Archive pour mai, 2014

Le corps, reflet de l’esprit

 

Avant d’être un état physique défini comme « absence de maux », la santé peut se concevoir comme une cohérence entre nos actes et nos aspirations profondes. Au fil de centaines de consultations, Michel Odoul a élaboré une approche de cet équilibre de l’âme, entre corps et esprit.
Le corps, reflet de l'esprit dans AME CorpsEsprit

Définir ce qu’est le corps d’un être humain me paraît inutile, car il est, en tant que réalité physique perceptible et tangible, connu de tous. Il est en revanche nécessaire de revenir sur les notions d’âme et d’esprit, sans entrer toutefois dans un discours théologique ou religieux. Ce n’est ni mon propos, ni l’objectif de cet article qui vise à montrer comment la pratique thérapeutique peut s’inspirer d’une vision de l’être humain radicalement différente de celle qui a cours actuellement dans nos sociétés.

L’âme comme l’esprit sont des champs subtils, qui se dérobent aux tentatives d’explication. La différence entre les deux est pourtant essentielle. Avec l’âme, nous nous situons à un niveau subtil qui a toutefois une relation directe avec le corps, voire avec la psychologie. Source de la conscience individuelle, l’âme est cette partie de la psyché humaine que l’on peut associer au Soi, à ce que les orientaux qualifient de Maître Intérieur. Sa particularité réside dans sa « verticalité », dans son essence céleste. Nous sommes ici très près du Chenn (esprit incarné), des orientaux. Troisième composante d’un être humain, l’esprit est en amont de l’âme, il est indissociable du champ spirituel. Il est à l’individu incarné ce que l’air de la surface est au scaphandrier en eau profonde : un monde aérien dans lequel il peut aller chercher de l’air, du souffle et s’en nourrir sans que cela ne coûte rien à personne. L’esprit est la source de l’âme, l’océan cosmique des orientaux d’où sont issus tous les Chenn – les esprits incarnés. Il est la matrice de l’âme, qui reste reliée à lui comme une sorte de cordon ombilical.
L’harmonie naît de l’esprit qui est le champ de l’équilibre parfait, de l’homéostasie, et c’est pour cela que cette notion est purement spirituelle. Il ne s’agit pas de la perfection figurée par la sagesse béate d’un vieillard barbu, mais d’une notion d’harmonie et de cohérence. Dans cette proposition de vision du sujet, le corps devient la résonance de ces champs plus subtils qui le transcendent.
Il se conçoit comme le « véhicule » de cet esprit qui n’est relié à lui que par ce fil ténu, sensible et fragile qu’est l’âme. Il en est le champ exécuteur, réalisateur et en même temps l’interface qui à la fois exprime ce qui émane de l’esprit, et à la fois lui renvoie les informations résultantes de ce qui a été exécuté, incarné. C’est donc sans doute ainsi qu’il va être possible pour l’homme de percevoir si l’harmonie existe entre son corps (et ce qu’il en fait) et son esprit (et les aspirations qui en émanent).

Cartographie de l’âme et du corps

téléchargement (9)L’esprit est un état de référence à la fois très élevé et simple à percevoir. Il se traduit par une cohérence de l’individu entre ce qu’il est, ce qu’il fait, et le contexte dans lequel les événements se déroulent. La psychologie nous permet de le subodorer, puisque l’on constate que lorsque nos actes au quotidien sont en cohérence avec nos aspirations profondes au niveau inconscient, nous connaissons un état d’équilibre et d’harmonie. Nous avons tous connu des phases dans notre vie où nous nous sommes sentis étonnamment bien, en prise avec le monde, en paix, en tranquillité. Ce sont des signatures de cette cohérence.

Cela nous permet de mieux envisager quand la souffrance s’inscrit et pourquoi. C’est lorsque ce lien de l’être humain « conscient » avec sa source, son essence la plus subtile et la plus noble (inconsciente et à laquelle il n’a pas directement accès), se tend, se tord voire se coupe que l’individu ressent au plus profond de lui et dans son corps, cette rupture. Si l’âme est coupée de l’esprit, l’être humain est lui aussi perdu car il a rompu son lien avec la vie. Il entre en survie, ou plutôt en survivance. Les maladies ou les souffrances que nous ressentons nous disent que notre âme est vrillée, tordue ou nouée. Le rôle du praticien est alors, à partir du type de tension qui existe au niveau corporel, d’identifier le type de distorsion de l’âme qui lui correspond.

« Il y a une cartographie relationnelle entre les zones du corps et les zones de l’âme. »

Pensons à tous ces moments où l’on est dans sa vie à côté de ce qu’on devrait être et faire. Lorsque nous n’avons pas agi en notre âme et conscience, ne ressentons-nous pas un malaise ? Et ce malaise a une conséquence et une réalité physiologique. Répété, le comportement finit non seulement par s’inscrire dans le corps, mais par le léser, et en particulier les zones corporelles en relation avec cette structure particulière de l’âme. En cela, l’âme est comparable à la colonne vertébrale. Selon la zone de la myéline qui est lésée, c’est telle ou telle partie du corps qui ne fonctionnera pas bien. De la même façon, selon le pan de l’âme qui a été blessé de façon répétitive, des conséquences physiologiques se produiront dans telle ou telle partie du corps. Prenons l’exemple d’un événement vécu comme une trahison ou un abandon. Ces notions s’imprègnent dans la structure profonde de la personne. Sur le plan psychique et sur un plan plus spirituel, cela signifie qu’on ne peut plus s’appuyer sur celui ou celle qui a trahi. Les jambes, qu’on utilise pour aller vers les autres, et leur point d’appui, les hanches et le bassin, sont en résonance avec cela. Lorsqu’on est amené à soigner des personnes qui ont des problèmes de hanche – arthrose, douleur etc. – il est troublant de constater qu’elles font souvent émerger un vécu de trahison et d’abandon. Il y a donc une cartographie relationnelle entre les zones du corps et les zones de l’âme. Nous sommes là en présence d’un système non pas magique, mais biochimique, qui fait le lien et l’interface entre ce qui passe dans les structures de l’âme et dans la réalité corporelle.

Insight

En thérapie, dans toute la phase de l’entretien, de la discussion, le rôle du praticien va être de décoder les tensions physiques, d’aider le patient à donner sens à ce qui lui arrive, et de le reconnecter avec ce qui est élevé et subtil en lui. C’est une méthodologie qui défroisse l’âme, même si elle peut amener parfois à donner sens à la pire des erreurs. L’enjeu pour le patient, c’est d’avoir ce qu’on appelle en psychologie un « insight », ou dans les religions « une révélation », ce moment de reconnexion avec le sens que recouvre la douleur physique en fonction d’un comportement qu’on a eu.

Au bout de cinq ans de pratique de l’aïkido, je me suis mis à avoir mal aux poignets. Je ne comprenais pas pourquoi, j’avais de plus en plus mal et je continuais à pratiquer. Jusqu’au jour où je ne pus plus tenir et serrer les partenaires. Fait troublant : comme je ne pouvais plus les tenir et les serrer, mes techniques marchaient mieux ! Et là, j’ai eu un moment d’insight, de compréhension : mon corps me disait que dans mon rapport à la vie, j’avais tendance à trop serrer les choses, croyant que je pourrais ainsi les maîtriser. Deux ans de tendinite aux poignets ont disparu en une semaine ; ça a été un effet de type « révélation ». Ce sont des phases privilégiées, même si elles sont douloureuses, où l’on sent que l’on respire mieux, que l’on est plus léger. On s’est en fait reconnecté à quelque chose de plus aérien, on s’est en quelque sorte re-verticalisé.
En consultation, les gens ont souvent les larmes aux yeux à ce moment-là. Il est capital, car il sort le patient de la posture de victime et le rend acteur de la transformation. Il sait qu’il ne pourra s’éviter la souffrance liée à la distorsion que s’il change de comportement. A lui de voir de quelle manière et à quel rythme il peut le faire.

Signatures d’acceptation

La notion d’esprit est également importante dans les techniques énergétiques, en particulier lorsqu’on travaille sur le champ qualitatif le plus élevé. En médecine traditionnelle chinoise, un certain nombre de points sur tous les méridiens permettent de travailler non pas la quantité d’énergie mais sa qualité, sa dynamique ou valeur fréquentielle. Ce champ du qualitatif se subdivise en deux champs. L’un a trait au qualitatif basique et simple : par exemple, on va cadrer une présence de feu excessive qui se traduit par une sorte de tension émotionnelle. Dans un deuxième champ plus sophistiqué, on peut travailler sur ce que je qualifie de « signatures d’acceptation ». Ce type de travail consiste à amener l’individu à accepter ce qui se joue dans son corps pour le reconnecter avec la dimension élevée de lui-même. Sans pour autant ignorer le symptôme, la nécessité de « lutter contre » lui est alors dépassée, au profit de sa compréhension dans une perspective globale. Ce niveau d’action incroyable rejoint une notion majeure dans la médecine chinoise évoluée, non symptomatique : le ciel ordonne et la terre exécute. Cela signifie que c’est du subtil que vient la racine des choses. Ce qui se passe dans le dense, dans le manifesté, est l’exécution d’un « ordre » qui a émané du subtil. Comme dans toute structure, lorsque l’exécutant n’exécute pas les ordres, il y a une tension. Dans cette perspective, la capacité de sens est cruciale. Elle suppose de prendre la chose telle qu’elle est, de l’accueillir au plus profond de soi. C’est la capacité de se distancier, parce qu’on va lui donner du sens, de quelque chose qui peut être une horreur. En réunifiant l’être, la question du sens ramène un nouveau souffle dans nos âmes et nos esprits. Elle reconstitue le lien avec le causal, rendant ainsi au phénoménal sa juste place, celle de « conséquence ». La question du sens, enfin, pacifie l’être, voire le soigne, comme je le crois profondément et comme le pensait aussi par exemple Victor Frankl, père de la « logothérapie » ou thérapie par le sens, tirée de son expérience de survie dans les camps nazis.

Combien de fois ai-je vu en consultation des cancéreux en phase terminale me dire : « J’ai parfaitement compris que je n’avais pas d’autres moyens de m’en sortir. » La personne sait qu’elle a été capable de rouvrir les connexions entre ces champs physiques dans lesquels elle souffre, qui vont peut-être la perdre, et des champs plus subtils dans lesquels manifestement une pacification a eu lieu. Lorsque quelqu’un sait, au plus profond de lui-même, qu’il va vers la mort, il n’a ni envie, ni besoin de mensonge. La vérité transpire par tous les pores de la peau, par le regard, par le comportement. Et quand on travaille sur le corps de telles personnes, c’est extrêmement bouleversant, car c’est l’occasion de leçons de vie absolument incroyables. Jusqu’au dernier moment, la personne est capable de vous regarder sereinement dans les yeux, de vous parler, voire de se préoccuper plus de vous que d’elle…

La liberté contre la sécurité

Dans nos vies, nous avons réduit notre champ de conscience parce que nous sommes en état de survie, voire de survivance. Autrefois, durant les moments de prière, de méditation, on arrivait à faire un peu de silence en nous, pour que des informations venant de zones un peu plus profondes puissent émerger. Aujourd’hui, le silence n’existe plus dans nos vies. La seule issue dans ces moments-là, c’est que quelque chose se mette à hurler en nous. Ça fait alors très mal.

images (10)Plus on veut avancer dans la connaissance de soi, plus une grille minimale de lecture de la symbolique du corps va être nécessaire. Mais en amont de cela, on peut résoudre 80 % des situations en s’arrêtant simplement quelques minutes lorsqu’on a une tension, une maladie ou une souffrance, et en se posant la question : « de quoi cela me parle-t-il dans ma vie ? Qu’est-ce qui se passe ? » Pas lorsqu’on se fait une petite entaille en épluchant un oignon bien sûr ! Mais si on attrape froid trois fois de suite, on a mal au dos, on se met à avoir des migraines de façon répétitive, on se cogne plusieurs fois au même endroit, on a un accident, on se casse quelque chose.

« L’enjeu de cette réflexion sur le corps, l’esprit et l’âme, c’est de mener sa vie différemment. »

L’enjeu de cette réflexion sur le corps, l’esprit et l’âme, c’est de mener sa vie différemment, et de laisser des espaces libres et souples en nous où elle puisse s’exprimer. Nous sommes dans des sociétés et des cultures dans lesquelles tout est risque. On dit même que « ça risque de marcher » ! Il y a un virus de l’insécurité et de la peur. La perte du lien avec l’âme et l’esprit se traduit dans un domaine précis de nos vies, qui signe indéniablement la perte de confiance dans la vie et induit la tentation, la recherche absolue de sécurité. Or, on a constaté une chose : plus on est dans le mouvement, dans la liberté, dans l’autonomie, plus les choses qui en apparence apportent de l’insécurité, libèrent en fait la réalité physique, ce qui a pour conséquence une diminution des pathologies. C’est en fonction de la manière dont l’individu aménagera des espaces de respiration dans sa vie qu’il instaurera un champ de liberté.

La peur qui terrorise les individus parce que leur champ conscient est devenu dominant est la peur de la mort. La mort étant la fin du conscient, elle semble être aussi la fin de la vie. Pourtant, fuyant la mort à tout prix, on l’instaure dans le vivant. Comment donner un sens à la vie sans donner un sens à la mort et dépasser ainsi l’image sclérosante du néant qui lui est associée ? Ne pourrait-on envisager, en cohérence avec ce qui précède, que la mort ne soit pas la rupture du lien, ni l’inverse de la vie, mais plutôt l’inverse de la naissance et un retour aux sources ?
 
 source INREES
Publié dans:AME, ESPRITS, MULTIDIMENSIONNALITE |on 31 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Sauvons la biodiversité

 ! par Philippe Desbrosses !

 

téléchargement (7)Chaque plante, chaque espèce vivante est un maillon de la chaîne qui nous relie et nous protège de la disparition… Nous assistons  actuellement à une extinction massive des espèces végétales qui ébranle les fondements de la vie sur terre.

La disparition accélérée de la biodiversité, tout comme la disparition des abeilles menace gravement la pérennité des écosystèmes et à terme, l’existence même de l’humanité. Nous savons que de nombreuses espèces et des milliers de variétés comestibles agrémentaient autrefois les espaces de cueillette, les parcelles cultivées, les jardins et les tables familiales. L’immense prodigalité de la nature nous avait gratifiés d’espèces généreuses aux appellations quasimythiques : panais, héliantis, scorsonnères, chervis, margose, livèche, crosnes, carottes, tétragone, arroches, topinambour, rutabaga, pois-asperge, roquette, raifort, physalis, salsifis, cerfeuil tubéreux, laitues diverses, melonnette, agastache, aneth, radis noir, coriandre, pourpier, persil, ciboulette, poireau perpétuel, ail rocambole, pastèque à confire, rhubarbe, piments divers, poivrons doux, tomates aux 2000 variétés, châtaignes, noix, noisettes, pommes aux milliers de variétés, estragon, origan, chicorée, concombres, haricots cocos et autres flageolets, basilics, bette sanguine, ansérine Bon Henri, courge sucrine, onagre ou jambon végétal, cardon, poirée, cyclanthère, cresson de Para, cresson des jardins et alénois, claytone, ail des ours, courges et potirons aux 1000 variétés, fèves, pommes de terre aux 3000 variétés, crambe, fraises, pimprenelle, raiponce, pissenlit, patience, oseille, oca, lentillon, pois, lupins…

comme on le voit on est loin d’épuiser les listes interminables qui figuraient encore sur les catalogues du XIXème siècle. Où sont passées ces richesses d’un fabuleux patrimoine légué par nos ancêtres, véritable mémoire vivante des éco-agrosystèmes qui stimule encore l’imaginaire de l’éternel paysan jardinier qui sommeille en nous ? En un demi-siècle seulement, la « modernité – efficacité -rentabilité » à chassé toute cette poésie rustique et ce savoir-vivre de nos terroirs pour lui substituer la pensée unique et la monoculture industrielle.

Bien sûr certaines espèces n’étaient pas connues de toutes les populations du globe et le terme « légumes oubliés » est parfois inapproprié. Il illustre cependant, à l’échelle de la planète, une réalité très préoccupante : la disparition accélérée d’un patrimoine génétique inestimable constitué et entretenu par des milliers de générations avant nous sur tous les continents, où la F.A.O. constate que 75 % des variétés comestibles ont disparu en à peine un siècle. 

A ce constat nous devons réagir et agir, car c’est notre chaîne alimentaire et notre sécurité environnementale qui est menacée à court-terme.

