Archive pour la catégorie 'SEXUALITE'

La Sexualité – un miroir de moi-même

 

 « Dis-moi comment tu aimes, et je te dirai qui tu es … »

La sexualité est un miroir de moi-même. En elle, se cristallise qui je suis.
Avant d’être une histoire à deux, c’est une histoire qui me concerne.
Ma sexualité me parle d’abord de la relation que j’ai à moi-même : « Suis-je à l’aise dans mon identité d’homme ou de femme ? »

Elle me parle de l’image que j’ai de moi : « Est-ce que j’aime mon corps tel qu’il est ? Est-ce que l’image qu’il me renvoie me paraît désirable ? »

En elle, se montre aussi ma capacité à être en intimité avec moi-même, à m’autoriser à être l’homme ou la femme que je suis, à ressentir et à exprimer mon désir, à vivre mon plaisir. Cette relation que j’ai avec moi n’est pas le fruit du hasard : c’est le résultat d’une longue histoire, de mon histoire familiale et personnelle.

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Car la sexualité se bâtit tout au long de notre développement. Elle se construit dans le contexte familial. La sexualité adulte, qu’on le veuille ou non, est étroitement liée à celle de notre famille.

Elle se transmet d’abord par des injonctions ou des croyances du type : « Une femme qui se respecte ne couche pas », « Un homme, ça court forcément ». Ces croyances sont la quintessence de notre histoire familiale, de l’impact que la sexualité a eu sur les générations précédentes et sur leur vie. Certaines sont conscientes, d’autres ne le sont pas. Mais, toutes nous ont été transmises avant même que nous ayons été en âge de vivre des relations sexuelles. Elles font partie de notre héritage familial et agissent comme des directives inconscientes de notre future vie sexuelle adulte.

La sexualité se construit également par des empreintes, par des expériences, faites tout au long de notre développement. Ces informations ont été engrangées dans nos cellules et constituent notre mémoire corporelle. La manière dont nous avons été conçu, les neuf mois passés dans l’intimité du ventre de notre mère, le plaisir qu’elle a eu à nous nourrir et à nous porter, le respect qu’elle nous a témoigné en nous éduquant à la propreté …, constituent des expériences qui laissent des traces, avec lesquelles nous avons construit notre capacité à partager du plaisir, à nous abandonner, à donner et à recevoir. Des qualités indispensables pour une sexualité ultérieure épanouie.

Primordiale est aussi la manière dont j’ai été accueilli dans la découverte de mon propre sexe, lors de la prise de conscience d’être une fille ou bien un garçon et du fait que cela n’est pas tout à fait la même chose. Est-ce que mes parents ont pu accueillir ma curiosité et mon innocence ? Ou bien, est-ce que j’ai appris très tôt que « ça » est tabou, sale, dérangeant ? À cet âge, vers 4-5 ans, se construit la capacité à lier son cœur à son sexe, c’est-à-dire le pouvoir, plus tard, de vivre son énergie sexuelle de façon épanouissante dans une relation affective. Si les parents ont une réaction négative, ou ne serait-ce qu’évitante, vis-à-vis du sexe de leur enfant, celui-ci l’interprète comme si son énergie vitale, qui n’est rien d’autre que l’énergie sexuelle, n’était pas la bienvenue. Attention, l’énergie « sexuelle » infantile n’a rien à voir avec l’énergie sexuelle adulte. L’énergie sexuelle infantile ne cherche pas d’acte sexuel génital avec l’autre, elle est tournée vers soi. Elle est l’expression du désir et du besoin de découvrir sa propre identité sexuée.

Vient ensuite l’adolescence, au cours de laquelle nous testons notre pouvoir de séduction, nous cherchons notre orientation sexuelle, nous construisons notre identité sexuelle. La façon dont les parents sont capables de voir et de valoriser la jeune femme ou le jeune homme dans son potentiel sexuel est primordiale pour sa sérénité dans la rencontre de l’autre. Une fille se présente aux hommes comme elle a été vue par son père. Un garçon va aborder les femmes au travers de l’autorisation que sa mère lui a donné de vivre son potentiel masculin. Il est de première importance, à ce stade, que le parent puisse rester à sa place de parent tout en reconnaissant le potentiel sexuel de son enfant. Ce que l’adolescent ne trouve pas dans le regard bienveillant et auto-régulé de son parent, il le cherchera auprès de ses pairs, dans ses relations amoureuses, sans jamais totalement le trouver.

La sexualité, avant d’être destinée à être partagée avec un autre, est d’abord une histoire personnelle. La capacité de nous épanouir sexuellement nous appartient entièrement. Elle nous parle beaucoup plus de nous-même que de l’amant(e) avec qui nous la partageons, celui(celle)-ci n’étant finalement, surtout, que le miroir de nos empreintes …Dans le chaudron de notre intimité sexuelle vont se révéler nos susceptibilités, nos manques, nos failles. Il ne dépend que de nous, et de nous seul(e) de nous autoriser à les surmonter.

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Alors, après avoir illustré la relation que chacun a à soi-même, que devient la sexualité à deux ?
Dans la vision des médias aujourd’hui, la sexualité est purement pulsionnelle. Elle se joue sur deux dimensions : charge et décharge, stimulation et satisfaction.Ceci peut nous convenir pendant un temps, mais deux dimensions, c’est quand même un peu plat. Il manque toujours quelque chose. Nous cherchons donc à démultiplier les expériences et/ou les partenaires, à la recherche de stimulations de plus en plus fortes, mais pas totalement épanouissantes.

La véritable nature de la sexualité est énergétique. Elle se déploie sur 3 dimensions.
Cette troisième dimension est l’expression de notre énergie créatrice dans un dialogue des polarités masculines et féminines. Elle exprime notre capacité à être en relation génitale, dans notre identité sexuée, à un autre, différent de nous. Pour l’atteindre, nous devons abandonner les notions de performance, de clichés, de « ce qu’ont doit être ou obtenir ». Cela nous demande le courage de jouer, d’expérimenter et de trouver sa propre vérité. Lorsque les partenaires peuvent « se » communiquer, tels qu’ils sont, dans leur désir, dans leur vulnérabilité, tant avec leur corps qu’avec des mots, dans un échange « de donner et de recevoir », la sexualité entre dans sa véritable dimension : créatrice. Elle construit un champ d’énergie qui est plus grand que la somme de celles de chacun des deux amants. Le début d’une quête infinie de sa propre plénitude partagée …

Christina Zelzner est Psycho-Bio-Thérapeute à Grenoble
Elle propose :

Thérapie Individuelle
Thérapie de Couple
Groupes sur la Féminité et la Sexualité
Formations en développement personnel
Plus d’info, contact par téléphone : 0611898215
Deux Sites web :
http://www.chemins-vers-l-etre.com/
http://www.psycho-bio-therapeute-grenoble.com

Publié dans:ARTISTES PEINTRES, SEXUALITE |on 24 mai, 2016 |Pas de commentaires »

Le chamanisme et les plantes

 

Joëlle Besse propose des soins chamaniques, des consultations thérapeutiques et même des massages sur Paris dans le 11ème. Elle a accepté de répondre à nos questions pour expliquer sa démarche et le sens qu’elle donne au mot « chamanisme ».

Emmanuel pour MF : Au départ vous êtes « Counsellor en addictions », vous avez travaillé dans des cliniques spécialisées en France et en Angleterre, sur la voie du rétablissement.Vous avez été formée à des thérapies corporelles et émotionnelles, au Tantra et au Kundalini yoga. Vous avez été souvent auprès des indiens en Amazonie, vous avez notament travaillé avec Guillermo, un chamane reconnu qui vit à Iquitos, au nord du Pérou, qu’est-ce que vous avez appris de fondamental
auprès de ce chaman ? 

Guillermo est en effet un grand chamane, qui en a formé de nombreux autres en Amazonie. Il est connu en France pour avoir joué dans le film de Jan Kounen « Blueberry ». Mais il y en a d’autres, très forts aussi. J’ai ainsi eu la chance de travailler avec Dyonisio, Orlando, Francisco, Don Solon, Otilia et, dernièrement, Vicente. Ils assurent tous le lien entre la Nature et l’Etre humain. Lors de mon premier séjour, j’ai vu dans le chamane le Magicien qui, grâce à sa baguette magique – l’Ayahuasca – allait transformer la citrouille – moi – en Carosse. J’étais comme une petite fille qui s’attachait au côté extra-ordinaire, magique du chamanisme. Il y a toujours cette petite fille au fond de moi, mais, seize ans après, j’ai compris que la magie résidait en l’être humain, en moi-même.

Les chamanes et les Plantes m’ont permis de sortir de ma prison et de trouver extraordinaire ce corps que je méprisais autrefois. C’est là que le prodige se situe ! L’Amazonie m’a ouverte à moi-même et à la Nature. Elle m’a permis d’en capter l’Energie et d’être ouverte en permanence pour la recevoir.

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Emmanuel pour MF : Vous proposez un travail chamanique et thérapeutique sur Paris avec des séances initiatiques, à qui cela s’adresse ? Etre chaman en 2016, dans une ville, loin des forêts c’est possible ? 

Ce travail s’adresse à toute personne fatiguée par son autosuffisance. Il faut très souvent une épreuve, un peu plus forte que les autres, pour que l’être humain comprenne qu’il est en train d’asphyxier dans sa tour d’ivoire et qu’il est urgent de s’ouvrir pleinement sur l’extérieur, sur d’autres mondes que celui qu’il connaît et … qui l’a rendu malade, prisonnier de sa tête. Je reçois quotidiennement des hommes et des femmes qui ont besoin de comprendre pourquoi ils en sont arrivés là où ils en sont : déprimés, malades ou tout simplement fatigués. Je les accompagne sur le chemin de la guérison.

L’Ayahuasca m’a transmis son ADN. Je le porte en moi. Cette Plante - et de nombreuses autres – font intimement partie de moi. Je me nourris au quotidien de leur Force, leur Sagesse et leur Intelligence. Elles m’aident à rester centrée sur le Chemin, à rester connectée à la Nature. Je vais régulièrement en Amazonie et, quand je ne suis pas là-bas, je demeure en lien avec elle et la Nature, en particulier au fond de la Bourgogne, où je possède une maison. Tous les jours, je veille à nettoyer mon âme et mon corps et à être connectée au Divin qui est en moi.
Dans ces conditions, oui, il est possible d’être chamane en 2016 en France.

Emmanuel pour MF : En quoi la voie chamanique permet-elle de vivre une expérience directe avec le divin, sans l’intermédiaire de structures imposées par une Eglise ou une doctrine ?

Tout d’abord : qu’est-ce que le Divin ?
Pour moi, c’est l’Energie créatrice que je retrouve dans tous les règnes - humain, végétal, animal, minéral, dans l’air que je respire et enfin dans Gaïa, la Terre-Mère qui me nourrit. Cette Energie existe partout : tous les points de la terre sont reliés entre eux par des réseaux électromagnétiques (l’un des plus connus étant le réseau de Hartmann). Que l’on soit en France, en Amazonie ou ailleurs, cette Energie est là, elle circule en permanence. On peut la sentir à condition d’être ouvert en conscience – si l’on n’a plus de barrière entre la tête et le corps.

Le chamanisme nous relie directement à la Nature et à notre être spirituel, sans l’aide d’intermédiaire – Eglise ou doctrine. Il nous permet ainsi de trouver l’harmonie et l’équilibre nécessaires à notre santé physique et mentale. Lorsque, au fond de la forêt amazonienne, j’assiste à une cérémonie sacrée, c’est le Divin que je reçois avec l’Ayahuasca, plante maîtresse. Le chamane qui dirige la cérémonie agit alors comme une « courroie de transmission » entre la Nature et l’Homme. Sans lui et ses chants sacrés - les Icaros – l’Energie reçue serait tout simplement trop difficile à gérer par l’Homme.

Cette Energie est bien concrète, on la sent physiquement et spirituellement quand on la reçoit. Elle prend soin de nous et nous enseigne la meilleure façon de vivre et d’aimer (eh oui, cette plante n’est pas un être humain mais un être vivant doué d’une profonde Intelligence qu’elle transmet à l’Homme qui le désire). Encore une fois : pas besoin d’intermédiaire. Ce n’est pas un concept, de belles paroles qui s’adressent à l’intellect mais le Vivant.

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Emmanuel pour MF : Vous vous intéressez aussi, à la voie tantrique, au tantra, qu’est-ce que cela amène à votre approche thérapeutique et chamanique ? 

Le tantrisme et le chamanisme se rejoignent en ce qu’ils sont tous les deux générateurs et transmetteurs d’Energie. Le tantra est une autre façon de percevoir et de transmettre l’énergie sacrée qui vit en chacun de nous. Quand l’Energie vient à manquer, nous vivons au ralenti. De nombreux hommes viennent me voir car ils manquent d’énergie sexuelle. Je leur dis que leur sexe n’est que la partie émergée de l’iceberg et que, s’ils manquent d’énergie sexuelle, c’est qu’ils manquent d’énergie tout court. C’est en cela que le massage tantrique est magique. Par simple imposition des mains, je peux transmettre mon énergie à la personne qui en manque.

C’est une onde de vie qui va alors passer du pôle féminin au pôle masculin. Une sorte d’alchimie entre les deux va s’opérer. Petit à petit – c’est un processus de rétablissement – l’énergie va se remettre à circuler et donner de l’allant. Le tantra me permet de sentir la personne que j’ai en face de moi, ses forces et ses faiblesses, de l’aider à se restructurer en se reconnectant à son Moi profond. Grâce à un toucher respectueux et maternant, celui ou celle qui reçoit ce type de massage peut enfin revivre des émotions enfouies et les laisser aller. Des traumatismes anciens – sexuels ou autres – peuvent ainsi remonter à la surface et partir. Pour toutes ces raisons, le tantra est thérapeutique.

Emmanuel pour MF : Je trouve ce point très pertinent : « s’ils manquent d’énergie sexuelle, c’est qu’ils manquent d’énergie tout court. » et en effet de ce que je comprends, l’énergie est « une »…c’est la force vitale, elle peut aller dans le sexe mais elle peut aller aussi dans la créativité ou dans la dimension spirituelle par exemple.
Merci pour cette interview.

