Archive pour la catégorie 'POLTERGEISTS et LEGENDES'

Fantômes et revenants : histoire d’une mystification

 
 
Du temps de la jeunesse de Louis XV, et chaque année vers la Toussaint, se manifestait à Hardivillers, terre de Picardie aux environs de Breteuil (Oise), un esprit que l’on disait être à l’origine d’un bruit effroyable, de hurlements épouvantables, le tout agrémenté de flammes qui faisaient paraître le château en feu. De nombreux témoins affirmaient avoir observé, vaquant à leurs occupations, d’anciens occupants des lieux, tant et si bien que le maître du château résolut de lever le voile sur un mystère préjudiciable aux bénéfices qu’il pouvait tirer de l’affermage.

Personne n’osait demeurer en cet endroit, hormis les fermiers, avec qui cet esprit était apprivoisé. Si quelque malheureux passant y couchait une nuit, il était si bien étrillé qu’il en portait les marques pendant plus de six mois. Les paysans des alentours voyaient mille fantômes qui ajoutaient à l’effroi.

Tantôt quelqu’un avait aperçu en l’air une douzaine d’esprits au-dessus du château ; ils étaient tous de feu et dansaient un branle à la paysanne ; une autre fois on avait trouvé dans une prairie des présidents et des conseillers en robes rouges, assis et jugeant à mort un gentilhomme du pays qui avait eu la tête tranchée il y avait bien cent ans. Un autre avait rencontré la nuit un gentilhomme, parent du maître du château, qui se promenait avec la femme d’un autre gentilhomme des environs ; on nommait la dame ; on ajoutait même qu’elle s’était laissé cajoler, et qu’ensuite elle et son galant avaient disparu.

chateau 

Château d’Hardivillers (après sa reconstruction peu avant la Révolution)

Crédit illustration : Le Bonhomme Picard en vidéo

http://www.dailymotion.com/video/xza7nk

 

Ainsi plusieurs personnes avaient vu, ou tout au moins ouï dire des merveilles du château d’Hardivillers. Cette farce dura plus de quatre ou cinq ans, et fit grand tort au maître du château qui était contraint d’affermer sa terre à très vil prix. Aussi résolut-il enfin de faire cesser la lutinerie, persuadé par beaucoup de circonstances qu’il y avait de l’artifice de quelqu’un en tout cela, et se rendit-il sur place vers la Toussaint. Il coucha dans son château, et fit demeurer dans sa chambre deux gentilshommes de ses amis, bien résolus, au premier bruit ou à la première apparition, de tirer dessus avec de bons pistolets.

Les esprits fuirent apparemment ces préparatifs, puisque pas un d’eux ne parut : ils se contentèrent de remuer des chaînes dans une chambre au-dessus de celle du propriétaire des lieux, au bruit desquelles sa femme et ses enfants accoururent, se jetant à genoux pour l’empêcher de monter dans cette pièce. « Ha ! monseigneur, lui criaient-ils, qu’est-ce que la force humaine contre des gens de l’autre monde ? Monsieur de Fécaucourt, avant vous, a voulu tenter la même entreprise, il en est revenu avec un bras tout disloqué ; Monsieur de Warselles pensait aussi faire le brave, il s’est trouvé accablé sous des bottes de foin, et le lendemain il en fut bien malade. »

Enfin ils alléguèrent tant de pareils exemples au président, que ses amis ne voulurent pas qu’il s’exposât à ce que l’esprit pourrait faire pour sa défense, ils en prirent seuls la commission : ils montèrent tous deux à cette grande et vaste chambre où se faisait le bruit, le pistolet dans une main et la chandelle dans l’autre ; ils ne voyaient d’abord qu’une épaisse fumée que quelques flammes redoublaient en s’élevant par intervalles. Ils attendirent un moment, et lorsque la fumée s’éclaircit, l’esprit parut confusément au milieu. C’est un grand diable tout noir qui faisait des gambades, et qu’un autre mélange de flammes et de fumée déroba encore à leur vue. II avait des cornes, une longue queue ; son aspect épouvantable diminua un peu l’audace de l’un des deux champions : « Il y a là quelque chose de surnaturel, dit-il à son compagnon ; retirons-nous. — Non, non, répondit l’autre ; ce n’est que de la fumée de poudre à canon, et l’esprit ne fait son métier qu’à demi de n’avoir pas encore soufflé nos chandelles. »

II avança à ces mots, poursuivit le spectre, le fixa pour lui lâcher un coup de pistolet, ne le manqua pas ; mais il fut tout étonné qu’au lieu de tomber, ce fantôme se retourna et se mit devant lui. C’est alors qu’il commença lui-même à avoir un peu de frayeur, mais se rassura toutefois, persuadé que ce ne pouvait être un esprit. Et, voyant que le spectre ne l’osait atteindre et évitait de se laisser saisir, il résolut de l’attraper pour voir s’il était palpable ou s’il fondrait entre ses mains.

 ruines

Ruines du château d’Hardivillers au début du XXe siècle

 

L’esprit étant trop pressé, sortit de la chambre et descendit par un petit escalier qui était dans une tour ; le gentilhomme descendit après lui, ne le perdant point de vue, traversa cours et jardins, et fit autant de tours qu’en fit le spectre, tant qu’enfin ce fantôme étant parvenu à une grange qu’il trouva ouverte, se jeta dedans, et s’y voyant enfermé, aima mieux disparaître que de se laisser prendre, fondant contre le mur même où le gentilhomme pensait l’arrêter.

L’ayant vu ainsi disparaître, il appela du monde et se fit apporter de quoi enfoncer la porte de l’endroit où le spectre s’était évanoui ; il découvrit que c’était une trappe qu’on fermait au verrou après qu’on y était passé. II y descendit, trouva le fantôme sur de bons matelas qui l’empêchaient de se blesser quand il s’y jetait la tête la première. Il l’en fit sortir, et on reconnut sous son masque du diable le fermier du château. Ce qui rendait l’esprit à l’épreuve du pistolet était une peau de buffle ajustée à son corps. Le fourbe avoua toutes ses souplesses, et en fut quitte pour payer à son maître les arrérages de cinq années, sur le pied de ce que la terre était affermée avant les apparitions.

 D’après « Dictionnaire infernal, ou Bibliothèque universelle
sur les êtres, les personnages, les livres, les faits et les choses
qui tiennent aux apparitions, etc. » (Tome 1), édition de 1825 

                                                                                                                                                                     

MESSAGE DE LA DAME BLANCHE

 Sans titre

Nous sommes nombreux de vous encourager à rejoindre les vibrations de la haute sphère céleste. Nous sommes si près de vous, qu’il est facile de vous ressentir et de voir vos peurs, désarrois, questionnements, hésitations et doutes. Le monde est maintenant en train de transmuter la Lumière et vous permettre de vous affranchir de tout cela. 

Soyez courageux, il ne tient qu’à vous de vous libérer et d’oser être enfin ce que vous avez toujours rêvé d’être. Nous allons ensemble passer cette porte céleste et vous permettre de mettre vos empreintes de Joie et de Paix.

Le voulez-vous ? Le souhaitez-vous ? 

Avançons ensemble main dans la main, dans un même objectif : servir la VIE.

Demandez-vous : comment vais-je m’inscrire dans cette vie ? 

Offrez ce que vous avez de plus précieux, distinguez-vous des autres, osez participer à l’œuvre de la nouvelle Terre. Mettre en lumière vos potentiels en toute simplicité de cœur et humilité. Nous ne faisons qu’Un. Point de dispersion possible. Ce que tu crées, enrichis ton voisin et l’anime par son évolution et bien être. 

Aime en conscience chaque parcelle de cette Terre, ouvre ton cœur à ces êtres magnifiques qui vivent pour la protection et la sauvegarde de la Terre. Nous sommes si heureux que vous puissiez reconnaitre qu’il existe une vie invisible aimante et respectueuse autour de vos maisons, jardins… 

Ils sont tous là, prêts à agir avec vous, de cœur à cœur, Fées célestes, lutins, licornes, ils sont tous là, impatients de faire connaissance et de vous guider vers le merveilleux.

N’oubliez pas que vous êtes des êtres merveilleux également, soyez responsables de ce que vous portez et offrez autour de vous. Unissons-nous tous ensemble pour fêter la Vie et qui vous êtes. Il est précieux ce monde, et ce que vous en faites est déconcertant. 

Alors aujourd’hui décidez de vous mettre en marche vers la beauté. La Beauté ! Heureux de vous adresser ce message de Cœur, vous allez maintenant décider d’embellir votre Vie. Quel choix de couleur, de musique, de saveur, qui vous fait vibrer et attirer la Joie ! Ne vous limitez pas. Ouvrez grande votre porte et accueillez la nouveauté, saisissez l’occasion pour vous déployer dans votre corps, bouger, danser, chanter, expérimenter le mouvement… et surtout croyez en vous ! 

Je vous remercie de prendre soin de vous et d’être bienveillant. La Mère-Terre Gaïa se nourrit de vos efforts à RE-NAITRE.

Message de la Dame blanche, réseau christique pour la Nouvelle Terre

Source : Mondemerveille.

Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 13 avril, 2016 |3 Commentaires »

LE SUCCES DE MELUSINE

Melusine-

Dans le temps d’avant le temps, on raconte bien des histoires de belles dames rencontrées au bord des fontaines, près des sources ou des lacs. En réponse aux princes ou aux bergers qui les demandent en mariage, elles exigent  des serments : qu’ils ne les voient pas nues, qu’ils ne les frappent pas, même légèrement, qu’ils ne les insultent pas, qu’ils les laissent à leur solitude lors de leurs couches, ou un jour par semaine … Sûrs que leur amour est plus fort que tout, ils jurent, sans hésiter un seul instant. Mais un jour, par étourderie, jalousie ou simple négligence,  ils  violent  leur  serment.  Alors  la  femme  aimée  disparaît ;  et  elle  emporte  avec  elles  le  bonheur  et  la fortune.

La plus célèbre de ces légendes est celle de Mélusine. Elle est connue de l’Europe entière, voire de tout l’espace indo-européen puisqu’on lui trouve des homologues jusque en Inde avec la déesse Miluschi. Pour se concentrer sur la figure de la Mélusine occidentale, précisons qu’elle est familière à l’Europe  entière ; depuis des temps très anciens dans sa version orale dont nous avons un premier écho en 1188 avec Geoffroy d’Auxerre, puis en 1200 avec Gautier Map, 1210 avec Gervais de Tilbury : tous trois rapportent des légendes de la même structure que celle de Mélusine; mais c’est en 1300 avec le moine bénédictin Pierre Bercheure, prieur de l’Abbaye de Saint Eloi, que l’on a la première relation à propos de la forteresse de Lusignan et de la dame qui la construisit.

La Légende  de  Mélusine  est  connue  dans  sa  version  écrite  en  France  grâce  à  Jehan  d’Arras  et  son  “Roman  de Mélusine” composé en 1392 à la demande de Jean de Berry pour magnifier sa famille; puis avec le récit en vers de  Couldrette  écrit  en  1402  à  la  demande  de  Jean  II,  seigneur  de  Parthenay,  “Mellusine  ou  le  roman  de  Lusignan”, qui retrace la généalogie de son illustre famille; du XVè siècle date la traduction en alémanique par  Thüring von Ringoltingen du texte de Couldrette.

Dès lors, Mélusine est célèbre dans toute l’Europe orientale et septentrionale;  au  XVIè  siècle,  la  traduction en anglais des romans de Jehan d’Arras et Couldrette connaît de nombreuses éditions; en 1579 le roman est traduit en danois avec plus de 22 éditions : le succès de Mélusine est phénoménal. Mais que nous dit cette histoire ?

“Il y a très longtemps, le roi Elinas rencontre la fée Pressine au bord d’une fontaine. Il lui déclare son amour et la demande en mariage. Elle accepte, mais à une condition : qu’il jure de ne pas l’approcher quand elle mettra ses enfants au monde. Il jure. Mais lorsque Pressine accouche de trois petites filles, dont Mélusine, elle voit surgir son mari. Elle disparaît aussitôt avec ses enfants pour aller rejoindre sa mère et ses sœurs dans l’île d’Avallon, la merveilleuse île des femmes. Bien des années plus tard, Mélusine se révolte contre ce père qui a trahi sa mère et l’a privée de son héritage : elle le capture et l’enferme dans la montagne magique.