Il faut que nos balcons, nos vergers, le moindre parterre, terrasse, ou terrain vague… deviennent les asiles improvisés de ce Bien commun qui, avec l’eau et la terre constitue notre principale ressource vitale.

En effet, demain la crise peut s’aggraver, nous pouvons nous passer d’informatique, d’aéronautique, d’automobiles et d’électro-ménager, et même de « troquets » et de « mobylettes » comme dirait Coluche… mais on ne peut pas se passer de manger et de respirer.

A l’image de tout ce qui s’organise dans le monde et en France par le foisonnement d’initiatives comme les « Incroyables Comestibles », « Les colibris » ,« Femmes semencières », « Terres de liens », « Graines de troc », « Slow food », « La ruche qui dit oui », « Brin de paille », « Disco-soup », « Slow money », « Kiss Kiss Banck », « Sikana », « Kokopelli », le réseau « Semences Paysannes », « Terre et Humanisme », et une multitude d’innovations citoyennes que nous n’avons pas la place de citer toutes ici, mais qui déferlent chaque jour sur la toile et démontrent que la société civile s’est emparée de son destin, pour reconstruire un monde d’espérance, de solidarité et de sauvegarde quand s’effondrent les structures obsolètes du vieux monde en perdition.

Nous lançons en commun cet appel pour un grand élan culturel et social en faveur d’une reconquête de l’autosuffisance alimentaire, de la relocalisation des productions, de la sauvegarde des ressources phyto-génétiques et de l’environnement.

Nous espérons être rejoints et rejoindre ceux qui oeuvrent déjà dans cette campagne de  sensibilisation et d’action pour la biodiversité en nous fédérant autour de la devise « Liberté – égalité – fraternité – biodiversité »* (*suggérée par Olivier Maurel). La « biodiversité » étant probablement la prochaine valeur humaniste à conquérir, car elle fait appel à la nécessité d’accepter comme une richesse, toutes nos différences pour que ce monde se guérisse du réductionnisme, du racisme et de l’uniformisation qui appauvrissent et dégradent nos écosystèmes.

  • Rompre avec la « Pensée Unique » qui produit des esclaves et des monstres.

Nous pensons qu’ une symbiose entre les projets et les acteurs, partageant les mêmes valeurs,  aurait une grande efficacité pour créer des liens et renforcer la caisse de résonnance auprès d’un public déjà fortement mobilisé par ces enjeux.

Nous envisageons de lancer un plaidoyer global pour la défense et la valorisation de la biodiversité, réunissant des acteurs historiques et de nouveaux entrepreneurs du « secteur » y compris d’une manière plus large avec, tous ceux qui contribuent à la réhabilitation de la qualité de la nourriture, à l’art de la cuisine, à l’éducation du goût, aux partages des recettes et des savoir-faire traditionnels, à la  convivialité, à la découverte d’un nouvel art de vivre fondé sur la réciprocité, la qualité et la solidarité.

Le but de cet appel initié par les fondateurs historiques de Incredibles Edibles en Angleterre, et repris par la France aujourd’hui, sous l’impulsion de François Rouillay, est de proposer un nouveau paradigme pour 2018 : l’autonomie et l’autosuffisance alimentaire pour toutes les familles modestes dont 80 % des besoins pourront être satisfaits localement. 
Promotion des circuits courts et des agricultures urbaines et vivrières avec comme objectif complémentaire la réponse aux drames du chômage et de la pauvreté.

Il s’agit en fait d’un plan ORSEC pour faire face aux nouveaux défis de la « malbouffe » et de la désintégration du tissu social auxquels vont  etre confrontés de manière aigüe, les élus de toutes tendances et de toutes régions, avec l’obligation de refonder les politiques publiques d’aménagement des territoires sous peine d’une explosion sociale irrépressible.

Déjà de nombreuses municipalités et collectivités territoriales mettent en oeuvre, ou soutiennent, des initiatives d’agricultures urbaines, de jardins collectifs, de circuits courts, de développement éthique et solidaire pour redonner l’auto-suffisance, l’espoir et la dignité aux familles en difficulté. Dans nos modèles de microagricultures bio-inspirées et très productives on peut faire la démonstration que de petites surfaces de 100 m2 bien conduites, avec des investissements très faibles, suffisent à nourrir une famille pendant une grande partie de l’année et, avec 1000 m2 en permaculture il est possible, en plus, de dégager un « revenu d’existence ». (Réf. Etude Agro- Paris- Tech 2012 & 2013 sur la ferme bio du Bec-Hellouin en Normandie).

Dans ce programme, nous proposons avec les associations « Intelligence Verte », et « Mille Variétés Anciennes » de mettre en commun nos expériences et nos collections de graines « natives » (reproductibles) au service des acteurs et des promoteurs de la biodiversité.

Nous pouvons amplifier cette opération avec l’aide de mécénat et de fondations qui apporteront les moyens nécessaires à la production et à la multiplication des collections de variétés natives pour les mettre à disposition des groupements et des associations de jardiniers dans des conditions avantageuses.

téléchargement (8)Elles pourront ainsi se multiplier et reprendre leur rôle irremplaçable de sécurité et de souveraineté alimentaire parmi les populations. Cette démarche fait suite à notre action « Pochettes de survie – graines de première nécessité », imaginé comme un Kit Croix-Rouge, que nous avons déjà expérimenté en Roumanie et en Bulgarie en 1991 après l’effondrement de l’Union Soviétique. Nous avons participé alors à l’opération : « Une famille un  jardin », « Semer l’espoir » auprès de 200.000 familles qui n’avaient plus l’élément principal, nécessaire à la reconquête de leur auto-suffisance alimentaire : LES SEMENCES…

Cette opération fut un succès. Elle a apporté le réconfort et la subsistance à des populations très affectées et menacées de disette.

  • Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le constat d’abandon des productions vivrières dans de nombreuses régions du monde, corrélé à des catastrophes naturelles et à d’autres facteurs conjoncturels doit faire prendre conscience de la vulnérabilité des populations,  même en cas de crise mineure. Notre sécurité alimentaire, nos ressources phyto-génétiques, l’épuration de l’air et de l’eau, la régulation du climat, la protection des sols, les paysages, l’énergie renouvelable, le bois d’oeuvre, les textiles naturels, toutes ces fonctions dépendent des espèces végétales.

Or nous perdons chaque jour des dizaines d’espèces. C’est la plus grande extinction massive depuis la disparition des dinosaures.

images (9)Notre projet de kit semences « Pochette de survie – graines de première nécessité » a pour ambition affichée de restaurer le patrimoine génétique, véritable mémoire vivante de l’humanité, mais aussi de permettre aux populations en difficulté de retrouver les bases d’une reconquête nutritionnelle et d’une autonomie durable en leur procurant les semences adaptées à leur autosuffisance et à leur situation.

Ce projet est le fruit d’une expérience de 30 années de travail organisé sur la Ferme expérimentale de Sainte Marthe en Sologne avec différentes O.N.G. et le  conservatoire de mille variétés en collection.

Maintenir et diffuser ce patrimoine génétique de part le monde doit être une aventure grandiose menée comme un programme humanitaire.

Le programme « Une Famille, un Jardin » se propose, au delà de la transmission de ses kits de survie via ses formations et sa dimension pédagogique, d’aborder et d’intégrer toutes les problématiques liées aux ressources hydriques, à la protection des sols et à l’utilisation des énergies renouvelables.
Il a pour objet de fournir aux populations en difficultés, des espèces adaptées aux contextes agronomiques, pédoclimatiques et socio-culturels des régions concernées.

N.B. : A l’époque nous n’imaginions pas que la France serait rattrapée par le vent de l’histoire et que les effondrements économiques successifs de ces dernières années la plongerait dans une situation de vulnérabilité et de paupérisation identique à certaines régions de l’Europe de l’Est, d’Afrique d’Asie ou d’Amérique Latine… C’est pourquoi nous allons nous efforcer de réunir les moyens de notre ambition et nous faisons d’ores et déjà un appel solennel à toutes les bonnes volontés, aux particuliers qui souhaitent s’engager et à toutes les institutions, entreprises et fondations qui voudront bien contribuer à cette belle aventure humaine.

Contact : info@intelligenceverte.org 
www.intelligenceverte.org

Les Entretiens 2014 : La Forêt qui pousse… 26, 27, 28 Septembre 2014 « Que le fracas de l’arbre qui tombe ne fasse pas oublier le murmure de la forêt qui pousse » www.entretiensdesologne.org

Publié dans:NATURE |on 31 mai, 2014 |Pas de commentaires »

INTRODUCTION AU CHANNELING par Tom Kenyon

 

 

téléchargement (3)Selon moi, le channeling est une activité discutable, qui me rappelle les filets de pêche utilisés en Camargue, dans le sud de la France, la région où, justement, beaucoup pensent que Marie Madeleine a débarqué. Sur les rives, on peut voir des filets qui traînent dans le fleuve. De temps à autre, quelqu’un vient tourner une manivelle pour hisser le filet et voir ce qu’il a pris. Mon opinion est que le channeling ressemble beaucoup à cette activité. 

Dans nos esprits, il y a plusieurs courants qui charrient un mélange de choses très diverses, dont certaines sont intéressantes, d’autres sans valeur, et d’autres encore, carrément bizarres. Le filet du channeling ramasse parfois des gemmes de très grande valeur, mais bien souvent elles se mêlent à beaucoup de scories. 

J’ai fait ma première expérience de channeling à la fin des années 1970. L ’un de mes amis était chercheur en médecine à l’Université Duke, et nous avons fait des expériences informelles sur le phénomène. Comme j’utilisais l’hypnose dans ma pratique psychothérapeutique, nous avons décidé d’examiner ce qui pourrait se produire come channeling dans les états. Dès le premier soir, nous  avons établi un « contact » avec une intelligence remarquable que nous avons surnommée « Big Dude » (Gros Mec). Quiconque me connaît sait que j’ai tendance à être assez irrévérencieux. 

Big Dude s’exprima dans le style grandiose qui caractérise les entités ou les intelligences canalisées. Il évoqua des changements possibles sur la planète, il parla de l’interconnexion entre toutes les parties de l’Univers. Les transcriptions des propos de ces intelligences canalisées était fascinantes, bien sûr, mais mon ami et moi en sommes vite venus à la conclusion qu’elles ne contenaient rien de vraiment substantiel, et au bout de trois mois nous avons décidé d’abandonner l’expérience. 

Je travaille dans le domaine de la psychologie transpersonnelle depuis des années, et j’ai vu nombre de patients qui servaient de channels, pour ce genre de communications. Certains étaient très à l’aise avec le phénomène, d’autres au contraire en étaient très troublés. C’est le cas de cette femme dans la quarantaine qu’on réveillait à trois heures du matin, chaque nuit, depuis un an. Elle devait s’asseoir, une plume à la main, pour griffonner les messages qu’elle recevait en provenance de l’autre côté. C’est cet « autre côté » qui pose un problème, évidemment. Ses transcriptions parlaient du pouvoir guérisseur de l’amour ; Parfois, elles proposaient des solutions convenables à des problèmes, mais elles disaient aussi des choses franchement très étranges. 

« Etrange » est un terme relatif, bien sûr. Ce qui est étrange pour l’un est ordinaire pour l’autre. Les filtres culturels dont nous nous servons pour clarifier nos expériences sont souvent arbitraires et fondés sur des non-sens hérités du passé. 

Ma tâche de psychothérapeute était d’aider mes clients qui servaient de channels à comprendre leur charabia transpersonnel. C’est intentionnellement que j’utilise ces mots. L’inconscient collectif est rempli de toutes sortes de choses. Les entités psychologiques qui y résident sont aussi variées que nombreuses. Certaines sont brillantes et bien intentionnées ; d’autres sont des imbéciles se faisant passer pour des êtres spirituels. 

Depuis quelque temps, le channeling connaît une augmentation phénoménale, aussi bien chez les gens ordinaires que chez les professionnels. Je pense que c’est signe que nous commençons collectivement à avoir accès à nos profondeurs psychologiques et spirituelles. Beaucoup de gens connaissent des réveils spirituels, par lesquels leur vision du monde est rapidement et radicalement transformée, souvent en raison d’expériences de très haut niveau spirituel. A mon sens ces expériences psycho-spirituelles vont devenir monnaie courante dans les décennies à venir, au fur et à mesure que le nouveau mythe émerge et s’installe dans notre mental collectif. 

Le channeling, dans ce contexte, n’est rien d’autre qu’un message venu des profondeurs. Mais, un peu comme les trous d’eau dans lesquels je pêchais étant gamin, tout n’est pas bon à pêcher. On attrape parfois une vieille chaussure ou une boîte de conserve rouillée. Quiconque est confronté au channeling a donc la tâche de séparer le bon grain de l’ivraie, ce qui a de la valeur de ce qui est inepte, ce qui est inspirant de ce qui est dangereux. Le simple fait que l’information vienne de l’au-delà ne lui confère pas plus d’autorité que les paroles de votre voisin de palier. 

En fait, lorsqu’on me présente quelque chose comme ayant été canalisé depuis l’au-delà, je me méfie. Et si une entité se présente à moi en me disant qu’elle vient de l’au-delà, je cherche où sont les incohérences. Je pose des pièges. Si l’entité en question passe le test, je suis plus disposé à écouter ce qu’elle a à me dire ; Mais je me réserve le jugement final. Si ce qu’elle me dit n’a aucun sens, je mets fin à la communication. 

C’est dans cet état d’esprit qu’une nuit, à Zurich en Suisse, malgré toute ma méfiance envers le phénomène du channeling, Marie Madeleine est apparue. Judi, ma partenaire, m’avait demandé si je pouvais pas essayer de trouver quelque chose à propos de Marie Madeleine, puisque nous étions sur le point de partir pour Saintes-Maries-de-la-Mer, là où l’on dit que Marie Madeleine a débarqué après la crucifixion. 

Je fermais les yeux et me mis dans une légère transe hypnotique. Immédiatement, un être apparut devant mon regard intérieur ; elle m’annonça qu’elle était Marie Madeleine en personne et se mit à me dicter le manuscrit que vous connaissez. Il y eut plusieurs séances, et à chacune elle parla avec une clarté et un sens de l’urgence que je ne peux pas nier. Chaque mot qu’elle prononçait était précis et l’atmosphère de la pièce était électrique. 

Aujourd’hui, les mois ont passé, je regarde ce manuscrit d’un œil critique et plusieurs choses me frappent. La première, c’est ma réticence à ajouter encore un livre à la pile des channelings. Je me dis que c’est la dernière chose dont nous ayons besoin. Par ailleurs, la matière est incomparable. Voici trente ans que j’étudie les diverses formes d’alchimie interne, et je suis fasciné par les similitudes et les différences entre diverses traditions alchimiques. Je mets un point d’honneur à faire l’expérience moi-même de la vaste collection des méthodes de transformation susceptibles d’élever la conscience. Et de ce point de vue les techniques mises de l’avant par Marie Madeline sont vraiment extraordinaires. En matière spirituelle, je suis un pragmatique ;  j’essaie toujours tout moi-même. Si une technique marche, je l’adopte, sinon je la rejette. J’ai essayé personnellement les procédés décrits par Marie Madeleine et ils fonctionnent. Ils fonctionnent merveilleusement bien. téléchargement (2)Honnêtement, je dois reconnaître que leur pratique a amélioré et rehaussé toutes mes autres pratiques alchimiques, quelle que soit l’école d’où elles sont issues. 

Tout cela m’a logiquement conduit à la conclusion que pour ceux qui, comme moi, étudient l’alchimie, pour ceux qui recherchent un approfondissement de leurs expériences spirituelles, pour ceux qui aspirent à la relation sacrée, ce matériau est inestimable. Voilà pourquoi j’ai décidé de publier le manuscrit de Marie Madeleine. 

Issu du livre « Le Manuscrit de Marie-Madeleine » aux éditions Ariane

 

Publié dans:CHANNELING |on 30 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Un « regard sur l’âme »

 

images (1)Lorsque l’on se regarde dans un miroir, celui-ci transmet notre beauté ou notre fatigue, mais jamais nous ne pourrons percevoir notre puissance spirituelle. Avec vous, dans une complicité harmonieuse, Jean-Claude Genel vous explique ce que son regard différent perçoit de vous. Il vous parle donc de vous, de votre évolution. Avec des explications simples, il transmet des images venant de vous-mêmes pour que vous puissiez, avec lucidité, déterminer votre tracé de vie sur ce long chemin terrestre.

