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Forces mystiques et conduite de la vie

sedir-et-son-chien-1c77636Quand l’homme envisage avec la gravité convenable  les vastes complications de la vie, il aperçoit aussitôt la nécessité d’une aide.  Il la trouve dans le milieu invisible où son esprit a élu résidence; et, selon son caractère, il utilise ces forces auxiliatrices, il les sollicite ou il essaie de les commander. 

   Si le moi habite l’appartement de la matière, il s’adressera aux forces matérielles; s’il habite l’appartement des fluides, il s’adressera aux divers magnétismes; s’il habite l’appartement de  l’intelligence, il aura recours aux forces mentales, et ainsi de suite.  Si ce moi connaît la Lumière surnaturelle, ce sont les forces mystiques qu’il sollicitera.

il nous suffit de savoir qu’elles existent à portée de la main, qu’elles nous  entourent, qu’elles nous baignent, et qu’il dépend de notre seul bon vouloir de nous les incorporer. 

   L’ambiance tout entière est pleine d’esprits.  Non seulement des anges et des démons, mais des créatures de tout degré, en qui la bonté et la méchanceté se mêlent selon des proportions  infiniment diverses.  Si l’enseignement religieux commun ne parle que d’êtres bons ou mauvais à toujours, c’est sans doute afin d’éviter à la masse ces curiosités dangereuses qui essaient de se satisfaire par la pratique de la magie. 

   La littérature patristique mentionne bien l’existence des esprits de la Nature, mais sans s’y arrêter.  A vrai dire, il n’y a pas d’êtres fixés éternellement dans les Ténèbres, et il y en a très peu – on pourrait les compter- fixés à jamais dans la Lumière.  Nous fûmes des anges; nous sommes en alternative de devenir des démons ou de remonter plus haut que les anges.  Mais ce qui nous intéresse pour le moment, c’est de savoir que nous avons des auditeurs et des spectateurs invisibles en grand nombre.  Vous avez amené, chacun, avec vous, toute une cohorte d’esprits : esprits de vos ancêtres, esprits de vos descendants, esprits de vos parents actuels, esprits auxiliaires, adversaires, illuminateurs, corrupteurs.  Vous n’avez pas une haine, une amitié, un désir, un élan, un souci, une joie, une larme, qui n’existent individualisés dans les espaces intérieurs de votre personnalité avant de devenir un fait matériel sur cette terre.

Percevoir ces entités, les classer, accepter les unes, rejeter les autres, cela, il ne faut pas le faire; ce n’est pas de notre ressort.  Nous n’avons, vous et moi, qu’à nous préoccuper d’une seule  chose, « l’unique nécessaire ».  Que toutes ces présences, toutes ces énergies, bonnes, mauvaises, hésitantes, s’en retournent, tout à l’heure, dans leurs séjours respectifs avec une joie, un  confort, un rafraîchissement. 

   Comment faire ?  Nous réconcilier, nous mettre en paix avec tous les êtres. 

   Ceci n’est pas une maxime banale; c’est une formule de dynamique spirituelle simple, efficace, précise dans son emploi, générale dans ses effets; c’est une loi rigoureuse, un accumulateur  d’énergies incommensurables. 

   Ne pas attaquer de créature, ni par la pensée, ni par la parole, ni par l’acte, c’est une discipline ardue.  Essayez de la suivre une journée; aux efforts qu’elle vous coûtera jugez de l’importance des résultats. 

   Demeurer en paix avec les hommes, les animaux, les plantes, les pierres, les objets, les idées, les événements, le temps, les passions, les anges, les démons et les morts, c’est ne rien leur  prendre de plus que ce que la Loi leur commande de nous donner; c’est les recevoir tous avec un sourire; c’est leur offrir ce qui leur fait envie de nous-mêmes.  C’est une charité immense, inlassable, très secrète; c’est l’empire sur soi-même le plus constant, le plus immuable, le plus serein; c’est le retour au bercail d’un nombreux troupeau dispersé.  C’est un épisode de la bataille cosmique dans le tumulte de laquelle jaillit çà et là, comme l’éclair, la présence ineffable de l’Etre incompréhensible, du grand Ange de la Paix, venu toutefois pour apporter la guerre et allumer dans ce monde un certain feu : Notre Jésus. 

  téléchargement Si nous ne lésons personne, toutes ces créatures viendront à nous, en nous, parce qu’elles ont soif de Lumière et que ce n’est qu’à travers le coeur de l’homme qu’elles peuvent apercevoir la  gloire de Dieu.  Cette gloire, c’est l’harmonie, c’est la paix; nous ne pouvons nous l’assimiler que si nous habitons son royaume.  Pacifions, Messieurs; pacifions nos corps, nos sens, nos  esprits et les milieux où nous peinons avec une pleine conscience.  Ne vous inquiétez pas de l’invisible, des arcanes, des choses secrètes; rien n’est secret devant Dieu; or vous vous êtes assemblés ici pour apprendre de nouveau à vivre en Dieu.  

Extrait du livre « Les Forces mystiques » de Paul Sédir – par Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:ENERGIES, MEDIUM, PENSEE |on 21 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

Echange Channeling

 

imagesLe terme de « Channel » est souvent mal compris et limité par le sens véhiculé actuellement : « Personne capable de percevoir par des moyens surnaturels l’au-delà et d’être un intermédiaire entre les vivants et les morts ».

Or, ce qui est nommé channeling, ou don de médiumnité, est un outil que chaque être possède en lui.

C’est un mode de communication entre les êtres de toutes formes. Le channel met des mots dans sa propre langue pour tenter d’exprimer et de faire comprendre un échange entre des énergies de plans différents.Tout comme chacun a le choix de parler à telle ou telle personne, le channel est libre de créer une reliance avec l’énergie qu’il choisit.

Ceci n’est pas un phénomène extraordinaire ou extrasensoriel…

Chaque être l’atteint lorsqu’il rentre davantage dans la conscience de soi, du Soi, de l’Autre. Cette perception ou ce champ médiumnique est un sens de l’être. Ainsi, pour que chaque personne puisse toucher la profondeur de sa canalisation chacun est invité à réajuster, réaligner la personnalité de son Soi.

La médiumnité est une capacité à s’ouvrir à l’autre, à s’ouvrir au champ collectif de ce qui entoure l’être et la personne, au champ subtil de l’autre, au champ vibratoire de ce qui entoure et englobe la terre, les végétaux, les animaux, et de tout ce que peut porter un être dans les multiples mémoires cellulaires de ce qu’il est.
Le processus débute toujours par l’intuition.

Plus la personne va se purifier, plus elle sera capable d’entendre profondément en elle et de capter des plans subtils.

Les êtres de lumière nous disent : « Nous sommes toujours avec vous … »

Ce que vous nommez channeling sera à l’avenir un processus aussi simple que parler à haute voix avec un ami.
Prenez l’exemple des enfants : à la naissance, le bébé n’a pas le langage, au cours de ses trois premières années, il va apprendre à développer la communication avec les autres. Il en est de même pour le channeling.

Les êtres vont s’éveiller pas à pas afin de développer naturellement leur pouvoir de communication avec l’énergie plus subtile. Ainsi la maturation de l’essence, l’élévation de la personnalité dans chaque être va permettre de trouver l’apprentissage de la communication subtile.

Le channel transmet, diffuse et canalise les informations des plans plus subtils. Tous les êtres sont amenés à la médiumnité quel que soit le sens développé : audio, visio, gustative, sensitif, olfactif.
Nous pouvons développer notre médiumnité par la méditation, le travail sur soi, la pratique des qualités du coeur (discernement, compassion détachement, tranquillité, foi…) et le désintérêt d’un but quel qu’il soit.

Que le pouvoir de notre essence se déploie…
OM

www.emma-grillet.fr
Publié dans:CHANNELING, MEDIUM |on 23 juillet, 2015 |Pas de commentaires »

Comment entrer en communication Arcturienne

 

arcturiensJe suis Fréphios, guerrier arcturien. J’étais présent quand les Hathors sont entrés dans cet univers par le portail de Sirius et j’ai entretenu ensuite une longue relation avec ces êtres de lumière énigmatiques. Comme je suis un guerrier, mon approche des situations est très différente de la leur, mais je fus néanmoins affecté à leur protection sous la direction de Sanat Kumara. Leur univers étant très distinct du nôtre, il leur a fallu un certain temps, soit des millions d’années, pour s’adapter à la dualité.

Comme Ektara vous l’a expliqué, notre stratégie consiste à patrouiller dans ce secteur de votre système solaire pour empêcher des voyageurs interstellaires malintentionnés d’infecter davantage votre planète. L’autre volet de notre stratégie consiste à ouvrir davantage de microtunnels de communication avec vous. La publication de cette affirmation constitue pour ainsi dire, l’annonce officielle de notre intention. Nous contacterons plusieurs autres humains réceptifs afin d ‘élargir leur vision du cosmos et de leur potentiel.