Joëlle Besse
véritable « franco-amazonienne »

 

Site web de Joelle Besse
www.medecine-naturelle-chamanisme.com/

Publié dans:AMERINDIENS, NATURE, PLANTES, SEXUALITE |on 13 mai, 2016 |Pas de commentaires »

LE SANG DES FEMMES

 

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Si le sang est la plus ancienne marque connue dans la signalisation du Tabou, c’est parce que le Tabou du sexe se justifie avant tout par le Tabou du meurtre : l’agression (sexuelle ou autre) fait couler le sang, elle menace la vie et par conséquent, le groupe social. On utilise donc le sang, ou le rouge qui le rappelle, pour enduire ou marquer les personnes tabou et permettre aux autres de s’en tenir à distance : comme la marque rouge sur le front des Indiennes. Les dépôts d’ocre rouge existant en Australie, sont réputés provenir du sang écoulé de la vulve des  femmes à l’origine des temps; ce qui montre le lien entre les femmes et le Tabou chez ces aborigènes. Ainsi la peinture rouge ou le signe rouge ou l’objet rouge, représentation symbolique du sang, en sont venus à signaler le Tabou et par conséquent le danger (en cas de transgression). Ne nous arrêtons-nous pas au feu rouge ?

Dans les sociétés traditionnelles, ce sont plutôt les femmes qui arborent ces marques de Tabou. On doit bien constater en fait  que  l’homme  n’est pas atteint immédiatement et directement par la transgression; seule les femmes (et les enfants) en sont affectés : l’effraction, la violence, le viol les visent elles, et les atteignent, elles. Il semble donc logique qu’elles se signalent elles-mêmes comme personnes tabou.

Le Tabou ne doit d’ailleurs pas être posé par l’homme : cela le délégitimerait du fait de la possibilité pour l’-homme  de  faire  usage  de  sa  force;  il  ne  peut  être  posé  que  par  la  femme,  légitimée  par  sa  vulnérabilité,  son impossibilité et/ou son refus de recourir à la force. On lit pourtant toujours et partout que ce furent les hommes qui édictèrent les Tabous !  « Les frères, s’ils voulaient vivre ensemble n’avaient qu’un seul parti à prendre : instituer  l’interdiction  de  l’inceste  par  laquelle  ils  renonçaient  à  la  possession  des  femmes  convoitées,  alors  que c’était principalement pour s’assurer cette possession qu’ils avaient tué le père.”

Cette inférence personnelle de Freud et le non-sens auquel il conduit ne le gêne nullement et serait comique s’il n’était tenu pour un dogme.  

Ethnologues et psychologues masculins sont tous intimement persuadés que ce sont les hommes qui ont édicté les Tabous ! Freud, s’appuyant pourtant sur les études de Frazer et ses descriptions de sociétés matrilinéaires, illustre  parfaitement  cette  inconséquence  :  « Ces  prohibitions  se  sont  maintenues  de  génération  en  génération, transmises  par  l’autorité  paternelle  et  sociale. »

Lévi-Strauss  de  son  côté,  désigne  implicitement  les  hommes comme auteurs/sujets de la proclamation du Tabou; il voit en effet dans le Tabou non pas « l’interdit d’épouser  mère, sœur ou fille, mais l’obligation de donner mère, sœur ou fille à autrui » posant par là même incidemment l’homme  en  naturel  possesseur  des  femmes,  objets  de  ce  fameux  « échange  des  femmes ».  Cette  remarque  fait  toutefois apparaître un aspect sous-jacent : c’est aux hommes que s’adresse le message du Tabou !

Cette évidence  est flagrante dans la littérature ethnologique : mais aussi, comment ne pas la lire dans les faits ? Elle va donc dans  le  même  sens  que  le  conte.  Les  descriptions  ethnologiques  et  légendaires  désignent  l’homme  comme destinataire du Tabou et seul coupable potentiel de le transgression; c’est l’homme, nous dit Freud, qui ne doit pas  approcher  « sa  mère,  sa  sœur,  sa  fille,  une  femme  menstruée,  une  femme  accouchée,  un  nouveau-né,  un  malade, un mort. » La femme au contraire peut, et même doit, approcher tous ces gens-là. Il va donc de soi que  c’est  l’homme  qui  est  visé  par  le  Tabou.  L’homme  peut-il  donc  être  et  l’émetteur  et  le  récepteur  du  message essentiel qu’est le Tabou ?

 Comment se fait-il qu’aucun ethnologue ait jamais imaginé que le Tabou pouvait être proféré par les femmes, comme le fait Mélusine ? Freud remarque d’ailleurs la rareté du Tabou concernant les hommes : « Le Tabou des hommes est limité à des conditions exceptionnelles; c’est ainsi que les adolescents sont  tabous pendant la célébration de leur maturité. Les femmes le sont pendant la menstruation et immédiatement après  les  couches;  sont  encore  tabous  les  enfants  nouveau-nés,  les  malades  et  les  morts » c’est-à-dire  les personnes les plus vulnérables, tabou pour les hommes seulement, bien entendu, car ces personnes ont plus que tout  autre  besoin  des  soins  et  du  dévouement  des  femmes  !  La  réflexion  philosophique  ne  s’y  trompe  pas.

« L’interdit découle d’un danger objectivement repérable, le point de vue est celui de la victime. » Le misogyne  cherchant des arguments à tous les râteliers se montre d’accord sur l’édiction féminine du Tabou : « Dès que les  femmes avaient leurs règles, elles cessaient d’être de bonnes partenaires sexuelles, car on avait constaté que dans la majorité des cas elles devenaient bizarres. Elles refusaient tout rapport avec les hommes pendant leurs règles et au cours des complications dues à la grossesse et à l’allaitement. Cet état terrifiant de Tabou fut initialement  établi par le noli me tangere des femmes pendant cette phase de leur indisponibilité sexuelle.

EXTRAIT DE MELUSINE OU L’ELIMINATION DES TABOUS  – de A g n è s  E c h è n e

Publié dans:SANG, SEXUALITE |on 22 février, 2016 |Pas de commentaires »

Célébrer la sexualité avec les cycles de la nature

 

sexualiteLes amérindiens ont toujours observé la nature; c’est leur livre de la vie… Ils n’ont pas seulement observé les cycles naturels; ils ont toujours compris que c’est le mélange des énergies mâles et femelles qui crée la vie.

Ils considèrent le sexe comme une partie naturelle de la vie. Beaucoup de cultures amérindiennes, en fait, considèrent que faire l’amour, c’est partager l’énergie ou fusionner l’énergie. Les cérémonies primordiales de maintes tribus ont lieu durant le solstice d’hiver, l’époque de l’Esprit Gardien Waboose. A cette époque, nous honorons le mélange des énergies mâles et femelles parce que c’est l’union du Père Soleil et de la Terre Mère qui aura lieu au printemps, qui produira la vie nouvelle. En honorant cette union du Soleil et de la Terre, c’est la sexualité humaine que les amérindiens honorent, sur un plan symbolique.

Nous reconnaissons continuellement le fait qu’on doit être à deux, le mâle et la femelle, pour recréer la vie sur tous les plans de l’existence. C’est cette reconnaissance, je pense, qui nous empêche de devenir trop arrogants, de penser que nous n’avons besoin de personne d’autre dans la vie. L’indépendance est une bonne chose, tant qu’elle ne va pas jusqu’à l’arrogance ou l’extinction…

Honorer les énergies mâles et femelles est un thème constant qui parcourt toutes nos cérémonies. Nous avons d’abord la cérémonie du Renouveau de la Terre; puis nous avons la cérémonie de reconnaissance de la saison du printemps pour planter. A ce moment, nous honorons la fertilité des femmes, et leur pouvoir de donner la vie. Lorsque nous plantons notre jardin, nous construisons un cercle de cérémonie à l’intérieur et nos sœurs sortent pour faire une bénédiction spéciale au terrain. Autrefois, les femmes enlevaient leurs vêtements et marchaient nues autour du jardin. Elles trainaient leurs vêtements par terre derrière elles sur le sol.

Sun Bear, with Wabun and Barry Weinstock, The path of power, Bear Tribe Publishing, Spokane, USA, 1983. Traduction A. Boudet

Publié dans:AMERINDIENS, NATURE, SEXUALITE |on 4 décembre, 2015 |Pas de commentaires »

Marie-Madeleine, une initiée maitre de l’énergie de la Déesse

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 Les prêtres patriarcaux juifs et leurs femmes s’opposaient de plus en plus ouvertement à l’adoration de la Mère divine, la Shékinah sacrée. En jouant le rôle d’intermédiaires entre le chercheur et Dieu, les prêtres cherchaient à régir la capacité inhérente des individus d’avoir une connaissance directe de Dieu à l’intérieur d’eux-mêmes.

Ils se méfiaient, et souvent, abhorraient les manières d’entrer en relation directe avec la Shékinah. Ils méprisaient Isis, Inanna et les autres représentations de la Grande Mère, à défaut de pouvoir se servir de la Déesse à leurs propres fins. Les femmes qui étaient solidement ancrées dans les vieilles traditions matriarcales étaient perçues comme une menace parce qu’elles ne pouvaient être dominées facilement et qu’elles détenaient des pouvoirs que la prêtrise convoitait pour elle-même.

Par conséquent, bien des hommes en position d’autorité religieuse regardaient ces femmes de haut et les considéraient comme des tentatrices responsables de la chute du genre humain et de la corruption de la chair. La plupart des maris traitaient leurs femmes et leurs filles comme des possessions ignorantes et de virtuelles esclaves au service de leurs plaisirs physiques et de leur besoin d’héritiers.

On appliquait souvent aux femmes qui étaient connues pour leur adoration de la Déesse les étiquettes de prostituées et de femmes aux mœurs légères.  Les femmes étaient porteuses d’une énergie créative et intuitive très forte qui ne devait pas servir au simple plaisir sexuel. En réalité, Marie-Madeleine était maitre de l’énergie créative de la kundalini et fut capable de démontrer la fonction essentielle de cette énergie à certains hommes.

Cependant, les enseignements et pratiques qu’elle dirigeait furent mal compris et elle fut traitée de prostituée. Marie me reconnut comme initiée [au culte d'Isis], du fait que je portais à mon bras le bracelet d’or en forme de serpent… Il est ironique que j’aie ensuite rencontré les yeux de ceux qui furent des disciples [de Jésus], qui me jugèrent et décidèrent que j’étais une prostituée. Cette opinion s’est perpétuée au fil de générations de croyants.

Le manuscrit de Marie-Madeleine, T. Kenyon et J. Sion

Publié dans:MARIE-MADELEINE, SEXUALITE |on 29 novembre, 2015 |Pas de commentaires »

S’accorder aux cycles naturels

 

« Les quatre saisons changent et se transforment continuellement l’une en l’autre. C’est ainsi qu’elles peuvent accomplir la durée du temps » « Yi King », hexagramme 32

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Toute chose vivante est soumise à des cycles de destruction et de régénération. Les événements n’échappent pas à cette loi de la mutation : chaque aventure de la vie a ses propres temps d’action et d’immobilisation. La thérapeute américaine Diane Dreher, auteur deThe Tao of Womanhood (Quill, New York) affirme que « la sagesse, c’est de savoir reconnaître la fin d’un cycle, de ne pas se battre contre l’incontournable et de savoir quand bouger ». Dans la journée, par exemple, à quelle heure nous sentons-nous au top de notre énergie ? A quel moment décline-t-elle ? Selon Diane Dreher, nous sommes plongés dans la confusion quand nous avons négligé de repérer à quel moment de son cycle en est telle ou telle relation affective ou situation professionnelle qui nous pose problème. Le tao peut alors se faire réconfortant puisqu’il nous chuchote à l’oreille : « Il n’y a qu’une chose qui ne change pas, c’est que tout change tout le temps. »

Résoudre les oppositions

« Sous la pluie, voir le soleil brillant. Dans les flammes, boire à la source fraîche », Anonyme

Pour nous cartésiens, qui pensons en termes de bien ou mal, noir ou blanc, le tao permet de délier les conflits cornéliens qui nous emprisonnent. « Le un se divise toujours en deux » : toute situation se déliera à un moment en une situation yin et une situation yang, rien dans la vie n’est univoque. Le tao nous propose donc de pratiquer la double vision. William Martin, auteur d’un bréviaire taoïste à l’usage des parents d’aujourd’hui (Parents’s Tao Te King - Marlowe and Company, New York), invite à prendre en compte cette dialectique des antagonismes dans l’éducation d’un enfant : « Si vous voulez que vos enfants soient généreux, vous devez d’abord les autoriser à être égoïstes. Si vous voulez qu’ils soient disciplinés, vous devez d’abord les laisser être spontanés. […] Une qualité ne peut être pleinement apprise sans la pleine compréhension de son opposé. »

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Vivre l’acte sexuel comme un puissant échange énergétique

« Pendant l’amour, l’homme prend le yin qui lui manque et la femme, le yang dont elle a besoin », Gérard Edde

Aujourd’hui, le « tao sexuel » apparaît comme une invitation à l’extase perpétuelle. En réalité, si les ermites du VIe siècle avant J-C ont mis au point ces techniques sophistiquées d’union sexuelle – qu’ils pratiquaient avec des prostituées et suivant un calendrier très précis –, c’était avant tout pour purifier leur énergie vitale. Rien de romantique donc, dans cette pratique qui, comme le qi gong ou la méditation, a pour but essentiel de favoriser l’union avec le tao : « La maîtrise et la rigueur nécessaires aux amants étaient liées à leur manque de passion amoureuse », analyse Gérard Edde. L’acte sexuel est vécu comme un puissant moment d’échange énergétique, ayant à ce titre des répercussions sur toute la vie : « Lorsque votre énergie sexuelle circule librement dans tout le corps (et pas seulement dans les parties génitales), vous vous sentez plus élevé spirituellement et davantage connecté à vos impulsions », déclare Doctor Barefoot.

Apprendre à « nourrir la vie »

« Les hommes d’autrefois respiraient profondément jusqu’aux talons », Tchouang Tseu

Les premiers taoïstes, qui affirmaient leur désir d’atteindre l’immortalité, ont mis au point des centaines de techniques de régénération interne. Ces pratiques millénaires n’ont pas bougé d’un pouce. Vivre dans le tao, à notre époque, revient encore à prendre conscience de l’énergie vitale qui est en soi et à la faire fructifier grâce à ces techniques raffinées : taï-chi, qi gong (les « gymnastiques de santé »), massages taoïstes, médecine chinoise préventive, acupuncture, respiration énergétique, etc. Aujourd’hui, les cours permettant de s’initier fourmillent. Mais n’oublions pas le défi essentiel sur lequel elles ont été conçues : chacun doit savoir se régénérer, et devenir ainsi de plus en plus autonome. A chacun son tao, donc.

