Archive pour la catégorie 'ENFANTS'

FAIRE UN PAS VERS L’AUTRE

 

Dans une société qui véhicule des valeurs principalement individualistes et qui prône encore souvent une séparation physique précoce des bébés et de leurs parents, qui enjoint ces derniers à les laisser pleurer à distance et à ne pas « trop » les prendre dans les bras, l’idée de porter son bébé contre soi au quotidien paraît incongrue à certains.

Pourtant, le besoin de contact physique du bébé est primordial, particulièrement dans les premiers mois : son sentiment d’exister passe d’abord par son corps, par le toucher et les soins qu’on lui prodigue. Il n’a pas encore conscience de lui en tant qu’individu et cette naissance psychique n’aura lieu qu’aux alentours de ses 9 mois. Le bébé a besoin de se sentir en sécurité, un besoin dicté par son instinct animal pour assurer sa survie ; cela passe principalement par une proximité corporelle avec l’adulte qu’il va rechercher fréquemment. « Le portage peut être conçu comme un formidable média qui favorise le passage du Moi corporel au Moi psychique, avènement de la construction de la personnalité de l’enfant » comme l’écrit Agnès Vigouroux, psychologue.

Portage-bébé

Le portage contribue également à créer et renforcer le lien d’attachement, ce qui permettra à l’enfant de mieux se séparer plus tard et de prendre son autonomie. En attendant, il a besoin que nous lui « prêtions » notre corps pour répondre à ses besoins de base, pour prendre confiance en lui et en les autres, pour commencer à découvrir le monde. Le portage apparaît ainsi comme une solution qui apporte des bénéfices mutuels, puisqu’il permet de répondre aussi aux besoins de l’adulte. Il libère l’attention et les mains du porteur et l’enfant, sécurisé et en mouvement, peut « faire sa vie » sans excès de stimulation ; paradoxalement, à travers ce rapprochement physique, on induit déjà une forme de séparation douce à travers l’autonomie de chacun. C’est une solution finalement simple et solidaire pour mieux vivre le quotidien ensemble et c’est probablement la raison pour laquelle cette pratique de maternage est utilisée depuis toujours par tous les peuples de la Terre.

Partager, apprendre et transmettre L’enfant porté est au cœur de l’activité de l’adulte et de son entourage ; il participe aux relations et observe ce qui se passe autour de lui. Il apprend à son rythme, dans une forme d’éveil doux et qui semble passif. Il peut choisir de regarder autour de lui, de satisfaire sa curiosité, ou, au contraire, de se blottir et s’endormir, notamment si les stimulations sont trop importantes pour lui.

Nous pouvons évoquer ce que Maria Montessori nomme «  l’esprit absorbant de l’enfant »  : de manière inconsciente et sans effort, durant les trois premières années de sa vie (puis de manière plus consciente jusque vers 6 ans), l’enfant va absorber ce qu’il voit et ce qui se passe alentour (les gestes, les attitudes, les paroles, les objets, les émotions, les ressentis, les sensations). Tout ce qu’il absorbera restera imprimé quelque part en lui et l’aidera à se construire. Ce processus passe principalement par ses cinq sens ; le portage permet justement une stimulation sensorielle globale et douce. Il aide également l’enfant à prendre conscience de son corps, à travers le toucher et le mouvement qu’il procure.

Un bébé perché sur le dos de sa mère ou de son père en train de cuisiner, de dessiner, de jardiner ou de taper sur son clavier d’ordinateur, de discuter avec quelqu’un ou de jouer avec des enfants, va observer et absorber la scène de manière globale, avec tout son corps et ses sens ; il pourra alors plus tard imiter et reproduire ce qu’il a vu. Cela nous semble alors positif et intéressant pour l’enfant, de même quand il observe ses parents dans leurs relations et que tout va bien.

Mais que se passe-t-il pour lui quand, par exemple, il observe sa maman se fâcher et avoir peut-être un geste brusque, voire violent envers sa grande sœur ?

Quand son papa, fatigué et énervé par une journée de travail éprouvante, le porte contre lui au risque de lui communiquer son stress ? Il est bien difficile d’éviter de transmettre nos propres tensions à notre enfant, mais si nous essayons de prendre conscience de notre état émotionnel et que nous le verbalisons, le bébé, même s’il ne comprend pas encore les mots, pourra capter l’intention et l’énergie que nous mettons dans nos paroles. Il est bénéfique pour lui d’apprendre à verbaliser ses émotions et, si nous le faisons nous-mêmes, il le fera plus naturellement par la suite quand il sera en âge de parler.

Nous pouvons garder en tête que nous servons d’exemple à notre enfant. Quand nous prenons conscience de cela, nous pouvons alors être plus attentifs à nos comportements réactifs, à notre façon d’être en relation aux autres et à nous-mêmes, à notre manière d’être, d’écouter et de communiquer. Cela demande souvent un travail sur soi, surtout si notre propre éducation est éloignée de ce que nous souhaitons mettre en place, et ce n’est pas toujours facile. Nous pouvons alors aussi nous excuser auprès de notre enfant et lui expliquer que nous faisons de notre mieux, le plus important étant de mettre des mots sur nos humeurs, d’expliquer la situation simplement et de dégager l’enfant de ce qui ne lui appartient pas.

Extrait du magazine Grandir Autrement n° 48 ◆ Septembre – Octobre 2014

Publié dans:ENFANTS, MEDITATION, SOCIETE |on 17 septembre, 2016 |Pas de commentaires »

Les peurs liées à notre enfant intérieur blessé

 

Notre voyage commence en explorant la conscience de notre enfant intérieur. C’est la base de la guérison, de rentrer chez soi. Notre innocence enfantine – notre confiance et notre spontanéité – avec laquelle nous sommes tous nés, a été occultée à cause des traumas que nous entretenons. Maintenant, ce que nous trouvons quand nous entrons dans notre vulnérabilité, c’est un noyau de peur – un monde de peurs profondes, de panique et même de terreur. Nous avons appris depuis tout petit à trouver des moyens pour compenser ces peurs profondes bien installées, afin de survivre, mais cela ne veut pas dire que ces peurs ont disparu. Au contraire, elles se sont installées plus profondément dans notre inconscient.

enfant blessé

Notre enfant intérieur blessé a un mental qui a son propre fonctionnement et qui est complètement indépendant de celui de l’adulte qui compense. Il ou elle vit dans son propre monde, un monde basé sur les expériences et les souvenirs de ce passé lointain. Il ou elle est encore intensément vivant et influence très fortement le présent. Dans mon cas, pendant la plus grande partie de ma vie, il s’est manifesté inconsciemment, mais très puissamment. Je suis maintenant plus conscient de ce qu’il ressent, de pourquoi il fait ce qu’il fait, et de comment il fonctionne. Explorons le monde de cet enfant blessé.

Au fond de la conscience de l’enfant blessé se trouve la peur – une peur non reconnue, et pas acceptée. La peur elle-même n’est pas le problème. C’est notre manque de conscience et d’acceptation de cette peur qui crée les difficultés. On sabote notre créativité, notre estime de nous-même, et nos relations, parce que, caché dans notre inconscient, se trouve un enfant qui a perdu sa confiance en lui ou en elle, et dans les autres. Un enfant qui a profondément peur et qui a toujours souffert d’être privé d’amour. Cet enfant réagit à partir de cette peur, de cette privation, de ce manque d’amour, par de nombreux comportements différents, et inconscients. L’agitation, la précipitation avec laquelle la plupart d’entre nous mangeons, parlons, agissons et nous maintenons occupés, sont quelques-unes des attitudes que montre l’enfant paniqué.

Cela m’a demandé beaucoup de travail avant que l’enfant commence à ressentir, et à regarder avec ses propres yeux. J’ai dû affronter des montagnes de dénis et de protections. Quand j’ai finalement réussi, j’ai pu voir pourquoi j’avais caché tout cela derrière tellement de dénis. J’ai découvert un enfant paniqué, portant tellement de peur, que parfois je me demande comment j’y ai survécu. Comment chacun de nous y survit. Mais je vois que je ne suis pas seul à avoir cette sorte de peur. Notre enfant intérieur blessé ne connaît aucune méditation, et n’a aucune distance par rapport à ses peurs. C’est juste que nous avons recouvert ces peurs par un système de protection inconscient qui a duré toute notre vie. Notre comportement, fait de dépendances, n’est rien d’autre qu’un effort pour tenir à distance la peur terrible que nous gardons à l’intérieur de nous, et ne rien ressentir.

Pendant des années et des années, j’ai masqué mes peurs et ma vulnérabilité par des compensations. J’étais engagé dans une course à la performance, essayant mais réussissant rarement… d’être le meilleur dans tout ce que je faisais ! Maintenant je peux voir que l’enfant intérieur paniqué revenait à la surface durant ces moments de stress et de pression.

Il réapparaissait quand je pensais que j’allais être en retard quelque part, quand j’avais peur de faire quelque chose de mal ou quand j’étais sous pression pour essayer de ‘bien’ faire. Naturellement, je pensais toujours que je n’avais rien à voir avec le fait d’être paniqué, que je n’avais aucune idée d’où cette panique pouvait venir, et j’essayais de réprimer mes peurs autant que je le pouvais (avec peu de succès). La peur n’était pas quelque chose dont on tenait compte dans les cercles que je fréquentais.

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Qu’est-ce que la peur ?

Je peux voir maintenant que ces sortes de situations étaient juste le sommet de l’iceberg. Notre peur va beaucoup plus profond. Elle est intense. Nous avons des peurs profondes concernant notre survie – gagner assez d’argent, être capable d’être indépendant. Nous avons des peurs concernant un éventuel dysfonctionnement sexuel, être insuffisant, impuissant. Nous avons des peurs profondes d’être mal aimé, des peurs d’être rejeté, indésirable. Nous avons peur qu’on nous manque de respect, d’être injurié, ignoré, ridiculisé. Nous avons peur d’affronter quelqu’un, peur de ne pas savoir qui nous sommes. Nous avons des peurs concernant le fait de ne pas être capable de nous exprimer, d’être insignifiant… À un niveau, plus profond, il y a toujours les peurs du vide et de la mort qui sont probablement à la base de toutes les autres peurs.

Les peurs de notre être, et les peurs de notre enfant intérieur sont différentes. Les peurs de notre être concernent la mort et la dissolution, les peurs de notre enfant intérieur concernent plus notre participation à la vie de tous les jours. Nous travaillons sur les quatre peurs basiques de l’enfant intérieur, toutes ayant leur origine d’une façon ou d’une autre dans le trauma de nos premières années.

Les quatre grosses peurs de l’enfant intérieur blessé :

1. les peurs de pressions, et d’attentes,
2. les peurs de rejet et d’abandon,
3. les peurs de ne pas avoir son espace, d’être incompris ou ignoré,
4. les peurs de maltraitance physique ou énergétique, ou de violation.

J’ai découvert que lorsque j’explore la peur cachée derrière ma capacité d’ouverture et de confiance, j’en trouve toujours une de ces quatre. La même chose est vraie pour les gens avec qui je travaille. Elles se manifestent dans tous les domaines de notre vie, notre sexualité, notre créativité, notre affirmation de soi, notre capacité à ressentir, et dans notre façon d’être en relation avec les partenaires amoureux, avec les amis, les relations diverses et les personnes détenant l’autorité. Mais au lieu de s’y arrêter et de les ressentir, nous avons l’habitude de nous en éloigner par tous les moyens. À bien des égards, beaucoup de façons de vivre des Occidentaux ne sont qu’une énorme compensation contre l’éventualité de ressentir cette peur. Nous évitons de nous occuper de la mort en nous entourant de tellement de sécurités et de luxe, que l’on n’a pas à ressentir notre vulnérabilité face à l’imprévu.

C’est dans notre culture, cela nous est transmis par nos parents, nos professeurs, nos leaders religieux, nos politiciens, toute personne que l’on admire.

Si on avait été élevé dans une atmosphère de grande confiance dans la vie, il est très probable que l’on n’aurait pas un tel enfant paniqué à l’intérieur de nous. Je peux imaginer que si j’avais été élevé dans un environnement profondément spirituel et harmonieux où tout mon conditionnement aurait été nourri par une profonde connexion à l’existence et à la terre, j’aurais appris à ne pas avoir autant de peurs. Mais ce n’est pas ce que j’ai eu, et dans ce domaine, pas ce que la plupart d’entre nous ont connu. Si nous voulons guérir, nous devons affronter nos peurs – toutes. Et la meilleure chose à faire est de commencer avec les peurs de l’enfant blessé.

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Nos peurs sont cachées par le déni.

Pour affronter nos peurs nous devons les reconnaître ; nous devons admettre qu’elles sont bien là et regarder d’où elles viennent. Dans notre conditionnement il n’y a aucune place pour la peur – on nous a enseigné de cacher nos peurs. Notre culture ne nous encourage pas à être honnête en ce qui concerne nos peurs, pas plus qu’elle ne réalise combien la peur nous a été inculquée. De toute façon comment pourrait-on exprimer ce avec quoi on n’est même pas en contact ? On l’élimine par des mesures de protection, le déni et l’inconscience, cachant notre vulnérabilité sous un masque, car c’est ce dont on a besoin pour survivre. D’une façon ou d’une autre, on s’arrange, en prétendant que tout va bien. On apprend à se débrouiller. On reste hypnotisé par notre ‘débrouillardise’ sur ce sujet, sans reconnaître combien de peur on cache à l’intérieur de nous. Tant que nous sommes dans cette hypnose, on se trompe soi-même en croyant que c’est moins douloureux de nier la peur que de lui permettre de faire surface.

Notre peur nous entraîne dans de plus en plus d’isolement, et habituellement on ne le sait même pas. On s’isole parce que l’enfant intérieur vit dans la peur. Puisque nous sommes si souvent déconnectés de cet enfant effrayé, nous nous réfugions dans un mode de survie, où il y a peu ou pas du tout de relation intime.

Récemment, à une réunion d’information pour l’un de mes ateliers, je faisais faire un exercice préliminaire pour aider les gens à se connecter à leurs peurs, face à l’intimité. La suggestion était de partager avec la personne qui vous faisait face, et en supposant que cette personne était votre amoureux-se ou un-e ami-e très proche, de partager n’importe quelle peur que vous aviez par le fait d’être proche de cette personne. Après un moment, une femme leva la main et dit qu’elle ne voyait rien dont elle aurait pu avoir peur. J’ai un peu éclairci la situation et elle a admis que son mari l’écoutait rarement quand elle parlait, et qu’habituellement il continuait à lire son journal ou à faire quelque chose d’autre. Il s’avéra qu’enfant, personne ne s’intéressait à elle et en fait elle ne pouvait pas imaginer que quelqu’un puisse prendre le temps ou montrer de l’intérêt pour l’écouter. Personne ne l’avait vraiment aimée. Sans soutien, pas reconnue, elle perdit contact avec son enfant intérieur et s’arrangea pour vivre sans aucune communication intime.

Elle a étouffé toutes ses peurs avec un système de survie routinier basé sur cette carence affective précoce. Cette sorte de phénomène est très commun.

Un autre exemple : dans l’un de mes ateliers, un homme n’avait aucune notion d’avoir peur. Il admit avoir peur en faisant des exploits dans la nature mais ne pouvait pas voir de peur en liaison avec les gens. J’ai découvert que c’était une forme habituelle de déni. (Peu d’années avant, cela aurait pu être moi.) Il parla très mécaniquement des choses de sa vie. Il avait expérimenté tellement peu d’intimité dans sa vie qu’il n’avait aucune idée de ce que cela pouvait être que d’avoir un partage intime avec quelqu’un. Il était venu dans ce stage parce que son mariage battait de l’aile, mais il ne comprenait pas bien pourquoi. Son enfant intérieur restait complètement caché et il était dans un déni total de son monde émotionnel. Doucement et précautionneusement, alors que le stage se poursuivait, il réussit de plus en plus à entrer en contact avec sa souffrance et son angoisse intérieures : la souffrance d’un enfant qui a nié l’importance de recevoir de la tendresse et d’être accepté, et qui a grandi dans un environnement où personne n’exprimait ses sentiments.

Ce sont seulement ceux qui ont commencé à explorer leurs ressentis, et à faire un travail intérieur, qui découvrent qu’ils ont des peurs plus profondes bien cachées, à l’intérieur d’eux. Pour moi, aussi bien que pour beaucoup de mes amis proches, ce ne fut pas avant qu’on se sépare d’une personne aimée que l’on a pu commencer à se connecter avec l’immensité de nos peurs intérieures. Un de mes proches amis qui a fait des millions de stages et a médité laborieusement pendant vingt ans est en train de vivre la fin d’une relation de quatorze ans, et il commence à toucher une peur primale dont il n’avait aucune idée.

Notre peur et notre vulnérabilité se tiennent juste sous la surface de notre mental conscient, toujours prêtes à se réveiller. Elles peuvent faire surface lorsqu’on s’autorise à devenir proche de quelqu’un, quand on doit prendre un risque, faire preuve de créativité, ou quand on prend le risque de s’exposer personnellement. Elles se montrent quand on fait quelque chose qui nous sort de la routine habituelle, qui nous sort de ce qui est sans danger, du connu. L’intimité est peut-être la plus fréquente occasion que nous avons d’affronter notre enfant paniqué et c’est pourquoi nous l’évitons.

Si nous vivons dans un cocon protecteur, ne libérant jamais notre énergie, ne prenant jamais de risques en terrain inconnu, inexploré, nous n’aurons jamais à affronter la terrible peur qui se tient cachée en nous. Mais alors nous sombrerons dans l’ennui, la frustration et la dépression. Cela demande une certaine clarté et de s’engager, pour sortir du déni, pour arrêter les addictions et ré-expérimenter cet espace.

les peurs

D’où viennent les peurs ?