Si vous désirez nous contacter ou vous ouvrir à nos communications, vous devrez trouver le moyen de vous déconditionner de la vision contraignante de la réalité que l’on vous a imposée. Vous devez tous vous en affranchir individuellement.

Dans la plupart des cas, quand un Arcturien ouvre un microtuennel de communication, celui-ci entre dans la glande pinéale du champ énergétique humain. La structure cristalline de la glande pinéal étant éminemment réceptive aux impressions subtiles provenant des dimensions supérieures, il faut diriger votre conscience sur le centre de votre tête si vous désirez ouvrir la porte aux communications arcturiennes.

Selon votre sensibilité, vous sentirez ou nom un mouvement énergétique dans cette région. Que vous le perceviez ou non, restez focalisé sur cet endroit, ce qui stabilisera votre concentration et vous aidera à échapper aux pensées et à l’analyse des impressions que vus recevrez. Je vous encourage toutefois à analyser l’information après l’avoir reçue. Vous jugerez vous-même de sa valeur.

Comme nous ouvrirons plusieurs microtunnels de communication avec vous, je dois mentionner quelques pièges qui peuvent surgir. Hormis les croyances personnelles qui sont grandement susceptible de faire obstacle aux communications provenant d’un être se trouvant hors du champ gravitationnel de votre planète, il existe d’autres difficultés potentielles. Attardons-nous un instant sur vos systèmes de croyances. Je vous conseille de créer un espace mental qui vous permettra de recevoir nos communications. Cela facilitera la neutralité mentale. Vous placerez dans cette zone les nouvelles informations et les nouveaux points de vue sur la nature de la réalité. Ce moyen très simple vous aidera beaucoup.

Une autre difficulté rencontrée par les humains quand les communications sont ouvertes concerne l’exactitude de l’information et la réalité de l’être qui l’envoie. Il est vital pour vous de faire cette vérification.

Je dirai tout d’abord qu’à l’instar des Hathors nous considérons votre volonté personnelle comme un domaine souverain. Comme vous l’ont déjà déclaré mes collèges arcturiens : notre mission consiste à projeter la vie, l’intelligence et la liberté ; nous ajouterons cette précision : l’intelligence quand elle vaut la peine d’être sauvée, et la liberté tant qu’elle n’empiète  pas sur celle d’un autre être.

Par conséquent, comme les Hathors, nous ne vous dirons jamais quoi faire ; Ce n’est pas dans notre nature et nous violerions notre propre volonté si nous tentions de manipuler la vôtre ; Pour nous, ce n’est pas une simple valeur culturelle ; elle est inscrite dans les filaments de lumière de notre corps et de notre esprit.

Voici qu’elle est la difficulté technique. Le microtunnel de communication crée entre un Arcutien et un être humain est sujet à dégradation puisque toutes les formes de communication sont susceptibles d’être perturbée. Par exemple, votre téléphone cellulaire. Vous pouvez voyager sur une route et obtenir une communication claire, puis entrer dans une zone où vous n’entendrez qu’un mot sur deux. Il peut soudain y avoir des parasites ou bien la communication peut s’interrompre.

Ce genre de problème est lié à la puissance du signal, à l’emplacement du récepteur et à la puissance de dernier. Ainsi, en raison de différences énergétiques, certains humains sont plus aptes que d’autres à recevoir ce type de communication et à la maintenir.

Quand une communication est dirigée vers un individu, il faut savoir que le message envoyé n’est pas nécessairement reçu correctement. Plusieurs problèmes peuvent surgir lors de la transmission d’une information. Pour vous, les deux meilleurs moyens de maintenir un microtunnel de communication sont les suivants :

-      libérez votre esprit pour qu’il y soit disponible,

-      gardez votre concentration mentale sur la région de la glande pinéale.

Vous devez toutefois comprendre que pour recevoir adéquatement l’information, votre conscience – certains diraient votre champ énergétique – doit vibrer à la même fréquence que la communication elle-même. C’est ce qui verrouille le tunnel, le stabilise et réduit grandement les possibilités d’interférence.

Nous ne vous dirons pas quoi faire. Si jamais, au cours de vos communications avec un Arturien, on vous demande de faire quelque chose qui est contraire à votre volonté, vous n’êtes pas en communication avec un Arcturien. Je vous conseille alors fortement de fermer le canal.

Extrait du message de Frephios – Arcturiens  retranscrit par Francesca du blog http://francesca1.unblog.fr/

 

Le livre : LE GRAND POTENTIEL HUMAIN – Les Pléiadiens, les Hathors et les Arcturiens aux Editions ARIANE. en vente ici : http://bibliothequecder.unblog.fr/2015/04/04/le-grand-potentiel-humain/

Qui sont les porte-parole des esprits

 

566j5pozLe  monde serait un endroit plus ennuyeux si nous avions tous le même type de personnalité et le même niveau de capacité. Tel qu’il est toutefois nous sommes confrontés chaque jour à l’évidence des différences énormes qui nous distinguent.

L’observateur curieux du genre humain reconnaitra facilement de nombreux types de personnalité ; l’impulsif et le prudent, le visionnaire et le pragmatique, le gai et le triste. Les différences individuelles sont tout aussi remarquables dans le domaine des facultés. Un enfant se sortira laborieusement et maladroitement d’un « exercice très facile pour ses petits doigts » alors qu’un autre exécutera prestement Mozart ou Prokofiev. Une personne résoudra le plus difficile des mots croisés pour se distraire, alors qu’une autre sera incapable d’établir le rapprochement entre le miaulement et un animal dont le nom s’écrit en quatre lettres. Un génie des mathématiques sera nul, face à une situation politique, alors qu’un politicien chevronné commettra gaffe sur gaffe lorsqu’il sera confronté à une information statistique.

Les parapsychologues recherchent toujours des individus dotés de pouvoirs exceptionnels. On nomme de telles personnes des « sensitifs ». Tandis que nombre d’entre nous ont ce qui semble être un flash occasionnel de télépathie, de précognition ou de psychogénèse, le sensitif lui, possède ces facultés à un niveau plus puissant et plus uniforme.  Alors que maintes études parapsychologiques enquêtent sur les facultés Psi des gens ordinaires, ce sont les sensitifs qui offrent le plus de possibilités à la recherche intensive.

Cependant, certains des phénomènes les plus intéressants dans le domaine des preuves de la survie, ce sont des sujets qui semblent posséder des facultés exceptionnelles en recevant des communications de l’autre monde.

La question de savoir où le Psi se termine et où le contact avec les morts commence est un des problèmes majeurs auxquels nous serons confrontés. Ce que les parapsychologues modernes ont appris des facultés psi peut nous aider à comprendre certains des phénomènes, mais pas tous….

Une fois de l’autre côté, comment notre chercheur communiquerait-il ses découvertes ? Là est la vraie question.

On présente l’après-vie comme une sphère de spiritualité élevée. Toutefois, ce qui passe pour être une communication avec des défunts n’est en général qu’une version abrégée de la communication humaine sur la terre. La plus simple explication… La survie est temporaire. « Quelque chose » qui est associé à l’individu perdure tout en étant soumis à un processus de détérioration. La rapidité de la dégradation varie quelque peu – peut-être en fonction de la nature de la personnalité ou des circonstances de la mort, aussi bien que d’autres éléments qui échappent à notre connaissance. Nous voyons souvent plus d’apparitions et entendons plus de voix spirituelles peu après la mort, donc pour la simple raison peut-être que ce qui survit est encore dans un état vigoureux voire intact.

Nous ne possédons pas de preuve tangible de l’ »entité » survivante elle-même, nous n’avons que l’acte de communication pour preuve. En clair, il n’existe pas de preuve directe de l’entité survivante, mais seulement de l’acte de communication.

Logiquement, nous pouvons l’accepter si nous avons choisi l’authenticité d’une communication sans être tenu d’affirmer l’existence indépendante d’une « entité ». Tout ce qui survit peut être le processus ou l’acte de communication. Nous ne sommes pas obligés de doter cet acte de communication de taches de rousseurs, d’un accent ou de son goût pour les pains au chocolat. Tout comme la preuve de la survie implique un acte de communication, elle implique aussi une relation entre les parties qui communiquent. Les défunts communiquent par l’intermédiaire des vivants.

L’idée en elle-même est fascinante. Nous avons vécu des vies antérieures et nous continuerons à en vivre. Cette succession de vies, cette disparition et ce renouveau s’inscrivent dans un système de pensée plus vaste.

