Archive pour avril, 2014

Histoire d’espace

Jean-François Clervoy, astronaute français de l’Agence spatiale européenne, est allé trois fois dans l’espace. Un témoignage extraordinaire qui nous fait vivre l’espace de l’intérieur. Et quand on atterrit, les choses ne sont plus jamais les mêmes…

Histoire d'espace dans ASTROLOGIE vol1

La première nuit, nous décidons de faire semblant de nous coucher, en éteignant toutes les lumières dans la cabine à l’heure prévue. Grâce aux milliers de capteurs dont les données sont transmises par radio vers la Terre, le sol décrypte tout ce qui se fait à bord de la navette.

Face à leur console, les contrôleurs voient à distance jusqu’au maniement des interrupteurs : par exemple, ils visualisent très bien le trajet aller et retour d’un membre d’équipage qui se « lève » au milieu de son sommeil pour aller aux toilettes et allume les plafonniers sur son chemin. 

Nous avons donc tout préparé comme si nous allions dormir. Puis, à l’insu des contrôleurs de vol, nous sommes restés éveillés plus longtemps dans le cockpit supérieur, pour regarder et admirer la Terre pendant une heure ou deux. Le tour de la Terre se fait en une heure et demie. Nous faisons ainsi 16 tours du monde par jour. Pendant cette heure et demie, la Terre a tourné sur elle-même de 1/16e de 360°, soit 22°. Tout ce qu’on survolait à un moment donné s’est décalé vers l’est de 22° au passage suivant, une orbite plus tard. Depuis notre altitude de six cents kilomètres, on voit jusqu’à deux mille huit cents kilomètres à la ronde. En réalité, on ne voit nettement que la moitié la plus proche. Le reste, à l’horizon, est plus diffus. Depuis Cap Canaveral, dont la latitude est la même que celle du Caire, nous sommes partis en tirant plein est. Un quart d’orbite plus tard, on est sur l’équateur. Un quart supplémentaire plus tard, on est encore plus au sud, à trois mille kilomètres sous l’équateur. L’orbite alterne ainsi du nord au sud de l’équateur. On reste à survoler une bande qui fait six mille kilomètres de large à cheval sur l’équateur. Et le regard vers l’horizon porte encore plus loin. 

Comme la répartition des terres est inégale de part et d’autre de l’équateur, on voit défiler presque toutes les terres de l’hémisphère sud, mais une partie seulement de l’hémisphère nord, c’est-à-dire le sud de l’Europe, la côte méditerranéenne, les États-Unis, l’Asie mais pas le Canada ni la Russie, trop au nord. Du côté de la Terre éclairée par le Soleil, on se plaît à voir les terres émergées. Même du côté nocturne de l’orbite, le spectacle est riche : orages, étoiles filantes, lumières des villes, halo de la Lune et son reflet sur les océans et les nuages. 

Lors de cette première séance d’observation, nous sommes au-dessus de l’Afrique. La navette survole la zone subsaharienne, et on distingue bien, au nord, la côte méditerranéenne. On passe pas loin du Caire. Le Nil se découpe comme un fil noir posé sur le tapis d’or du désert égyptien. Cela contraste avec mes deux précédentes missions spatiales, au cours desquelles nous avions survolé l’ Europe. De nuit, on voyait des grandes villes un peu partout, reliées par des petits chapelets de tâches blanches, les villes éclairées plus petites. Chaque jour on ne manquait pas la moindre occasion de contempler notre astre de vie. Lors d’une autre séance d’observation, à la fin de la mission, la Lune était pleine. Elle n’ était jamais passée aussi près de la Terre depuis 200 ans. Elle l’éclairait superbement. On avait l’impression qu’une lumière artificielle tamisée nous entourait de partout. L’Amérique du Sud était comme phosphorescente. On reconnaissait les côtes, délicatement dessinées par un liséré de lumière parce que 50 % des Terriens vivent sur les côtes. J’aime reconnaître les paysages que je vois. En avion, je choisis toujours une place près du hublot. Cela m’arrive de sortir mon ordinateur portable. J’ai une carte détaillée de la Terre que je grossis jusqu’à ce que je repère où je suis. De l’espace, j’aimais aussi identifier chaque zone survolée. L’atlas dont on dispose n’est pas très détaillé, mais il y a des coins qu’on a envie de voir parce qu’ils sont connus et spectaculaires, comme l’ Himalaya ou la grande barrière de corail. Si l’on est de l’ autre côté de la Terre par rapport au Soleil, on peut voir les étoiles. Mais il faut tout éteindre dans le cockpit et tirer le rideau qui l’isole du pont inférieur. Sinon le ciel est uniformément noir. À part la Terre, le Soleil et la Lune, on ne voit rien. 

Une fois éteintes toutes les lumières de la cabine, quand les pupilles sont assez dilatées, on prend des jumelles et on s’installe près d’un hublot. Le spectacle devient magnifique et émouvant. C’est tout blanc d’étoiles. On ne voit pas vraiment plus d’ étoiles que du sommet d’une montagne en plein mois d’août par temps clair. Mais elles sont beaucoup plus nettes et de couleur plus distincte que depuis la Terre. Elles ne scintillent pas. La voie lactée est plus belle qu’on ne l’a jamais vue. Avec nos puissantes jumelles grossissantes, on admire Saturne et Jupiter plus colorées qu’observées depuis la Terre. Les quatre plus gros satellites de Jupiter sont nettement visibles. 

Dans ce magnifique planétarium, on observe les nébuleuses, on cherche à reconnaître les constellations. Le contraste est saisissant avec ce que l’on voit habituellement par les hublots pendant les périodes de travail, où le fond de l’univers apparaît désespérément noir, d’un noir d’encre. La possibilité d’éteindre toutes les lumières de l’habitacle est rare et exceptionnelle. Certains de mes collègues astronautes n’ont jamais vu les étoiles depuis l’espace ! 

Après avoir grappillé sur notre temps de sommeil pour observer ce spectacle inouï, on finit par se préoccuper du travail du lendemain. Au bout d’une heure d’observation, je redescends du pont supérieur. J’accroche mon sac de couchage au plafond, avec ses tendeurs aux quatre coins. Chacun vérifie que les interrupteurs d’urgence sont bien protégés, qu’on ne peut pas les activer par inadvertance. Chacun repère ceux qui vont servir à s’éclairer en cas de déplacement dans la cabine pendant la période de sommeil. 

Extrait du Chapitre 9 du livre « Histoire(s) d’espace : Mission vers Hubble »
Par Jean-François Clervoy (Editions Jacob-Duvernet)

couv_110 dans LOI NATURELLEHistoire(s) d’espace, Jean-François Clervoy
Éditions Jacob-Duvernet (Septembre 2009 ; 207 pages) 

Publié dans:ASTROLOGIE, LOI NATURELLE |on 30 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Retour en Atlantide

Cette Atlantide redécouverte…

« Véritable cœur de l’Europe », le Doggerland, qui aurait compté des dizaines de milliers d’habitants, aurait disparu sous les eaux entre 18 000 et 5 500 avant J-C. Des scientifiques présentent à Londres jusqu’au 8 juillet les preuves de ce monde perdu qui se situait jadis entre la Grande-Bretagne et le reste de l’Europe.

images (3)Imaginez-vous : une cité perdue comme dans les livres et les films, remplie d’une faune incroyable, et d’une flore encore plus impressionnante. Une cité dans laquelle des hommes côtoieraient des mammouths, et d’autres animaux géants. Une cité qui aurait été engloutie par la mer il y a des milliers d’années. L’Atlantide, vous dîtes ? Plutôt le Doggerland. Mais contrairement à l’île mentionnée pour la première fois par Platon, le Doggerland a bien existé, lui. Et bien plus proche que vous ne pouvez l’imaginer.

Des scientifiques des universités de St. Andrews, de Dundee, d’Aberdeen et de Wales Triniry St. David présentent en effet à Londres jusqu’au 8 juillet les preuves de ce monde perdu qui se situait jadis dans la moitié sud de la mer de Nord actuelle, reliant la Grande-Bretagne au reste de l’Europe, s’étendant de l’Ecosse au Danemark.

L’exposition de la Société Royale des Sciences qui se tient à Londres raconte ainsi l’histoire de cette cité incroyable dévastée par un Tsunami. Un voyage dont on ressort plein d’images dans la tête…

« Le Doggerland est le véritable foyer de l’Europe, avant que le niveau de la mer ne monte et dévoile la côte anglaise telle que nous la connaissons aujourd’hui », explique Richard Bates, le géophysicien à l’origine du projet. Il ajoute : « Nous avons spéculé pendant des années sur l’existence de cette cité perdue à partir d’os récupérés par les pêcheurs partout dans la mer du Nord. Mais depuis que nous travaillons avec des entreprises pétrolières, nous avons pu recréer à quoi ressemblait ce territoire ».

Un territoire très vaste, et très complexe. L’équipe a en effet pu modéliser la faune et la flore du Doggerland, mais aussi se faire une idée de l’apparence des hommes qui peuplaient alors cette cité disparue entre 18 000 et 5 500 av. J.-C., et des terribles événements qui ont conduit à sa perte, de la hausse du niveau de la mer, a un tsunami dévastateur.

Le chercheur du département de géologie de l’Université de St. Andrews affirme en effet qu’« à partir de nombreuses nouvelles données apportées par des entreprises pétrolières et gazières, [ils ont] été capables de donner forme au paysage – et de comprendre pourquoi il y avait des mammouths, un rêne… »

Le Doggerland aurait donc été un territoire vallonné, rempli de collines, de marais, de lacs et de grandes rivières entraînant la formation d’une côte tordue. Mais tandis que le niveau de la mer montait, les collines seraient devenues un archipel isolé d’îles basses.

Le Doggerland n’a pas fini de dévoiler ses secrets. Et les recherches, qui durent depuis déjà quinze ans, pourrait donc continuer pendant encore quelques années. L’équipe de recherche continue en effet de rassembler plus de preuves de comportements humains, notamment de possibles lieux de sépultures, mais aussi d’intrigants rochers plantés dans le sol, ou encore un charnier de mammouths.

Richard Bates explique en effet que de nombreux objets trouvés « ne peuvent pas seulement s’expliquer par des causes naturelles ». Le chercheur fait notamment référence à des monticules entourés de fossés, mais aussi des souches d’arbres fossilisés sur les fonds marins. Mystères, mystères. Mais cette fois, nous pourrions bien avoir d’autres réponses plus rapidement qu’on ne le pense.

Lire l’article sur Atlantico.fr

Publié dans:ATLANTES |on 30 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Les animaux et leur créativité

les animaux font de l’art

L’art animal est une réalité tangible qui se chiffre en milliards de dollars. Des toiles produites par des animaux se vendent de par le monde. Dressage ou talent spontané ? Les animaux sont-ils capables de faire de l’art ?
Les animaux et leur créativité dans ANIMAUX AnimauxCreatifs

Si pour certains la crédibilité des performances artistiques de nos amis les animaux est questionnable, elle est, pour les galeristes, les acheteurs et les experts en création animale, une réalité tangible. « La création animale est un domaine extrêmement lucratif. En 2010, on a estimé que les ventes d’œuvres d’art exécutées par des animaux atteignaient 100 milliards de dollars US annuellement à travers le monde », avance le Magazine Animalen novembre 2011. 

Les vidéos de dressage à la peinture d’éléphants thaïlandais ou les rumeurs de trucages photos de chats en train de peindre laissent présager que les animaux ne seraient pas capables de créer seuls. Les experts de l’art nous vendent-ils des mérites inexistants ? Peut-être pas. 

Certains animaux peignent sans contraintes. Ils prennent de la peinture et l’étalent sur des toiles. Ils restent concentrés le temps de leur performance. Ils répètent l’opération un grand nombre de fois. Si d’un point de vue esthétique leur production peut être questionnée, elle reste le résultat de leur désir… de peindre. 

Un singe entre dans l’histoire de l’art

En 1956, Desmond Morris, un zoologiste et peintre surréaliste anglais, offre un crayon et du papier à son chimpanzé. « Quelque chose d’étrange se dessinait au bout de son crayon. C’était le premier trait de Congo. Il l’a poursuivi un peu, puis s’est arrêté. Allait-il recommencer ? Oui. Il a recommencé, encore et encore », raconte le zoologiste. Son singe de deux ans aime dessiner et peindre. Il fait même preuve d’un certain sens de la composition. Lorsque Desmond Morris peint avec lui, Congo s’empresse de rééquilibrer la composition générale. Ce chimpanzé a le sens de la symétrie. Rapidement ses sessions de peinture deviennent régulières. Et si son maître essaie de lui retirer une toile avant qu’il n’ait fini, Congo se met à pousser des cris et à se débattre. « Alors que quand j’essayais de le persuader de continuer à peindre après qu’il ait considéré qu’une peinture était achevée, il refusait de manière catégorique ». Congo est maître de sa production. Il peindra plus de 400 toiles, qui attirent rapidement la curiosité du monde de l’art. 