Probablement sommes-nous nés avec. Je pense que je suis né avec. Pendant les premiers jours de ma vie, j’ai failli mourir de faim, car je ne pouvais pas digérer le lait de ma mère. Ma mère m’a dit que j’avais la ‘diarrhée du nouveau né’, mais j’étais probablement en train de dire :

« À l’aide ! Laissez-moi retourner où c’était si chaleureux et sûr ! » Le choc originel de quitter la matrice, de la façon dont la plupart d’entre nous naissons, donnent des raisons suffisantes d’avoir peur ! Quelques soient les traumatismes émotionnels, physiques, sexuels dont nous avons soufferts après cela, ils ne font que s’ajouter au trauma originel de la naissance. La carence affective et les mauvais traitements que nous expérimentons pendant notre enfance – le manque d’approbation, d’attention, d’amour, de respect et de soins, dont nous avons fait l’expérience d’une façon ou d’une autre – est clairement une autre source majeure de notre panique. Maintenant notre enfant intérieur s’attend toujours – en fait redoute – encore davantage de mauvais traitements, et d’abandons.

Nous avons un profond besoin d’être reconnu et que notre survie soit garantie, mais ces besoins n’ont pas été satisfaits et nous avons perdu confiance. Notre besoin d’amour, de protection, d’acceptation, de reconnaissance et d’approbation – qu’on nous donne des références et des directions – et les besoins de tendresse et d’amour inconditionnel, n’ont pas été satisfaits. Notre enfant intérieur blessé a eu peur de ne pas recevoir ce dont il avait absolument besoin. Les chocs subis par notre innocence et notre confiance se sont produits tellement tôt qu’il y a une peur basique que nous n’y survivions pas.

Malheureusement, en tant qu’enfant, on n’était pas en position de conclure : « Bien, je peux voir que maman et papa ont un réel problème dans ce domaine. Ils ne peuvent même pas s’entendre entre eux, et ils ne semblent pas être très intéressés par moi. Et d’abord ils n’auraient pas dû m’avoir. C’est évident que je n’obtiendrai pas ce dont j’ai besoin, ici, aussi je pense que ce que je devrais faire c’est tirer ma révérence et trouver une situation meilleure. » Plus que probablement, n’importe où ailleurs, ç’aurait été pareil ou pire !

Avec la base de carence affective que la plupart d’entre nous avons, entrer dans notre vulnérabilité maintenant peut entraîner une grande confusion, de la panique, de la peur, du jugement contre soi, un effondrement, et parfois une terreur totale. Pourquoi ? Parce que notre vulnérabilité et notre innocence ont été trahies.

Maintenant que j’ai acquis plus de compréhension au sujet de mon extrême vulnérabilité, qui a toujours été enfouie sous des tas d’efforts, je peux apprécier de mieux en mieux les raisons de ma panique. Je peux voir que la peur de l’échec, de la désapprobation, de ne pas remplir les attentes placées en moi par ma famille et ma culture, faisaient remonter de profondes peurs d’être abandonné ; et pour mon enfant intérieur de telles peurs ont dû être dévastatrices. La partie de moi la plus consciente ne s’investit plus dans la recherche permanente du succès qui fait partie de mon conditionnement et reconnaît que lorsqu’un partenaire me quitte ou menace de le faire, je peux rester serein. Mais mon enfant intérieur ne sait rien de tout cela. Il démarre toujours au quart de tour.

Et bien au-delà de toutes ces raisons psychologiques de notre panique se trouve la raison la plus simple et la plus puissante de toutes – la réalisation que nous allons mourir.
On est toujours face à l’insécurité, l’incertitude, et finalement à la mort qui est entre les mains de forces qui sont bien au-delà de ce que l’on peut contrôler. Peu importe le montant de nos assurances et nos systèmes de protection, rien ne peut nous protéger de cette peur. Et en profondeur, nous le savons. Sans une base d’acceptation et de méditation, tout ce que nous avons c’est de la peur, recouverte par des compensations. Du point de vue de l’enfant, vulnérabilité égale panique – la panique d’être abandonné et d’être détruit. C’est seulement le méditant intérieur qui est assez vaste et assez confiant pour tenir le coup face à la vulnérabilité, à l’insécurité et à l’imprévisibilité, parce que la méditation apporte de la compréhension et de la distance. Notre enfant, à l’intérieur, n’a pas ces qualités. On doit apporter ces qualités pour guérir l’enfant paniqué. On peut alors transformer cette vulnérabilité : de la panique aller vers l’acceptation. Mais d’abord, on doit commencer par reconnaître cette partie profondément anxieuse qui vit à l’intérieur de nous.

le mot âme

Le premier pas consiste à accepter la peur

La première guérison essentielle de notre co-dépendance et de notre enfant blessé vient quand nous pouvons reconnaître, accepter et donner de l’espace à cette panique. Habituellement nous ne faisons pas cela. Nous nous enfuyons de notre sentiment de peur :

1. En prétendant qu’il n’existe pas
2. En le repoussant par des compensations
3. En étant une victime, en devenant impatient, en colère contre l’existence ou contre toute personne proche de nous, pour avoir à ressentir cette peur et cette panique
4. En remettant à plus tard
5. En jugeant
6. En régressant inconsciemment et en essayant de trouver quelqu’un d’autre pour prendre soin de notre enfant paniqué.

Cela me demande encore beaucoup de courage pour permettre à ces sentiments de se manifester. Il y a une telle peur que je ne puisse pas y faire face, que je ne sois plus capable de gérer la situation, que je sois jugé faible et impuissant ou que la peur n’ait jamais de fin. Quand elle arrive, même après tellement de temps consacré au travail sur l’enfant intérieur, mon mental rationnel ne comprend toujours pas pourquoi elle doit encore être là et il voudrait la voir disparaître ! J’ai peur de la ressentir, et peur de la partager. Je la juge encore, et je me condamne d’avoir de tels ressentis. Heureusement mon soi profond sait qu’il y a beaucoup plus à gagner en permettant à ces peurs d’être là, afin que tout ce processus continue à m’emmener dans ma profondeur et m’apporte un silence intérieur plus intense.

Il y a toujours une inquiétude, que si l’on admet l’existence de ces peurs elles nous dépassent et qu’elles dirigent notre vie. C’est pourquoi je m’échappe d’elles. Mais j’ai découvert qu’en entrant en elles, cela me rendait plus fort, et que j’acquérais davantage de respect de moi. Pour leur faire face, nous devons boucher les fuites – les façons que l’on a de s’enfuir. Certaines des plus grosse fuites viennent de nos stratégies et de nos attentes.

ascension

Exercice : explorer les peurs de l’enfant blessé

Examinez à nouveau les quatre peurs de base :
1. pressions et attentes,
2. rejet et abandon,
3. on ne vous donne pas votre espace, vous êtes ignoré ou incompris
4. maltraitance physique ou énergétique, violation.

En les prenant chacune en considération, l’une après l’autre, demandez-vous :
– Avez-vous ces peurs ?
– Qu’est-ce qui les provoque dans votre vie d’aujourd’hui ?
– Que vous rappelez-vous de votre passé qui aurait pu contribuer à ces peurs ?
– Comment ces peurs affectent-elle les différents aspects de votre vie – votre sexualité, votre capacité à vous affirmer vous-même, votre créativité, votre relationnel ?

Krishnananda : Face to face with fear – Koregaon – 2nd, revised edition 1998 – Chap. 2
http://www.learningloveinstitute.com/home.php

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENFANTS, MEDITATION, PEUR |on 21 avril, 2016 |Pas de commentaires »

Pour l’Amour d’un enfant

Les enfants aiment naturellement leurs parents,
c’est aux parents d’apprendre à aimer leurs enfants.

Dans ma vision, l’enfant n’a pas besoin d’apprendre à aimer, il le possède naturellement. L’enfant a nécessairement besoin de l’amour des autres, et surtout que lui soit laissé la liberté d’aimer, de recevoir, ce qui est rarement le cas. Que les parents ne soient pas amour, ce n’est pas un réel problème, l’enfant reçoit les adultes tels qu’ils sont, mais il ne faut pas l’empêcher d’aimer en le conditionnant à ne pas recevoir.

amour d'un enfant

Les 2 grandes blessures chez un enfant se situent à deux niveaux :
– au niveau féminin avec le coeur = l’amour, la réceptivité, l’accueil.
– au niveau masculin avec le sexe = la force, la puissance, , la détermination, oser faire…

Les besoins de l’enfant sont d’être écouté, d’être reconnu pour ce qu’il est et non pour ce que ses parents attendent de lui ou ce qu’ils voudraient qu’il soit.

Aimer c’est recevoir. Si on empêche un enfant de recevoir, il ne peut aimer et il ne peut pas manifester son amour, sa joie, sa liberté.
L’amour des parents c’est de le recevoir. Il a besoin de découvrir la vie, l’existence, l’environnement, etc… avec conscience.

Tout ce qui est nécessaire pour lui, vital, ce sont principalement ses sens : manger, marcher, regarder, le manuel. Tout ce que ses mains peuvent toucher. Jouir de la vie, comprendre le soleil, danser, courir, méditer, écouter le silence, les animaux, les végétaux, les minéraux.

Les enfants blessés

Un enfant violent est un enfant qui souffre. C’est la souffrance qui crée la violence. Il mord pour faire mal parce qu’il a mal.

Un enfant qui mord et un enfant qui se sent reconnu en mordant, « il a la rage ».
Lorsqu’un adulte a mal, souffre, il serre les dents. Les mâchoires sont crispées, fermées. Souvent dans les groupes, je dis « lâcher les mâchoires » pour laisser l’expression agir, tout le corps est alors relaxé.
Il faut faire comprendre à l’enfant ce qu’il fait, que de mordre fait mal, alors la meilleure solution est de le mordre, pas pour le punir mais pour qu’il comprenne son geste, les conséquences de la douleur.

Les parents créent des problèmes à l’enfant parce qu’il est le miroir de la vulnérabilité et de l’amour. Ils ne veulent pas voir leurs problèmes et de ce fait, en créent au miroir (l’enfant) ainsi il n’y a plus de différence les enfants ressemblent à leurs parents.

Ils détruisent leurs enfants en ne les reconnaissant pas, en les rabaissant parce qu’ils ne veulent pas le recevoir tel qu’il est pour ne pas contacter la souffrance de leur enfant intérieur.
Par cette projection, ils ne se remettent pas en question et restent dans l’ignorance, l’inconscience de leur souffrance et de leur mal être.

Tous les êtres humains qui ont soufferts dans l’enfance, transmettent ce conditionnement à leurs enfants, s’ils n’en ont pas pris conscience. S’ils ont appris qu’aimer c’est être fermé, avoir du pouvoir sur l’autre, alors ils utiliseront cela.

Aimer c’est recevoir. L’amour n’est que réceptivité, recevoir l’autre tel qu’il est c’est l’amour inconditionnel.

Méditation de la reconnaissance du nouveau né :

Regardez le bébé dans son berceau, sans le perturber, sans le déranger. Vous le regardez simplement, sans le quitter des yeux, accueillez-le dans votre coeur, tel qu’il est, sans conditions, sans jugements, jusqu’à ce que votre coeur s’ouvre et le reçoive totalement.

Ensuite, et seulement si votre coeur est rempli, vous vous sentirez nourri, envahi par un amour inconditionnel, incommensurable, totalement vulnérable et vos yeux pleureront d’amour.

Reconnaissez alors ce bébé comme votre maître, devant lui et faites un Namasté en disant :
« Je reconnais le divin, l’existence qui est en toi, et je le salue » puis « Je reconnais l’être que tu es et je te salue »

Inclinez devant lui en gardant les yeux ouverts, et toujours dans ce même espace intérieur, levez les yeux au ciel, bras tendus et dites :
« J’accepte tout ce que l’existence m’offre, positif ou négatif, je dis OUI à la vie et j’offre toute ma gratitude pour ce cadeau »

Asseyez-vous devant le berceau, les yeux fermés, prenez conscience de ce que vous ressentez et de ce qui se passe en vous. Retrouvez en vous votre enfant intérieur, qui n’a pas eu la chance d’être reconnu de cette façon, avec le coeur, avec amour. Alors, l’adulte d’aujourd’hui pourra reconnaître le bébé d’hier. La partie adulte du bébé qui vit encore en vous, va se sentir reconnue (enfin) par l’adulte.

Cette méditation peut se faire avec toutes les personnes qui sont en état de vulnérabilité, les bébés, les enfants, les personnes âgées ainsi que les personnes malades ou celles qui sont en fin de vie.

par Dhyan Manish pour le magazine Signes et Sens sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:AMOUR, ENFANTS |on 13 mars, 2016 |Pas de commentaires »

Pour aider nos enfants à grandir

Et si, pour aider nos enfants à grandir, il suffisait de leur donner envie de rejoindre notre monde ? Explications d’une psychiatre.

Marie Rose Moro dirige la Maison de Solenn qui, à l’hôpital Cochin, à Paris, accueille des adolescents en souffrance *. Selon elle, les adultes sont les premiers responsables du refus de grandir de beaucoup de jeunes. 
 

Enfants qui grandissent

Comment expliquez-vous qu’aujourd’hui, le seuil de l’âge adulte soit devenu difficile à franchir pour beaucoup de jeunes gens ? 

Auparavant, anthropologiquement et psychologiquement, l’âge adulte était une évidence. Il n’y avait quasiment pas d’adolescence : on passait du stade d’enfant à celui d’adulte. Il y avait une sorte de certitude qui n’est plus du tout vraie aujourd’hui. L’un des principaux signes de cet état de fait est l’allongement de la période adolescente. On reste longtemps dépendant de ses parents, de son entourage et on ne décide ni de soi-même, ni de sa vie, ce qui est le signe de la maturité. Il y a plusieurs explications à cela. Premier élément : le monde des adultes est devenu compliqué, exigeant, désidéalisé. Pour qu’un jeune ait envie de s’engager dans l’âge adulte, il faut lui donner les moyens de rêver y aller. Or, ce monde n’est plus désirable. Pourquoi ? C’est une question qui se pose aux parents, aux éducateurs, aux soignants, mais également à toute la société. Deuxièmement, je crois qu’on a fait grandir nos enfants trop vite et trop tôt. On exige beaucoup d’eux, on accélère le processus de développement et, en fin d’adolescence, c’est comme s’ils manquaient d’enfance et cherchaient donc à y rester. Troisième élément : le manque de valeurs et d’idéaux. Les jeunes en ont besoin et, on le voit ces temps-ci, ils les trouvent parfois dans des idéologies meurtrières qui donnent un sens à leur vie. Pour devenir adulte, il faut croire en quelque chose qui transcende le quotidien. 
 

Ne leur a-t-on pas, a contrario, transmis un idéal de valeur lié exclusivement à la famille ? 

Effectivement, la famille est devenue, pour les jeunes gens, une valeur refuge. Bien entendu, c’est important : elle apporte la confiance et la sécurité pour affronter le monde extérieur, à condition que la famille elle-même valorise ce monde extérieur. Aujourd’hui, celui-ci est devenu objet de méfiance et de menace. Après avoir haï la famille en 1968, on l’adule et on la transforme en un havre de paix qui ne connaît pas le conflit. Or, chacun sait qu’une famille, c’est forcément un endroit de tensions, pas le lieu idéal pour rester au chaud avec papa-maman. 
 

Est-ce que certaines fois, cela n’arrange pas papa-maman de garder leur enfant au chaud ?

Bien sûr, parce que les parents eux-mêmes n’ont pas une grande confiance dans le monde des adultes. Ni un grand optimisme. Et beaucoup sont dépendants du regard que les adolescents portent sur eux. Il n’y a pas si longtemps, ils assumaient que leurs enfants passent par un âge où ils les détestaient. Nous, nous voulons être aimés par nos ados. L’idée qu’ils puissent nous rejeter est très difficile à accepter pour beaucoup de parents qui veulent maintenir la tendresse, la proximité. Mais pour devenir adulte, les adolescents ont besoin d’être en colère, de s’opposer. Il faut accepter de ne pas être « aimables ». 
 

En quoi est-ce moins facile, pour les adultes, de transmettre leurs valeurs ? 

Nous – écoles, parents… – ne sommes plus seuls à transmettre à nos enfants. Il y a de nombreuses sources d’information et, d’ailleurs, nous les éduquons en les rendant actifs, en les poussant à poser des questions, à chercher des réponses par eux-mêmes. Ce n’est plus une transmission hiérarchique du style : « Je vais te dire ce que tu dois penser », mais une transmission plus riche et plus complexe : « Je vais te donner envie de découvrir quelque chose et te donner les moyens d’être acteur de cette découverte. » Collectivement, c’est une forme de renoncement des adultes, comme si nous ne nous sentions pas à la hauteur de nos connaissances et de nos valeurs. Heureusement, dans les moments tragiques comme les attentats de janvier, on retrouve miraculeusement cette capacité de défendre ce à quoi nous sommes attachés. Mais trop souvent, il y a une sorte d’effacement de la responsabilité des adultes dans la transmission. Et cela concerne au moins autant les parents que le collectif.
 

Comment peut-on aider ces jeunes gens à aller vers l’âge adulte sans qu’ils aient le sentiment de sauter dans le grand vide ?

Aujourd’hui, l’adolescence a sa singularité, ses particularités. Elle va même finir par être plus longue que l’enfance qui, elle, a tendance à raccourcir. Il nous faut donc réinventer les concepts et les outils pour l’aborder. Par exemple, le suicide est une des premières causes de décès des adolescents. 8 à 10 % d’entre eux disent avoir eu des pensées suicidaires ou être passés à l’acte. Comment prendre en compte cette souffrance ? Soit les adultes considèrent que ça fait partie du « paquet » crise d’adolescence, ils banalisent : « Ne t’inquiète pas, c’est normal à ton âge » ; soit ils pensent que parler suffit de les empêcher de passer à l’acte, ce qui est irréaliste. Pour aider les jeunes à devenir adultes, il faut repérer ces difficultés particulières. Tout le monde doit se former, les professionnels de l’école, les parents, les soignants, les éducateurs… C’est à nous que revient la responsabilité de mesurer et de prendre en compte la souffrance des adolescents. Le regard tout entier de la société doit changer. Pousser vers l’âge adulte, c’est être crédible, authentique, cohérent, tenir bon dans la tempête et donner envie de nous rejoindre.