Quelque  temps  plus  tard,  Mélusine  est  assise  au  bord  d’une  fontaine  quand  elle  voit  s’approcher  le  prince Raymond. Il s’éprend d’elle aussitôt et la demande en mariage. Elle accepte, mais à une condition : qu’il jure de ne jamais chercher à la voir le samedi, pendant toute sa vie. Il jure, et tient son serment pendant quelques 20  années. Alors, tout réussit : le royaume s’agrandit et prospère, des villes se construisent, la terre est riche, de  nombreux  enfants  leur  naissent.  Mais  un  jour  le  frère  du  roi  laisse  entendre  que  l’on  jase  sur  la  vertu  de Mélusine.

D’ailleurs, que fait-elle donc chaque samedi ? Saisi par le doute et la jalousie, Raymond se précipite chez Mélusine et la surprend au bain. Alors elle disparaît et tout s’effondre autour de Raymond : la guerre fait rage, la richesse s’évanouit, les calamités se multiplient jusqu’à l’écroulement du royaume. Raymond, jugé fou, est destitué.”

Une des premières surprises de ce récit nous vient de ce qu’il commence là où finissent les autres : au mariage !

En effet, contrairement à la plupart des contes, et à bien des romans actuels, le leitmotiv “ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants” ne marque pas la fin mais le début de l’histoire.

Pour  comprendre  le  sens  de  la  Légende  de  Mélusine,  et  l’importance  qu’elle  assigne  au  Tabou  qui  en  est  le nœud,  il  importe  de  comprendre  comment  s’emboîtent  tous  les éléments qui constituent cette légende et d’en  trouver la cohérence; celle de cette légende particulière mais aussi de toutes celles qui s’y rattachent.

EXTRAIT DE MELUSINE OU L’ELIMINATION DES TABOUS  – de A g n è s  E c h è n e

 https://matricien.files.wordpress.com/2012/05/melusine-ou-l_elimination-des-tabous.pdf

Publié dans:PENSEE, POLTERGEISTS et LEGENDES |on 20 février, 2016 |Pas de commentaires »

La dame blanche de Trécesson

dame blanche

Dans la forêt de Brocéliande, se dresse un château. Celui de Trécesson. Il est entouré d’eau, de jardins et de bois. Lieu magnifique, magique mais aussi effrayant. Le fantôme d’une jeune femme hanterait les lieux.

Voici l’histoire de la dame blanche de Trécesson : C’était vers 1750, lorsque les feuilles d’automne se paraient de rouge et d’orange. Un braconnier chassait sur les terres du Seigneur de Trécesson, non loin du château, lorsqu’un bruit l’arrêta. Craignant d’être découvert, il grimpa dans un grand arbre. C’est alors qu’un carrosse tiré par des chevaux noirs apparut dans l’allée. Il se stoppa et une jeune femme en descendit, elle était vêtue de blanc et portait une couronne de fleurs. Il semblait que c’était le jour de ses noces. Mais elle n’affichait aucun sourire. Comment le pouvait-elle d’ailleurs, elle était maintenue de force par des hommes qui la traînaient presque dans l’herbe. Le braconnier resta calme, mais il tremblait alors qu’ils s’avançaient vers lui. La jeune femme pleurait en implorant ceux qu’elle appelait ses frères de la laisser en vie.

Mais l’un d’eux répondit qu’elle n’était plus leur sœur, qu’elle les avait déshonorés et que son mariage souillait leur famille. Ils ordonnèrent à leurs domestiques de creuser une fosse. Le braconnier n’osait plus bouger, ils étaient en dessous de lui, les cris de la fiancée lui glaçaient le sang. Sans aucun remord, les hommes poussèrent leur sœur dans la fosse et elle fut très vite recouverte de terre. Lorsque le silence revint, le braconnier descendit de l’arbre et courut jusque chez lui, tremblant. Il raconta tout à sa femme qui l’apostropha de ne pas avoir réagit. Il aurait dû la déterrer.

Le couple courut jusqu’à la tombe. Mais que penseraient les gens si on les voyait avec un cadavre dans les bras ? Aussi le couple préféra d’abord aller parler au Seigneur des lieux qui se hâta avec le couple d’aller déterrer la jeune femme.

Mais elle ne respirait plus. Monsieur de Trécesson n’a jamais trouvé l’identité de la fiancée, ni qui l’avait enterrée vivante. Il mit les vêtements et la couronne de fleurs dans la chapelle de son château. Et ceux-ci y restèrent jusqu’à la révolution. On dit aujourd’hui voir son esprit errer aux alentours du château mais aussi à l’intérieur où se trouvent ses effets.

Sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:ESPRITS, POLTERGEISTS et LEGENDES |on 23 décembre, 2015 |Pas de commentaires »

Des témoignages sur les fantômes

 

fantomeOn a tous connu ce moment dans notre enfance où on avait peur du noir. Du coup on était persuadés qu’un monstre se cachait dans notre placard. Au fond, ce n’était rien que le fruit d’une imagination débordante. Mais il faut noter que certains enfants sont persuadés de voir des choses que nous ne voyons pas en tant qu’adultes.

 

Alors, s’agit-il de fantômes ou de présences énigmatiques qui flottent dans les foyers familiaux ? Telle est la question. En tout cas, si vous ne croyez absolument pas à ces choses, ces témoignages devraient vous faire changer d’avis, ou du moins vous faire douter… 

1. « Quand mon frère était petit, il agissait comme si des esprits lui parlaient à tout instant. Un jour ma mère l’a entendu dire: « Je peux pas le tuer! C’est mon seul papa ! » » 

 

2. « Une nuit, ma petite sœur dormait dans ma chambre et nous lisions toutes les deux un livre. Et elle m’a dit: « Il y a un monsieur devant la fenêtre. » J’ai tourné la tête vers la fenêtre mais je n’ai rien vu. Effrayée, elle m’a dit :  »Je te jure il y avait un monsieur, il avait les sourcils froncés et je l’ai vu ». » 

3. « Une fois, mon fils m’a dit : « Papa est-ce que tu perdrais du poids si tu te débarrassais de ce que tu portes sur le dos ? » Je lui ai demandé de quoi il parlait et il m’a dit : « Le lapin là, sans yeux ni poils. » » 

4. « Un soir j’ai dit à mon fils : « Retourne te coucher, il n’y a personne sous ton lit. » Il m’a répondu : « Il est derrière toi à présent. » 

5. « Quand un soir je gardais la fille d’une amie, j’ai eu du mal à la coucher. Elle m’a demandé pourquoi elle devait aller au lit et je lui ai expliqué qu’il était temps pour les petites filles d’avoir une bonne nuit de sommeil ! Elle a pointé du doigt le mur derrière moi et m’a répondu : « Et cette petite fille alors ? » Il n’y avait absolument personne. » 

6. « Mon filleul me parle sans arrêt d’une femme en robe rouge qui lui rend visite tous les soirs dans sa chambre. D’après lui, elle s’appelle Frannie, elle chante tout le temps pour lui… Et elle flotte dans les airs… » 

7. « Alors que je gardais les enfants d’un ami, le plus jeune a un jour dessiné une femme pendue au plafond, il m’a donné le dessin et m’a dit : « Elle m’a dit de dessiner ça. Elle vient bientôt te voir ! Cache-toi ! » » 

8. « Mon cousin de 6 ans m’a parlé d’un homme bizarre qui se trouve dans la chambre de ses parents. Je lui ai demandé à quoi il ressemblait, il m’a répondu « Oh, je ne sais pas, il n’a pas de visage ! » ».

C’est assez effrayant, vous ne trouvez pas ? Croyez-vous que les enfants peuvent voir des choses que nous ne sommes pas capables de voir en tant qu’adultes ? Beaucoup de légendes et d’histoires inexpliquées affirment en tout cas que certaines personnes ont la capacité de communiquer avec les esprits ou les personnes décédées…

Le film Poltergeist, par exemple, évoque cela. En effet, alors que la famille Bowen vient d’emménager dans une nouvelle maison, la petite dernière des trois enfants, Maddie, communique mystérieusement avec des esprits que personne d’autre dans la famille ne voit. La bande-annonce du film parle d’elle-même. Vraiment angoissant:

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Source : Teamjimmyjoe.com

Les phénomènes dits « inexpliqués » peuvent être expliqués

 

Dans certaines maisons, il se passe des phénomènes physiques sans cause apparente ; des objets qui se déplacent tout seuls, des bruits insolites, des fantômes qui apparaissent … Les scientifiques, particulièrement avertis de ces faits paranormaux les ont désignés par le vocabulaire « Poltergeist » dérivé du « Gest » (esprit, fantômes) et de « Poltern » (faire du bruit).

 Michelle Lhorence pour Spectral NewsLa vaisselle est projetée et brisée, les draps violemment arrachés, des lits qui sont renversés, les portes et les fenêtres ouvertes et refermées, les sonnettes bruyamment actionnées même en cas de coupure des fils électriques. Il arrive que des pierres soient jetées, décrivant une trajectoire anormale qui atteint un point tout à fait précis comme si  une main invisible les y avait menées.

Les bruts perçus vont du craquement au vacarme assourdissant et peuvent évoquer la chute d’un meuble ou d’une pièce de vaisselle, la fermeture d’une porte ou d’une fenêtre, un trainement de chaînes, une scie coupant du bois, des pas furtifs mêmes. Il arrive que des témoins entendent ou croient entendre des murmures, des gémissements, des sanglots, des voix humaines, des chants, des concerts musicaux. Car, suivant que ces bruits sont objectifs ou subjectifs, leur production est liée ou non à une cause physique, mécanique.

Les fantômes apparaissent toujours semble-t-il sous une forme humaine, loin d’être spectrale et de revêtir un linceul blanc, ils portent un costume du temps où ils vivaient et se présentent sous un aspect si réel qu’on les croirait vivants. Certaines fois, ils sont encore distinctement aperçus malgré leur transparence ou ne sont plus que des ombres humaines. Souvent, ils s’évanouissent sur place, en vapeur. Ou ils marchent ou ils glissent, comme suspendus en l’air.

Ils se manifestent généralement pendant plusieurs années, à intervalles longs, par intermittence ou à date fixe, sinon pendant quelques mois ou quelques jours seulement. Les précède souvent la sensation d ‘une présence qui saisit le percipient amené à se tourner vers le lieu d’apparition.

Un souffle glacé émane des esprits s’ils s’approchent et, s’ils tentent d’entrer en contact avec les vivants par la parole et par les gestes, c’est en vain car ceux-ci ne peuvent ni les entendre ni les comprendre. On peut enfin citer, parmi d’autres phénomènes anormaux, des lueurs diffuses, des sensations de froid glacial, de poids ou de pression sur quelques parties du corps, des contacts désagréables, des odeurs nauséabondes ou, au contraire des parfums subtils de fleurs.

La plupart des hantises ont une cause objective, elles sont accompagnées de faits matériels indubitables. Quant aux autres, beaucoup de spirits considèrent qu’elles révèlent la présence dans la maison d’un défunt revenu témoigner de sa survivance. Comment ?

Selon eux, l’homme serait formé de trois éléments : le corps physique qui, après sa mort, se décompose et retourne au monde matériel ; l’âme ou l’esprit, source de la conscience, de l’intelligence et de la volonté, qui est immortel ; le périsprit ou corps spirituel   , vital et énergétique, participant du fluide universel et dont la constitution se situe à mi-chemin entre la matière proprement dite et l’esprit.

Lien entre le corps et l’esprit, le périsprit  est fait à l’image du premier et lié à son apparence. C’est pourquoi, l’aura    , qui est la vision obtenue du périsprit   , porte la trace des souffrances de la chair. A la mort de celle-ci, il l’abandonne pour lui survivre plus ou moins longtemps, servant d’enveloppe et d’instrument à l’esprit. Le périsprit est de plus en plus fluidifié, jusqu’à disparaitre à mesure que l’âme ou l’esprit progresse vers la pureté dans le cours des vies successives. C’est donc par son intermédiaire que le défunt se manifesterait physiquement.

Les phénomènes recensés dans les maisons hantées ne feraient que produire son inquiétude ou son repentir qu’un interrogatoire aimable et patient sur ce qui l’agite finit par apaiser. Se conformer à sa demande entraîne généralement la fin de son expression.