Dans la perspective orientale classique, l’univers entier est soumis aux lois de la transformation. La « mort » existe mais c’est une forme de changement spécifique ; elle n’est pas plus absolue que la « naissance ». Ce n’est que dans la perspective limitée et arbitraire de l’esprit occidental que les fins sont essentiellement des fins et les commencements des commencements. L’esprit oriental plus subtil reconnaît des fins dans les commencements et des naissances dans les décès…..

Francesca du Blog http://channelconscience.unblog.fr/  

Publié dans:ESPRITS, MEDIUM |on 5 mai, 2015 |Pas de commentaires »

Les mystères des sciences occultes

 

sciences-occultes-rituelsLa science occulte n’est une science que dans la mesure où savoir c’est pouvoir ; la doctrine qu’elle enseigne n’a pas simplement pour but de révéler au disciple la nature vraie et cachée des choses, mais, en lui révélant cette nature, de mettre en ses mains le moyen de la dominer et de la faire servir à ses fins. Qu’il s’agisse d’alchimie, d’astrologie ou de magie, le terme à atteindre est toujours d’accaparer au profit de l’homme les forces anonymes qui agissent dans le monde et, pour cela, tout d’abord, après les avoir « désoccultées », d’en saisir la maîtrise et la direction.

Or, il est remarquable de constater que, sous tous les climats et à toutes époques, des hommes se sont rencontrés qui ont possédé sur la nature cet étrange pouvoir de domination. Et, parmi ,ces « Maîtres », grands initiés dont la chaîne se prolonge à travers les âges, il en est un à qui tous les centres d’occultisme font une place à part et rendent un solennel hommage, c’est le « Maître Jésus », le plus grand de tous en puissance et en dignité, si grand que sa venue sur la terre a bouleversé toutes les lois astrologiques qui régissaient l’Univers avant qu’il parut, un missionné de Dieu, dont chaque parole était comme l’écho d’un autre monde, dont chaque geste suffisait à dicter à l’humanité sa conduite.

     Nos investigations dans le domaine de l’Occultisme nous amènent ainsi en présence d’un être exceptionnel, qui n’a pas son semblable dans toute l’histoire, dont le nom demeure à jamais fixé dans la mémoire des hommes, dont la vie et l’enseignement ont suscité de siècle en siècle un nombre toujours plus considérable de disciples et d’adorateurs, un être qui s’était déclaré comme le Fils de Dieu, que ses Apôtres ont vénéré à l’égal de Dieu lui-même et qui a fondé une Église dont les rameaux s’étendent aujourd’hui sur toute la terre. N’est-il pas de notre devoir de nous demander quel est cet Homme, d’où il vient, ce qu’il a fait, ce qu’il a voulu et aussi ce que nous sommes pour lui et quelle conduite nous devons tenir à son égard ? Et, puisque sa vie et son enseignement ont été consignés dans des livres dont l’authenticité ne saurait plus être sérieusement contestée, ouvrons donc ces livres qui, peut-être, renferment le secret de notre destinée. L’Occultisme nous a menés jusqu’au Christ ; quittons-le maintenant pour écouter la voix de l’Évangile. 

Extrait de « L’appel du Maître » par GABRIEL HUAN

Publié dans:ESPRITS, MEDIUM, POSSESSION |on 27 avril, 2015 |Pas de commentaires »

Le Fils de l’Homme

 

 « Dieu est Amour, et son Amour crée et recrée sans cesse ».

images (1)Les paroles délicieuses de l’amour conduisent au baiser ardent de l’adoration. L’acte sexuel est la réelle consubstantialisation de l’amour dans la formidable réalité psycho-physiologique de notre nature.

Lorsqu’un homme et une femme s’unissent sexuellement, quelque chose est créé. En ces instants de suprême adoration lui et elle sont véritablement un seul être androgyne doté de pouvoirs pour créer, comme les Dieux.

Les Elohim sont mâle et femelle. L’homme et la femme unis sexuellement durant l’extase suprême de l’Amour sont, réellement, un Elohim terriblement divin.

En ces instants de l’union sexuelle nous nous trouvons, réellement, dans le Laboratorium-Oratorium de la Sainte Alchimie.

Les grands clairvoyants peuvent voir à ce moment-là le couple sexuel enveloppé de splendeurs terriblement divines. Nous pénétrons alors dans le Sanctum Regnum de la Haute-Magie. A l’aide de ces forces merveilleusement divines nous pouvons désintégrer le Diable que nous portons à l’intérieur de nous et nous transformer en grands Hiérophantes.

Selon que l’acte sexuel se prolonge, à mesure qu’augmentent les délicieuses et adorables caresses de l’extase, on ressent une volupté spirituelle enchanteresse. Nous sommes alors chargés d’électricité et de magnétisme universel ; de terribles forces cosmiques s’accumulent au fond de l’Ame, les Chakras du corps Astral scintillent et les forces mystérieuses de la grande Mère Cosmique circulent par tous les canaux de notre organisme.

Le baiser ardent, les caresses intimes, se transforment en notes miraculeuses qui résonnent, émouvantes, dans l’Aura de l’Univers.

Il n’y a pas de mots pour expliquer ces moments de jouissance suprême. Le Serpent de feu s’agite, les feux du coeur sont avivés et les rayons terribles du Père scintillent avec majesté sur le front des êtres unis sexuellement.

Si l’homme et la femme savaient se retirer avant le spasme, s’ils avaient, en ces moments de jouissance délicieuse, la force de volonté pour dominer l’Ego animal, s’ils se retiraient de l’acte sans répandre le Semen, ni dans la matrice, ni en dehors d’elle, ils feraient alors un acte de Magie Sexuelle ; c’est ce que l’on appelle, en Occultisme, l’Arcane AZF Avec l’Arcane AZF nous pouvons retenir toute cette merveilleuse lumière, tous ces courants cosmiques, tous ces pouvoirs divins. Alors s’éveille la Kundalini, le feu sacré de l’Esprit-Saint, en nous, et nous nous convertissons en Dieux terriblement divins.

Mais lorsque nous répandons notre Semen, les courants cosmiques se fondent dans l’énergie universelle, et une lumière sanguinolente, les forces lucifériennes, le magnétisme fatal, pénètrent dans l’Ame des deux êtres.

Cupidon s’éloigne alors en pleurant et les portes de l’Eden se ferment ; l’amour se transforme en désillusion et il ne reste plus que l’amère déception et la noire réalité de cette vallée de larmes.

Lorsque nous savons nous retirer avant le spasme sexuel, alors s’éveille le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques.

Les Kabbalistes nous parlent de la Neuvième Sphère. La Neuvième Sphère de la Kabbale, c’est le Sexe.

La descente dans la Neuvième Sphère fut, dans les Mystères antiques, l’épreuve maximum pour la suprême dignité du Hiérophante. Jésus, Hermès, Bouddha, Dante, Zoroastre, etc., tous ont dû descendre à la Neuvième Sphère pour travailler avec le Feu et l’Eau, origine des mondes, des bêtes, des hommes et des Dieux. Toute Initiation Blanche authentique et légitime commence par là. Le Fils de l’Homme naît dans la Neuvième Sphère ; le Fils de l’Homme naît du Feu et de l’Eau.

Lorsque l’Alchimiste a complété son travail dans le Magistère du Feu il reçoit l’Initiation Vénuste.

Les Noces de l’Ame avec l’Agneau sont la fête la plus grande de l’Ame.

L’Agneau, ce Grand Seigneur de Lumière, entre en elle ; il s’humanise, elle se divinise. De ce mariage divin et humain provient ce que l’Adorable a appelé, avec tant de justesse, le Fils de l’Homme.

Le triomphe maximum de la suprême Adoration est la naissance du Fils de l’Homme dans la Crèche du monde.

L’homme et la femme qui s’aiment mutuellement sont véritablement deux harpes aux miraculeuses harmonies ; leur extase glorieuse ne peut être définie, car la définir ce serait la défigurer. Voilà l’Amour.

Le baiser est la consécration profondément mystique de deux Ames qui s’adorent, et l’acte sexuel est la clé par laquelle nous allons nous convertir en Dieux. Il y a des Dieux et il y a Dieu. Vous savez, vous qui aimez vraiment, que Dieu est Amour. Aimer, qu’il est beau d’aimer. L’Amour se nourrit d’Amour, seul l’Amour rend possibles les Noces de l’Alchimie.

Jésus le Bien-Aimé a reçu l’Initiation Vénuste dans le Jourdain. Au moment du baptême, le Christ entra à l’intérieur de l’Adorable Jésus par la glande pinéale. Le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire comme fils unique du Père, rempli de Grâce et de Vérité.

A celui qui sait, la parole donne pouvoir, personne ne l’a prononcée si ce n’est celui-là seul qui l’a incarnée.