Extrait de : « Le monde des adultes ne fait plus rêver les ados » de Marie Rose Moro

 *Elle vient de publier « Les ados expliqués à leurs parents » (Bayard, 2015), et a dirigé « Devenir adulte, chances et difficultés » (Calmann-Lévy, 2014)

Publié dans:ENFANTS |on 27 novembre, 2015 |Pas de commentaires »

Les langages de Françoise Dolto

Françoise Dolto nous a quittés le 25 aout 1988. Comme le temps passe… Pourtant, son oeuvre reste omniprésente dans la psychanalyse des enfants…

Françoise Marette naît en 1908 dans une famille de grands bourgeois. Elle y reçoit une éducation étayée sur des principes rigoureux. Alors qu’elle a douze ans, sa soeur Jacqueline meurt d’un cancer. Ce drame ébranle l’histoire familiale…

C’est en 1942 que Françoise et Boris Dolto se marient. Ayant un cabinet en libéral où elle reçoit des adultes, Françoise Dolto assure aussi les consultations dans des institutions pour enfants : la Polyclinique Ney, le Centre Claude Bernard, l’Hôpital Trousseau, le Centre Étienne Marcel. Sa vocation, comme elle le dit elle-même, être médecin d’éducation, est animée du désir de relier le monde de l’adulte et celui de l’enfant par la communication. Figure charismatique et médiatique de la psychanalyse en France, tous s’accordent pour reconnaître – entre autres – à Françoise Dolto une intuition clinique remarquable.

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Le bébé est une personne…
De par sa pratique, Françoise Dolto acquiert la certitude que le bébé est une personne. Par cette approche innovante, elle affirme la fonction symbolique comme étant déjà à l’oeuvre chez le foetus. Il y a communication singulière précoce. Le nourrisson est par essence un être de langage ; bien que ne parlant pas encore, le bébé écoute et comprend. L’enfant pourra alors être apaisé par une parole à lui directement adressée. Une des constantes dans la relation intersubjective, pour Françoise Dolto, consiste à parler vrai à l’enfant dès sa naissance. C’est par le langage que le sens advient. Sans le langage, les impulsions agressives sont condamnées au refoulement et ne peuvent qu’émerger de façon tout à fait imprévisible en une décharge agressive. Toute souffrance « tue », non-dite, entraîne un déplacement qui prend forme gênante pour l’enfant lui-même et son entourage. C’est par un comportement déphasé, décalé, déstabilisé que l’enfant exprime, sans en avoir conscience, cette souffrance pathologique. Il s’agit du symptôme à déchiffrer. L’enfant souffre d’un danger fantasmé. Comprendre ledit symptôme par la parole qui l’explique lui permettra de s’en séparer. Cette parole vraie dénoue le symptôme invalidant ; elle est castration symboligène. Pour Françoise Dolto, cette castration singulière constitue une étape nécessaire à l’évolution de l’enfant ; ce peut être, parmi d’autres, la castration ombilicale, le sevrage, l’apprentissage de la propreté… L’enfant aura à dépasser une séparation d’avec la mère. Par-là, il s’inscrit alors dans une dynamique humanisante ; il renonce à la jouissance immédiate avec l’objet. Pour autant, la puissance maternelle, comme la dyade mère-enfant, n’exclut en rien, pour cette psychanalyste hors pair, que l’enfant se construise dans la triangulation précoce mère-père enfant. 


L’image inconsciente du corps
Clinicienne reconnue, cette grande dame de la psychanalyse, écoute l’archaïque, soit les singularités du développement de l’enfant, ce qui l’amène à élaborer le concept d’image du corps ; cette image est inconsciente. Selon ses observations, le corps de l’infans est le lieu de la communication précoce. Les soins corporels seuls, donnés au nourrisson, ne suffisent pas. Loin s’en faut. L’enfant se nourrit aussi, et surtout, de relationnel inscrit dans l’intersubjectivité. C’est de par la relation langagière, instituée par la mère, que l’ensemble soins corporels-langage suscite ces éléments essentiels à l’épanouissement heureux de l’enfant. L’un ne va pas sans l’autre quand il s’agit des conditions de base indispensables à l’évolution spécifique du petit d’Homme dans le cadre d’un bon maternage. L’enfant acquiert ainsi une représentation, une image de lui-même. Ainsi s’élabore le sentiment de soi, fondement primordial à la construction de son identité. Seulement alors, l’enfant peut au cours de son développement, tout au long des années, atteindre à la séparation symbolique. Celle-ci est garante de son identité et, par suite, de celles des autres qui lui sont proches. La confusion identitaire n’étant pas alimentée, chacun est à sa place dans l’ordre des générations. La relation transférentielle à l’analyste met au jour cette image du corps telle que le jeune patient la donne à voir, par exemple par des dessins. Tout le travail de la cure est d’en déchiffrer les failles ; elles donnent à voir ce qui a dysfonctionné au cours du processus de structuration du sujet. Là est la source de sa souffrance. Par le travail analytique, il pourra s’en affranchir.


La cause des enfants

Durant de nombreuses années, Françoise Dolto restitue la clinicienne que l’on sait. Puis, elle se consacre à diffuser ce qu’une expérience aussi riche l’aura amenée à déduire : c’est de la parole symbolique que procède la résolution des conflits psychiques. Son oeuvre témoigne de sa pratique par les nombreux cas qu’elle y expose. Mais un autre support de diffusion en fait la figure si connue de beaucoup : la radio. Après avoir participé anonymement dès 1967 à une émission où elle répond en direct aux auditeurs, c’est en 1976, dans l’émission « Lorsque l’enfant paraît » sur France Inter, qu’elle acquiert la renommée qui est toujours la sienne. Elle y répondait aux lettres des auditeurs. Elle prend alors sa retraite de psychanalyste, bien que conservant des consultations auprès de certains enfants. Outre de multiples activités dirigées vers le public, comme les émissions, publications ou conférences, elle se consacre aussi à la formation et au contrôle en groupe ou individuel. Mais son activité ne s’arrête pas là puisque quelques années plus tard, en 1979, elle fonde, avec une équipe restreinte, la « Maison Verte », structure d’accueil de la petite enfance dont la valeur n’est plus à démontrer. Nombre de pays ont maintenant leurs Maisons Vertes. Françoise Dolto décède le 25 août 1988. Tout au long de sa vie, celle qui fait figure de référence en matière de petite enfance se consacra ainsi à la cause des enfants.

 

Ecrit par Fabienne Leblanc

Publié dans:ENFANTS |on 5 octobre, 2015 |Pas de commentaires »

Multidimensionalité et autisme

 

multidimensionNous avons déjà dit plusieurs fois qu’en évoluant du fait des événements en cours, l’une des choses les plus importantes qui vous arrivera sera une nouvelle compréhension de la multidimensionalité. Vous devenez des êtres multidimensionnels, et certains des désordres que les humains ont catalogués seront mieux compris. L’un d’eux, en particulier, est l’autisme. Nous définissons l’autisme comme le problème d’une personne multidimensionnelle qui vit avec les pieds dans deux mondes différents. La plupart du temps, l’enfant autiste ne peut pas retrouver le chemin du monde dans lequel vous savez qu’il est autiste. En fait, il se peut qu’il existe davantage dans l’autre monde que dans celui que vous appelez votre vie quotidienne. Cela peut être une expérience très frustrante pour son âme. Elle peut pourtant en tirer de grands bienfaits. Ainsi, quoi que l’autisme ne soit pas une maladie ou quelque chose d’anormal, vous pouvez en apprendre beaucoup de sa beauté, et le fait d’apprendre la multidimensionalité est un immense cadeau.

Le plus grand défi auquel doit faire face une personne faisant l’expérience de l’autisme est la frustration et finalement la colère qu’elle ressent. Les autistes reçoivent tellement d’informations qu’ils ne peuvent pas les interpréter en totalité. Ceux qui ne sont pas autistes possèdent des filtres qui leur permettent de ne voir et de ne vivre que les informations et les vibrations de leur réalité. Ces filtres ont été enlevés aux autistes, qui ont de la difficulté à assimiler toutes les informations qui leur parviennent et à les trier afin de pouvoir voir les choses de la même manière que vous. Nous vous disons aussi que tout cela commence à changer. Du fait de votre mutation dimensionnelle et de votre ouverture à la multidimensionalité, grâce au processus de recâblage en cours, vous commencerez à découvrir des outils de transformation, que nous appelons des outils de traduction, ou de transfert, qui vous aideront à transmettre des communications aux êtres vivant dans d’autres dimensions. Finalement, cela va beaucoup éclaircir le mystère de l’autisme. Observez-le. Encore une fois, les outils seront nommés autrement que comme nous les décrivons simplement, puisqu’ils proviendront de la science non « farfelue », mais de nouveaux outils pour la compréhension de l’autisme se profilent effectivement à l’horizon.

Certains de ces outils existent même depuis longtemps, bien qu’ils n’aient pas été considérés comme tels jusqu’à maintenant… comme la personne qui travaille avec des enfants autistes en portant quotidiennement un cristal, parce qu’elle sait que l’enfant ne peut pas lui parler, mais peut parler avec le cristal. L’enfant autiste peut parler à travers le cristal parce que le cristal est l’un de ces outils de traduction, étant donné qu’il existe lui-même dans de multiples dimensions et qu’il peut, par conséquent, accéder complètement à leur dimension ainsi que dans la vôtre.

Sachez cependant que tous les cristaux ne peuvent pas être utilisés pour atteindre les enfants autistes, mais que certains de la bonne vibration ont été utilisés dans ce but. Cela fait penser au fait que les enfants autistes peuvent communiquer avec certains animaux et en particulier avec ceux que nous savons être multidimensionnels, tels les dauphins. Il n’est pas possible d’avoir un petit dauphin chez soi pour communiquer avec un enfant autiste, mais comprenez que des outils de transfert existent déjà depuis un certain temps. Et bientôt arriveront d’autres outils. Certains seront des objets et certains des êtres vivants, des formes multidimensionnelles de vie. Certains seront constitués d’une nouvelle biologie et, nous vous le disons, des enfants très doués arriveront bientôt, qui aideront à comprendre le don de l’autisme et à communiquer avec les autistes

Lorsque ces enfants commenceront à évoluer, ne les craignez pas. Sachez comment ils sont et sachez que les cadeaux qu’ils représentent devront s’étendre à tous les humains au fur et à mesure de l’évolution. Voyez les pour les possibilités qu’ils représentent. Vous êtes les disciples de la Lumière. Vous êtes les détenteurs du flambeau, très chers, et lorsque les gens cèdent à la peur au vu des changements qui les attendent, vous pouvez changer les choses. Voilà en quoi réside la réalisation de votre contrat sacré. L’humanité tout entière passe par un processus de recâblage en ce moment, sur Terre. L’animal humain accède à des vibrations supérieures. Il n’est pas un secret de dire que c’est cela même qui va causer de la peur sur votre planète. Très simplement dit, les humains ont peur du changement.

C’est pourquoi vous êtes ici, très chers. C’est cette peur qui vous fera passer à l’action, car vous êtes les disciples de la Lumière. Vous comprenez. Vous vous êtes dédiés à tenir le flambeau au bénéfice du but suprême, sans essayer d’indiquer la voie précise à suivre ou dire à qui que ce soit ce qu’il doit faire et où bifurquer ; simplement, rayonnez cette lumière afin que quiconque puisse « voir ». C’est là le plus formidable contrat sacré de beaucoup d’entre vous, et il se présente aujourd’hui même.

message du Groupe Barbara Rother sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:ENFANTS, MULTIDIMENSIONNALITE |on 25 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

ETRE UN PARENT PRESENT

parent

Lorsque Susan Stiffelman a présenté son programme télévisé de quatre heures, intitulé L’art d’être un parent présent, plus de six mille parents, disséminées aux quatre coins du globe et provenant des horizons les plus divers, ont participé avec enthousiasme ; ils ont formulé des commentaires dithyrambiques sur ces enseignements qui leur avaient permis de résoudre des dilemmes pratiques sans jamais remettre en cause leurs idéaux supérieurs.

L’art d’être un parent présent offrira le type de soutien que recherchent tous les parents désireux d’assumer leur rôle plus consciemment.

Que les enfants que nous élevons

Et ceux qui vivent dans nos cœurs,

Puissent découvrir qu’il est bon

De jouer, de danser, et de briller.

Pour pouvoir conduire une automobile, vous devez passer des examens pratiques et théoriques de façon à ne pas constituer un danger pour vous-même et pour autrui. Pour la plupart des emplois, à l’exception des plus rudimentaires, certaines qualifications sont requises alors que les postes les plus complexes nécessitent des années de formation. Cependant, aucune formation ou qualification particulière n’est requise pour exercer une des occupations les plus éprouvantes et essentielles – l’art d’être parent.

En fait, en règle générale les parents aiment profondément leurs enfants et veulent leur offrir ce qu’il y a de mieux pour eux. Pourtant, ils sont totalement démunis lorsqu’il s’agit de relever les défis que ceux-ci leur posent sur une base quasi quotidienne, et ils ne savent pas non plus comment répondre de façon appropriée aux besoins croissants de leurs enfants sur les plans émotionnel, psychologique et spirituel.

Alors que par le passé l’éducation parentale était excessivement autoritaire, dans nos sociétés contemporaines de nombreux parents ne parviennent pas à fixer l’orientation claire que l’enfant attend et dont il a désespérément besoin. Dans l’environnement familial actuel, il y a souvent un manque absolu de structure qui évoque l’image d’un bateau sans gouvernail, abandonné par son capitaine et dérivant sur l’océan. Les parents ne se rendent pas compte que leurs enfants s’attendent à ce qu’ils assument pleinement leur rôle de « capitaine du bateau », comme Susan Stiffelman l’a si bien exprimé, un terme qui ne signifie nullement un retour au mode d’éducation autoritaire des temps passés. Il s’agit plutôt de trouver un juste équilibre, une voie médiane entre l’excès de structure et l’absence de toute structure.

Ultimement, la cause majeure d’un tel dysfonctionnement familial ne réside pas dans le manque de connaissance ou de formation des parents, mais dans leur manque de conscience. Sans un parent conscient, il ne peut y avoir d’éducation parental consciente. Un parent conscient est capable de maintenir un certain niveau de conscience dans la vie quotidienne, et ce, bien que certains écarts se produisent de temps à autre pour la plupart des gens. Lorsqu’il n’y  a pas de conscience (vous pouvez aussi employer les termes pleine conscience ou présence), les liens que vous établissez avec votre enfant, ainsi qu’avec ceux qui partagent votre environnement, sont le produit du conditionnement de votre esprit. Vous êtes alors sous l’emprise de schémas mentaux et émotionnels réactifs, de croyances et d’hypothèses inconscientes qui vous ont été léguées par vos parents et qui résultent aussi de la culture ambiante au sein de laquelle vous avez grandi.

La plupart de ces schémas remontent aux innombrables générations qui vous ont précédé dans le passé. Cependant, lorsqu’il y a conscience – ou présence, comme je préfère la nommer – vous pouvez prendre conscience de vos propres schémas mentaux, émotionnels et comportementaux. Si tel est le cas, vous pouvez alors commencer à vous interroger sur la meilleure façon de répondre à vos enfants, plutôt que de réagir aveuglément en répétant d’anciens schémas. Plus important encore, en agissant ainsi vous éviterez de transmettre ces schémas à vos enfants.

Sans présence, vous ne pourrez établir de liens avec votre enfant qu’à travers l’esprit et les émotions, et non pas en recourant au niveau plus profond de l’Etre. Même si vous faites tout ce que vous devez faire, il manquera un élément important dans la relation que vous entretiendrez avec votre enfant : la dimension de l’Etre, qui recouvre le domaine spirituel. Cela signifiera que le lien le plus profond est tout simplement inexistant.

Intuitivement, l’enfant ressentira qu’une dimension vitale manque dans sa relation avec vous, que vous n’êtes jamais totalement présent, jamais vraiment là et que vous êtes toujours absorbé par votre esprit. Inconsciemment, l’enfant supposera ou plutôt ressentira que vous occultez ou lui cache quelque chose d’important. Fréquemment, une telle attitude suscitera chez l’enfant une colère inconsciente ou un ressentiment qui se manifesteront de diverses manières ou demeureront latents jusqu’à l’adolescence.

Bien que cette aliénation entre le parent et l’enfant soit encore la norme, il semblerait que cette situation soit en train d’évoluer. En effet, un nombre croissant de parents sont de plus en plus conscients de ces enjeux et peuvent ainsi transcender leurs schémas mentaux conditionnés pour établir des liens véritables avec leurs enfants, et ce, sur le plan plus profond de l’Etre.

Alors que de nombreux ouvrages fournissent une foule de conseils pratiques aux parents qui les lisent, à ce jour peu de livres soulèvent la problématique du manque de conscience des parents et offrent une orientation circonstanciée leur permettant d’utiliser les défis quotidiens de l’éducation parentale comme moyen privilégié de croître sur le plan de la conscience.

Susan Stiffelman, L’auteur de « L’Art d’être un parent présent » a écrit : « qui parmi nous est assez mûr pour accueillir des enfants avant que ces enfants eux-mêmes n’arrivent ? La valeur du mariage ne réside pas dans la proposition que les adultes engendrent des enfants, mais dans le fait que les enfants engendrent des adultes ».

Peu importe que nous soyons mariés ou que nous élevions seuls nos enfants, ces derniers nous aideront certainement à devenir des humains plus mûrs et plus accomplis. Certes, les enfants engendrent des adultes mais, plus important encore l’auteur comme Susan Stiffelman nous révèle comment des enfants peuvent engendrer des adultes conscients.