Son travail suscite un tel intérêt qu’en 1957, l’Institut d’Art Contemporain de Londres monte une large exposition de ses toiles, jugées d’un style « expressionniste abstrait », s’il vous plaît. Le débat fait rage parmi les critiques. Est-ce de l’art ? Quoi qu’il en soit, une peinture de Congo trône dans le studio de Picasso. Miro et Dali comptent parmi ses collectionneurs. Congo décède en 1964 mais l’histoire ne s’arrête pas là. En 2005, trois de ses peintures sont présentées chez Bonhams, aux enchères. Elles sont vendues pour un total de 26 000 dollars, vingt fois le prix estimé au départ. A leurs cotés des œuvres de Renoir et Warhol sont retirées de la vente par manque d’offres . En 2010, la dernière toile réalisée par Congo se vend pour la somme de 10 000 dollars . « Les gens semblent penser que ces peintures sont une forme véritable de créativité », commente l’un des portes paroles de Bonhams. Pour Desmond Morris, il n’y a pas de doute, l’œuvre de Congo « est véritablement de l’art dans son sens le plus pur »

Un cheval expose à la biennale de Venise

Surnommé « Cholla cactus » à cause de son tempérament sauvage, ce mustang né en 1985 dans le Nevada ne se laisse pas dresser si facilement. Si bien qu’au bout de 5 ans, ses anciens propriétaires le vendent à Renee Chambers, une ancienne danseuse. Tranquillement, elle l’amadoue et gagne sa confiance. Un jour où Renée Chambers repeint son enclos, Cholla manifeste de l’intérêt pour cette activité qui semble lui plaire. Il se saisit d’un pinceau avec la bouche et se met tant bien que mal à peindre aussi. Amusée, la propriétaire propose des pinceaux, des aquarelles et une toile posée sur un chevalet à Cholla. A son grand étonnement, au lieu d’envoyer valser le matériel ou de mordiller le pinceau, il se met à peindre. Choisissant lui-même ses couleurs, il fait bouger le pinceau avec la langue ou en déplaçant la tête. « Il va sans dire que ce cheval n’a pas été dressé pour peindre », précise son galeriste italien. 

Cholla est-il un artiste ? Ce qui est sûr c’est que ses toiles d’un style épuré et graphique attirent rapidement l’intérêt des connaisseurs. Exposé de San Francisco à New York, le cheval reçoit en 2008 les « mentions d’honneur » au concours Artelaguna en Italie. Le président du jury souligne « la nature provocative du geste ». A peine un an plus tard, ses œuvres sont présentées à la Giudecca 795 Art Gallery lors de la Biennale de Venise, l’une des plus grandes manifestations mondiales d’art contemporain. Le succès est tel que la galerie décide de prolonger l’exposition de 4 mois et Renee Chambers de reverser une partie des ventes à des associations de défense des mustangs au Nevada. Cholla est mort en 2013. 

Première « dog » performeuse

Pour ses 30 ans, Archer Hastie reçoit un cadeau spécial. Tillamook Cheddar, « Tillie » pour les intimes, est une chienne Jack-Russel. Tillie a 6 mois lorsque son heureux propriétaire la voit en train de gratter la page de son bloc-notes de manière insistante. Il décide d’insérer dans son carnet une feuille de carbone pour rendre visibles les traces de griffes que sa chienne persiste à faire. Il est surpris par la qualité de l’image qu’il découvre. Archer Hastie met alors à disposition de sa chienne un morceau de papier enduit fixé sur un panneau de mousse ainsi que des peintures non toxiques. Tillie est ravie. Se plaçant sur le panneau, elle raie le support avec ses griffes, le lèche afin de mélanger les couleurs. Le tout est accompagné de grognements et d’aboiements de satisfaction. Sa technique est décrite comme étant « vigoureuse et frénétique ».

A 9 mois, Tillie fait sa première exposition à Brooklyn. Ses toiles seront montrées dans plusieurs pays dont la Belgique et le Japon. En 2002, elle apparaît sur la chaine de télévision CNN. En 2005, The Art Newspaperla décrit comme « l’animal artiste la plus accomplie ». Tillie bénéficie aussi d’une vie de famille, et l’un des petits auxquels elle a donné naissance en juillet 2005 sera gardé auprès d’elle. Ce jeune Jack-Russel ne manifeste aucune envie de créer comme sa mère. Tillie poursuit sa carrière en se produisant maintenant en direct. Depuis 2007, elle crée ses tableaux sur scène, accompagnée d’un images (2)groupe de jazz expérimental. Les aboiements de la chienne participant à la musique. Une biographie intitulée « Portrait of the dog as young artist », en référence à Bob Dylan, vient de lui être dédiée. 

De plus en plus d’animaux artistes seraient repérés de part le monde. Certains sont clairement dressés. Tous ne le sont pas. Un autre chimpanzé se serait mis à peindre au zoo de Niteroi au Brésil. Voyant Jimmy s’ennuyer dans sa cage, son soigneur aurait eu l’idée de lui apporter de quoi peindre. La démonstration quotidienne de Jimmy est devenu l’attraction de toute la ville. De nombreux chats ont peint sur des portes de frigos, de placards, ou sur des feuilles accrochées au mur – lorsque leurs propriétaires sont suffisamment attentifs pour détecter leurs envies artistiques. Il est difficile d’évaluer si ces animaux font de l’art. Il n’en reste pas moins qu’ils produisent des peintures de manière relativement spontanée et désintéressée, qui se retrouvent sur le marché de l’art. 

Publié dans:ANIMAUX, ARTISTES PEINTRES |on 30 avril, 2014 |1 Commentaire »

Le rôle d’un Guide

Un Guide d’âmes se doit de guider ses âmes vers la Lumière

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Un guide d’âmes est une personne qui a un don, un don d’empathie, un don particulier, ouvert à la perception des âmes errantes. Que ce soit dans une maison, un chemin, un bois, une ruine, etc… Un guide d’âmes se doit de guider ses âmes vers la Lumière, pour leur permettre de trouver enfin, la paix, la sérénité, avec Amour, Vérité, Sincérité et pour certaines, une grande détermination.

Quand on est guide d’âmes, c’est vraiment un cadeau que l’on a en soi, mais il faut TOUJOURS RESTER HUMBLE.

Pourquoi parler d’un guide d’âmes, n’est ce pas faire de la publicité sur des personnes défuntes?

Certains peuvent se poser cette question, ils ont le droit, c’est humain. Mais quand une personne dotée de certains dons, perçoit les énergies, les vibrations, les formes, les voix de personnes qui ont quitté ce monde matériel que doit elle faire? Aider uniquement les vivants et les autres alors, on les laisse errer dans une autre dimension, alors qu’on sait qu’on peut voir son corps quand on est sous anesthésie totale, dans le coma et en mort éminente “NDE” (voir en références les livres et DVD du Docteur Jean Jacques CHARBONNIER, médecin anesthésiste dans une clinique de Toulouse – les livres de Jean MORZELLE). Non nous n’avons pas le droit.

Une âme qui se fait entendre, ressentir, voir est une âme qui est en instance de souffrance et qui demande de l’aide, par contre celles qui ne sont pas prêtes pour “le grand voyage” ne se font pas ressentir.

Le guide d’âme n’est pas à la recherche permanente d’entités en souffrances, il n’a pas le droit de déranger “les morts”, seules celles qui veulent communiquer communiquent, ou appellent “au secours”.

Une amie, m’a contactée plusieurs fois, elle habite une maison ancienne, je dirais avec humour que les entités sachant que cette amie est en contact avec un guide d’âmes, ne se gênent pas pour la déranger. Il lui est arrivé d’avoir une personne qui se couche tout contre elle, la nuit, qui va même jusqu’à la prendre par la taille, lui chuchoter dans l’oreille…d’autres fois, le téléphone qui sonne toujours à la même heure (évidemment la nuit pour bien se faire entendre et comprendre, car si on ne dérange pas, la demande d’aide pourrait ne pas être entendue).

Sa fille à hérité d’une commode ancienne, depuis, tous les enfants qui viennent chez eux ont des soucis plus ou moins importants et son propre fils voit et entend des âmes, il en est très perturbé, car souvent les adultes ne veulent pas le croire, surtout les parents. Pourtant, comment un enfant peut-il imaginer ce que d’autres ne voit pas, surtout si JAMAIS devant lui le sujet n’a été abordé! Cette commode porte une âme qui demande au secours, mais il faut que les adultes fassent appel à un guide d’âme. Comment se fait il que chaque fois que le parent qui n’y croit pas se moque, critique ou taquine les entités, des ampoules dites “longue durée” et qui de plus, sont neuves, pètent! Uniquement parce que l’âme qui est en souffrance chez eux lui transmet un message, mais cette personne est très très cartésienne et comme elle dit “tant que je ne verrai pas je ne pourrai pas y croire”.

Le guide d’âme reçoit des enseignements d’autres guides qui pratiquent déjà, mais aussi de guides spirituels, d’anges, de guides personnels, etc…

Les pratiques pour aider les âmes en souffrances qui se font sentir, reconnaître, auprès des personnes qui font appel aux guides d’âmes, sont basées sur la magie blanche.

Prières, bougies, encens et surtout HUMILITÉ, AMOUR, SINCÉRITÉ, ÉCOUTE de cet autre, qui n’a plus son véhicule terrestre mais qui a toujours son esprit, son âme.

Il doit se protéger des problèmes existentiels de ces âmes en souffrance, ou qui n’arrivent pas à trouver le chemin de la Lumière. Il doit également se protéger de ces âmes errantes qui sont malignes et qui peuvent le perturber dans ses démarches, qui peuvent même l’agresser.

Nous vivons dans un monde partagé entre le terrestre et le spirituel. L’humain a besoin de cet équilibre, certains le reconnaissent, l’acceptent. D’autres resteront sceptiques, peut être par peur de l’inconnu, méconnaissance de l’au-delà, peur de s’en trouver déstabilisés, ils ont le droit de ne vouloir voir que ce qui est visible dans cette dimension terrestre, et invisible à leur yeux dans une autre dimension, ils ont besoin de rationalité et cela les rassure.

Chacun son chemin, chacun son destin, chacun ses dons, chacun ses choix, chacun ses croyances, l’essentiel est d’être dans sa PROPRE VÉRITÉ, L’HARMONIE, L’AMOUR, LA LUMIERE, et surtout en toute HUMILITÉ, le maître mot.

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Publié dans:AME, LUMIERE |on 29 avril, 2014 |Pas de commentaires »

La numérologie – Les catégories

 de la numérologie les plus spectaculaires

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La numérologie chinoise

La numérologie chinoise se base sur la théorie de la cosmogonie qui établit une relation entre le moment où un individu et né et les dispositions des astres et des différents éléments de l’univers. En se fondant sur cette théorie, la numérologie chinoise énonce que l’univers évolue suivant un cycle bien déterminé à savoir le cycle de 9. Concrètement, les mêmes caractéristiques et les mêmes dispositions reviennent tous les neufs ans (même heure, même jour et même mois). Toutefois la numérologie chinoise ne se base pas sur le calendrier traditionnel mais sur le calendrier chinois qui se fonde aussi bien sur le cycle du soleil que celui de la lune.

Ce que vous propose la numérologie chinoise

D’abord, la numérologie chinoise est une science qui permet d’obtenir des données sur le destin d’une personne. Elle permet non seulement d’en savoir un peu plus sur le passé de cette dernière mais également de savoir ce qui se passe dans son présent et de prévoir ce qui pourrait avoir de l’influence dans son avenir. Les analyses réalisées dans le cadre de la numérologie chinoise peuvent donner des réponses précises correspondant à une année donnée, à un mois donné, à un jour donné ou à une heure donnée. La numérologie n’est pas une science exacte. Il s’agit uniquement d’une pratique qui vous permettra de connaître les tendances générales de votre vie passée, présente et future. Vous devez donc considérer la numérologie comme un guide et un conseiller qui vous aidera à prendre les meilleures décisions possibles. Les réponses que vous obtiendrez ne sont pas gravées dans la roche et il vous est possible à tout instant de changer votre destin. Dans tous les cas, vous ne pourrez jouir des atouts de la numérologie chinoise que si vous prenez vos décisions avec parcimonie. Au final, la numérologie vous aidera à mieux appréhender la vie, à faire face aux problèmes en toute sérénité.

Numérologie holistique

La numérologie holistique considère l’individu comme un tout indissociable. Elle met en avant la théorie selon laquelle le physique et le spirituel ne font qu’un.

Un peu d’histoire

La numérologie holistique est une science qui aurait vu le jour pendant l’époque antique. Les Egyptiens, les Phéniciens, les Sumériens, les Hindous, les Arabes, les Chinois ainsi que les Kabbalistes hébreux auraient fait appel aux nombres pour puiser leur connaissance et pour établir différentes théories. La numérologie holistique fut une évolution naturelle de la numérologie de base qui établit un lien entre le corps humain et son esprit.

La numérologie holistique

Cette science s’appuie sur le côté spirituel des choses. Elle donne la possibilité à tout un chacun d’établir une parfaite harmonie entre son corps et son esprit et d’avancer en toute sérénité sur le long chemin de la vie. La numérologie holistique permet ainsi de trouver la voie et de faire en sorte de s’épanouir totalement dans tous les domaines de la vie. Concrètement la numérologie holistique se basera sur les chiffres dans leur globalité et s’attardera peu sur les détails. Les différents calculs peuvent être basés sur le nom et le prénom ou encore sur la date de naissance. Les consonnes sont associées au corps tandis que les voyelles correspondent à l’esprit. L’étude du nom complet permet ainsi d’avoir une idée précise sur les dispositions spirituelles d’un individu. Quant à la date de naissance, celle-ci fait la lumière sur ce que la vie réserve à cet individu.

Les nombres et leur signification

Que l’interprétation soit faite sur les consonnes, les voyelles, le nom, le prénom ou la date de naissance, chaque nombre obtenu ramène à un aspect bien déterminé de la vie.

Les chiffres 1 et 8 sont associés à l’intellectuel. Aussi, si votre dominante correspond à ces chiffres vous serez tourné sur tous les domaines intellectuels.

Les chiffres 2, 3 et 6 quant à eux sont associés au côté affectif. Les personnes à dominante affective sont dotées d’un sens aigu de la créativité et sont particulièrement sensibles à leur entourage.

Les chiffres 4 et 5 sont associés au corps. Les personnes à dominante physique sont très terre à terre et apprécient tout ce qui est concret. Elles sont également attirées par les belles choses et se montrent quelque peu matérialistes.

Enfin, les chiffres 7 et 9 sont associés à l’esprit. Les personnes à dominante spirituelle sont particulièrement ambitieuses et mettront tout en œuvre pour atteindre leur idéal.

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Publié dans:CHIFFRES |on 29 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Sexe et spiritualité ça s’apprend

 

 

images (6)L’homme « intégré » est-il totalement affranchi du désir sexuel ?