Confucius remis en question

Le taoïsme est un courant philosophique né dans le sud de la Chine au VIe siècle avant J-C. La doctrine de Confucius avait alors le monopole en matière de pensée. Concernant aussi bien les mœurs que la politique, cet ordre établi du « bien pensant » fut remis en question par Lao Tseu (Vieille Oreille longue). Ancien conseiller de la cour royale, celui-ci refusa de cautionner plus longtemps le pouvoir impérial qu’il jugeait décadent, quitta la société et entreprit un voyage au cours duquel il écrivit le “Tao Te King” (“Le Livre de la voie et de la vertu”). Ce texte fondateur déroulant les préceptes clés de la philosophie taoïste est un recueil de maximes, d’aphorismes et de dictons, divisé en quatre-vingt-un chapitres. Les deux autres pères du taoïsme sont Tchouang Tseu et Lie Yukou.

 

A lire aussi

Les leçons de vie du tao  Si cette voie spirituelle séduit de plus en plus en Occident, c’est sans doute parce qu’elle répond avec simplicité et modernité à nos aspirations existentielles (…).

 

Publié dans:NATURE, SEXUALITE |on 15 août, 2015 |Pas de commentaires »

AMOUR ET SEXUALITE NE FONT QU’UN

 

images (3)Un cœur sans amour est comme une rivière qui n’a plus d’eau pour abreuver ses rives.

On peut égaliser économiquement mais cette égalisation-là perd son importance tant que subsistent les inégalités psychologiques. Celles-ci ne peuvent être supprimées par des systèmes économiques. La seule solution, la vraie, la durable est l’amour, l’affection, la bienveillance, la charité, la compassion.

L’amour n’est possible que lorsque tombent les croyances, lorsqu’on ne s’appuie sur aucun système, lorsqu’on devient humain, lorsqu’on n’est plus mécanisé. Combien peu nous aimons dans notre vie quotidienne.

Vous n’aimez ni vos fils, ni vos filles, ni vos femmes, ni vos maris ; et parce que vous ne les connaissez pas vous ne vous connaissez pas vous-même. Plus nous nous connaissons nous-mêmes, plus nous comprenons la signification d e l’amour.

L’amour est le facteur le plus extraordinaire de la vie parce qu’il résout tous nos problèmes. Ceci n’est pas une simple assertion ; essayez de laisser tomber votre agressivité, vos compétitions, vos poursuites, soyez simples et vous trouverez l’amour.

Nier la vie sexuelle est une forme de brutalité. Elle existe. Le fait est là. Quand l’action n’est qu’une répétition mécanique et non pas un mouvement libre, il n’existe plus de libération.

Quand demeure en nous cet incessant besoin d ‘accomplir, nous sommes émotionnellement en échec. Il y a blocage. C’est ainsi que la vie sexuelle devient notre seule issue, la seule qui ne nous vienne pas de seconde main. La sexualité peut-être aussi chaste que le ciel bleu sans nuage, mais avec la pensée survient le nuage qui assombrit tout. C’est la pensée qui est le poison et non pas l’amour, ni la sexualité, ni la chasteté. Ce qui est innocent est toujours chaste, mais l’innocence n’est pas le produit de la pensée.

J.Krishnamurti 1970

Publié dans:AMOUR, SEXUALITE |on 7 juin, 2015 |Pas de commentaires »

Accumuler des richesses dans le monde subtil

Gy6Sn1FwPour pouvoir vous accrocher à votre étole et basculer du côté du ciel, il est nécessaire d’avoir beaucoup travaillé à construire au-dessus de votre corps une réserve d’énergie-conscience, une sorte de réserve antigravitationnelle, immatérielle. Mais comment faire pour accumuler des richesses dans les mondes subtils et non dans les mondes de la forme ?

Le corps est un organe extrêmement important dans l’économie universelle. Seulement la conscience n’a pas toujours la correspondance avec cette importance, ce qui fait que notre vie se déroule sans que nous utilisions la totalité des possibilités de notre corps. C’est la raison pour laquelle il faut des années et années pour constituer une figure qui puisse nous permettre de ressourcer notre signature sur un plan de retour.

Le corps de forme a une caractéristique : il est capable de se transformer au cours de toutes les opérations  de la vie. Si nous l’utilisons pour faire cette transformation, alors notre corps de numération interne se transfère. Vous avez un corps de lumière qui se crée. Le corps de lumière est le résultat d’une transformation de l’énergie inférieure en système subtil qui permet à l’être de se réintégrer dans les sphères intérieures. La sœur lumière du corps est un système énergétique qui a un programme et, lorsque vous alimentez ce système d’énergie, ce programme peut commencer à fonctionner. Des prêtres de numération travaillent pendant de nombreuses années ou voir alimenter ce champ d’énergie et refaire la jonction avec leur programme. Théoriquement, le corps de numération interne ne pourrait se constituer que s’il y avait une méditation jour et nuit pendant 66 ans. Ce qui est évidement impossible sur cette planète car ceci équivaut à 24 090 jours, c’est à dire 578 160 heures. Il est inutile de vous die que le corps formel a des possibilités qui sont inhérentes à la manière dont on l’utilise.

Lorsque vous traitez un système de numération interne vous avez la possibilité d’enregistrer des configurations sans avoir besoin d e vous déplacer. Vous pouvez intégrer des figures en restant au même endroit. Il suffit pour cela que vous ayez un système de numération interne qui soit suffisamment fort pour traiter toutes les configurations qui viennent à vous. Seulement, si vous n’y prenez pas garde et si vous ne traitez pas les configurations comme vous le devez, le cops de puissance vous détruit. Parce qu’à chaque fois qu’un homme se déplace sur un système extérieur, il perd 600 jours de méditation. C’est-à-dire qu’à chaque fois qu’un homme éjacule, il perde  600 jours de médiation. A chaque fois qu’il y a une signature de mutation qui s’effectue d’une signature à l’autre en contrat-lumière interne, c’st à dire surveillée par un réel système de l’unité interne, vous gagnez 200 jours de méditation. Donc, le corps de puissance se déplace en fonction des opérations que le corps intermédiaire réalise. Il est évident que si un corps de lumière se met à fonctionner sur un corps formel, c’est que ce corps formel a mené un certain nombre d’opérations qui lui permettent d’avoir ce type de configuration.

Si vous voulez traiter votre circuit de 578 160 heures en une vie, il faut que vous ayez totalisé un minimum de 120 mutations unitairement accordées, ce qui fait 120 X 120 jours pour qu’une numération interne puisse se créer. Les corps de sumérienne essence ne signent des contrats qu’avec ceux qui ont numéroté leur signature sur une antenne de transfert synthétique. Si, en plus de votre système de numération sumérienne  – c’est à dire le circuit que vous avez pu réaliser au cours de vos présences passées dans d’autre dimensions ou le système de numération que vous avez traité durant votre propre incarnation par mutations successives coordonnés et unitairement accordées – vous engagez un programme de transfert sur d’autres systèmes de forces, votre corps de numération interne se renforce d’heure en heure et votre programme de synthèse se numère sur une autre dimension.

Il faut comprendre que les corps ne sont pas des systèmes matériels. Ce sont aussi des systèmes énergétiques et spirituels. Les corps de puissance qui jouent avec ces véhicules ont des processus qui sont à la fois matériels et substantiels. En conséquence, si votre conscience n’est pas signée sur un plan énergétique à l’intérieur de votre corps substantiel, alors votre système substantiel appartient aux systèmes de puissance, et vous devenez leur objet.

Il est indispensable que votre conscience puisse intervenir à tout moment pour gérer votre corps de forme, parce que si vous n’êtes pas le gestionnaire très correct de ce système de forme, votre puissance va vous détruire. Vous savez que si la conscience supérieure gérant tout votre corps n’intervenait pas tous les mois pour stopper le saignement des règles d’une femme, cette femme se viderait entièrement de son sang. Le contrat de lumière intervient pour arrêter cette hémorragie. Si vous ne numérotez pas suffisamment le circuit, votre système ne peut plus s’arrêter, et vous avez des hémorragies qui continuent. Le système d’impérieuse figure prend emprise sur le corps et l’absorbe par en-dessous. Vous avez des puissances qui vous détruisent, mais elles le font par des moyens intermédiaires.

Elles utilisent par exemple des virus ou des systèmes de numération impérieuse qui s’infiltrent dans votre véhicule et le tuent parce que ce corps est un système supérieur par rapport au système de puissance inférieur, et quand ils le font descendre dans les soubassements impérieux, il y a un système qui peut s’élever un petit peu de ces mondes impérieux.

Certaines incarnations sont strictement réservées à type de chute. Il y a des gens qui naissent juste pour être absorbés par les systèmes de numération impérieuse. Et ensuite, ils reviennent pour continuer ce processus jusqu’à ce qu’ils puissent vivre un certain temps en surface. Ainsi donc, pour contrer de telles situations, vous voyez que tout instant surveillé par l’unité interne est un instant béni, un instant exceptionnel, un instant qui n’a aucune mesure de comparaison avec les autres instants.

Vous pouvez recopier ce texte à la condition d’en indiquer la source  : http://channelconscience.unblog.fr/ 

 

Publié dans:SANG, SEXUALITE, SUMERIENS |on 19 mai, 2015 |Pas de commentaires »

LA SEXUALITE A FORCEMENT UN SENS

 

TomLu-156-1024x682La sexualité n’a de sens que si sa pratique s’exerce dans l’Amour le plus pur, le plus fort, le plus dépouillé. 

De tous les organes sexuels, c’est le sein qui est le plus symbolique. Le sien est le symbole de la vie, l’organe nourricier, celui que l’enfant saisit dès sa naissance. Il est respectable et ne doit pas être mis à nu pour l’exhibition ou la voyeurisme. Le sien est un organe fragile, sensible et soumis aux tensions internes ; c’est la raison pour laquelle des tumeurs se manifestent en lui. Elles sont dirigées sur lui parce qu’il est vulnérable, et asservi par le mal qui cherche toujours le point le plus sensible de l’organisme pour se développer. 

La matière, et tout ce qu’elle véhicule comme arrière-pensée, calcul, réflexion inutile, n’a pas sa place dans une relation que l’âme, seule, est susceptible de transcender. Parce qu’il n’est de véritable Amour que par l’expression de notre âme. Elle seule sait ce qui est bon pour elle et en conséquence, pour nous. Les couples qui s’unissent par intérêt, par l’intellect ou par la pression familiale, sont des couples en sursis. Ils sont en général très rapidement rattrapés par l’attente de leur âme. Si le sentiment d’amour est important pour l’être, le couple éclatera poussé par l’un ou l’autre des prétendants, ne supportant plus de vivre cette union bancale et insatisfaisante.

Il nous faut savoir que l’âme recherchera toujours le meilleur Amour, c’est à dire celui qui s’harmonisera parfaitement avec elle. C’est l’âme sœur, c’est cette âme qui est toujours recherchée par ce qu’elle correspond aux attentes et à l’évolution de l’être incarné. 

Ne vous laissez pas impressionner et sachez remettre à leur place les incrédules. Vous trouverez toujours sur votre chemin des personnes « bien intentionnées » pour vous donner des tas de conseils, une marche à suivre ; une tentative de détournement de votre véritable mission. Ces personnes vous seront sympathiques et même vous serez tentés de leur accorder un certain crédit. Mais très vite, vous vous rendrez compte que vous êtes sur le point d’être trompés ou leurrés. Si vous êtes suffisamment vigilants ou infirmés, vous ne vous laisserez pas prendre au piège de l’indésirable, de celui ou celle qui cherche à entraver par tous les moyens votre avancée spirituelle. 

La sexualité représente une force importante dans notre vie. D’un point de vue humain, on connaît peu de choses à son suet. On connaît bien la chimie et la physiologie, mais beaucoup moins l’influence de la sexualité sur notre être profond. Si on cherche une évolution intérieure ou au moins une porte sortie pour nos personnalités superficielles, on connaît mal de rôle que la sexualité eut joué. Le rejet de la moralité ancienne a laissé un sérieux vide. Privés de lois et d’inhibitions, les hommes et les femmes poursuivent une satisfaction toujours insaisissable dans leur activité sexuelle. Le résultat en est le mépris de l’acte sexuel ou une certaine indulgence indifférente. 

Dans la vie humaine, la sexualité est tout ou chacune des choses qui suivent : une maladie et une source d’illusion, un moyen de reproduction et de perpétuation des espèces, un régulateur de nos énergies psychiques ou un chemin vers l’union de la volonté. Tout ceci doit être pris en compte si nous désirons comprendre comment agit la sexualité dans notre vie et dans nos sociétés. 

L’union de l’homme et de la femme doit consister à remplir une destinée commune. Les deux sont un à l’endroit secret, même s’ils doivent être séparés dans le temps et l’espace. Quand cet endroit s’ouvre par l’amour envers tous, tous ceux qui s’abandonnent à l’union peuvent y pénétrer. C’est la communion des saints, une société intérieure qui met l’humanité en présence de l’influence de ce qui, dans le temps, est l’avenir très lointain du genre humain, quand tout sera en communication. 

Dans la terminologie soufie cela est appelé Beit-ul-Ma’mour ou la demeure du Seigneur. Dans cette union, Dieu pénètre dans l’âme. Cela revient à dire que la réalité surnaturelle au-delà des limites du système solaire est immédiatement présente dans le Mariage sacré. Alors que la première demeure, le Beit-ul-Muharem, c’est une union au niveau de l’énergie consciente, et la seconde, Beit-ul-Mukades, est une union au niveau de l’énergie créatrice, la troisième union est au niveau de l’énergie d’amour. 

La réalité surnaturelle de la troisième force cosmique, ou de réconciliation, peut se manifester directement. Cela rend possible une action rédemptrice, non retenue par une limitation d’espace, de temps et de nombre. Dieu entre dans le mariage comme l’enfant et la source de leur union. 

Dans le Beit-ul-Ma’mour, l’homme et la femme ont perdu l’illusion de leur existence séparées ; ils ont même perdu entièrement d’illusion d’exister. 

Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/  

Publié dans:SEXUALITE |on 7 mai, 2015 |Pas de commentaires »

Pagan Sex Intentions

AD’ aussi loin que les religions existent, elles cherchèrent en premier à expliquer le pourquoi de notre existence sur terre, à nous, puis au reste de la création. Elles cherchèrent à nous situer au sein de cette création, et une fois ceci fait, elles établirent des codes de société, supposés ceux voulus pour nous par des entités divines supérieures. Et elles assignèrent un rôle à chacun, selon le genre, la classe sociale, l’âge ou l’activité. Et surtout, toutes les religions s’interrogèrent longuement et en  détail sur deux aspects de l’existence, désormais bien connus du langage freudien : le sexe et la mort. 

Le but de cet article n’est pas d’établir une histoire de la sexualité de l’époque pré-monothéiste (que ce soit par le  christianisme, le judaïsme ou l’islam), qui serait bien trop longue et n’aboutirait certainement pas à cette idée voulant que la sexualité païenne était plus libérée que la sexualité  chrétienne (il suffit de voir comment les Grecs, et en moindre mesure les Romains, traitaient leurs femmes). Par contre, il est très intéressant de se pencher sur l’idée finalement désormais bien commune voulant que la sexualité ancienne était plus naturelle, saine ou libre. 

Ce thème parcourt les écrits et les discours, de la Wicca aux courants paganisants régionalistes et/ou nationalistes. Je me souviens avoir entendu parler de l’idée de «sexualité païenne» pour la première fois en 2003, étant étudiante, par un camarade païen plutôt identitaire. Il me mit un exemplaire de magazine païen identitaire entre les mains et me conseilla de lire l’article sur la sexualité païenne, me sous-entendant clairement que n’est païen que ceux qui adoptent une telle vision de la sexualité, et donc un tel mode de vivre cette sexualité. Et qu’ai-je trouvé dans cet article ? Rien de bien  mystérieux en soi : l’homme en pôle actif et la femme en pôle passif, comme le soleil et la lune, qui comprendraient leurs différences de genre pour mieux se compléter, qui seraient sexuellement très ouverts et actifs, sans tabou, mais où chacun reste bien à la place que Dame Nature lui aurait assigné. Non, pas d’écart de genre, s’il vous plait. Exit la timidité sexuelle, exit les complexes, les  craintes, les blocages. 

Le païen, et surtout la païenne, sont des êtres humains libres qui forniquent quand ils veulent, avec qui ils veulent… oui mais en respectant quand même une certaine idée de mariage, de famille, de filiation. La tradition ancienne, ce serait pour eux la liberté sexuelle dans une famille bien traditionaliste. 

D’autre part, la Wicca, avec à l’origine ses cérémonies nues (skyclad) et ses Grands Rites induisant une union sexuelle symbolique ou réelle entre la Grande prêtresse et le Grand Prêtre représentent sans équivoque une spiritualité où la sexualité est libre, librement et joyeusement vécue. La Charge de la Déesse, l’un des rares textes aujourd’hui lus et regardés comme une fondation de la Wicca et probablement écrit par Doreen Valiente, affirme : «vous serez nus lors de vos rites et vous danserez, chanterez, ferez la fête, jouerez de la musique et ferez l’amour, tout cela en mon honneur». Il est donc question de sexualité joyeuse, vécue avec insouciance dans la grâce de la Déesse et… à priori sans rapport avec un quelconque lien conjugal. C’est là le rappel des anciennes Bacchanales, ou plutôt des Bacchanales réinvesties par l’imagination populaire qui conçut et développa le thème des orgies sexuelles, pas toujours rituelles, pas toujours au nom de Bacchus-Dionysos. 

Ceci étant dit, lorsque la théorie se confronte à la réalité, le constat est en un sens étonnant : les païen(ne)s et sorcier(e)s d’aujourd’hui ne répondent pas, ou très peu à tous ces critères énoncés, et force est de reconnaître que la vie amoureuse des païens et sorcières reste finalement celle d’un ensemble de société, encore gangrénée par les tabous hérités du passé, également minée par une libération sexuelle qui a rendu la sexualité banale, qui a fait de la femme un objet de désir stigmatisé si jamais elle n’est pas suffisamment ouverte à la sexualité, ou si elle l’est trop, qui a forcé l’homme à jouer de performance, qui pointe du doigt les failles de ses capacités sexuelles, qui étale au grand jour une sexualité masculine qui se devrait toute puissante. Et finalement, la sexualité païenne se révèle être un mythe plus qu’une réalité, au regard de toutes ces femmes sorcières ou païennes qui se reconnaissent complexées face à leur corps, qui continuent de souffrir de mal-être, de peur de l’Autre, au regard de ces hommes qui doivent se situer par rapport aux attentes de la société, à leurs désirs et ceux de compagnes ou de partenaires. Une sexualité païenne qui se calque sur les coutumes de notre société, en instituant des handfasting où on ne fait que changer le terme de Dieu, pour Déesse ou Déesse et Dieu, où on bénit des alliances et où on se promet, selon des formules si proches des formules laïques ou chrétiennes, de s’aimer, d’être fidèles l’un à l’autre et de s’entraider au quotidien. Parfois pour toujours, mais très rarement en laissant clairement entendre que ce mariage pourrait avoir une date d’expiration. Le handfasting initial était pourtant connu pour lier une personne pour un an et un jour, une sorte de contrat renouvelable. Un mariage très moderne finalement, mais d’une forme finalement peu utilisée. Il est vrai que certains courants prévoient aussi des rituels de séparation, tout comme il y avait déjà des divorces dans l’Antiquité. Il est intéressant toutefois de noter l’évolution notable des handfasting homosexuels, qui marquent au moins une avancée dans la liberté sexuelle païenne. 

A17Finalement, tout ceci pour en venir à un fait manifeste ; celui que la sexualité païenne n’existe pas, bien qu’il existe des rites amoureux et sexuels. Il y a donc différence entre un rite ponctuel pratiqué par païens et sorciers, et un mode de vie qui s’accorde vraisemblablement à un ensemble sans lien direct avec une quelconque spiritualité ou religion, une sexualité dite contemporaine. La seule  volonté de chercher une sexualité païenne crée le danger de tomber, une fois de plus, dans des archétypes. Si la Vierge et la Prostituée sont dépassées, des figures nouvelles de sexualité ne doivent pas les remplacer pour enfermer de nouveau les personnes dans des rôles stéréotypés, avec de nouvelles formes de normalités et d’anormalités. Aussi, sacraliser la sexualité, aussi librement que chacun se sent prêt, apparaît positif, tandis que chercher à créer une nouvelle conception de la sexualité risquerait d’entrainer de nouvelles pressions, de nouvelles obligations, de nouveaux interdits. Il n’est pas rare de voir d’ailleurs des personnes, hommes ou femmes, utiliser le prétexte de la sexualité dite libre dans le paganisme et la sorcellerie pour abuser de personnes en faisant passer certains actes pour des nécessités rituelles. Faire passer la perversion pour du sacré, honnissant comme le dernier des bigots celui ou celle qui oserait ne pas vouloir s’y plier. 

Tout un article qui n’apporte peut être pas tant, si ce n’est de parler ouvertement d’un des aspects les plus présents du paganisme, tel que l’est le sexe. Réfléchir sur sa place dans l’imaginaire, dans la pensée et la réalité des païens et sorciers modernes. Accepter d’y mettre pleinement les mains là où tout est souvent dit par des phrases toutes faites, des acceptations générales et si lointaines de nos vies réelles, tout comme les chrétiens utilisent le Credo pour soutenir et affermir leur propre foi par la répétition de cette prière. 

images12La sexualité ne devient véritablement sacrée que lorsqu’on arrive à avoir de l’estime pour soi-même, à s’aimer de corps et d’esprit. Que lorsque nous avons réussi, parfois après avoir longuement travaillé sur nous-même, à vouloir aller vers l’autre sans préjugé, sans attente excessive, en parfait amour et en parfaite confiance. C’est tout un programme, un long et difficile programme. C’est aussi peut-être lorsque nous parvenons à ne plus associer forcément fidélité à amour, à sexualité, ou aussi peut- être lorsque l’amour est tel que la sexualité s’en trouve transcendée et que tout autre comportement que la fidélité serait ressenti comme sacrilège à cette sexualité sacrée. La sexualité sacrée n’a jamais été morale, mais elle n’a jamais été vécue non plus comme immorale. Elle est avant tout cet instinct qui naît et sort de nos tripes, cet instinct sauvage et intuitif qui pousse vers l’Autre, quel qu’il ou elle soit. Il est ce désir d’union avec l’Autre et à travers lui, l’univers. Il est aussi absence de désir, et est vécu autrement. Il est ce qui ne pourra jamais avoir de dogme, ce qui ne pourra jamais être défini. Il est ce qui continuera à faire parler encore et encore. 

Source Magazine Wiccan 

Publié dans:La MORT, SEXUALITE |on 27 janvier, 2015 |Pas de commentaires »

Le Fils de l’Homme

 

 « Dieu est Amour, et son Amour crée et recrée sans cesse ».

images (1)Les paroles délicieuses de l’amour conduisent au baiser ardent de l’adoration. L’acte sexuel est la réelle consubstantialisation de l’amour dans la formidable réalité psycho-physiologique de notre nature.

Lorsqu’un homme et une femme s’unissent sexuellement, quelque chose est créé. En ces instants de suprême adoration lui et elle sont véritablement un seul être androgyne doté de pouvoirs pour créer, comme les Dieux.

Les Elohim sont mâle et femelle. L’homme et la femme unis sexuellement durant l’extase suprême de l’Amour sont, réellement, un Elohim terriblement divin.

En ces instants de l’union sexuelle nous nous trouvons, réellement, dans le Laboratorium-Oratorium de la Sainte Alchimie.

Les grands clairvoyants peuvent voir à ce moment-là le couple sexuel enveloppé de splendeurs terriblement divines. Nous pénétrons alors dans le Sanctum Regnum de la Haute-Magie. A l’aide de ces forces merveilleusement divines nous pouvons désintégrer le Diable que nous portons à l’intérieur de nous et nous transformer en grands Hiérophantes.

Selon que l’acte sexuel se prolonge, à mesure qu’augmentent les délicieuses et adorables caresses de l’extase, on ressent une volupté spirituelle enchanteresse. Nous sommes alors chargés d’électricité et de magnétisme universel ; de terribles forces cosmiques s’accumulent au fond de l’Ame, les Chakras du corps Astral scintillent et les forces mystérieuses de la grande Mère Cosmique circulent par tous les canaux de notre organisme.

Le baiser ardent, les caresses intimes, se transforment en notes miraculeuses qui résonnent, émouvantes, dans l’Aura de l’Univers.

Il n’y a pas de mots pour expliquer ces moments de jouissance suprême. Le Serpent de feu s’agite, les feux du coeur sont avivés et les rayons terribles du Père scintillent avec majesté sur le front des êtres unis sexuellement.

Si l’homme et la femme savaient se retirer avant le spasme, s’ils avaient, en ces moments de jouissance délicieuse, la force de volonté pour dominer l’Ego animal, s’ils se retiraient de l’acte sans répandre le Semen, ni dans la matrice, ni en dehors d’elle, ils feraient alors un acte de Magie Sexuelle ; c’est ce que l’on appelle, en Occultisme, l’Arcane AZF Avec l’Arcane AZF nous pouvons retenir toute cette merveilleuse lumière, tous ces courants cosmiques, tous ces pouvoirs divins. Alors s’éveille la Kundalini, le feu sacré de l’Esprit-Saint, en nous, et nous nous convertissons en Dieux terriblement divins.

Mais lorsque nous répandons notre Semen, les courants cosmiques se fondent dans l’énergie universelle, et une lumière sanguinolente, les forces lucifériennes, le magnétisme fatal, pénètrent dans l’Ame des deux êtres.

Cupidon s’éloigne alors en pleurant et les portes de l’Eden se ferment ; l’amour se transforme en désillusion et il ne reste plus que l’amère déception et la noire réalité de cette vallée de larmes.

Lorsque nous savons nous retirer avant le spasme sexuel, alors s’éveille le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques.

Les Kabbalistes nous parlent de la Neuvième Sphère. La Neuvième Sphère de la Kabbale, c’est le Sexe.

La descente dans la Neuvième Sphère fut, dans les Mystères antiques, l’épreuve maximum pour la suprême dignité du Hiérophante. Jésus, Hermès, Bouddha, Dante, Zoroastre, etc., tous ont dû descendre à la Neuvième Sphère pour travailler avec le Feu et l’Eau, origine des mondes, des bêtes, des hommes et des Dieux. Toute Initiation Blanche authentique et légitime commence par là. Le Fils de l’Homme naît dans la Neuvième Sphère ; le Fils de l’Homme naît du Feu et de l’Eau.

Lorsque l’Alchimiste a complété son travail dans le Magistère du Feu il reçoit l’Initiation Vénuste.

Les Noces de l’Ame avec l’Agneau sont la fête la plus grande de l’Ame.

L’Agneau, ce Grand Seigneur de Lumière, entre en elle ; il s’humanise, elle se divinise. De ce mariage divin et humain provient ce que l’Adorable a appelé, avec tant de justesse, le Fils de l’Homme.

Le triomphe maximum de la suprême Adoration est la naissance du Fils de l’Homme dans la Crèche du monde.

L’homme et la femme qui s’aiment mutuellement sont véritablement deux harpes aux miraculeuses harmonies ; leur extase glorieuse ne peut être définie, car la définir ce serait la défigurer. Voilà l’Amour.

Le baiser est la consécration profondément mystique de deux Ames qui s’adorent, et l’acte sexuel est la clé par laquelle nous allons nous convertir en Dieux. Il y a des Dieux et il y a Dieu. Vous savez, vous qui aimez vraiment, que Dieu est Amour. Aimer, qu’il est beau d’aimer. L’Amour se nourrit d’Amour, seul l’Amour rend possibles les Noces de l’Alchimie.

Jésus le Bien-Aimé a reçu l’Initiation Vénuste dans le Jourdain. Au moment du baptême, le Christ entra à l’intérieur de l’Adorable Jésus par la glande pinéale. Le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire comme fils unique du Père, rempli de Grâce et de Vérité.

