Archive pour le 23 octobre, 2014

Astuces pour profiter de l’automne

 

 images (2)Boire du lait chaud une heure avant de se coucher : Prendre soin de son Vatta c’est se coucher tôt, mais c’est aussi boire du lait chaud aux épices pour calmer le système nerveux. Cela peut être du lait animal ou végétal (amande, coco, etc.). Les épices doivent être sucrées comme le sont la cannelle, la cardamome, le gingembre et l’anis. Faites infuser généreusement et dormez profondément !

Boire chaud toute la journée : Boire un peu d’eau chaude toute la journée est excellent pour la digestion, cela liquéfie ce que vous digérez et permet d’éviter toute forme de sécheresse intestine qui cause d’incomparables ennuis. Je crois ne pas avoir besoin de vous faire un dessin !

Manger chaud, lourd et onctueux : Autrement dit, manger des patates douces ! Des exemples ? Au moment d’écrire ces lignes je mangeais une soupe de carotte et de la compote de pomme.

Ce matin j’ai mangé un petit bol de grau avec des poires cuites. Une purée de patates douces, toutes sortes de potages et l’usage des légumes racines sont recommandés (betteraves, carottes, etc.) ! Plus vous manger ainsi, plus vous apaisez votre corps devant la grande stimulation quotidienne. 

Au risque de faire crier les crudivores, je vous conseille aussi de manger peu de crudité, leur légèreté n’est pas conseillée ! Bien sûr, vous le savez ce n’est pas un dogme et la limite de ce conseil se retrouve dans ce que vous ressentez !

Que faire de vos pensées ? Nous sommes ce que nous pensons n’est-ce pas ? Il est intéressant durant l’automne de privilégier une attitude calme, de privilégier la douceur et de cultiver la régularité. 

Bref, il est nécessaire de faire des câlins à vos amis, votre amoureux ou votre amoureuse, votre chat ou toute personne qui vous inspirerait avec douceur, et ce, tous les jours !! 

Sans blagues, se donner une petite routine quotidienne, par exemple, je fais tous les matins quelques exercices, des respirations profondes et une dizaine de minute de médiation. Veilliez à être doux avec vous-même aussi ! 

Pratiquer le Yin Yoga afin de cultiver la douceur comme routine quotidienne : On veut apaiser, alors l’opportunité de tenir les postures longtemps, puis de se détendre et de se relaxer pendant les postures est excellent ! Faire des torsions, pratiquer la posture sur les épaules (communément appelée la chandelle par les enfants de 6 ans), ou la pince (se plier en deux lorsque vous êtes assis), ainsi que tout étirement du bas du corps comme le grand écart (à votre mesure), sont tous excellent ! 

Huilez votre corps : Drôle de chose vous dites ? L’huilage est vraiment ancré dans la tradition de l’Ayurvéda. Si l’été encourage un huilage à l’huile de coco qui est refroidissante, l’automne et l’hiver c’est l’huile de sésame qui est conseillée. Si vous faites la moue, je vous suggère simplement de tenter l’expérience après ou même avant un bain ou une douche avant de vous coucher. 

Il est certain que l’huile de sésame n’est pas l’odeur la plus aphrodisiaque si tel était votre objectif, mais il est toujours possible de la rendre plus passe-partout (ou moins répulsive diraient certains !) en y ajoutant quelques gouttes d’essence de rose ou de lavande par exemple. L’idéal est de la réchauffer un peu avant, un mini bain marie dans de l’eau chaude peut faire l’affaire. 

Sans l’ombre d’un doute vous apprécierez combien elle est nourrissante pour votre peau et 
combien elle apaise le système nerveux. Ce qui me surprend toujours, c’est que je n’ai jamais froid après avoir appliqué de l’huile de sésame sur mon corps, et cela dure un bon moment ! 

Toujours incertain ? Tentez la chose seulement avec vos pieds : enduisez-les d’huile et massez-les quelques minutes. Appréciez les résultats et évitez de glisser !

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 « Rien n’a plus de valeur que cette journée » Goethe

Prenez bien soins de vous !

Isab’ailes et Michel A.

Publié dans:NATURE |on 23 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

Guérison chamanique

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Des voix s’expriment à travers elle pendant ses soins… A quoi correspondent ces voix ?