Quand la relation avec nos enfants est imprégnée d’une présence et d’un engagement résolus, ces derniers sont plus enclins à faire appel à nous, plutôt qu’à leurs amis, pour des conseils et du soutien. De plus, les enfants qui se sentent aimés, reconnus et chéris – tels qu’ils sont – sont naturellement plus motivés à accepter ce que leurs parents leur demandent car une des caractéristiques de la nature humaine est de coopérer avec ceux auxquels nous nous sentons étroitement reliés.

Que vous soyez un fervent praticien de spiritualité ou que vous cherchiez tout simplement à être un parent plus conscient, élever des enfants en étant totalement présent vous apportera l’amour, l’apprentissage et la joie véritable que peut conférer l’aventure de l’éducation parentale.

Pour ceux et celles qui souhaiteraient pratiquer quelques exercices, veuillez visiter le site www.SusanStiffelman.com/PWPextras – soyez conscient de ce à quoi vous souhaiteriez que ressemble idéalement votre vie familiale, en imaginant, pour ce faire, des rapports plus sains et plus aimants avec votre enfant, ainsi qu’avec vous-même. En vous fixant une intention claire ou un résultat escompté, vous pourriez vous rendre compte que vous obtiendrez plus en travaillant à partir de la documentation et des données contenues dans l’ouvrage, particulièrement si vous voulez prendre quelques notes auxquelles vous pourrez vous référer de temps à autre.

Extrait des Propos d’Eckhart Tolle – dans l’Art d’être un parent présent, aux Editions Ariane. Synthétisé par Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:ENFANTS, HUMANITE |on 25 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

LES ENFANTS ET LE MONDE INVISIBLE

 

Comment les enfants vivent ils les phénomènes étranges 
qu’ils expérimentent parfois ? Comment réagir ? Eléments de réponse 
dans l’ouvrage « Enfance et surnaturel » de Samuel Soquet.

invisibles

 « La première des questions que se posent souvent les adultes, est celle de la signification de l’expérience : d’où viennent ces voix que mon enfant entend ? Qui sont les gens invisibles qu’il voit la nuit ? Comment a t il pu, comme il le prétend, sortir de son corps et voyager dans le temps ou mourir noyé et revenir à la vie ? etc. Donner une explication aux perceptions de son enfant peut rassurer le parent, l’aider à trouver des mots pour en parler, mais il n’en demeure pas moins que cette question est celle de l’adulte. Elle concerne relativement peu l’enfant. Il est donc important de ne pas l’effrayer avec ses propres peurs, surtout s’il vit une expérience qui ne lui pose pas de problème. Par ailleurs, il est important de veiller à ne pas interférer avec l’expérience – en tentant par exemple de s’y immiscer alors qu’on ne partage pas les perceptions de l’enfant – ni d’interpréter à sa place, comme ce psychiatre qui soutenait à un enfant venu le consulter que d’abord il a peur et qu’ensuite il se fabrique des voix, alors même que l’enfant lui expliquait que pour lui le processus se déroule dans l’autre sens : il entend d’abord des voix, et la peur vient dans un second temps, à cause des voix.

Le conseil que Donald Winnicott donnait en 1968 à des médecins dans le Medical News Magazine demeure d’actualité et peut aussi se transposer aux parents : « Les médecins aiment guérir ! Face à de telles situations, ils doivent néanmoins se contenter d’observer l’évolution personnelle et sociale de chacun. »Observer ce que vit son enfant permet de l’accompagner en se rendant suffisamment disponible pour s’intéresser à ce qu’il vit. « Quand son enfant a trop de perceptions, conseille Rodolphe Arnassalon, on peut simplement lui expliquer que tout le monde n’est pas comme lui et qu’il ne faut pas parler de tout ça n’importe où, ni à n’importe qui. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait tout verrouillé sans se sentir incomplet plus tard dans sa vie. A partir du moment où on aide les enfants à être ce qu’ils sont, à toucher leur vérité, à développer cette vérité, et à être en alignement avec elle, ils seront heureux car ils seront en phase avec eux-mêmes – donc avec tout le reste. Je pense que c’est ça qui est important en tant que parents. Notre rôle n’est pas de les inciter mais de les accompagner. » 

Le guérisseur Richard Amalric, qui exerce à Montpellier, va dans le même sens. « Je conseillerais d’être un accompagnateur des enfants qui ont des prédispositions. Il ne s’agit pas de leur dire « tu n’es pas comme les autres », mais de les aider à monter l’escalier de la vie. Le lien à l’invisible, potentiellement, on l’a tous, mais beaucoup de personnes le refusent. Si l’enfant accepte ce qu’il perçoit, c’est qu’il a des prédispositions. Il faut le prendre par la main, et le conduire vers la porte à ouvrir. L’adulte doit être une présence qui rassure. Mais il ne doit surtout pas le pousser : sinon on entre dans l’emprise sur l’autre. Il faut laisser avancer l’enfant à son rythme. »

Un des conseils donnés par Sandra Escher et Marius Romme est de normaliser l’expérience vécue par son enfant : la dédramatiser permet de lui ôter son côté inquiétant et la rend plus supportable. Il n’est pas nécessaire pour autant de trouver à tout prix une explication. En tant que thérapeute, le psychiatre Marius Romme recommande d’ailleurs à ses confrères d’accueillir l’expérience en laissant le patient l’interpréter. Nicolas Dumont, un psychologue membre du réseau de l’INREES, affirme lui aussi que « la posture la plus sensée et la plus humble est de ne pas choisir. » 

Evoquant le cas d’un adolescent qui entend des voix, qui seraient celles de défunts, il affirme qu’il est possible de trancher : « Evoquer une hallucination ou au contraire valider comme réelle la perception serait pareillement abusif. Tout ce que je peux dire, en tant que psychologue, c’est que l’expérience est réelle puisque cet adolescent la vit : elle est donc de l’ordre d’une réalité sensible pour lui. Il n’est pas le seul à rapporter ce type d’expériences, et en l’état actuel des connaissances on ne peut trancher sur la réalité objective de ces phénomènes. Ces perceptions étant par ailleurs partagées par beaucoup de personnes psychiquement saines, elles ont une réalité statistique même si le phénomène est difficile à mesurer clairement dans un contacte où toute perception de ce type est classée d’emblée comme un signe pathologique ! »

Enfance et surnaturel, Samuel Socquet
Editions de la Martinière (Septembre 2014 ; 215 pages) 

 

Publié dans:ENFANTS |on 7 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

La symphonie de la Naissance

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Et ses 2 tempos majeurs

Lors du processus de la naissance, l’enfant va prendre deux décisions fondamentales pour son avenir :
– la décision de vivre pour continuer d’évoluer. Elle enclenche le processus d’accouchement
– la décision de s’engager activement dans la vie.Elle enclenche le processus d’expulsion

Je vais m’appuyer sur la première pour illustrer mes propos.

La décision de vivre


Qu’est-ce que cela représente pour lui ?

Le processus de la naissance s’enclenche lorsque l’enfant prend la décision de naître. Cela se passe, la plupart du temps, lorsque ses poumons et ses reins sont matures et qu’il est prêt à se lancer dans l’aventure de la vie sur Terre. De façon imagée, il se dit : « c’est OK, je suis prêt ! J’y vais. » Et il appuie sur le bouton qui enclenche l’ouverture de la porte.

Si ce temps n’a pas été respecté, l’enfant n’a pas intégré ce « je suis prêt ». Il peut en résulter qu’il se sent toujours bousculer, qu’il attende que d’autres lui disent que c’est le moment, qu’il n’ait pas accès à ses sensations…
Où en êtes-vous par rapport à cette sensation que tout est OK, que vous êtes prêt ?

Jusque-là, le petit enfançon s’est construit dans une matrice, véritable contenant protecteur qui lui a permis de grandir et de se créer. Cette matrice et celle qui le porte sont tout pour lui. Mais il arrive aux limites de cette matrice et, s’il veut continuer de vivre, donc de grandir et d’évoluer, il lui faut quitter celle-ci pour en trouver une plus appropriée. 

Nous passons notre temps à reconstituer des matrices (travail, couple, cercle d’amis, famille…) qui nous permettent de grandir et d’évoluer jusqu’à un certain stade. Quelles sont vos matrices actuellement ? Comment vous sentez-vous dedans :
- Quelles sont celles qui vous permettent encore d’évoluer ? 
- Celles où vous vous êtes installé dans une routine confortable ?
- Celles dans lesquelles vous vous ennuyez ou qui commencent à vous peser ?

Plusieurs choix se présentent alors à lui :

– Décider de vivre et enclencher le processus tout en sachant qu’il ébranle ainsi cette précieuse matrice (donc sa mère). Dans ce cas il écoute son vivant et fait confiance à l’autre dans sa capacité à gérer les secousses qu’il va créer. Le fait de le vivre au moment de sa naissance encourage l’enfant dans ce processus surtout si sa mère s’ouvre et se lance dans l’aventure de l’accouchement.
– Choisir de préserver la matrice (donc sa mère) en se couper de son vivant. Dans ce cas, soit on déclenchera le processus pour lui (artificiellement ou par césarienne), soit il se laissera mourir. Dans ce cas (comme dans le cas où on ne lui laisse pas le temps de sa décision), il n’a pas l’information qu’il peut être acteur et poser sa décision ou il cherchera toujours à épargner l’autre quoi qu’il lui en coûte.

Que faites-vous lorsque vous arrivez à la limite d’une matrice ? Est-ce que :
- Vous vous endormez tranquillement dans cette matrice confortable même si elle est un peu étroite ?
- Vous vous effacez et vous soumettez à tout ou partie de la matrice ?
- Vous explosez tout et cherchez une nouvelle matrice qui sera probablement similaire ?
- Vous vous positionnez avec justesse quitte à ce que l’autre se « cabre » en offrant la possibilité e faire évoluer les choses ?

Je rencontre bien souvent des personnes qui préfèrent se couper de leur vivant plutôt que d’ébranler la matrice par peur de la blesser ou par peur de se lancer dans l’inconnu et de perdre ce contenant rassurant. De quoi ont-ils besoin pour prendre de nouveau cette décision de vivre pour continuer d’évoluer au risque d’ébranler leur matrice ?

Qu’est-ce que cette décision implique profondément ?

Cette décision implique :
– d’être à l’écoute de notre vivant (donc de notre plaisir profond)ou de ce qui nous gêne (résistance, douleur…) lorsque le contenant devient trop étroit. 
– de respecter notre vivant et d’avoir suffisamment foi en nous ainsi qu’en la vie pour nous lancer dans l’inconnu.
– d’accepter l’idée d’ébranler ce qui constitue la matrice (travail, couple, cercle d’amis, famille) au risque de les blesser voire de les perdre. 
– de faire confiance à cette matrice dans sa capacité à se mettre en mouvement pour grandir elle aussi et évoluer.

L’idée n’est pas de détruire la matrice mais bien d’aller au-delà pour grandir. Lors de la naissance, l’enfant, par sa décision donne la possibilité à sa mère de grandir et d’évoluer. Il n’est pas responsable de la manière dont sa mère va se lancer dans cette aventure : si elle s’ouvre ce sera simple, si elle résiste ce sera compliqué. S’il n’ose pas la bousculer, il ne lui donne pas cette possibilité de se mettre en mouvement. 

Il en est de même dans notre quotidien, à chaque fois que nous faisons des concessions pour ne pas perturber l’autre, pour ne pas le blesser… Nous risquons de ne pas lui donner une occasion de grandir. C’est ce qui se passe bien souvent dans les couples : soit nous faisons avec (nous nous laissons étouffer par cette matrice), soit nous explosons le couple (donc nous évitons le passage qui nous permet de grandir et risquons de reconstituer une matrice similaire avec des situations qui se répètent), soit nous nous positionnons et donnons au couple la possibilité de grandir.

Ainsi, la manière dont nous avons été soutenu ou simplement respecté dans cette décision de vivre influence bien des attitudes que nous avons dans notre quotidien.

Conclusion
Plus nous accompagnerons en conscience la vie de l’être qui va venir, plus nous l’accueillerons avec une noble qualité de présence, plus la vie qu’il va construire sera l’expression de ce qu’il a reçu à ce moment précieux. Ne va-t-il pas construire le monde dans lequel nous allons vivre demain ? 

En remettant à jour ces passages dans notre mémoire cellulaire, nous transformons ce qui nous a manqué afin de nous l’apporter aujourd’hui. Ainsi les enfants d’aujourd’hui, que ce soit les nôtres ou ceux que nous croisons sur notre chemin, pourront s’appuyer sur nous pour déployer leurs ailes. N’avez-vous jamais remarqué la puissance de ce regard que les jeunes enfants posent sur nous : ils téléchargent l’information de ce que nous avons transformer. Ils cherchent en nous le fait que c’est possible ! C’est possible de vivre dans un corps humain en rayonnant la puissance de son être essentiel.

Maïtie Trélaün
Sage-femme, auteur et praticienne en coaching thérapeutique www.naitre-femme.com

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENFANTS |on 15 août, 2015 |Pas de commentaires »

DES ENFANTS EN BAS AGE qui reviennent de l’au-delà

 

1 CRISTALLes enfants témoignent, généralement entre deux et quarre ans, des souvenirs de leur vie antérieure. Ces récits se renouvellent parfois jusqu’à huit ans, puis commencent à s’estomper. Malheureusement, ces souvenirs karmiques se heurtent à l’incompréhension des adultes qui demandent gentiment à ces ex-adultes d’arrêter de fabuler. Or l’écoute attentive de ces récits permet de comprendre les raisons de la réincarnation de l’enfant. Elle met en évidence les efforts d’adaptation qu’il doit opérer dans sa nouvelle situation. U… y avait cette adorable petite fille prénommée ADELINE qui commençait souvent ses phrases, à la grande surprise de ses parents, par « Lorsque j’étais vieille . .. »

Dans certains cas, l’enfant rejette ses nouveaux parents parce que les souvenirs de sa vie précédente sont encore trop forts et l’empêchent de s’adapter à sa nouvelle famille. En thérapie, toutes ces connaissances sont bien entendu extrêmement précieuses pour ressentir la réalité de la situation, notamment dans les cas de maladies ou de problèmes psychologiques.

lAN STEVENSON raconte dans son livreLa réincarnation et la biologie- La croisée de chemins -le témoignage d’un l’enfant birman, U TINN SEIN, qui se disait avoir été un soldat japonais. Cet enfant possédait une marque de naissance sur le thorax, zone plate er ronde plus pigmentée que le reste du corps. U TINN SEIN décrivait comment, dans la vie précédente, lui, un soldat japonais, se trouvait près d’un lac à l’extérieur de la ville à l’endroit où il était né au nord de la Birmanie. Un avion avait survolé les maisons et, mitraillant la zone, l’avait touché à la poitrine. Après sa mort, disait-il, il était demeuré une personnalité désincarnée dans la région du lac. Pour se divertir, il effrayait parfois les passants en leur lançant des pierres. Après le désastre de la guerre, le bois à brûler était rare en ville et le futur père de U TtNN SEIN se rendit vers la région du lac avec un chariot pour en ramasser.

Le soldat japonais désincarné le suivit jusque chez lui et opéra une renaissance dans le ventre de sa femme. L’enfant présentait une multitude de ce que l’on peut appeler des traits de caractère japonais. L’un des plus marquants a été son zèle remarquable. Il était infatigable au travail er méprisait ceux qui ne l’éraient pas. Les Birmans ne sont pas un peuple paresseux, mais leur société a fourni le prototype de l’idée que peu est bien et ils désirent rarement produire plus que ce qui est nécessaire. I’intérêt de l’enquête du professeur en psychiatrie lAN STEvENSON (université de Virginie) est au niveau du recoupement des témoignages avec les personnes de la région et celles des traces de naissance sur le corps des enfants qui corroboraient leurs ré­cits.

STEVENSON étudia de la sorte près de 2600 cas similaires. Les enfants parlent souvent des circonstances de leur mort antérieure, surtout si elle a été violente. Dans leurs jeux, ils miment les circonstances de leur décès. Ils endossent également le rôle de la personne adulte qu’ils se rappellent avoir été. Ainsi, une petite fille se souvenait d’une vie précédente en tant qu’institutrice, faisait jouer à ses can1arades le rôle d’élèves tandis qu’elle leur faisait le cours sur un tableau imaginaire. Un enfant, qui se souvenait d’une vie en tant que mécanicien dans un garage, passait des heures dans le sous-sol familial à réparer une voiture imaginaire symbolisée par ledit meuble. Lorsque la réincarnation conduit à un changement de sexe, les enfants montrent presque invariablement des traits de caractère du sexe de la vie précédente. Ils se travestissent, jouent à des jeux de sexe opposé er peuvent aussi avoir des comportements caractéristiques de l’autre sexe. Une petite fille en pareille situation est généralement appelée garçon manqué et un garçon poule mouillée. Ces comportements peuvent avoir une explication dans une incarnation passée. 

SOURCE : Dossier entités Répercussions médicales et spirituelles de Serge Fitz aux éditions SERVRANX 

À vous de contribuer à notre développement

enfant indigo

Les milieux spirituels avaient depuis longtemps perçu qu’aux alentours de l’an 2000, la Terre entrerait dans les Temps Nouveaux, mais très peu de personnes ont compris que l’avènement d’une nouvelle conscience sur la Terre exigerait un effort concret de la part de chaque adulte. Beaucoup crurent qu’à l’heure des Temps Nouveaux, il suffirait de cultiver des pensées positives et une vie saine ; malheureusement, ceci n’est pas toujours suffisant. Bien sûr, avoir des pensées positives et vivre sainement sont des démarches positives, mais il s’agit aujourd’hui de réorienter la conscience globale de la plupart des adultes. L’énergie des Temps Nouveaux ne concerne pas que les enfants.

