Grenoble, la lecture informatique des plaques de cristallisation, à l’aide de la géométrie fractale. A ma con- naissance, c’est une première mondiale. »

Epilogue spéculatif 
Le XXe siècle a vu l’apogée de la biologie moléculaire, virtuose des appareillages chimiques et électroniques de gros calibre, championne de l’étude de la vie dans ses composants microscopiques et ses rouages moléculaires. C’est l’approche « réductionniste », on doit lui tirer son chapeau, on peut aussi critiquer ses lacunes. Et puis, parallèlement, discrètement, une autre science est née, globale ou « systémiste ». Elle utilise parfois des procédés apparemment beaucoup plus simples, la cristallisation sensible en est un.

Mais les processus qu’elle met en évidence sont d’une subtilité prodigieuse. On entre dans un monde de fluctuations, de vibrations, de champs, de résonances, de turbulences.

On renoue aussi avec l’approche intuitive, sensible, esthétique, contemplative, méditative… Il y a une vie après l’ADN, beaucoup plus étrange que tout ce qu’on peut croire.

Par Jean-Pierre Lentin

 

Publié dans:SANG |on 9 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Les chemtrails : témoignages

 

téléchargement (1)QUESQUES Définitions

Des observateurs avisés dénoncent, depuis quelques années déjà, ces fameuses traînées blanches suspectes qu’ils ont baptisées « chamtrail » (de l’anglais chemical trails : « traînées chimiques »). Selon eux, il s’agirait d’épandage de produits chimiques destinés à des manipulations climatiques. L’objectif avoué est de tenter de limiter les effets du réchauffement climatique. Un autre objectif moins avouable se profile toutefois derrière celui-ci : un objectif militaire, qui serait de tester la possibilité de pulvériser sur certaines régions des produits destinés à anéantir une population… le stade des tests est même probablement dépassé. 

Il est vrai qu’une certaine opacité règne sur le sujet et il n’est pas aisé de s’en faire une idée exacte. Toutefois, les rumeurs sont tenaces et d’étranges phénomènes sont observés autour des avions et de leurs traînées de condensation. Sans céder à la panique devant un phénomène à propos duquel nous nous sentons impuissants, il est important de chercher à savoir ce qui se trame dans nos cieux. Voici quelques éléments pour mieux comprendre. 

LA GEO-INGENIERIE

Le concept de « géo-ingénierie » a été forgé dans les années 1970. Il se fondait à l’époque sur l’idée que nous pourrions utiliser des énergies fossiles sans émission de CO2 en capturant d’abord le carbone contenu dans les combustibles fossiles. Il rassemblait des moyens permettant de générer des produits énergétiques sans carbone, comme de l’électricité et de l’hydrogène, en séquestrant le CO2 provenant des formations géologique sou de l’océan. Puis, le terme a été élargi à tout ce qui désigne les efforts visant à stabiliser le système climatique en surmontant l’effet de serre ou le réchauffement planétaire, et à gérer directement le bilan énergétique de la Terre. 

Différentes techniques ont été retenues pour ce concept :

  1. La mise en place de bâches réfléchissantes dans les déserts.
  2. Le positionnement de miroirs à l’aide de satellites dans l’atmosphère. L’instigateur de ce projet est le professeur Roger Angel, soutenu par la NASA. Le pionnier de cette technologie fut le Docteur Eastlund. Son travail a été parrainé par ARCO, grand producteur d’aluminium détenu par la British Petrolum. Ces miroirs de l’espace permettraient d’atténuer les rayons du soleil et donc de diminuer la température de la terre. Les chemtrails contiennent eux aussi de grandes parties de particules d’aluminium.
  3. La plantation de végétaux dont les feuilles réfléchiront la lumière solaire.
  4. La fertilisation des arbres avec du nitrogène (ancienne définition de l’azote). Résultat de ce « doping », les arbres seraient capables d’absorber plus de dioxyde de carbone et de réfléchir plus de lumière.
  5. La pulvérisation d’aérosols que l’on nomme chemtrails, un moyen de créer une sorte de bouclier chimique filtrant une partie des rayons du soleil et permettant ainsi de diminuer l’indice UV. Pour la plupart d’entre nous, les chemtrails contribueraient au contrait à favoriser le réchauffement climatique, car les nuages artificiels provoqués par les épandages de nuit, majoritaires, bloqueraient les radiations infra-rouge renvoyées dans l’atmosphère.
  6. La fertilisation de l’océan Austral. En effet, selon Victor Smetacek, il suffirait de déverser du sulfate de fer dans le sillage d’un tanker dans cette zone du globe pour permettre le développement d’algues planctoniques capables de stocker d’impressionnantes quantités de carbone provenant du CO2 dissous dans l’eau. Mais les conséquences écologiques n’ont pas été étudiées.
  7. La réduction de l’acidification des océans en dispersant du calcaire sur leurs fonds. 