Votre manière d’être au monde et de vous exprimer, sur le plan sentimental et psychologique, sera expliquée objectivement, un peu comme si Jean-Claude Genel se retrouvait enquêteur pour vous aider à exprimer ce que vous êtes venus réaliser sur ce plan visible. Votre âme, ce meilleur de vous-mêmes, vous donnera certains détails de ce travail alchimique que le quotidien organise à votre insu. Mais, par lui, le meilleur de vous-même ainsi dévoilé vous restituera votre place dans le spirituel de cette existence, voulu et choisi par vous. 

Il est essentiel de comprendre votre véritable destin et quel trésor il représente en vous. Le Regard sur l’âme est donc une aide attendue par celles et ceux qui s’inscrivent déjà dans la compréhension spirituelle, afin de connaître le destin que leur âme doit leur permettre de rencontrer. Cette quête que vous menez sérieusement en vous-mêmes et par vous-mêmes, peut-être éclairée, comme “ balisée ” par ce que vous comprendrez à la suite de cet entretien, si vous avez la volonté, bien entendu, de travailler les qualités et les talents de l’être profond en vous. 

Souvent au cours de cet entretien le guide apparaît pour délivrer le message que vous n’oublierez pas de travailler, afin que la confiance naisse en vous et ouvre en vous la porte de tous les possibles. Parfois s’offre l’opportunité suivante : votre propre âme se manifeste sous forme de message d’amour. Sa vérité ainsi formulée finit par vous donner la compréhension de votre évolution et le comportement juste à adopter. Les explications se réalisent seulement quand l’état d’esprit est bon. L’ambiance détermine la qualité de cette rencontre ; elle ne dépend que de l’état d’esprit que vous manifestez. 

Enfin, il faut savoir que, même si quelquefois cela se trouve abordé par le lien karmique, l’aspect matériel n’est pas l’objectif premier de cet entretien qui rend responsable l’être qui le sollicite. En vérité, il est toujours rappelé par Jean-Claude Genel que chacun est son seul maître et que le futur sera ce qu’il en fera, malgré ce qui pourra être dit. L’entretien enregistré est donc à travailler par vous afin de mieux vous réaliser.

Si vous désirez faire le point sur le cheminement spirituel de votre vie, mieux vous situer dans votre accomplissement personnel, amorcer ou renouveler le dialogue intérieur, Jean-Claude Genel vous reçoit en entretien privé. 

ENTRETIEN AVEC JEAN-CLAUDE GENEL reçoit à PARIS
  Tél. 06 03 49 62 09 et contact@gproductions.fr

Mercredi 4 juin – Mercredi 25 juin 2014

de 11h à 17h30

Publié dans:AME |on 30 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Connaissance du rêve

Dans l’Antiquité, la divination était la voie souveraine pour éclairer le mystère de la destinée. Elle était un mode de lecture de la réalité, une manière de « voir » dans un monde où la vision constituait le premier mode de connaissance. Même au cœur du rêve…

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Le rêve est à la fois l’expérience la plus commune aux hommes et la plus mystérieuse. Une étude sérieuse du rêve exigerait la prise en compte de tous les domaines de la connaissance. Rien de ce qui concerne l’homme n’est étranger au rêve et réciproquement. Connaître l’homme c’est le connaître dans ses rêves et par ses rêves. Même logique pour la folie. Rêve et folie, deux domaines où la raison semble repoussée, provoquée jusqu’en ses derniers retranchements, deux domaines où les lois de la physique, les logiques temporelle et spatiale, sont inopérantes. Même les lois de la morale paraissent bafouées ou sont inconnues. Depuis le XIXème siècle jusqu’à aujourd’hui la science positiviste représentée par la neurophysiologie et la psychologie cognitiviste ont fait entrer le rêve dans leurs laboratoires de recherche. Une fois de plus (cela avait déjà commencé avec les théories sur la folie), l’un des derniers bastions de l’humanité – c’est-à-dire l’un des derniers lieux où l’homme peut être considéré comme spécifiquement humain, l’homme même, l’homme en tant qu’homme – est attaqué avec force. Le rêve est passé au gril de l’expérimentation, il est soumis aux grilles de l’interprétation physico-psychologico-chimique. Mais parle-t-on vraiment du rêve ? En quoi l’activité électrique enregistrée pendant le sommeil nous enseigne-t-elle sur le rêve ? Quelle confusion ! De la même façon que la psychologie contemporaine confond la pensée et les fonctions cognitives, la neurophysiologie confond le rêve et l’activité cérébrale électrique et biologique. Cette confusion participe d’un mouvement plus ample qui finira par la transformation de l’homme en un automate, l’animal-machine dont parlait Descartes.

Transposée dans le domaine de l’art, la question du lien entre le rêve et l’activité électrique cérébrale, pourrait s’exprimer en ces termes : l’étude du pigment de la peinture ou l’analyse du bois utilisé pour le tableau nous disent-elles quelque chose sur le sourire de la Joconde ? L’activité électrique et chimique du cerveau dormant est également présente chez grand nombre d’animaux, mais qu’en est-il du rêve ? L’animal rêve sans doute, mais nous ne parlons pas de l’expérience onirique propre à l’homme ; l’animal communique mais il ne parle pas… Essentielle, ancienne et toujours moderne question : « où est l’homme ? ». Différence de nature ou de degré entre l’homme et l’animal ? Le regain d’intérêt pour la question rêve réactualise ce débat. Les questions posées par l’étude du rêve appartiennent tout autant à la philosophie, la physiologie, la psychologie, l’ethnologie, la théologie etc. Elles trouvent des résonances et des réponses dans la littérature, la poésie, l’art. Elles invitent à ouvrir notre horizon : comment était appréhendé le rêve pendant la préhistoire, dans l’Antiquité, au Moyen-âge, comment est-il conçu aujourd’hui ? Quels domaines de réflexion et d’action ne seraient pas concernés par le rêve ? Je dis : aucun !

L’information simplette selon laquelle un homme âgé de plus de 70 ans aurait passé au moins cinquante mille heures de sa vie à rêver, c’est-à-dire six années pleines, nous éloigne de la réalité du rêve en diminuant son importance, en la réduisant à la seule expérience onirique durant le sommeil. En fait, l’homme passe la plus grande partie de sa vie à rêver. Ainsi, écoutant attentivement son professeur, l’étudiant passe, par intermittence, la plus grande partie du cours dans cette autre dimension qui sans aller « jusqu’à la lune » le transporte dans un ailleurs fait de souvenirs, de désirs, de craintes ou de plaisir. Passons-nous la plus grande partie de notre vie dans la lune ou sur terre ? La métaphore est tentante, mais il est plus juste de dire que nous passons notre temps entre les deux, dans le trajet. Nous passons tous, le plus souvent à notre insu, une majeure partie de notre temps entre les deux rives de l’ici et du là-bas. Cet entre-deux est le lieu où se joue la condition humaine ; nous ne sommes ni des automates complètement absorbés dans notre action, ni des spectres totalement étrangers au monde sensible. La condition humaine se joue dans ce mouvement, va-et-vient comme une danse, entre les deux réalités, réalité de l’ici et maintenant et réalité du là-bas et intemporel. Mouvement permanent évoqué par l’étymologie du verbe rêver, de l’ancien français desver « perdre le sens », esver « vagabonder » rattaché au latin populaire exvagus « qui va à l’aventure, qui erre ça et là ». Les langues germaniques proposent une racine différente mais l’idée du mouvement est toujours là : la racine draugr (Traum en allemand, Dream en anglais) désigne un mort qui revient hanter les vivants. Il y a donc ce lien fort qui unit le rêve au monde de l’au-delà. Dans les ouvrages anciens, scientifiques ou littéraires, philosophiques ou religieux, le mot songe est plus souvent usité. Du latin somnium « rêve », le songe est aussi utilisé pour désigner « une chimère, l’extravagance ». Au XVème siècle, « songer » signifiait « laisser errer sa pensée », puis « penser », « réfléchir » (quand je songe que….). Le rapprochement paronymique a souvent été fait entre songe et mensonge. Le passage du mot songe au mot rêve (utilisé plus couramment à partir du XVIIème siècle) est contemporain d’un nouveau regard porté sur le rêve, regard à la fois plus physiologique et plus psychologique. Bien que ce changement de perspective ne soit pas le fait d’un seul homme, il peut être illustré par le philosophe Descartes qui d’une part, situe ce point de perspective à l’endroit même du cogito et d’autre part décrit, dans son Traité de l’homme (1633), une physiologie du rêve hors de toute approche surnaturelle et hors de toute dimension collective, qui considérerait, le rêve comme un savoir extérieur, un lien avec une parole extérieure. Depuis Descartes, la pensée est confondue avec la conscience : je pense donc je suis. Cette nouvelle perspective est contemporaine des découvertes de l’optique avec Kepler et de ses implications dans l’ordre de la connaissance et de la compréhension. Il est bien loin le temps où le poète grec, Pindare, pouvait dire : « L’homme est le rêve d’une ombre ». Dans l’Antiquité et en raison de sa part divine, l’homme est à la fois inaccessible comme une ombre qui se dérobe, et tellement prévisible dans l’ordre de sa destinée. La divination était la voie souveraine pour éclairer le mystère de cette destinée. Elle était un mode de lecture de la réalité, une manière de « voir » dans un monde où, justement, la vision constituait le premier mode de connaissance. Même au coeur du rêve… les Grecs ne disaient pas « j’ai fait un rêve », mais « j’ai vu en rêve »…

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Publié dans:REVES |on 29 mai, 2014 |Pas de commentaires »

La puissance des couleurs

Peter Mandel, naturopathe allemand qui a développé la Couleur Lumière Thérapie, pense que la douleur physique et toutes maladies ne sont que le dernier maillon d’une longue chaîne et que la racine de la maladie doit être éliminée pour qu’une véritable guérison soit possible. 

Il dit que la cause principale vient de conflits non résolus, provenant de stress émotionnel et psychologiques qui ont eu lieu dans l’enfance ou même dans l’utérus. 
L’accumulation au fil du temps de ces conflits émotionnels nous fait perdre alors contact avec le sens même de notre vie, jusqu’à ce que finalement, nous tombions malades.

La CLT utilise les couleurs afin de réintroduire la bonne “énergie informative” dans le corps / âme / esprit, à l’endroit où une mauvaise information a été déposée, pouvant correspondre à des traumatismes comme : abus durant l’enfance, tristesses non exprimées, colère refoulée, rupture, deuil, abandon, manque d’amour.

Lorsque le flux d’information est restauré, un patient est alors capable de se remettre en contact avec “qui il est vraiment” et la santé physique peut alors s’améliorer rapidement.

  • Machine Kirlian :

roshaniLa CLT utilise l’Analyse d’émission d’énergie pour effectuer un diagnostic énergétique du patient. Une machine Kirlian, créant un champ électromagnétique, capture l’énergie émise par les doigts et orteils, représentant les points terminaux des méridiens d’acupuncture. Après avoir examiné plus de 800.000 photographies et rapports médicaux, P. Mandel a été capable de déchiffrer les «informations» et identifier ainsi les déséquilibres liés à chaque maladie. Il a classé le flux d’énergie globale du corps selon trois types : Endocrinien, Toxique et Dégénératif. L’endocrinien est l’état de prémaladie, où le patient a des symptômes hormonaux, mais n’a encore aucune pathologie discernable dans le corps physique.

Le second type de perturbation est assimilé à l’état toxique, là où se développent des inflammations, congestion et blocages lymphatiques.
Le troisième type est le type dégénératif, état où se montre des changements destructeurs dans les tissus même du corps.

  • La lumière est un allié puissant :

La lumière fournit non seulement la bio-information nécessaire aux cellules, mais facilite également l’échange d’informations entre le subconscient, conscient et supra-conscient. En relâchant doucement le résidu énergique du traumatisme et le stress psychologique,elle nous apporte une compréhension du problème en allant chercher la cause de la maladie.
A travers rêves et mémoires cellulaires, la lumière permet alors de travailler sur les archétypes inconscients. La guérison avec la lumière est un processus spécifique, respectueux  de l’individu et le praticien n’impose jamais une direction particulière à un patient.
Au contraire, il soutient doucement la découverte de sa vérité propre, car le voyage vers la guérison est unique. Si nous sommes capables d’écouter nos maladies comme provenant d’un malaise encore plus profond dans notre être, nous pouvons découvrir leur sens véritable.
Dans ce processus d’auto exploration, la lumière est alors un puissant allié nous guidant vers notre évolution et expansion de conscience.

 

Société MU TERRE (PACA, Rhône Alpes et Haute Savoie) 
CLT, Ito Thermie & Néo Reiki

  • Séances individuelles sur Annecy, Lyon, Grenoble, Carpentras (avec diagnostic par photo Kirlian) 
  • Formation MASTER CLT Professionnelle Diplômante :
    Stage intro du 23 au 25 Mai
    ou du 29 au 31 Août 2014
    Avignon
www.meditationfrance.com/muterre
Publié dans:ELEMENTS |on 29 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Agathe Raymond et développement personnel

 

Écoutez un extrait du témoignage de Agathe Raymond présenté lors du télésommet du développement personnel sur http://sommet2013.alchymed.com/

 

Image de prévisualisation YouTube

http://youtu.be/2ZhaNqA4rXc

Agathe raconte son Point de bascule

J’ai grandi convaincue que je devais payer mon droit d’exister. Ma vie fut une course effrénée vers la quête des réussites financières, sociales, professionnelles, affectives, etc. À travers une succession d’erreurs, d’apprentissages, de réussites de toutes sortes, j’ai trouvé le chemin qui m’a conduit à une vraie relation avec moi-même. Grâce à une faillite financière et à une débâcle colossale de mon ego, j’ai pu basculer vers mon droit à prendre ma place et à ne plus la céder pour un peu d’amour ou pour une poignée de reconnaissance venant des autres. J’ai appliqué l’art de devenir égoïste.

Qui est Agathe Raymond ?
Agathe est conférencière, auteure, coach de vie et spécialiste en accompagnement psychosocial. Elle est la fondatrice et présidente de l’Académie Internationale du Savoir Être. Elle est reconnue tant en Europe qu’au Canada pour ses conférences, ses ateliers, ses stages, séminaires, ses coachings de groupe et individuels ainsi que ses consultations privées. Depuis maintenant plus de 40 ans, elle enseigne, forme et coache des milliers de personnes.

Le développement personnel et le mieux-être pour tous. Pour vivre mieux et plus heureux !

 

 

Publié dans:DEVELOPPEMENT, VIDEOS à voir |on 29 mai, 2014 |Pas de commentaires »

La vie après la vie par Intraterre (telos)

 

 

images (10)Nous sommes réunis en union de conscience, nous tous Frères de Lumière de la Confédération intergalactique, et souhaitons, ce jour, parler aux humains terrestres de la vie après la vie.

Grande question que se posent les humains.
Qu’y a-t-il après la vie terrestre ?
Tout s’arrête-t-il dans la décrépitude du corps ?
La vie s’arrête-t-elle là, à un corps qui se dissout, qui se transforme pour devenir poussière, est-ce tout ?
La vie terrestre est-elle uniquement une naissance et une mort ?

Bien des humains se posent la question et ne comprennent pas le fonctionnement de LA VIE, la Grande Vie.
Certains d’entre vous vont dire : « Mais ce message est d’une simplicité fort banale ! »
Vous direz cela car vous savez qu’il y a LA VIE et que la mort terrestre n’est pas la fin. Mais dites vous, chers frères de la Terre, qu’un grand nombre d’entre vous se pose la question de savoir ce qu’il y  a après le départ terrestre.

Nous allons vous expliquer : Il existe un Monde où les énergies sont beaucoup plus légères, beaucoup plus heureuses que celles du monde terrestre. Le monde terrestre est lourd, pesant, délicat à vivre, perturbant. L’autre Monde est un Monde où vivent des êtres qui sont dans la joie de la rencontre avec la Lumière divine, avec Son Amour, et ces  êtres nous les appelons les âmes. Le Monde des âmes, la Maison des âmes, est fort proche de vous, il n’est pas loin. Il est  derrière le voile de l’incompréhension et de l’illusion qui est créé lorsque vous arrivez dans le monde terrestre, dans l’énergie terrestre. 

Dans le Monde des âmes existe un monde, nous pourrions dire presque indentique au vôtre, avec des êtres-âmes qui vivent en réfléchissant, en pensant à ce qu’elles ont vécu sur la Terre, en revoyant ce qu’elles auraient pu améliorer. Et c’est ainsi, qu’à un certain moment, les âmes décident de revenir s’incarner sur Terre pour parfaire ce qu’elles n’ont pu réussir à accomplir dans une vie passée.