Certains spirits cependant nient que le périsprit se matérialise de son propre mouvement. Ils voient dans les hantises la transmission par des âmes en errance, d’impulsions télépathiques que des médiums  rendent perceptibles par transfert d’énergie vitale.

On sait que, au nom du rationalisme, la science officielle réfute globalement les phénomènes qualifiés de « paranormaux » et pourtant, tout esprit de système mis à part, que penser de la lévitation ? de l’action à distance sur les objets ? de la prémonition ou divination ? assez couramment attestés de ces brusques impressions de déjà vécu, des réminiscences intemporelles qu’on assimile à des hallucinations ?

Considérons l’ampleur de nos potentialités qu’il reste à découvrir, développer, expliquer, car l’histoire enseigne que ce qui est tenu pour faux aujourd’hui encore, sera peut-être reconnu demain. Or, le savoir en permanente gestation ne progresse qu’à la faveur de l’examen, certes critique, des témoignages et des expériences.

Francesca du Blog http://channelconscience.unblog.fr/  

LES FANTOMES NOCTURNES

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Pendant le jour, c’est l’esprit conscient qui gouverne au moyen de la force nerveuse cérébro-spinale; pendant la nuit, cette force étant épuisée, le conscient se repose, tandis que les accumulateurs se rechargent par le cervelet; l’esprit inconscient, si l’on peut parler de la sorte, s’éloigne du corps, se divise même parfois; et les actes qu’il effectue dans ces courses, les rencontres qu’il fait, les scènes auxquelles il assiste, ne se transmettent à la conscience que s’il reste dans le corps, et surtout dans le cerveau, assez de force nerveuse pour les enregistrer.  Ainsi, on rêve constamment, mais on ne se souvient que rarement. 

 Cet esprit, intermédiaire entre l’âme et le corps, n’est pas un halo, une aura, un oeuf fluidique; c’est un véritable organisme, bien plus complexe et plus délicat que le corps de chair et dont les nombreuses propriétés siègent dans des localisations différentes.  Il possède des fonctions de nutrition, de respiration, d’innervation; des organes de locomotion et de perception; une intelligence, du libre arbitre; et chacune de ces facultés correspond avec une des parties du corps physique.  De même que le muscle grossit en raison du travail mesuré qu’on lui impose, de même cet esprit se développe par les exercices qui lui sont propres : ambitions, inquiétudes, efforts volitifs, vertus, vices.  Les entraînements artificiels de l’ésotérisme l’accroissent aussi, mais d’une façon hâtive et anormale.  De tous les travaux de l’esprit, seule la lutte contre l’égoïsme l’affine et le purifie. 

 En outre, de même que, dans le corps de chair, entrent par l’alimentation et la respiration des molécules de tout ordre, de même, dans l’esprit, entrent, s’installent, repartent, vivent et meurent toutes sortes d’esprits subordonnés.  Ces visites produisent dans la conscience les intuitions, les idées, les sentiments, les découvertes; elles rendent possibles les événements de l’existence, les maladies, les rencontres; enfin elles participent à la production des songes.  

Pendant le sommeil, l’esprit s’aventure donc plus ou moins loin.  Quand il va dans un pays très inconnu, il s’y trouve étranger, puisque ni ses propres éléments ni les cellules corporelles n’ont d’affinités avec les choses de cette région.  Il a beau regarder, s’instruire, aller et venir, le cerveau ne peut rien rapporter à la conscience de ces enquêtes, puisque ses molécules sont incapables d’enregistrer des messages qui ne les font pas vibrer. 

 Quand la promenade est courte, au contraire, les objets sont plus familiers, l’expérience s’enregistre. 

 Il faut dire que ces excursions peuvent très bien avoir lieu pendant le jour; mais alors on ne s’en aperçoit pas, parce que la force nerveuse est presque tout entière employée aux actes de la conscience, et aussi parce que notre cerveau n’est pas assez robuste pour supporter une double tension, ni notre volonté assez calme pour résister aux désirs nouveaux que ferait naître cette vie seconde. 

 Le songe remplace avantageusement toutes les inventions par lesquelles la science ésotérique établit les rapports volontaires de l’homme avec l’Invisible.  C’est un phénomène normal, sain, à la portée de tout le monde; il ne demande pas un genre de vie spécial.  De plus, la Nature lui prépare avec soin les conditions les meilleures; le milieu est organisé en vue de notre instruction nocturne comme il est organisé pour notre subsistance corporelle.  Pendant la nuit, la circulation magnéto-tellurique change, l’atmosphère est débarrassée de certains éléments trop actifs; la lune remplace le soleil jaune, d’autres ordres de génies s’approchent de la terre; le sol, la mer, les arbres, les animaux émanent une aura spéciale et exercent une influence propice au dégagement de l’esprit. 

 Tout ce qui peut devenir la cause d’un rêve : les anges, les dieux, les démons, les défunts, les clichés, les images de ce qui fut, les fluides en déplacement dans les espaces intérieurs, les esprits des choses et des vivants, les images de ce qui a lieu, à cette heure, et de tout ce qui aura lieu jusqu’à la fin, en un mot, la Vie tout entière peut venir se refléter dans le miroir translucide de l’imagination. 

 Mais les facteurs du songe les plus fréquents sont les clichés du destin personnel et les visites des membres de la famille spirituelle. 

 Chacun de ces groupes, dont tous les membres se ressemblent, même corporellement, et, par suite, ont à faire des travaux identiques, suit la même route.  Ainsi, par exemple, l’aîné de la famille à laquelle j’appartiens possède, en plus parfait, les mêmes facultés que moi-même; il rencontre des clichés divers, mais plus tôt que moi; il se peut qu’il ait reçu le cliché de la tuberculose il y a trente ou cinquante ans et que moi, je ne le rencontre que dans dix ans.  Au point de vue de Sirius, cet écart est insignifiant; mais si j’étais déjà né sur terre quand mon chef de file est devenu phtisique, j’ai pu en rêve ressentir une douleur au poumon, pour me prévenir de l’épreuve encore lointaine. 

  On ne rêve donc que des choses qui possèdent en nous une délégation, une cellule physique ou psychique de même nature.  Pour qu’un cliché m’affecte, il faut qu’il trouve en moi un point où s’accrocher; le rêve est ce contact.  C’est pour cela que le seul fait d’être averti d’une épreuve en diminue la rigueur ou augmente notre résistance; les myriades de petits génies dont le travail nous fait vivre s’inquiètent alors, se préparent à la défense et vont partout chercher du secours. 

 Ainsi l’être de l’homme recèle les germes de tous les bonheurs, de tous les malheurs et de toutes les prérogatives.  Sa dignité est donc très haute, sa mission grave et ses responsabilités lourdes.  

Extrait des Amitiés Spirituelles de Sédir

 

Publié dans:PEUR, POLTERGEISTS et LEGENDES, REVES |on 12 avril, 2015 |Pas de commentaires »

Le paranormal, qu’est-ce que c’est ?

 

L’élément lexical « para », signifiant en grec « à côté de », pourrait exprimer aussi l’idée de « protection contre » comme dans parapluie ou parasol. Ainsi, l’ambivalence que constitue le langage peut nous amener à être « à côté de la plaque » si l’on s’intéresse au paranormal. Ou, au contraire, à protéger notre ouverture d’esprit face aux certitudes d’une raison résonnante qui voudrait tout expliquer au risque de se prendre pour le centre de l’Univers.

fantomeAborder le paranormal, c’est déjà s’entendre sur le normal. Or, d’après le dictionnaire, est normal ce qui est dépourvu de tout caractère exceptionnel. Ce qui tendrait à penser que sur trente élèves d’une classe, s’il se trouve un seul élève de couleur, celui-ci pourrait être qualifié de paranormal !

Des phénomènes à prendre au sérieux

Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse, que l’on ne peut qualifier d’inconséquent du point de vue de la rigueur scientifique, s’est intéressé aux phénomènes dits « occultes » et notamment à la télépathie. Dans une conférence faite en 1922, intitulé Rêve et télépathie, le célèbre psychanalyste conclut son exposé avec une grande humilité et une belle ouverture d’esprit : Ai-je éveillé chez vous l’impression que je voudrais subrepticement prendre parti pour la réalité de la télépathie dans son sens occulte ? Je regretterais beaucoup qu’il soit difficile d’éviter une telle impression. Car j’ai voulu être pleinement impartial. D’ailleurs, j’ai toutes les raisons pour cela car je n’ai pas d’opinion, je ne sais rien là-dessus…Ainsi Freud, tout en prenant sérieusement en compte le phénomène paranormal, se méfiait des récupérations qui pouvaient en être faites par quelques théories dogmatiques fumeuses, tentées à l’époque – comme aujourd’hui d’ailleurs –. Il ne cherchait pas non plus à expliquer le paranormal à l’aide d’une religiosité incompatible avec la science psychanalytique. Un autre grand spécialiste de l’inconscient, Carl Gustav Jung, publie en 1958 un livre, « Un mythe moderne »dans lequel il se propose d’interpréter des témoignages d’ovnis à la lumière de la psychologie des profondeurs et du concept d’inconscient collectif. La théorie jungienne repose sur l’hypothèse qu’il existe un fondement commun à tous les peuples à travers tous les âges. Cette idée/force considère donc sans a priori toutes les manifestations dites paranormales dans la mesure où elles sont, quoi qu’il en soit, l’expression d’une réalité psychique digne d’être prise au sérieux.

Le paranormal spontané

Il est coutume de nommer paranormal spontané l’ensemble des expériences dites paranormales de la vie quotidienne : il s’agit des rêves prémonitoires, des guérisons inexpliquées, des visions, des apparitions, des phénomènes de clairvoyance, etc. Ces manifestations ne font pas l’objet de consensus quant à une explication scientifique. Il est vrai que celles-ci se produisant de façon spontanée, il est impossible de les étudier au sein d’un laboratoire. Pourtant, la parapsychologie tente de se livrer à l’étude rationnelle, approfondie et pluridisciplinaire, de phénomènes semblant inexplicables en l’état actuel de nos connaissances scientifiques et qui mettraient en jeu le psychisme et son interaction avec l’environnement. Ainsi, les parapsychologues pensent que la croyance du sujet en ces phénomènes conditionne en partie les résultats. Parmi les champs d’étude de la parapsychologie, on nomme psychokinèseou psychokinésie (PK) l’interaction d’un individu avec son environnement, selon des modalités non expliquées à l’heure actuelle. Le pionnier en la matière est Joseph Bank Rhine. Ce professeur assistant de psychologie publia de nombreux travaux sur des expériences pour le moins troublantes. Pour exemple Hubert Pearce, futur pasteur méthodiste, sujet soumis à un test consistant à faire deviner des cartes, devina correctement les 25 cartes d’un paquet, résultat qui a une chance sur 3 multipliée par 10 puissance 7 (3 suivi de 17 zéros) d’être dû au hasard…

Les mystiques, une énigme pour la science


La mystique Marthe Robin (1902-1981) interroge toujours le monde scientifique et rationnel par le fait que durant quatre années, sa seule nourriture était l’hostie. Marthe Robin, aveugle et paralysée, restera pendant plus de cinquante ans alitée. Chaque semaine, son corps manifestait la passion du Christ : les stigmates. Cet état ne l’empêchera pas d’être à l’origine des Foyers de Charité, une œuvre présente dans le monde entier. L’histoire de Thérèse Neumann, née le 8 avril 1898 en Bavière, met aussi notre logique à rude épreuve. Le 10 mars 1918, en essayant d’éteindre un incendie, Thérèse se blesse la colonne vertébrale. Une chute lui fait perdre partiellement la vue. Convalescente, elle chute de nouveau. Une troisième chute lui occasionne des syncopes avec catalepsie, des déformations (jambe gauche tordue et repliée). À partir du 17 mars 1919, elle devient totalement aveugle et partiellement sourde muette. Deux apophyses de l’épine dorsale enfoncées entraînent une paralysie des membres inférieurs, avec escarres purulents. Elle sera examinée par six médecins différents qui constatent son état. De 1923 à 1926, elle bénéficiera de plusieurs guérisons miraculeuses instantanées : 29 avril 1923 double cécité guérie, 3 mai 1925 gangrène guérie, évitant l’amputation prévue, 17 mai 1925 guérison des lésions vertébrales, des plaies du dos et de la paralysie, en extase, il y a cicatrisation des escarres et remise en place de son pied gauche le 13 novembre 1925, au cours d’une autre extase, guérison d’une appendicite purulente, puis le 19 novembre 1926, pneumonie double guérie toujours au cours d’une extase. Elle dort une à deux heures par nuit, n’a ni sécrétions ni évacuations (urines, selles…). Elle pratique un jeûne absolu et se contente elle aussi d’hosties humectées d’eau… Le psychiatre et psychanalyste Jacques Lacan définissait le réel à l’aide de l’aphorisme : le réel, c’est l’impossible. Et si le paranormal était justement là pour interroger chacun d’entre nous à propos d’une réalité abstraite qui nous est inhérente, à savoir l’existence d’un inconscient qui possède sa propre logique, structuré comme un langage paradoxal !