Gutturales, rauques, aspirées, puissantes, la liste des adjectifs pour qualifier les « voix » qui me traversent est longue. Pendant mes soins, des chants et « langages » venus d’ailleurs sortent tout seuls de ma bouche. « Je » parle dans des « langues » dont je ne comprends pas un traître mot. Les intonations changent et se répondent, comme si différentes « voix » – tantôt masculines, féminines, affirmées, rieuses ou autoritaires – s’exprimaient à travers moi, et dialoguaient avec le corps de la personne. Délire schizophrène ou transe chamanique ? Il m’a fallu plusieurs mois pour accueillir et accepter l’arrivée de ce phénomène étrange dans ma vie. 

Expérience

La première fois que cela s’est produit, j’étais en méditation, il y a bientôt deux ans. A cette période, mes méditations quotidiennes n’ont plus rien de silencieux. Elles sont colorées de mélodies aux sonorités amérindiennes que j’entends dans ma tête. J’entends au loin des chanteurs et des danseurs agiter leurs grelots de cheville au rythme des tambours. Leurs ombres dansent autour d’un feu rituel. Dans cet espace méditatif, je me sens à la fois observatrice et actrice, comme si une partie de moi avait déjà pris part à ces cérémonies, et se rappelait ces chants. A chaque méditation, un monde chamanique s’éveille un peu plus à moi. Je suis surprise de découvrir, de l’intérieur, ce monde chamanique que j’ai tant étudié de l’extérieur pendant mon doctorat d’anthropologie maya. Mon inconscient serait-il en train de me jouer des tours, en créant un univers intérieur inspiré de mes études passées ? 

Possible… mais cela explique-t-il les nombreuses méditations où je me transforme en animal ? Pattes, griffes, gueule, ailes ou crocs, je ressens chaque partie du corps de l’animal comme s’il s’agissait de ma propre chair. Même immobile, j’ai l’impression d’être devenue l’animal, de l’intérieur. Je sais que cet univers existe dans ma tête, et pourtant je le ressens. Il a une réalité propre. Je perçois ces sensations dans les profondeurs de mon corps. Je rampe, je glisse, je vole. J’explore la terre, le ciel, l’eau, le vent. Un nouveau monde de perceptions s’ouvre à moi. 

Un jour, alors que je médite seule chez moi, les chants laissent la place aux « voix ». La mélodie s’interrompt brusquement et ma bouche se met à déverser, à toute vitesse, un flot de « paroles » incompréhensibles. En une fraction de seconde, je me retrouve à articuler des paroles dans une « langue » gutturale et rythmée. Ma bouche les prononce avec une agilité déconcertante, comme si elle avait fait ça toute sa vie ! Les « phrases » s’enchaînent les unes aux autres sans discontinuer. A peine ai-je le temps de respirer que le flot de paroles reprend. Une pression s’exerce sur ma tête et, aussitôt, une deuxième « voix » se met à s’exprimer. Plus douce et tranquille cette fois-ci. Elle vient apaiser le ton autoritaire de la première. Elle semble lui répondre dans une langue aux sonorités presque japonaises. Nouvelle pression sur mon front, puis sur ma gorge : la première voix reprend la parole. Elle répète en boucle un message incompréhensible pour mon mental. A qui s’adresse-t-elle ? 

J’observe avec fascination le phénomène que je suis en train de vivre. Témoin intérieur et conscient de ce qui se produit dans mon corps, malgré moi. La première voix s’arrête et le second personnage reprend. Une sorte de dialogue s’installe entre ces deux personnages invisibles via ma bouche. Ils prennent tour à tour la parole, comme si ma gorge était devenue un transistor radio dont quelqu’un s’amusait à changer la fréquence. A chaque changement de fréquence, une nouvelle voix apparaît. 

Vouloir comprendre

Les jours qui suivent, cette expérience extraordinaire se répète. Parfois pendant plus d’une heure, plusieurs fois par jour. Arrêter la méditation et le yoga pendant plusieurs mois n’y change rien. Les premiers temps, ces voix envahissent mon quotidien. J’ai l’impression de devenir folle. Elles peuvent surgir à n’importe quel moment de la journée. Pas juste pendant mes soins. Je réalise à mes dépens que le simple fait d’y penser déclenche cet état de transe. Plus j’ai peur que cela se reproduise, plus cela survient. Je ressens une forte pression dans ma gorge, comme si elle était prête à « vomir » ces voix. Difficile de les contenir, même avec la bouche fermée, le flot d’énergie qui me traverse est trop important pour que j’y résiste. 