Du point de vue de la conscience, l’énergie des Temps Nouveaux représente un influx totalement différent d’énergie vers notre planète ; cette énergie est plus dynamique et orientée sur l’amour que celle à laquelle nous étions habitués. Cet influx a une incidence sur tous les habitants de la Terre et a commencé au milieu des années 80, bien avant le changement de siècle. L’énergie des Temps Nouveaux est arrivée sur la Terre, d’elle-même, mais ce n’est pas pour autant qu’elle se glissera dans nos systèmes énergétiques. Cette énergie nous permettra d’intégrer de nouvelles valeurs dans notre vie, chacun à son propre rythme et donnera lieu à de nouvelles façons de vivre.

Pour que les valeurs des Temps Nouveaux génèrent une force de pénétration suffisante à travers l’ensemble de la population terrestre, il faudra d’abord radicalement augmenter la fréquence de la Terre et de sa population, de façon à s’aligner à ce nouvel influx énergétique. Ceci ne se produira cependant pas tout seul, contrairement à ce que beaucoup pensent et espèrent. Une force de manifestation externe, sous la forme d’un thérapeute, doit ancrer l’énergie de la nouvelle aura dans le corps.

L’énergie de l’âme des temps anciens, régie par le karma, doit laisser la place à l’énergie d’esprit libre et non structuré des Temps Nouveaux, pour que les adultes intègrent pleinement les normes et les valeurs de l’énergie Indigo ou Cristal dans leur conscience et équilibrent par ce fait leurs personnalités interne et externe. Seuls les enfants Indigo et Cristal n’auront pas besoin de modifier les valeurs et normes de leur système de conscience, car ils sont nés en ayant la structure d’aura des Temps Nouveaux pleinement intégrée dès la naissance.

Les énergies Indigo et Cristal des Temps Nouveaux n’apparaissent pas d’elles-mêmes. Elle doit être choisie en conscience. Par conséquent, aucun adulte doté de la structure aurique des temps anciens ne se réveillera un matin totalement transformé en un être pur Indigo ou Cristal. Il est tout simplement impossible de matérialiser la structure aurique des Temps Nouveaux seul de façon à ce qu’elle enveloppe le corps définitivement.

Les personnes ayant une aura de l’âme pourront très bien attirer l’énergie Indigo et Cristal par elles-mêmes, mais elles ne pourront pas maintenir cette énergie dans leur aura de façon définitive sans concentrer toute leur attention dessus, ce qui détournerait naturellement leur attention des autres domaines importants de leur vie.

extrait de  Expansion de la conscience de ANNI SENNOV – retranscrit par Francesca de LA VIE DEVANT SOI 

Publié dans:2015 - PREDICTIONS, ENFANTS, TEMPS |on 3 août, 2015 |Pas de commentaires »

Si nous sommes limités, à qui la faute

 

PoissonCertains enfants ont toujours refusé de manger de la viande et leurs parents les laissaient parfois trois heures devant leur plat pour qu’ils le mangent, et aujourd’hui ils sont végétariens. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Ils sont végétariens sans que  personne ne le leur ait demandé. Ils sont devenus libres de leur choix. A présent, retrouvez-vous petit enfant placé dans ce climat, avec votre sensibilité, votre mode de perception, votre type de réaction, les changements intervenus depuis et réfléchissez à la partie de vous qui est restée en souffrance.

Quelle est cette coiffe qui a pu s’apposer pendant des années sur des êtres qui d’eux-mêmes auraient choisi une autre voie que celle imposée par leur environnement ? Il faut bien mesurer la lutte de ce jeune, seul à représenter une vérité face à sa famille qui n’y comprenait rien et lui imposait sa volonté. Il devait donc employer toutes ses énergies pour résister à la pression de la société et de l’environnement familial. Son énergie, étant consommée pour affirmer sa différence, ne pouvait donc être consacrée à autre chose, par exemple son développement psychique et spirituel. Et qu’est-ce qui préside à cette résistance de l’enfant ? Ce n’est pas son intelligence, encore insuffisamment développée. Il faut comprendre que ces réactions viennent d’une autre dimension et lui sont inspirées par son esprit supérieur.

Examinez comment la pression de l’environnement a conditionné votre jeunesse et mesurez ce que la famille et la société ont pu limiter en vous, car les conditionnements qu’on reçoit soit énormes et les êtres qui arrivent à les traverser peuvent être considérés comme des génies.

En fait, rares sont les systèmes familiaux qui offrent aux enfants des moyens de se développer en toute liberté pour favoriser leur épanouissement. Beaucoup de choses sont inacceptables dans le système social ; ne pas vouloir les subir consomme de l’intelligence, du temps, et occasionne des luttes terribles.

Il faut une décision ferme pour ne pas se faire inférioriser. Il y a ce qu’on peut accepter et ce qu’on doit repousser.  Si des gens castrés et neutralisés acceptent ce qu’ils auraient dû refuser, ils n’ont plus la possibilité de passer, ils se sont fait avoir et son malheureux. Ce qui est grave, c’est qu’ils ont été eux-mêmes conditionnés par les générations précédentes qui, ayant raté leur émergence, font le poids de la masse agissant sur ceux qui voudraient réémerger. C’est cette masse quantitative qui crée le courant moyen de ce qui est bien (le conformisme). Et plus cela va et plus cela s’augmente. Les jeunes se rebellent toujours contre le système établi parce qu’ils sentent qu’il est déconnecté. Et petit à petit, on les met au pas, il y a toutes sortes de moyens pour cela, et enfin ils s’installent dans la société ou, quand cela pressurise trop, ils peuvent tomber dan la délinquance, mais là, c’est la dernière étape de l’oppression qui conduit les êtes à se trouver en complète rébellion contre le système social.

Francesca du Forum « La Vie Devant Soi » : http://devantsoi.forumgratuit.org/

Publié dans:ENFANTS, SOCIETE |on 16 mai, 2015 |Pas de commentaires »

Retour sur « les enfants indigos »

 

Enfants_IndigoAu cours des dernières années, on a beaucoup entendu parler d’une nouvelle migration d’âmes vers la planète terre : les enfants indigo. Mais de quoi peuvent bien retourner ces enfants, dont les tous premiers ont passé la cinquantaine et dont le plan collectif a récemment été activé, pour les tirer enfin de leur apathie ou de leur léthargie, explicable par une grande nostalgie spirituelle. Ceux que l’on peut considérer comme leurs précurseurs n’ont pas hésité à se démarquer des gouvernements et des lois obsolètes qui régissent notre société pour le plus grand malheur de la planète. Jusqu’à présent ces précurseurs étaient des êtres d’exception, ils représentaient un phénomène marginal qui suscitait peu d’éveils de consciences parmi les multitudes. Ils étaient, aux mieux, qualifiaient d’originaux, au pire de fou, voire de débiles mentaux. Il est heureux que ces êtres singuliers se soient multipliés et qu’une nouvelle génération prenne la relève à notre époque où nous devons choisir entre la survie de la Terre et le pillage quotidien de ses richesses au service d’un « mieux être » totalement aléatoire et illusoire, entre anéantissement et Vie Nouvelle.

 » Les enfants indigo représentent les âmes de la Nouvelle Race terrestre, prophétisée depuis longtemps, qui naissent avec une enveloppe de cette couleur et qui sont destinés à modifier la biologie humaine et à élever la fréquence vibratoire de la planète. De naissance, ils apportent une fréquence beaucoup plus élevée que celle que les êtres humains ont connue jusqu’à présent, dotée d’une dualité de conscience différente et disposant de caractéristiques physiques et psychiques uniques. Ils ont une conscience plus claire de ce qu’ils sont, se savent intuitivement des créatures de l’Univers chargées d’un destin encore indescriptible, plutôt que lancés dans une période d’apprentissage. Pour eux, la vie n’est pas une école, mais un jeu amoureux. Ils ont la faculté de changer leur fréquence vibratoire à volonté, comprennent de façon innée certains problèmes très complexes, naissant souvent sans karma ni souvenirs de leurs vies antérieures. 

Les enfants indigo ne sont pas forcément les enfants éclairés du Nouvel Age, disposant du même libre arbitre que les autres, relativement à la découverte d’eux-mêmes, sauf qu’ils sont mieux équipés pour l’affronter. L’aspect négatif de leurs caractéristiques consiste dans le fait qu’ils peuvent engendrer des graves conflits de personnalité, si leur entourage ne sait les reconnaître et s’adapter à eux. Leur majesté naturelle peut être confondue avec de l’entêtement, de la provocation, de l’obstination ou du caprice, alors qu’ils ne font que témoigner qu’ils sont plus conscients de leur propre valeur que l’ancienne garde. Frustrés ou incompris, ils seront portés à se replier sur eux-mêmes et à perdre confiance en eux. Aussi faut-il savoir les accueillir convenablement. Les traits dominants des enfants indigo gravitent autour de la haute estime qu’ils ont d’eux-mêmes et de leur intégrité à toute épreuve. Ils peuvent lire dans les autres comme dans un livre ouvert, capables de neutraliser leurs motifs secrets ou leurs tentatives de manipulation de manière infiniment subtile, percevant même les motifs voilés que les autres portent sans en avoir conscience. Ils naissent avec cette détermination qui les pousse à se débrouiller seuls et ils n’acceptent de l’aide de l’extérieur que si elle leur est offerte avec respect, leur laissant le libre arbitre. 

Les enfants indigo ont une grande soif de connaître et absorbent tout comme une éponge, si le sujet les intéresse. Ils apprennent mieux dans l’expérience concrète que dans les concepts abstraits. Ils engendrent d’eux-mêmes les problèmes et les situations nécessaires à leur évolution. Ils donnent le meilleur d’eux-mêmes s’ils se sentent traités selon leur maturité psychique, maîtres dans l’art de retourner la balle. Les enfants indigo démontrent une attitude très critique, jamais conformiste, résistant naturellement à toute demande malhonnête, se sentant le droit de le faire. Ils mettent au défi celui qui se donne un rôle qu’il ne sait pas tenir, l’aidant à identifier ses vieux schèmes subtils de manipulation, qui ne fonctionnent jamais avec eux. Ils détiennent souvent, de façon inconsciente, des dons de guérison ou d’harmonisation. Ils passent régulièrement par des phases d’attraction et de répulsion pour équilibrer leur monde intime au milieu social ambiant. Ils évaluent toute situation en déterminant les actions à poser en fonction de ce qu’ils veulent expérimenter, non à partir d’un défi ou de la relation de rivalité qu’on leur propose. Ils requièrent en tout temps un environnement sécurisant, car ils ne parviennent à explorer leur univers qu’à cette condition, ne pouvant s’investir que lorsque la confiance prévaut. Ils ne parviennent à exprimer leur vision différente de la vie que dans un contexte de sécurité. Et, selon la manière qu’on les traite, ils deviennent source de joie ou source de problèmes. Avec eux, chaque événement devient une occasion d’éveil. 

Les enfants indigo ramènent toujours tout au moment présent, rappelant constamment l’importance du jeu, du rire, de l’humour et de la liberté. Leur regard pénétrant lit les âmes et remémore à chacun le but de leur existence. S’ils ne sont pas freinés par l’autorité, ils suivent leur chemin et jouent parfaitement leur rôle sur la Terre, mais s’ils sont contrecarrés par elle, ils deviennent des casse-pieds, des provocateurs ou des êtres dysfonctionnels. Ils viennent sur la Terre pour servir leurs parents, leurs amis et la planète à titre d’émissaires du Ciel et de porteurs de la sagesse, à la condition qu’on leur laisse jouer leur rôle. Ils possèdent leurs idées propres, reflétant une énergie et une connaissance nouvelles, livrant des messages qui dépassent les connaissances des générations précédentes. Ils aident chacun à trouver sa vérité, sa paix et son être. Ils savent ce qu’ils sont venus faire sur Terre. Ils sont en contact avec leur Enfant intérieur. Ils sont spontanément rejetés ou adulés par ceux qui ne sont pas de leur tonus vibratoire. Ils tolèrent mal les incohérences et savent le faire savoir. Spontanés, ils s’énervent en présence d’idées ancrées qu’ils ne partagent pas. Ils ne demandent qu’une chose, qu’on les laisse être ce qu’ils sont, sans les projeter dans le futur, ce qui est pour eux une violation de l’immédiateté et une interférence au présent. 

Les enfants indigo requièrent plus d’attention et d’affection que les autres. Pour eux la vie est trop précieuse pour qu’ils attendent passivement, aussi cherchent-ils à améliorer le destin pour que ce qu’ils veulent se produise et arrive tout de suite. Ils ne peuvent imaginer qu’un être agisse autrement que par Amour. Ils semblent souvent offrir un déficit d’attention ou être affligés d’hyperactivité, car ils s’intéressent grandement aux valeurs spirituelles et intangibles et que leur pensée n’est pas linéaire, mais multidimensionnelle. 

Les enfants indigo sont des créateurs géniaux. Ils sont très aptes à gérer la vie qu’ils partagent avec l’Humanité, se sachant uniques et spéciaux. Ils ne répondent pas aux commandements d’autorité, d’où il faut sans cesse leur présenter des alternatives intelligentes. Il faut leur expliquer le motif licite de toute demande. Ils respectent l’autre dans la mesure où celui-ci sait prendre le temps de lui fournir des réponses sensées. Ils savent désarçonner ceux qui leur commandent avec autorité, refusant de les écouter. Ils réagissent mal aux critiques négatives, s’attendant plutôt à être soutenus dans leurs efforts. Il faut éviter de pousser les enfants indigo, car ils préfèrent agir d’eux-mêmes. Ils n’acceptent pas les réponses péremptoires et sans explications. Pour eux, la qualité de la communication fait foi de tout. Si on ne répond pas à leurs questions, ils croiront qu’on n’a pas de réponses à leur fournir et ils iront chercher ailleurs. Il faut leur dire ce qu’on éprouve. Avec eux, Il faut tenir ses promesses ! 

Dans leur jeunesse, ils sont portés à faire des mauvais coups, quand ils sont dépités ou s’ennuient, mais jamais pour nuire. Alors, il faut parfois leur laisser dominer la situation et prendre l’initiative. Ils savent faire partie de la famille dans laquelle ils sont nés, d’où ils revendiquent leur droit de veto. Ils obligent qu’on mette en pratique ce qu’on prêche. Comme ils ont naturellement confiance en eux, ils ne coopèrent qu’avec ceux qui sont transparents avec eux et qui évitent de les pousser, sinon, ils se rebiffent et ils restent sur leurs positions. On doit devenir flexible par rapport à ses opinions personnelles et à ses attentes à leur endroit. Seules leurs forces peuvent déterminer leurs limites, non l’inverse, et il faut leur demander leur aide pour fixer ces limites. Ils demandent toujours à être traités comme des adultes et des égaux, car ils sont des vieilles âmes. Ils n’établissent jamais leur notion du respect en fonction de l’âge d’un sujet, mais en regard de son intégrité. Si on compte sur sa sympathie, il faut accepter qu’ils puissent apprendre quelque chose de soi. 

Les enfants indigo sont incapables de cacher quoi que ce soit, car ils sont profonds, honnêtes et sages. Ils ne respectent pas celui qui abandonne la partie, n’accomplit pas son rôle jusqu’au bout, les laisse tomber. Ils honorent celui qui sait revenir sur ses positions, s’il s’est trompé, car ils ne s’attendent pas à ce qu’un autre soit parfait. L’ennui peut les rendre cyniques et arrogants, d’où il faut toujours leur offrir des nouveaux défis, les tenir occupés physiquement et intellectuellement. Il faut les accompagner patiemment dans leur processus de découvrir le but de leur existence. Ils excellent dans un environnement où les limites sont clairement établies : ils aiment savoir ce qui est acceptable et ce qu’il est permis d’expérimenter ou d’employer à l’intérieur de ces limites. Comme ils changent rapidement, il faut faire preuve de souplesse, dans l’établissement de ces limites, tout en restant ferme et juste. 

Très ouverts, les enfants indigo ont besoin de se sentir accueillis, intégrés et appréciés, de recevoir des messages positifs et valorisants. S’ils se sentent dans un milieu positif et chaleureux, ils développent leur confiance, savent grandir, apprendre, fournir des efforts et créer. Ils sont venus pour faire voir l’Humanité sous un autre éclairage, guider les êtres vers une nouvelle conscience d’eux-mêmes et faire comprendre une existence fondée sur l’intuition. Ils veulent être naturels en tout temps, rester eux-mêmes, spontanés, sans artifices, énoncer leur vérité simplement telle qu’ils la perçoivent et réagir à chaque situation de la vie de façon créative, en posant le geste juste et en prenant l’attitude qu’il faut. En retour, ils s’attendent à ce qu’on le discipline avec amour, en protégeant sa nature particulière, qu’on l’aide à développer son sens des responsabilités, ses ressources et ses talents, à comprendre le sens de la bienveillance et de la tolérance, à devenir l’être qu’il enfant-gaiaest essentiellement. 

Les enfants indigo demandent qu’on reconnaisse leur valeur et qu’on les traite avec dignité et respect. Il faut les aider à faire des choix judicieux dans un climat de compassion et d’intégrité. Fondamentalement, ils portent en eux, dès la naissance, le respect de leur Essence divine et la conviction inébranlable d’être des Fils de Dieu. Voilà pourquoi ils sont si rebutés par un être qui n’est pas conscient de son Essence, n’assume pas son rôle ou son contrat de vie, n’exerce pas sa responsabilité parentale, n’agit pas comme un modèle qui les inspire. Ils ont horreur de la malhonnêteté, de la culpabilité, du mensonge et de la manipulation. Ils pousseront à bout celui qui ne mettra pas de balises et s’écrasera devant son rôle ou sa responsabilité. 