A celui qui sait, la parole donne pouvoir, personne ne l’a prononcée si ce n’est celui-là seul qui l’a incarnée.

Dans l’Apocalypse, le Livre de la Révélation, l’apôtre saint nous décrit le Fils de l’Homme, le Fils de nos baisers, dans les versets suivants : « Je fus dans l’Esprit le jour du Seigneur et j’entendis derrière moi une grande voix retentir, comme une trompette, et elle (le Verbe) disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. Ecris ta vision dans un livre et envoie-le aux sept Eglises qui sont en Asie, à Ephèse (le Centre Magnétique du coccyx), à Smyrne (le Centre Magnétique de la prostate), à Pergame (le plexus solaire, situé dans la région ombilicale), à Thyatire (le Centre Magnétique du coeur), à Sardes (le Centre Magnétique du larynx créateur), à Philadelphie (l’oeil de la Sagesse, le Centre de la clairvoyance, situé entre les deux sourcils) et à Laodicée (la Couronne des Saints, le Centre Magnétique de la glande pinéale) ».

« Et je me retournai pour voir la Voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept candélabres entourant le Fils de l’Homme vêtu d’une robe qui lui tombait jusqu’aux pieds (la tunique de lin blanc de tout Maître, la tunique de gloire) ».

Les sept candélabres qu’a vus l’apôtre saint de la Révélation sont les sept Eglises de la moelle épinière.

« Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige (toujours immaculée et pure), et ses yeux comme une flamme ardente, et ses pieds pareils à du laiton fin, purifié par le feu ardent du creuset ; et sa voix comme le grondement des grandes eaux (les eaux humaines, le Semen) ».

« Et il avait dans sa main droite sept Etoiles (les sept Anges qui gouvernent les sept Eglises de la moelle épinière), et de sa bouche sortait une épée effilée, à double tranchant (le Verbe). Et son visage était comme le Soleil qui resplendit dans toute sa force ».

« Et lorsque je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort, et il me toucha de sa main droite en disant : Ne crains rien, je suis le Premier et le Dernier, qui vit ; j’ai été mort et voici que je vis pour les siècles des siècles, et j’ai les clefs de l’Enfer et de la Mort » (Apoc. I, 10-18).

Lorsque le Christ Interne entre dans l’Ame, Il se transforme en elle et elle en Lui. Il s’humanise et elle se divinise. De cette conjonction alchimique divine et humaine provient ce que notre Adorable Sauveur a appelé avec tant de raison le Fils de l’Homme.

Les Alchimistes disent que nous devons transformer la Lune en Soleil. La Lune c’est l’Ame. Le Soleil c’est le Christ. La transformation de la Lune en Soleil n’est possible que par le moyen du feu et celui-ci ne peut être allumé que par l’alliance amoureuse du Mariage Parfait.

Un Mariage Parfait c’est l’union de deux êtres, l’un qui aime plus, et l’autre qui aime mieux.

Le Fils de l’Homme naît de l’Eau et du Feu. L’Eau c’est le Semen. Le Feu c’est l’Esprit.

Dieu resplendit sur le Couple parfait.

220px-Samaël_Aun_WeorLe Fils de l’Homme a pouvoir sur le feu ardent, sur l’air impétueux, sur les vagues furieuses de l’océan et sur la terre parfumée.

L’acte sexuel est très terrible. C’est avec raison que l’Apocalypse affirme : « Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne du Temple de mon Dieu, et il ne sortira plus de là » (Apoc. III, 12).

extrait du livre « Le Mariage Parfait » par Samaël Aun Weor

Publié dans:MEDIUM, SEXUALITE |on 13 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’homosexualité révélatrice

 

par Marie-Andrée Delhamende

images (6)On parle beaucoup d’homosexualité. Ce n’est pas en vain. C’est que l’homosexualité et la place qui lui est assignée dans une société est un miroir de comment cette  société se conçoit… 

L’homosexualité remet en cause bon nombre de valeurs sur lesquelles se sont établie la «bonne famille» d’antan, à savoir la famille hétérosexuelle et osons-le-dire patriarcale. Sait-on assez que le Code civil se faisait garant de ce qu’il appelle les «impératifs naturels» ? C’est-à-dire ? C’est-à-dire que l’on assignait des rôles aux femmes et aux hommes selon une soi-disant loi naturelle. Et que, dans cette vision des choses, dont nous sommes encore bien malheureusement imprégnés, il y a une idéalisation de la nature biologique où la femme est avant tout considérée comme mère. Heureusement, toute une série de réformes, liées à l’accès des femmes à une relative autonomie et égalité, font que le mariage est devenu un contrat liant 2 personnes égales. Dans cette perspective, si le mariage lie 2 personnes égales et autono- mes, il serait   cohérent que deux personnes de même sexe puissent y souscrire. 

Mais ce n’est pas donné. Loin de là. Non seulement le mariage homosexuel pose problème [on l’a vu avec le tollé qu’il a soulevé en France], mais les homosexuels sont également victimes d’une recrudescence d’homophobie et de discriminations sur le territoire de pays soi-disant ouverts, comme le sont la Belgique ou les Pays-Bas. Ils sont, par ailleurs, condamnés à être emprisonnés, victimes de sévices corporels, de déportation et de travaux forcés dans plus de 60 pays, dont, pour n’en citer que quelques-uns, le Sénégal, l’Algérie, le Maroc, Singapour, Sri Lanka, Nigeria…. 

Ils peuvent également y laisser la vie… comme ces deux ados, l’un de 16, l’autre de 18 ans, condamnés par l’Iran à être pendus le 19 juillet 2005. Oui, aussi incroyable que cela soit, les homosexuels sont, en effet, encore passibles de la peine de mort dans 7 pays : L’Iran, l’Afghanistan, l’Arabie Saoudite, le Nord du Nigéria, la Mauritanie, le Soudan et le Yemen. 

Nature ?

L’argument le plus souvent brandi contre l’homosexualité est l’argument naturel. «C’est contre-nature, ce n’est pas naturel. Il suffit d’observer la nature et le comportement des animaux». 

Il se fait justement que le comportement des animaux est de plus en plus finement étudié par les éthologues et qu’il est désormais admis que  la sexualité exclusive reste rare dans la nature. C’est la diversité des comportements sexuels - et de tout ce qui s’y rapporte – allant des prémisses, la parade nuptiale, jusqu’à l’établissement de couples parentaux, qui prime. Ainsi, les zèbres, les éléphants de mer, les orques, les lamantins, les caméléons, les lions, les putois, les hyènes, les singes, les chiens du même sexe ont de fréquents ou occasionnels rapports entre eux. Les dauphins mâles, eux, raffinent, puisque non content de pratiquer le sexe anal, ils pratiquent le sexe… nasal, vu qu’ils introduisent leur pénis dans l’évent de leur partenaire. 

 Les girafes mâles, quant à elles, s’adonnent avec passion au «necking», l’enlacement de cous, allant jusqu’à l’érection. Les moutons ont nettement des préférences homosexuelles, ainsi que les canards colverts ! Sans parler des reptiles, des insectes et de très nombreuses espèces d’oiseaux, comme le coq, la perdrix, la caille, la colombe… 

La liste serait longue à énumérer, vu qu’elle comporte au moins 450 espèces et ce de façon non exhaustive. Ces espèces ont des comportements sexuels non reproductifs comme la bisexualité, l’homosexualité, la masturbation. 

Homoparentalité animale

En outre, l’homoparentalité est également présente dans le monde animal. Ainsi, il existe des couples de femelles chez les oies sauvages dont l’une s’accouple avec un mâle de passage. Ceci fait, elle retourne chez sa compagne pour couver les oeufs et élever les oisons ! Il arrive aussi que des manchots mâles préfèrent vivre entre eux et «adoptent» les oeufs des autres. Et enfin, pour clore ce chapitre de l’homosexualité animale, rapportons cette histoire désormais bien connue qui s’est déroulée en

2005 au zoo de Bremerhaven en Allemagne. Dans ce zoo, 6 manchots mâles ont formé 3 couples homosexuels. Les autorités du zoo s’en sont émus et ont introduit des manchots femelles… et les mâles ont maintenu leur couple gay initial !! 

Une nouvelle civilisation

Les «lois de la nature», sur lesquelles le judéo- christianisme, s’est basé pour asseoir une norme, celle de la «famille naturelle», sont obsolètes. La nature n’est plus conçue comme un ordre par la science, mais comme un système extrêmement complexe. Autrement dit, la vision de la nature, la conception qui en découle, le cadre de la pensée qui l’élabore a tout simplement totalement changé ! Le judéo-christianisme, durant des siècles, a établi son discours normatif autour d’un projet divin dont les «lois de la nature» faisaient témoignage. Mais la civilisation judéo-chrétienne est en train de s’éteindre. Qu’on le veuille ou non, une nouvelle civilisation est en train de se mettre en place. 

La désacralisation de la famille naturelle

Le «mariage pour tous» est un lieu de convergence où se manifestent les craquements les plus significatifs des anciennes valeurs liées à la famille patriarcale. En un demi-siècle, outre la maîtrise de la fécondité, et l’accès de la femme à un autre statut que celui de «mère», il y a une pluralité de modèles familiaux, composés et recomposés. La «famille naturelle», la famille présentée comme modèle, la famille avec un père, une mère et un enfant, n’est plus représentative de la société en devenir. Elle est largement remise en cause dans l’établissement de la nouvelle civilisation à l’œuvre actuellement, dont le mariage homosexuel témoigne, se faisant l’écho du processus de désacralisation de la famille «naturelle» !

Du reste, la famille hétérosexuelle et procréatrice, comme l’explique la sociologue des religions Danièle Hervieu-Léger2, n’a pas toujours été un modèle. Les anthropologues montrent au contraire qu’il existe un grand nombre d’organisations de familles et de parentalités  dans le temps et l’espace. 

A terme, on peut légitimement imaginer, que l’institution même du mariage civil, où 2 personnes de sexe différent, ou de sexe identique, s’unissent, soit élargie. C’est ce que Jacques Derrida et Marcela Jacub, préconisent, en demandant le remplacement du mariage civil par un contrat de vie commune à X personnes…. Nous n’en sommes pas encore là, mais la place de l’homosexualité dans la société est révélatrice de son ouverture à une réalité collective qui se rend libre de différentes emprises. 

Ces emprises sont celles qui ont produit l’esclavage la domination d’un sexe sur un autre, les guerres collectives ou privées, les tortures, les stigmatisations, les génocides, et toutes les formes de violence liées aux abus de pouvoir d’une pensée unique. 

SOURCE : www.agendaplus.be

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Publié dans:SEXUALITE |on 23 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’au-delà fait entendre sa voix sur l’homosexualité

 

 

images (23)L’homosexualité n’est pas une tare, elle est un état intermédiaire et non achevé de notre évolution. Les homosexuels ne doivent pas être considérés comme des bêtes curieuses, ni tels des marginaux inadaptés ou handicapés par une anormalité apparente ; l’histoire de vie passe par tous les états ; masculin, féminin  et parfois il est vrai que l’être réincarné en homme conserve très fortement la féminité de sa vie précédente, ainsi que le contraire. C’est à dire que la femme peut vivre exactement le même inconfort. Il n’existe pas de traitement particulier pour signer cette différence, et personne ne peut ni ne doit s’y opposer. Il est normal que l’homosexualité soit vécu parce qu’elle est intimement liée à toute évolution, et peut bien sûr se manifester dans une vie ou dans une autre. 

L’homosexualité peut être identifiées à partir de deux sources bien différents, mais qui pourtant s’enchevêtrent et provoquent inévitablement l’amalgame dans l’esprit des gens. Ce qui veut dire que la perversion qui existe en de nombreux lieux s’adonnant à une sexualité totalement débridée, peut et est très souvent assimilée aux êtres normalement constitués homosexuellement parlant. Alors, inévitablement, une confusion difficile à démêler s’installe très facilement pour salir l’un et l’autre, compte tenu de la complexité de cette forme de sexualité. 

La première source concerne l’homosexualité liée aux états de vie précédents, qui perturbent la vie actuelle ; les pôles masculin et féminin résident en chacun de nous. Ils s’équilibrent pour rendre la vie toujours plus harmonieuse, mais s’imposent parfois très fortement au point de faire complètement basculer la sexualité de l’être incarné. Cela se produit souvent lorsque le nombre de vies précédentes est déséquilibré en faveur de l’un ou l’autre des sexes. En conséquence, c’est souvent l’état le plus vécu qui devient dominant ; Cela dit, il ne faut pas voir dans cette affirmation une règle absolue ou intangible, parce que d’autres facteurs entrent également en ligne de compte. c’est la raison pour laquelle nous resterons simples et accessibles dans notre exposé, et ne prendront que la cause majoritaire en considération. 

Il y a en réalité deux causes concomitantes : l’hérédité spirituelle associée à l’évolution et aux mutations biologiques des individus, en sachant que progressivement la bisexualité prendra davantage de place dans notre société. Il n’y a rien de choquant à affirmer une telle hypothèse, Bien au contraire, elle se vérifiera de plus en plus fréquemment, et le nombre de coules vivant l’homosexualité sera plus important dans les prochaines années encore. Aujourd’hui, de  nombreux couples homosexuels ont tendance à se comporter comme les couples hétérosexuels. Ce qui veut dire que l’un des deux partenaires et plutôt masculin et l’autre plutôt féminin. Cela n’est bien sûr pas ne loi naturelle rigide, parce qu’il existe aussi de nombreux couples bipolaires. Ce nombre ira lui aussi en augmentant parce que cette situation s’inscrit également dans une évolution très lente, mais irrémédiable. Pourtant, rassurons-nous, ce n’est pas demain que nous verrons d’ambuler dans nos rues des couples uniquement de même sexe. Mais il faudra toutefois nous habitue à en voir davantage. 

Enfin, voici mon propos, que tous ceux qui critiquent ou méprisent l’homosexualité en la considérant comme une tare humaine, une honte ou une infamie au regard de la normalité terrestre, se gardent de le faire. Ils ont certainement été à leur corps  défendant, dans l’un ou l’autre de leur existence, les homosexuels qu’ils mettent aujourd’hui à l’index ; tout simplement parce que l’équilibre des pôles féminin et masculin n’était pas réalisé chez eux. En conséquence, tout en étant formés à l’image de l’homme ou de la femme avec les attributs sexuels correspondants, ils n’en restaient pas moins homme ou femme au plus profond de leur être spirituel. 

