Les Sept Temples de l’Initiation.
D’abord, le néophyte se voit attribuer une cellule, similaire à celle qu’utilisaient jadis les moines et pourvue d’un lit simple, d’une table et d’une chaise. Il demeure passablement livré à lui-même.
Bien sûr, il a accès à la merveilleuse bibliothèque. On attend de lui qu’il communie avec sa propre Présence I AM, qu’il essaie de se connecter à son Je Divin et de développer l’humilité envers lui en son for intérieur.
A l’intérieur du premier Temple, les chélas apprennent la raison de leur existence. Ils font leur grande soumission, et ils sont disposés, quelles qu’en soient les difficultés, à travailler sur eux-mêmes. S’ils ont besoin d’endurance physique, ils reçoivent l’enseignement de certains exercices, danses, respirations, pour que leur corps soit pourvu de force et de vitalité. S’ils ont besoin de concentration, ils l’acquièrent. S’ils ont besoin de tranquillité émotionnelle et d’équilibre, ils les reçoivent par l’exercice d’une discipline. Chacun est son propre gourou; c’est la partie la plus difficile du Temple à Louxor.
Dans ce premier grand Temple et sous la direction du grand El Morya et de ses assistants se produit la dissolution de la rébellion. Chez le courant de vie, la rébellion est ce qui le coupe de l’état de grâce et de la communion permanente avec le Je Divin.
Les quelques individus qui passent l’épreuve du premier Temple sont reçus dans le deuxième, connu sous l’appellation de Temple de l’Enseignement. Là, sous la direction du bien aimé Lanto et des Frères de cet ordre, ils reçoivent l’instruction de la Loi. Ils développent la compréhension de la Loi de Cause et d’Effet, et d’autres Lois Divines. C’est une période plaisante et heureuse. On y étudie le bien dans le Corps Causal, et les chélas se familiarisent avec cet aspect de la Loi qui dit: « Quand vous recevez plus d’assistance que celle qui vous est due par mérite, vous devez compenser le solde par le service. »
Ainsi, en étudiant son Corps Causal et en écoutant les directives de son cœur, le chéla (l’apprenti) détermine comment il peut apporter le plus grand service possible à la communauté et à l’humanité. Il décide de devenir un grand chanteur, un grand artiste, un inventeur, un enseignant, un guérisseur, un prêtre, etc. Alors, il est assigné à un Temple où il peut développer une efficacité toujours plus grande dans le secteur qu’il a choisi.
Dans le troisième Temple, vous devez vivre avec six autres courants de vie qui possèdent en eux-mêmes les caractéristiques particulières et les qualités générales qui vous agacent. Vous devez vivre et prier avec eux. Vous devez vivre et apprendre la loi que Saint-Germain formula il n’y a pas très longtemps, selon laquelle « les gens s’opposent à des personnes, endroits, conditions et choses, parce qu’ils ne les maîtrisent pas eux-mêmes. »
Après vous être adaptés à ces six personnes, vous êtes déplacés dans un autre groupe de six personnes, à moins que vous fassiez partie des rares qui n’en ont plus besoin. C’est là que presque tous les chélas abandonnent et quittent le Temple, qui est sous la supervision du bien-aimé Paul le Vénitien, le « gentleman du ciel ». Donc, pour être un « gentil homme » ou une « gentille femme », vous devez être si fort, et votre tolérance doit être tellement développée, votre Amour si magnifique, que rien ne peut changer la radiation de votre aura, à l’exception de votre Volonté pour la diriger vers une bonne cause.
Ceux qui passent l’étape du troisième Temple vers la maîtrise se présentent devant Sérapis Bey pour la première fois depuis leur arrivée dans la retraite. Avant cela, beaucoup, beaucoup sont partis par la porte ouverte! Le bien aimé Maître Ascensionné Nada eut bien du mal à réussir cette initiation. Plusieurs fois, pendant de brèves périodes de liberté, elle s’enfuit dans le désert ou vers le Nil pour chercher un peu de soulagement.
Dans le quatrième Temple se produit l’expérience merveilleuse connue sous le nom « d’unification avec le Christ ». C’est une initiation présidée par Sérapis Bey lui-même. Ceux qui ont gagné le droit de vivre avec leur prochain ont aussi acquis celui de vivre avec Dieu et de voir la Présence face à face! C’est là que se déchire le voile et que se révèle le Saint Je Christique!
Mais c’est aussi le temps où beaucoup de voix parlent, quand seuls le discernement, la prière, l’oubli de soi et l’humilité permettent de percevoir la Voix du Silence. C’est le temps où, quand c’est possible, l’ego se gonfle et les voix externes parlent de grandes choses que le je externe doit accomplir. Dans ce Temple, le je externe se dépouille de tout égoïsme subtil et apparent et, après cette initiation, le courant de vie est prêt pour la consécration.