Afin de répondre à cette question, plusieurs mises au point sont nécessaires. Disons immédiatement que dans la mesure où nous réalisons l’état d’amour véritable nous sommes libres de tous désirs. Cette libération qui se situe d’abord sur le plan psychologique finit par se matérialiser sur le plan physique. Il est évident qu’un homme « intégré » est totalement libre de la question sexuelle. L’activité sexuelle pour lui n’est plus un problème. Ceci ne signifie pas nécessairement qu’un tel homme vive une vie complètement chaste. Nous définirons exactement ce que nous pensons à ce sujet en invoquant à l’appui de notre point de vue certaines citations de Krishnamurti. En cette matière, l’opinion du psychologue indou diffère assez de la plupart des mystiques d’Orient. 

L’état d’intégration se manifeste par une convergence progressive de toutes les énergies psychologiques vers le cerveau et le cœur. Cette convergence entraîne une sublimation progressive des énergies sexuelles qui subissent de ce fait une diminution de leurs exigences. « Le désir de sensations tue l’amour », nous dit Krishnamurti. Pourquoi la recherche de sensations sexuelles domine-t-elle la plupart des esprits de l’époque actuelle ? 

A cette question Krishnamurti répondait :

« Après tout, quand il n’y a pas d’expression créatrice vivante, nous attachons une importance exagérée au sexe qui devient un problème aigu. La question n’est pas de savoir quelle suggestion je pourrais donner, ni de savoir comment dominer la passion, le désir sexuel, mais de savoir comment libérer cette vie créatrice et non pas s’attaquer simplement à un de ses aspects qui est le sexe. En somme il s’agit de comprendre la totalité, la plénitude de la vie. 

Dans votre travail vous êtes empêchés de vous exprimer vous-même fondamentalement, d’une façon créatrice, par les circonstances, par votre condition, donc il vous faut une issue et cette issue devient le problème sexuel… Vous n’avez aucune possibilité de vous exprimer réellement vous-même et vous donnez une importance anormale à des choses qui doivent être normales ». 

Ce texte indique clairement notre point de vue. Le sexe est devenu pour la plupart un problème tellement écrasant que nous ne pouvons concevoir la possibilité d’une vie sexuelle chez l’homme intégré. Nombreux sont ceux qui parleraient de trahison en apprenant qu’un homme de réputation « intégré » aurait une vie sexuelle. Nous pourrions poser la question d’une autre façon. L’acte sexuel, est-il un bien ou un mal pour l’homme « intégré » ? 

Nous avons dit ailleurs que rien n’est à priori bon ou mauvais. Ce qui détermine le caractère positif ou négatif, bon ou mauvais d’une chose, dépend non de cette chose en elle-même, mais de la façon dont nous l’utilisons. Tout dépend de notre attitude mentale, de notre intention. Il s’agit d’examiner quels sont les mobiles profonds qui président à l’acte sexuel. Sont-ils fait de mille complexes érotiques qui encombrent le mental? Sont-ils la manifestation d’une intense passion émotionnelle ? Sont-ils l’expression irrésistible d’une habitude sensuelle dont l’absence nous torturerait ? Sont-ils la manifestation d’un désir de puissance, d’une soif de domination, d’une avidité possessive ? L’acte sexuel ne serait-il seulement que le résultat de tous ces complexes psychologiques ? Dans ce cas, l’homme « intégré » se trouverait automatiquement dans l’incapacité de procréer, par le fait que son « intégration » le libère de façon définitive de tous les mobiles auxquels nous venons de faire allusion. 

La véritable pureté ne réside pas seulement dans l’attitude extérieure d’une chasteté parfaite.

Le « péché » dans l’amour ne se trouve pas au niveau sexuel, mais au niveau mental. Nous employons évidemment le terme « péché » péjorativement. Le « péché » en amour se trouve précisément là, où personne ne pense à le situer. Le péché en amour réside dans l’attachement.

Voilà qui scandalise nos concepts de moralité traditionnelle ! Mais avant de nous émouvoir des suites soi-disant « désastreuses » d’une telle façon d’envisager les choses, examinons le problème de plus près. Nous savons qu’à l’échelle amoureuse ordinaire la profondeur d’un sentiment se mesure par l’attachement réciproque des amants. Mais nous entrevoyons ici une étape ultérieure réclamant un certain dépassement des niveaux précédemment acquis. 

Nous pourrions dire, en reprenant le langage de Sri Aurobindo que « l’attachement fut une aide » mais que l’attachement est l’entrave. Que signifie exactement pour nous, ce terme « attachement ». Par lui nous désignons précisément tous les complexes mentaux d’auto-identification, image de l’être

aimé, projections mentales érotiques, réminiscences mémorielles de voluptés passées déterminant l’appel des désirs futurs, complexes émotionnels libidineux, dépendance et désir de dépendance, complexes d’auto-identification possessifs, assouvissement d’un instinct de puissance, etc., etc.

Tels sont les éléments essentiels du « péché » dans l’amour. 

Nous nous excusons de citer une fois de plus Krishnamurti à ce sujet, mais il se trouve être — à notre connaissance en tous cas le seul à partager le point de vue que nous développons ici. 

Nous lisons (Krishnamurti, conférences Madras-Bénarès 1947-49 p. 334 et suivantes) :

« La chasteté n’est pas le produit de l’esprit, elle n’est pas engendrée par la discipline, elle n’est pas un idéal à atteindre. L’esprit qui s’efforce de devenir chaste, n’est pas chaste…  Voyons pourquoi pour la plupart d’entre-nous, le sexe est devenu un problème, et aussi comment il est possible d’aborder intelligemment les exigences sexuelles et de ne pas les transformer en problème ? 

 Qu’entendons-nous par sexe ? Est-ce simplement l’acte physique, ou la pensée qui excite, stimule et prolonge l’acte ? Assurément, la sexualité relève de l’esprit ; et de ce fait, elle doit chercher son accomplissement, sinon il y a frustration… Ne devenez pas nerveux ; vous voilà brusquement tendus, je le vois. Parlons de cela comme s’il s’agissait d’un autre sujet. Plus un problème est complexe plus il exige de clarté de pensée et plus nous devons l’aborder simplement et directement ». 

La majeure partie de nos avidités sexuelles prend naissance dans l’esprit. Dans l’état d’amour véritable, il y a cessation de tout processus d’auto identification, de toute soif de dominer, de toute recherche de sensation. La sérénité parfaite du mental de l’homme intégré l’affranchit par conséquent de tous les problèmes posés par le sexe et diminue considérablement le rythme des exigences sexuelles. 

Si un tel être est totalement détaché, cette libération de tout attachement ne pourrait aucunement engendrer une licence quelconque. « La licence n’est pas chaste », nous dit Krishnamurti (Madras-Bénarès, p. 234), « elle conduit à la dégradation et à la misère ». Autrement dit, il est certain que dans la mesure où un homme approche de son intégration, les appels de la vie sexuelle diminuent de façon considérable, la source psychologique qui les détermine en grande partie étant tarie. Il est même très probable qu’au bout d’un certain nombre d’années la vie sexuelle s’éteigne totalement chez la plupart des êtres « intégrés ». N’existe-t-il pas en cette matière un critère en vertu duquel nous pourrions savoir ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas ? 

Dans la mesure où l’homme approche de son intégration, il se libère précisément de tous les critères. Ne cherchons pas si loin. La solution du problème est bien plus simple et plus proche. Si la réalisation de cette intégration est pour nous véritablement essentielle, nous remarquerons qu’une transmutation spontanée et progressive des énergies sexuelles s’opère en nous. Notre sensibilité s’affine considérablement et par elle nous accédons à des perceptions de plus en plus élevées, de plus en plus profondes qui nécessitent un bon équilibre de notre structure physique et nerveuse. Nous constatons en général qu’à cet échelon évolutif de notre être, les rapports sexuels constituent une dépense d’énergies physiques et nerveuses considérables dont l’abus perturberait immédiatement nos facultés de sensibilité et d’attention supérieures dont le rôle est éminemment précieux. 

« Plus vous éprouverez de plaisirs, plus vous vous émousserez », nous dit Krishnamurti (Madras-Bénarès, p. 202). Envisagé sous cet angle, le problème consiste simplement à veiller au bon équilibre physique et nerveux par une hygiène sexuelle de plus en plus sévère. Il s’agit en cette matière, d’un processus de discernement purement individuel dépendant non seulement d’une nouvelle optique spirituelle mais aussi de notre constitution physiologique propre. 

EXTRAIT de : L’Amour Humain  A L’Amour Divin de Ram LINSSEN -  Editions ETRE LIBRE 1953 –  

 

Publié dans:SEXUALITE |on 29 avril, 2014 |1 Commentaire »

L’état d’amour véritable et la vie pratique

 

 

« L’Amour crée lui-même sa propre discipline », nous dit Krishnamurti. 

imagesVoilà, certes une fois de plus, une affirmation éminemment paradoxale. Il nous semble indispensable de commenter cette pensée de Krishnamurti afin de préciser le climat psychologique de l’homme « intégré » et la façon dont il se comporte vis-à-vis des provocations du milieu ambiant. Nous pourrions illustrer ceci par une comparaison. Supposons un instant qu’un homme se promenant dans la ville croise une jolie femme dont l’attitude est au surplus nettement provoquante. 

Trois réactions sont « grosso-modo » possibles. Dans le premier cas, disons que la vue de cette femme impressionne sérieusement notre promeneur et déclenche en lui soudainement tout un complexe mental imaginatif suivi de désirs. L’homme en question peut être enchanté d’une telle occasion et se laisser aller à toutes les possibilités de l’aventure. Dans le second cas, l’homme est soit indifférent, ou encore évite de porter ses regards sur la jolie femme par peur d’être tenté. Telle est l’attitude de refoulement d’ailleurs très fréquente chez de nombreux religieux. Un troisième cas est possible. Supposons un instant que notre promeneur se trouve dans l’état d’amour véritable constituant l’objet central de nos préoccupations. A peine la silhouette d’une telle femme tomberait-elle dans son champ visuel qu’un tel homme l’examinerait attentivement, dépouillé de toute tendance à l’auto-identification. 

Pour l’homme intégré, fuir n’est pas résoudre. Il regarde les choses en face tout en étant libre d’elles. Il est à chaque instant dans un état d’amour qui le rend incapable de donner suite aux sollicitations d’aventures amoureuses extérieures. A supposer même un instant qu’un résidu d’automatismes mentaux de son « ancienne » personnalité passionnelle subsiste, et que la vue de la jolie femme déclenche en lui un complexe mental érotique, ce complexe effleurera à peine l’intégrité de sa structure psychique. 

Il est comparable à une ride légère se déplaçant à la surface des eaux d’un lac profond.

Les sollicitations mentales viennent se briser en lui comme les vagues d’une mer houleuse se brisent sur un roc. Autrement dit, dans l’état d’amour véritable, ce n’est pas le « moi » individuel qui choisit, qui écarte ou attire, c’est l’état d’amour lui-même qui agit par simple présence. 

Cet état d’amour se manifeste par un véritable envahissement de l’être psychique entier, envahissement capable de conférer une condition d’équilibre supérieur. L’action de ce flux spirituel peut être comparée à celle des principes régulateurs en biologie. Cette action est en vérité celle du principe régulateur suprême dont toutes les autres fonctions régulatrices ne sont que des expressions partielles à des niveaux particuliers. Il semble donc bien exact, ainsi que l’exprime Krishnamurti « que l’état d’Amour véritable crée lui-même sa propre discipline ». Ceci constitue la manifestation sur le plan spirituel d’une loi générale qui s’applique à tous les domaines de l’univers : les conditions d’équilibre profond sont plus difficilement perturbables que les conditions de déséquilibre. 

L’état d’amour véritable est une condition d’équilibre particulièrement stable. Cette condition d’équilibre se matérialise jusqu’à l’échelle biologique des phénomènes dans la nature humaine. Elle se manifeste par une fin de non-recevoir aux perturbations psychiques extérieures. Insistons une fois de plus, que ce refus, n’est pas spécifiquement un refus, mais plutôt un acte de compréhension supérieure et de sublimisation instantanée. A cet acte, apparemment réalisé par le « moi » sur le plan extérieur, préside une inspiration directe du Réel.

 

EXTRAIT de : L’Amour Humain  A L’Amour Divin de Ram LINSSEN -  Editions ETRE LIBRE 1953 -

 

Publié dans:AMOUR |on 27 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Les quatre niveaux de LA NATURE DE JÉSUS

 

Les quatre niveaux de LA NATURE DE JÉSUS dans JESUS c0576a07cc

Dans son «Autobiographie de Jésus», Frank LALOU livre près de quarante années d’un combat au corps à corps avec ce personnage nommé Jésus.   L’auteur revisite la métaphysique juive et éclaire  du même coup les événements de son parcours personnel comme celui de tout un chacun. Il lève ici le voile sur les quatre niveaux de la nature de Jésus.

Frank LALOU

L ’introspection et l’honnêteté intellectuelle et spirituelle nous poussent à nous voir comme des millefeuilles.  Pour explorer la nature de l’homme et de celle de Jésus, abordons la notion fondamentale des Quatre Mondes de la Kabbale.  La lumière de l’Un, dite Or Qadum, emplissait l’Infini équanimement avant le grand instant premier du Tsimtsoum, de la contraction de Dieu.  Puis la Kabbale nous décrit une première lumière, Or Nietsal, émanation dans l’espace vide laissé par le Tsimtsoum.  À partir de cette émanation lumineuse s’étagent quatre mondes éternels, secrets.  Ces quatre mondes sont à comparer aux quatre états de la matière: le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre.  Une même substance peut selon sa température être extrêmement légère ou terriblement lourde.  Le parcours des émanations est de cet ordre, celui qui passe du monde le plus éthéré d’Atsilouth au monde le plus pesant d’Assiah, l’Action. Le monde de l’Émanation ou du Divin, le olam haAtsilouth Le monde de la Création, le olam haBeryah Le monde de la Formation, le olam haYétzirah Le monde de l’ Action, le olam ‘Assiah

• Le monde de l’Émanation ou du Divin

Le ‘olam haAtsilouth

(les archétypes, les concepts, le mental abstrait)
Ce premier monde est le plus mystérieux, le plus indicible, le plus lumineux.  Son élévation nous prive de mots pour le décrire.  Il est en relation directe avec le Eïn Sof qui créa l’univers.  Son étymologie est Etsel, proche, c’est-à-dire proche de la Source des sources.  En Atsilouth, l’Arbre de vie est dans son énergie la plus pure.  Les Séphirot comprises dans ce monde sont: Kéther, ‘Hokhma, Bina: la première triade de l’Arbre.  Elle est liée à la première lettre du Tétragramme, le Yod, symbole du don, de la puissance du Nom indicible.  Lettre spermatique par excellence.