Dans l’Apocalypse, le Livre de la Révélation, l’apôtre saint nous décrit le Fils de l’Homme, le Fils de nos baisers, dans les versets suivants : « Je fus dans l’Esprit le jour du Seigneur et j’entendis derrière moi une grande voix retentir, comme une trompette, et elle (le Verbe) disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. Ecris ta vision dans un livre et envoie-le aux sept Eglises qui sont en Asie, à Ephèse (le Centre Magnétique du coccyx), à Smyrne (le Centre Magnétique de la prostate), à Pergame (le plexus solaire, situé dans la région ombilicale), à Thyatire (le Centre Magnétique du coeur), à Sardes (le Centre Magnétique du larynx créateur), à Philadelphie (l’oeil de la Sagesse, le Centre de la clairvoyance, situé entre les deux sourcils) et à Laodicée (la Couronne des Saints, le Centre Magnétique de la glande pinéale) ».

« Et je me retournai pour voir la Voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept candélabres entourant le Fils de l’Homme vêtu d’une robe qui lui tombait jusqu’aux pieds (la tunique de lin blanc de tout Maître, la tunique de gloire) ».

Les sept candélabres qu’a vus l’apôtre saint de la Révélation sont les sept Eglises de la moelle épinière.

« Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige (toujours immaculée et pure), et ses yeux comme une flamme ardente, et ses pieds pareils à du laiton fin, purifié par le feu ardent du creuset ; et sa voix comme le grondement des grandes eaux (les eaux humaines, le Semen) ».

« Et il avait dans sa main droite sept Etoiles (les sept Anges qui gouvernent les sept Eglises de la moelle épinière), et de sa bouche sortait une épée effilée, à double tranchant (le Verbe). Et son visage était comme le Soleil qui resplendit dans toute sa force ».

« Et lorsque je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort, et il me toucha de sa main droite en disant : Ne crains rien, je suis le Premier et le Dernier, qui vit ; j’ai été mort et voici que je vis pour les siècles des siècles, et j’ai les clefs de l’Enfer et de la Mort » (Apoc. I, 10-18).

Lorsque le Christ Interne entre dans l’Ame, Il se transforme en elle et elle en Lui. Il s’humanise et elle se divinise. De cette conjonction alchimique divine et humaine provient ce que notre Adorable Sauveur a appelé avec tant de raison le Fils de l’Homme.

Les Alchimistes disent que nous devons transformer la Lune en Soleil. La Lune c’est l’Ame. Le Soleil c’est le Christ. La transformation de la Lune en Soleil n’est possible que par le moyen du feu et celui-ci ne peut être allumé que par l’alliance amoureuse du Mariage Parfait.

Un Mariage Parfait c’est l’union de deux êtres, l’un qui aime plus, et l’autre qui aime mieux.

Le Fils de l’Homme naît de l’Eau et du Feu. L’Eau c’est le Semen. Le Feu c’est l’Esprit.

Dieu resplendit sur le Couple parfait.

220px-Samaël_Aun_WeorLe Fils de l’Homme a pouvoir sur le feu ardent, sur l’air impétueux, sur les vagues furieuses de l’océan et sur la terre parfumée.

L’acte sexuel est très terrible. C’est avec raison que l’Apocalypse affirme : « Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne du Temple de mon Dieu, et il ne sortira plus de là » (Apoc. III, 12).

extrait du livre « Le Mariage Parfait » par Samaël Aun Weor

Publié dans:MEDIUM, SEXUALITE |on 13 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

Un médium sommeille en chacun de nous

 

0cw0La voyance est-elle un don ou serions-nous tous capables d’obtenir intuitivement des informations que nous ignorons ? Pour Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français, il y a 5 ans, nous aurions tous en nous cette faculté. Comment la réveiller ? La clé se trouverait dans le Remote Viewing.

Le Remote Viewing (en français, vision à distance) est une pratique intuitive permettant de développer l’intuition et les perceptions, principalement pour obtenir des informations spécifiques, relatives à une problématique définie, physiquement inaccessibles par des moyens conventionnels. Cette méthode englobe un ensemble de protocoles et de techniques qui ont été développés dans les années 70 aux États-Unis, sur la base des travaux scientifiques menés principalement dans les laboratoires du PEAR, du SRI et de la Mobius Society. Certaines de ces recherches initiales ont été menées dans le domaine civil (par exemple les travaux de la Mobius Society dirigée par Stephan A. Schwartz), surtout dans les cadres de l’archéologie, de la finance et d’enquêtes. D’autres ont été financées par des organismes militaires (comme la CIA, la DIA…) qui ont par la suite créé une unité de renseignement pour « espions psychiques » : c’est le fameux programme Star Gate. Le plus célèbre remote viewer : Joe Mc Moneagle, espion extrasensoriel engagé par la CIA, la NASA et le FBI pour des missions très spéciales comme la récupération d’otages. Les résultats qu’il a obtenu lui ont valu d’être plusieurs fois récompensé. Entretien avec Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français.

Comment vous êtes-vous intéressé au remote viewing ? 
J’ai accepté de participer, il y a quelques années, à une série d’expériences menées par des chercheurs et des étudiants en parapsychologie de l’Institut Métapsychique International (IMI). Ayant moi-même un parcours scientifique, j’avais très envie de voir s’il était possible de comprendre le fonctionnement psychique et intuitif de la capacité de voyance, une activité qui, à la base, n’a aucun fondement rationnel. Je devais, comme les autres voyants qui participaient à ces protocoles de tests, décrire le contenu d’une enveloppe fermée. C’est dans ce cadre-là que j’ai appris qu’il existait des techniques élaborées de vision à distance, que tout le monde est capable d’utiliser. J’ai alors voulu me former au Controlled Remote Viewing avec d’anciens viewers militaires américains. Cette méthodologie est née des différentes recherches sur les phénomènes PSI – télépathie, états modifiés de conscience, clairvoyance… – menées par deux physiciens américains, le Dr Hal Puthoff et le Dr Russell Targ. Ensemble, ils ont proposé une approche scientifique des perceptions intuitives. Ce qui est intéressant, c’est que le Remote Viewing remet en questions le « don » – comme on l’appelle à tort – de voyance car les différentes recherches effectuées tendent à prouver que ces capacités intuitives sont finalement à la portée de tous. 

Cela ne nécessite-t-il pas certaines prédispositions ? 
A moins d’avoir des problèmes d’ordre psychologique ou un dérèglement psychoémotionnel important, je ne connais personne qui ne soit jamais parvenu à trouver des éléments tangibles du contenu d’une enveloppe. 

Suffit-il de se former au Remote Viewing pour être voyant ? 
Disons que plus on s’entraîne, plus on développe son intuition. De nombreux stagiaires que j’ai eus en formation chez IRIS Intuition Consulting pensaient ne pas avoir une once d’intuition dans la vie. Pourtant, certains se sont avérés très brillants, parfois même bien meilleurs que moi. Leurs résultats étaient parfois stupéfiants, et dignes d’un scénario de science-fiction. Certains pourraient en effet faire de très bons voyants ! 

Des exemples marquants dont vous vous souvenez ?
Un stagiaire avait pour cible l’animatrice de talk show américaine Oprah Winfrey. Il a senti que c’était une femme, contemporaine, il a également décrit l’environnement show biz dans lequel elle évolue, sans toutefois mettre un nom dessus. Puis, il a senti qu’elle avait toujours un objet dans la main comme un totem ou un emblème de sa fonction. « Elle ne peut s’exprimer sans avoir ce truc-là », a-t-il ajouté. Il a alors pris de la pâte à modeler et sculpté quelque chose qui avait bel et bien une forme de micro. Un autre stagiaire devait trouver un événement récent : le saut en parachute depuis l’espace réalisé par l’autrichien Felix Baumgartner. Il a dessiné une capsule avec un gars qui saute dans le vide, et décrit très clairement les conditions sécurisées, la personnalité aventurière du parachutiste… Dernier exemple, celui d’une autre stagiaire qui avait pour cible la sonde Curiosity envoyée sur la planète Mars. Je me souviens que c’était très drôle car sans bien comprendre de quoi il s’agissait, il soulignait une dichotomie entre le côté totalement désert du lieu et la présence de la technologie. 