Il nous faut savoir que certaines civilisations habitant d’autres planètes dans l’univers, ont déjà largement dépassé ce stade l’hétérosexualité qui paraît pour nous, être la norme, et c’est bien naturel. Ces êtres, ont intégré dans leur mutation biologique la sexualité partagée. Ce qui veut dire qu’ils sont devenus androgynes, mais que cette forme d’évolution va pour eux de pair avec tous les organes sous-jacents. C’est ce qui se passera ici-bas grâce aux mutations  que nous vivons lentement mais sûrement de façon très naturelle et presque insoupçonnable, avec une inévitable transformation à la clef. 

Oui, il y a de nombreuses planètes habitées ou séjournent des êtres qui ne nous ressemblent pas, au sens physique, mais également spirituel. Il existe dans l’univers toute la gamme de la civilisation, de puis la création jusqu’à l’extinction de la planète. C’est le cycle des « morts-renaissances » qu’il nous est facile d’observer sur notre très petite terre. Songeons à la multitude de créatures qui occupent l’univers et aux moeurs qu’elles pratiquent. Tout se passe comme dans un film pour nous qui allons de l’une à l’autre des planètes, dont nous observons la très lente évolution. Partout, il existe des conflits, sauf sur les planètes les plus évoluées où l’être a enfin pris conscience, après tant d’épreuves, qu’il doit vivre dans l’amour, le respect et la tolérance de tous ses congénères. 

Publié dans:SEXUALITE |on 20 juin, 2014 |Pas de commentaires »

COMMENT FAIRE L’AMOUR-MÉDITATION

d’après Pierre LASSALLE

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« La majorité des voies spirituelles bannissent la sexualité (…) Je pense que le plus important n’est pas de s’abstenir impérativement de faire l’amour (surtout avant l’âge de 40 ans) mais de changer la manière de s’y prendre. Le plus important, c’est l’état d’esprit que l’on a au moment de l’acte sexuel. En effet, lorsque vous faites l’amour dans le but de satisfaire vos désirs égoïstes, votre énergie descend et alimente l’ensemble de vos désirs et votre attachement à la terre. Par contre, si vous faites l’amour dans le but de rejoindre votre âme et de faire monter votre énergie afin de la transmuter, cela devient une expérience spirituelle.

Comment peut-on s’y prendre pour parvenir à cette transmutation? Il faut d’abord changer sa conception de la sexualité. Pour la conscience collective, on fait l’amour pour avoir des enfants. Et ceci est valable pour tout le monde, même pour ceux qui croient faire l’amour pour le plaisir. (Ah! chère inconscience humaine!). L’individu inconscient fait l’amour pour avoir des enfants. Agissant ainsi, il utilise la sexualité pour se séparer : lui et l’enfant égalent dualité. L’éveillé, quant à lui, apprend à maîtriser son énergie sexuelle et il réveille sa kundalini, qu’il fait monter dans sa tête lorsqu’il fait l’amour afin de se réunifier. Son but n’est plus la procréation mais l’élévation spirituelle et l’expansion de conscience, afin de rejoindre son âme. Lors de l’échange sexuel avec sa ou son partenaire, la personne éveillée fera en sorte que l’énergie ne reste pas concentrée dans son ventre, mais qu’elle monte jusque dans sa tête afin de produire la Lumière et le ressenti de béatitude, de l’unité. 

Comment peut-on en arriver là? L’amour-méditation est une approche sacrée de la sexualité dans un but d’évolution spirituelle (…) En continuant de pratiquer la sexualité dite « classique » vous ne pourrez pas aller plus loin que le 4ème  Plan de conscience. Au-delà de ce Plan, vous devez maîtriser votre sexualité ou vous en passer en apprenant à la transmuter, car plus votre énergie augmente en évoluant, et plus votre sexualité devient puissante. Alors, vous devez bien en faire quelque chose.

Comment doit s’y prendre l’aspirant qui souhaite continuer à faire l’amour? Pour commencer il est capital qu’il ait une partenaire au même niveau de conscience que lui. Enlevez-vous tout de suite cette illusion : l’amour-méditation ne peut se pratiquer entre un aspirant et une personne qui ignore tout de la voie spirituelle (…).

L’aspirant doit s’individualiser sur la sexualité afin d’en avoir une vision plus ouverte et illimitée (…) Ainsi, la sexualité devient un moyen d’évoluer, un yoga. Cette technique demande donc d’associer la méditation à la sexualité. Il est également essentiel que les deux partenaires aient vécu l’éveil de la kundalini. Pour pratiquer l’amour-méditation, il est nécessaire de maîtriser son désir, afin que l’acte sexuel dure suffisamment longtemps; ce qui est, généralement, plus difficile pour l’homme (il faut tenir au moins de 20 à 30 minutes). Pour que cet exercice parvienne à son but, il faut qu’il y ait une accélération des électrons de la part des deux partenaires, afin de déclencher la réaction nucléaire de l’orgasme, à la fois physique et psychique.

Comment faire pour maîtriser son désir? Il faut entrer en médiation pendant l’acte sexuel (je signale au passage que tout ceci n’est que ma propre expérience spirituelle de la sexualité et je ne fais référence à aucune voie orientale sur la sexualité). Pour cela, vous devez maîtriser votre respiration. Il est capital, dans cette démarche, de ressentir votre partenaire comme sacré, comme votre Dieu ou Déesse. Votre cœur doit être bien ouvert. Vous pouvez préparer un rituel sacré qui vous mette, votre partenaire et vous, dans un état d’esprit spirituel par rapport à l’acte sexuel que vous allez vivre. Afin d’y parvenir, respirez lentement et profondément, au même rythme en attendant que vos énergies commencent à fusionner. Essayez d’être spontané, dans le « ici et maintenant », sans fantasmes, sans références, en ressentant que vous faites l’amour pour la 1ère  fois et que vous découvrez votre partenaire. Oubliez-vous et laissez l’acte se faire lui-même»

 Extrait du livre « CHERCHEUR DE LUMIÈRE » de Pierre LASSALLE (Ed. De Mortagne)

Publié dans:SEXUALITE |on 10 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Sexe et spiritualité ça s’apprend

 

 

images (6)L’homme « intégré » est-il totalement affranchi du désir sexuel ?

Afin de répondre à cette question, plusieurs mises au point sont nécessaires. Disons immédiatement que dans la mesure où nous réalisons l’état d’amour véritable nous sommes libres de tous désirs. Cette libération qui se situe d’abord sur le plan psychologique finit par se matérialiser sur le plan physique. Il est évident qu’un homme « intégré » est totalement libre de la question sexuelle. L’activité sexuelle pour lui n’est plus un problème. Ceci ne signifie pas nécessairement qu’un tel homme vive une vie complètement chaste. Nous définirons exactement ce que nous pensons à ce sujet en invoquant à l’appui de notre point de vue certaines citations de Krishnamurti. En cette matière, l’opinion du psychologue indou diffère assez de la plupart des mystiques d’Orient. 

L’état d’intégration se manifeste par une convergence progressive de toutes les énergies psychologiques vers le cerveau et le cœur. Cette convergence entraîne une sublimation progressive des énergies sexuelles qui subissent de ce fait une diminution de leurs exigences. « Le désir de sensations tue l’amour », nous dit Krishnamurti. Pourquoi la recherche de sensations sexuelles domine-t-elle la plupart des esprits de l’époque actuelle ? 

A cette question Krishnamurti répondait :

« Après tout, quand il n’y a pas d’expression créatrice vivante, nous attachons une importance exagérée au sexe qui devient un problème aigu. La question n’est pas de savoir quelle suggestion je pourrais donner, ni de savoir comment dominer la passion, le désir sexuel, mais de savoir comment libérer cette vie créatrice et non pas s’attaquer simplement à un de ses aspects qui est le sexe. En somme il s’agit de comprendre la totalité, la plénitude de la vie. 

Dans votre travail vous êtes empêchés de vous exprimer vous-même fondamentalement, d’une façon créatrice, par les circonstances, par votre condition, donc il vous faut une issue et cette issue devient le problème sexuel… Vous n’avez aucune possibilité de vous exprimer réellement vous-même et vous donnez une importance anormale à des choses qui doivent être normales ». 

Ce texte indique clairement notre point de vue. Le sexe est devenu pour la plupart un problème tellement écrasant que nous ne pouvons concevoir la possibilité d’une vie sexuelle chez l’homme intégré. Nombreux sont ceux qui parleraient de trahison en apprenant qu’un homme de réputation « intégré » aurait une vie sexuelle. Nous pourrions poser la question d’une autre façon. L’acte sexuel, est-il un bien ou un mal pour l’homme « intégré » ? 

Nous avons dit ailleurs que rien n’est à priori bon ou mauvais. Ce qui détermine le caractère positif ou négatif, bon ou mauvais d’une chose, dépend non de cette chose en elle-même, mais de la façon dont nous l’utilisons. Tout dépend de notre attitude mentale, de notre intention. Il s’agit d’examiner quels sont les mobiles profonds qui président à l’acte sexuel. Sont-ils fait de mille complexes érotiques qui encombrent le mental? Sont-ils la manifestation d’une intense passion émotionnelle ? Sont-ils l’expression irrésistible d’une habitude sensuelle dont l’absence nous torturerait ? Sont-ils la manifestation d’un désir de puissance, d’une soif de domination, d’une avidité possessive ? L’acte sexuel ne serait-il seulement que le résultat de tous ces complexes psychologiques ? Dans ce cas, l’homme « intégré » se trouverait automatiquement dans l’incapacité de procréer, par le fait que son « intégration » le libère de façon définitive de tous les mobiles auxquels nous venons de faire allusion. 

La véritable pureté ne réside pas seulement dans l’attitude extérieure d’une chasteté parfaite.

Le « péché » dans l’amour ne se trouve pas au niveau sexuel, mais au niveau mental. Nous employons évidemment le terme « péché » péjorativement. Le « péché » en amour se trouve précisément là, où personne ne pense à le situer. Le péché en amour réside dans l’attachement.

Voilà qui scandalise nos concepts de moralité traditionnelle ! Mais avant de nous émouvoir des suites soi-disant « désastreuses » d’une telle façon d’envisager les choses, examinons le problème de plus près. Nous savons qu’à l’échelle amoureuse ordinaire la profondeur d’un sentiment se mesure par l’attachement réciproque des amants. Mais nous entrevoyons ici une étape ultérieure réclamant un certain dépassement des niveaux précédemment acquis. 

Nous pourrions dire, en reprenant le langage de Sri Aurobindo que « l’attachement fut une aide » mais que l’attachement est l’entrave. Que signifie exactement pour nous, ce terme « attachement ». Par lui nous désignons précisément tous les complexes mentaux d’auto-identification, image de l’être

aimé, projections mentales érotiques, réminiscences mémorielles de voluptés passées déterminant l’appel des désirs futurs, complexes émotionnels libidineux, dépendance et désir de dépendance, complexes d’auto-identification possessifs, assouvissement d’un instinct de puissance, etc., etc.

Tels sont les éléments essentiels du « péché » dans l’amour. 

Nous nous excusons de citer une fois de plus Krishnamurti à ce sujet, mais il se trouve être — à notre connaissance en tous cas le seul à partager le point de vue que nous développons ici. 

Nous lisons (Krishnamurti, conférences Madras-Bénarès 1947-49 p. 334 et suivantes) :

« La chasteté n’est pas le produit de l’esprit, elle n’est pas engendrée par la discipline, elle n’est pas un idéal à atteindre. L’esprit qui s’efforce de devenir chaste, n’est pas chaste…  Voyons pourquoi pour la plupart d’entre-nous, le sexe est devenu un problème, et aussi comment il est possible d’aborder intelligemment les exigences sexuelles et de ne pas les transformer en problème ? 

 Qu’entendons-nous par sexe ? Est-ce simplement l’acte physique, ou la pensée qui excite, stimule et prolonge l’acte ? Assurément, la sexualité relève de l’esprit ; et de ce fait, elle doit chercher son accomplissement, sinon il y a frustration… Ne devenez pas nerveux ; vous voilà brusquement tendus, je le vois. Parlons de cela comme s’il s’agissait d’un autre sujet. Plus un problème est complexe plus il exige de clarté de pensée et plus nous devons l’aborder simplement et directement ». 

La majeure partie de nos avidités sexuelles prend naissance dans l’esprit. Dans l’état d’amour véritable, il y a cessation de tout processus d’auto identification, de toute soif de dominer, de toute recherche de sensation. La sérénité parfaite du mental de l’homme intégré l’affranchit par conséquent de tous les problèmes posés par le sexe et diminue considérablement le rythme des exigences sexuelles. 

Si un tel être est totalement détaché, cette libération de tout attachement ne pourrait aucunement engendrer une licence quelconque. « La licence n’est pas chaste », nous dit Krishnamurti (Madras-Bénarès, p. 234), « elle conduit à la dégradation et à la misère ». Autrement dit, il est certain que dans la mesure où un homme approche de son intégration, les appels de la vie sexuelle diminuent de façon considérable, la source psychologique qui les détermine en grande partie étant tarie. Il est même très probable qu’au bout d’un certain nombre d’années la vie sexuelle s’éteigne totalement chez la plupart des êtres « intégrés ». N’existe-t-il pas en cette matière un critère en vertu duquel nous pourrions savoir ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas ? 

Dans la mesure où l’homme approche de son intégration, il se libère précisément de tous les critères. Ne cherchons pas si loin. La solution du problème est bien plus simple et plus proche. Si la réalisation de cette intégration est pour nous véritablement essentielle, nous remarquerons qu’une transmutation spontanée et progressive des énergies sexuelles s’opère en nous. Notre sensibilité s’affine considérablement et par elle nous accédons à des perceptions de plus en plus élevées, de plus en plus profondes qui nécessitent un bon équilibre de notre structure physique et nerveuse. Nous constatons en général qu’à cet échelon évolutif de notre être, les rapports sexuels constituent une dépense d’énergies physiques et nerveuses considérables dont l’abus perturberait immédiatement nos facultés de sensibilité et d’attention supérieures dont le rôle est éminemment précieux. 