Une âme, avec l’accord de ses Guides qui sont autour d’elle dans le Monde des âmes, décide de s’incarner en choisissant son père et sa mère terrestres en fonction de ce qu’elle souhaite vivre sur la Terre, en fonction du chemin terrestre qu’elle souhaite entreprendre et de ce qu’elle souhaite améliorer de ce qui n’a pu être fait précédemment, dans une vie passée.
Elle s’incarne donc à la conception et là, elle quitte le Monde léger, le Monde de Lumière, le Monde où tout peut être créé par la pensée. L’âme descend dans le corps de la mère terrestre et va s’implanter dans les premières cellules qui vont créer l’enfant nouveau-né. Pendant le temps de la gestation, l’âme est accompagnée par ses Guides. Une âme n’est jamais….jamais…..jamais abandonnée lors de l’incarnation, ni même pendant la gestation, ni même durant sa vie terrestre.
Une âme est toujours accompagnée par ses Guides célestes qui la protègent, la guident vers ce qu’elle a choisi de vivre.

Vous allez dire : « Mais pourquoi alors, tant de souffrances chez certains humains ? »
Les âmes, parfois, peuvent choisir des chemins de vie terrestres fort étonnants mais il se peut aussi que ce qu’elles ont choisi soit un choix beaucoup plus doux que ce qu’elles vivent réellement.

En effet, la famille dans laquelle s’incarne l’âme, la société dans laquelle elle vit, le monde terrestre dans lequel elle va vivre, tout cela influe sur les sentiments humains.

L’âme, parfois, est en discordance avec l’être humain et avec ce qu’elle avait souhaité vivre de la façon la plus douce.
L’être humain, parfois, entraîne l’âme sur un chemin qu’elle n’aurait pas souhaité. Mais les Guides veillent et l’être humain est, parfois, ramené  sur le bout de chemin qu’il aurait dû emprunter à un certain moment afin de permettre à l’âme de vivre ce qu’elle avait souhaité avant l’incarnation.

Ainsi, l’âme grandit dans le ventre de la mère terrestre, elle devient le  foetus, elle devient l’enfant nouveau-né, elle devient l’adolescent, elle devient l’adulte. A travers ce corps terrestre, son  véhicule terrestre, l’âme vit son chemin d’évolution. Elle vit cet apprentissage terrestre de la meilleure façon possible afin que à la fin de sa vie terrestre elle puisse repartir dans le Monde des âmes, accueillies par ses âmes-amies, ses âmes-parentes, par ses Guides.

Une fois revenue dans le Monde des âmes, après le départ terrestre, elle va faire le bilan de sa vie, vous le savez. Elle va peser le bon et le moins bon, elle va être accompagnée et aidée par ses Guides à comprendre ce qui aurait pu être amélioré ou qui a été parfaitement réussi. Les Guides vont entourer l’âme, l’amener à la compréhension du bienfait de cette vie terrestre car, même s’il y a eu difficultés dans la vie terrestre, il y a évolution de compréhension et évolution dans la connaissance qu’à reçue l’âme.

Chaque passage  terrestre est une grande évolution pour une âme. Comme vous le voyez le passage terrestre n’est qu’un tout petit morceau de LA VIE car l’âme ne meurt jamais, l’âme est éternelle : elle vient du Monde des âmes, elle s’incarne le temps d’une vie d’apprentissage dans le corps terrestre et lorsque cela est le moment, elle repart pour revenir dans le Monde des âmes en quittant son enveloppe terrestre. 

Le corps physique est une enveloppe terrestre précieuse pour l’âme….fort précieuse.
Sans cette enveloppe physique, l’âme ne pourrait absolument pas vivre une expérience terrestre, les énergies de la Terre étant beaucoup….beaucoup trop lourdes et désastreuses pour elle.

C’est pourquoi il est important qu’elle s’incarne dans le corps physique qui est, comme vous pourriez le penser, un scaphandre que porte le plongeur lorsqu’il va dans les grandes profondeurs. 
Cela est un peu à l’identique pour une âme. Lorsqu’elle s’incarne dans le terrestre, elle va dans des profondeurs fort lourdes, pesantes et dangereuses parfois. L’enveloppe physique est alors sa protection pour son évolution.

C’est pourquoi il est important de comprendre que LA VIE, la Grande Vie, n’a pas de fin.
Les âmes vont et viennent, du terrestre au Monde des âmes, du Monde des âmes au monde terrestre ou, parfois, sur d’autres planètes où l’expérience est différente.

Mais sachez que l’expérience terrestre est l’expérience  qui permet à l’âme d’évoluer de la façon la plus rapide car les évènements, les apprentissages sont délicats il est vrai, mais fort prometteurs pour son évolution.

Il est important de comprendre que lorsque  l’âme se détache du corps physique au moment du départ de la Terre, c’est une libération pour elle car, enfermée dans le scaphandre physique elle vit une certaine difficulté d’enfermement où tout est limité, étriqué, et lorsqu’elle quitte le corps physique c’est la libération totale. Il n’y a plus de limites, il n’y a plus d’espace restreint, elle va vers la Liberté, la Lumière, la Joie.

Voilà ce qu’est LA VIE, La Grande Vie, la vie après la vie terrestre existe. C’est le cercle d’Amour, de compréhension du Divin, cest le cercle de LA VIE, tout simplement.

Il est important, chers frères de la Terre, que vous compreniez que rien ne s’arrête au départ terrestre d’une âme, à la mort terrestre. Au contraire, à la mort terrestre telle que vous la concevez, c’est le renouveau, la renaissance pour une âme dans une nouvelle compréhension de LA VIE, dans une nouvelle évolution de son chemin de vie.

Le départ de la vie terrestre est une RENAISSANCE dans la joie pour tout être-âme qui quitte l’enveloppe terrestre.

Chers frères de la Terre, nous souhaitions fortement vous parler de cela car nous savons que bien des humains se posent la question de ce qui peut se passer, de ce qu’il peut y avoir après la mort terrestre.

Soyez apaisés, soyez heureux de cela : la Vie continue joyeusement, avec Amour dans l’enveloppement de la Lumière du Créateur. 

Soyez aimés, chers frères de la Terre, soyez aimés.
Nous vous accompagnons avec Amour et vous disons « à bientôt ».

Vous pouvez reproduire ce texte à condition
-qu’il n’y ait aucune modification de son contenu
-qu’il ne soit pas coupé
-que vous fassiez référence au site « le site cristal mariandi. com »

 

 

L’intra-terre par la constellation du Centaure

 

 

images (9)Nous sommes tes Frères de Lumière de la constellation du Centaure. De nombreux messages t’ont été transmis concernant la Terre, maintenant, nous allons te transmettre un message concernant le creux de la Terre. Pourquoi allons-nous transmettre ce message concernant le creux de la Terre ?

Que vont y rencontrer les humains qui vont lire ce message ? Nous allons expliquer : Nous, Frères de la constellation du Centaure sommes des Etres de Lumière qui avons participé à la création du monde de l’intra-terre. Il y a fort, fort longtemps de votre temps terrestre, que nous avons souhaité permettre au creux de la Terre de vivre une vie ressemblant à celle de la surface. Pour cela, nous avons utilisé notre puissance d’Amour et de Lumière créatrice. Nous avons utilisé la puissance d’Amour Universel qui permet tout, qui permet la créativité dans tous les horizons. 

Si nous avons permis au creux de la Terre de s’illuminer et de vivre comme vit la surface de la Terre, c’est à dire par la création de paysages, d’arbres, de rivières, c’est qu’un immense projet avait été prévu pour permettre à des êtres de venir y vivre. Mais pour cela il a fallu une grande énergie d’Amour, grande et puissante énergie d’Amour pour permettre à ce qui était, auparavant, le creux de la Terre ressemblant à une caverne, à une caverne sombre, de vivre la lumière. Dans notre constellation du Centaure, de nombreuses planètes vivent la Pure Lumière. Nous avons ce bonheur de vivre une constellation de Pure Lumière. Unissant nos énergies d’Amour et de Lumière, de paix et de sérénité, toutes les planètes composant notre constellation s’unirent à ce moment là, pour permettre à la vie d’apparaître dans le creux de la Terre et cela permit à nos Frère de TELOS, Frères Lémuriens, de s’installer dans cette partie de la Terre à un moment fort critique de leur vie.

 Bien des êtres humains se posent la question de savoir comment la Terre peut être creuse alors que vous pompez du prétrole, alors qu’il y a du gaz entre les couches de la Terre. Vous vous posez la question de savoir comment les volcans peuvent éviter le creux de la Terre. Dites vous que la Terre est immense, immense, les volcans ne sont pas, tous, près de chez vous. Tout comme la lave en fusion, le feu de la Terre ne se trouve pas partout dans le creux de la Terre, dans ses profondeurs. C’est pourquoi, il existe des lieux où le feu de la Terre vient faire son éruption à travers les volcans sur votre surface et il existe des lieux dépourvus du feu de la Terre et qui permettent au creux de la Terre de vivre une vie identique à celle de la surface. 

Nous vous parlons dans ce message de la vie dans le creux de la Terre, de la vie de vos Frères Lémuriens de Telos car si cela existe c’est qu’il y a une raison très profonde. Ce projet de création de vie de l’intra-terre avait pour but, et cela, depuis bien, bien longtemps, de permettre à vos Frères de Lumière de TELOS, de venir vous rencontrer, vous frères terriens, sur la surface de votre sol ou bien de permettre à certains d’entre vous, d’aller à l’intérieur de la Terre pour rencontrer les énergies de beauté et de lumière de vos Frères Lémuriens. Si nous vous parlons de cela, c’est que dans des temps proches, des rencontres précises vont se faire dans divers endroits de la Terre, en particulier ceux où des portes énergétiques ont été réactivées et en particulier vers les montagnes, pour vous, français, les montagnes Pyrénées, un peu dans les Alpes, où des pics ont reçu de nouvelles énergies diffusant leur vibration par des ondes concentriques qui s’étendent sur de grandes surfaces au-dessus de votre sol.

 Ces ondes concentriques se rejoignent de montagne en montagne, de pic en pic, et vont de plus en plus imprégner les êtres que vous êtes, le sol que vous foulez afin de vous permettre de recevoir les énergies qui vous permettront d’être en osmose avec celles de vos Frères de Lumière. Vous recevez, actuellement, des énergies fort puissantes qui peuvent perturber certains de nos frères terriens. 

Ces énergies s’activent de plus en plus et notre Frère, l’Archange MICKAEL est précisément destiné à les activer profondément. C’est pourquoi un grand nombre d’entre vous peut ressentir dans son corps des perturbations telles que grande fatigue parfois jusqu’à une lassitude fort profonde, manque de goût pour la nourriture, et parfois, un désir de se laisser aller, sans entrain. Pour d’autres cela peut être des réactivations de douleurs physiques ou de douleurs d’organes, mais nous vous disons, n’ayez crainte de cela, accompagnez tout simplement ce qui vient avec des produits naturels tels que vous les connaissez et dites-vous que tout cela est fait pour votre bien-être et votre bonheur. 

Il est important que le passage vers une autre dimension de conscience s’accompagne d’un changement dans vos corps physique, dans vos cellules, dans vos molécules, dans vos atomes. Il est important que votre corps physique soit en osmose avec les énergies de votre nouvelle conscience. C’est pourquoi, n’ayez crainte de ces changements. Ils vont vous permettre, petit à petit, de vous rendre compte de l’importance de votre puissance énergétique divine. Ils vont vous permettre, petit à petit, d’aller à la rencontre de vos Frères de Lumière de l’intra-terre qui souhaitent de plus en plus vous rencontrer.

Nous sommes heureux d’avoir pu vous parler à travers ce message et nous vous remercions de le lire en toute confiance, en sachant que de nombreux Frères de Lumière sont près de vous, vous accompagnent, vous aident et vous guident vers le plus beau et le plus merveilleux chemin qu’est celui de la Lumière de Notre Créateur.

Nous vous accompagnons avec tout notre Amour et vous remercions d’accepter notre aide afin de vous élever, toujours plus, dans la compréhension de qui vous êtes mais, aussi et surtout, dans la compréhension de l’Univers.

Nous vous souhaitons tout l’Amour, la paix et la sérénité dans vos coeurs, dans vos corps et dans vos esprits.

Nous vous aimons et vous accompagnons avec Amour. Nous sommes vos Frères de la constellation du Centaure et nous vous remercions d’avoir lu ce message. 

Question : pourquoi, vous tous, Frères de Lumière, êtes-vous de plus en plus présents dans notre ciel ? 

Réponse : Nous sommes fort présents, beaucoup plus que vous ne pouvez l’imaginer, nos vaisseaux sont très souvent dans votre ciel, de plus en plus. Si nous sommes présents dans votre ciel actuellement, c’est qu’il y a une raison précise. Cette raison est que le moment est critique. Lorsque nous disons que le moment est critique, cela signifie que la Terre est actuellement dans la position de rupture. Nous voulons dire par cela que, bien sûr, elle ne va pas aller à l’implosion, mais au niveau conscience, au niveau énergétique, la Terre est, comme vous dites, sur la lame du rasoir, c’est à dire qu’elle peut pencher d’un côté ou de l’autre et nous souhaiterions qu’elle penche le plus du côté de la Lumière. 

Nous sommes présents dans votre ciel afin d’équilibrer énergétiquement, cette situation. Nous sommes nombreux tout autour d’elle afin de permettre à ses énergies de se stabiliser dans la pure lumière. Cela ne veut pas dire que la Terre entière est totalement dans la pure lumière mais nous faisons en sorte, nous Frères de Lumière de l’extra-terre ainsi que les Frères de Lumière de l’intra-terre, nous faisons en sorte de l’équilibrer afin que la lumière soit au maximum de ce qu’elle peut être actuellement.

 Mais garder la stabilité ne suffit pas car il est important qu’il y ait une accentuation de la lumière et donc nous sommes fort présents pour cela, pour apporter davantage de lumière. Notre Frère l’Archange Mickaël s’active fortement à cela. Comment fait-il ? Tout simplement, il émet des énergies qui viennent nettoyer les corps humains et le corps de la Terre, bien sûr, mais en faisant cela, l’humain est perturbé car son corps, nous pourrions dire ses corps, sont fort remués. 

C’est pourquoi il est important que, après le nettoyage provoqué par les énergies de notre Frère Mickaël, nous soyons présents, accompagnés de Notre Frère Sananda, afin de permettre à la lumière de douceur, de paix et de sérénité de se répandre et de permettre aux énergies de la Terre et des humains de s’amplifier d’énergies de lumière. Voilà pourquoi nous sommes davantage présents dans votre ciel, de façon à entourer la Terre de notre énergie d’Amour et de douceur afin de lui permettre de vivre en paix l’énergie lumière. Mais une vigilance est fort importante, c’est pour cela que nous nous relayons dans votre ciel.

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Publié dans:INTRATERRESTRES - MESSAGES |on 27 mai, 2014 |Pas de commentaires »

DEUX AMES pour un corps

Au sortir d’un choc ou d’un coma, certains se découvrent dotés d’une nouvelle identité. Altération neurologique ? Dissociation de personnalité ? Intercession d’âmes vagabondes ? Gros plan sur ces moments où nous ne savons plus qui nous sommes.

Toutes les nuits, nous perdons conscience. De ce que nos rêves nous laissent entrevoir, elle part explorer d’étranges territoires. Mais que penser de phénomènes encore plus extraordinaires ? En crise de somnambulisme, certains commettent dans leur sommeil des actes à des années lumières de leur personnalité ordinaire. Au réveil d’un choc ou d’un coma, d’autres se disent porteurs d’une toute nouvelle identité. 
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Identités multiples

Dans Prête-moi ton âme, Alexandre Grigoriantz raconte l’histoire – vraie – d’Alexandra Toselli. Il y a 40 ans, le 8 février 1974 à 11h15, l’antiboise est victime d’un œdème pulmonaire dans l’atelier de céramique où elle travaille. 20 minutes – dont 4 de mort clinique – plus tard, elle est en salle de réanimation à l’hôpital. Là, elle reprend quelques secondes ses esprits : « Où suis-je, que m’est-il arrivé ? » interroge-t-elle. On lui répond qu’elle a eu un accident. « Ah oui, je me souviens, j’étais sur mon scooter, je me suis retournée pour faire signe à une amie », s’entend-elle dire. Le personnel soignant la détrompe, puis l’informe que sa sœur l’attend. Sa sœur ? Quand il lui demande son nom, elle répond « Florence »… Puis sombre dans un coma profond. 