• le monde de la Création

Le ‘olam haBeryah
(le mental concret, les formes pensées)

Le deuxième monde est celui de la Création.  Il est l’intermédiaire entre le monde de l’Émanation Atsilouth et Yétsirah, le monde de la Formation.  Il contient tout ce qui sera créé dans l’univers.  À partir de lui, les âmes commencent à se distinguer.  Béryah est le tout premier monde émané ex-nihilo.  Sa matière est encore informe.  Il reste le monde des projets potentiels qui pointent mais n’ont pas encore trouvé leur matière.  La Kabbale dit qu’il est le monde des Anges.  Le monde de Béryah est considéré dans la Kabbale comme le monde du trône.  Le royaume d’Atsilouth siège, pour ainsi dire, sur le trône de Béryah.  Le mot trône (kissai) dérive de la racine qui signifie couvrir.  Le trône couvre et cache la lumière et la gloire d’Atsilout.  Le monde de Béryah est l’origine spirituelle de l’intelligence humaine.  Imma, la Mère, (Binah, la compréhension et l’intelligence en général) réside dans le monde de Béryah.

• le monde de la Formation

Le ‘olam haYétzirah
(les émotions, les sentiments, l’astral)

Le troisième monde est le monde du potier (étymologie) qui donne une forme à son projet.  Comme le potier sur son tour, la création se fait par des cercles en mouvement.  À notre échelle humaine, ces mouvements sont nos émotions, positives, comme négatives.  L’énergie émise par Atsilouth, décantée et formulée par Béryah, se prépare par Yétsirah à revêtir une véritable matérialité qui aboutira concrètement dans le monde qui suit: ‘Assiah.  Outre son étymologie qui désigne le potier, Yétser évoque les penchants, les pulsions, les passions.  Par exemple ce qui pousse une personne à agir mal est le Yétser haRa’, sa face sombre.  Ce qui l’invite à bien agir est le Yétser haTov, la face de la Bonté.  Cet aspect passionnel est incontournable pour la suite de ce qui doit advenir, sans le désir, rien ne peut se réaliser, s’incarner.  La Kabbale attribue à chacun des mondes une lettre du saint Tétragramme.  Yétsirah est lié à la lettre Vav qui est celle qui relie tous les antagonismes.

Les 4 mondes

• le monde de l’Action

Le olam ‘Assiah
(la cristallisation)

L’ultime monde est de celui de l’action, le monde physique.  ‘Assiah correspond au monde terrestre sur lequel les humains ont une prise directe. Les actions dans le judaïsme sont extrêmement importantes, il n’est pas une croyance abstraite basée sur des spéculations métaphysiques.  C’est par nos actions que nous pourrons remonter l’Arbre de Vie.  Une célèbre phrase de la Torah dit: na’assé venishma, fais et tu comprendras!  Fais d’abord, agis d’abord.  Ce monde est le nôtre, riche de notre matérialité mais aussi riche de nos questionnements.  Ces deux aspects le constituent.  Le premier est celui où nous devons agir pour subvenir à nos besoins, communs aux autres créatures, manger, dormir, se reproduire, étendre le territoire.  Le monde où chaque chose a sa cause et est elle-même la cause d’une prochaine.  Le deuxième est celui de nos questions, de nos aspirations, celui qui toujours est en appel d’élévation, toujours nostalgique des mondes qui l’ont précédé.
L’homme est comme le funambule de Nietzsche en balance avec sa matérialité et sa spiritualité.  Mais dans ‘Assiah les règles, les lois de la matière ne peuvent pas être évitées.  Pour s’élever l’homme devra conjuguer ses deux natures avec le monde physique qu’il habite.  ‘Assiah n’est pas isolée des autres mondes, elle est l’aboutissement créateur de toutes les énergies qui l’ont précédée.  Voilà comment George Lahy dans son indispensable Dictionnaire Encyclopédique de la Kabbale décrit ‘Assiah: une image pour illustrer: «J’ai le désir de me construire une maison»; les quatre stades suivants seraient engagés de la naissance de l’idée à sa matérialisation: a. une idée générale, mais non encore définie, b. une idée définie de la maison dans mon esprit, c. les plans ou projets précis, d. la construction proprement dite de la maison.

Le monde qui concerne celui des Séphirot sera ce premier, celui de l’Émanation, le Olam haAtsilouth.  La lumière primordiale de l’Eïn Sof opère sa descente dans le monde pour donner son souffle à toutes les créatures animées et inanimées.  Elle s’épanche et se répartit sous la forme de dix saphirs, dix lumières.  Ces Séphirot recèlent chacune une qualité de la puissance de la lumière afin que ce qui doit être, advienne. 

Le mouvement de ces énergies a un double déploiement: un premier vers l’extérieur animant la création et un second vers l’intérieur, attestant dans son intimité la présence cachée du Un dans tout ce qui est.

Les Séphirot respectent un équilibre entre le don de la lumière et la réception.  Tout déséquilibre rendrait le monde impossible.  Chacun a donc une valeur à la fois masculine, spermatique et une autre féminine, matricielle.  Charles Mopsik dans son livre incontournable, Le Sexe des Âmes, précise: Chaque Séphira, et donc l’ensemble de l’Emanation, est à la fois mâle et femelle, épanchant et recevant.  Youssef Gikatila, grand kabbaliste du Moyen âge renforce cette idée de bisexualité des Séphirot: Chacun des degrés sans exception de YHVH possède deux forces; une force reçoit de ce qui est au-dessus d’elle, et sa seconde face épanche de la bonté à ce qui est au-dessous d’elle, jusqu’au nombril de la terre (Malkhout).  Chaque degré sans exception se trouve donc posséder deux instances: une puissance de réception pour recevoir l’épanchement de ce qui est au-dessus de lui, et une puissance d’émission pour épancher du bien à ce qui est en dessous de lui, de cette façon les structures sont dites androgynes, en tant que recevant et épanchant.  C’est là un grand secret parmi les mystères de la foi.
Cette androgynie des Séphirot exprime la nature profonde du Divin qui est à la fois Mâle et Femelle.  La tradition rend cette double essence de Dieu en lui donnant deux noms: YHWH, face féminine, de miséricorde et Élohim, face de rigueur.  Tout cela serait très simple, mais la Bible vient elle-même contrarier ces attributions car il arrive que YHWH soit du côté de la rigueur et que élohim de l’amour.  La Kabbale divise l’arbre des Séphirot en quatre sections qui correspondent à autant de mondes.  Ces quatre mondes ne sont pas successifs mais contemporains, ils coexistent dans un même temps.  Ils sont la rationalisation d’un seul et même monde.  Pour les décrire, l’esprit sépare ce qui est réuni.  Selon le niveau de conscience, chacun percevra les superpositions.  Chaque être forcément, même et surtout à son insu, comme un inconscient, ressent ces quatre états.
Les quatre, plus une, natures de Jésus pourraient, avec une dose avouée de poésie, correspondre à ces quatre niveaux que nous décrit la Kabbale: – Jésus l’homme procèderait du monde de ‘Assyah. – Jésus philosophe hanterait le monde de Yétsirah – Jésus prophète serait nimbé du monde de Béryah – Jésus fils de Dieu serait directement immergé dans le monde mystique de Astilout.

Jésus Dieu, lui, serait dans le dehors des mondes et de l’arbre et serait confondu avec l’Eïn Sof, l’infini ou mieux l’indéfini, source de toute chose.

Ces cinq étapes sont autant de spires d’un seul et même tronc.  On ne peut jamais en retirer une sans abattre le Tout arbre.  Dans le foetus bien au chaud dans le sein de sa mère, se trouve le nourrisson à naître, le bébé qui dit ses premiers mots, l’enfant qui fait ses premiers pas, l’adolescent qui éprouve ses premiers émois à la vue des courbes féminines, le jeune homme qui apprend goulûment le monde, l’homme qui trouve sa place dans la société par son travail, la personne mûre qui enseigne tout un savoir acquis, le vieillard au corps diminué mais riche de sa bibliothèque intérieure, l’agonisant serein ou effrayé qui affronte le terme d’une vie, de sa vie unique.  Le foetus, comme le montre avec splendeur Stanley Kubric dans son 2001 l’Odyssée de l’Espace, tient en lui tous ces âges.  Mais le fait est qu’il les réserve dans les spirales de son ADN, qu’il les réalise dans l’immédiateté.  Ces différentes phases de son être tricotent avec le temps.  Je ne peux pas au sortir de la matrice résoudre des équations ou donner des conseils à des amis dans la détresse.

Être Dieu ne peut pas se donner sans passer par le temps et l’épreuve de la chair.  L’homme est Dieu, de même que l’enfant Albert est Einstein.  Mais ce futur Einstein fait comme ses camarades caca dans sa culotte et pipi au lit, pourtant personne ne peut nier que ce morveux est Einstein, le grand Einstein.  Ce moutard est Einstein à l’âge de deux ans, cet enfant est Einstein à l’âge sept, ce garçon boutonneux est Einstein à quatorze ans.  Il en est de même pour le Dieu en nous qui arrive.  Nous continuons à jouir et souffrir de la chair, mais ce n’est pas pour cela que nous ne sommes pas Dieu.  Nous sommes Dieu à l’état d’homme. Dieu âgé de 13,7 milliards d’années.  Dieu dans l’homo sapiens, tellement cruel, tellement bon, tellement tout.  Dieu dans le Sapiens Sapiens, seulement cent mille ans. Dieu dans l’homo sapiens mutant ayant créé ses propres mutations en déjouant les lois de la génétique.  La jubilation, enjeu universel de Tout, ne peut se réaliser que dans l’exploration des limites.  Sans limite, il n’y a plus de jouir.  Dieu joue à l’homme pour mieux jouir de son oeuvre. L’homme joue à Dieu pour mieux sortir du jeu et découvrir les règles du Grand Jeu.  Que font les scientifiques, les poètes, les mystiques, les ascètes, les libertins, si ce n’est jouer avec le feu de la passion pour soulever le voile qui nous montrera les fils tendus du marionnettiste.  Le grand OH! sera de voir que celui qui agite les Bras d’Albert, c’est Albert, habillé tout en noir pour que les spectateurs ne le voient pas. – Qui es-tu? Il confessa, il ne nia pas, il confessa: – Je ne suis pas le Christ. – Qu’es-tu donc?  lui demandèrent-ils. – Es-tu Elie? Il dit: Je ne le suis pas. – Es-tu le prophète? Il répondit: Non.

(Jean 1, 19-21)

Grâce à Dieu, le maître ne donne jamais une réponse explicite!  En donner une serait créer immédiatement une secte autour de sa personne.  Il doit rester comme Dieu, comme l’homme en face de moi, une essence, une chair à jamais non identifiable.  Ne pas tomber dans la réduction, dans l’univocité, l’unidimensionnalité.  Il restera ainsi pour toujours un mystère.  Le mystère de Jésus, le mystère de l’autre.  Moi-même mystère de moi-même.  Être tout et rien à la fois.  Un et deux.  Deux et Trois.  Femme et homme. Riche et pauvre.  Dieu est ce papier gras qui virevolte sur mon chemin.

Extrait du Magazine Medi@me n°7

Publié dans:JESUS |on 27 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Se brancher sur la bonne énergie

Il est aujourd’hui courant parmi les personnes engagées dans la transformation sociétale et personnelle de se référer à cette maxime fameuse attribuée à Gandhi de «devenir soi- même le changement que l’on désire pour le monde».  Je propose d’appliquer ce principe au déferlement quotidien de mauvaises nouvelles qui, jour après jours, nous rend addicts!  Grâce aux spécialistes de la publicité et de la communication, nous savons que la répétition d’un message permet de l’inscrire durablement dans notre esprit.  Ceci est largement démontré pour les produits de lessive comme pour les hommes politiques.  Nos communicants nous apprennent également que, si ces messages s’impriment si facilement, c’est uniquement parce qu’ils rencontrent un écho favorable de notre part.

La fabrique de «La Réalité»

Une question pour la santé de l’esprit s’impose donc: avec quelles informations acceptons-nous de nourrir nos esprits?  A qui, à quoi consentons-nous «de louer notre temps de cerveau disponible» si bien défini par un ancien patron de chaîne télévisuelle?  Il est inexact de dire que les informations diffusées par les médias reflètent «La Réalité».  Elles reflètent des choix, pour certains conscients et pour d’autres inconscients, basés sur des critères allant de l’audimat à la sélection de données qui confortent les systèmes de croyances dominants.  Très souvent, le choix de l’information contribue à démontrer ce que l’on cherche à priori.  Tout le reste, ce qui ne sert pas cet objectif est soit ignoré, soit pas même perçu.  C’est ainsi que dans le traitement de l’information s’opère un premier choix de sujets à fort contenu conflictuel ou problématique, souvent déprimants ou mortifères.