Quelles différences entre la technique du Remote Viewing et la voyance ?
Pour le Remote Viewing comme pour la voyance, je fais appel aux mêmes facultés, et j’utilise les mêmes canaux. La différence c’est qu’en Remote Viewing, on ne connaît pas la nature de sa cible, on travaille en aveugle, et on doit décrire de la manière la plus précise possible ce qui est contenu dans l’enveloppe, en suivant un protocole précis, sans jamais tomber dans l’interprétation. Si par exemple, je sens que l’objet que je dois trouver a quatre pieds et qu’on peut s’asseoir dessus, je ne dois pas déduire qu’il s’agit d’une chaise. Je dois d’abord me concentrer sur mes sensations premières. En revanche, lors d’une séance de voyance, le consultant, assis face à moi, interagit, me pose des questions. Je vais donc sentir son angoisse, ce qu’il a envie de savoir, ce qu’il désire entendre. J’engrange aussi inconsciemment tout un tas d’informations non verbales – son apparence, la manière dont il s’exprime, sa gestuelle… Des éléments perturbateurs qui biaisent mon ressenti, et donnent lieu à des interprétations. Pour rester dans l’information brute, il faudrait que je ne voie pas la personne, et que je ne l’entende pas. C’est pourquoi, je commence toujours la consultation avant que la personne n’arrive au cabinet. Ce qui me permet d’obtenir de l’information pure.

Comment pensez-vous que les viewers comme les voyants captent leurs informations ? 
Je pense qu’on se connecte à une espèce de matrice de l’information, à un champ de conscience universel, à une immense base de données invisible. Par un processus inconscient, ces informations sont décryptées par le corps, à travers les cinq sens. C’est comme si on nous téléchargeait des kilooctets de bits informatiques et qu’on se branchait sur le bon logiciel de décodage.

source INREES

 

Publié dans:MEDIUM |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Sur les traces des apparitions de Marie

 

images (14)Tout commença le 2 avril 1968, lorsqu’une forme humaine blanche apparut sur la coupole centrale d’une petite église copte de Zeitoun, un quartier populaire au nord du Caire. La journée finissait et de nombreux mécaniciens se trouvaient encore dans le garage de bus en face de l’église. « Le Monde copte » a préservé le nom des premiers témoins, tous musulmans : Farouk Mohammed Atwa, chauffeur de bus, Hussein Awwad, mécanicien, Abed-el-Aziz Ali, gardien et Mahmoun Afifi, chauffeur :

« En voyant distinctement cette forme blanche, ils crurent être en présence d’une religieuse en habit blanc. Etant donné qu’elle se tenait sur une surface arrondie et glissante, ils lui crièrent de faire attention et d’attendre. L’un d’eux, craignant qu’il ne s’agisse d’une personne voulant se suicider, avertit la police. Un autre frappa à la porte de l’église. Ce fut Adel Youssef Ibrahim qui lui ouvrit, garçon de 18 ans et fils du Père Youssef Ibrahim, l’un des prêtres de la paroisse. Ayant constaté l’apparition, il prévint son père, qui, à son tour, en avertit le Supérieur le Père Constantin Moussa. Pendant ce temps, une grande foule s’étant amassée devant l’église, la circulation dut être interrompue dans la rue Touman-Bey. »

Sur le coup, les gens n’ont pas pensé à noter combien de temps avait duré l’apparition, d’autant qu’elle disparaissait pour réapparaître une ou deux heures plus tard. Ainsi, dans la nuit du 3 avril, la Vierge s’est manifestée à nouveau vers 3 heures du matin. D’ailleurs dans ces cas-là, l’expérience prouve que les estimations de la durée peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.

Le Père Moussa attendit que se produisent plusieurs apparitions avant de rédiger un rapport :

« La Sainte Vierge apparut de nouveau le 9 avril. La nuit suivante, aussi bien les soeurs d’une école voisine que mon fils aîné me dirent l’avoir aperçue de nouveau. Je me précipitai sur la place et je vis l’apparition, cette fois sous la forme d’un buste dans l’une des ouvertures du dôme, du côté nord-est de l’église. C’était un corps lumineux doré.»

L’église Sainte Marie est dédiée comme son nom le précise à la Mère de Dieu. Au départ, il s’agit plutôt d’une chapelle familiale construite en 1924 par Khalil Ibrahim Pacha à l’angle formée par la rue Shari Tuman Bey ( l’artère principale de Zeitoun ) avec une toute petite rue adjacente qui porte précisément le nom de Khalil. Consacrée en 1925 par Amba Athanasios, évêque de Beni-Soueif, l’église est censée occuper le lieu de l’une des étapes du voyage de la Sainte Famille en Egypte. En réalité, elle s’en trouve éloignée de quelques centaines de mètres, mais la coïncidence n’en est pas moins frappante. D’après la tradition, le père de monsieur Pacha aurait eu vers 1918 une apparition de la Vierge au cours de laquelle elle lui avait demandé de construire une église à son nom à cet endroit précis où elle avait fait halte lors de sa fuite, lui promettant qu’elle y apparaîtrait 50 ans plus tard.

Les apparitions commencèrent effectivement le 2 avril 1968 et cessèrent en juin 1971, soit pendant un peu plus de trois ans. Les plus éclatantes eurent lieu entre le 27 avril et le 15 juin 1968. A partir de 1970, elles furent moins fréquentes, environ une par mois, même si certaines furent très spectaculaires, notamment celles du 6 janvier, du 14 février et du 5 mars 1970. La dernière, qui eut lieu le 29 mai 1971, fut même rapportée par la presse américaine.

La fréquence des apparitions varia dans le temps. Au début, elles eurent lieu presque chaque nuit. Ensuite, elles s’espacèrent peu à peu pour en arriver à une moyenne de trois par semaine. De plus, la Vierge semblait tenir aussi compte de ses fêtes liturgiques qui, dans l’Eglise copte, sont assez nombreuses : 32 dans l’année. Il était donc impossible de savoir de façon certaine quand la prochaine apparition aurait lieu. Les fidèles, qui venaient parfois de loin, se trouvaient ainsi contraints de prévoir plusieurs jours et surtout plusieurs nuits d’attente pour être sûrs de voir la Mère de Dieu. Du coup, toutes les maisons avoisinantes s’étaient un peu transformées en hôtel ou en auberge afin que la famille ou les amis qui venaient d’Alexandrie ou de la Haute Egypte puissent y dormir.

La durée des apparitions était très variable : dans les premiers mois, elles duraient généralement plus longtemps. Mais ensuite, si certaines se limitaient à quelques minutes, d’autres prenaient une heure, voire deux, et parfois plus. Ainsi, dans la nuit du 8 au 9 juin 1968, l’apparition commença à 21 heures pour finir à 4h30. Parfois, après s’être montrée un certain temps, la Sainte Vierge disparaissait, pour reparaître un plus tard dans la même nuit.

Ces apparitions étaient donc totalement imprévisibles. Elles avaient presque toujours lieu la nuit, mais il y eut des exceptions. Vous trouverez dans ce livre un témoignage sur une apparition « en plein jour et en plein soleil » donc sans qu’ « aucune lumière artificielle » ait pu intervenir.

En effet, dès le début, des sceptiques tentèrent d’expliquer ces formes lumineuses par des reflets. Certains ont même escaladé les murs pour arracher les fils électriques. D’autres grimpèrent dans les arbres pour secouer leurs feuilles, parce qu’ils pensaient qu’elles envoyaient des reflets. Une nuit, voulant prouver que cette lumière venait des réverbères, la police en cassa un, sans pour autant perturber l’apparition. Une autre fois le courant fut coupé, plongeant tout le quartier dans l’obscurité. L’apparition eut quand même lieu.

Ensuite, les arbres ont été soit abattus, soit taillés et transformés en poteaux, sans que les apparitions cessent pour autant. La police mena une enquête rigoureuse dans toute la zone, parfois très loin de l’église, pour découvrir si éventuellement ces apparitions lumineuses pouvaient être produites par une quelconque installation technique. Résultat : néant. Quelques uns allèrent même jusqu’à soupçonner une opération du Ministère du Tourisme égyptien pour attirer plus d’étrangers !

téléchargement (4)La plupart des apparitions de la Vierge eurent lieu au-dessus de la petite église de Zeitoun. Mais, sur ce point aussi, il y eut des variantes : une fois elle semblait circuler entre les coupoles, une autre elle paraissait suspendue dans l’air, largement au-dessus.

Plusieurs témoins l’ont vue à travers l’une des arcades à la base de la coupole, ce qui implique que l’apparition se trouvait cette fois dans l’église même, à la hauteur de la coupole. On l’a même vue sortant directement d’un des vitraux. La Vierge est apparue à l’intérieur de l’église, plus souvent, semble-t-il, sous la coupole qui surplombe son icône. Elle s’est parfois manifestée aussi sur les arbres, un palmier et un petit olivier qui se trouvent près de l’église. Une de ces apparitions a ainsi duré 3h 30 et les feuilles de l’arbre sous ses pieds scintillaient comme de gros diamants. Mais elle est aussi apparue loin de tout bâtiment, loin de ces arbres, flottant simplement en l’air, à très faible hauteur. Sa forme aussi était très variable : parfois, il ne s’agissait que d’une forme lumineuse, assez vague, comme une sorte de nuage  nettement ses vêtements, le voile qui couvrait sa tête, tantôt blanc, tantôt bleu. Certains témoins ont même vu d’autres couleurs, du rose, du vert, mais toujours pâles. De nombreuses personnes ont précisé que la vision leur rappelait les représentations habituelles de la Vierge de Fatima.