A son réveil, trois mois plus tard, elle est toujours habitée par l’étrange sensation de ne pas se reconnaître dans celle qu’on lui dit qu’elle est. Qui est cette Alexandra ? Qui sont ces gens censés être ses proches ? La jeune femme se sent à côté d’elle-même, son image dans le miroir la déconcerte. Dans le huis-clos de son intériorité, elle continue à héberger l’identité et les souvenirs d’une Florence. Le choc l’a-t-il rendue amnésique ? Souffre-t-elle de dissociation de personnalité ? Il ne s’agit ni d’hallucination ni de schizophrénie – Alexandra est stable émotionnellement, sa pensée est structurée. La situation n’a rien de surprenant : un traumatisme ou un coma peut entraîner une forme de dissociation psychique, amenant l’individu à manifester des formes nouvelles de personnalité ou d’intelligence. 

Capacité extra-sensorielle

Est-ce la raison pour laquelle Alexandra est désormais plus féminine, plus affirmée ? Petit à petit, l’antiboise retrouve son identité et sa conscience, mais la perception d’une présence à ses côtés ne la lâche pas, se sentant tantôt Alexandra, tantôt Florence, tantôt les deux. A sa sortie de l’hôpital, elle finit par se dire qu’il s’agit là d’un « mauvais cauchemar »… Jusqu’à découvrir incidemment, par l’une de ses collègues, qu’une étudiante en droit s’est tuée en scooter le 8 février 1974 à 11h23, soit 8 minutes après sa propre perte de connaissance, à moins de 300 mètres de l’atelier où elle se trouvait. 

Alexandre fouille les archives de Nice Matin, trouve le nom de la jeune femme : Florence Gandolfo. Elle fait des recherches, rencontre la mère de l’étudiante, et découvre alors que tous les détails de la vie de Florence dont elle se « souvenait », sans rien connaître de son existence au départ, sont exacts : les circonstances de son décès, la décoration de sa chambre, les chansons qu’elle aimait, les endroits qu’elle avait visités… Florence n’était pas sortie de son imagination ! DEUX AMES pour un corps dans AME amesV

Comment est-elle parvenue à capter ses souvenirs ? Les dissociations de personnalité, suite à un traumatisme, s’accompagnent souvent de capacités parapsychologiques. « N’avez-vous pas eu un frère décédé dans un accident de la route ? » demande un jour Alexandra à un homme qui en reste pantois – car c’est bien le cas. De la même manière, la conscience d’Alexandra est-elle parvenue à capter, par l’intermédiaire de champs subtils, des informations sur Florence au moment de son accident ? 

Deux âmes pour un corps

Certains vont plus loin. Dans les années 70, une ancienne journaliste à la Maison-Blanche, Ruth Montgomery, a popularisé le concept de walk-in, selon lequel l’âme d’un défunt pourrait prendre possession d’un corps blessé ou en détresse, afin de le revivifier de son énergie spirituelle puis de s’en servir comme véhicule, afin de terminer une mission sur Terre. Il s’agirait « d’un contrat passé entre les deux âmes », note Alexandre Grigoriantz dans Prête-moi ton âme. Si au bout de quelque temps, le walk-out, c’est-à-dire la personne qui a prêté son corps, préfère le réintégrer, elle peut « revivre comme avant, tout en conservant des liens avec son walk-in ». L’écrivain T. Lobsang Rampa prétendait ainsi avoir transmigré de son corps de tibétain dans le corps d’un anglais afin de poursuivre son œuvre. On vit parfois avec le cœur d’un autre ; pourrait-on vivre avec l’âme d’un autre ? 

Les phénomènes de possession, la sensation d’être visité par des esprits, de voir son monde intérieur, ses pensées et ses actes envahis par une présence invisible, sont universels. On les retrouve « dans toutes les populations et dans toutes les classes sociales », rappellent la psychologue Isabelle de Kochko et la psychanalyste Djohar si Ahmed dans le Manuel clinique des expériences extraordinaires. Régulièrement, les journaux font écho de méfaits commis par des gens en crise de somnambulisme : sont-ils responsables ou non des agissements de leur inconscient, ou de ce qui prend alors le contrôle de leur corps ? La justice, parfois, a du mal à trancher… Est-ce en nous, hors de nous ? Pour Isabelle de Kochko et Djohar si Ahmed, la question est plutôt de savoir comment intégrer ces expériences – souvent difficiles à vivre car elles bouleversent nos repères habituels et la fiabilité de la réalité ordinaire –, et comment les mettre à profit dans un cheminement évolutif. Bref, qu’ont-elles à nous apprendre ? 

Trouver le sens

Le 28 février 2013, un homme est retrouvé inconscient dans la chambre d’un motel de Californie. Ses papiers indiquent qu’il s’appelle Michael Thomas Boatwright, qu’il est né en Floride et qu’il a 61 ans. Pourtant, lorsqu’il se réveille aux urgences du Desert Regional Medical Center de Palm Springs, il dit s’appeler Johan Ek et ne parle que suédois. De sa nationalité américaine, de sa langue maternelle, il n’a aucun souvenir. L’homme ne comprend rien aux questions des infirmières, il est incapable d’y répondre. La photo sur la carte d’identité ne lui rappelle rien. Qui est-il ? Quatre mois plus tard, sans pouvoir l’expliquer, l’homme se sent toujours scandinave. « Ce gars, Michael, ce n’est pas moi. Je suis toujours Johan », témoigne-t-il, non sans douleur. Tout ce qu’il sait de Michael Boatwright, on le lui a appris. Mais au fond, qui décide de son identité ? Un bout de papier ? Ce qu’en disent les autres ? Ce qu’il ressent au plus profond de lui ? Là où sont les liens qui l’ont le plus nourris ? L’homme a effectivement vécu en Suède dans les années 80. Que veut lui dire sa conscience ? Depuis le 20 août 2013, pour essayer de se reconstruire, il vit là où il se sent pour l’instant chez lui : en Scandinavie. 

Petit à petit, Florence s’est estompée de la vie d’Alexandra, mais elle n’en est jamais complètement partie. Pour l’antiboise, sa présence n’a jamais été un poids ni une menace ; plutôt une aide, un conseil, une personnalité complémentaire à la sienne. Selon elle, si l’étudiante défunte lui a emprunté son corps, ou plutôt lui a prêté son âme, c’est pour faire passer un message à sa mère, et à tous ceux qui perdent un être cher :« Rien n’est terminé quand on est mort. La vie continue de l’autre côté. »

En attendant, rien ne sert de trop nous attacher à ce que nous croyons être. D’un moment à l’autre, tout peut changer. Nos consciences, comme le monde, révèlent parfois bien des faces cachées.

couv_95 dans AMEManuel clinique des expériences extraordinaires, Stéphane Allix, Paul Bernstein, Evelyn Elsaesser-Valarino, Djohar Si Ahmed, Erik Pigani, Isabelle de Kochko, Olivier Chambon
Dunod – InterEditions (Octobre 2009 ; 411 pages)
Collection : BIEN ETRE PSY

couv_1688Prête-moi ton âme, Alexandre Grigoriantz
Editions Trajectoire (Mai 2014 ; 160 pages) 

Publié dans:AME |on 25 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Pas de blouse blanche pour une fin de vie

A Besançon, une maison expérimentale accueille des personnes en fin de vie ne nécessitant pas de soins hospitaliers trop lourds. Un personnel aux petits soins, la possibilité d’accueillir ses proches, et surtout beaucoup de chaleur humaine et de convivialité…Tout est fait pour que les résidents se sentent « comme à la maison » et puissent aborder cette dernière étape de leur vie le plus sereinement possible.

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Nadine trinque, lève sa coupe de champagne (sans alcool), grignote un morceau de millefeuille, mais le sourire est timide. Ce pot est synonyme de retour à domicile pour elle, après une semaine passée à la « Maison de vie » de Besançon. Une semaine comme une parenthèse, dans sa « deuxième maison », où elle vient régulièrement passer quelques jours de repos, comme une « piqûre de rappel de vie ». Nadine est rongée par un lourd cancer qui la cloue dans un fauteuil roulant et la rend dépendante pour se nourrir, se laver, se déplacer… mais ne l’empêche pas de garder le sens de l’humour et vouloir faire la fête avec tout le personnel de la « maison ». Pour les remercier, elle a demandé à ses filles et à son mari d’acheter des bouteilles de champagne (avec alcool) et des gâteaux. Mais Nadine est partagée entre la joie de rentrer chez elle et la tristesse de quitter ce lieu où la vie est plus légère.

C’est tout le paradoxe de cette maison expérimentale, qui accompagne des personnes en fin de vie ne nécessitant pas de soins hospitaliers trop lourds : aux rires et sourires des sept résidents et du personnel se mêlent parfois les larmes. Car ici, tout se partage : les repas, les apéros l’été sous le tilleul, les sorties ciné, mais aussi les départs. Installé dans le quartier bucolique de Saint-Ferjeux à Besançon, ce lieu a été imaginé et pensé pendant huit ans par Laure Hubidos avant de voir le jour en juin 2011. Bénévole de longue date dans l’unité de soins palliatifs du CHU de Besançon, cette quadragénaire dynamique et charismatique rêvait de créer un lieu qui soit une alternative à l’hôpital et au domicile pour des personnes en fin de vie. Un lieu entre la maison de soin et la maison de famille.

Pas de blouses blanches

« Bien souvent, je voyais que des personnes malades, quand elles avaient le sentiment de devenir une charge trop lourde pour leurs proches, se rendaient à l’hôpital alors qu’elles n’avaient pas besoin d’être hospitalisées », raconte cette ancienne attachée de presse, dont la vocation a mûri au fil des ans. L’hôpital, avec ses règles strictes, son personnel débordé, ne répondait pas au besoin d’accompagnement de ces personnes et de leurs proches.

Le dossier financier est difficile à boucler, mais quand le gouvernement lance un plan national pour le développement des soins palliatifs en 2008, les fonds se débloquent peu à peu : le conseil régional s’engage à financer la maison aux deux tiers, la Croix-Rouge entre comme partenaire du projet, et les Sœurs de la charité installées à Saint-Ferjeux mettent à disposition une bâtisse. Après d’importants travaux de réfection, l’installation d’un ascenseur, de salles de bain accessibles aux handicapés et le recrutement d’une dizaine de personnels, la Maison de vie ouvre ses portes en juin 2011.

Sous la garde de l’imposante basilique de Saint-Ferjeux, le site fait penser à une maison d’hôtes : parquet cérusé, meubles chinés, chambres personnalisées. « La déco, cela peut paraître superficiel, justifie Laure Hubidos, mais cela aide les résidents à se sentir chez eux. » Pour comprendre les spécificités de ce lieu, il faut relever les petits détails, comme l’absence de blouses blanches du personnel. « On ne distingue pas qui est résident, qui travaille et cela nous met tous au même niveau, explique Rachel Lyautey, aide médico-psychologique. Au début, les résidents sont surpris, mais on leur a demandé leur avis, et ils préfèrent qu’on soit en civil. »

Un minimum de règles

Avant d’être soignant, le personnel se veut surtout accompagnant. Les soins spécifiques des résidents sont ainsi réalisés par des infirmiers et médecins libéraux extérieurs à la maison. Quand les malades en font la demande, l’équipe mobile de soins palliatifs du CHU peut intervenir dans la maison. « C’est important de mettre le soin à distance, explique Brigitte Camus, infirmière coordinatrice. Cela permet de préserver les relations avec les résidents. Nous on s’occupe de la bobothérapie, des soins de confort ou à la demande du patient. »

La règle dans la maison est… de limiter les règles au strict minimum. Les résidents peuvent fumer dans leur chambre ou boire un verre de vin le soir s’ils le demandent, rester dans leurs chambres ou se mélanger au groupe. Les horaires sont libres, les familles viennent quand elles le souhaitent et des lits de camp sont sortis quand un proche veut dormir sur place. « Récemment, une résidente nous a demandé de contacter son mari dont elle était séparée. Il est venu passer deux semaines avec elle, l’a accompagnée jusqu’au bout, c’était un moment très fort », raconte la directrice de la maison. Souvent, les proches reviennent après ces tranches de vie. L’équipe se met parfois en quatre pour offrir des petits plaisirs aux patients. La semaine dernière, une sortie cinéma a été organisée pour aller voir le film Stars 80. Une aide-soignante a accompagné l’équipe sur sa journée de congés.

Ces attentions sont très appréciées. Véronique Ringenbach est arrivée dans la Maison de vie en avril, après qu’une IRM ait révélé la présence d’une violente tumeur au cerveau, qui lui paralyse le corps. Elle ne peut sortir de son lit, mais reste très coquette, « par respect pour ceux qui m’entourent », dit-elle, les yeux parfaitement maquillés d’un trait fin et les mains manucurées. « L’autre jour, j’ai envoyé une des aides médico-psychologiques, Rachel, faire du shopping pour moi. J’avais besoin de pulls, d’un pantalon, d’une écharpe. J’ai décrit les formes et les couleurs que je souhaitais. J’ai fait confiance à Rachel, car j’aime bien son style. » 

« L’autre jour, j’ai écrit à ma fille, qui vit en Alsace, pour lui dire que l’équipe m’a promis de fêter mon anniversaire le 23 décembre, poursuit Véronique. Vu la date, on me l’a rarement fêté dans le passé. Ma fille m’a répondu : ‘Je suis très heureuse que tu fêtes ton anniversaire avec ta nouvelle famille.’ C’est curieux, je n’ai jamais employé ce terme de ‘nouvelle famille’ dans mes lettres, mais c’est ce que ma fille a compris par mon ton et c’est exactement ce que je ressens. »

« Tout sauf un mouroir »

Pour l’équipe, la liberté de travail est une aubaine. « Du fait d’être dans une petite structure, on fait notre métier de soin jusqu’au bout, note Rachel Lyautey. Le matin, par exemple, si on veut prendre une heure pour faire la toilette d’un patient, on le fait. » « Chaque journée est différente », s’enthousiasme Aurélie Mastropietro, jeune assistante de vie de 28 ans, qui ne se verrait pas travailler ailleurs. « Des amis me disent : « Mais à ton âge, c’est pas trop difficile ? » Mais ici, c’est tout sauf un mouroir. » Les rôles se diluent parfois : la directrice part faire les courses, l’infirmière coordinatrice s’inquiète de la décongélation du riz pour le repas de midi, la psychologue prend le balai et le personnel de nuit, féru de pâtisserie, prépare des gâteaux qui embaument la cuisine pour le petit déjeuner.

La difficulté, pour ce personnel ultra investi, est de réussir à se mettre à distance quand les souffrances se font trop vives. Ils sont aidés par un psychologue qui vient tous les quinze jours faire de l’analyse de pratique et leur faire prendre du recul. Toutes les interventions extérieures sont des occasions de souffler : quand des bénévoles organisent des ateliers de shiatsu ou de relaxation, les résidents comme le personnel peuvent en profiter. « C’est un métier qui pompe beaucoup d’énergie, justifie Laure Hubidos. Et pour donner, il faut recevoir. » Brigitte Camus, l’infirmière coordinatrice, insiste : « On s’adapte aux résidents, mais on ne leur laisse pas croire non plus que la maladie leur donne tous les droits, car ce serait les tromper. »

La mort fait bien évidemment partie du quotidien de cette maison, mais elle n’y est pas au premier plan. « La fin de vie est surtout triste pour ceux qui restent, explique Brigitte Camus. On cherche à éviter la tristesse avant la mort et à accepter le renoncement. » Les décès sont toujours vécus dans la douleur. Cependant, le sentiment d’avoir accompli sa mission jusqu’au bout aide à accepter le départ. « En juillet, un patient dont j’étais très proche est parti, raconte Aurélie Mastropietro. J’ai tenu à l’accompagner jusqu’au bout et à lui faire sa toilette mortuaire. Ce geste était très important. » Et puis les équipes sont vite rattrapées par le quotidien. « Quand quelqu’un part, on sait qu’un autre résident qui aura besoin de nous arrivera », poursuit Rachel Lyautey. 

téléchargement (1)« Beaucoup d’oreilles et beaucoup de bras »

La sérénité avec laquelle la mort est abordée dans cette maison n’étonne pas Nathalie Voide, la psychologue qui vient, un jour par semaine, suivre les résidents. « On n’atterrit pas dans le soin vers la mort par hasard et chacun a cheminé sur ses questions », note-t-elle. Nathalie Voide aide les patients à mettre des mots sur ce qui leur arrive, leur maladie, la fin qui approche. « Je fais des propositions mais je ne force jamais à parler d’un sujet. Pour certains résidents, cette maison sera la dernière. Il faut donc beaucoup d’oreilles et beaucoup de bras pour les accompagner. »

La Maison de vie a ouvert sur la base d’une expérimentation de 18 mois, qui prendra fin en décembre, mais Laure Hubidos a confiance que sa mission sera prolongée. « Nous avons commis quelques erreurs au début, parfois accepté des patients aux pathologies trop lourdes, mais nous répondons à un réel besoin. » En témoigne la liste d’attente pour obtenir une chambre dans la maison et les demandes qui affluent au-delà de la région Franche-Comté. Et si ce lieu a un coût (800 000 euros par an), il permet d’éviter des hospitalisations, en soins palliatifs ou à domicile, qui seraient aussi onéreuses mais moins adaptées.