 

Raymond Herbin DU MAGAZINE SIGNES ET SENS

 

Le culte de la Dame Sombre Santisima Muerte

 

imageUne chose est certaine : le culte de la dame sombre est présent dans toutes les cultures, toutes les traditions et ce, depuis le début des temps. La dame sombre a même survécu à la christianisation des cultes païens grâce aux Vierges Noires retrouvées un peu partout dans le monde. Elles ont été vénérées, craintes, diabolisées et elles sont encore présentes dans le monde moderne ! J’ai moi-même toujours été fascinée par la dame sombre : Hécate et Perséphone ont fait un passage marqué, Kali a longtemps été à mes côtés pendant mon passage dans le Shaktisme et j’avoue avoir une énorme attirance pour les Vierges Noires qui, pour moi, sont une prolongation du culte d’Isis. Toutefois, il ne m’est jamais passé par l’esprit d’être ainsi appelée par la plus grande des dames sombres, la Mort elle-même, la Santisima Muerte. La Santisima Muerte ou Santa Muerte, ou encore, Sainte Mort, la Squelettique, la Dame Noire, la Dame Blanche, la Dame de la Nuit est une véritable dame sombre des Amériques. Son apparence nous repousse et nous paraît caricaturale la première fois qu’on la voit. On a le réflexe de s’éloigner et de croire qu’elle est démoniaque, une figure du mal. Elle est habituellement représentée sous la forme d’un squelette avec une toge noire à capuchon qui la couvre de la tête aux pieds, laissant seulement son visage et ses mains exposées. Une croyance dit que sa robe symbolise notre réflexe de couvrir notre véritable nature qui, un jour, disparaît. 

Elle porte souvent, dans une main, un globe qui symbolise qu’elle est maîtresse du monde mortel, et dans l’autre, une faux, représentant la mort imminente qui nous rappelle que celle-ci est présente en tout temps et que toutes les créatures vivantes partagent le même destin. «La Mort a été représentée en tant que figure anthropomorphe ou comme personnage fictif dans de nombreuses mythologies et cultures populaires. La personnification de la mort en tant qu’entité vivante, consciente et sensible, est lié à l’idée de la mort et à son poids historique et philosophique considérable. Dans le folklore occidental moderne, La Mort est généralement représentée comme un squelette portant une robe, une toge, noire avec capuche, éventuellement une grande faux. La Mort est alors connue sous le nom de La Grande Faucheuse ou tout simplement La Faucheuse. Ce symbole d’origine italienne est très présent durant tout le Moyen-Âge et à la Renaissance, dans les peintures apocalyptiques et macabres comme celle de Pieter Bruegel l’Ancien (Le Triomphe de la Mort). 

À une époque où la peste noire faisait des ravages, la faucheuse représentait un être terrifiant venu happer les vivants d’un coup de lame.» – Wikipedia Qui aurait pensé que cette figure symbolique serait au centre d’un grand culte religieux et prendrait la forme d’une déesse très actuelle ? C’est pourtant le cas et cette déesse porte le nom de Santa Muerte. Elle est beaucoup plus que cette figure mythologique et symbolique. C’était en fait pour vous introduire à son apparence redoutable. Maintenant que vous l’avez bien imagée, parlons de sa véritable nature qui est plus grande que… nature. Si vous avez été au Mexique dans les dernières années (ou dans certaines parties des Etats-Unis), vous avez probablement croisé la Santa Muerte. Son culte vit actuellement une expansion rapide qui équivaut au culte de la Vierge de la Guadeloupe, mère des Mexicains. On retrouve des autels à la Santa Muerte aux carrefours des rues, devant des demeures privées et même dans des marchés, surtout dans un quartier très pauvre et violent de la ville de Mexico. Elle est souvent la sainte patronne des criminels, des vendeurs de drogues, des prisonniers, des prostitués et des marginaux parce qu’elle les protège. 

On dit qu’elle ne fait aucune discrimination : elle écoute les appels des personnes jugées «amorales» par l’église catholique comme les homosexuels et les travestis. «Diverses églises (catholique, baptiste, presbytérienne, méthodiste) rejettent et condamnent sa vénération en la considérant comme diabolique. L’église catholique la considère comme une tradition païenne contraire à la croyance chrétienne du Christ vainqueur de la mort.» – Wikipedia Pourtant, au Mexique elle est vénérée par 2 millions de Mexicains, majoritairement catholiques. Elle est grandement aimée, priée et vouée par ceux-ci qui l’habillent et la promènent dans les rues, surtout lors du jour des morts (1 et 2 novembre). 

Origine

Le culte de la Santa Muerte est apparu, d’après des experts, dans les années 1960. Vénérée d’abord de manière clandestine, elle a gagné en popularité aussi rapidement que le vent et ce, dans la ville de Mexico. Or, son origine remonte à bien plus longtemps : la Santa Muerte serait une figure divine née d’un syncrétisme entre le culte  préhispanique des morts, des dieux aztèques de la mort (Mictlantecuhtli et Mictecacihuatl), du dieu maya Ah Puch décrit comme un squelette au visage de jaguar, d’un des quatre chevaliers de l’Apocalypse (la mort), de la figure de la mort de la culture grecque et occidentale et, finalement, la Vierge de Guadeloupe, sainte vénérée des Amériques. «Les racines de la croyance dateraient de l’époque pré-hispanique, avec Mictlantecuhtli et Mictecacihuatl, dieu et déesse de la mort, l’obscurité et le Mictlan, le royaume des morts

images (3)Les hommes et les femmes qui mouraient de causes naturelles s’y rendaient, mais le chemin n’était pas facile. Avant de se présenter devant le dieu et la déesse de la mort, il fallait passer par de nombreux obstacles :

des pierres qui s’entrechoquent, des déserts et des collines, un crocodile appelé Xochitonal, un vent de pierres tranchantes d’obsidienne, et une rivière abondante que le mort traversait avec l’aide d’un chien qui était sacrifié le jour de ses obsèques (Xoloizcuintl). À l’animisme préhispanique, on peut associer la vie des différents saints catholiques, dans le style du santería cubain, qui combine des traditions animistes africaines avec le catholicisme.» – Wikipedia 

Des croyances répandues, particulièrement dans la brujeria (sorcellerie mexicaine), affirment que la Santa Muerte est la soeur sombre de la Vierge de Guadeloupe et qu’on lui fait des demandes qu’on n’ose pas demander à cette dernière. La Vierge de Guadeloupe étant pure, les brujos ne sentent pas qu’il soit approprié de lui  Demander un emploi ou de l’argent. D’ailleurs, c’est pour cette raison que nous retrouverons des représentations de la Vierge de Guadeloupe avec le visage de la Santa Muerte. Ceci me rappelle drôlement le mythe d’Isis et Nephtys, ou encore, l’histoire d’Ève et de Lilith. Une lumineuse et l’autre, sombre. La Dame Noire et la Dame Blanche, formant ainsi les deux visages principaux du féminin sacré. 

Sainte ou déesse ?

Tout dépend toujours du point de vue de la personne qui vénère la Santa Muerte. Les chefs des églises chrétiennes la condamnent et affirment qu’elle est fausse. Les Mexicains de croyance catholique la perçoivent comme une sainte et même un archange (d’où le fait qu’ils demandent toujours à Dieu la permission de  S’adresser à elle). Dans la brujeria (sorcellerie mexicaine) et le hoodoo, elle est à la fois sainte et déesse. Pour certains néopaïens qui sont appelés par elle, elle est une déesse. Une chose est certaine, qu’elle soit vue comme une sainte ou  une déesse, elle est hautement associée à la sorcellerie.Ses dévots lui demandent des faveurs et lui donnent des  offrandes comme des cigares, de la bière, des herbes, des fleurs et des bonbons. Les faveurs demandées sont très variées, comme la guérison d’un être cher. Elle tient grandement à ce que les familles et les couples soient protégés. Elle aime apporter la bonne fortune, l’abondance et le bien-être car, elle le dit si bien, nous n’avons qu’une vie à vivre et un jour, elle viendra nous chercher. Notre bonheur est donc important pour elle et ceci inclut d’utiliser la sorcellerie pour transformer et améliorer notre sort. Il existe toutefois un code, des règlements à respecter, car elle est exigeante sur notre franchise envers elle. Son efficacité est très grande et, à elle-même, couvre tous les domaines de la vie. Elle nous dit : «Je suis la Mort, je suis le début et la fin, vers quoi toutes créatures vivantes retournent. J’accepte tous les êtres vivants car vous êtes tous égaux devant la Mort inévitable.» 

Santa Muerte dans la brujeria et le hoodoo

La majorité des brujos et brujas (praticiens et praticiennes de la brujeria) ont appris à pratiquer dans leur famille et de manière orale. Toutefois, de plus en plus d’ouverture se fait au sein de cette pratique permettant aux non-Mexicains de la pratiquer. En fait, la brujeria n’est pas très différente des autres magies folkloriques du monde sauf, bien évidemment, les entités auxquelles elle fait appel. Ainsi, Notre-Dame de Guadeloupe et son penchant sombre, la Santa Muerte, sont probablement les entités les plus invoquées dans cette pratique. Nous retrouvons aussi la Santa Muerte dans le hoodoo qui est né dans le sud des États-Unis, tout près du Mexique. 

téléchargement (1)Que ce soit dans la brujeria ou le hoodoo, elle y est vue comme l’une des saintes les plus puissantes. Parce que la brujeria (contrairement au curanderismo¹) est considérée comme une pratique de magie noire chez bien des Mexicains non-praticiens, la Santa Muerte est aussi vue comme une figure qui est invoquée pour des malédictions noires à des fins de grande vengeance, de brujeria et du hoodoo, elle est une entité très exigeante  mais son énergie est beaucoup plus complexe. Tout comme ses soeurs sombres, comme la déesse Hécate ou encore la déesse Kali, elle offre bénédiction et protection, en échange d’offrandes et de sacrifices (symboliques surtout). Toutefois, la différence principale entre la Santa Muerte et les autres déesses sombres, la chose à toujours se rappeler, c’est que son égrégore est nourri quotidiennement par des personnes de croyances catholiques. La notion de sacrifice est donc encore plus importante et doit être toujours considérée, contrairement aux divinités païennes qui sont, d’après mon expérience, moins exigeantes à propos de la nature du sacrifice ou de l’offrande. On dit souvent que, si elle nous a apporté une bénédiction, que le sacrifice doit être aussi important que la demande. Si on oublie de la remercier, non seulement elle sera très réticente à aider la fois d’après mais en plus, elle risque de vous le rappeler de manière assez évidente. Superstitions folkloriques et catholiques ? Probable, mais sachez que son culte et son égrégore sont nourris de ces croyances et qu’en magie, les croyances des personnes qui l’honorent ont  toujours une grande influence sur les divinités/saints/ alliés. De plus, il ne faut pas oublier que son égrégore est aussi nourri des cultes païens indigènes qui, eux aussi, mettaient une grande importance à la notion de sacrifice. 

Mis à part les croyances et superstitions qui entourent la Santa Muerte, que peut-elle nous apporter ? D’abord, comme les pratiques de la brujeria et du hoodoo ont pour but de régler des soucis très quotidiens (problèmes de santé, trouver un emploi, trouver l’âme soeur, nettoyer la demeure, etc.), il va de soi qu’on lui demande de nous apporter ce dont on a besoin pour survivre. Elle est donc vue comme une sainte qui protège contre les soucis du quotidien. 