Reflexion

Une poubelle qui brûle

Si l’on en croit les spécialistes, les nouvelles positives et porteuses d’espérance ne suscitent pas la même excitation auprès du public puisqu’elles ne se vendent pas.  Un second choix s’opère ensuite sur le traitement de l’information: plutôt que de vouloir présenter les différentes facettes d’une situation pour un même type d’évènement, seule la facette à forte sensation émotionnelle de préférence choquante et instantanée sera mise en avant.  C’est ainsi qu’une manifestation de quelques jeunes en colère qui brûlent des drapeaux devant l’ambassade américaine fait le tour des caméras alors qu’au même moment plusieurs manifestations pacifiques d’envergure restent invisibles.  Rendre compte de la totalité des faits ou actions est impossible.  Un parti pris préside à la sélection de l’information.  Quel est- il?  Une poubelle qui brûle en banlieue retiendra l’attention alors que le travail patient de citoyens et d’associations sur le terrain n’est même pas mentionné.  Le monde entier est inondé, minute après minute, des moindres informations sur le conflit israélo-palestinien et sur les exactions des groupes islamistes violents.

Le plat de la désespérance

Qui a entendu parler des Congrès Mondiaux pour la Paix entre Imams et Rabbins qui se tiennent depuis environ 10 ans?  Les dizaines de milliers de rencontres, d’actions de transformation et de propositions positives de la société civile en pleine effervescence silencieuse passent inaperçues (lire à ce sujet le dernier numéro spécial de Kaizen sur la France en Transition) alors que la manifestation de personnes en colère contre la hausse des charges est un sujet qui fait dire que la France est au bord de l’implosion.  C’est comme si seuls la violence, la colère et le désespoir étaient des choses sérieuses ou pouvaient permettre de transformer les choses.  Si nous n’osons pas croire que l’espérance, le bonheur et les réalisations de transformations peuvent vraiment changer quoi que ce soit, alors nos médias ont raison de nous servir le plat de la désespérance, de la misère humaine et de la colère.

Je me demande souvent si les actions de transformations positives, créatrices de joie, de bonheur et l’absence de problèmes nous intéressent vraiment.  Imaginons des médias qui diffuseraient des informations constructives tout au long de la journée: seraient-ils crédibles?  Serions-nous aussi intéressés?  L’exploration de l’inconnu, du nouveau, du rêve que nous portons en nous nous mobilise-t-elle plus que l’exposition de nos souffrances?  Je ne suis pas tout à fait certain de notre réponse.  De façon consciente ou inconsciente, nous sommes devenus «addicts» à la négativité ambiante sinon comment expliquer cette consommation massive de stupéfiantes mauvaises nouvelles.

Se débrancher de l’énergie négative

Dans notre regard existe une chose qui se consolide en croisant celui des autres.  Ainsi, nous pouvons voir dans nos vies le triste ou le gai, le triste avec un regard gai ou le gai avec le regard triste, ou encore plus rien du tout.  Cela dépend de notre façon de considérer le monde: quel regard utilisons-nous et de quel point de vue nous plaçons-nous? 

«La Réalité» est une construction interactive avec notre environnement.  A quoi ressemble donc notre création?  Nous réapproprier notre pouvoir d’agir et de changer en soi et autour de soi passe par la prise de conscience de cette dépendance.  Cette prise de conscience nous amène, lorsque nous n’en pouvons plus, à nous débrancher de ce type d’énergie afin de réorienter notre pouvoir créateur vers autre chose que la triste contemplation d’un monde qui se meurt.  Dès que la porte commence à se fermer sur ces dépendances, nous sommes libres de nous intéresser aux multitudes de transformations positives et porteuses d’espérances qui fleurissent aujourd’hui sur notre planète.  Jamais nous n’avons eu autant d’informations à ce sujet. Il suffit de regarder et de choisir.  Il faut oser sortir de l’intoxication des émotions et de la pensée.

Tous co-créateurs

Mon propos n’est pas de nier que les évènements mortifères existent réellement mais de nier que ces évènements constituent la réalité.  C’est comme si, pour décrire la vie d’un quartier ou d’un village sur une journée, on concentrait en les amplifiant tous les heurts, les propos déplacés, les procès d’intention, les échecs, les accidents et les décès en ignorant tout le reste.  Objecter que changer de regard peut permettre d’ignorer ces situations mais pas de les éviter ni de modifier leur réalité est possible.  C’est oublier que nous sommes tous co-créateurs, à la fois conscients et inconscients de ce qui arrive autour de nous.  Sinon qui d’autre que nous, collectivement, a créé la société dans laquelle nous vivons?  En choisissant délibérément d’orienter notre attention, notre regard, notre pensée, notre énergie, notre action vers ce que nous voulons pour le monde, nous contribuons à le changer.  On pourrait aussi tenter de culpabiliser en pensant que la seule façon d’aider un mourant, c’est de rester à son chevet.  Certainement, mais pas en mourant avec lui…

La «Une» de demain…

Il y a un monde qui se meurt avec une partie de nous-mêmes.  C’est celui basé sur la prédation, la conquête, la guerre, le prosélytisme, la domination, les murs de séparation (homme- nature, masculin-féminin, esprit-matière, terre- étoiles), les vérités uniques, l’individu isolé du monde, l’égologie.  C’est lui qui agonise en direct sous nos yeux.  Mais il y a aussi un monde qui naît avec une partie de nous-mêmes.  Il est fondé sur l’équilibre, l’interdépendance de toutes choses, la reliance, la coopération, les vérités multiples incluses dans l’unité, la non séparation (homme- nature, masculin-féminin, esprit-matière, terre-étoiles), la paix intérieure et extérieure, l’écologie.  Ce monde ne fait pas encore la une de l’information!  Nous sommes dans le passage et il nous appartient de savoir choisir quel bout du tunnel nous intéresse.  Avez-vous choisi?

 

L’ouvrage de référence

«Les nouveaux collectifs citoyens» disponible aux éditions du Souffle d’Or (Cliquer ici
Retrouvez Ivan Maltcheff sur www.impulse.fr ou lui écrire: ivan.maltcheff@club-internet.fr

Publié dans:CO-CREATION, ENERGIES |on 27 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Êtes-vous bien incarnés ?

 

par Arouna Lipschitz

Afin d’évaluer notre rapport à l’élément terre, tentons de voir combien nous sommes heureux d’être incarnés ou combien nous sommes prisonniers de la nostalgie d’un paradis perdu.  »On ne peut se libérer de sa tristesse que si on aime cette terre d’une passion inébranlable », a dit Don Juan à Castaneda.

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Une fondamentale tristesse est ancrée dans le traumatisme de la séparation. Séparation du corps de la mère pour les psy., du corps de Dieu ou des étoiles pour les spiritualistes. La nostalgie qui en découle nourrit, dans tous les cas, un idéal de fusion, d’élévation visant à transcender « la vallée des larmes » que représente, pour de nombreuses traditions, notre passage sur terre. Comme si évoluer ne consistait qu’à fuir le monde et la dualité intrinsèque à la condition humaine. Et s’il fallait aujourd’hui involuer en même temps qu’évoluer ? C’est ce défi que lança un maître de sagesse occidental au swami en robe orange – femme prêtre dans la tradition hindoue – que j’étais devenue. Je n’aspirais alors qu’à transcender la souffrance, la déception, la frustration et autres effets incontournables de l’incarnation, en marchant vers les sommets nirvaniques et leur mystique sérénité (voir encadré). Comment tendre vers le ciel sans mépriser la terre, s’ouvrir au divin sans renoncer à son humanité ? En honorant la terre. C’est ce que nous rappelle la tradition chamanique, véritable gardienne d’une spiritualité, qui n’oublie pas que les racines célestes de l’Arbre de Vie que nous sommes ne peuvent se manifester, se concrétiser, sans une solide prise de terre.

Notre pouvoir de transformation

Comme elle transforme les graines, les déchets et le fumier, la terre nous modifie en permanence, via notre alimentation, notre respiration, nos échanges avec l’environnement. Personne n’échappe à cette grande école d’alchimie organique. Ainsi, volontairement ou à notre corps défendant, nous sommes tous soumis à la pression concrète de l’énergie matière et de son complice, le temps. On peut la subir avec tristesse et mélancolie, la fuir dans les joies transcendantales ou l’accompagner en développant en nous, par l’éveil et l’élargissement de conscience, son intrinsèque pouvoir de transformation.

Se sentir bien avec la terre, être bien dans sa peau, car le corps est notre terre personnelle, et, en ce sens, il est le plus fidèle miroir de notre acceptation de l’incarnation. Apprendre à gérer les contraintes de l’existence avec un grain de bonne humeur, sans se laisser emporter dans la spirale négative du mécontentement, aide à cela. Commençons par observer nos réactions face aux petits tracas ordinaires, aux contretemps qui s’enchaînent, aux harcèlements du répétitif, aux objets qui nous résistent et semblent nous narguer : de l’ordinateur qui crashe à la voiture qui ne démarre pas, des clés qu’on ne trouve plus, au plombier qui n’arrive pas, etc. Nos réactions sont le miroir de notre compétence à opposer une intention de régénération à chaque sensation d’impuissance, à transformer le négatif, à amplifier le positif. C’est cela incarner la paix, la joie, la lumière ici-bas, sur terre, dans le monde et avec le monde. Comment réagissons-nous à ce qui nous résiste ? Où en sommes-nous entre la passivité face à l’existence et aux autres, qui signale le côté « victime » de celui qui tend à subir et l’agressivité de celui qui préfère forcer, manipuler les événements et autrui ? Sommes-nous plutôt souples ou fermes face aux événements ? Du côté souplesse, sommes-nous dans l’énergie positive ou négative de l’élément terre ? Ne confondons-nous pas souplesse avec mollesse, détachement avec laxisme, docilité avec dépendance, être imperturbables avec être indifférents et froids ? Et lorsque nous équilibrons la qualité réceptive, la force imperturbable de la terre, en manifestant son aspect solide, ne confondons-nous pas solidité avec dureté, efficacité avec intransigeance, être affirmé avec être intraitables ?

En cas de dérapage

En cas de dérapage, enfoncer les doigts dans la terre pour lui demander de transformer, dans ses laboratoires alchimiques, le négatif, vos difficultés physiques, vos découragements, vos lourdeurs d’âme. A défaut d’un jardin, vous pouvez toujours consacrer une plante verte à cet usage et vous servir symboliquement de l’index comme conducteur. Si vous croyez aux anges, vous pouvez appeler l’ange de la terre pour qu’il vous assiste dans les transformations en cours. Il suffit de lui demander de nettoyer votre corps éthérique, ce double subtil du corps physique, de son poids de chagrins et de désespérances. Il ne vous laissera pas tomber dans ces chaos qui annoncent toujours un renouveau. Vous pouvez aussi répéter comme un mantra la fameuse formule de Marc Aurèle : « Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer celles que je peux et la sagesse d’en connaître la différence. » Tout cela vous aidera à trouver une place tranquille sur la terre sans devenir austère, planant ou trop terre-à-terre. C’est tout l’art de vivre la tête dans le ciel et les pieds bien sur terre avec le goût de vivre, manifesté par la vitalité et l’enthousiasme pour alliés. C’est alors qu’on peut dire avec Guitta Mallaz que « porter le poids de la terre n’est pas un fardeau mais une grâce car c’est seulement ainsi que la lumière peut trouver sa bien-aimée, la matière en nous. »

 

Vivre le ciel sur terre

« Tout le monde veut être illuminé… c’est bien. Mais Dieu n’a pas créé cette terre pour voir ses enfants flotter dans un état de nirvana et, dans cette félicité, se détacher du reste du monde et de leurs frères humains… Vous devez comprendre qu’aujourd’hui, il faut une évolution spirituelle involutive, une descente… Il faut réussir à faire descendre l’esprit dans la matière. C’est cela la véritable réalisation de l’Esprit : amener la lumière dans nos pensées, nos sentiments, nos actions, et dans chaque cellule de notre organisme. Nous devons vivre le ciel sur la terre, la lumière dans la matière et dans notre vie. C’est comme cela que nous pourrons contribuer à la création d’une nouvelle Terre. »

Extrait de Dis-moi si je m’approche

Publié dans:REINCARNATION |on 25 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Les secrets du mont Bugarach

 

L’énigmatique et fascinant mont Bugarach n’a cessé de faire parler de lui, notamment à l’aube du 21 décembre 2012 dernier. Quels mystères recèle-t-il? Découverte de ce haut lieu énergétique, entouré de légendes, avec le film «L’Enigme Bugarach».
Les secrets du mont Bugarach dans ELEMENTS EnigmeBugarach© Mercure Films
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Le mont Bugarach… L’année dernière, alors que certains attendaient la fin du monde pour le 21 décembre 2012, la rumeur selon laquelle ce pic des Corbières serait le seul lieu sur terre épargné, allait bon train. Mais cette montagne était déjà un lieu de mythes et de mystères propagés à travers les âges, révélés parL’Enigme Bugarach, un film documentaire de William Duchene, Antoine Espagne, et Dominique Filhol. 

Rennes-le-Château, une petite ville qui jouxte Bugarach, a déjà sa propre légende. Un de ses lointains abbés, Bérenger Saunière, aurait vécu dans l’opulence grâce à un trésor caché fabuleux, qui aurait pu être celui des Templiers ou des Cathares ; mais plus encore, il aurait été détenteur d’un secret qui pourrait remettre en question l’histoire du Christianisme. Une légende qui a inspiré le célèbre Da Vinci Code, roman écrit par Dan Brown en 2003. 