Le cinquième Temple est placé sous la direction du grand Hilarion; il y pénètre un nombre toujours décroissant de courants de vie. C’est là qu’à lieu le magnifique Festival de la Consécration. Les chélas sont voués aux fonctions de prêtres et de prêtresses de la Flamme du Feu Sacré. A ce stade, ils ne sont pas encore autorisés à entretenir la Flamme ou officier à l’autel. Ils sont la congrégation, les suppliants, les néophytes aux crânes rasés et vêtements de lin, aux pieds nus et aux cœurs pleins d’espoir. Quand ils entrent dans le cinquième Temple, ayant réussi l’initiation consistant à rejoindre en humilité le Je Christique, dans l’oubli de soi et dans le service, ils sont prêts à porter les vêtements de la consécration: chausser les sandales dorées et accepter les vêtements de soie placés sur leurs corps.
Alors, le grand Hilarion, l’Archange Raphaël, ou quelqu’un de leur cour, exécute le service de consécration. La Lumière est consacrée avant de pénétrer dans le corps. Le corps émotionnel est consacré, rendu visible à toute l’assemblée. Puis, le corps éthérique et le corps mental sont consacrés, et après cette bénédiction des corps intérieurs, chaque sens est consacré par le prêtre présidant et Sérapis Bey. C’est une cérémonie magnifique, et elle sera tissée un jour dans les cérémonies du futur. Ensuite se réalise la consécration des mains que traverse la Flamme de la Guérison, puis celle des pieds qui deviennent l’ancrage du Feu Sacré, où que le corps se meuve, puis la consécration des lèvres, pour prononcer les mots sacrés qui commandent et invoquent la manifestation de précipitation et les pouvoirs de guérison, enfin la consécration des énergies par les yeux qui permettent au courant de vie de ne voir que la Perfection et de l’appeler.
Les nouveaux prêtres et prêtresses, magnifiques dans leurs robes, représentant chacun le rayon qui est l’activité naturelle de leur courant de vie, sont affectés à l’adoration dans les Temples. Ils y servent pendant des périodes plus ou moins longues; quelques-uns s’arrêtent à cette initiation.
Dans le sixième Temple, les chélas deviennent des mendiants du ministère et quittent Louxor pour tester leur Lumière dans le monde de la forme. Leurs splendides vêtements leur sont enlevés et mis de côté, de même que leurs habits de soie et leur admirable coiffe, leurs joyaux de lumière, le sceptre du pouvoir. Tout cela disparaît. Habillés comme des mendiants vagabonds, ces êtres du ministère, vont dans le monde de la forme sous le Rayon de la dévotion, sans lettres de crédit mais avec le vœu du silence. Il n’y a aucun moyen de reconnaître leurs qualifications, même pour les êtres spirituellement attentifs et de valeur, sauf à travers leur Lumière de mendiants qui, par l’œil, le geste, la radiation et l’aura, ont à rendre le service d’étendre la Lumière et d’encourager l’Ascension chez ceux qu’ils approchent.
Ceux qui en reviennent, et certains l’ont fait à travers les âges, rapportant les gerbes de leur service dans le monde de la forme, ceux-là sont prêts à entrer dans le septième grand Temple, et par l’usage du Feu Violet, chaque atome et cellule de leur être devient une cérémonie extériorisant la Volonté de Dieu. Chacun d’entre eux devient comme une fenêtre par laquelle passe la Lumière de Dieu, sans qualification impure de quelque nature que ce soit et dans le seul but d’étendre les limites du Royaume. Chacun est une fontaine qui n’a ni forme ni ego; ils demeurent dans ce cloître jusqu’au terme de leur vie terrestre: leur Ascension est assurée.
Aujourd’hui, notre vie dans le monde de la forme nous soumet à beaucoup d’initiations identiques à celles décrites ci-dessus; nous pouvons nous mesurer nous-mêmes, nos succès et nos échecs sans l’aide d’un Gourou et voir dans la sincérité de notre cœur là où nous devons accroître notre Lumière et là où nous sommes passés maîtres. De cette manière, tout homme devient son propre instructeur et traverse la Flamme de l’Ascension dans la perfection d’un grand prêtre ou d’une grande prêtresse de la cérémonie, recevant sa Liberté au terme de sa vie terrestre.
Ces pages vous sont offertes par André Riviera www.contemplative-art.com
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Remerciements et gratitude à la Fraternité des Maîtres Ascensionnés.
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