Aussi, tout comme Notre-Dame de Guadeloupe, elle est connue pour prodiguer bonne fortune et pour faire des miracles. Elle est efficace et rapide. Son énergie est d’ailleurs si palpable, qu’il n’est pas rare de sentir sa présence intensivement lors d’un travail de conjuration. Son côté «bonne fortune» est extrêmement présent mais, comme avec toute pratique magique, il faut décider D’ABORD du prix à payer et il faut éviter de tomber dans la paresse. La Santa Muerte déteste la paresse alors relevez vos manches et assurez-vous d’être prêts à travailler avant de lui faire une demande. Traditionnellement, les Mexicaines faisaient appel à elle pour s’assurer que leur mari ne les trompe pas. La Santa Muerte est reconnue pour protéger la famille et s’assurer qu’elle demeure intacte. Elle déteste l’adultère et le déshonneur. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est très populaire pour aider une personne à trouver l’amour et pour protéger les enfants (ce dernier attribut est très proche de Notre-Dame de Guadeloupe qui protège aussi les enfants). 

Pour l’honorer

Ce que je conseillerais à une personne désirant approcher la Santa Muerte c’est d’abord de la connaître avant de faire appel elle dans un travail magique. Établissez un contact avec elle en créant un petit autel sur lequel sera posé soit une représentation d’un crâne humain, une image ou une statuette, une offrande de base comme un verre de téquila (elle adore !), des fleurs, du tabac ou des cigares. 

J’ai moi-même un petit autel bien simple consacré à elle dans ma pièce hoodoo et c’est ainsi que je l’approche lentement. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de plus mais peut-être qu’un jour je franchirai une autre étape, qui sait? 

Le bol d’eau

Une pratique très simple qu’on m’a conseillée et que j’applique est la suivante : sur son autel, je place un petit bol rempli d’eau. Une croyance répandue dit que la Santa Muerte purifie les énergies négatives de ses praticiens et qu’en plaçant un bol d’eau, elle fait le nettoyage. Si des bulles d’oxygène apparaissent dans le bol d’eau, c’est qu’elle fait le travail et qu’il y avait du nettoyage à faire. Il y a d’ailleurs toujours des bulles dans le mien. Je vous souhaite une excellente découverte et que la Santa Muerte vous protège ! 

Retrouvez les articles d’Ysis sur :

Las Brujas-Hadas : http://brujas-hadas.blogspot.ca  – Amma Déa : http://deamatre.wordpress.com

 

Publié dans:ESPRITS, La MORT, POLTERGEISTS et LEGENDES |on 17 janvier, 2015 |Pas de commentaires »

Les fantômes du lac Baïkal

avec Sylvain Tesson

téléchargement (13)Alors qu’il vivait en ermite depuis plusieurs mois dans la solitude sibérienne, Sylvain Tesson a été le témoin stupéfait de la rencontre entre deux mondes…

« Un jour, l’homme pénètre dans les bois. Les dieux se retirent. »L’écrivain et géographe Sylvain Tesson vient de nous offrir un de ses livres les plus intimes, les plus poétiques, et les plus sincères.Dans les forêts de Sibérie raconte en effet l’isolement volontaire de l’auteur, six mois durant, dans une petite cabane perdue sur les bords du lac Baïkal.

Pourquoi ? Pourquoi partir ? La solitude est un sujet cher à ce voyageur intrigant qui cite Walt Whitman : « Je n’ai rien à voir avec ce système, pas même assez pour m’y opposer. » Alors il s’isole. Trouve un abri sibérien, s’y fait déposer en plein hiver avec de quoi survivre plusieurs mois, et s’installe en marge de notre temps. « Entre l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. »
Son livre, salué par un prix Médicis ô combien mérité, est déstabilisant. Parce qu’il touche au cœur le furieux désir nomade tapi en chacun de nous – fuir ce monde en train de devenir fou. Mais lorsque l’on est seul, on reste accompagné de soi-même, et la crainte est là, au fil des mots déposés par l’auteur – le risque dit-il – « de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève ».C’est un matin de début mars que le mystère fait violemment irruption dans l’univers habilement sous contrôle de l’écrivain. Aujourd’hui encore, il confie être certain d’avoir fait une « rencontre » parfaitement réelle, sans y trouver encore la moindre explication rationnelle :
 « Comme tous les matins, lorsque le poêle chauffe, je vais au trou d’eau creusé à trente mètres du rivage. Pendant la nuit, la couche de glace se reforme et je dois la casser pour puiser. Je reste un moment là, debout, à regarder la taïga. Soudain une main blanche (ces eaux ont avalé tant de noyés) jaillit par le trou pour m’agripper la cheville. L’hallucination est fulgurante, j’ai un mouvement de recul et lâche le pic à glace. Mon cœur cogne. Les eaux dormantes sont maléfiques. Les lacs exhalent une atmosphère mélancolique parce que les esprits y maraudent en vase clos, ruminant leur chagrin. Les lacs sont caveaux. La vase y diffuse une odeur délétère, la végétation y plaque de sombres reflets. En mer, le ressac, les ultraviolets et le sel dissolvent tout mystère et la clarté l’emporte. Que s’est-il passé dans cette baie ? Y a-t-il eu un naufrage, un règlement de comptes ? Je n’ai pas l’intention de cohabiter six mois avec une âme en peine. J’ai assez de la mienne. Je rentre dans la chaleur de la cabane, avec mes deux seaux à la main. Par la fenêtre, le trou à glace fait une tâche noire sur la nappe livide : un chas dangereux qui fait communiquer les mondes ».
Source INRESS
Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 6 juillet, 2014 |1 Commentaire »

LES DIFFÉRENTES MAGIES NÉGATIVES

 

 

imagesLa magie est une façon de véhiculer l’énergie dans un but précis. La pensée véhicule l’énergie consciemment ou inconsciemment mais la magie utilise des supports pour être plus efficace. La magie peut servir l’ombre comme elle peut servir la Lumière. 

Lorsqu’elle sert l’ombre, elle s’exprime alors à travers les différentes magies négatives dont nous allons parler. Les magies négatives utilisent les égrégores négatifs qui sont dans l’éther de la Terre. Elles utilisent tous les égrégores négatifs, des plus petits aux plus grands, selon leurs buts recherchés. Elles se servent de l’énergie de ces égrégores, énergie qu’elles vont véhiculer à l’aide de supports par la volonté du mage noir (le qualificatif de noir ne concerne pas ici une couleur de peau bien entendu). 

Les magies négatives existent depuis des milliers d’années, depuis que les hommes ont découvert que leurs pensées aidées de quelques supports pouvaient avoir un pouvoir sur les choses et sur les gens. Mises au service des émotions négatives, des sentiments négatifs, des pensées négatives des hommes, ces magies négatives sont redoutables et alimentent à leur tour les égrégores négatifs dont elles se nourrissent. 

Ces magies de l’ombre ont des supports différents selon l’époque où elles sont nées, selon leur pays d’origine, selon leur continent d’origine, elles sont innombrables mais toujours se rapportent aux mêmes égrégores, aux mêmes buts. 

Le terme « d’ennemi » pose la notion de dualité, de contraire, de combat. L’image de saint Michel terrassant le dragon est juste, symbolique de ce combat. 

Les forces du mal ont besoin d’être terrassées pour pouvoir être transformées en Lumière.

 

Les forces du mal sont attirées par la Lumière car l’Harmonie est l’Unité. 

Ce combat contre l’ombre est le propre de la magie de Lumière, présentée ici dans le Livre de MIDAHO. 

 Au commencement, il y eut l’Harmonie et puis…

Il existe aujourd’hui sur la Terre différentes magies négatives :

– la magie noire

– la magie vaudou (elle peut également être activée par une entité ou des entités vaudou, commanditées par un être humain)

– la magie franc-maçonne

– la magie kabbalistique (toujours associée à des entités directrices négatives kabbalistiques et entités négatives kabbalistiques)

– la magie celte

– la magie satanique

– la magie négative de poupée piquée

– la magie négative de poupée travaillée la magie d’hallucinations qui provoque l’hallucination d’être attaqué(e) par des petites bêtes sur le corps, qui brûlent, qui mordent, qui courent… (peut être dangereux si la personne ressent cela en conduisant par exemple)

– la magie des ténèbres dont la fonction est d’émettre des « créatures des ténèbres » dans les habitats, dans les lits, dans les sièges, dans les fauteuils, canapés mais également dans les habitants et animaux domestiques. La fonction de ces créatures des ténèbres est de provoquer des douleurs (pour s’en libérer, voir le chapitre sur les entités négatives).

– la magie égyptienne

– la magie asiatique

– la magie africaine

– la magie amérindienne

–   la magie polynésienne…

 

Selon les pays, elle peut se pratiquer différemment, l’on peut alors les détailler :

– la magie marocaine

– magie guinéenne

– magie guyanaise

– magie brésilienne (le vaudou brésilien, le candomblé, la macumba)

– magie canaque (Nouvelle Calédonie)

– magie aborigène

–   magie maori

 

Certaines sont différentes mais avec beaucoup de points communs :

– magie gitane, magie tzigane, magie manouche, magie bohémienne, magie romanichelle

Chaque peuple, chaque pays a développé au cours de siècles, puis au cours des millénaires, des pratiques différentes de magies négatives, avec des supports différents et avec une même volonté de nuire. 

Les supports utilisés pour rendre effectives ces magies négatives sont bien souvent des éléments naturels : plantes, pierres… mais aussi des animaux sacrifiés, des morceaux d’animaux petits ou grands, des os, des poils, des coquilles, du métal, des éléments biologiques humains… 

Certaines magies négatives utilisent des inscriptions, inscriptions maléfiques, inscriptions sataniques : ces inscriptions peuvent être des mots, des signes, des dessins, inscrits dans l’invisible, dans l’aura, sur le corps physique, dans le corps physique d’une personne ou sur un lieu par visualisation. Elles peuvent également être faites dans le visible, inscrites sur un support : pierre, papier, parchemin, os…

téléchargement (2)Certaines magies négatives utilisent des ondes de forme positives qu’elles retournent à l’envers pour les transformer en ondes de formes négatives. 

D’autres utilisent des symboles légués par des Connaissances initiatiques, destinés au départ à servir la Lumière mais qui sont de même retournés pour servir l’ombre. Avec la technologie sont apparus d’autres supports (photos, voix enregistrées, etc.).

Les supports de certaines magies négatives sont des objets fabriqués pour le but recherché : poupées, statuettes, quimbois vaudou (qui sont des objets chargés négativement et activés sur une personne ou un lieu), objets divers, chargés dans un but précis, éléments choisis pour entrer en résonance vibratoire avec le but recherché… 

Tous ces supports, à des degrés divers, sont redoutables d’efficacité….. 

A Lire dans Chiffres et Formules Magiques pour Vivre Heureux au Quotidien – par MIDAHO aux Editions L’Arbre Fleuri

 

Légende des Couleurs

 

Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur

légende des couleurs de l’arc en ciel

Il y a bien longtemps
Toutes les couleurs du monde ont commencé à lutter.
Chacune a voulu être la meilleure, la plus importante, la plus utile ou la plus aimée.

Le vert dit : « Naturellement, je suis le plus important. Je suis le symbole de la vie et de l’espoir. J’ai été choisi pour l’herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi tout mourrait. Regardez les paysages alentour et vous saurez que j’ai raison. »

Le Bleu l’interrompit : Vous ne pensez qu’à la terre, mais regardez le ciel et la mer. C’est l’eau, qui est la base de toute vie et qui s’élève des profondeurs océanes jusqu’aux nuages. L’immensité du ciel prodigue la paix. Sans paix vous seriez beaucoup plus pauvre.

Mais le pourpre arrivé à maturité dit : Je suis la couleur de la force. Les ducs, les rois, les chefs de clan et les évêques ont choisi ma couleur, parce que je suis le symbole de l’autorité et de la sagesse. Personne n’hésite avec moi, tous écoutent et obéissent.