D’après Thomas Gottin, anthropologue, Bugarach aurait également une réputation ufologique : « plusieurs soucoupes volantes auraient été répertoriées dans les années 70-80 » dans la région. Mais si le Bugarach attire et fascine, c’est surtout pour sa dimension énergétique tellurique. Ainsi, Susie Harrison, installée depuis de nombreuses années à Bugarach, ressent que l’endroit est « un lieu magique. Il y a un sacré dans le paysage, la montagne et les grandes formes que l’on peut discerner dans la roche, qui est resté intact. »D’après Patrick Burensteinas, alchimiste, le pic « est un lieu naturellement extraordinaire. » Selon lui, « il y a des choses qui se passent sur ce mont, c’est indéniable. Quand on y marche, il y a des endroits où il se passe des choses. Des endroits où on ne peut faire autrement que s’asseoir pendant des heures comme si on était collé à quelque chose. Des endroits où le temps ne semble pas s’écouler de la même manière »

Le pic serait-il en réalité un creuset alchimique ? Patrick Burensteinas explique que « l’alchimie permet de percer la réalité ordinaire ». Et il est certain que nombreux sont ceux qui viennent sur le mont se balader dans ses gorges et ses trous, explorer ses cavernes, ou communier avec son énergie. Seraient-ils en quête de la clef qui leur permettrait de réaliser cette expérience intérieure ? Pour Jenny Rivière, auteur de L’appel du Bugarach vortex de la terre, cela ne fait pas de doute : « dans des lieux sources comme celui-ci, on va pouvoir être réinformés, réinitiés, on va pouvoir retrouver des informations qui concernent notre âme. Et pour moi, le Bugarach est un lieu de fusion entre l’âme et la matière. » 

De nombreux autres sommets de la planète nous questionnent, comme le mont Shasta en Californie, ou encore le Snaefellsjökull en Islande. Un mont sur lequel le réalisateur Jean-Michel Roux s’est d’ailleurs penché dans un nouveau documentaire, suite de son premier film sur la terre de glace Enquête sur le monde invisible. Lieux de ressourcement, de magnétisme, de quête alchimique, ou portails vers d’autres dimensions ? Ces montagnes magiques sont loin de nous avoir révélé tous leurs mystères…

Des enquêtes à retrouver dans le DVD Deux montagnes magiques, disponible à partir du 6 novembre 2013 / découvrir http://www.inrees.com/articles/secrets-mont-bugarach/

Publié dans:ELEMENTS |on 25 avril, 2014 |Pas de commentaires »

L’Humain en devenir

Il était une fois l’espèce humaine… 
Vers une 6e extinction ?

Il est des évidences difficiles à concevoir. L’être humain est en train de provoquer ce que les experts appellent maintenant la 6ème extinction de masse. Comment ouvrir nos consciences à un besoin pressant de changement ?
L'Humain en devenir dans HUMANITE Extinction

En 1739, Charles Le Moyne, Baron de Longueuil, un militaire de la Nouvelle France, descend la rivière Ohio dans l’actuel Canada avec ses soldats. Il reviendra de cette campagne chargé d’un butin insolite. En effet, en traversant des marais, ses pisteurs Iroquois découvrent des centaines et peut-être même des milliers d’ossements gigantesques. Quelques échantillons sont rapportés, notamment une dent de plusieurs dizaines de kilos. Du jamais vu. A quel animal peut bien appartenir une dent aussi énorme ? Quelques mois plus tard, ces ossements sont présentés à Louis XV qui les installe dans son cabinet du Roi. 

A partir de là, les hypothèses vont bon train sur leurs origines. Eléphants, hippopotames, un mélange des deux ? Georges Louis Leclerc de Buffon est le premier à suggérer que certains ossements appartiennent sûrement à un animal encore inconnu. En 1796, l’anatomiste Georges Cuvier suggère qu’ils pourraient provenir d’une espèce animale dont nous ne trouvons « plus de trace vivante ». Pour la première fois, l’homme conçoit qu’il a pu exister par le passé des animaux qui n’existent plus. Dans notre cas : des mammouths. La notion d’extinction fait ainsi son entrée sur la scène scientifique. Elle ne la quittera plus. 

Soudaine ou graduelle ?

L’arrivée sur les planches du concept d’extinction est assez fracassante. Fort de cette compréhension que des espèces ont disparu, Georges Cuvier invente le catastrophisme. D’après lui, notre histoire est régulièrement marquée de bouleversements excessifs de type inondations ou séismes, au cours desquelles des espèces meurent. Toutefois, bien que cette vision soit en partie avant-gardiste, elle est vite tournée en dérision. Charles Lyell, un géologue britannique qui a par ailleurs beaucoup influencé Charles Darwin et sa théorie de l’évolution, affirme que les changements ne se font que progressivement. Pas d’extinction soudaine en vue. Cependant, au milieu du 20ème siècle une seule vision graduelle n’est plus tenable. Si les évidences géologiques montrent des progressions lentes, de nombreuses espèces semblent aussi avoir souvent disparu de manière rapide et, par moment, toutes en même temps. 

L’homme comprend alors qu’il y a eu, à certains moments de l’histoire, des disparitions massives. Ainsi, 5 grandes extinctions de masse - ayant des noms plus abscons les unes que les autres – sont identifiées dans l’histoire de la vie animale sur terre. La plus massive d’entre elles, l’extinction du Permien, il y a 245-252 millions d’années, a vu 95% de la vie marine disparaître ainsi que 70% des espèces terrestres. La cause de ces extinctions massives ? Changements climatiques, mouvements des plaques tectoniques… Les catastrophes n’ont pas dit leur dernier mot. 

A la fin des années 1970, le géologue américain Walter Alvarez découvre des traces d’iridium dans une toute petite couche de sédiment qui correspond à la période durant laquelle les dinosaures ont disparu. L’iridium est un métal quasiment absent de la surface de la terre mais présent dans les météorites. La collision d’un objet céleste avec la terre aurait-elle causé l’extinction massive qui a aussi couté la vie des dinosaures ? La théorie de l’impact est maintenant reconnue par la communauté scientifique internationale. 

Si étudier le passé pour comprendre les mécanismes de ces exterminations est une bonne chose, examiner le présent se révèle être maintenant urgemment nécessaire. Il y aurait un autre agent majeur à prendre en considération dans l’histoire des extinctions : l’homme. 

L’homme, une catastrophe à lui tout seul ?

Envahissant, conquérant même, l’homme est en train d’envahir tout l’espace vital disponible sur cette belle planète et de consommer les ressources naturelles (minéraux, végétaux et animaux) qu’il trouve sur son passage. Darwin avait déjà constaté la disparition totale d’espèces d’oiseaux sur certaines îles, causée par la chasse humaine. Mais la vraie difficulté est que nous avons réellement du mal à comprendre que nos actions locales ont des répercussions globales bien réelles. Car depuis Darwin notre impact sur notre environnement n’a fait que grandir et son effet est tout simplement exponentiel. Pour le dire simplement : notre croissance démographique, notre main mise sur les terres ou les mers sauvages, notre tendance à la surconsommation et notre activité industrielle, sont un désastre pour notre planète. 

Notre impact sur la terre entière est si important que pour certains scientifiques, nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique : l’Anthropocène. Est-ce réellement un honneur qu’une marque si importante dans l’histoire soit créée à cause de nous ? Cette période débuterait au début du 18ème siècle avec la révolution industrielle. Elle se caractérise par l’influence massive et néfaste de l’homme sur le système terrestre. « Nous sommes au milieu d’une 6ème extinction de masse, celle-ci est entièrement causée par la transformation de l’environnement écologique par l’homme », nous dit une déclaration gravée au prestigieux Musée américain d’histoire naturelle. C’est donc officiel. « Non seulement nous sommes témoins d’un événement des plus rares de notre histoire, mais nous en sommes la cause », souligne Elisabeth Kolbert dans son livre The Sixth Extinction

La 6ème extinction

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« En 2050, le réchauffement aura condamné des millions d’espèces », dit le magazine National Geographic. 1/4 des mammifères, 1/6 des oiseaux, 1/5 des reptiles, 1/3 des requins et des raies, auront bientôt disparu. La déforestation anéantit une espèce toutes les heures, possiblement une toute les minutes. En 50 ans, le nombre de chimpanzés, de gorilles et d’orang outans sauvages est tombé de moitié. « Nous sommes en train de décimer notre arbre généalogique », dit Elizabeth Kolber. « Nous vivons dans un monde zoologiquement appauvri, duquel toutes les formes les plus grandes, sauvages et étranges ont récemment disparu », écrit le naturaliste Alfred Russel Wallace. Les pertes sont tellement généralisées que « si vous regardez bien, vous pouvez même les voir dans votre propre jardin », poursuit l’auteur de The Sixth ExtinctionSur les 130 millions de km2 de terres qui ne se trouvent pas sous la glace, il resterait seulement 30 millions de km2 de territoires dits « sauvages »« mais la Tundra est quadrillée de gazoducs, la forêt boréale de lignes sismiques, et la forêt tropicale est envahie de ranchs, de plantations et de projets hydroélectriques », poursuit Elizabeth Kolbert. Les catastrophes nucléaires telles que Tchernobyl ou Fukushima rendent inexploitables de larges zones pour des centaines d’années. Nous sommes la cause d’une pollution dont l’ampleur nous échappe, de l’épuisement des ressources naturelles dont certaines ne sont pas renouvelables, d’un réchauffement climatique qualifié par des experts d’irréversible. « Il y a une grande probabilité que le changement climatique à lui tout seul génère un niveau d’extinction égal ou supérieur aux extinctions moyennes connues par le passé », déclare le Pr Chris Thomas dans le magasine Nature en 2004. 

Nous pouvons toujours penser que l’extinction de masse que nous sommes en train de générer n’est pas la première tempête qu’essuie la vie sur terre. Et que cette vie trouvera le moyen de se renouveler. Mais le prix à payer à chaque destruction est extrêmement élevé : une imposante partie des espèces est littéralement anéantie. Et qui dit que, dans les pertes et fracas de cette 6ème extinction, nous serons nous-même exempts de toute atteinte ? L’équation est simple. Nous sommes dépendants de notre environnement. Détruire notre écosystème, c’est saccager la chaîne naturelle qui soutient notre propre survie. « En poussant les autres espèces à l’extinction, l’homme est en train de scier la branche sur laquelle il est assis », explique Paul Ehrlich, prix Nobel de medicine. « La vie a condamné sa plus belle création », s’exclame le père de la sociobiologie, Edward Osborne Wilson. Cette dernière déclaration est-elle trop radicale ? 

La conscience pour s’auto-réguler ?

L’homme est une espèce intelligente souvent considérée comme l’aboutissement de milliards d’années d’évolution terrestre. Il serait en quelque sorte un magnifique joyau de la création. Mais il se pourrait qu’il ait encore du chemin à faire. Dans son livre Requiem pour l’espèce humaine, Clive Hamilton, membre du bureau pour le changement climatique du gouvernement australien et professeur d’éthique à l’Université Charles Sturt, souligne la tendance humaine à nier la réalité. Nous aurions du mal à prendre conscience que nous sommes en train de générer la destruction de milliards d’autres espèces et peut-être même la nôtre. L’ampleur de la situation est tellement impensable, que justement nous n’arriverions pas à en prendre la mesure. Mais dernièrement encore, une étude du Centre des vols spatiaux Goddard de la NASA avance que notre civilisation moderne est condamnée. « La rareté des ressources provoquée par la pression exercée sur l’écologie et la stratification économique entre riches et pauvres ont toujours joué un rôle central dans le processus d’effondrement », avance les chercheurs pour qui notre civilisation industrialisée va s’effondrer. 

Alors, que faire ? Comment réveiller la conscience humaine ? Car si les faits scientifiques sont ce qu’ils sont, il reste certainement une marge de manœuvre. Nous pouvons soit continuer à accepter, dans une semi-conscience, de foncer dans le mur, soit ouvrir cette conscience dont la vie nous a fait cadeau, pour apprendre à nous auto-réguler et à respecter l’environnement dont nous sommes dépendants. Bien sûr, personne n’a dit que ce serait facile. Nous le savons, les habitudes reprennent vite le dessus et c’est une pratique qui doit s’installer dans tous nos gestes quotidiens. Moins consommer, recycler nos objets, choisir dans quoi l’on investit son argent et à quoi l’on accorde son attention, cultiver « une sobriété heureuse », propose l’agriculteur et philosophe Pierre Rabhi. Car une conscience pratique et incarnée, n’est-elle pas la force d’auto-régulation dont a besoin notre planète, et nous avec ? De tout façon, avons-nous le choix ? « Que les personnes se sentent concernées ou pas, ce n’est pas là l’important. Ce qui est primordial c’est que les gens changent le monde dans le bon sens », conclut Elisabeth Kolbert. Il va bien falloir que suffisamment d’homo sapiens sapiens – qui veut dire « l’homme sage sage » - évoluent de manière à ce que cette espèce cesse cette destruction massive. 

A LIRE  / couv_1591 dans VIDEOS à voirRequiem pour l’espèce humaine, Clive Hamilton
Sciences Po. Les Presses. (Octobre 2013 ; 265 pages) 

Publié dans:HUMANITE, VIDEOS à voir |on 25 avril, 2014 |Pas de commentaires »

MESSAGE DE MARIE AUX ENFANTS DE LA TERRE

 

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Mes chers enfants, 

Je suis accablée de voir tant de tristesse dans le monde. 

Tant de tristesse dans les cœurs, tant de tristesse dans les regards où l’on ne distingue que la concupiscence, la honte, la méfiance, la jalousie, et même la haine envers son prochain… 

Comment pouvez-vous aimer de la sorte ? Alors que l’amour doit être vécu avec les yeux du cœur , avec toute la tendresse que vous a octroyée votre Père céleste et votre Mère terrestre. Comment pouvez-vous aimer si dans votre regard déjà, une étincelle d’amour ne luit pas en permanence pour celui ou celle qui vous est cher ?

 Demandez-vous, en votre for intérieur, si vraiment vous êtes prêt à aimer votre prochain. Si vous ne l’êtes pas, épargnez-lui la souffrance future que peut causer une séparation. Une séparation peut être bien vécue si l’un et l’autre ne sont pas engagés, mais si l’un des deux l’est, alors la souffrance le touchera. Aussi, évitez le mensonge. Le monde vit actuellement dans le mensonge, à tous les niveaux. N’en rajoutez pas… 

Ne faites pas croire à l’autre que vous l’aimez si vous n’en êtes pas intimement convaincu, de façon sincère et profonde. Ne déguisez pas votre amour dans le but de vous faire aimer ou de faire aimer l’autre, votre compagne ou votre compagnon.

Epargnez-lui de croire que l’Amour vous a touchés de sa Grâce alors que vous ressemblez tous deux à deux brebis égarées, éloignées, qui ne font pas partie du même troupeau. 