Avec les enfants indigo, l’Amour est la clef. Ils apprennent par le jeu et le rire. Ils ont souvent l’impression d’être un roi travaillant pour un paysan, mais considéré comme un esclave. Ils ressentent un sentiment de solidarité avec le destin de la Terre où ils savent ne pas être nés au hasard, mais par choix et synchronicités. Il n’existe pour eux aucune confusion à ce sujet, car pour eux rien n’est dissimulé. Ils ont conscience de leur Famille spirituelle. Ils comprennent le concept multidimensionnel du maintenant. Ils possèdent la faculté du déjà-vu, la sagesse du passé. Quand ils feignent d’apprendre, ils sont en train de se souvenir, car ce qu’ils apprennent n’est pas vraiment nouveau pour eux. Bien que leur contrat soit individuel, leur but est collectif. Et ils entendent l’exercer dans la sérénité et l’équilibre. 

Les enfants indigo sont surtout marqués par leur détermination à tout changer sur Terre, par leur estime de soi sans limite, presque superbe, et la conscience de leur valeur. 

Les enfants qui naîtront après 2012 seront des médiateurs et des pacificateurs, remplis d’une grande tolérance et d’une grande compassion. Ils accompliront des exploits prodigieux. Mais, depuis le tournant du millénaire, nous sommes déjà passés à des vagues d’enfants de diamants ou d’enfants arc-en-ciel. Alors, imaginez la marge de conscience et les conflits entre générations. Car ces jeunes, apparemment révoltés, ne se laisseront jamais marcher sur les pieds ou imposer n’importe quoi. Celui qui voudra s’insérer dans leurs rangs gagnera à faire preuve d’intégrité et d’une grande lumière. À cette première vague d’âmes nouvelles, destinée à accélérer le processus de l’Ascension planétaire, a succédé une vague d’âmes de cristal, de diamant et arc-en-ciel, qui vont pousser encore plus loin le raffinement des vibrations humaines et planétaire. «  

Texte de Bertrand Duhaime (Douraganandâ)  

Publié dans:ENFANTS |on 22 avril, 2015 |Pas de commentaires »

Message aux enfants nouveaux

 

Oui, vous avez probablement lu sur des milliers de sites web que vous étiez spéciaux et que vous étiez différents. Quelque chose que vous savez déjà. À moins que vous soyez un enfant diamant, car dans ce cas, vous n’avez sans doute pas trouver beaucoup d’information à ce sujet.

Pourquoi êtes-vous là ?

Pour ÊTRE LÀ.

ENF

Beaucoup d’entre vous auront des dons extraordinaires, et certains en posséderont un, très subtil. Celui dont je parle ne se voit généralement pas ni ne se reconnaît aussi facilement tels que le sont le chant, la peinture,  l’écriture, les sciences, la danse ou toutes les autres formes d’expression créative que les humains possèdent.

Non, le don dont je vais vous parler est celui qui vous fait vous démarquer des autres individus sur Terre, même celui des enfants indigo, enfants de cristal, enfants arc-en-ciel et enfants diamant.  Vous êtes ici car vous avez besoin d’ ÊTRE ICI.

Comme tous les autres enfants, vous ressentez le sentiment d’urgence et le besoin d’accomplir votre mission, mais vous savez que cela va au-delà de la paix sur terre, de l’expression de l’amour, du fait de changer la société ; même si tout cela est magnifique et nécessaire, ce n’est là qu’une autre expression de l’illusion. Il se peut que vous ayez de nombreuses compétences et aptitudes, si nombreuses en fait qu’il vous est impossible d’en choisir une et de vous en réclamer.

C’est parce votre aptitude particulière n’est même pas connue de la plupart des humains. Cette aptitude unique que vous avez amenée avec vous, mes frères et sœurs, est celle de servir de canal au Divin sur Terre. Pour y arriver, vous n’avez nul besoin d’écrire des livres, peindre des tableaux, prendre des photos, ni quoi que ce soit d’autre. Vous pouvez bien sûr vous adonner à ces activités-là et il vous faudra trouver un métier qui paye les factures, mais votre mission à vous est juste d’ÊTRE LÀ.

ÊTRE LÀ sur la Terre aussi longtemps que cela vous est possible. Ce sera difficile. Mais, tenez bon.

Près de vous, des personnes soigneront, harmoniseront, verront leurs capacités psychiques augmenter, elles deviendront plus créatives, elles s’épanouiront. Ceci parce que votre capacité, votre mission et votre aptitude invisible est d’apporter la lumière au cœur de la Terre et de l’Humanité. En faisant partie de cette réalité, votre Soi étant en connexion directe avec l’Unicité, vous agissez tel un chemin, un canal, un lien qui relie les deux dimensions.

Il est difficile de venir à ce moment-ci et de libérer la peur. N’oubliez pas que vous êtes en partie humain maintenant, ce qui signifie que votre corps, votre esprit, vos émotions et votre ego ont besoin d’attention et de soins.

( Traduit par Carine pour : ascension101.com )

Publié dans:ENFANTS |on 18 avril, 2015 |Pas de commentaires »

Travailler avec les NOUVEAUX ENFANTS

          

enfant-gaiaJe vais mentionner à présent les quelques difficultés que peuvent rencontrer ces enfants et ce que vous pouvez faire lorsque vous êtes en contact avec eux, que vous soyez parent, professeur ou thérapeute.

Certains d’entre vous se sentent appelés à travailler avec eux et c’est très pertinent, puisque vous êtes spécialement aptes à reconnaître leurs motivations et leurs inspirations sous-jacentes. 

Vous reconnaissez en eux des aspects qui ont été refoulés ou étouffés en vous, dans votre enfance ou plus tard. 

C’est pour cette raison que la rencontre avec ces enfants peut vous affecter à un niveau émotionnel profond, car vous voyez en eux un reflet de vous, votre amour, votre originalité et aussi votre douleur. 

Il se peut que ces enfants fassent l’expérience de la souffrance de ne pas se sentir bienvenus sur la terre. Même si les temps ont changé, il n’est pas évident pour eux de trouver des formes de manifestation qui s’accordent à leurs vibrations et à leur niveau de conscience. 

Il y a plusieurs raisons à cela. La première est que leur énergie ou vibration ne s’accordent pas (encore) à l’énergie de la terre et de la conscience collective humaine. Ils sont en avance sur leur temps. Ce manque de compréhension entre l’ancien et le nouveau vous est familier, c’est votre propre expérience. Il y a une connaissance et une sagesse sincères en vous, l’ancienne génération, qui ne se sont pas adaptées à votre réalité sociale. Elles vont à l’encontre de certaines valeurs et notions traditionnelles bien ancrées et se sont heurtées au scepticisme et à la méfiance. Les enfants doivent aussi se confronter avec cette résistance, car elle n’est pas encore partie. 

De plus, et c’est la seconde raison, la réalité matérielle sur la terre a une certaine lenteur, due à sa densité. Rêves et désirs ne se manifestent pas avec rapidité ni facilité. Pour réaliser votre inspiration la plus profonde, vous devez être capables de vous connecter à la terre à tous les niveaux : émotionnel, physique, mental et spirituel. 

C’est alors seulement que votre énergie trouvera un terrain fertile et que les semences de votre âme pourront germer et fructifier. 

Il est donc très important que ces enfants de l’ère nouvelle puissent s’enraciner, c’est à dire qu’ils sachent connecter leur énergie cosmique parfois remuante, passionnée et inspirée à la réalité de la terre. Il est important qu’ils acquièrent la patience de canaliser l’énergie de leur âme vers la réalité énergétique de cette planète. 

De même, il est vital qu’ils aient de la patience envers les éléments arriérés de l’humanité et de la société qui ne sont pas encore capables de saisir la sagesse qu’ils offrent, ou qui interprètent leur comportement comme étant de l’obstination ou de la rébellion. 

Il y a une collision entre l’ancien et le nouveau et cela peut poser des problèmes. L’énergie des nouveaux enfants sera souvent mal interprétée par des gens qui font partie de la vieille mentalité pour qui la discipline, l’ordre et l’obéissance sont des pré-requis pour le plein développement des aptitudes et de la personnalité de l’enfant. Vous voyez bien que vous êtes réellement ceux qui se tiennent entre l’ancien et le nouveau et qui sont  capables de bâtir un pont. Vous avez souffert de devoir contrôler et garder en vous une grande part de votre véritable énergie spirituelle. 

Vous savez ce que c’est que de se sentir bloqué dans l’expression de soi. Vous comprendrez donc très bien ces nouveaux enfants, vous comprenez leur besoin de se libérer des lois fondées sur l’autorité et le refoulement des sentiments. Ces enfants ont besoin d’espace pour l’exploration de soi et de leur individualité et en même temps, ils ont besoin de comprendre la valeur d’une discipline aimante (à l’inverse d’une discipline autoritaire). Ils doivent apprendre comment canaliser et diriger leur énergie sans se restreindre. 

C’est précisément le sujet qui vous préoccupe sur votre chemin intérieur. Pour chacun de vous, il est d’une importance vitale que vous soyez capable de canaliser votre énergie cosmique, votre étincelle de lumière intérieure à travers votre corps jusqu’à la réalité terrestre. En particulier, cela signifie que vous devez vous occuper des émotions qui vous empêchent d’être vraiment présents dans l’ici-et-maintenant et de vous exprimer dans la réalité matérielle.

 Canalisé par Michelle Eloff

Publié dans:ENFANTS |on 16 avril, 2015 |1 Commentaire »

Accepter nos enfants tels qu’ils sont

 

enfant coeurQui n’a pas rêvé le meilleur pour ses enfants ? Pourtant, nous projetons sur eux, avec une bonne foi désarmante, tout ce que nous ne nous sommes pas autorisés à être. Et si nous ouvrions les yeux ! Nos enfants n’ont pas à combler nos manques. Ils sont là pour eux-mêmes et certainement aussi pour que nous apprenions d’eux.

Françoise Dolto disait que l’enfant « choisit » ses parents. Si l’affirmation peut paraître déconcertante, c’est pourtant dans ce sens que nous devrions considérer les choses. En effet, émettre une telle hypothèse nous aiderait à éviter bien des déceptions et autres soucis.

L’idéalisation, source de souffrance

Philippe, 53 ans, raconte le décalage entre ce qu’il rêvait et la réalité : J’imaginais une enfant idéale, jolie, féminine et j’ai le contraire. Ma fille est un véritable garçon manqué. Alors que nous sommes une famille plutôt axée sur la culture, elle ne s’intéresse qu’à la « Star Académie » et toutes ces sornettes que ma femme et moi qualifions de débiles. Elle a maintenant 26 ans et j’ai beaucoup de mal à communiquer avec elle. Je ne suis pas dupe de mon idéalisation. Je sais qu’elle me montre en miroir qu’elle n’a pas du tout envie d’être ma « star » et que ce que je lui reproche est directement lié à ce que j’ai à travailler moi-même. Je m’y emploie en faisant une formation professionnelle d’inspiration psychanalytique… Paul, beaucoup moins perspicace, a donné à son fils le même prénom que lui.

 

Paul père était rugbyman dans sa jeunesse. Paul fils pratiqua du rugby à 13 (alors que son père faisait du rugby à 15), à un niveau qui rendait Paul père très heureux et très fier. Lui qui n’a pas pu vivre de sa passion imaginait pour son fils une carrière professionnelle. Mais c’était sans compter sur le véritable non-désir inconscient de Paul fils. Celui-ci, lors d’un match décisif, eût un grave accident à la colonne vertébrale qui coupa court aux ambitions de son père. On voit bien jusqu’où peut aller une non prise en compte de la différence due à une idéalisation excessive. Vouloir à tout prix vivre à travers ses enfants est une voie sans issue. Ce sont les fils et les filles du désir de vie. Vos enfants ne sont pas vos enfants, écrit Khalil Gibran* : Ils arrivent à travers vous mais non de vous. Et quoiqu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas… Faire nôtres ces phrases peut révolutionner notre attitude face à nos chères têtes blondes. Certes, il n’est pas question de baisser les bras et de sombrer dans un laxisme qui occulterait nos responsabilités. Bien au contraire. Cela a aidé Richard à accepter, puis à assumer son fils trisomique : 

 

Coureur de jupons, explique-t-il, bagarreur, fêtard, la naissance de mon fils m’a transformé. J’ai d’abord eu une réaction très violente, j’en voulais à la terre entière. J’ai failli assassiner cet échographiste qui n’avait pas décelé l’anomalie à temps. J’ai trompé encore plus ma femme à qui je reprochais le monstre qu’elle m’avait donné. Puis je suis tombé dans une grave dépression que j’essayais de nier par un alcoolisme forcené. Jusqu’au jour où mon cousin, la seule personne qui acceptait encore mes délires, m’a emmené voir une représentation théâtrale où l’on jouait « Le prophète » de Khalil Gibran. J’étais au bout du rouleau et l’acteur a agi comme un électro-choc lorsqu’il a récité la tirade sur les enfants. J’ai compris à ce moment-là que Gaëtan était en quelque sorte le prophète que j’attendais. Au-delà de son faciès, j’ai rencontré l’âme de mon enfant. Être son père n’est pas simple mais j’ai découvert, dans l’Institut Médico Éducatif que fréquente Gaëtan, des gens compétents qui m’aident à assumer ce défi de la vie. J’ai pu faire le point avec mon épouse et accepter qu’elle me quitte. Pour ma part, rien n’est réglé tout à fait. Pourtant, les jours où j’ai la garde de Gaëtan, je l’emmène souvent au théâtre, ce qu’il adore. Il faut dire que je me suis découvert une passion pour cette activité, jusqu’à envisager d’écrire une pièce. D’autant que ma nouvelle compagne, comédienne, semble emballée par le projet…

L’acceptation salvatrice

On a vu dans l’exemple précédent que Richard, en acceptant son fils, s’est autorisé à réhabiliter son propre enfant intérieur. Nous avons nous-mêmes été des enfants qui avons subi des injonctions conscientes et inconscientes. Nos enfants, si nous les acceptons tels qu’ils sont, deviennent l’occasion d’une auto-réhabilitation. En les libérant de nos projections idéalisantes, nous nous libérons de fait. Christel Petit collin, psychothérapeute et auteur, explique : Quand l’enfant intérieur est malheureux, craintif et carencé, la personne adulte est inadaptée dans sa vie affective et aussi, peut-être, dans sa vie professionnelle, à cause de son incapacité à s’affirmer et d’une trop grande soif de séduction, d’attention, d’approbation ou de réactions émotionnelles inappropriées…Accepter son enfant revient donc à s’accepter soi-même, sachant que si la vie nous a fait parent, ce n’est certainement pas par hasard. Car, comme disait Montherlant, il est bon d’avoir en la place un enfant qui nous dise innocemment ce que les autres ne nous disent pas…

 

Chantal Vernet pour signes et sens

Publié dans:ENFANTS, TOLERANCE |on 19 mars, 2015 |Pas de commentaires »

Les enfants non incarnés frappent à la porte

 

ob_11e28e6abb8505d8ed8aa2563d6e30be_img-0723Des notes destinées à son prochain livre, qu’Anne-Marguerite Vexiau a eu la gentillesse de nous confier, nous avons tiré les extraits suivants :

Pour rester en lien avec moi depuis son pays, Ilonka, une petite fille polonaise, a lancé des “cordes de vie”, comme elle dit, que d’autres ont attrapées et lancées à leur tour dans d’autres directions. “Je veux servir d’amitié à ceux des enfants qui cachent cafard dans votre valise”, a tapé une adulte “normale” [...] Bien sûr, tout cela pourrait être une belle histoire fantasmatique de mon inconscient, enrichie de tous les rêves et fantasmes de mes patients. J’ai néanmoins noté de plus en plus de progrès, de coïncidences et de résultats thérapeutiques. L’avancée des uns permet aux autres de progresser. Sans distinction d’âge, de race, ni de quotient intellectuel, mes patients réclament de l’aide des autres, qui leur offrent leur soutien.

L’action des morts tient toujours une immense place dans les propos des Facilités, et tout spécialement celle des enfants perdus avant la naissance.

L’insistance de mes patients à parler de ce sujet était telle que je ne pouvais littéralement pas faire comme si je ne remarquais rien. Dans l’ensemble, ces propos les faisaient aller mieux, mais je n’osais parler d’autre chose que d’une “guérison intérieure”.

Mais visiblement, tous attendaient que cette guérison leur vienne des personnes disparues.

Un enfant a écrit : “Guérir, c’est ouvrir une fente sur les morts pour qu’ils puissent vivre.” [...]

Il arrivait que mes patients m’offrent en CF “leurs” morts pour aider les autres patients. Il n’est alors question dans leurs propos que de vie et d’amour. Je suis partagée entre le désir de les arrêter et celui d’en savoir plus. Il m’arrivait parfois, le matin, de prendre la ferme résolution de couper court à leurs propos s’ils s’avisaient à nouveau de me parler de l’action des morts sur les vivants.

Mais certains enfants pleuraient lorsque je les interrompais. Beaucoup évoquaient les enfants perdus avant la naissance comme une source de vie [...] Tant que l’un de ces petits disparus n’avait pas été réhabilité, il semblait peser sur la communauté tout entière [...] Certains cependant ont refusé d’entrer dans cette ronde, tel cet adolescent, lourdement handicapé, dont la main a frappé : “Je retire ma main si vous dites que le but de ma vie, c’est d’être vu comme un guide de vie pour vous.” [...]

Parfois, il me semble que le Facilité puise dans une autre mémoire que la sienne [...]

L’origine des maladies reste souvent mystérieuse. “Petit lutteur (= fœtus qui lutte pour garder la vie) a maladie donnée à moi pour fracas (= avortement) éviter pour moi”, a frappé un enfant handicapé dont la mère avait fait une fausse couche avant lui.

“J’ai évité mort en choisissant la maladie”, a frappé un autre, dont la mère avait avorté quelques années auparavant. “Vie vient des morts”, affirma un jeune garcon polyhandicapé. Ce qui donna ce dialogue : “Alerte des morts jamais chômeurs. Je vois fils de maman jouer avec  moi.

- Tu parles du bébé que ta maman n’a pas voulu mettre au monde ?

 - Oui, vu naissance de mort et destruction de vie. Vis en moi et moi, je vivrai en toi. – Tu penses que ton petit frère mort peut t’aider à vivre et à guérir ?