Le jaune rit sous cape : „Vous prenez tout trop au sérieux. J’apporte rire, joie et chaleur au monde. Le soleil est jaune, la lune est jaune, les étoiles sont jaunes et un tournesol apporte le rire au monde. Sans moi il n’y a plus de joie. «

Ensuite vint l’Orange se congratulant : „Je suis la couleur de la santé et du renouveau. Peut-être suis-je rare et précieux, parce que je sers tous les besoins de l’être humain. Je soutiens les vitamines les plus importantes, regardez les fruits. Je ne suis pas toujours et partout, mais quand je colore le ciel à l’aurore et au crépuscule, ma beauté est si grandiose que personne ne pense plus à vous

Finalement l’indigo pris la parole, plus tranquillement que les autres mais avec décision : „Pensez à moi. Je suis la couleur du silence. Vous tenez tous compte de moi, sans moi vous êtes superficiels. Je représente l’esprit, les idées et pensées, et les nuances. Vous avez besoin de moi pour équilibrer et contraster la vie. Pour vos croyances, pour vos moments tranquilles et votre paix intérieure. “

A ce moment le rouge n’y tenant plus s’écrie : „Je suis le chef, au-dessus de vous tous. Je suis le sang et la vie. Je suis la couleur du danger et du courage. Je suis le feu. Je suis aussi la couleur de la passion et de l’amour, des roses et du coquelicot. Sans moi la terre serait aussi morne que la lune.

Et les couleurs ont continué à se vanter, chacune convaincue de sa propre importance. La polémique grandissant tant et plus. Soudainement un éclair jaillit et le tonnerre gronda. Et la pluie tomba sur elles sans pitié et les couleurs se sont rassemblées pour se protéger.

La pluie s’est adressée à chacune des couleurs :„ « Vous toutes, stupides à lutter en essayant de surpasser l’autre. Vous ne savez pas que chacune d’entre vous a été créée pour une intention ? Chaque couleur est unique dans le monde et possède quelque chose de spécial. Serrez-vous la main et venez avec moi. »

Elles firent comme on le leur proposait. Elles se rencontrèrent et se donnèrent la main. La pluie leur dit: A partir de maintenant quand il pleuvra chacune d’entre vous se lèvera en arc dans le ciel, pour rappeler que vous pouvez vivre ensemble paisiblement.

L’arc-en-ciel est un signe d’espoir et de réconciliation. »

L’amitié est comme un arc-en-ciel – Rouge comme une pomme et tendre au cœur. Orange, comme une flamme brûlante qui ne sort jamais. Jaune comme le soleil, illuminant le jour. Verte, comme une plante, qui ne cesse de grandir. Bleu, comme l’eau si claire. Pourpre., comme une fleur commençant à fleurir et Indigo comme vos rêves remplissant votre cœur.

S’occuper d’amitié, ressemble à un arc-en-ciel.

Source > http://longbull13.wordpress.com/2011/02/16/legende-des-couleurs/

La maison hantée de Nicolas Cage

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Le Point.fr – Publié le 16/08/2010 à 07:00

Dans cette maison coloniale de La Nouvelle-Orléans, Nicolas Cage a affirmé avoir vu cinq ou six fantômes © VARLEY/SIPA

Tout l’été durant, Le Point.fr vous propose de découvrir l’histoire de maisons de vacances. Parfois loufoque. Souvent extraordinaire. Cette semaine, nous faisons étape dans l’ancienne demeure de Nicolas Cage, à La Nouvelle-Orléans.

La somme est mirobolante. Trois millions et demi de dollars. C’est ce qu’a déboursé en 2007, l’acteur américain Nicolas Cage, neveu du cinéaste Francis Ford Coppola, pour une magnifique maison de style colonial, située dans le quartier français de La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis. Mais le propriétaire n’y a jamais passé la nuit… Peut-être, lors de son acquisition, Nicolas Cage n’avait-il pas pris au sérieux la sinistre réputation de la Lalaurie House, connue pour être la demeure la plus hantée des États-Unis, ou bien s’agissait-il d’un caprice de star en mal de sensation forte ?

Quoi qu’il en soit, l’acteur n’a jamais organisé autre chose que des dîners et des fêtes dans cette maison. À la nuit tombée, il a toujours pris soin de faire évacuer les lieux. La raison de ces précautions ? « La maison est parfois entourée de cinq ou six fantômes », a-t-il confié. Et, si les rumeurs qui courent en Louisiane sont exactes, ces spectres-là pourraient bien avoir gardé quelques rancoeurs de leur passage sur terre…

Une femme cruelle

L’origine de la légende remonte aux années 1830 lorsqu’une riche héritière créole, Delphine Lalaurie, s’installa dans le bâtiment avec son nouvel époux, les deux précédents étant décédés, dit-on, dans des circonstances obscures. À La Nouvelle-Orléans, les anciens racontent que cette femme était d’une grande cruauté, notamment à l’égard de ses esclaves.

En 1833, une fillette qu’elle venait de fouetter sans ménagement se serait jetée d’un balcon, désespérée. Quelques années plus tard, alors qu’un incendie s’était déclenché dans la maison, Delphine Lalaurie refusa d’y laisser entrer les secours. Réussissant malgré tout à s’y faufiler, ils y découvrirent un effroyable spectacle. Sept esclaves enchaînés et affamés, dont les corps avaient été atrocement mutilés. Pour toute punition, une amende fut alors infligée à la propriétaire dont on perdit ensuite la trace.

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Plusieurs spécialistes émérites en revenants, attirés par cette légende, se sont portés volontaires pour venir en aide à Nicolas Cage. L’acteur n’a jamais voulu leur ouvrir les portes de la Lalaurie House. « S’il y a quelque chose à l’intérieur, je refuse qu’on l’exploite », leur a-t-il répondu, affirmant ne pas vouloir froisser ses hôtes en drap blanc. Mais, depuis l’acquisition de cette demeure, Nicolas Cage accumule les ennuis. Redevable au fisc américain d’environ 6 millions de dollars, victime d’investissements hasardeux, poursuivi en justice par son ex-femme… 

La plupart de ses biens immobiliers, dont sa maison hantée de La Nouvelle-Orléans, ont été vendus aux enchères à l’automne dernier pour couvrir ses dettes. De là à croire aux fantômes, nous ne franchirons pas le pas.

Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 25 février, 2014 |Pas de commentaires »

la plante miraculeuse

 

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Selon la légende, c’est parce qu’il fut le théâtre d’un drame mettant en scène deux fils bravant vent des glaciers, soleil ardent, fatigue et animaux hostiles pour quérir aux sommets des montagnes pyrénéennes l’herbe qui sauve afin d’arracher leur père à une mort certaine, que le pays des Quatre Vallées a cessé de donner vie à cette plante miraculeuse…

Autrefois au pays de la Neste d’Aure – pays également appelé pays des Quatre Vallées et formé des quatre vallées : d’Aure, de la Neste, de la Barousse et de Magnoac -, on se répétait, non sans frémir, cette histoire, comme celle d’Abel et de Caïn chez les patriarches, celle de Rémus et de Romulus chez les Romains.

A l’époque primitive où tout était encore et mystère et enchantement, une famille de montagnards vivait tranquille et heureuse dans sa maisonnette flanquée en plein mont. Le père et la mère étaient unis d’une affection sainte et les deux fils grandissaient vigoureux et forts. Devant eux ils avaient le plus beau des spectacles ; les cirques de montagnes éternellement blanches et miroitantes, ou brunes. ou vertes les entouraient à perte de vue et les plaçaient dans un monde a part ; monde immense et ferme, surnaturel et splendide que les yeux, si longue que soit la vie, ne sont jamais las de contempler. La terre subvenait avec largesse tous leurs besoins, leur champ de blé tout en bas, en terrain presque plat, leur donnait plus que le grain nécessaire à leur pain : ce grain écrasé entre deux grosses meules e ! cuit ensuite dans la « fournère » sombre, derrière la maison.

Le cresson poussait au bord de la source claire qui dans leur verger était d’abord leur fontaine, et un peu plus bas leur salle de bain, puis leur buanderie. Les légumes, sans grand soin, montaient vivaces, nombreux, les fruits mûrissaient aux poiriers, aux pommiers, aux châtaigniers, aux noisetiers, sans qu’on s’en aperçût, et au printemps et en été toute la montagne embaumait de l’odeur des fraises, des framboises et des aoyous !

Les prairies naturelles où le foin n’était coupé que pour donner un regain encore plus dense nourrissaient leur bétail. Avec le lait des vaches, des chèvres et des brebis ils faisaient du fromage, et les poules, dont ils n’avaient même pas besoin de s’occuper, leur donnaient leurs œufs. Avec la laine que leur fournissait leurs troupeaux, ou la peau des bêtes, ils avaient des vêtements et des chaussures, avec le lin des champs, la mère filait à la quenouille le fil dont elle tissait la toile de tout le linge de la maison. Avec le bois des forêts sans fin, ils faisaient l’hiver des feux merveilleux.

Et les saisons se succédaient toutes généreuses et agréables, leur apportant leurs inépuisables dons et leur charme particulier. Les jours, que le grand soleil dardant les fît immenses, ou que lui absent, ils fussent trop brefs, passaient remplis d’une tâche égale, empreints d’une paix parfaite. Un bonheur régulier semblait donc devoir être le lot de cette sage famille, pendant des suites d’années, comme il l’était alors, comme il l’avait été dans le passé.

Mais, un soir, le père rentra à sa maison, le pas pesant, l’air morose, malade en un mot de cette maladie étrange qui fait qu’on est tout fièvre, tout tristesse et qu’on se sent chaque jour plus lourd sur la terre et plus près de s’anéantir. Il n’y avait pas de doute, chaque heure qui passait emportait un peu des forces du père et le laissait sur son lit plus pâle et plus alangui. Quelque temps encore et la mère au désespoir, les fils en larmes auraient à fermer ses chers yeux pour l’éternité.

Cela ne pouvait être, sans que tous trois aient au moins tenté une lutte sans trêve. On donna au malade tous les soins usités aux pays des montagnes. On mit à son bras le « sang boit », irritant emplâtre de feuilles, mais on le renouvelait sans qu’un mieux, le moindre fût-il, se produisît. On lui fit boire le vin pur, chauffé et parfumé, on lui donna du lait de chèvre et des infusions d’hysope et de racines de plantain ; mais il restait toujours blême et sans force.

La mère, les deux fils, rivaux dans leur amour pour le père vénéré, se disputaient à son chevet ; mais les yeux de la mère avaient beau fondre de larmes, ceux des deux garçons avaient beau jeter des éclairs de défi et de colère impuissante, le malade semblait comme s’effacer chaque jour davantage. Rien ne pouvait plus le sauver, rien ! et voilà qu’à l’instant où l’on s’y attendait le moins, il ouvrit tout grands ses yeux de fièvre et qu’il appela sa femme et ses fils. Pendant leur absence, était-ce un esprit des montagnes ? Etait-ce quelque vieille fée ? Mais une apparition indéfinissable ; il ne savait qui, lui avait dit, en réalité ou en rêve, que sur les montagnes, plus loin, plus haut, croissait l’herbe salvatrice qui guérissait ces âpres maux.

Aux jeunes fils vigoureux, dont l’affection pour lui était si grande, incombait la rude tâche d’aller à sa recherche. Le père en connaissait et le nom et l’aspect, c’était l’herbe « qe sauvo », si difficile à trouver, et il la décrivit si exactement aux adolescents attentifs qu’ils croyaient déjà l’avoir tenue dans leurs mains.

Pourtant, cette herbe merveilleuse était étrangement rare. Auprès d’elle, le romarin, l’herbe prime (sorte de thym), même la couronne de roi (sorte de splendide saxifrage qui ne croît qu’aux Pyrénées et tombe en pendeloques et en couronnes de roches arides) pouvaient s’oublier, et la nature sévère ne la laissait pousser qu’aux endroits les plus inaccessibles. Comme tout ce qui a une valeur très grande, elle était presque impossible à acquérir.

Rassemblant ses forces mourantes, le père apprit à ses fils les chemins de montagnes par où ils atteindraient avec le moins de peines et le moins de danger les lieux escarpés où peut-être ils pourraient la cueillir. Il leur recommanda de s’entraider. de ne se séparer que par nécessité et pour explorer plus vite deux endroits différents et non très distants. Puis, tandis que s’agenouillaient les enfants, il leva, au-dessus de leurs têtes respectueuses et baissées, ses mains défaillantes et il les bénit en leur disant adieu et leur souhaitant au revoir.