Au moins une fois, elle est apparue sans voile, ses cheveux descendant jusqu’à ses épaules. Il lui est même arrivé de se manifester portant une couronne. On distinguait alors nettement ses traits et même l’expression de son visage. Les fidèles ont noté qu’elle était toujours douce, souvent souriante, mais quelquefois aussi, grave et triste. Sa taille pouvait aussi changer et pas seulement d’une apparition à l’autre mais au cours de la même apparition, donnant l’impression de grandir, jusqu’à deux fois la taille normale.

La Vierge s’est manifestée au moins une fois comme une petite fille de douze ou treize ans, ses cheveux châtains tombant sur ses épaules, une robe courte s’arrêtant au-dessous du genou, avec une ceinture nouée sur le côté.

Elle disparaissait parfois brusquement, mais pouvait aussi s’estomper peu à peu, devenant progressivement transparente, en commençant par le bas. Souvent, elle s’évanouissait comme elle était apparue, c’est-à-dire semblant sortir d’un nuage et s’y résorber, ou comme sortant par une porte mystérieuse ouvrant sur une autre dimension et repartant par la même ouverture sur l’au-delà.

La mère de Dieu était presque toujours comme lumineuse. Il arrivait que cette lumière fût si intense qu’il fallait quelque temps pour arriver à distinguer le visage qui s’en détachait. Elle pouvait même être comme entourée d’un halo lumineux « phosphorescent » ou seulement d’une auréole autour de la tête. L’un et l’autre pouvaient d’ailleurs disparaître brusquement au cours de l’apparition. Mais il lui est arrivé, bien que très rarement, d’apparaître aussi sans lumière, comme un corps opaque normal.

Certains témoins ont aussi parlé de la lumière de ses yeux. C’est pour tout cela que la Vierge de Zeitoun est appelée indifféremment en Egypte « Notre-Dame de Zeitoun »ou « Mère de la Lumière » ( Om-el-Nour ), ce dernier terme convenant particulièrement bien puisque, selon le prologue de l’Evangile de saint Jean, le Christ ou Verbe de Dieu« était la lumière véritable qui éclaire tout homme».

La Vierge ne restait pas immobile. Elle se déplaçait sur la coupole de l’église, se tournant de droite et de gauche pour que tous puissent la voir. Elle ne semblait pas marcher, mais plutôt glisser dans l’air. Elle s’inclinait même vers la foule massée dans les rues voisines, puisque l’église se trouve à l’angle de deux rues. Elle s’agenouillait devant la croix de la coupole centrale, ou se présentait les mains jointes  droit pour bénir la foule, brandissant ainsi parfois une branche d’olivier ou une croix. Les témoins racontent que ses vêtements suivaient alors ses mouvements ou semblaient flotter au vent. Avant de disparaître, elle faisait souvent une sorte de signe d’adieu.

Il lui est arrivé également de se manifester portant le Christ enfant dans ses bras. On a même des récits où elle semblait le lancer gentiment en l’air pour le reprendre dans ses bras, comme on le fait en jouant avec un enfant. Mais parfois aussi, la Vierge et l’Enfant sont apparus plus solennels, le Christ semblant âgé d’une douzaine d’années, et tous les deux portant des couronnes. Au moins une fois, saint Joseph s’est montré avec eux et l’ensemble correspondait tout à fait aux images pieuses de la fuite en Egypte, la Vierge assise sur un âne et saint Joseph marchant à ses côtés avec un bâton. On l’aurait vue aussi entourée de deux, trois, quatre et même une fois cinq « petits anges ».

La plupart du temps, l’apparition de la Vierge était précédée de différentes apparitions lumineuses, comme des éclairs silencieux ou comme une chute d’étoiles. La lumière s’étendait souvent pendant l’apparition sur les coupoles elles-mêmes, en suivant leur courbe, comme on le voit souvent sur les icônes orthodoxes où cette lumière est représentée par l’ «assiste », c’est-à-dire de l’or en fins filaments dorés. Mais la lumière pouvait aussi aller et venir plusieurs fois le long des coupoles.

Parfois elle balayait le mur de l’église dans le tiers ou les deux-tiers de sa partie supérieure. Quand l’image de la Vierge se tournait vers l’une des croix en ciment, celle-ci pouvait devenir lumineuse. D’autres lumières pouvaient aussi apparaître, comme des étoiles, mais beaucoup plus grandes. Une fois, ce fut une boule de lumière rouge, d’environ un mètre de diamètre : une traînée de lumière semblait en sortir et prit peu à peu la forme de la Mère de Dieu. Même la croix de la coupole centrale, pourtant normalement opaque, pouvait devenir lumineuse  placer dans le ciel, au-dessus de la Vierge.

Avant, pendant et après les apparitions, on a aussi vu des oiseaux, plus grands que des colombes, d’une blancheur éclatante, ailes déployées mais sans battements et pourtant très rapides. Leur couleur dépassait le blanc, c’est-à-dire qu’ils semblaient émaner de la lumière, comme illuminés de l’intérieur. Ils pouvaient même se manifester lors des nuits sans apparition de la Vierge. Ces oiseaux ne se posaient jamais, ni sur l’église, ni sur les arbres. Ils semblaient parfois sortir de l’une des coupoles, alors que celles-ci ne possèdent pas d’ouvertures, seulement des vitraux qui ne peuvent même pas s’ouvrir. On ne les voyait pas arriver, ni s’éloigner pour disparaître. Ils apparaissaient et disparaissaient d’un coup, sur place.

Ces oiseaux étaient plus ou moins nombreux selon les nuits, deux, trois, six ou même sept, formant une grande croix, par douze sur deux rangées de six. Parfois, l’une de ces colombes semblait plus importante que les autres, comme si elle les guidait, les autres glissant dans le ciel en formation, mais à une certaine distance. Ils volaient en formant souvent différentes figures, couronne autour de la croix de la coupole centrale, ou croix dans le ciel. Mais, comme pour la Vierge elle-même, il est arrivé qu’ils aient l’apparence de pigeons normaux. Pourtant, les pigeons ne volent jamais la nuit car ils ne voient rien dans l’obscurité, sauf une espèce très rare, mais qui ne se trouve pas dans cette région de l’Egypte.

Souvent au cours des apparitions, des parfums d’encens de rose émanaient de l’église, et la fragrance persistait longtemps après. Quelquefois même, ce phénomène se manifestait avant l’apparition, mais il pouvait aussi bien ne se produire qu’après le départ de la Vierge. Il était si dense qu’il constituait une sorte de brouillard qui enveloppait complètement l’église. Ce parfum était extrêmement fort. L’évêque copte Gregorios le vit un jour sortir des vitraux ( pourtant scellés ) de la base du dôme central, et il en parvenait tant « qu’il aurait fallu », dit-il, « des millions d’encensoirs pour en produire autant ». Ce brouillard est chaque fois décrit comme extrêmement épais, roulant de tous côtés vers l’église pour finalement la recouvrir complètement. Il était parfois rouge sombre et pouvait prendre directement la forme de la Vierge.

Père Brune

Père Brune

Des clichés ont été pris par différents photographes. Les plus nombreuses sont celles où n’apparaissent que ces oiseaux. Lorsque la Vierge elle-même se matérialisait, la surprise était telle que la plupart des personnes munies d’un appareil photo n’y pensaient même plus. Comme ils le disent souvent eux-mêmes, ils se retrouvaient comme « hors du temps » ou « hors de ce monde ». De plus, la pellicule n’arrivait pas toujours à fixer ce que les yeux pouvaient voir. La lumière était trop diffuse sur les photos et la nuée lumineuse qui entourait souvent la Vierge rendait les images obtenues encore plus floues.

Beaucoup ont cherché à compenser ce problème en dessinant ou en peignant ce qu’ils avaient vu. On dispose cependant de photos où l’on voit très nettement la silhouette de Marie. Comme d’habitude, pour ce genre de phénomènes, lorsque l’image n’est pas assez nette, les sceptiques disent « elle ne prouve rien » et quand elle est nette « il y a forcément eu truquage ». Je crois que la plupart sont vraiment authentiques, car on en connaît les auteurs, et tout à fait probantes puisque ceux qui avaient assisté aux apparitions ont dit : « c’est tout à fait ce que j’ai vu ». En outre, plusieurs photographies ont été examinées dans des laboratoires spécialisés qui ont affirmé qu’il n’y avait eu aucune retouche.