Tant de mensonges autour de vous, mes très chers enfants…

Commencez donc par aller voir dans votre cœur s’il renferme encore quelque mensonge, mettez-le en pleine lumière, à la lueur de votre conscience, et éloignez-le de votre cœur par la pensée, la parole ou la prière. Oui, encore une fois, croyez en la vertu du Pardon. Pardonner, ce n’est pas se mettre à genoux, ce n’est pas renoncer, ce n’est pas abdiquer. Pardonner, c’est se faire du bien à l’intérieur. 

C’est abandonner ses illusions, son ressentiment, ses petites batailles intérieures. Et surtout, c’est transformer la stérilité de son cœur en une fontaine de Grâce et de Bénédiction. Oui, votre cœur peut être une fontaine d’Amour et de Bénédiction si vous l’ouvrez à la Conscience divine. Il peut en jaillir des effluves parfumées, des pensées lumineuses et chatoyantes si vous écoutez la voix de votre âme, la voix de Dieu en vous. 

Ecoutez votre Père, mes chers enfants, et vous serez récompensés par ce travail de purification. Cherchez en vous les raisons profondes de votre insatisfaction, et même si vous croyez ne pas en avoir, soyez à l’écoute consciente de vos moindres faits et gestes durant une seule journée. Vous serez surpris de voir à quel point il est difficile de rester en paix avec soi-même. 

Alors, lorsque vous aurez cerné la raison profonde de cette insatisfaction, demandez-vous en votre âme et conscience si vous pouvez changer quelque chose à cet état intérieur, que ce soit en pardonnant, en priant, ou en ayant une simple pensée d’amour envers la personne qui en est l’objet. En cet instant de Grâce, remerciez votre Père du Ciel qui vous pardonne pour tout ce que vous faites en permanence. Non, Il ne juge pas, Il ne punit pas, Il ne sermonne jamais. 

Le Père pardonne toujours, quoi qu’il arrive. Alors, allez-vous cesser de chercher Ses limites ? Auriez-vous besoin qu’Il vous fustige ? Ouvrez les yeux: l’homme n’est-il pas en train de se fustiger lui-même ? Remerciez-Le plutôt du fond du cœur d’être si compatissant, et remerciez tous ceux qui contribuent à votre bonheur actuel. 

Pensez à remercier, mes chers enfants, c’est très important.

Méditez sur tout cela et n’oubliez pas d’aimer.

Je vous aime, mes enfants chéris. 

MARIE 

EXTRAIT de : Messages aux frères de Lumière – URIEL et ses frères / issus de Les Livrets bleus de l’Association AQUARIUS par Patrick Giani

Publié dans:CHANNELING |on 23 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Langues amérindiennes

 

 

220px-NSRW_Natives_of_North_AmericaLes langues amérindiennes sont les langues indigènes d’Amérique, parlées par les différents peuples amérindiens depuis l’Alaska et le Groenland jusqu’à la Terre de Feu. Les linguistes qui en sont spécialistes sont appelés américanistes.

Les langues amérindiennes ne forment pas une famille de langues unique, mais comprennent de nombreuses familles de tailles très variables, ainsi que des langues isolées. Diverses hypothèses rassemblant ces divers groupes en un plus petit nombre de superfamilles ont été formulées, avec un niveau d’acceptation très variable parmi les américanistes. Les Indiens des Plaines avaient développé une langue des signes auxiliaire pour communiquer par-delà la variété de leurs langues maternelles. Beaucoup de langues amérindiennes sont aujourd’hui menacées de disparition.

Les langues amérindiennes ne forment pas une famille de langues unique, mais comprennent de nombreuses familles de tailles très variables, ainsi que des langues isolées. Diverses hypothèses rassemblant ces divers groupes en un plus petit nombre de superfamilles ont été formulées, avec un niveau d’acceptation très variable parmi les américanistes.

Les Indiens des Plaines avaient développé une langue des signes auxiliaire pour communiquer par-delà la variété de leurs langues maternelles.

Beaucoup de langues amérindiennes sont aujourd’hui menacées de disparition.

 

Venez nous rejoindre sur le forum http://devantsoi.forumgratuit.org/

Publié dans:AMERINDIENS |on 23 avril, 2014 |1 Commentaire »

Les âmes errantes des morts

 

images (14)A chaque catastrophe entraînant de nombreuses victimes, des histoires d’âmes errantes refont étrangement surface. Comme au Japon après le séisme et l’accident nucléaire de Fukushima où la région serait, d’après de nombreux témoins, hantée par les défunts. Rumeurs ? Affabulations ? Hallucinations ? Ou réalité ? Décryptage avec la journaliste et médium, Patricia Darré.

« Et les esprits des morts, que vont-ils devenir ? » Un an après la catastrophe de Fukushima, nombreuses sont les victimes dont le corps n’a été ni réclamé, ni retrouvé. Dans toute la région du Tohoku, les habitants s’inquiètent. Selon leurs croyances bouddhiques, les morts ne peuvent trouver le repos si des rites appropriés n’ont pas été respectés. Dans toute la zone sinistrée du nord-est japonais, les esprits errants des défunts, en quête de sépulture, hanteraient encore les lieux où ils périrent.

Au pays du soleil levant, beaucoup d’histoires de revenants alimentent actuellement les conversations. Certains disent avoir senti une « présence ». D’autres racontent avoir vu des entités, parfois même les avoir entendues parler. 

Chaque fois qu’une terrible catastrophe survient quelque part, des histoires d’âmes errantes refont étrangement surface. Comme après le tsunami de décembre 2004 en Thaïlande et au Sri Lanka. Alors : rumeurs ? Affabulations ? Hallucinations ? Ou réalité ? 

Dans un livre qui l’a rendue célèbre (Un Souffle vers l’éternité, Michel Lafon), Patricia Darré, journaliste à France Bleue Berry, affirme être capable de communiquer avec les esprits. Pour l’Inrees, elle décrypte ces phénomènes et tente de nous éclairer sur ces témoignages.

Selon vous, que faut-il entendre par « âme errante » ?
Ce sont des âmes perdues, angoissées. Des défunts restés bloqués dans le monde des vivants. A cela, il y a plusieurs raisons : cela peut être soit parce qu’ils n’ont pas encore réglé un problème dans notre monde ; soit parce qu’ils sont trop attachés à la matière, ne croient pas en l’au-delà, et par conséquent, ne savent ni où ils sont, ni comment sortir de cet entre-deux ; soit parce qu’ils ne comprennent pas qu’ils sont morts ni ce qui s’est passé. C’est le cas des personnes décédées avec beaucoup de violence et de brutalité : dans un attentat, une catastrophe naturelle, un accident… Comme les milliers de victimes de Fukushima, du tsunami de 2004 mais aussi celles du 11 septembre 2001. Quand je me suis un jour rendue à Ground Zero, il y avait tellement d’âmes errantes qui venaient me voir pour comprendre ce qui leur était arrivé que je ne savais plus où donner de la tête. A tel point que j’ai dû fuir ! 

Selon les croyances japonaises, ces esprits errent dans l’attente d’une sépulture. Pourquoi cela semble-t-il si important pour les défunts ?
Pour moi, la sépulture n’est pas la véritable raison de cette errance. Mais il est vrai que si le défunt vient d’une civilisation où la culture d’une sépulture est importante, comme c’est le cas au Japon, cela va le tourmenter, et l’obséder. Je me souviens être entrée en contact avec un guerrier celte dont le squelette fut découvert dans un aqueduc. Il me demandait une sépulture car pour lui, ce rituel était indispensable pour pouvoir sereinement rejoindre la lumière. 

Que faudrait-il faire pour libérer ces âmes errantes ?
Elles ont besoin d’être guidées par ceux qu’on appelle des médiums, des intermédiaires ou des passeurs d’âmes, qui vont les aider à comprendre ce qui leur est arrivé, et à passer de l’autre côté. Certains esprits peuvent attendre de l’aide et continuer d’errer durant des siècles… Ils sont comme des badauds perdus qui, en pleine nuit, demandent leur route. Chaque fois qu’on leur indique le chemin à suivre, leur soulagement est immédiat.

 Source INREES

Publié dans:La MORT |on 23 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Nombres Spirituels

 

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1- Introduction :

D’après les études qui ont été faites dans l’histoire on a compris que chaque numéro comporte un certain pouvoir qui est exprimée à la fois par son symbole pour désigner sa représentation et de son raccordement à des principes universels. Il y a une relation assez étroite entre les Nombres et la nature. Ce qui rend les expressions symboliques extrêmement puissantes. La numérologie est l’étude des nombres et de leur influence dans nos vies, mais il y a tellement plus de potentiel. La numérologie offre tellement de facettes à comprendre un événement unique. Le sens ésotérique des nombres peut être un véritable code de notre expérience de vie.

2- Signification des Nombres

- Un: Le nombre un traite principalement avec une forte volonté, la positivité, l’énergie pure. Le nombre un reflète de nouveaux commencements et la pureté. La signification symbolique du numéro un est en outre précisée quand nous comprenons la représentation des deux types d’action: physique et mentale.  Deux: La signification symbolique du numéro deux est la bonté, l’équilibre, le tact, l’égalisation et la dualité. Le numéro deux reflète une puissance tranquille de jugement, et la nécessité d’une planification.

Deux nous invite à choisir.  Le sens spirituel du nombre Deux traite également des échanges effectués avec d’autres, des partenariats (tant dans l’harmonie et la rivalité), et la communication. Le numéro Deux nous pousse hors de notre indécision, nous appelle à nous unir avec l’esprit, et aimer les idéaux. Le nombre Deux nous demande d’exercer notre flux naturel de jugement à faire ce qui est le mieux pour nos âmes.

Trois: Le sens spirituel du numéro trois traite de la magie, de l’intuition, de la fécondité et de l’avantage. Le numéro trois invoque l’expression, la polyvalence et la joie pure de la créativité. Trois est également un identifiant du temps car il représente le passé, le présent et l’avenir.

Quatre: La signification symbolique du numéro quatre traite de la stabilité et appelle la nature à la terre de toutes choses. Considérons les quatre saisons, les quatre directions, les quatre éléments, tous ces essences étonnamment puissant enveloppé dans le joli paquet carré de quatre.  Le nombre Quatre représente la solidité, le calme et la maison. Une récidive de quatre personnes dans votre vie peut signifier la nécessité de revenir à vos racines, vous centrer. Quatre indiquent aussi un besoin de persévérance et d’endurance.

Cinq: Le sens spirituel du numéro cinq traite de voyages, d’aventure et de mouvement. Avec les sommets qui viennent avec ces attributs, le nombre cinq portent également la stabilité et la prévisibilité, et des changements radicaux. Le sens spirituel du nombre Cinq attire notre attention sur le miracle de la vie, et nous invite à apprécier la perception du chaos tout autour de nous.  Le Cinq possède des vibrations sauvages, primitives et erratiques. Lorsque le nombre cinq continue à apparaître dans votre vie soyez prêt à une certaine action, comme un voyage. Rappelez-vous, les voyages ne sont pas tous nécessairement pris physiquement. Certains des meilleurs parcours se font dans l’esprit.

Six: Le symbolisme derrière le numéro six est la légende. Avec Vénus comme son chef, Six représente l’harmonie, l’équilibre, la sincérité, l’amour et la vérité. Le nombre Six révèle naturellement des solutions pour nous dans le calme. Nous invoquons le Six lorsque nous avons besoin diplomatie délicate lorsqu’il s’agit de questions sensibles.  Le sens spirituel de nombre Six traite également de l’illumination, et plus précisément ” allumer ” notre chemin dans les zones dont nous avons besoin mentalement et spirituellement. Le Six nous invite à administrer la compassion et à consciemment choisir le pardon dans une situation.

-Sept : Le nombre Sept, comme le trois, fait face à des forces magiques. Le Sept fait face aux aspects ésotériques, savants de la magie. Représentant des activités savantes, le mystère et la recherche ciblée pour des significations ésotériques.  Le Sept traite de l’activation de l’imagination et de manifester des résultats dans nos vies grâce à l’utilisation de la pensée et de la conscience. Gouverné par Saturne, le Sept peut représenter un rêve irréalisable, mais avec une meilleure compréhension des aspects de Sept, vous pouvez tout à fait utiliser habilement sa vibration magique pour votre propre bénéfice.

Huit: Le nombre de support du symbolisme de Huit traite essentiellement avec les entreprises, le succès et la richesse. Cela est dû au fait que le Huit représente la continuation, la répétition et les cycles. Ces éléments sont vus dans des arènes où le succès s’obtient simplement en raison de la détermination et de la répétition obstinée.

Neuf: Le sens spirituel du Nombre Neuf nous amènent au plus fort des fréquences vibratoires dans cette séquence de nombres. Le Neuf représente la réalisation, la satisfaction, l’accomplissement, et notre succès à atteindre une influence dans nos circonstances. Le sens spirituel du Nombre Neuf traite de puissance intellectuelle, l’inventivité, l’influence sur les situations et les choses. Le Neuf supplie de reconnaître nos propres attributs internes, et d’étendre ces capacités dans le monde pour faire une différence influence positive.

Lire : compatibilite de la numerologie

 

Publié dans:CHIFFRES |on 22 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Le développement de la vie et de la conscience sur la terre

 

images (10)Sur la terre, l’évolution des formes de vie était intimement mêlée au développement intérieur des âmes de la terre. Bien qu’aucune âme ne soit limitée à une planète particulière, on pourrait qualifier les âmes de la terre d’autochtones de votre planète. Cela parce que leur croissance et leur expansion coïncident grosso-modo avec la prolifération de la vie sur la terre.