- Oui. [...]

“Pépé est-il malheureux ? A-t-il mal pris ce que je lui ai dit ?”, a frappé Solena

- une jeune adulte autiste non voyante. Son grand-père était décédé depuis de longues années. “Que lui avais-tu dit ?” lui demandai-je.

“Pépé, agitation de moi s’estompe si Allemagne devient ton pays d’amour. – Ton grand-père en veut aux Allemands d’avoir tué des Français ? – Pépé doit sortir de mort pour aller faire la paix aux Allemands. Je fais paix en moi si Pépé fait paix aux Allemands.” Je sens bien que ce n’est que le tout début d’une grande aventure.

-Contact : 
Association Ta main pour parler (TMPP) , 2 rue de Saint-Cloud, 92150 Suresnes.

Site web : http://www.tmpp.net/cf/

Publié dans:ENFANTS, La MORT |on 21 février, 2015 |Pas de commentaires »

Le pont ARC en CIEL et le rôle de l’Indigo-Cristal

 

 

arc-en-ciel4_315Actuellement, il existe un groupe d’âmes ou famille d’âmes dont l’objectif de vie fait l’objet d’un changement majeur. Il s’agit de la famille d’âmes Indigo-Cristal. Au début, leur travail consistait à fournir l’impulsion pour le Grand réveil et la transformation planétaire. Ces Âmes, sous différentes formes ont contesté les systèmes de valeur et se sont donné d’importants défis. Se souvenant de leur héritage Divin, tels des Anges Humains, l’activation de leur ADN et l’activation de leurs Codes de Lumière ont été nécessaires pour faciliter leur éveil et leur transformation donnant ainsi aux autres la possibilité de l’éveil et de la transformation.. 

Maintenant, cependant, beaucoup de ce groupe s’engagent dans de nouveaux rôles permettant l’établissement de la Nouvelle Terre. La famille d’âmes « Indigo-Cristal » est issue du «Pont ARC EN CIEL (Rainbow)» de la Nouvelle Réalité. Ce sont les plus jeunes, principalement ceux de moins de 40 ans, qui vont fournir l’énergie créative afin de propulser des nouvelles idées d’avant-garde en matière de technologie, d’économie et d’interactions sociales. Ces nouvelles idées seront les «semences» qui vont germer et prendre forme offrant un nouveau mode de vie. 

Une fois que ces nouvelles idées et concepts auront été mis en place, vous «traverserez» le « Pont ARC EN CIEL (Rainbow) » pour un nouveau mode de vie Multidimensionnel qui honorera la Terre et tous ceux qui vivront sur elle. La guerre et la pauvreté deviendront choses du passé. Beaucoup d’êtres Indigo-Cristal (jeunes et moins jeunes), tous ceux qui se sont réveillés et qui ont oeuvré pour la Nouvelle Terre sont maintenant prêts à embrasser et à accueillir le nouveau but de l’âme de la Nouvelle Terre. 

Ce nouveau but de l’âme s’alignera pleinement avec la Nouvelle Terre par la célébration du 12/12/12 « le retour à la maison». Ce groupe d’âmes a ensemencé de nouvelles structures et de nouvelles communautés qui guideront la Terre lors de la traversée du Pont ARC EN CIEL (Rainbow). La dernière étape conduit à la porte du temps du « Triple Portail ».Ce sera la période du 12/12/12 au 21/12/12, période de 9 jours dans laquelle auront lieu les intégrations finales et les alignements avec le Cœur Cosmique. La terre sera par la suite «réinitialisée» pour son prochain Grand Cycle d’évolution, cycle de Paix, d’Harmonie et d’Amour. 

Ainsi, bon nombre d’entre vous découvrira au cours de l’année qui se présente que votre but d’âme a changé, qu’il a été réaligné radicalement et qu’ainsi vous commencez une «nouvelle incarnation» dans le même corps physique. Cela signifie qu’il y aura de grands changements dans la vie de nombreuses personnes dès lors que vous vous préparez pour ce que nous appellerons le «réglage final» du processus en 2012. Maintenant, Bienaimés de la Famille de la Nouvelle Terre, vous êtes habitués au déroulement que présente le changement et vous savez comment l’accepter et comment vous abandonner à votre destin d’âme avec Grâce et Joie. Vous pouvez être certain que vous vous déplacerez vers un lieu de Joie, de Bonheur dans la réalité de la Nouvelle Terre. 

l’Indigo et le Portail de la Rose du 11 .11.11

Bien-aimés famille de la Nouvelle Terre, en Novembre 2009, lors de la première manifestation du 11.11.11, nous vous avons guidés dans l’ouverture du « Portail de la Rose Cosmique » et de  l’ouverture de votre propre «Portail d’Ascension. «Il s’agissait de l’activation du Chakra couronne qui s’est aligné avec l’énergie Solaire Galactique et avec le Centre Cosmique. Cet alignement vous a permis de goûter à une nouvelle expérience, celle de la connexion complète et Multi-Dimensionnelle. 

Puis, lors des Solstices de l’année 2010, nous avoins activé le Chakra Étoile de l’Âme et le Chakra Étoile de la Terre, vous permettant ainsi de faire pleinement circuler et d’intégrer ces

Nouvelles Énergies. Chacun d’entre vous qui a permis cette transformation sera désormais «connecté» aux Chakras, afin de s’épanouir dans la Multi-Dimensionnalité de cette Réalité Cosmique. 

Lors de ce Portail du 11.11.11, la Terre, elle-même, s’alignait et se connectait avec son destin Cosmique. Tout comme vous êtes devenu le Calice D’or de Lumière lors du premier portail du 9/9/9/, maintenant la Terre devient un Calice de Lumière et se remplit avec l’Énergie du Christ Cosmique. Bienaimés, cela signifie que l’Ascension de la Terre est devenue Sacrée, emplie de Lumière Christique et d’Amour Divin inconditionnel. Cela signifie encore, que ceux qui cherchent à exploiter la Terre et son peuple ne pourront plus réussir. Le Plan Divin ne permettra plus ce genre de comportement. Seuls ceux qui utilisent la libre volonté d’agir avec l’Amour, la Paix et l’Harmonie vont s’épanouir dans la Nouvelle Réalité. Il est en effet temps pour les Artisans de Paix d’hériter de la Terre! 

Nous célébrerons une fois encore avec vous ce Portail au 11/11.

Je suis l’Archange Michaël.! 

Message de l’Archange Michaël – Par Celia Fenn – Octobre 2011

 

Publié dans:ENFANTS, TERRE |on 4 février, 2015 |Pas de commentaires »

Transformation de son véhicule physique d’incarnation

 

Plus une âme est polarisée sur un plan subtil, plus son taux vibratoire en incarnation est élevé, et plus ses véhicules eux-mêmes vibrent. À un moment donné, quand la maîtrise de l’âme sur ses véhicules et les plans de la forme atteint un degré suffisant, au-delà d’un certain seuil, et quand, parallèlement, le karma individuel disparaît, le taux vibratoire est tel qu’il est difficile, voire impossible de trouver un véhicule physique d’incarnation capable d’y résister, parmi les embryons humains (dans la matrice maternelle) en attente de sélection par une âme en vue d’une prochaine incarnation).

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 L’humanité terrestre est en retard sur son évolution initialement prévue par rapport au dessein de Gaïa et par rapport à celle de la planète sœur de la Terre, Vénus. L’humanité de Vénus possède des millions d’années d’avance, évolutivement (et donc sur le plan de la Conscience), socialement, culturellement, politiquement, scientifiquement, spirituellement… Pour tenter de combler une partie du retard et faire entrer l’humanité dans un mode évolutif accélérer, il a était instauré sur Sol 4 un processus initiatique des consciences avec le concours notamment du cinquième règne spirituel, et initialement grâce à des frères venus de Vénus pour créer ce règne sur la Terre (aucune âme terrienne n’étant parvenue à l’époque à se libérer du cycle des réincarnations et de la forme).

Certains Vénusiens et certaines Vénusiennes sont actuellement présents sur la planète pour aider l’humanité dans la phase actuelle. Leur véhicule physique a subit les ajustements nécessaires et ils vivent généralement incognito, bien qu’assez récemment une Vénusienne présente sur Terre depuis 1955 ait dévoilé sa véritable identité. Il va sans penser, mais mieux en le pensant, que peu d’êtres humains informés de la chose l’ont cru. Et la masse des hommes est ignorante du fait, car aucune campagne médiatique n’a été orchestrée dans le but de la faire connaître. Si une campagne avait lieu, ce serait pour la faire passer pour une terrienne folle. Il n’est pas dans l’intérêt des dominants de révéler un tel fait, car ils perdraient rapidement toute crédibilité quant à leurs capacités à gouverner (quand on en voit le résultat). Quand les hommes cesseront de dormir et ouvriront les yeux, ils verront enfin le contrôle et la manipulation qu’ils subissent depuis tant et tant d’années.

 Symboliquement, le processus initiatique consiste, pour une âme donnée, à franchir certaines étapes cruciales, certaines portes, qui peuvent être vues comme des sortes d’examens dans certaines classes du parcours scolaire dans l’école de la vie sur Terre. Pour chaque porte, un certain degré de maîtrise, de connaissances et de sagesse doit être démontré pour pouvoir la franchir. Si sur l’ensemble des critères requis, une moyenne suffisante est atteinte, l’initiation peut techniquement avoir lieu, un peu à la manière de réussir un examen universitaire dans certaines universités terrestres, par l’obtention d’une note moyenne suffisante sur l’ensemble des matières étudiées et requises.

La première porte à franchir, correspondant donc à la première initiation,  majeure, de l’âme en incarnation, peut être appelée symboliquement la Naissance du principe d’amour inconditionnel. Pour l’atteindre, un certain degré  de maîtrise du plan physique doit être démontré, avec une activité correspondante suffisante des trois chakras inférieurs et leurs pétales désormais orientés vers le haut. Correspondant au chakra racine, transmetteur de la vie physique et pourvoyeur de l’instinct de survie individuelle, un degré suffisant de maîtrise sur le véhicule physique lui-même doit être démontré, une maîtrise telle que l’individu pourrait pratiquer de nombreux sports et d’autres activités physiques avec une excellente coordination. À ce niveau, un degré de maîtrise suffisant de l’alimentation doit aussi être démontré. Les pétales du premier chakra (en partant du bas) ne s’orientent vers le haut que lorsque l’âme incarnée, et par conséquent également la personnalité, pratique l’activité physique dans un but d’élévation spirituelle et non simplement de compétition, d’entretien ou de performance. Correspondant au second chakra, le centre sacré, transmetteur de l’énergie créatrice physique et lié à la vie sexuelle et pourvoyeur de l’instinct de survie de la race, un certain degré de maîtrise sexuelle doit être démontré, sans répression de la sexualité. Les pétales de ce chakra ne se tournent vers le haut que lorsque l’acte sexuel est pratiqué dans un but d’élévation ou de partage avec l’autre, et non pour assouvir les plus bas fantasmes, et lorsqu’une partie de l’énergie pro-créatrice est utilisée dans une forme de création artistique ou manuelle. Correspondant au troisième chakra, le centre du plexus solaire, transmetteur de l’énergie émotionnelle et pourvoyeur de l’instinct de possession, un certain degré de maîtrise du monde du désir et du besoin de collectionner ou de posséder (objets ou êtres) doit être démontré. Les pétales ne se tournent vers le haut que lorsque les désirs commencent à se transmuer en aspirations. Enfin, une certaine activité du cœur doit aussi être enregistrée, par le développement du sens du groupe et de l’esprit fraternel.

Une âme travaille plus ou moins simultanément sur tous les plans et sous-plans d’activité humaine, à chaque étape de son parcours terrestre, du moins à partir de moment où les expériences de la vie ont été suffisantes, après un nombre suffisant d’incarnations, pour qu’elle commence à porter un intérêt (depuis son propre plan, hors de la forme) à sa personnalité (ses véhicules) d’incarnation, quand le moment est venu pour elle d’entrer sur le chemin de probation. Sur ce sentier de probation, l’âme se met à l’épreuve, ou plus exactement éprouve son degré potentiel de maîtrise sur les véhicules d’incarnation, éprouve sa capacité éventuelle à entreprendre le processus initiatique. Les âmes sur le sentier de probation ont généralement des vies éprouvantes, difficiles, pour lesquelles la personnalité souffre souvent beaucoup, parce qu’elle ne comprend pas encore son rôle et qu’elle n’est pas encore reliée en conscience à son âme. (D’autres vies difficiles peuvent être liées à la résolution d’un karma particulier ou au passage d’initiations, mais dans chacun de ces cas, le vécu intérieur de la personnalité est différent). Quand une âme a testé avec succès sa capacité à entrer sur le chemin de l’initiation et de l’évolution supérieure, elle prépare la première initiation.

Lorsque l’âme a démontré, en incarnation et pour une durée suffisante, un degré de maîtrise adéquat du plan physique et un début d’expression d’amour inconditionnel (amour qui se donne sans s’occuper d’en recevoir à son tour en retour, et amour qui se donne quoi que l’autre (nous) fasse ou ne (nous) fasse pas), elle trouve la clef de la première porte. La première initiation peut avoir lieu. À l’époque actuelle de l’humanité de Sol 4, cette initiation est collective.

Les âmes arrivent en nombre devant la première porte, et le passage de la porte, d’un point de vue technique, est maintenant collectif. Les âmes prêtes, sont amenées devant l’initiateur, celui qui, dans le cinquième règne de la nature, a la fonction de Christ, et en l’occurrence devant le Christ qui s’était manifesté, il y a deux mille ans, via l’individu nommé alors Jésus, et qui est toujours en charge.

L’initiateur stimule spécialement le chakra cardiaque de l’individu. Celui-ci reçoit et vit une révélation, et même si la cérémonie de l’initiation a lieu sur le plan causal de l’âme, elle est normalement ressentie aussi sur le plan physique.

La première initiation voit aussi l’établissement durable d’une première connexion consciente de la personnalité vers l’âme (sachant que le lien âme vers personnalité existe de tout temps et est condensé sous la forme de la corde d’argent existant entre les véhicules subtils et le corps physique).

Après la première initiation majeure de l’âme, celle-ci travaille plus spécialement à atteindre la maîtrise du plan astral des émotions, avec tout ce que cela comporte, mais continue à parfaire sa maîtrise du plan physique et à travailler sur la substance mentale. Il est à remarquer qu’à partir de la première initiation, l’évolution de l’âme en incarnation est accélérée et présente même une croissance généralement exponentielle, chaque étape suivante étant atteinte en un temps de plus en plus réduit. Ainsi, si l’âme reste plusieurs dizaines ou quelques centaines de vies sur le sentier de probation, il ne lui en faut généralement que quelques dizaines pour parvenir au seuil de la seconde porte, puis seulement une ou deux pour parvenir à la troisième… Il peut même arriver qu’une âme passe les deux et troisièmes portes dans la même vie et si elle ne le fait pas, il arrive encore plus fréquemment, à l’heure actuelle, de passer la troisième et la quatrième initiation dans la même vie.

 La seconde porte à franchir, ou seconde initiation majeure de l’âme, peut être appelée symboliquement le Baptême de l’eau et du feu (et dans le passé de l’humanité terrestre, il ne s’agissait que du baptême de l’eau). L’eau et le feu engendrent les brumes des mirages auxquels l’âme en incarnation va être confrontée à ce stade et même jusqu’au franchissement de la troisième porte.

Parvenir à cette porte ne se fait pas sans démontrer un dépassement suffisant de l’illusion du temps et une maîtrise subséquente du plan astral. L’illusion du temps est essentiellement ce qui contribue à plonger l’être humain dans l’angoisse face à l’avenir ou dans le désir de voir dans son avenir se matérialiser tel ou tel rêve, ainsi que dans l’existence de phobies héritées de traumatismes passés et non encore transcendés, ou encore par de la nostalgie concernant des événements passés perçus comme heureux face à un présent moins satisfaisant.

Quand l’illusion du temps est en grande partie dépassée, l’avenir est essentiellement considéré sous l’angle de la curiosité mentale, sans angoisses ni désirs relatifs aux possibles événements à-venir. Et l’individu ne connaît plus non plus de phobies notables ni de nostalgie relatives au passé, celui-ci étant  d’ailleurs alors perçu essentiellement comme une partie intégrante de lui-même (lui-même : l’individu, pas le passé). L’essentiel de la peur humaine provient de l’illusion temporelle et de la méconnaissance de la nature de la mort, de la vie et de l’âme. La préparation de la seconde initiation implique notamment un travail sur la Peur, sous toutes ses formes, et de la transmutation des désirs en aspirations spirituelles. L’individu ne désire plus rien pour lui-même, en tant que Soi illusoirement séparé de ses frères, mais aspire pour le groupe. Il ne s’entoure plus matériellement que des objets qui lui sont strictement nécessaires pour sa vie physique et pour son activité de service à l’humanité, sachant que rien de matériel n’est requis pour le travail sur lui-même. Pour celui-ci, ce sont les rencontres et les circonstances de la vie qui procurent les opportunités.

Une partie du travail sur le dépassement des peurs et de l’illusion du temps peut parfaitement s’accomplir durant la nuit. Ce sont même les sorties du corps ayant lieu sur le plan astral qui fournissent la meilleure matière sur laquelle travailler.

C’est plus particulièrement dans les sous-plans inférieurs de l’astral (ou bas astral), là où sévissent une bonne partie des forces reptiliennes et des égrégores créés par l’humanité, que la confrontation aux peurs est la plus intense. Bien entendu, sur le plan physique même, les situations vécues peuvent fournir également un excellent support, d’autant plus qu’elles auront été prédéterminées pour l’essentiel par l’âme lors de son choix des conditions d’incarnation, pour lui fournir les meilleures opportunités de travail, compte tenu de ses objectifs (et  pour lui permettre parallèlement de rectifier le karma, ou plus exactement de transmuter le karma en dharma, ce qui constituera en définitive l’essence de l’Être, en accord avec les Lois universelles).