Dans la salle à manger, la devise du fondateur de la Croix-Rouge, Henri Dunant, est inscrite en grandes lettres rouges : « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent ! » Une phrase qui résume bien l’esprit qui anime ce lieu. « Quand on lit cette phrase, cela coupe toute envie de pleurer », note Colette Hoffmaier, arrivée deux jours plus tôt et qui se sent déjà « comme à la maison ».

Lire l’article sur Le Monde.fr

Publié dans:La MORT |on 25 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Aspects sociaux de l’état d’amour véritable

 

 

images (15)Nous vivons une époque particulièrement critique et douloureuse. La phase que travers le monde au seuil de cette seconde moitié du vingtième siècle peut être considérée comme une ère de transition. 

L’efficience des valeurs traditionnelles sur le comportement des masses semble diminuer. Nous assistons à une refonte des assises de la pensée traditionnelle. La précipitation des événements, la rapidité foudroyante des progrès intellectuels et techniques nous font pressentir la naissance d’une ère nouvelle. La vie semble balayer irrésistiblement les anciennes formules, les anciens cadres. Des dynamismes nouveaux réclament des formes neuves plus adéquates aux possibilités d’un âge sans précédents dans l’histoire. 

C’est surtout dans le comportement des masses et plus particulièrement celui de la jeunesse que l’on peut juger de l’emprise de plus en plus faible qu’exercent les anciennes valeurs religieuses ou morales. Le caractère critique de l’époque actuelle à ce point de vue réside dans le fait que la faillite des valeurs anciennes n’a pas été compensée par la compréhension de valeurs plus hautes et plus profondes. L’impasse psychologique dans laquelle se trouvent beaucoup d’êtres se traduit par un laisser-aller général atteignant des proportions redoutables. 

L’évolution intellectuelle et technique a contribué à la réalisation d’une prise de conscience et d’un éveil en regard desquels les croyances des grandes religions dogmatiques font figure d’édifices moyenâgeux inadéquats aux exigences de l’heure actuelle. Mais le caractère extérieur et spectaculaire des perfectionnements techniques exerce une magie pernicieuse qui se manifeste par une superficialité, une mécanisation de l’homme et un manque de sensibilité progressifs. Le drame que nous vivons résulte de la disparité entre l’évolution intellectuelle et technique d’une part, et l’évolution morale et spirituelle presque nulle, d’autre part. Cependant, les progrès récents des sciences physiques, biologiques et surtout psychologiques ouvrent des horizons immenses aux possibilités intellectuelles, spirituelles et morales de l’humanité de demain. 

Mais ni les masses, ni la jeunesse ne soupçonnent la richesse et les possibilités nouvelles de la phase de renaissance à l’aube de laquelle nous nous trouvons. Elles ne subissent la plupart que le coté provisoirement négatif de la période de transition critique que nous traversons. 

Les spécialistes qui s’attachent à résoudre les problèmes délicats de l’enfance délinquante dans tous les pays du monde sont effrayés à juste titre de constater la gravité de la crise morale actuelle de la jeunesse. Leur attention est particulièrement attirée par l’irresponsabilité dans laquelle les jeunes d’aujourd’hui se trouvent vis-à-vis des problèmes de l’amour, de la sexualité et de leurs conséquences. 

L’un des points faibles des valeurs anciennes était d’encourager en fait cette irresponsabilité par suite de l’absence totale de sens critique dont se trouvent empreintes les religions dogmatiques.

Les processus de coercition, de crainte sont insuffisants pour déterminer une transformation profonde de la jeunesse actuelle. Ils comportent quelque chose d’artificiel et d’inadéquat à la mentalité d’aujourd’hui. Ce sont toutes les bases de la morale et de l’éducation actuelles qui doivent être totalement révisées pour répondre plus parfaitement aux exigences de notre époque.

Il s’agit là d’un vaste programme de rééducation dont les faits commandent l’urgente nécessité.

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Il faut faire comprendre à la jeunesse que l’amour aussi grand soit-il n’entraîne pas l’irresponsabilité. Dans la mesure où le réel amour s’installe dans le cœur d’un homme, il doit être pleinement attentif au destin de l’être aimé, aux conséquences de ses actes. L’état d’amour véritable réalise précisément le grand avantage d’être hautement lucide. La lucidité profonde n’a aucune commune mesure avec une attitude de calcul qui porterait ombrage à la spontanéité de l’amour, mais elle nous délivre des conséquences d’actes imprudents, irréfléchis. L’amour ne nous dispense jamais du sens de la responsabilité mais cette dernière augmente, au contraire, dans la mesure où nos sentiments gagnent en profondeur et peuvent mériter réellement le terme « Amour ». 

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L’état d’amour véritable se traduit non seulement par une libération de tous les attachements, de toutes les convoitises et les tyrannies de la jalousie qui sont à l’origine d’innombrables conflits intérieurs. Il s’exprime par une bienveillance et une générosité de tous les instants. Cette bienveillance et cette générosité ne se manifestent pas seulement par le rayonnement constant d’une énergie spirituelle. Elles se matérialisent en fait dans le comportement quotidien de l’homme intégré par des attitudes supérieurement constructives. Combien de conflits tant individuels que collectifs ne seraient-ils pas aplanis si chacun des adversaires n’attendait pas le moment de la triste victoire où « l’autre » capitulera. L’homme intégré se caractérise par le fait que dans tous les conflits humains, quels que soient ses droits ou ses griefs légitimes ou ses torts, il est capable de faire le premier geste. Par ceci nous ne voulons pas dire qu’il faille toujours s’incliner devant l’injustice, l’exploitation, la cruauté. C’est à chacun qu’il incombe de discerner par lui même la façon dont la générosité, la bienveillance doivent se matérialiser en acte, suivant les circonstances particulières, imprévisibles. 

Si nous sommes incapables de faire le premier geste, si nous sommes malveillants, ne parlons plus d’amour. Nos discussions dans ce domaine ne sont alors que vaines et subtiles évasions. Notons cependant que si l’homme « intégré » possède éminemment la capacité de se mettre à la place de « l’autre » dans un conflit quelconque, cette tendance ne pourra jamais le conduire au danger de s’inféoder à l’autre. L’Amour seul est la force magique capable de conférer ce pouvoir merveilleux. Bien des conflits humains ne peuvent être résolus que par lui. 

EXTRAIT de : L’Amour Humain  A L’Amour Divin de Ram LINSSEN -  Editions ETRE LIBRE  1953 –  

 

Publié dans:AMOUR |on 24 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Le Pouvoir guérisseur

Comment agit un guérisseur ?

images (14)Comment un guérisseur s’y prend-il pour soigner ses patients, et dispose-t-il d’aides à cet effet ? Dans « Rencontres avec des guérisseurs remarquables », Alexandre Grigoriantz explique la manière dont œuvre un guérisseur aux dons exceptionnels.

Habituellement, quand un patient entre dans son cabinet, Jean-Jacques décide très vite s’il va lui demander de rester debout, à quelques pas devant lui, ou bien s’il va lui demander de s’allonger sur le lit d’auscultation. Il sent, me dit-il, une « conscience » qui l’entoure et qui le guide. Il entre alors en contact avec la personne et selon ce qu’il ressent, il décide que son intervention s’effectuera en utilisant son propre magnétisme ou sa vision de l’aura et s’il devra agir lui-même ou laisser faire les choses. (…) Comment soigne-t-il par magnétisme ?

« C’est très variable. Je peux tout simplement laisser aller mes mains qui viennent se poser à l’endroit précis où elles doivent aller. Mais le plus souvent je laisse aller ma propre énergie. »

Si la vision de l’aura du patient s’impose, Jean-Jacques lui demande de se mettre debout devant lui et il observe alors une forme ovale qui englobe tout son corps, comme un œuf transparent. A l’intérieur, il voit le corps énergétique du patient avec des couleurs et des déformations locales qui le renseignent à la fois sur les pathologies physiques ou psychiques passées, présentes ou à venir. C’est ainsi qu’il peut prévoir l’apparition d’une grave maladie qui ne s’est pas encore déclarée dans le corps physique. Il arrive que cette forme ovale soit elle-même déformée comme si elle subissait des pressions en direction d’une partie précise du corps.

Lorsqu’il intervient au travers du corps éthérique, il peut envoyer sa propre énergie, mais souvent c’est une énergie extérieure qui intervient et qui peut parfois le pousser en avant ou l’écarter violemment du patient, comme si intervenait une force étrangère dotée d’une conscience. Quelquefois, il a l’impression de se trouver sur un autre plan, dans le domaine purement spirituel où règnent des forces plus fines, plus subtiles qui opèrent en se servant de lui comme intermédiaire. « A certains moments, je n’ai même plus besoin d’intervenir, dit-il, les choses se font toutes seules. »
Cette perception qu’il a des énergies subtiles lui permet de détecter les états physiques ou psychiques de ses patients.

« Je ressens des choses, me dit-il. Certaines personnes dégagent tellement de chaleur que je ne peux pas les approcher à un mètre. Je sens une véritable brûlure en leur présence. 
Chez d’autres c’est plus calme. Je deviens leur double. Je me sens tendu ou stressé et ma vue se trouble. Je perçois l’énergie de la personne et je vois la mienne qui est attirée par certains points du corps énergétique de l’autre.
A ce propos, je dois préciser que je ne vois pas toujours l’aura entière. Il m’arrive de n’en percevoir qu’une partie, celle où se situe le problème du patient. Parfois c’est tout le contraire, elle m’apparaît dans sa globalité. Chaque cas est particulier et s’il existe un problème dans un organe ou dans un endroit bien précis, je suis « obligé » d’y aller et ma vision fonctionne alors comme un zoom.

Je suis moi-même très impressionné par ce processus, car je sens quelquefois une volonté, une force externe intelligente qui me pousse à aller vers un organe ou vers une partie spécifique du corps ou de l’aura. Je ne fais pas ce que je veux. On dirait que je ne suis pas seul à décider et que même si je me force à porter mon regard vers un autre endroit, il se passe alors quelque chose de bizarre, une volonté extérieure m’en empêche. (…)

Généralement quand je magnétise en regardant l’aura, tandis que le patient se tient bien droit, il m’arrive de voir son corps énergétique tordu en certains points et je sais que c’est précisément là que je dois intervenir. Au fur et à mesure que ma propre énergie fait son effet, je me sens mieux et ma vue, légèrement troublée au début du processus, peu à peu redevient claire. Mon corps, tendu ou crispé au début (car mes impressions sont le reflet de celles du patient) se détend. En même temps, entre mon être intérieur et celui de la personne en face de moi, il se produit une étrange connexion qui me permet de voir le film de sa vie ou de parfois entendre des voix qui me disent des choses sur elle. C’est très varié. Je ne perçois pas que des choses négatives. Il arrive que pendant que je les aide, des patients qui ont une très belle aura me conduisent dans des états spirituels intenses. Dans ces moments exceptionnels qui m’entraînent vers de très hautes vibrations, je ressens des impressions merveilleuses et plusieurs de mes patients les ressentent également. Certains voient leur propre aura ou bien ils se sentent baignés de lumière. Un jour, j’ai même décelé chez une femme qu’elle avait un très fort pouvoir de guérison. Le simple fait que nous ayons travaillé ensemble au cours de cette séance lui a ouvert des canaux pour libérer le magnétisme qu’elle avait en elle. Aujourd’hui, tout en ayant conservé son activité, elle pratique de temps en temps et je sais qu’elle est une excellente magnétiseuse.

Mes patients pourraient s’inquiéter de ces phénomènes et de mon intrusion involontaire dans une partie cachée de leur vie ou de leur personnalité. En réalité, je reste humble. Je ne demande jamais rien. Si ces images apparaissent ou ces voix se font entendre, c’est parce que cela fait partie du processus de guérison. Certains éprouvent le besoin de me raconter leur vie et je les laisse faire car je sens qu’ils en ont besoin.

Mais que l’on se rassure, après la séance j’efface tout de mon esprit. En général j’oublie 80% de ce que l’on m’a confié ou que j’ai perçu. Cependant, si le patient veut entrer dans le détail d’une chose qu’il a vue ou ressentie alors nous en parlons. C’est lui qui décide. »

Le Pouvoir guérisseur dans GUERISON couv_912Rencontres avec des guérisseurs remarquables, Alexandre Grigoriantz
Editions Trajectoire (Février 2012 ; 252 pages) 

Publié dans:GUERISON, POUVOIR |on 24 mai, 2014 |Pas de commentaires »

La prison intérieure

Un autiste est-il si différent des autres ?

Dans son ouvrage « Je suis à l’Est ! », Josef Schovanec, polyglotte, diplômé de Sciences Po, et Docteur en philosophie, nous partage son propre parcours d’autiste. Un portrait qui nous montre que tant les difficultés que les grandes capacités des autistes seraient peut-être tout simplement dues à une sensibilité particulièrement accrue…

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L’une des définitions les plus anciennes et les plus récurrentes de l’autisme tient à l’analogie avec une prison intérieure. Ou forteresse vide, pour les amateurs de l’histoire de la psychiatrie. Des variantes existent, par exemple avec la question, diagnostic ultime, posée par ce psychiatre à l’un de mes amis : « Quand vous marchez dans la rue, est-ce que vous vous sentez sur une île déserte ? » Réponse : « Non. » Conclusion : « Donc vous n’êtes pas autiste, au revoir. » Encore faut-il ne pas confondre l’autisme avec un fantasme de lieu de villégiature – obtenu d’ailleurs peut-être grâce à l’argent dudit autiste. 

Plus sérieusement, je me demande quelle est la prison intérieure des gens en général. Je connais des personnes qui passent pour parfaitement normales, qui vont travailler le matin, restent au bureau le soir jusqu’à je ne sais quelle heure, puis prennent le métro, rentrent chez elles, regardent la télé pendant une heure, se font à manger, se couchent, avant de recommencer le lendemain. Quand on entame une conversation avec elles, il y a peut-être deux ou trois sujets à aborder, et en dix secondes on est déjà parvenu au bout de leurs convictions. Par exemple, elles soutiennent tel ou tel club de foot, votent pour tel ou tel parti. Quand on essaie de leur demander pourquoi, elles répondent : mais tu vois bien que l’autre, c’est un imbécile ! Lui, il va gagner, c’est évident, vous avez vu comme l’autre est nul ! Ces gens-là sont considérés comme normaux et libres. Si on prend la peine de regarder honnêtement les personnes avec autisme, je crois qu’elles manifestent pour beaucoup, sur un bon nombre de points, une plus grande souplesse que ces autres personnes. 

Bien entendu, j’ai un certain monde intérieur que je ne partage pas. Et surtout pas avec quelqu’un qui me fait violence, par exemple un psychiatre qui me demande toutes les quinze secondes : « A quoi pensez-vous ? » Je crois que ceci est heureux. Chaque être humain a son univers, son monde intérieur, et s’il ne l’avait pas ce serait extrêmement triste. Il est toutes sortes de tentatives dans notre monde moderne de mettre fin à ce jardin intérieur, une pression publicitaire, médicale, économique de supprimer cette parcelle non productive, cette perte de temps, cette anomalie. Je trouve assez désastreux ses effets ultimes. 

En arrivant ici, à Samarkand, pour la première fois, on est souvent frappé, comme en d’autres lieux loin de l’Occident, par la présence inactive de beaucoup de gens, personnes âgées ou autres, qui méditent, assis pendant de longues heures dans les recoins des rues ou les cafés. Faut-il les interner ? Celui qui avait dit, lors d’un colloque à Rabat, que jadis le but de la vie était de transmettre les poèmes hérités de nos prédécesseurs, faut-il l’embastiller dans la forteresse ?