Lorsque des unités individuelles de conscience naissent, elles sont assez semblables à des monocellules physiques, en ce qui concerne leur structure et leur potentialité. Tout comme des cellules individuelles ont une structure relativement simple, les mouvements intérieurs d’une conscience nouveau-née sont transparents. Il y existe encore peu de différenciation. Elles ont un monde de possibilités à la fois physiques et spirituelles à leurs pieds. Le développement qui s’étend d’une unité de conscience nouveau-née à un type de conscience capable de réfléchir, d’observer et de réagir à son environnement peut se comparer grosso-modo au développement qui s’étend d’un organisme monocellulaire à un organisme vivant complexe  capable d’être en interaction avec son environnement de multiples manières.

Nous comparons ici le développement de la conscience de l’âme avec le développement biologique de la vie et ce n’est pas qu’une métaphore. En fait, le développement biologique de la vie tel qu’il a pris place sur la terre doit être vu sur l’arrière-plan d’un besoin spirituel d’exploration et d’expérience de la part des âmes de la terre. Ce besoin ou ce désir d’exploration a fait naître la richesse de variétés des formes de vie sur la terre. Comme nous l’avons vu, la création est toujours le résultat d’un mouvement intérieur de conscience. Bien que la théorie de l’évolution, telle que reconnue par votre science actuellement, décrive de façon correcte le développement des formes de vie sur votre planète jusqu’à un certain point, elle omet complètement la commande intérieure, le motif caché derrière ce processus profondément créatif. La prolifération des formes de vie sur la terre était due aux mouvements intérieurs au niveau de l’âme. Comme toujours, c’est l’esprit qui précède et crée la matière.

D’abord, les âmes de la terre se sont incarnées dans des formes physiques qui convenaient au mieux à leur sentiment de soi rudimentaire : des organismes monocellulaires. Après une période d’acquisition  d’expérience et d’intégration de celle-ci dans leur conscience, s’est éveillé le besoin de moyens d’expression physique plus complexes. C’est ainsi que des formes de vie plus complexes ont vu le jour. La conscience créait ces formes physiques pour répondre aux besoins et aux désirs des âmes de la terre dont la conscience collective habitait la terre à l’origine.

La formation de nouvelles espèces et l’incarnation d’âmes de la terre en membres individuels de ces espèces représentent une belle expérience de la vie et de la conscience. Bien que l’évolution soit dirigée par la conscience, et non par l’accident ou l’incident, elle ne suit pas une ligne de développement prédéterminée. Cela parce que la conscience est libre et imprévisible.

Les âmes de la terre ont expérimenté toutes sortes de formes de vie animale. Elles ont habité plusieurs corps physiques du règne animal mais toutes n’ont pas suivi la même ligne de développement. Le chemin de l’âme est beaucoup plus fantaisiste et aventureux que vous ne le supposez. Il n’existe aucune loi au-dessus ou hors de vous. Vous êtes votre propre loi. Si par exemple vous désirez faire l’expérience de la vie du point de vue d’un singe, vous pouvez vous retrouver à un moment donné dans le corps d’un singe, dès la naissance ou en visiteur temporaire. L’âme, et spécialement l’âme jeune, a un ardent désir d’expérience et d’expression. Cette soif d’exploration explique la diversité des formes de vie qui abonde sur la terre.

Dans cette grande expérience de vie, l’éveil de la forme de vie humaine a marqué le début d’un stade important du développement de la conscience de l’âme sur la terre. Avant d’entrer dans une explication plus détaillée, nous parlerons d’abord des stades du développement intérieur de l’âme en général.

© Pamela Kribbe 
www.jeshua.net/fr

Publié dans:TERRE |on 22 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Communiquer avec la nature

 

images (2)Développant sans cesse la communication virtuelle, nous nous sommes coupés de l’expérience sensorielle de la nature. Celle-ci a pourtant tellement à nous apprendre.
 

Instinctivement, l’être humain accorde à la nature une place privilégiée. On a retrouvé des jouets en forme d’animaux datant de l’Antiquité. Nos enfants grandissent l’imaginaire peuplé de héros animaliers : le pingouin d’Happy Feet en quête de destinée, Nemo le poisson-clown, Kung-Fu Panda, sans parler des indémodables Rox et Rouky, Bambi, Flipper et autres Willy, Lassie… Une nature virtuelle mais omniprésente. Quant à la nature réelle, nombre de parents ont pu constater combien leur progéniture semble s’épanouir au contact du monde végétal et animal. Il ne s’agit pas seulement de salutaires bols d’air. Il y a comme un échange à un niveau subtil, une atmosphère de retrouvailles entre deux amis trop longtemps séparés.

Et en effet, nous sommes pour beaucoup complètement séparés de la nature. Nous tentons de nous en rapprocher en fréquentant les rayons bio des supermarchés. Le week-end, nous rejoignons parfois un coin de campagne – « en voiture le plus souvent », souligne non sans ironie le biologiste Rupert Sheldrake. Pour lui, la séparation remonte à Descartes, pour qui l’esprit était l’apanage de l’homme, de Dieu et des anges, tandis que la nature, les animaux, le corps humain, étaient ravalés au rang de matière sans âme. Aujourd’hui, ce n’est plus notre nature divine qui justifie notre complexe de supériorité sur le reste du monde vivant, et notre utilisation abusive des ressources de la terre : c’est la science. Ou du moins une vision matérialiste qui nous parle d’un monde objectif que des chercheurs tout-puissants, surhommes au- dessus des passions humaines, observent au microscope et autopsient au scalpel. Et pourtant, voilà que la science elle-même est en train de démolir cette conception : nous ne saurions nous abstraire de ce que nous observons. Tant de témoignages et de découvertes nous incitent aujourd’hui à repenser notre rapport au vivant, à nous inclure de nouveau dans ce vaste règne. Nous avons beaucoup à partager avec les non-humains. « Le cerveau émotionnel des animaux est très proche du nôtre », nous apprend Temple Grandin. Cette autiste qui pense en images et non en langage a développé sa compréhension des animaux en se mettant physiquement et mentalement à leur place. Lorsqu’elle était adolescente, souffrant de terribles problèmes de communication, elle a été rejetée par les humains. Ce sont les chevaux, mais aussi les vaches, qui lui ont permis de dépasser ce handicap. Se rapprocher d’eux lui a permis de prendre contact avec sa nature humaine, puis avec les autres êtres humains. « Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien », disait Pierre Desproges. Pour Temple Grandin, ce fut le contraire. Toutefois, elle ne parle pas de communication, au contraire de Laila del Monte, communicatrice animale qui affirme qu’un véritable échange en images est possible entre l’être humain et l’animal. Fermiers et simples propriétaires peuvent souvent témoigner de phénomènes de télépathie entre eux et l’animal.

Le cas des plantes est encore plus troublant. Ces organismes silencieux dialoguent parfois selon des modalités mal connues. Entre eux et nous, il se produirait un échange énergétique d’une grande richesse, qui expliquerait le bien-être que nous ressentons lors de nos promenades en forêt. Selon le chercheur canadien Pier Rubesa, qui étudie ces échanges, « les recherches scientifiques pourraient nous permettre de reprendre conscience du lien qui nous unit à la nature ». Un lien largement exploré par les chamanes amazoniens, qui ont avec les plantes une relation de maître à élève et apprennent d’elles, au cours de voyages dans d’invisibles dimensions, le secret de préparations et de remèdes d’une grande complexité. En juillet dernier, une déclaration signée par plusieurs scientifiques a concédé au règne animal une part de conscience. Et si l’ensemble du monde vivant était conscient ? et si comme le suggère Sheldrake, tout organisme était modelé de l’extérieur par un champ morphogénétique invisible qui l’entourerait et contiendrait le plan de sa forme finale ? Et si les habitudes de comportement social étaient régulées par d’autres champs, auxquels tous les membres de l’espèce contribueraient par résonance ? Ces champs les relieraient les uns aux autres de manière instantanée, quelle que soit la distance. Dans le modèle de Sheldrake, des champs peuvent également se créer entre des espèces différentes, un chien et son maître, par exemple. Sans le savoir, nous serions pris dans un réseau, une multitude de fils invisibles, semblables à ces fins tissages de toiles d’araignées superposées les unes aux autres qu’on trouve dans les recoins humides. Quelle que soit la théorie qui a votre préférence, nous espérons que la lecture des articles qui suivent vous inspirera avant tout le besoin d’une balade au grand air. Car il n’y a au fond rien à penser. Des concepts erronés sur nous-mêmes et notre rapport au monde nous ont éloignés de la nature. Y retrouver notre juste place passe par la sensualité de l’expérience.

SOURCE : INREES
Publié dans:NATURE |on 21 avril, 2014 |Pas de commentaires »

L’obstacle de l’amour divin imaginé

images (1)L’amour véritable est pure spontanéité, pure liberté, désintéressement total. C’est l’intellect qui corrompt l’amour en le dégradant sous l’emprise de l’intérêt, du calcul, en l’attachant aux formes qui lui servent d’expression, en le rivant aux processus de la sensation, de l’habitude. 

Ainsi que l’exprime Krishnamurti (Ojai 1949, p. 26) :

« Nous aimons avec notre intellect, nos cœurs sont remplis des choses de l’esprit, mais les fabrications de l’esprit ne peuvent évidemment pas être de l’amour. On ne peut pas « penser » l’amour. On peut penser à la personne que l’on aime, mais cette pensée n’est pas l’amour, de sorte que graduellement la pensée prend la place de l’amour ». Le passage de l’amour humain personnel et possessif à l’amour divin ne se réalise ni par le refoulement des désirs ni par des méditations sur l’amour divin. De telles méditations n’aboutissent qu’à des états d’autohypnose formant les obstacles les plus sérieux à l’expérience ultime. Ces obstacles sont sérieux parce qu’ils sont constitués par la cristallisation de projections mentales. Par un paradoxe étonnant, dans la mesure de sa maturité psychologique l’homme tend à s’attacher plus aux idées qu’aux valeurs matérielles. Le culte de nos représentations du réel doit nous conduire à de secrets et pénibles arrachements spirituels exigeant une vigilante attention. En nous attachant plus aux idées qu’aux choses de la matière nous déplaçons simplement le problème.

Il est utile de rappeler que l’état d’amour véritable n’est ni un résultat, ni une somme de moments affectifs antérieurs. Nous ne pouvons le « confectionner » ou le construire à l’aide des éléments du moi. 

L’amour divin n’est pas une « somme » au sens où Bergson, par exemple, désignait le présent comme la somme de tous les moments passés. L’état d’amour véritable est dans le présent mais ce Présent Eternel n’est le résultat d’aucune accumulation. Il ne s’ajoute pas à lui-même à la façon dont le processus du moi s’agrandit d’instant en instant. L’état d’amour véritable est totalement étranger aux processus de croissance qui nous sont familiers. Ces processus impliquent la notion de temps dont notre esprit parvient difficilement à s’affranchir, par le fait que le mental est lui-même le créateur de l’illusion du temps en nous. 

L’amour divin existe par lui-même. Il n’est pas un résultat. Il est « autogène ». Il est étranger à nos efforts affectifs et mentaux. On ne s’efforce pas de créer l’amour divin. Il est spontané. On s’ouvre à l’amour divin. Ainsi que nous l’avons dit ailleurs, tout le problème consiste à réaliser une transparence intérieure, une simplicité, une disponibilité, une sensibilité supérieure, telles, que l’amour véritable — donné, préexistant — se révèle pleinement à nous dans la délicatesse infinie de sa nature primordiale, éternelle. 

EXTRAIT de : L’Amour Humain  A L’Amour Divin de Ram LINSSEN -  Editions ETRE LIBRE  1953 –  

Publié dans:AMOUR |on 21 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Scénarios scientifiques et réalité de la terre

Aoriginecolision

Dans quelle mesure les scientifiques peuvent-ils reconstituer les scénarios de l’histoire de la Terre sans disposer du récit de témoins?

Ils tentent de le faire à partir des données qu’ils sont capables de relever sur la Terre et dans l’espace. Mais à cause de la rareté de ces données, les scénarios sont peu fiables et sujets à controverses.

Quelles sont les données dont ils disposent? Les roches très anciennes qui subsistent à certains endroits de la planète et qui n’ont pas été fondues. Les météorites qui sont tombés sur Terre. On pense que ce sont les mêmes qui circulaient dans l’espace à ces époques reculées. On s’appuie aussi sur l’étude du comportement de la matière en laboratoire. On suppose que les lois physiques qui prévalent sur terre et dans le système solaire sont les mêmes dans l’univers.

Les modes de pensée changent et les scénarios qui étaient rejetés parce qu’ils semblaient impossibles deviennent possible: rapidité de l’apparition de la vie, vie possible en conditions extrêmes, insémination de vie en provenance de l’espace. Il est clair que la connaissance est freinée par les idées toutes faites.

Par exemple, on a longtemps imaginé que la lune s’était  formée en même temps que le système solaire. Mais dans les années 1970, un chercheur étasunien a émis l’idée que la lune s’était détachée de la Terre après la formation de la Terre. Cette idée a été considérée comme ridicule et rejetée. Elle est maintenant majoritairement adoptée depuis que l’examen des roches de la lune a montré qu’elle était plus jeune que la Terre.

Une communauté, qu’elle soit scientifique ou autre, a du mal à accepter ce qu’elle est habituée à considérer comme impossible. Les scientifiques sont comme tous les humains. Ils ont une part de préjugés et de croyances, liés à leur partie émotionnelle, alors que la science se targue de son objectivité et se défend de tout jugement a priori. On croit que la science évolue avec rationalité, au fur et à mesure que des faits nouveaux sont révélés. C’est probablement vrai sur une longue période, mais sur le moment, les personnalités des chercheurs interviennent beaucoup.

De plus en plus nombreux sont ceux qui en sont conscients et qui font preuve d’humilité.

Il y a une flopée de scientifiques qui ont des idées bizarres expliquant comment la vie peut avoir commencé sur la Terre, mais très peu d’entre elles ont été  reconnues comme étant sûres. De nouvelles hypothèses sont constamment proposées, et les anciennes réévaluées.


SOURCE : Johnson et Raven, 
Biology, McGraw Hill, 2002

Publié dans:TERRE |on 21 avril, 2014 |Pas de commentaires »
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