Mais « qui » parle à travers moi ? Des entités ou des esprits comme le croient les chamanes ? Ou bien d’autres parties de moi-même, dont je n’aurais pas conscience ? Pendant plusieurs mois, ces questions me hantent. J’ai besoin de comprendre ce qui m’arrive pour pouvoir l’accepter. Pour pouvoir m’accepter. J’ai déjà parcouru un long chemin depuis ma thèse en m’ouvrant au monde de l’énergie, mais de là à me découvrir chamane et à parler dans des langues incompréhensibles… Ma réalité et l’image de moi-même s’effritent. Mes repères s’effondrent à mesure que ces voix occupent de plus en plus de place dans ma vie. Je mets plusieurs mois à m’habituer à cet état de transe spontanée et à commencer à le maîtriser. Qu’est-ce qui le provoque et à quoi peut-il servir ? 

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Des sons de guérison

Deux ans plus tard, mon expérience me montre combien ces sons et langages incompréhensibles ont un effet vibratoire sur les corps. Je l’observe sur mon corps, de même que sur celui des personnes qui viennent me voir en soin. Les voix surviennent systématiquement aux endroits où les nœuds énergétiques et/ou émotionnels sont les plus forts. Comme si elles venaient remettre en mouvement la circulation de l’énergie dans le corps, lui insuffler un nouvel élan vibratoire, en chassant et extrayant les énergies stagnantes. Parmi la dizaine de voix qui me traversent régulièrement, certaines semblent avaler l’énergie, d’autres l’apaiser, l’ancrer, la diffuser, l’amplifier. Pendant ce temps-là, mes mains accompagnent le mouvement de l’énergie. 

Comment et de quelle(s) manière(s) ces voix agissent-elles au niveau de la guérison ? Je suis bien en peine de répondre à cette question. Dans cet état de transe, je ne « fais » rien. Je suis présente et à l’écoute de ce qui est. En moi et en l’autre. Je laisse mon corps agir. Il sait quoi faire. Pas moi. Aussi inconfortable que cela puisse être pour mon mental, j’ai appris à m’abandonner complètement à la sagesse de mon corps. Je me laisse guider par l’énergie qui l’anime. Elle m’emporte au-delà de ma conscience ordinaire. Il n’y a plus de séparation entre l’autre et moi, nous sommes deux masses d’énergies en mouvement qui se rencontrent et interagissent ensemble, via la vibration du son et du toucher. L’onde sonore vient trouver écho dans la matière, de manière presque tactile. 

Les premiers mois, je me suis épuisée à vouloir comprendre de manière intellectuelle ce qui m’arrivait. Je croyais que ces voix transmettaient des messages et voulais comprendre leur langage. Aujourd’hui, j’y ai renoncé. Car en cherchant à tout prix une explication, je me heurtais à un mur : celui du mystère de la vie. Ma compréhension est intérieure désormais, pas intellectuelle. Je ne peux rien prouver, juste témoigner de l’existence de ce phénomène. 

Des voix contagieuses

Un point important a été de découvrir que via mon contact, certaines personnes pouvaient se mettre également à parler dans des langues. Je n’étais plus seule ! M’écouter chanter ou parler peut (r)éveiller chez certaines personnes le même genre de phénomène. Parfois cette porte de la voix s’ouvre le temps d’un soin ou d’un atelier, parfois elle perdure. A nouveau, je n’ai pas conscience de ce qui peut provoquer la transmission de ce canal de la voix, je ne peux que le constater. En deux ans, j’ai rencontré une vingtaine de personnes qui parlent dans des langues. Thérapeutes, guérisseuses ou chamanes, ce sont principalement des femmes, chez qui des voix ou chants de l’âme s’élèvent spontanément. Chacune possède sa propre interprétation du phénomène. Certaines ont l’impression de se reconnecter à des parties d’elles-mêmes, d’autres, de se remémorer des langues ancestrales, des langues qu’elles auraient connues dans d’anciennes vies, ou encore des langues venues d’ailleurs, des étoiles ou d’autres dimensions de l’univers. 

Le mystère reste entier autour de ces sons de guérison, aussi fascinants qu’inexplicables… Soigner avec la voix a-t-il toujours existé depuis que le monde est monde, ou est-ce un phénomène en voie d’expansion ? La médecine vibratoire de demain ? 

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Publié dans:GUERISON |on 23 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

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