Un livre de la Renaissance s’intitule Le Labyrinthe du monde et le Paradis du cœur. Le titre reflète bien le contenu de l’ouvrage. Au-delà de la beauté de la formule, c’est l’histoire d’un jeune à la fois naïf et avide de découvrir le monde. On le fait voyager partout. A la fin, l’aboutissement n’est pas un retour dans la gloire, à la Marco Polo. Le voyage, dans son issue ultime, plonge dans l’intériorité. Le roman d’apprentissage au sens que donnait le XIXe siècle au terme est bien loin.

Et pourtant. L’auteur, Comenius, était bien plus révolutionnaire qu’un Balzac ou même un Zola. Grand humaniste de la Renaissance, Comenius a passé sa vie à voyager en Europe. Il a aussi été l’inventeur d’une méthode pédagogique nouvelle : tandis qu’à l’époque on frappait les enfants pour leur faire apprendre le latin, il a démontré que les enfants apprennent plus facilement par le jeu. Pire encore, il a prôné la même éducation pour les filles. Le latin pour les filles, quelle idée ! Je ne peux donc considérer que le fait d’avoir une vie intérieure soit un problème ou un souci. Le souci est plutôt, hélas, la vie extérieure.

La règle, c’est la règle : légalisme, imprévus, routines

On dit souvent que les personnes avec autisme ont une grande rigidité, qu’elles expriment par la formule : « La règle, c’est la règle. » Soit dit en passant, le sens de cette expression requiert une explication pour comprendre que l’on sous-entend par là que la personne qui l’énonce tient à une application stricte des règles. Faute de quoi, elle peut n’être perçue que comme une tautologie, du type « un célibataire est un célibataire ». Lorsque de Gaulle s’écriait « l’ennemi est bien l’ennemi », il a certes mobilisé ses troupes, mais il n’a probablement pas été suffisamment clair quant à ses présupposés sociaux pour un éventuel auditeur avec autisme.

Pour en revenir au fond, je crois que la rigidité des personnes avec autisme, si elle peut être effectivement constatée dans nombre de situations, n’est pas absolue. Des études montrent que, dans certains domaines, les personnes avec autisme ont tendance à être beaucoup moins rigides que les autres. L’un des cas que l’on peut citer, qui me concerne personnellement, est l’appartenance nationale. J’ai toujours beaucoup de mal à comprendre ce que peut représenter le fait d’être allemand ou belge. Cela me paraît bien trop abstrait. Etre indonésien peut être plus difficile à imaginer du fait de la différence radicale de culture et d’appartenance physique, mais, par exemple, si on me le demandait et me permettait de l’être sans difficultés, devenir ou me faire passer pour estonien sur-le-champ ne me gênerait guère. Il est manifeste que, dans ce cas particulier, l’histoire personnelle joue en plus de l’autisme ; toutefois, eu égard à la complexité de l’être humain, il est quasiment impossible d’isoler l’influence « pure » du facteur autisme. Dans mes moments de déprime, je me sens apatride ; dans mes moments de manie, citoyen du monde. Le pire, ou le mieux, est que je ne sais pas comment il faut prononcer « correctement » mon nom de famille et mon prénom : cela dépend de mon interlocuteur. Quand j’ai affaire à une personne qui parle une autre langue que le français, mon nom et prénom sont prononcés autrement. Je n’essaie pas de lui demander d’appliquer la prononciation française. Alors même que j’ai remarqué, à ma vive surprise d’ailleurs, que beaucoup de gens étaient très susceptibles quant à la prononciation de leur prénom. Que vous m’appeliez Josef, Djozef, Yossef, ou encore Youssouf, tant que je reconnais que c’est moi, il n’y a pas de problème. Tout comme on pourrait également convenir de m’appeler Stéphanie. (…) 

Toutefois, il demeure vrai que les personnes avec autisme ont souvent des difficultés à s’adapter, à inventer des solutions de comportement dans des situations imprévues. Vous êtes à la boulangerie, vous voulez acheter une baguette, il n’y en a plus, vous devez chercher immédiatement une alternative, avoir une réaction : cela est très compliqué. Quand j’étais en sixième, ma prof de français a un jour dépassé l’heure de fin de cours de quelques minutes. J’ai fondu en larmes. Elle est venue me voir, a tenté de me consoler, et m’a demandé pourquoi je pleurais. Quand je lui ai expliqué la cause de mon trouble, elle n’a pas dit un mot et elle est partie, sa tendresse maternelle envolée. Rétrospectivement, je pense qu’elle devait être fâchée.

La prison intérieure dans ESPRITS couv_1148Je suis à l’Est !, Josef Schovanec
Plon (Novembre 2012 ; 256 pages) 

Publié dans:ESPRITS |on 24 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Pour communiquer avec les animaux

Le langage du cœur 

Peut-on vraiment communiquer avec les animaux ? C’est ce qu’assure Laila del Monte, ancienne brillante danseuse de flamenco, qui aujourd’hui organise des séminaires de communication animale. Nous y avons participé.
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Ce matin-là, nous sommes trente-six participants réunis dans la salle communale de Hesse, un petit village de Moselle, pour assister à un séminaire de deux jours, organisé par Laila del Monte, spécialiste hispano-américaine renommée en communication animale, de passage en France. Un pays qu’elle connaît bien pour y avoir poursuivi ses études universitaires en religions comparées. De son passé de danseuse, la jolie brune a conservé la grâce et une prestance presque féline. Si face à elle, l’auditoire est majoritairement féminin – seulement trois hommes sont présents –, toutes les générations et toutes les catégories sociales sont représentées. Âgés de 18 à 65 ans, ces « étudiants », comme aime à les appeler Laila, exercent des activités professionnelles très variées : éleveur équin, employée de banque, fermière, secrétaire, ostéopathe, chef de projet dans le bâtiment, commerciale, énergéticienne, traductrice, radiesthésiste, retraitée… Certains sont ici pour apprendre à communiquer avec leur propre animal de compagnie, comme Micheline, assistante de recherche en biologie moléculaire venue avec sa petite chienne Eila. D’autres espèrent améliorer leurs compétences professionnelles. C’est le cas d’Angel, éducateur canin venu d’Espagne ou de Patricia, médiatrice animale en milieu carcéral à Strasbourg.

Ces participants ont deux points communs : leur passion pour les animaux, et l’objectif qu’ils visent, acquérir, durant ce week-end d’apprentissage, les rudiments d’une technique élaborée par Laila del Monte permettant de mieux comprendre nos amies les bêtes. Il s’agit notamment de déceler chez elles les causes d’éventuels comportements inhabituels ou de certaines douleurs, et de tenter d’y remédier en essayant d’échanger avec elles « d’esprit à esprit ». Cette méthode, intitulée From Spirit to Spirit (d’esprit à esprit) offrirait en effet la possibilité de se connecter aux animaux par « télépathie » pour percevoir leurs pensées et leurs émotions transmises sous forme d’images, d’odeurs, de sensations physiques ou de ressentis émotionnels.

En quoi tient la communication animale ?

Installés sur des chaises placées devant elle, en demi cercle, nous écoutons dans un silence quasi religieux les premiers mots de notre intervenante, exprimés dans un français presque parfait : « Je vous remercie d’être venus si nombreux. Quand j’ai commencé mes premiers cours en Europe, il y a dix ans, nous étions entre cinq et dix personnes, seulement. Cela signifie qu’aujourd’hui, de plus en plus de gens s’ouvrent à l’idée que les animaux, au même titre que les humains, sont dotés d’une conscience et qu’ils ont eux aussi des pensées et des émotions – l’amour, l’amitié, la joie, le dévouement, l’entraide, la patience, la compassion, la souffrance, la tristesse, la peur, la jalousie, la colère ou l’énervement. Il a été prouvé scientifiquement que le cerveau humain émet et reçoit des fréquences vibratoires qui peuvent être perçues instantanément par d’autres cerveaux humains. De la même manière, les animaux génèrent eux aussi des fréquences vibratoires produites par leurs pensées et leurs émotions que nous pouvons capter, même à distance, et traduire en mots. Quand j’entre en communication avec un animal, mon esprit se projette vers lui. Je perçois alors ce qui se passe à l’intérieur de lui et ce qu’il ressent, comme si j’étais à sa place. Vous allez me demander comment je sais que ce n’est pas le fruit de mon imagination ? D’abord parce que je le sens à l’intérieur de mon cœur et dans toutes mes cellules, ensuite parce que ces informations sont validées par le « gardien » de l’animal. Ici, je vous demanderai d’employer ce mot plutôt que celui de « maître » ou de « propriétaire » car les animaux ne sont pas nos esclaves et ne nous appartiennent pas. »

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Pour communiquer avec les animaux dans ANIMAUX couv_521Little Wolf, Laila del Monte
Editions Véga (Janvier 2011 ; 155 pages) 

couv_857 dans ANIMAUXLes animaux leur chemin vers l’autre monde, Laila del Monte
Editions Véga (Mars 2012 ; 240 pages) 

Publié dans:ANIMAUX |on 23 mai, 2014 |Pas de commentaires »

UNE MEDIUM qui accompagne les âmes

 

 

Une médium accompagne les âmes vers l’au-delà, elle parle avec les morts. C’est à l’âge de 35 ans que les dons de médium de Sylvie Ouellet se sont manifestés. Elle vient de publier un livre « Ils nous parlent… entendons-nous? », dans lequel elle im_sylvie_0explique comment elle aide les morts à atteindre la lumière…

 

Sylvie Ouellet

Son Cheminement

Du droit à l’accompagnement de l’âme, il semble y avoir un fossé. Tout ce monde de preuves tangibles paraît en effet si éloigné de la subtilité énergétique de l’âme. Pourtant en y regardant bien, il n’y a qu’un pas à franchir, celui qui permet de passer du langage mental au langage du coeur. Voilà ce que mon cheminement personnel m’a permis de découvrir.

En cherchant des réponses pour donner un sens à ma vie, j’ai découvert la méditation. Au départ, mes essais pour méditer ont été infructueux. Je cherchais à faire quelque chose, car j’étais tellement habituée à agir, à être productive quoi! Voilà que rester là sans bouger m’étais bien difficile! Toutefois, comme on dit, la persévérance vient à bout de tout et grâce à elle, j’ai pu toucher cet état d’être où l’action n’a plus d’importance. Seule la joie du moment présent compte. Cette expérience m’a fait vivre les bienfaits apaisants de la méditation. J’ai donc insérer à mon horaire quotidien une pause méditation. Par cette amorce, je commençais à m’intérioriser et à découvrir mon potentiel intérieur.

De là, d’importantes transformations se sont opérées en moi. Ces périodes d’intériorisation m’ont permis de contacter mon être, de toucher à mon âme. Voilà qu’un beau jour, dans cet espace intérieur, une âme est venue me demander de l’aide. Quelle surprise ce fût pour moi! Jusque là, j’avais une conception très naïve de la vie et de la mort. Je croyais qu’après notre passage sur Terre, on s’élevait et on était heureux. Alors, imaginez mon étonnement lorsque j’ai reçu ce premier appel à l’aide. Toute ma conception était à revoir y compris celle que je n’avais pas de petite voix intérieure.

Une grande période de questionnements, de lectures et de formations a alors débuté. Puisqu’il me fallait revoir ma compréhension de la Vie, j’ai glané des informations de manière assidue. Parallèlement à ces démarches, d’autres âmes ont continué de venir me demander de l’aide dans mes méditations. Puis, mon amie Francine m’a suggéré d’écrire pour expliquer le passage de la mort. Au départ, l’idée m’a parue totalement farfelue, mais à force de me la répéter, la graine a fini par germer et j’ai amorcé l’écriture de mon premier livre .

Cette expérience a été des plus enrichissantes, car elle m’a permis de faire des liens importants entre différents événements de ma vie. Elle m’a aussi donné l’occasion d’approfondir mes connaissances, car plusieurs âmes qui m’avaient demandé de l’aide sont revenues m’apporter une explication. De plus, cette expérience m’a offert sur un plateau d’argent le privilège d’être en contact avec ma force de guidance et l’Archange Gabriel.

lire la suite ici http://www.sylvieouellet.ca/monsite/cheminement.htm

Publié dans:MEDIUM |on 23 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Qu’est-ce que l’âme sœur ?

 

Sur le plan des réalités cosmiques, ce n’est pas un concept bien défini. Sur un plan terrestre, c’est une énergie qui entre en complément à la vôtre sans être similaire. Certains font des réincarnations multiples en étant ensemble, en travaillant ensemble, en se mariant ensemble. Cela déclenche des complémentarités et ces personnes se retrouvent chaque fois, à chaque naissance, ensemble. Pas forcément aux mêmes âges. Ce sera le père et l’enfant, le mari et la femme ou l’amie, ou Maître et disciple. Ce qui crée l’Âme sœur c’est cette complémentarité,mais cela n’existe pas en tant que réalité cosmique. C’est tout simplement une harmonie.

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Sur un plan un peu plus cosmique, ce sont des gens qui ont fait tous leurs cycles d’évolution ensemble, ce qui est quand même fort rare à trouver, parce qu’ils sont toujours séparés à un moment de la vie, l’un allant plus vite que l’autre, ou voulant expérimenter d’autres choses. Mais dans le cas où ces gens arrivent à faire un maximum d’évolution ensemble, se retrouvant ensemble devant le Maître, il se crée une véritable union et ils paraissent, en tant qu’âme, comme des siamois.

Leurs réincarnations deviennent quelque chose de très difficile. Ils ont tellement eu l’habitude de prendre l’énergie de l’autre, qu’ils ne sont pas vivants en tant qu’individualité propre, même si leur conscience a atteint un certain état d’individualité. Énergiquement, ils sont tellement soudés, qu’il faut leur apprendre, petit à petit, à se séparer. Alors ils passent par de petites épreuves qui ne sont pas des épreuves initiatiques typiques, mais tout simplement des moments où ils expérimentent la solitude et le bien-être qu’il y a à être pleinement seul. Je vous le dis, ce n’est pas un concept qui existe vraiment. C’est une complémentarité ou un attachement trop long grâce aux incarnations de deux êtres.

Pourquoi la bible n’en parle-t-elle pas ?

Je vous demande, pourquoi les hommes n’ont-ils pas permis à la bible d’en parler ?

Vous savez très bien que beaucoup de vérités ont été soit enlevées, soit voilées. Ce qui fait que l’individu est obligé d’utiliser des clés pour lire ce qui est écrit. Mais la Bible en parle. Il y a une phrase très courte à propos de cela, mais elle paraît tellement banale, que les individus ne l’ont même pas remarquée, autant ceux qui ont retranscrit la bible que ceux qui la lisent aujourd’hui.

Ne vous inquiétez pas, même si ce livre a été quelque part tronqué, transformé, il est tellement sacré, qu’il a pris toute l’occupation des Maîtres à un moment donné, pour qu’un maximum d’éléments véritables soient gardés. Heureusement l’essentiel est écrit. Le reste, après tout, n’est pas bien important, la science le fera. Ce qui compte, c’est que le fondement même de la vie soit marqué en intégralité.

Pour nous, voyez-vous, il y a toujours une différence entre les fondements même de la vie et le message de connaissance, qu’il est bon d’apporter naturellement, mais qui reste secondaire.C’est pour cela qu’il semble y avoir une séparation entre spiritualité et science, ou monde spirituel et monde profane. Parce que la spiritualité s’occupe pour l’instant d’expliquer les fondements même de la vie : comment être un homme parfait ? Et quelqu’un d’autre qui vient parler de la science, des planètes, de l’histoire de la terre, de l’histoire de l’homme.

Il ne servirait à rien qu’un Maître vienne vous donner toute cette connaissance si vous n’avez pas déjà une conscience beaucoup plus grande. Vous connaissez la phrase : Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme, cette phrase est capitale. C’est pour cela qu’apparemment la spiritualité, jusqu’à présent, s’est occupé de l’âme et de l’esprit de l’homme, parce que les Maîtres savaient bien que l’homme saurait se débrouiller tout seul, pour la connaissance de son corps et tout ce qui concerne la terre. Il a l’esprit suffisamment curieux et spéculatif pour aller chercher sous le recoin des étoiles ce qui s’y trouve.

Par contre, s’asseoir trente secondes pour méditer ou se contrôler, cela lui est impossible. Alors les Maîtres ont paré au plus pressé. Mais un jour viendra où tout sera réuni, parce que l’essentiel en l’homme, sera développé. Mais tant que cet essentiel n’est pas développé, vous aurez l’impression d’aller arracher la connaissance grâce à vos expériences et vos souffrances, alors qu’il n’en est rien. La connaissance vous est tout aussi ouverte que les messages qui ont été donnés par tous les médiums et tous les prophètes.