Les deux fils partirent, leur bâton de montagnard à la main, leur gourde pleine à la ceinture, sur l’épaule la courroie de leur sac rempli de provisions et leur grand manteau de laine blanche. Ils allèrent longtemps par des chemins montueux, ils franchirent des ruisseaux où l’eau transparente laissait voir les pierres de leur fond, les anguilles glissantes, les truites argentées qui nageaient et se cachaient entre les gros cailloux. L’un des deux frères, infatigable, rasséréné par cette grande espérance, par l’action qui le rendait utile, tandis qu’à la maison il n’avait plus qu’à pleurer, marchait sans relâche, entraînant l’autre qui par instant se trouvait las.

Ils campèrent peu, ils dormirent seulement quand la nuit était obscure et les chemins diminuaient vite sous leurs pieds. Bientôt ils ne rencontrèrent plus nulle part ni châtaigniers, ni noisetiers : les hêtraies vertes ou pourpres faisaient place aux chênaies séculaires, les chants d’oiseaux du départ se faisaient plus rares ; tantôt ils se trouvaient dans des espaces pierreux, tantôt ils arrivaient dans de verdoyantes prairies.

Quand les pierres déchiraient leurs pieds, l’un plus courageux redoublait ses pas pour arriver plus tôt aux tapis d herbes, mais son frère, qui l’aurait cru ? – se laissait aller à se plaindre et à trouver par trop terrible la tâche imposée. Dans les forêts de sapins sombres et silencieuses, perchés souvent sur des pentes dont un côté à pic s’enfonçait dans un précipice sans fond, empêtrés dans les fougères, écartant les plantes sauvages pour y chercher déjà l’herbe promise, ils étouffaient d’une chaleur insoutenable.

Mais soudain la forêt s’ouvrait sur un col entre de hauts pics, le vent des glaciers y soufflait, puissant et large, et un froid presque polaire faisait claquer leurs dents ; ils couraient s’abriter derrière quelque roche hors du passage du vent où une tiède température les ranimait. L’un, de plus en plus joyeux, de plus en plus ardent à la recherche à mesure qu’il approchait du but, l’autre plus maussade et plus furieux à mesure que se doublaient fatigues et dangers.

Après avoir entendu les grognements des sangliers, les grondements des ours, après avoir évité les morsures des grands scorpions, des vipères et des aspics, les deux frères n’apercevaient plus guère que quelque isard farouche ou quelque aigle planant. Ils traversaient les nuages, l’orage tonnait sous leurs pieds ou sur leur tête, ils étaient brûlés de l’ardent soleil, ils tutoyaient les abîmes sur des rebords de mont de la largeur de leurs semelles mais ils atteignaient pourtant les sommets où naissent les sources, où limpides elles sortent goutte a goutte du roc colossal et perpendiculaire, où grondantes elles jaillissent en torrent de la terre entrouverte et s’en vont bondissantes, tantôt entre des bords de marbre, tantôt entre des rives fleuries d’herbes embaumées.

Les deux jeunes montagnards saluèrent avec des cris de joie la verdure des rochers. L’un, toujours le même, suivait, sans plus s’arrêter, le long des vertes rives, ses yeux irradiés semblaient avoir acquis une double vue, ses mains prestes et habiles écartaient, fouillaient tes tiges fragiles, accrochées aux pierres branlantes, débordant de leurs fissures.

Il chercha. Longtemps, longtemps il chercha ; accroupi, penché ou suspendu lui-même aux bords des eaux et des grondants abîmes ; mais enfin, tandis que ses doigts tremblants montraient au ciel l’herbe de guérison, l’écho des montagnes, roulant joyeusement de proche en proche son cri de bonheur et de triomphe, l’apporta au fils lassé qui depuis longtemps, longtemps se reposait et qui maintenant bondissait de jalousie.

Sur son lit, le père, depuis le départ de ses fils, semblait n’avoir plus fait un geste ni plus parlé. Toujours inanimé, toujours blême il était resté dans un état absolument semblable à celui où il était à la minute même où ses enfants avaient franchi la porte. La mère, ombre inquiète et attentive, allait silencieuse du lit au seuil de sa maison et ses yeux ne quittaient le visage de son mari que pour regarder le lointain par où ses fils devaient revenir.

Des jours, des nuits interminables avaient passé sur la triste demeure et rien n’y avait apporté le plus petit changement. Mais, par ce jour d’ombre grise, ce jour où les nuages, en couronne de deuil autour des montagnes, n’avaient pas voulu se dissiper, tandis que le père, statue humaine, sans voix, sans mouvement, mettait le peu de vie qui lui restait à contempler sa femme abîmée de tristesse, la porte de la chambre s’ouvrit. Un des fils, un paquet d’herbes à la main, était debout sur le seuil, la mine sombre et le regard perdu.

 Où est ton frère ? cria la mère palpitante, en serrant son enfant dans ses bras.
– Où est ton frère ? dit le père, ranimé par la vue de son fils.
– Mon père, dit le jeune voyageur, non sans trouble, nous nous sommes séparés pour trouver plus vite l’herbe merveilleuse, je suis revenu aussitôt pour vous sauver plus vite, mon frère sans doute ne sera pas long à rentrer.

Le père, avant de saisir l’herbe, leva cette fois encore ses mains tremblantes et bénit son fils, celui à l’effort duquel il devait à son tour la vie. Et la vie lui revint en effet ; peu à peu une jeunesse nouvelle sembla s’épanouir en lui, ses membres retrouvaient toute leur force passée et son visage reprenait sa belle expression de fière énergie, mais il gardait pourtant l’empreinte d’un tenace souci. Une pensée douloureuse ne le quittait plus, le hantait à tout moment.

Un de ses fils, son fils si courageux, si vaillant n’avait pas reparu. Et cela mettait- dans son bonheur de reconnaissance envers son autre enfant, un chagrin, un regret ineffaçable. Dans quels lieux sauvages errait-il encore ? Ou plutôt, malédiction ! Sur quels rochers s’était brisé l’enfant valeureux, quelle eau traîtresse avait enseveli son jeune corps souple, quel animal malfaisant avait détruit cette vie en fleur ?

Le sombre et taciturne fils qui lui restait, pas plus que lui ne pouvait répondre ; mais, pour retrouver son autre enfant, vivant ou mort, le père referait tous les pas qu’il avait faits. Il interrogerait les échos, il sonderait les précipices, il plongerait au fond des torrents. Et seul, le père, sa gourde à sa ceinture, son sac à l’épaule, son bâton de montagnard à la main, partit à travers les montagnes à la recherche de son fils.

Il l’appela dans les sentiers bordés de châtaigniers, de noisetiers et les pommiers ; il l’appela dans les hêtraies, dans les chênaies séculaires, il cria son nom dans les forêts de sapins où tout semble mort. Il se pencha aux bords des précipices, il interrogea les eaux transparentes, mais seul l’écho répétait ses paroles.

Il parcourut en tous sens les cols où souffle le vent de glace, il fouilla chaque coin, chaque abri de rocher, il cria partout : Moun hilj, moun hilj, mon fils, mon fils ! Partout l’écho répondit : mon fils, mon fils ! mais nulle voix humaine ne se leva sur les monts. Le père, ardent à la poursuite, assuré, tant sa volonté était forte, qu’il finirait par découvrir son enfant, arriva, après un temps qu’il n’aurait pu calculer, au versant du sommet à pic où naissent les sources, où croissent les herbes rares.

Longtemps, longtemps il marcha le long des rives dangereuses ; une grande lassitude s’emparait de lui ; ses yeux pourtant interrogeaient encore l’eau, les herbes et les roches avec une telle intensité, que rien ne pouvait leur échapper. Et tout à coup il eut un choc : ses regards s’arrêtèrent sur une espèce de petite baguette d’ivoire qui gisait à ses pieds et qui semblait avoir vibré au frôlement de ses pas. Le père, qui n aurait pu dire ce qu’était cette chose blanche, lisse et creuse, la ramassa pensivement et il lui sembla tenir en ses mains quelque objet étrange et mystérieux.

Emu jusqu’au fond de l’âme et sans se rendre compte de ce qu’il faisait, il porta à ses lèvres sa trouvaille inconnue, ses soupirs y passèrent et alors une faible voix en sortit :

C’est vous, Papa,
Qui me touchez,
Qui m’appelez ?
Mon frère m’a tué
Au bord de l’eau.
Quand je cherchais
L’herbe qui sauve !

Es vous, Papay,
Que mi toucat,
Que mi sounat ?
Moun Fray m’a tuat
AI bord de l’Auvo
Quan cercavi
L’Herbo qe sauvo !

Le malheureux père, en larmes, condamné à porter désormais la vie comme une importune charge et à maudire le fils qui lui restait, mit sur son cœur cet os, la seule chose qu’il retrouvait de son enfant perdu. Et les échos des montagnes jetaient partout la lugubre plainte du fils assassiné et les gémissements paternels. C’est ainsi que, pour les races de ces monts altiers, si caché que soit le mal, si enfoui qu’il soit au fond des abîmes, il arrive à se découvrir un jour, et que l’anathème et la malédiction atteignent les coupables, sans que rien paisse les sauver.

Mais, d’un bout à l’autre de la chaîne pyrénéenne, on chercherait vainement aujourd’hui l’herbe merveilleuse qui guérissait tous les maux. Depuis ce jour de crime, elle a cessé de pousser.

Publié dans:GUERISON, PLANTES, POLTERGEISTS et LEGENDES |on 14 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Voix inaudibles : Enregistrements sonores

http://www.dailymotion.com/video/x22y2x 

La plupart des messages supposés émis par des esprits désincarnés ne sont pas directement audibles par les humains. On ne peut les écouter que par le truchement d’enregistrements électroniques.

Thomas Edison, l’inventeur du Phonographe en 1877, espérait encore en 1920 mettre au point un appareil permettant de capter directement les messages des esprits. Il ne s’agissait pas à proprement parler des fantômes, mais l’idée était proche.

« Je prétends qu’on peut construire un appareil si sensible que, s’il y a des êtres dans un autre monde, qui souhaitent entrer en rapport avec nous dans ce monde-ci, les chances qu’ils puissent le faire avec cet appareil seront bien meilleures qu’avec les tables tournantes… »

En 1959, le producteur de cinéma suédois Friedrich Jürgenson (1903–1987), parti se promener avec un magnétophone aux environs de Stockholm pour enregistrer des chants d’oiseaux, eut la surprise d’entendre des voix derrière leurs pépiements. Intrigué, il multiplia les enregistrements. Pensant avoir identifié des messages en provenance d’amis ou de parents défunts, il publia ses découvertes en 1964. Konstantin Raudive, un ancien professeur de psychologie, se pencha à son tour durant neuf ans sur le sujet et réunit plus de 10 000 échantillons de voix. En 1968, il rédigea un livre accompagné d’un disque sur le fruit de ses recherches qu’il poursuivit jusqu’à sa mort en 1974.

Voix audibles

Les enregistrements par un magnétophone de messages audibles sont très rares. On les connait surtout dans les cas de poltergeists ou sont enregistrés de bruits divers et des rauques voix spectrales (utilisation des « fausses cordes vocales » des humains victimes du phénomène.

 

Vidéos de fantômes

Vidéos de fantômes dans POLTERGEISTS et LEGENDES fantomes

Les vidéos de fantômes et autres poltergeists circulant sur internet sont légion. La plupart sont très peu convaincantes. Quelques unes sont plus particulièrement célèbres (ou réussies…).

Le fantôme du château de Hampton Court

Fin 2003, une caméra de surveillance du château de Hampton Court a enregistré l’image d’un personnage en costume, supposé être le fantôme d’Henry VIII, refermant une porte. La vidéo a été reprise et diffusée par de nombreuses chaînes de télévision mais, pour Richard Wiseman, professeur de psychologie à l’université du Hertfordshire, cité par le Daily Telegraph, il s’agit « soit d’un coup de publicité du palais, ce dont je doute, soit d’un visiteur qui a voulu se rendre utile en refermant la porte.  »

Fantôme dans un parking de Tokyo

La caméra de surveillance d’un parking de Tokyo a filmé l’étrange déplacement d’une silhouette féminine, semblant se déplacer à reculons avant de disparaître. L’enregistrement est présenté comme authentique.

Le suicidé de Nice

Une vidéo amateur circulant sur internet présente un groupe de touristes japonais se filmant au sommet d’une falaise bordant la mer. Sur une brève séquence on aperçoit nettement, en arrière plan, une personne de jetant dans le vide. L’origine précise de cette vidéo semble inconnue. La possibilité d’un trucage est donc considérable, d’autant qu’il n’est fait référence à aucun suicide réel survenu à cet endroit.