 

Extrait du Livre : La Vierge de l’Egypte par Père François Brune aux Editions Le jardin des Livres 2004

Publié dans:ESPRITS, MEDIUM, POUVOIR |on 7 août, 2014 |Pas de commentaires »

UNE MEDIUM qui accompagne les âmes

 

 

Une médium accompagne les âmes vers l’au-delà, elle parle avec les morts. C’est à l’âge de 35 ans que les dons de médium de Sylvie Ouellet se sont manifestés. Elle vient de publier un livre « Ils nous parlent… entendons-nous? », dans lequel elle im_sylvie_0explique comment elle aide les morts à atteindre la lumière…

 

Sylvie Ouellet

Son Cheminement

Du droit à l’accompagnement de l’âme, il semble y avoir un fossé. Tout ce monde de preuves tangibles paraît en effet si éloigné de la subtilité énergétique de l’âme. Pourtant en y regardant bien, il n’y a qu’un pas à franchir, celui qui permet de passer du langage mental au langage du coeur. Voilà ce que mon cheminement personnel m’a permis de découvrir.

En cherchant des réponses pour donner un sens à ma vie, j’ai découvert la méditation. Au départ, mes essais pour méditer ont été infructueux. Je cherchais à faire quelque chose, car j’étais tellement habituée à agir, à être productive quoi! Voilà que rester là sans bouger m’étais bien difficile! Toutefois, comme on dit, la persévérance vient à bout de tout et grâce à elle, j’ai pu toucher cet état d’être où l’action n’a plus d’importance. Seule la joie du moment présent compte. Cette expérience m’a fait vivre les bienfaits apaisants de la méditation. J’ai donc insérer à mon horaire quotidien une pause méditation. Par cette amorce, je commençais à m’intérioriser et à découvrir mon potentiel intérieur.

De là, d’importantes transformations se sont opérées en moi. Ces périodes d’intériorisation m’ont permis de contacter mon être, de toucher à mon âme. Voilà qu’un beau jour, dans cet espace intérieur, une âme est venue me demander de l’aide. Quelle surprise ce fût pour moi! Jusque là, j’avais une conception très naïve de la vie et de la mort. Je croyais qu’après notre passage sur Terre, on s’élevait et on était heureux. Alors, imaginez mon étonnement lorsque j’ai reçu ce premier appel à l’aide. Toute ma conception était à revoir y compris celle que je n’avais pas de petite voix intérieure.

Une grande période de questionnements, de lectures et de formations a alors débuté. Puisqu’il me fallait revoir ma compréhension de la Vie, j’ai glané des informations de manière assidue. Parallèlement à ces démarches, d’autres âmes ont continué de venir me demander de l’aide dans mes méditations. Puis, mon amie Francine m’a suggéré d’écrire pour expliquer le passage de la mort. Au départ, l’idée m’a parue totalement farfelue, mais à force de me la répéter, la graine a fini par germer et j’ai amorcé l’écriture de mon premier livre .

Cette expérience a été des plus enrichissantes, car elle m’a permis de faire des liens importants entre différents événements de ma vie. Elle m’a aussi donné l’occasion d’approfondir mes connaissances, car plusieurs âmes qui m’avaient demandé de l’aide sont revenues m’apporter une explication. De plus, cette expérience m’a offert sur un plateau d’argent le privilège d’être en contact avec ma force de guidance et l’Archange Gabriel.

lire la suite ici http://www.sylvieouellet.ca/monsite/cheminement.htm

Publié dans:MEDIUM |on 23 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Pouvons-nous tous devenir médiums

 

images (2)Y a-t-il une vie après la mort ? Oui, répondent ceux qui disent communiquer avec l’âme des défunts. Mais qui sont vraiment ces intermédiaires ? Serions-nous tous capables d’hypersensorialité ?

Pierre et Marie Curie, Alexandre Dumas, Victor Hugo… Autant d’esprits éclairés qui avaient pour la parapsychologie et les expériences paranormales une vive curiosité. Ces phénomènes passionnent parce qu’ils bouleversent notre existence en lui donnant un sens différent et en offrant un autre regard sur la psyché humaine. La psychanalyste Djohar Si Ahmed, auteure de Comment penser le paranormal, psychanalyse des champs limites de la psyché (L’Harmattan, 2006) et cofondatrice de l’Institut des champs limites de la psyché (iclppsy.fr), rappelle également l’intérêt de Freud pour la télépathie, cet aspect de la vie psychique qui permettrait le contact d’une conscience à une autre. Mais rien à voir, cependant, avec la médiumnité, comme elle n’aurait rien à voir avec la voyance ou toute autre forme de mancie : certains pourraient « vraiment » parler aux morts.

Des flashs, des vibrations, des odeurs…

 « Le contact médiumnique est une communication sensorielle, explique Olivier Chambon, psychiatre. Les médiums auraient un contact auditif – ils entendent une voix, des ambiances sonores –, tactile – ils sentent une présence, des vibrations, un courant d’air –, visuel – ils voient des flashs, des images fixes, des microfilms – ou encore olfactif – ils sont envahis par l’odeur d’une eau de toilette, de tabac, de sous-bois… » Parfois, le défunt se mettrait dans la peau du médium, le faisant écrire ou parler à sa place pour délivrer son message. Et, désormais, il utiliserait les moyens modernes comme un ordinateur ou un magnétophone, ce que l’on appelle la transcommunication instrumentale. Serions-nous tous capables de communiquer avec nos morts? 

Stéphane Allix, fondateur de l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (Inrees), reçoit de nombreux courriers faisant état de contacts dits spontanés : « Des parents m’écrivent au sujet de “l’ami imaginaire” de leur enfant. D’autres voient ou entendent l’un de leurs proches décédés. C’est fréquent à l’approche de la mort notamment, ou suite à un choc émotionnel. » Et cela alors même qu’ils ne s’y attendent pas. Ce qui laisse à penserque nous pourrions tous travailler ce potentiel surnaturel, ces perceptions extra ou hypersensorielles. « L’état modifié de conscience est une propriété de la psyché humaine, poursuit Djohar Si Ahmed. Cet état peut être obtenu spontanément, comme ce serait le cas pour les médiums qui ont ce don depuis l’enfance ; mais aussi grâce à un entraînement à des pratiques spécifiques – hypnose, EMDR, hyperventilation, méditation, etc. – ou, à l’instar d’autres cultures, par l’ingestion de substances psychédéliques – ayahuasca par exemple. » La psychanalyste insiste cependant sur le fait que ces expériences perturbantes doivent toujours être accompagnées.

Que dit la science ?

Si nous pouvons tous peindre ou jouer d’un instrument, nous ne deviendrons pas tous Van Gogh ou Mozart. De même pour la médiumnité. En cause, nos résistances au paranormal. « Notre éducation rationnelle et matérialiste ne nous incite pas à écouter ce type de ressentis, observe Olivier Chambon. Nos fantasmes, nos peurs et nos croyances finissent par nous convaincre que tout cela n’existe pas. » C’est évidemment la question centrale : la communication médiumnique est-elle réelle ? Ou s’agit-il d’une supercherie ? Dans l’enquête qu’ils consacrent au phénomène, Médiums, d’un monde à l’autre, Denise Gilliand et Alain Maillard rappellent que des chercheurs américains (travaux menés notamment par les chercheurs Julie Beischel ou Gary Schwartz) ont testé « les médiums et leur capacité à transmettre des informations exactes, suffisamment justes et précises, sur des personnes décédées ».

Le protocole était très strict, et les résultats ont exclu toute autre explication telle que le hasard, la triche, la télépathie ou la lecture froide – où le médium avance une hypothèse, puis la module en fonction de la réaction du consultant. Mais, si les données obtenues vont bien dans le sens d’une survie de la conscience, elles ne prouvent toujours pas scientifiquement que certains puissent communiquer avec ces consciences…

Quid, alors, de ces contacts spontanés que vous et moi pourrions vivre un jour ? Pourraient-ils être le fruit de notre imagination ? Pour Olivier Chambon, « il y a trop de facteurs communs dans les témoignages pour qu’ils soient de l’ordre de la projection, du fantasme ou de l’hallucination ». Dans les maisons de retraite, où lesdits témoignages sont nombreux, les médecins n’ont pas été à même d’éclairer le phénomène en mettant en cause telle médication ou telle dégénérescence du cerveau à l’approche de la mort. Les résultats obtenus par ceux et celles qui s’intéressent à la médiumnité ne peuvent s’expliquer que par un contact entre un individu et un défunt. « Ce qui n’exclut pas que certains racontent n’importe quoi ! » prévient Stéphane Allix. C’est là la limite, voire le danger, que sous-tend la médiumnité. La vigilance s’impose. Les personnes fragiles ne sont pas à l’abri d’un charlatan, et les personnes endeuillées peuvent tomber dans une forme de dépendance en voulant compenser la perte d’un être cher par une relation éternelle. D’après les spécialistes, les bons médiums sont ceux qui conservent une posture bienveillante. Une posture que nous aussi, peut-être, devrions développer vis-à-vis de ceux qui se disent intermédiaires. Quoique, nous souffle notre esprit cartésien…

source : www.psychologies.