UN TEMOINGNAGE ETRANGE

Un mécanicien raconte : Habituellement, aucun mécanicien ne veut travailler sur les pompes, les réservoirs, et les canalisations servant à stocker les détritus des toilettes. Le mois dernier, j’ai été appelé à travailler sur un avion d’une autre compagnie aérienne. Quand j’ai reçu l’appel , l’agent technique d’exploitation ne savait pas quel était le problème. J’ai découvert que le souci était dans le système de traitement des détritus. Je n’avais rien d’autre à faire que ramper dedans et arranger le problème. 

Quand je suis entré dans le compartiment, quelque chose ne collait pas. Il y avait là plus de réservoirs, de pompes et de canalisations qu’il n’en fallait. J’ai d’abord supposé que le système avait été modifié. Pendant que j’essayais de trouver le problème, j’ai rapidement réalisé que la tuyauterie et les réservoirs supplémentaires n’étaient pas reliés au système de traitement des ordures. Je venais juste de découvrir cela quand l’un des mécaniciens « habitués » est arrivé. Tandis que je partais, je l’interrogeais sur l’équipement supplémentaire. Il m’a dite de « me préoccuper de la partie d’avions qui me concernait et de le laisser se décarcasser avec la sienne ».…/… 

Sur un autre avion, plus tard, j’ai commencé à suivre le tracé du système de canalisations. J’ai trouvé ce qui semblait être l’unité de contrôle du système. C’était une boîte de commande d’avionique. Je pouvais retrouver les fils de commande de la boîte vers les pompes et les valves, mais il n’y avait pas de circuit de commande entrant dans l’unité. Le système avait un grand réservoir et deux plus petits. C’était difficile à voir dans le compartiment exigu. Ils étaient reliés à un dispositif de remplissage et à une valve de purge qui traversait le fuselage juste derrière la valve de purge du système de détritus. J’ai recherché ce raccordement sous l’avion, je l’ai trouvé ingénieusement caché derrière un panneau, celui servant à accéder à la vidange des déchets. J’ai commencé à suivre la tuyauterie qui menait un réseau de petites tubulures qui se terminait sur les rebords arrière des ailes et des stabilisateurs horizontaux. …/… 

L’un des cadres m’a repéré et m’a ordonné de sortir du hangar, me disant que mon poste était terminé et que je n’avais été autorisé à aucune heure supplémentaire. Deux jours plus tard, je fus appelé pour remplacer une sonde sur un avion et j’inspectais. Environ 30 minutes plus tard, je fus convoqué chez le directeur général. Quand je suis entré dans son bureau, j’ai constaté que notre représentant syndical et deux autres que je ne connaissais pas m’attendaient. Il m’a dit qu’un problème sérieux avait été découvert, et m’a remis un formulaire disciplinaire déclarant que j’avais fait de fausses écritures sur la sonde de température de moteur que j’avais installée quelques heures avant. J’étais sidéré et je commençais à protester…/… 

Alfred Wegener voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Géo-ingénierie.

Voir http://technologies-propres.blogspot.com/2010/03/les-7-projets-de-geo-ingenieurie-dont.html

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Publié dans:ELEMENTS |on 9 septembre, 2014 |Pas de commentaires »
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