 

Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 7 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Les orbes

 

Le phénomène des orbes, ou orbs, petites taches circulaires blanchâtres, qui apparaissent particulièrement sur les photographies numériques prises à l’aide d’un flash, a propagé l’idée qu’il s’agissait de la trace laissée par des esprits fantomatiques. En fait il s’agit tout simplement d’une réflexion sur des poussières proches de l’objectif.

Elles contiennent les particules de matière/antimatière nécessaires, imprégnées d’intention focalisée ou modèles. Elles sont  une Intelligence Divine Consciente qui détient les clés de la recréation de la Terre et de l’humanité. Pour être plus précis, disons que ce sont des modèles électro magnétiques qui attirent des énergies plus élevées qui finalisent le processus et relient les chaînes de modalités de transformation. Ce sont des mécanismes catalytiques de l’Ascension qui apparaissent en une myriade de matrices géométriques.

 voici l’orbe que j’ai pu photographier chez moi

Les orbes dans POLTERGEISTS et LEGENDES dscf0006-640x518

Certaines orbes interviennent dans la transformation MerKiVique des humains, et d’autres dans la conversion de la planète. Les Orbes sont des charges cristallines d’expansion. 

Pour le moment la plupart des humains ne peuvent voir ces  » orbes  » que par l’intermédiaire d’images photographiques digitales ou une perception intuitive du  » 3ème œil « . La phase Cristalline de la Détonation Cosmique permettra à ceux d’entre vous qui les attireront par leur quotient de lumière et leur avancement MerKiVique de les voir à l’œil nu… »

 Canalisation de l’Archange Métatron via James Tyberonn (Traduit par Martine Racine)

Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 7 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Résidence hantée

Une résidence officielle hantée
au Japon ?Résidence hantée dans POLTERGEISTS et LEGENDES japon

Depuis son élection en décembre dernier, le Premier ministre japonais n’a pas emménagé dans la résidence officielle située à proximité de son bureau et du Parlement. Une décision motivée par la superstition selon la rumeur… M. Shinzo Abe aurait-il peur des fantômes ?

Des monstres et des esprits dans les mangas, des vampires et des zombies dans les séries télé et les jeux vidéos, des histoires d’entités immatérielles dans les livres… Au Japon, la question du surnaturel et du fantastique est très ancrée dans la culture. 

Aussi, lorsque que le Premier ministre refuse de s’installer dans sa résidence officielle, les interrogations fusent et stimulent l’imaginaire. Un député de l’opposition a demandé si le choix de M. Shinzo Abe s’expliquerait par les rumeurs laissant entendre que la résidence officielle serait hantée. Le cabinet de M. Shinzo Abe a officiellement démenti la raison invoquée par l’opposition, et a déclaré « ne pas être au courant » de la présence du moindre spectre dans la résidence. 

Pourtant, en examinant l’histoire de cette résidence, le Premier ministre pourrait avoir quelques raisons de craindre la présence d’âmes. Les rumeurs concernant cette résidence officielle, qui fut le théâtre d’épisodes sanglants dans les années 1930, ne datent pas d’aujourd’hui. Plusieurs chefs de gouvernement ont, dans le passé, avoué y avoir fait l’expérience de phénomènes étranges, et les épouses de certains d’entre eux ont même refusé d’y vivre.

Si nul ne sait aujourd’hui si la résidence officielle du Premier ministre japonais est réellement hantée, Shinzo Abe par sa décision de ne pas s’y installer laisse planer le doute et fait vivre ces fantômes, au moins dans l’imaginaire collectif.

Lire l’article sur Yahoo.com

Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 23 juin, 2013 |Pas de commentaires »

Les fantômes face à la science

 Les fantômes face à la science dans POLTERGEISTS et LEGENDES ombre

Pour Emmanuel Kant (1724-1804) :

« On peut être sûr que jamais une académie des sciences ne choisira un pareil sujet, pour le mettre au concours ; non pas que chacun de ses membres soit persuadé de la futilité et du mensonge de toutes ces narrations, mais bien parce que la loi de la prudence met de sages bornes à l’examen de ces questions. Les histoires de revenants rencontreront toujours des croyants secrets et seront toujours l’objet, en public, d’une incrédulité de bon ton. »

De la seconde partie du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe, et encore jusqu’à nos jours, de nombreux savants et parapsychologues ont enquêté sur ces phénomènes. Parmi ceux-ci on peut citer :Camille Flammarion (1842-1925) astronome, Charles Richet (1850-1935) prix Nobel de médecine, Frank Podmore (1856-1910) écrivain, Ernest Bozzano (1862-1943) parapsychologue, Jean Prieur(1914-) professeur de français, Claude Lecouteux (1943-) docteur es lettres, Walter von Lucadou (1945-) physicien et psychologue, etc. Ils se sont souvent regroupés dans des instituts tels que la Society for Psychical Research (Société pour la recherche psychique ou SPR) fondée en 1882 en Angleterre, ou l’Institut métapsychique international (IMI) créé en 1919 en France.

Actuellement, la communauté scientifique considère en général que, méprises et tromperies mises à part, la plupart des manifestations de fantômes présentées comme authentiques n’ont pas de réalité physique. Les apparitions spectrales n’entrent pas dans le champ des études du mouvement zététique, celui-ci se limitant aux hypothèses réfutables et excluant, de fait, tout ce qui touche aux croyances. Pour Pascale Catala. :

« Seule une approche rationnelle, se fondant sur diverses disciplines scientifiques (physique, psychologie, psychiatriques, sociologie, neurophysiologiques, etc. permettra de démêler le vrai du faux. »

 Selon Rupert Sheldrake, l’esprit ne s’identifie pas avec le cerveau, mais s’étend au-delà de l’organe physique sous la forme d’un champ de perception produit par l’activité cérébrale. L’esprit est enraciné dans le cerveau mais n’y reste pas confiné et constitue un champ sensible qui interagit avec l’environnement. S’il en est ainsi, l’objet vu ne peut manquer d’être influencé par cette observation, ce qui est effectivement vérifié par l’expérience. Or, il s’agit là, d’une forme de communication, habituellement qualifiée par Joseph Rhine d’« extrasensorielle » (1934). Les expériences présentées par R. Sheldrake dans son dernier livre Le Septième Sens (2006) confirmeraient que l’homme est capable de percevoir le « poids » d’un regard dirigé sur lui, même à travers une vitre, dans le reflet d’un miroir ou par l’intermédiaire d’un circuit vidéo. Il rapproche le concept de télépathie des mouvements de groupes d’animaux (bancs de poissons ou vols d’oiseaux). Sheldrake pense que ces groupes baignent dans un même champ de conscience, selon le modèle morphogénétique, qui les unit par ce même type de sensibilité qui nous fait percevoir le regard d’autrui pose sur nous.

Critiques du paranormal

La plupart des scientifiques considèrent que le paranormal n’est qu’une affaire de charlatans et que les études confirmant l’existence de ces phénomènes relèvent de la pseudo-science. Ainsi, le scepticisme, et sa version francophone la zététique, est un mouvement qui étudie les phénomènes réputés paranormaux par une approche scientifique dans le but de « faire avancer la science ou reculer le charlatanisme ». Selon eux, aucun prétendu détenteur de pouvoirs paranormaux n’a pu remporter le défi zététique international.

Chez les Témoins de Jéhovah, les phénomènes paranormaux sont liés à Satan et ses démons.

Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 17 avril, 2013 |Pas de commentaires »

Chasseurs de fantômes

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On appelle « chasseurs de fantômes » les personnes qui se sont spécialisées dans l’étude des phénomènes de hantise. Le thème a été popularisé de façon comique dans le célèbre film américain S.O.S. fantômes sorti en 1984. Dans la réalité, la plupart des chasseurs de fantômes ne cherchent pas à combattre ces phénomènes, mais plutôt à les analyser en collectant un maximum de renseignements.

L’Anglais Harry Price (1881-1948), fondateur en 1925 du National Laboratory of Psychical Research à Londres, fut probablement le plus célèbre chercheur dans ce domaine au XXe siècle. Il publia une douzaine d’ouvrages, dont deux furent consacrés au presbytère hanté de Borley.

De nos jours, de nombreuses personnes, ou associations d’amateurs, se proclament chasseurs de fantômes, sans pour autant avoir une attitude réellement scientifique. Malgré l’emploi fréquent de divers détecteurs et appareils sophistiqués, censés fournir des preuves des phénomènes observés, leurs recherches n’apportent rien de concret aux études sur le sujet59.

La chasse au fantôme est la visite d’endroits réputés hantés par des fantômes, généralement afin de rapporter des preuves de leur existence.

Généralement, les chasseurs de fantômes agissent en équipe et utilisent divers équipements électroniques, tels que des détecteurs de champ électromagnétique, des caméras thermiques ou des magnétophones.

Bien que la plupart des chasseurs de fantômes prétendent utiliser des méthodes scientifiques, il n’a jamais pu être apporté d’éléments testables et vérifiables permettant de prouver scientifiquement l’existence de fantômes.


Explorateur insatiable des mystères de la nature humaine, Erick Fearson s’est rendu en Crète, l’été dernier, pour remonter le temps, à la rencontre des fantômes de l’Antiquité. Intrigué par le mythe de l’Atlantide, cette civilisation disparue révélée par Platon et tant convoitée par les scientifiques, il foule le sol d’Héraklion, un dimanche 13 août 2006, des projets d’expédition plein la tête et son matériel en poche. Sa réputation de mentaliste fait vite le tour de l’île. Avant d’inaugurer ses enquêtes surnaturelles, il enchaîne les lectures de tarot et les expériences psychiques, notamment dans les cafés lounge du quartier animé de la capitale. Hélas, la conduite crétoise ne fait pas défaut à sa mauvaise réputation. Quelques jours après son arrivée, Erick échappe de justesse à un accident de la circulation. De sérieuses complications ne cesseront alors de ponctuer son séjour au pays des ombres.

Mais, pour son plaisir de chasseur de fantômes (et pour celui de Maison-Hantee.com !), il s’est juré de les surmonter. Après tout, avec Erick, le monde des morts est souvent moins dangereux que celui des vivants…

Par Erick Fearson

Juillet 2006 : Au cœur de l’été, je me mets à rêver à de lointains rivages, de fantômes exotiques et de terres oubliées. Un lieu qui m’a toujours fasciné me vient à l’esprit : L’Atlantide ! Continent fabuleux ayant abrité l’une des civilisations les plus avancées de notre monde. Ses habitants, les Atlantes, formaient un peuple hautement évolué, en politique, dans les arts et le savoir. Englouti par un cataclysme extraordinaire, ce territoire disparu continue de faire couler beaucoup d’encre. Mythe ou réalité ? A-t-il réellement existé ? Difficile à dire, mais de nombreuses références attestent de son existence. Difficile à localiser aussi : les sources divergent puisqu’on le situe à différents points du globe. Certains le positionnent dans le fameux Triangle des Bermudes, d’autres en Islande ou au Spitzberg. D’autres encore aux Canaries.

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de me rendre en Islande ainsi qu’au Spitzberg. Et, à vrai dire, je n’ai trouvé nulle trace, ni écrit sur cette civilisation qui reposerait maintenant au fond des océans. Cependant, il demeure un endroit où, plus qu’ailleurs, les spécialistes s’accordent à la situer : l’île de Santorini, en Mer Égée.

Les détectives de l’Atlantide

« Dans l’espace d’un seul jour et d’une nuit terribles, l’île de l’Atlantide s’abîma dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cet océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l’obstacle des fonds vaseux et très bas que l’île, en s’engloutissant, a déposés ». Dans ses dialogues tardifs du Timée puis du Critias, Platon, le premier à en parler il y a déjà 2 400 ans, localise l’Atlantide à l’emplacement de l’île de Santorini (ou Santorin), proche de la Crète. Plus récemment et à l’instar de nombreux spécialistes, le Commandant Cousteau fit, lui aussi, des recherches entre Santorini et la Crète. De nombreux évènements ainsi que des fouilles minutieuses confirmeraient, dans cette région, l’existence d’un peuple très évolué : les Atlantes ?

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Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 17 avril, 2013 |Pas de commentaires »
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