« Plus vous éprouverez de plaisirs, plus vous vous émousserez », nous dit Krishnamurti (Madras-Bénarès, p. 202). Envisagé sous cet angle, le problème consiste simplement à veiller au bon équilibre physique et nerveux par une hygiène sexuelle de plus en plus sévère. Il s’agit en cette matière, d’un processus de discernement purement individuel dépendant non seulement d’une nouvelle optique spirituelle mais aussi de notre constitution physiologique propre. 

EXTRAIT de : L’Amour Humain  A L’Amour Divin de Ram LINSSEN -  Editions ETRE LIBRE 1953 –  

 

Publié dans:SEXUALITE |on 29 avril, 2014 |1 Commentaire »

Pour une sexualité SACREE

LA VALLEE DE L’ORGASME

   
 
La Vallée de l’Orgasme est le nom donné à une technique qui permet d’obtenir un plaisir accru, et surtout d’augmenter la qualité bienfaisant de l’énergie et de transformer une énergie plus importante en énergie SPIRITUELLE ELEVEE, en cessant l’acte sexuel à chaque montée d’orgasme.
 
Au lieu de relâcher chaque semence vers l’extérieur, on la fait monter vers l’intérieur là où l’énergie sera transformée. On prend alors un instant de relaxation, ce qui permet aux organes sexuels de retomber à environ 60 % de leur excitation. On reprend ensuite le rapport amoureux en pratiquant des séries de neuf pénétrations superficielles suivies d’une pénétration profonde, ce qui le ramène à 99 %  de son excitation et au bord de l’éjaculation.  On pratique donc LA GRANDE POUSSEE, échange d’énergie et reprend une pose pour se relaxer avant de reprendre à nouveau le rapport amoureux.
 
Je vais décrire  ci-après les différentes POUSSEES à réaliser entre chaque arrêt de la montée orgasmique …..
 
A chaque fois qu’on fait monter l’énergie à son paroxysme, on double et triple la quantité d’énergie sexuelle dont on dispose. Cette multiplication de l’énergie et sa montée vers les centres plus élevés peut se poursuivre tant qu’on ne laisse pas l’énergie sexuelle s’échapper. Il faut savoir que l’énergie sexuelle est susceptible d’être multipliées à l’infini et que son augmentation ne connaît pas de limite.

A chaque reprise, l’éprouvé de l’orgasme ira de plus en plus haut, à chaque reprise, l’éprouvé orgasmique circulera dans l’Orbite Microcosmique pour atteindre tous les organes et toutes les glande. Ce type d’orgasme éprouvé au niveau élevé par les organes et les glandes a peu de choses à voir avec le très bref orgasme limite à l’appareil génital qui conduit au contraire à une perte d’énergie vitale.

A SUIVRE SUR LE FORUM  …… (clic sur l’image) forum-300x225

Publié dans:SEXUALITE |on 20 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Célébrer la sexualité avec les cycles de la nature

 

images (2)Les amérindiens ont toujours observé la nature; c’est leur livre de la vie…

Ils n’ont pas seulement observé les cycles naturels; ils ont toujours compris que c’est le mélange des énergies mâles et femelles qui crée la vie. Ils considèrent le sexe comme une partie naturelle de la vie. Beaucoup de cultures amérindiennes, en fait, considèrent que faire l’amour, c’est partager l’énergie ou fusionner l’énergie.

Les cérémonies primordiales de maintes tribus ont lieu durant le solstice d’hiver, l’époque de l’Esprit Gardien Waboose. A cette époque, nous honorons le mélange des énergies mâles et femelles parce que c’est l’union du Père Soleil et de la Terre Mère qui aura lieu au printemps, qui produira la vie nouvelle. En honorant cette union du Soleil et de la Terre, c’est la sexualité humaine que les amérindiens honorent, sur un plan symbolique.

Nous reconnaissons continuellement le fait qu’on doit être à deux, le mâle et la femelle, pour recréer la vie sur tous les plans de l’existence. C’est cette reconnaissance, je pense, qui nous empêche de devenir trop arrogants, de penser que nous n’avons besoin de personne d’autre dans la vie. L’indépendance est une bonne chose, tant qu’elle ne va pas jusqu’à l’arrogance ou l’extinction…

Honorer les énergies mâles et femelles est un thème constant qui parcourt toutes nos cérémonies. Nous avons d’abord la cérémonie du Renouveau de la Terre; puis nous avons la cérémonie de reconnaissance de la saison du printemps pour planter. A ce moment, nous honorons la fertilité des femmes, et leur pouvoir de donner la vie. Lorsque nous plantons notre jardin, nous construisons un cercle de cérémonie à l’intérieur et nos sœurs sortent pour faire une bénédiction spéciale au terrain. Autrefois, les femmes enlevaient leurs vêtements et marchaient nues autour du jardin. Elles trainaient leur vêtements par terre derrière elles sur le sol.

Sun Bear, with Wabun and Barry Weinstock, The path of power, Bear Tribe Publishing, Spokane, USA, 1983. Traduction A. Boudet

Publié dans:SEXUALITE |on 15 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Message de Jésus

Ceci est la transcription légèrement mise en forme de la
transmission publique. Pour accéder à la version audio, 
cliquer ici.

Message de Jésus dans JESUS images-31

Chers amis, chers frères et sœurs,

Je suis pleine de joie de me trouver ici dans cet espace avec vous. Mon cœur s’ouvre vraiment car je vous aime tant. Je suis maintenant libérée de tous les fardeaux terrestres. Et je peux voir avec facilité votre beauté et votre courage tout au long de votre vie sur Terre. Je souhaite que vous puissiez le voir vous-mêmes. Souvent, vous êtes tellement empêtrés dans l’autojugement et le rabaissement. Cela rend difficile le fait de recevoir tout ce qui vous est offert. Je constate souvent que votre énergie est nouée. Vous avez les yeux fermés et vous êtes emprisonnés dans vos propres jugements négatifs. Et ce sentiment d’indignité semble aller de soi pour toute personne née sur Terre. Cela fait partie du fait d’être sur Terre. En fait, la Terre est couverte, sur le plan énergétique, d’un sentiment de dépréciation de soi et d’autojugement qui se transmet de génération en génération. Certaines personnes ont eu la bénédiction de vivre au cours de leur enfance le sentiment d’innocence et de 
spontanéité qui est naturel à la vie. Mais souvent, en vous incarnant sur Terre en tant qu’être humain, votre conscience est aisément assombrie par la négativité et la peur qui s’y trouvent. Je suis ici maintenant pour vous rappeler votre véritable nature et vous aider à vous éveiller à celle-ci dans votre vie quotidienne. Car je connais la force de votre âme, malgré la densité et la lourdeur de l’énergie terrestre. Vous êtes de vrais guerriers de lumière, même si parfois vous semblez l’avoir oublié. Parfois j’en éprouve du chagrin, une sorte de tristesse en voyant que vous semblez si perdus. J’ai encore des sentiments humains, vous savez, et je suis reliée à vous par le cœur.

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de ce qui est advenu entre les sexes, entre les hommes et les femmes, car une grande part de cette énergie sombre, ou de ce profond sentiment d’indignité, provient de cette histoire. Cette histoire a trait à la sexualité. Vous savez, la sexualité devrait être une source de lumière, d’amour et une authentique rencontre des âmes. Dans une vraie rencontre sexuelle, l’ouverture se fait à partir du cœur. Rencontrer quelqu’un sur ce plan est une expérience de félicité et d’extase. Mais de façon tragique, peu d’êtres sur Terre ont la possibilité de vivre l’union sexuelle de cette manière. Il y a une si profonde douleur dans le cœur des hommes et des femmes dans cette zone parce que c’est là où vous êtes le plus vulnérable, en tant qu’être humain. Vous êtes tous conscients de l’histoire récente, et par récente, j’entends ces derniers 4 ou 5000 ans. Au cours de cette période, l’énergie féminine a été dévalorisée et humiliée par une énergie masculine agressive.

 Dans l’être féminin, cela a occasionné une blessure à un niveau très profond. Mais cela a aussi blessé les hommes. À cause de cette énergie masculine agressive présente tout au long de cette ère, les hommes ont été incapables de développer leur côté féminin sensible. Il est devenu difficile pour eux de se relier aux autres à partir de leur cœur, de montrer leurs émotions. D’autre part, les femmes ont perdu contact avec leur sentiment de valeur intrinsèque et leur souveraineté. Et par conséquent, les hommes et les femmes sont devenus des étrangers, séparés les uns des autres. Et la sphère de la sexualité, la plus sacrée entre un homme et une femme, a été violée.

Au lieu d’être une source de félicité, elle est devenue une zone très douloureuse. À présent, je veux aller plus loin et vous narrer une part de l’histoire plus ancienne que celle que vous connaissez. Il fut un temps où les femmes se sont emparé du pouvoir et l’ont exercé contre les hommes. Les femmes peuvent éprouver cela en elles. Même si elles ont été victimes de l’agression masculine au cours de nombreuses vies, elles peuvent aussi ressentir en elles la capacité à manipuler l’énergie chez les hommes. Je vous dis cela en aucun cas pour que vous vous sentiez coupables ou honteuses.Je veux aller à l’origine de la blessure chez les hommes et les femmes.Je vous demande donc maintenant de ressentir si vous reconnaissez en vous la blessure

 dont je parle. Vous est-il possible d’éprouver un véritable amour en relation avec l’autre sexe ? Êtes-vous capable d’être un homme ou une femme sans honte, sans réserve envers l’autre sexe ?

Je suis en train de vous dire que ce sentiment d’indignité avec lequel vous êtes tous en lutte est en lien étroit avec la blessure sexuelle présente chez les hommes et chez les femmes. Le temps est venu de guérir cette blessure. Et je demande aux femmes spécialement de s’élever au-dessus de la colère et de la méfiance qu’elles ont envers les hommes. Hommes ou femmes, vous avez tous été à la fois victimes et persécuteurs dans cette longue histoire de bataille.

Imaginons ensemble que vous soyez face à votre partenaire, et si vous n’en avez pas, imaginez juste quelqu’un en face de vous.

Maintenant, jetez un coup d’oeil au courant du don : que donnez-vous à cette personne ? Qu’êtes-vous capable de donner ? Et observez aussi votre corps lorsque vous donnez cette énergie. Quelle impression y’a-t-il dans votre cœur ? Dans votre ventre ? Et si vous remarquez que le courant du don est interrompu dans certaines zones, ne jugez pas, n’essayez pas de le changer maintenant, observez-le simplement.

Maintenant, observez le courant de la réception. Que recevez-vous de votre partenaire ? Qu’êtes-vous capable de recevoir de votre partenaire, que pouvez-vous recevoir ?

Vous allez probablement voir que certaines zones sont bloquées en vous. Je veux que vous sachiez que ces blocages ne sont pas seulement personnels. L’histoire vous les a légués. Ne vous jugez donc pas. L’invitation actuelle est de guérir cette douleur, et ce faisant, vous contribuerez aussi à guérir la douleur collective de l’humanité. Vous êtes bien plus forts que vous ne le croyez.

Je vous invite à faire ensemble un petit exercice de guérison. Bien, je ne vous demande pas de guérir la douleur ou les blocages que vous percevez en vous, mais plutôt d’observer ceux que vous voyez chez votre partenaire. Restez simples. Demandez juste à votre partenaire : qu’aimerais-tu recevoir de moi ? Qu’est-ce qui te servirait le mieux ? Qu’est-ce qui t’aiderait à retrouver la souveraineté dans ta vie ? Et donnez-lui cela sur le plan énergétique.

J’aimerais que vous ayez une compréhension de votre partenaire, et surtout que vous compreniez la douleur spécifique du sexe opposé. La blessure, la douleur, est différente chez les hommes et chez les femmes. Les hommes se sont séparés de leurs sentiments, de leur nature féminine. Ils ont envie d’une connexion plus vraie. Et les femmes ont besoin de se relier à leur puissance et à leur dignité. Les hommes ont la capacité d’aider les femmes à réaliser cela en leur montrant leur vraie beauté et leur force. Les femmes ont la capacité d’aider les hommes en leur pardonnant et en assumant leur responsabilité. Il peut y avoir ainsi une très belle interaction entre hommes et femmes.

Bien que le chemin spirituel consiste essentiellement en une autoguérison, il est temps maintenant de vous unir et de bâtir des ponts entre hommes et femmes. C’est en ayant de la vraie compassion et de la compréhension les uns envers les autres que vous allez aussi vous autoguérir. Vous vous élevez au-dessus de la vieille bataille et permettez à la sexualité de redevenir un espace de vraie joie et d’entente.

Dans votre lutte contre l’ombre et le sentiment d’indignité, je vous demande de considérer à quel point cela est dû à vos blessures d’homme ou de femme. En étant conscients de cet aspect, vous allez acquérir plus de compréhension de vous-mêmes et laisser entrer plus de lumière dans votre vie. Sur la Nouvelle Terre qui est en train de naître, hommes et femmes vont se rejoindre dans l’harmonie. Leurs énergies vont se compléter naturellement. C’est par la sexualité que votre âme, votre énergie spirituelle, descend vraiment sur Terre, depuis le centre d’énergie le plus élevé jusqu’au plus bas. Lorsqu’il y a une union sexuelle de cœur à cœur, vous êtes de retour au centre du paradis. Vous vous sentez en union avec l’Esprit pour un moment.

 Ensemble, en cet instant, vous canalisez l’énergie la plus pure vers la Terre.À l’origine, la sexualité est ce précieux don. Le fait qu’elle ait été assombrie par une énergie obscure et pénible est un lourd fardeau pour vous tous. C’est la cause d’un grand nombre de vos émotions de solitude et de désespoir.

 Mais il y a de nombreux signes d’espoir en ce temps. Hommes et femmes cherchent sincèrement à établir une vraie connexion entre eux. Un lourd fardeau pèse encore sur vous tous, mais aussi un grand potentiel de guérison.

Une fois encore, je vous invite à vous voir comme je vous vois depuis l’autre côté du voile. Je vous demande de vous joindre à moi maintenant et de vous regarder à travers mes yeux. Pouvez-vous voir en vous les belles âmes courageuses que vous êtes ? Il n’y a rien de mauvais chez vous. Rien. Vous êtes des êtres parfaits. Je souhaite que vous puissiez accepter cela de ma part.