Imaginez qu’il y ait dans le cosmos une grande bibliothèque où toute la connaissance serait écrite : comment faire une fusée performante, comment guérir toutes les maladies ? etc.

Mais tant que l’homme ne sera pas au moins un homme, il ne pourra pas aller voir dans ce ciel-là. Il s’agit tellement de parler d’énergie et de grands principes, qu’il serait incapable de comprendre. D’une certaine manière, l’homme acquiert de lui-même. Ce qui ne veut pas dire qu’il est seul dans sa recherche. Chaque fois, de grands individus donnent cette connaissance. Ce n’est pas n’importe qui, qui trouve, c’est toujours, à un moment donné, quelqu’un de supérieur.

Les hommes ne sont pas laissés seuls avec leur matière, mais nous nous occupons plus précisément de l’âme, et après, nous unirons les deux. Quand l’homme aura uni sa matière à son âme, nous unirons notre connaissance à la terre et à la matière. À moins que l’homme ne vienne à nous, nous n’irons pas à lui.

source http://www.conscienceuniverselle.fr/

Publié dans:AME, DEVELOPPEMENT |on 20 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Channeling, un dialogue improbable

 

images (11)Prêter son corps et sa voix à des entités désincarnées, c’est ce qu’on appelle le « channeling », qui séduit des millions de lecteurs. Décryptage d’un phénomène.

A plus de 70 ans, Neale Donald Walsch incarne le phénomène du « channeling », sa popularité comme ses ambiguïtés. Originaire du Wisconsin, animateur radio puis journaliste avant de monter sa propre société de relations publiques, il a été sans domicile fixe pendant un an. Alors qu’il avait retrouvé un petit boulot dans une radio locale, il s’est réveillé en pleine nuit, à la veille de ses 50 ans, en proie à une angoisse profonde. « Tout foutait le camp, ma relation amoureuse, ma santé ; et je me suis dit : se lever le matin, aller au boulot, payer ses factures, autant rester dans la rue. Quel est le sens de tout cela ? Que dois-je faire, mon Dieu, pour devenir un bon être humain ? » C’est alors que Dieu lui a répondu, ou du moins une voix si présente qu’il dit avoir mis un certain temps avant de réaliser qu’il était seul dans la pièce. Il a pris un crayon sur sa table de nuit et s’est mis à noircir des pages sous la dictée. Rassemblées dans le premier tome de Conversations avec Dieu, l’ouvrage paru en 1995 a été traduit en trente-sept langues et vendu à 7,5 millions d’exemplaires.

Suivront huit autres tomes de conversations, auxquels s’ajoutent une douzaine de produits dérivés : questions et réponses, méditations, guides d’utilisation, etc. Inspiré par ces conversations, Neale Donald Walsch a signé, sans être en channeling, près d’une vingtaine d’ouvrages ayant trait à la spiritualité. Il a fondé une école, et parcourt le monde pour répandre les messages des Conversations. Tournées, best-sellers en série, ateliers et conférences, tout cela n’est-il pas devenu un business ? « Je comprends qu’on puisse le penser. Mais si c’est un business, c’est le business de Dieu, y en a-t-il de meilleur ? », interroge Neale Donald Walsch avant d’ajouter : « Quinze millions de personnes ont lu mes livres. Quand vous pensez que vous avez touché quinze millions de personnes de manière positive, vous vous dites que c’est vraiment arrivé pour une raison. »
Cette raison, justement, interroge. Pourquoi des millions de gens accordent-ils du crédit à des écrits émanant de parfaits inconnus ? Sans doute parce que le phénomène exerce une forme de fascination. Dans la version nord-américaine moderne que représente Neale Donald Walsch, le channeling – littéralement canalisation – désigne un contact avec une « entité » qui s’exprime par la voix de son « channel », momentanément incarnée. L’approche est différente de la médiumnité classique qui consiste à entrer en relation avec l’esprit d’un défunt. Cette « entité » peut se présenter, à travers les propos du channel, comme une énergie, un être d’autres dimensions, voire un groupe à l’origine indéterminée.

Qui parle ?

Le canadien Pierre Lessard, collaborateur du psychanalyste Guy Corneau, canalise le maître Saint Germain,« un principe énergétique qui a toujours accompagné les êtres humains à travers le temps, en particulier les grands changements d’étape. C’est comme s’il y avait dans l’air, dans l’atmosphère, une lumière, une pure connaissance qui parlaient par une voix intérieure. » Selon lui, le channel entend ces voix et les retransmet ; consciemment ou inconsciemment. « Je vais parler un moment, me laisser guider dans une improvisation, en état d’éveil, puis canaliser en état altéré ; je ne suis alors plus conscient. »

Pour cet ancien professeur de gestion, la nouvelle compétence n’a pas été facile à accepter…
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Publié dans:CHANNELING |on 20 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Soigner son âme

téléchargement (5)Le voyage chamanique nous permettrait-il de soigner nos blessures intérieures ? Dans ce dialogue avec Olivier Chambon, Laurent Huguelit explique comment une thérapie chamanique peut nous aider à reconstruire notre intégrité psychique.
 

Olivier : Alors, explique-moi ce qu’est un « voyage chamanique ». Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce qui se passe ?

Laurent : La personne se couche et je lui explique que l’écran, le support, c’est le même que celui de l’imagination ; mais ce n’est pas de l’imagination, c’est réel.

Olivier : À ce sujet, des recherches en neurosciences indiquent que notre cerveau fonctionne de la même manière lorsque nous percevons la réalité extérieure et lorsque nous effectuons une action dans notre imagination. L’imagination est donc tout à fait « réelle » et est interprétée comme telle par le cerveau.

Laurent : Néanmoins, il y a pour moi une différence subtile entre l’imagination telle qu’elle se définit dans nos cultures et le voyage chamanique. C’est quelque chose que l’on apprend à reconnaître et à discerner avec le temps, car au début ce n’est pas forcément évident. C’est une question classique qui revient souvent : « Est-ce que je ne suis pas en train d’imaginer ces trucs ? » Non, tu fais un voyage chamanique. Nuance. (…)
Pour faire un voyage chamanique, il faut un point de départ qui peut être un arbre ou un endroit avec un accès vers le bas. Il faut qu’il y ait un trou, par lequel on a accès au Monde d’en bas.

Olivier : C’est un peu comme Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll : tu plonges dans le terrier du lapin.

Laurent : Oui, si tu veux ; ce type de littérature est très chamanique : Alice, Le Magicien d’Oz, etc. La différence, c’est que là, ce n’est pas un livre : c’est réel. Le voyage n’est pas figé par des mots, il se crée en direct, devant tes yeux. Donc, je fais aller la personne dans le Monde d’en bas et je la fais travailler chamaniquement dès la première séance. Je lui fais rencontrer une personne de son entourage familial ou sentimental avec laquelle elle a des choses à régler. Donc la personne a déjà fait une partie du travail elle-même, alors que moi, je n’ai encore rien fait. Le but, c’est : « Vous voyez ? Vous pouvez le faire vous-même ; je suis simplement là pour vous montrer comment faire. Mais ce n’est pas moi le grand manitou qui fait la séance, c’est vous qui faites votre séance. »

La personne revient avec des informations, et ce qui est incroyable, c’est que dans la plupart des cas, sans aucun entraînement, sans forcément avoir quinze ans de pratique, les gens reviennent avec des informations épatantes, éclatantes de transparence de leur voyage chamanique, même si c’est la première fois qu’ils en font un. Ensuite, je fais un point sur la suite de la séance, qui est le soin chamanique proprement dit, où c’est moi qui entre en transe et fait un voyage chamanique. Je vois alors les différentes actions à entreprendre, si je dois faire des extractions, un recouvrement d’âme, etc. 
Précisions que les recouvrements d’âmes et les extractions chamaniques sont vraiment les deux principales techniques chamaniques, d’un point de vue thérapeutique. Les chamanes, soit ils (r)amènent des choses – recouvrement – soit ils enlèvent des choses – extraction. C’est très simple : c’est de la plomberie spirituelle.

Olivier : Dans le livre La Chamane blanche, la psychiatre revient à l’hôpital psychiatrique où elle travaille, après avoir été initiée par un chamane. Elle dit qu’il lui a expliqué que les chamanes enlèvent ou retrouvent deux types de choses. Soit c’est quelque chose qui est entré « par effraction », soit c’est quelque chose qui était perdu comme une partie d’âme qui a été prise, volée, ou que la personne a abandonnée ou laissée attachée à autre chose, etc.

Laurent : Oui, c’est très simple : tu as des trucs en trop en toi ? Le chamane les enlève. Des trucs te manquent ? Le chamane les ramène. En gros, c’est ça, la face thérapeutique de la pratique chamanique. Et pour avoir accès aux informations, nous faisons des voyages chamaniques. Tout le reste, c’est de l’emballage culturel.

Olivier : Pour reprendre la métaphore informatique, tu supprimes ou tu amènes des programmes.

Laurent : C’est ça. Ce que tu enlèves est souvent lié à des traumatismes, des intrusions, des peines, des émotions, etc. Ce que tu ramènes, en gros, c’est l’intégrité énergétique de la personne… Extractions et recouvrements sont liés, un peu comme des vases communicants.

Si tu vis un traumatisme, comme par exemple un accident de voiture, un viol ou un deuil, tu peux perdre une partie de ton âme ; elle se réfugie quelque part dans l’autre monde, pour échapper à la douleur, en quelque sorte. Cette partie que tu as perdue va être remplacée par autre chose : une drogue, une dépendance, une dépression, ou que sais-je encore ? Les possibilités sont infinies. Le chamane va enlever cette énergie de remplacement et ramener ce qui est parti, c’est-à-dire toi-même. On rebouche le trou et on referme la bouteille. C’est pour cela que c’est tellement efficace : une fois que l’intégrité énergétique est rétablie, que l’âme est entière de nouveau, les énergies de remplacement n’ont plus de raison d’être. 

Olivier : Certains physiciens diraient que les chamanes opèrent sur des champs morphiques. C’est la terminologie du biochimiste anglais Rupert Sheldrake. Ces champs morphiques sont des structures qui organisent la matière, donc quand le chamane vient retirer ce qui sévit au niveau énergétique, il y a un bout d’âme ou un bout de matrice qui revient se positionner au bon endroit, ce qui informe le corps, qui met en place un processus de cicatrisation physique et psychique… C’est dans le même ordre d’idées, non ?

Laurent : Exactement. Et tout cela fonctionne de manière très logique : ce n’est pas un délire irrationnel. Nous travaillons directement sur la structure énergétique des personnes qui viennent nous voir et de ce qui les entoure.

Soigner son âme  dans AME couv_139Le Chamane & le Psy, Olivier Chambon, Laurent Huguelit
Mama Editions (2010 ; 224 pages) 

Publié dans:AME, GUERISON |on 20 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Pouvons-nous tous devenir médiums

 

images (2)Y a-t-il une vie après la mort ? Oui, répondent ceux qui disent communiquer avec l’âme des défunts. Mais qui sont vraiment ces intermédiaires ? Serions-nous tous capables d’hypersensorialité ?

Pierre et Marie Curie, Alexandre Dumas, Victor Hugo… Autant d’esprits éclairés qui avaient pour la parapsychologie et les expériences paranormales une vive curiosité. Ces phénomènes passionnent parce qu’ils bouleversent notre existence en lui donnant un sens différent et en offrant un autre regard sur la psyché humaine. La psychanalyste Djohar Si Ahmed, auteure de Comment penser le paranormal, psychanalyse des champs limites de la psyché (L’Harmattan, 2006) et cofondatrice de l’Institut des champs limites de la psyché (iclppsy.fr), rappelle également l’intérêt de Freud pour la télépathie, cet aspect de la vie psychique qui permettrait le contact d’une conscience à une autre. Mais rien à voir, cependant, avec la médiumnité, comme elle n’aurait rien à voir avec la voyance ou toute autre forme de mancie : certains pourraient « vraiment » parler aux morts.

Des flashs, des vibrations, des odeurs…

 « Le contact médiumnique est une communication sensorielle, explique Olivier Chambon, psychiatre. Les médiums auraient un contact auditif – ils entendent une voix, des ambiances sonores –, tactile – ils sentent une présence, des vibrations, un courant d’air –, visuel – ils voient des flashs, des images fixes, des microfilms – ou encore olfactif – ils sont envahis par l’odeur d’une eau de toilette, de tabac, de sous-bois… » Parfois, le défunt se mettrait dans la peau du médium, le faisant écrire ou parler à sa place pour délivrer son message. Et, désormais, il utiliserait les moyens modernes comme un ordinateur ou un magnétophone, ce que l’on appelle la transcommunication instrumentale. Serions-nous tous capables de communiquer avec nos morts? 

Stéphane Allix, fondateur de l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (Inrees), reçoit de nombreux courriers faisant état de contacts dits spontanés : « Des parents m’écrivent au sujet de “l’ami imaginaire” de leur enfant. D’autres voient ou entendent l’un de leurs proches décédés. C’est fréquent à l’approche de la mort notamment, ou suite à un choc émotionnel. » Et cela alors même qu’ils ne s’y attendent pas. Ce qui laisse à penserque nous pourrions tous travailler ce potentiel surnaturel, ces perceptions extra ou hypersensorielles. « L’état modifié de conscience est une propriété de la psyché humaine, poursuit Djohar Si Ahmed. Cet état peut être obtenu spontanément, comme ce serait le cas pour les médiums qui ont ce don depuis l’enfance ; mais aussi grâce à un entraînement à des pratiques spécifiques – hypnose, EMDR, hyperventilation, méditation, etc. – ou, à l’instar d’autres cultures, par l’ingestion de substances psychédéliques – ayahuasca par exemple. » La psychanalyste insiste cependant sur le fait que ces expériences perturbantes doivent toujours être accompagnées.

Que dit la science ?

Si nous pouvons tous peindre ou jouer d’un instrument, nous ne deviendrons pas tous Van Gogh ou Mozart. De même pour la médiumnité. En cause, nos résistances au paranormal. « Notre éducation rationnelle et matérialiste ne nous incite pas à écouter ce type de ressentis, observe Olivier Chambon. Nos fantasmes, nos peurs et nos croyances finissent par nous convaincre que tout cela n’existe pas. » C’est évidemment la question centrale : la communication médiumnique est-elle réelle ? Ou s’agit-il d’une supercherie ? Dans l’enquête qu’ils consacrent au phénomène, Médiums, d’un monde à l’autre, Denise Gilliand et Alain Maillard rappellent que des chercheurs américains (travaux menés notamment par les chercheurs Julie Beischel ou Gary Schwartz) ont testé « les médiums et leur capacité à transmettre des informations exactes, suffisamment justes et précises, sur des personnes décédées ».

Le protocole était très strict, et les résultats ont exclu toute autre explication telle que le hasard, la triche, la télépathie ou la lecture froide – où le médium avance une hypothèse, puis la module en fonction de la réaction du consultant. Mais, si les données obtenues vont bien dans le sens d’une survie de la conscience, elles ne prouvent toujours pas scientifiquement que certains puissent communiquer avec ces consciences…

Quid, alors, de ces contacts spontanés que vous et moi pourrions vivre un jour ? Pourraient-ils être le fruit de notre imagination ? Pour Olivier Chambon, « il y a trop de facteurs communs dans les témoignages pour qu’ils soient de l’ordre de la projection, du fantasme ou de l’hallucination ». Dans les maisons de retraite, où lesdits témoignages sont nombreux, les médecins n’ont pas été à même d’éclairer le phénomène en mettant en cause telle médication ou telle dégénérescence du cerveau à l’approche de la mort. Les résultats obtenus par ceux et celles qui s’intéressent à la médiumnité ne peuvent s’expliquer que par un contact entre un individu et un défunt. « Ce qui n’exclut pas que certains racontent n’importe quoi ! » prévient Stéphane Allix. C’est là la limite, voire le danger, que sous-tend la médiumnité. La vigilance s’impose. Les personnes fragiles ne sont pas à l’abri d’un charlatan, et les personnes endeuillées peuvent tomber dans une forme de dépendance en voulant compenser la perte d’un être cher par une relation éternelle. D’après les spécialistes, les bons médiums sont ceux qui conservent une posture bienveillante. Une posture que nous aussi, peut-être, devrions développer vis-à-vis de ceux qui se disent intermédiaires. Quoique, nous souffle notre esprit cartésien…

source : www.psychologies.

Publié dans:MEDIUM |on 18 mai, 2014 |Pas de commentaires »
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