Au passage, dans une vie donnée, l’âme ne retrouve pas d’emblée le degré de conscience et de maîtrise qu’elle avait pu acquérir en incarnation jusque-là. Elle doit d’abord se réapproprier progressivement ses divers véhicules d’incarnation (ou, en d’autres termes, s’y placer en conscience, dans l’objectif de ce travail subséquent de maîtrise sur les plans et substances correspondants aux différents véhicules). En moyenne, la réappropriation du véhicule éthérique ou vital est achevée vers la septième année. Ensuite, jusqu’à approximativement 14 ans, l’âme se réapproprie progressivement le véhicule astral des émotions, sensations et désirs. Puis jusqu’à environ 21 ans, c’est le tour du véhicule mental. Entre 21 et 28 ans, s’établit une communication plus efficace entre ces divers véhicules et un certain degré de synthèse fournissant l’essence de la personnalité est  atteint.

Et entre 28 et 35 ans, se déroule l’étape finale, comprenant notamment l’acquittement de l’essentiel du karma des vies précédentes que la vie présente peut régler, pour parvenir vers 35 ans à retrouver le point où l’âme était parvenue dans son existence terrestre précédente. Il est à noter que sur Sol 4 actuellement, les âmes réellement concernées par l’intégralité du processus évoqué de réappropriation sont en nombre encore relativement limité (un individu sur cent tout au plus). Par exemple, la masse des âmes dont la vie incarnée est encore centrée sur le plan astral, passent le restant de leur vie, après la réappropriation astrale, à tenter de s’approprier le véhicule mental. Ainsi, environ deux êtres humains sur trois demeurent émotionnellement centrés et donc immatures, toute leur vie. Un individu n’est réellement capable de maturité qu’à partir du moment où l’âme parvient à se réapproprier le véhicule mental, ce qui concerne environ actuellement un terrien sur quatre.

En raison de la polarisation émotionnelle de la plus grande partie de l’humanité, le travail sur la nature émotionnelle est l’un des plus difficiles actuellement sur Sol 4, pour les âmes engagées sur le sentier de l’initiation. Et en raison même de la nature de la substance astrale confrontée ainsi que des mirages créés alors par interaction des eaux émotionnelles avec le feu du mental, l’âme doit faire face à un grand nombre de mirages typiques de ce sentier….

Après le passage de la seconde porte, l’initié peut maintenant se consacrer plus activement au travail final de libération de l’âme des plans terrestres et se focalise plus particulièrement sur l’obtention d’une maîtrise suffisante du plan mental. L’objectif est ici d’obtenir une très bonne capacité à utiliser la substance mentale pour visualiser sur le plan mental et pour y formuler les concepts issus des plans supérieurs. Également, une compréhension et un contrôle plus poussés du processus de descente des impressions en provenance de l’Esprit divin sont recherchés. En parvenant ainsi à canaliser l’énergie supramentale, source des concepts émergeants dans le mental, ou, en d’autres termes, en parvenant à contrôler quelque peu la source des pensées, l’initié parvient à clarifier son mental, et à en faire un lac paisible, à la surface uniquement parcourue par les ondes des pensées dirigées. À l’occasion, le lac mental peut se trouver parfaitement calme, aucune pensée ne venant alors traverser le mental de l’individu, lui-même devenu alors observateur également sur ce plan.

C’est le travail conscient de l’initié, et essentiellement ce travail, qui permet l’impression supramentale. Si les canaux (ou liens entre les différents plans) ne sont pas préalablement ouverts et clarifiés, aucune impression supramentale ne parviendra à la personnalité via le mental ou, dans le meilleur des cas, si elle y parvient, elle sera faible et dénaturée.

images (6)Après le passage de la seconde porte, l’initié est en outre spécialement soumis à l’illusion mentale qu’il devra dépasser. Au voisinage de la troisième initiation, l’initié confronte consciemment le Gardien du Seuil, la Mémoire de l’être, la somme résiduelle de ses personnalités et expériences antérieures et doit apprendre à s’en détacher, à ne plus s’y  identifier. L’âme, elle, procure à l’individu sa conscience d’exister, sa conscience d’être lui-même, son sentiment du je suis ou je suis cela (et pas un autre ni autre chose), la conscience de son unicité. Elle est indépendante de toute mémoire et un amnésique total, ayant perdu toute forme de mémoire événementielle et relative à son identité sociale, conserve la conscience, la conscience d’être quelqu’un, même s’il ne connaît plus son identité en incarnation. La conscience est procurée indépendamment de toute mémoire. Elle découle uniquement de l’interaction entre la Vie de l’Esprit de l’homme et la Forme que représente l’ensemble de ses véhicules d’incarnation. L’âme est une émanation de l’esprit alors que la Mémoire qu’est le Gardien du seuil est l’empreinte des personnalités successives dans la forme. Chaque nouvelle personnalité voit cette empreinte se creuser, alors que l’âme, sur son plan demeure. Le travail de l’initié sur ce point est donc de réaliser la séparation consciente du Gardien et de l’âme. Il se détache du gardien et se rapproche de l’âme. Le Gardien du Seuil est l’ultime illusion à dépasser. Ce n’est pas sa mémoire qui constitue l’être. La mémoire n’est tout au plus là que pour lui rappeler les étapes de son parcours pour en arriver où il est maintenant.

Quand la maîtrise mentale est suffisante et démontrée pendant une période conséquente, l’initié se présente devant la troisième porte pour vivre la Transfiguration de sa personnalité. À partir de cette initiation et pour les suivantes jusqu’à la septième, l’initiateur est cette fois la partie Personnalité de Gaïa, partie qui se présente sous des traits humains, mais dont le niveau de conscience est nettement plus élevé que celui du Christ.

Après le passage de la troisième porte, l’initié se prépare à la Grande Renonciation. À ce stade, l’âme doit renoncer à tous les aspects de la vie terrestre, sur tous les plans de la forme. Elle n’est plus attirée en rien par aucune dimension de la vie humaine, ne recherche plus aucune forme de plaisir. Son monde de désirs est entièrement géré depuis les plans supérieurs à tel point qu’on ne parle plus de désirs pour le petit soi Elle est simultanément capable de poursuivre son rôle et d’agir pleinement dans la forme, sans résignation, sans indifférence, sans rejet, dans l’acceptation totale, à la fois comme acteur intensément à son jeu et comme observateur extérieur à la scène. La véritable renonciation ne se fait pas sans détachement doublé d’acceptation. 

 Mais le plus difficile est de parvenir à renoncer à sa propre âme après un contact direct avec l’Esprit, la source de Vie. L’initié qui passe la quatrième porte voit son âme fusionnée avec l’Esprit. Il n’a plus d’ego et ne se voit plus comme un individu séparé. Il se retrouve présent en chacune des expressions de la vie, du minéral à l’homme, en passant par le végétal et l’animal. Il est tout cela.

L’humanité comme un tout prépare actuellement la première initiation majeure, la naissance du principe christique. Quand l’initiation sera passée, le Christ manifestera de nouveau sa présence sur le plan physique. Avec d’autres membres du cinquième règne de la nature, il aidera l’humanité dans l’établissement d’un nouvel âge qui ne sera pas encore d’or, mais ne sera plus de fer et de sang. Cela aussi est inscrit et aura lieu, tôt ou tard, sur Sol 4 ou ailleurs, selon le choix des hommes. Cela aura lieu, car tel est le dessein divin. C’est inscrit dans le grand livre de Vie. Les aliénigènes avancés, sur Vénus et ailleurs dans l’univers, ont accès à ce livre. L’humanité de la Terre devra encore attendre pour pouvoir le lire. Elle a encore de nombre pages de sa propre histoire à écrire.

téléchargement (4)L’époque actuelle de l’humanité terrestre est d’autant plus particulière que Gaïa elle-même prépare l’équivalent de la troisième initiation, au niveau planétaire. Cet événement imminent en fera alors une planète sacrée, comme le sont notamment actuellement Vulcain et Vénus. En raison de la montée subséquente de l’énergie de vie planétaire, la planète connaîtra un accroissement de radioactivité dans tous les règnes de la nature. Devenant planète sacrée, elle ne sera plus sous l’influence directe du mal cosmique et les égrégores Reptiliens actuels seront nettoyés. Il ne sera plus nécessaire pour l’humanité de connaître et d’expérimenter une telle friction avec les forces de contrôle et d’asservissement, et la suite de son évolution se fera de manière plus légère, et le niveau de souffrance physique sera assez nettement réduit.

EXTRAIT de « La Terre vue d’ailleurs » par http://www.louisecourteau.com/

Publié dans:ENFANTS, La MORT, PENSEE, REPTILIENS |on 3 janvier, 2015 |Pas de commentaires »

Comment se passe l’éducation sur d’autres planètes

 

 

mainouveauné1Sur bien d’autres planètes, l’éducation n’est nullement dirigée depuis le sommet d’un État, n’est nullement uniformisée, et chaque village, chaque école suit ses proches approches et méthodes. Et ce n’est pas un problème de changer d’école.

Les êtres sont adaptables. Et ceux qui le sont moins mettent tout simplement davantage de temps à apprendre. Est-ce un drame ? (Un drame est l’art de rendre compliquée une situation qui resterait claire et acceptée sans l’intervention de sentiments négatifs et de désirs égoïstes). Sur bien d’autres planètes, l’école n’est pas imposée, l’école est ludique, et l’élève demande de lui-même à y aller. Sur bien d’autres planètes, l’éducation est responsabilité de chacun avant celle d’un système et chaque apprenti, chaque élève, chaque étudiant y est considéré pour lui-même comme un être responsable à part entière en tant qu’âme incarnée. Sur bien d’autres planètes enfin, on adapte au mieux l’enseignement aux élèves et à leurs différences, faisant en sorte que chaque élève s’y développe au maximum de ses possibilités et puisse exprimer, une fois parvenu à l’âge adulte, le meilleur de son potentiel.

Sur la Terre, on cherche au contraire actuellement à uniformiser les élèves sous le prétexte qu’ils doivent tous être égaux. Le concept d’égalité est sur Sol 4 enseigné de manière incroyablement dénaturée, sachant que dans l’univers il n’existe pas deux êtres rigoureusement égaux ou identiques. Même deux atomes distincts ne sont pas identiques ; ils ont notamment chacun leur individualité propre. L’égalité ne peut tout au plus concerner que certaines propriétés ou caractéristiques des êtres et des systèmes organisés, comme les dimensions, la masse, la couleur, le pouvoir d’absorption, le nombre de composantes de nature donnée, ou encore la charge électrique. Et encore, il s’agit en fait souvent bien davantage de similarité que d’égalité.

Le concept d’égalité amène obligatoirement celui de différence et dans le cas d’une civilisation il contribue à l’accentuation des ségrégations, du racisme (encore un concept typiquement humain), et des injustices. Ce qui n’est que très peu enseigné sur la Terre, c’est la notion de dépassement des dualités illusoires qui proviennent toutes d’un excès d’intellectualisation et de rationalisation de la réalité. Les dualités telles égalité/différence, bien/mal, introverti/extraverti ou encore immanent/transcendant ne proviennent que d’une appréciation très partielle des choses. Entre le bien et le mal, comme entre l’égalité et la différence, existent une infinité de situations intermédiaires qui ne sont généralement pas appréhendées par le mental des hommes. Il leur est généralement par exemple inconcevable qu’un être puisse avoir simultanément une nature immanente et une nature transcendante ou que l’on puisse être simultanément introverti et extraverti et que finalement tout dépend du référentiel ou point d’observation. Pourtant, le blanc et le noir ne restent séparés que tant que l’on ne perçoit pas le nombre quasi infini de nuances de gris qui font le lien entre les deux extrêmes.

Tout dans l’univers existe en terme de relativité et de relations. Nulle composante de l’univers n’existe indépendamment des autres. Chaque entité est en relation avec les autres, que cette relation soit consciente ou non ne changeant rien au fait. À partir du moment où une relation existe, le relatif aussi.. Les êtres humains de Sol 4 doivent encore apprendre à considérer chaque relation comme une continuité entre deux êtres distincts. Si l’un est par exemple rouge et l’autre vert, ils ne sont pas différents, mais seulement reliés par une ligne qui passe progressivement du rouge au vert (et bien entendu du vert au rouge, dans l’autre sens).

Sur Sol 4, la recherche de l’égalité dans les systèmes scolaires et éducatifs conduit à un nivellement qui amène les individus les plus avancés à végéter pendant que les moins doués a priori n’ont pas la possibilité d’apprendre à leur rythme plus lent et en des termes qui leur conviennent. Les deux catégories, les surdoués et les sous-doués, comme on tend à les percevoir là-bas, deviennent trop souvent des éléments perturbateurs du système qui font que les élèves intermédiaires, ceux autour desquels on nivelle, ne peuvent plus à leur tour bénéficier dans de bonnes conditions des enseignements prodigués.

Par leur obsession de ne pas vouloir introduire de différences entre les élèves, les professeurs et leurs systèmes ne font qu’aggraver les conditions matérielles de  leur enseignement et diminuer le niveau global d’enrichissement et de développement des élèves. Bien évidemment, comme il a déjà été pensé, ceci est le résultat d’un plan des dragons et n’est nullement fortuit. Quel homme suffisamment lucide et objectivement observateur pourrait continuer à croire que l’uniformité des problèmes du milieu scolaire et éducatif dans toutes les régions terrestres du monde puissent découler du seul hasard ?

Prenons un exemple, destiné aux quelques lecteurs humains. Considérons une race animale terrestre nommée canine. Les représentants de cette race, les chiens, sont représentés par différentes sous-races de caractéristiques physiques assez dissemblables pour qu’un examen généralement superficiel suffise à les différencier. Il y a les bergers allemands, les fox-terriers, les cockers, les dobermans, les caniches, les lévriers… et quantité d’autres. Généralement, on  tend sur Terre à dresser un chien d’une race donnée pour un type d’activité lié à sa race et à ses caractéristiques physiques et comportementales générales de base. Certaines races sont davantage réservées à l’activité humaine appelée  chasse (au cours de laquelle des genres de sportifs, lancent aussi une balle, mais de petite taille et au moyen d’un instrument mécanique appelé fusil ; cette balle est destinée à atteindre des animaux sans défense et à les perforer avec ladite balle, les blessant plus ou moins mortellement et douloureusement). D’autres sont destinés à garder d’autres animaux tels que ceux nommés les moutons.

D’autres servent au divertissement des hommes dans des cirques. D’autres servent aussi au divertissement, mais en les faisant courir les uns contre les autres pour savoir quel est le plus rapide. D’autres encore sont utilisés pour leurs propriétés culinaires dans certaines régions de la planète. Etc. Ces animaux sont donc aussi divers que les cultures et régions humaines sont diverses. Imaginons maintenant que l’on parte, en tant qu’observateur ou visiteur, quelques siècles de la Terre, puis que l’on revienne voir comment les choses ont évolué. En revenant, on trouve que les races existent toujours, qu’elles ont toujours le même usage, mais… chaque chien, de quelque race que ce soit, et où qu’il soit possède maintenant la fâcheuse habitude de vous pisser dessus (déjection fluide de type déchet, provenant de l’animal lui-même par le biais de l’organe servant par ailleurs à la reproduction) dès que vous riez. Pensez-vous que cette attitude commune à tous les chiens serait le résultat d’une évolution naturelle de chacune des races ? Ou ne serait-ce pas plutôt de manière évidente le résultat d’une volonté ou d’un plan collectif humain ?

Maintenant, les humains pensent-ils que le fait d’avoir approximativement partout les mêmes structures éducatives, les mêmes approches pédagogiques, les mêmes problèmes de délinquance juvénile, les mêmes manques de moyens financiers en dépit des sommes monétaires souvent énormes allouées au secteur par les gouvernements, les mêmes tendances à l’irrespect des professeurs de la part des élèves, les mêmes tendances à l’irrespect des élèves de la part des professeurs, etc. soit le simple résultat du hasard ? Et bien oui ! Ils le croient !

Rappelons qu’ils croyaient aussi il y encore peu de temps, que leur planète était plate. Remarquons d’ailleurs en passant qu’ils croient maintenant qu’il s’agit d’une boule pleine alors qu’il s’agit d’une sphère creuse. Comme les autres planètes de la galaxie, la Terre est creuse et les hommes, eux, l’ignorent encore !

Le gros problème de beaucoup d’hommes est de s’en remettre à une prétendue autorité, souvent incompétente, pour connaître la réalité du monde, au lieu d’aller chercher les informations eux-mêmes ou d’observer directement par eux-mêmes.

Un savant (i.e. une prétendue autorité dans le domaine de la science) décrète un jour que la Terre est pleine et rigide, alors tout le monde le croit, sauf ceux qui pensent encore que la planète est plate. Un autre savant dit ensuite que la Terre n’est pas rigide, mais que sa surface bouge et qu’à l’intérieur il y a de la roche en fusion, mais les gens et les autres savants continuent à penser que la Terre est rigide. Mais dans aucun cas les peuples et la plupart des savants ne vont se donner la peine d’observer par eux-mêmes ce qu’il en est ou au moins de réfléchir à une théorie qui permettrait d’expliquer les observations déjà réalisées.

Donc, alors que des hommes ont déjà pénétré à l’intérieur de la Terre par l’une des deux principales ouvertures (aux pôles) ou même par une des ouvertures secondaires et ont ramené le résultat de leurs observations, le reste de l’humanité continue à dormir. Et tandis que des hommes observent les agissements des Reptiliens pendant qu’ils achèvent leur contrôle sur les divers systèmes, dont éducatifs, tous les autres, ou presque, continuent à dormir.

 

EXTRAIT de « La Terre vue d’ailleurs » par http://www.louisecourteau.com/

Publié dans:ENFANTS, O.V.N.I et E.T. |on 30 décembre, 2014 |2 Commentaires »
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