  Pamela Kribbe : www.jeshua.net/fr

Publié dans:JESUS, SEXUALITE, TOLERANCE |on 26 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

L’énergie sexuelle puissance de vie divine


 

L’énergie sexuelle puissance de vie divine dans SEXUALITE papillons-00026Depuis pas mal de temps, et peut-être encore plus après avoir lu : « Anna, grand-mère de Jésus » et « La voix des Madeleines », j’associe le saint Graal, à l’utérus féminin. Bien que ça ne soit pas dit précisément, je le ressens ainsi. Le lieu ou naît la vie, la matrice de l’humanité et comme ce qui est en bas est à l’image de ce qui est en haut… Je me dis que ce pouvoir de donner la vie ne doit pas être limité à la procréation. Il y a une puissance immense dans l’énergie sexuelle, un pouvoir divin. Et là, je ne parle pas de la façon dont le monde l’a compris et vécu depuis des millénaires, à travers la séduction, qui est l’expression la plus vile de cette puissante extraordinaire et amène à la manipulation et la dominance. Non, je parle de la force de création, le pouvoir d’attraction entre le masculin et le féminin. Nous réprimons énormément notre libido, par honte, par culpabilité. C’est tout de même hallucinant que la femme un peu partout sur la planète, soit considérée soit comme une mère respectable qui se sacrifie pour ses enfants, son mari, soit comme une sainte, vierge, soit carrément comme une salope. Soit victime, soit séductrice, rien entre les deux!

Le Saint Graal, sa symbolique, sa puissance a été remplacée par les églises dont les édifices, leurs clochers, sont une représentation phallique qui imprègne l’inconscient collectif de la main mise, du pouvoir de l’homme sur la femme, de la toute puissance du patriarcat.

 

Rédigé par : Lydia

Mon blog: http://lydiouze.blogspot.fr/

 

Publié dans:SEXUALITE |on 1 août, 2013 |Pas de commentaires »

Sexualité et spiritualité

Cette canalisation a été présentée à une séance publique le 17 Avril 2005 à Haaren, Pays-Bas,). Le texte a été légèrement remanié pour une meilleure lecture.

Pamela Kribbe

 Sexualité et spiritualité dans SEXUALITE images-14

Le sujet dont j’aimerais parler aujourd’hui a eu un grand impact sur vous tout au long de votre histoire terrestre. Il s’agit de la sexualité et comment elle est vécue par les hommes et par les femmes.

Ce n’est pas un sujet facile. La sexualité s’est chargée de beaucoup de jugements, de peurs et d’émotions. Il n’y a presque plus d’aspects en elle qui soit spontané et évident. Cela revient à dire que l’aspect candide de la sexualité, celui de l’enfant innocent qui explore librement, a été perdu. Vous êtes pleins de peurs et d’émotions quand il s’agit de vous exprimer sexuellement.

C’est de ce fardeau que je veux parler dans ce message, mais j’aimerais d’abord dire un mot sur ce que signifie la sexualité dans une perspective spirituelle.

La sexualité, ce sont les énergies masculine et féminine qui dansent ensemble. A l’origine, c’était plus qu’un acte physique. Elle était conçue pour être une danse où tous les niveaux ou aspects de vous-même et de votre partenaire participent.

Je distinguerai quatre niveaux ou aspects qui peuvent jouer un rôle dans cette danse des énergies.

Les quatre aspects de l’expérience sexuelle :

D’abord, il y a le niveau physique, l’aspect du corps physique. Le corps est innocent. Il connaît l’attirance et le désir sexuels et cela est présent spontanément dans le corps. Le corps cherche la gratification de ses désirs et c’est l’humain, ou la conscience de l’âme dans l’humain, qui détermine le mode d’application et de manifestation du désir sexuel. Là encore, le corps est innocent. Il connaît l’attirance et le désir. Il n’y a rien de mal à cela. Ce peut être une source de plaisir, de jeu et de réjouissance. Mais le corps ne peut choisir par lui-même de quelle façon il va exprimer son énergie sexuelle. C’est vous, l’être humain, qui en avez la charge et le corps a besoin de votre direction.

Si vous voulez vivre la sexualité de la manière la plus aimante, le siège de la direction sera placé dans le coeur. Quand vous laisserez votre coeur s’occuper de votre énergie sexuelle, elle trouvera son expression la plus joyeuse. L’alternative est de laisser vos pensées (jugements) ou vos émotions diriger le courant sexuel et vous verrez que cela causera divers blocages dans votre énergie, mais j’en parlerai par la suite.

Le second aspect de la danse sexuelle que je distinguerai est le niveau émotionnel. L’union sexuelle est un acte profondément émotionnel. Si vous ignorez cet aspect, vous ne serez pas pleinement présent dans l’acte et vous vous couperez de la signification réelle de la sexualité.

Dans le message précédent « Gérer les émotions », nous avons beaucoup parlé du sujet des émotions. Nous avons mis en lumière les puissantes énergies de la peur, de la colère et de la tristesse et vu comment elles pouvaient vous déstabiliser. Quand l’une de ces puissantes émotions est à l’oeuvre dans une relation entre deux personnes et n’est pas reconnue consciemment et exprimée, elle surgira lorsqu’ils seront dans l’intimité. Peut-être que ces émotions causeront de puissantes réactions de résistance ou de fermeture au moment de votre intimité physique, ou bien le corps sera incapable de ressentir de l’attirance ou de l’excitation.

Chaque fois qu’il y a ces blocages physiques ou psychologiques, il est important de les gérer au niveau où ils sont apparus : au niveau émotionnel. Si vous essayez d’enlever des symptômes physiques sans tenir compte de la dynamique émotionnelle sous-jacente, vous ne respectez pas votre corps ni vous-même. Quand votre corps refuse l’intimité, il vous dit purement et simplement qu’il y a un blocage émotionnel. C’est peut-être dû à un problème entre votre partenaire et vous, ou bien à un choc émotionnel du passé. Peu importe, il est nécessaire de s’en occuper avec une attention bienveillante avant que l’énergie sexuelle puisse circuler librement.

Après le niveau émotionnel, il y a le niveau du coeur, qui est le siège de la sensibilité. Dans le même message, nous avons fait la distinction entre les émotions et les sentiments. Ceux-ci relèvent de l’intuition et de la sagesse intérieure. Vos sentiments vous parlent en doux murmures, emplis de sagesse et de compassion. Les émotions sont de nature plus spectaculaire et nous les appelons des réactions d’incompréhension, car c’est essentiellement ce qu’elles sont : des explosions dues à l’incompréhension de ce qu’il vous arrive.

Lorsque le coeur est ouvert entre deux partenaires sexuels, il y a entre eux de la confiance, de l’amour et de la sécurité. Lorsque le coeur est présent dans une rencontre sexuelle, vous permettez à votre intuition de percevoir ce qu’il se passe entre vous au moment de votre intimité physique. Vous ne cachez pas vos émotions, vous parlez d’elles ouvertement. De vieilles douleurs peuvent remonter à la surface et sont acceptées comme telles. Vous êtes accepté tel que vous êtes et ce genre d’acceptation est la plus grande puissance de guérison qui existe. Lorsque vous reliez l’énergie de votre coeur à celle de votre sexe, cela apporte la guérison à un endroit qui en a bien besoin.

Cependant, le coeur peut aussi jouer un rôle subtil en vous empêchant de vivre la sexualité de manière joyeuse et aimante. Le coeur a pu se fermer aux joies de la sexualité pour diverses raisons. Premièrement, il peut y avoir dans le coeur un désir de s’élever au-dessus de la réalité physique de la terre. Deuxièmement, il peut y avoir des dogmes religieux à l’oeuvre qui empêchent le coeur de s’ouvrir à ce qu’est réellement la sexualité. Je vais maintenant parler de ces deux éventualités.

Le coeur peut avoir une forte inclination à s’élever au-dessus du plan dense de la réalité matérielle. C’est une sorte de nostalgie. Il peut y avoir là un rêve d’unité qui ne vise pas du tout à l’union sexuelle, mais recèle en fait un rejet subtil des réalités de la terre (ainsi que de la sexualité). Nombre d’entre vous ont la mémoire de l’énergie d’amour et d’harmonie vécue sur des plans immatériels avant de s’incarner sur terre. Votre coeur réclame à grands cris l’aisance et la légèreté de cette vibration. Vous essayez d’absorber cette énergie en méditant. Bien souvent, les chakras du haut (le coeur, la gorge, le troisième oeil et le chakra-couronne) sont activés de cette façon. Ils s’ouvrent, alors que les chakras du bas (le plexus solaire, le nombril et le coccyx) vitaux pour votre vie terrestre, sont plus ou moins laissés à l’abandon.

De manière moins naturelle, cela se produit aussi quand vous prenez des drogues. Quand vous prenez des substances qui favorisent l’expansion du mental, les chakras du haut sont artificiellement déchirés et il vous est possible de vivre une expérience temporaire d’extase et de béatitude qui vous fait oublier l’aspect dense et lourd de la réalité terrestre.

Même si le désir et l’aspiration à la transcendance sont compréhensibles, il est important de faire la paix avec la réalité terrestre. Autrement, vous allez créer une séparation artificielle entre les parties supérieure et inférieure de votre champ d’énergie. Vous allez préférer rester avec votre conscience dans la partie supérieure de votre aura et vous allez développer une résistance subtile ou manifeste envers la réalité du corps, des émotions et de la sexualité. Cela crée un déséquilibre dans votre champ d’énergie. Lorsque vous êtes ainsi nostalgiques, essayez de ressentir la raison et le but de votre présence sur terre maintenant. Votre raison d’être ici n’est pas de transcender la terre mais d’amener le Foyer ici-bas. C’est un voyage sacré.

La seconde raison qui pousse le coeur à fuir la sexualité, ce sont les dogmes religieux, souvent en provenance de vies passées. Il y a eu probablement des vies où vous avez prononcé des voeux de chasteté, où l’on vous a enseigné à vous sentir coupable ou honteux des plaisirs du corps et de la sexualité. Ces énergies peuvent encore traîner dans votre coeur. A cause d’elles, vous pouvez avoir des jugements négatifs ou une résistance à l’intimité physique. Ces jugements et ces sentiments ne reposent pas sur la vérité. Une fois encore, je souhaite dire que le corps est innocent. L’attirance, le désir et tous les processus physiques qui vous font désirer l’union physique sont sains et naturels. Les déséquilibres qui se produisent dans le domaine de la sexualité sont presque toujours dus à des aspects non-physiques dont je viens de parler.

Le quatrième et dernier aspect est mental. Au niveau mental, il peut y avoir des croyances morales ou spirituelles qui vous empêchent d’apprécier la sexualité. La plupart sont de nature religieuse.

Au niveau spirituel, vous pouvez avoir l’impression que le corps physique est une prison. La réalité non-physique des « plans supérieurs » (comme vous les appelez), est si glorifiée que la réalité physique est sous-évaluée. C’est fréquent chez les artisans de Lumière. C’est surtout parmi eux qu’il y a une résistance au plaisir et à la jouissance que peut donner la sexualité. Cela provient en partie des croyances morales et religieuses et en partie d’une simple inexpérience de cet aspect de la vie. La plupart des âmes d’artisans de Lumière ont passé de nombreuses vies comme prêtres, religieuses ou analogues, retirés de la communauté, sans partenaire ni famille. Ils se sont tellement concentrés sur le spirituel qu’ils ont négligé la sexualité.

Chez les gens spirituels ou religieux, il y a souvent un manque de respect pour le corps dans son expression naturelle. C’est vraiment regrettable car de notre côté, c’est l’expression dans la matière qui est considérée comme le voyage le plus sacré qu’une âme puisse entreprendre. Semer et récolter les graines de votre divinité si loin de votre Foyer dans la réalité de la matière et de la forme est une entreprise sacrée. C’est un acte créateur divin des plus élevés.

Peut-être avez-vous déjà été présent au chevet d’un mourant ou avez-vous été témoin d’une naissance. A ces moments, l’âme entre ou sort de la danse avec la matière. Ces deux instants sont entourés d’une atmosphère sacrée. Vous pouvez percevoir cela comme un silence profond et enveloppant, empli de dignité, qui annonce l’arrivée ou le départ de l’âme. De notre côté du voile, il y a le respect le plus profond pour ce que vous faites à ces moments. La danse avec la matière est sacrée. Et vous la détestez si souvent !

La sexualité dans sa vraie signification est une danse dans la matière qui en même temps, s’élève au-dessus de la matière. Dans une expression sexuelle équilibrée, vous transcendez la réalité matérielle sans l’ignorer ou la refouler, sans abandonner les trois chakras du bas et sans chercher l’extase uniquement à travers les chakras du haut. Une sexualité complète intègre tous les niveaux de votre être. La sexualité comble le fossé entre la matière et l’Esprit.

Lorsque deux personnes sont physiquement intimes de manière aimante, toutes les cellules de leur corps vibrent un peu plus vite, elles commencent à danser un peu. Une voie d’accès est ouverte vers une réalité énergétique qui a une vibration légèrement plus élevée et un sentiment plus léger. Après une union sexuelle où votre être tout entier participe (votre corps, votre mental et votre âme), vous vous sentez en paix et joyeux. C’est une extase paisible. Les cellules de votre corps ont goûté l’énergie de l’amour et à cet instant, vous avez rapproché de vous la réalité de l’amour. Vous avez canalisé l’énergie divine de l’Amour qui souhaite si ardemment s’écouler en vous et qui a le plus grand respect pour votre nature sexuelle.

Si l’énergie des quatre niveaux s’écoule ensemble lors d’une union sexuelle, c’est un acte de création divin. Il est tout naturel que des enfants naissent d’une telle union. Quand la danse du masculin et du féminin s’accomplit de façon si joyeuse, seules la bonté et la douceur peuvent naître d’elle. Si un enfant est conçu de cette façon, il entre dans les réalités de la terre sur une piste d’amour et de lumière. C’est l’accueil le plus aimant qu’une âme puisse recevoir sur terre.

Parce que les énergies sexuelles sont si précieuses, nous vous demandons : s’il vous plaît, gérez votre sexualité avec respect. Quand il y a des problèmes, des peurs ou des tensions autour d’elle, ne jugez pas la sexualité elle-même, n’y renoncez pas, car c’est une parcelle de vous qui est naturelle et sacrée.

Vu sur http://www.choix-realite.org/

Publié dans:SEXUALITE |on 29 juillet, 2013 |Pas de commentaires »
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