Publié dans:MEDIUM |on 18 mai, 2014 |Pas de commentaires »

En contact avec l’invisible

 
confidences d’un médium

Henry Vignaud est sans doute l’un des plus grands médiums actuels. Quel est l’ordinaire de cet homme aux capacités extraordinaires, dont le métier est de faire le lien entre les morts et les vivants ? Confidences autour de son parcours et de ses perceptions.
En contact avec l'invisible  dans MEDIUM 628_Henry%20VIGNAUD

Vous recevez jusqu’à 25 personnes par semaine, depuis plus de 20 ans. Arrivez-vous encore à trouver votre don surnaturel ?
Voir des esprits et communiquer avec eux fait partie de mon quotidien, mais je ressens toujours une forme d’émerveillement. Face aux preuves de survie, d’abord, mais aussi quand je vois combien, par mon intermédiaire, certains retrouvent la paix et l’espoir. 

Avez-vous parfois la pression ?
Les perceptions ne sont pas automatiques. Il peut y avoir des filtres spirituels, ou des écrans créés par l’énergie des vivants. Je reçois parfois des gens très durs, très exigeants. L’autre jour, une dame me reconnaît sur le quai d’une gare. « Mon fils unique est décédé, j’ai rendez-vous avec vous dans quelques mois, m’apprend-elle. Je ne sais pas si je vais tenir jusque là… Je n’ai jamais consulté de médium. Si je n’obtiens pas de signe, je me suicide. » Quand les gens sont dans une telle détresse, je prie pour obtenir des informations ! Mais à la clé, il peut y avoir des moments très forts.

Êtes-vous parfois surpris par des esprits ?
Je suis toujours curieux de découvrir leur intention. J’aime ces moments où l’âme s’impose à moi pour que je dise des choses. Hier par exemple, pendant une voyance, je vois apparaître la mère de mon client. Puis presque malgré moi, je lance à toute volée, en reprenant son ton tonitruant : « Arrête d’aller en boîte de nuit et de draguer les autres femmes alors que tu es marié ! » Le monsieur le reconnaît : « Mon épouse est dépressive, elle prend des médicaments pour dormir ; alors parfois j’en profite pour sortir… » Pas de quoi plaire à sa mère, une femme très droite et très autoritaire ! J’aime aussi quand des gens découvrent par mon intermédiaire des informations qu’ils ignoraient : comme cette dame, dont j’avais vu l’arrière-grand-père jouer de l’harmonium dans une église ; sur le moment, elle m’avait dit « non, ce détail ne colle pas ». Vérification faite, c’était vrai ! Ces indications invitent les gens à s’intéresser à leurs aïeux ; elles renforcent le lien.

Recevez-vous des gens parasités par des esprits ?
Ce n’est pas très fréquent, mais ça arrive. Je me souviens d’une dame ; à peine était-elle entrée que j’ai perçu la densité d’un esprit, une main se matérialiser et taper fortement sur ma table. Je capte tout de suite qu’il s’agit de son mari, mort six ou sept mois auparavant. « Ça commence bien, il est très en colère ! »préviens-je. Je me concentre, il me montre des scènes de lui, assis sur un canapé, saoul, entouré de canettes de bières, gueulant comme un putois, frappant sa femme et ses enfants. Je vois aussi qu’il est mort au volant, brutalement. J’apprends qu’il s’est tué le jour où il a reçu le papier du divorce. Son irritation et son désir de la posséder venaient du fait qu’il refusait qu’elle soit en vie et pas lui. Je ne suis pas dégageur d’âme, mais j’essaie de parler à l’esprit intérieurement, et je conseille aux gens d’en faire autant, dans un état de recueillement qui favorise la connexion.

Vous avez l’air de ne pas capter uniquement des informations, mais des émotions.
L’âme aussi à des sentiments ! Je ne reçois pas que des données visuelles ; dans l’injonction de l’esprit, il peut y avoir de la souffrance, de la joie, de l’amour… C’est ça qui est passionnant ! Lorsque l’esprit a gardé un humour ou une façon de parler savoureuse, cela peut mener à de grands moments de rigolade. 

Est-ce toujours aussi enthousiasmant ?
Une séance peut être très fatigante. Si certaines énergies tonifient, d’autres plombent. Entrent en jeu l’atmosphère du lieu, l’énergie des vivants, celle des défunts… Accéder au bon degré vibratoire pour canaliser l’esprit demande beaucoup d’énergie. A la fin, je suis parfois en hypoglycémie ! On peut y laisser la santé… Parfois, je me sens vieux de toute cette souffrance, toutes ces expériences, toutes ces histoires partagées, parfois très intimement.

Vous avez aussi des dons de clairvoyance. Sont-ils vraiment un moyen d’obtenir des réponses, ou du moins des orientations ?
Je sais que les choses que je perçois auront lieu, mais pas comment ni quand. Il y a quelques années, une amie me titillait pour savoir si je voyais quelqu’un dans sa vie. Sa question me provoque un cliché : « Je te vois invitée à une cérémonie, dans une grande propriété, lui dis-je. J’ai l’impression qu’une situation cocasse te rapproche d’un homme : vous avez tous les deux l’air différent des autres. » Je ne comprenais pas ce que ça voulait dire ! Les mois passent. Une copine lui propose de l’accompagner à un mariage. L’événement a lieu dans un château, loué pour l’occasion. Mon amie se pointe : on a oublié de la prévenir qu’il s’agissait d’un mariage costumé ! La seule autre personne a ne pas avoir eu l’information, c’était un jeune homme… Ils sont aujourd’hui les parents d’une charmante adolescente.

Vous vivez parfois des situations embarrassantes ?
Un jour, une très belle femme, très chic, arrive pour une voyance. Dès le début, je distingue nettement un matelas et un lit. Un peu gêné, je tente : « Vous envisagez de changer de literie ? » Réponse négative. Je continue la séance ; je la vois beaucoup bouger, parfois avec des hommes d’affaires, à l’étranger. Mais ce plumard ne cesse de revenir… Elle finit par m’avouer qu’elle est call-girl de luxe !

Avez-vous déjà sauvé des vies ?
Il m’est arrivé de détecter un cancer chez une femme venue pour une voyance. Prenant mon indication au sérieux, elle est allée consulter un spécialiste, alors qu’elle ne souffrait de rien. Le médecin a confirmé qu’elle avait un début de tumeur, prise suffisamment à temps pour être soignée. Idem avec une jeune fille, venue avec ses parents à une séance publique. Un défunt s’est présenté pour eux, me montrant très précisément une noirceur au niveau des ovaires, une opération, la prise d’un traitement. Ces gens m’ont envoyé une lettre magnifique pour me dire que ma vision était exacte et me remercier de les avoir alertés. Mais je n’y suis pour rien : je ne suis qu’un passeur !

Sentez-vous un engouement ?
Les gens sont de plus en plus ouverts. De grands universitaires m’invitent à la Sorbonne pour échanger avec eux, des psychothérapeutes m’envoient des patients lorsqu’ils pensent que mon intervention peut aider… Le public s’intéresse au bien-être, aux soins énergétiques, aux approches transpersonnelles. Attention toutefois à ne pas croire n’importe quoi. Ce ne doit devenir ni une addiction, ni un enfermement. Je connais un monsieur qui voit dans chaque problème relationnel le signe de prétendues possessions, alors qu’il ne s’agit que de psychologie humaine ! La connaissance est importante, mais il faut rester dans une dynamique de recherche et d’échange.

Que vous a apporté votre don de plus positif ?
D’abord un profond éveil intérieur. La surprise de vivre ces phénomènes, puis la curiosité qu’ils ont suscité en moi, m’ont fait grandir. Ressentir des forces d’amour, venues de l’au-delà, m’a fortifié. Exercer en tant que médium me permet aussi de me nourrir de rencontres humaines. Parfois je pleure avec mes clients, submergé par leur émotion ! L’autre jour, un peintre de 80 ans vient me voir pour sa femme défunte. De belles preuves m’apparaissent. Alors que je lui parle, les yeux fermés, le monsieur me prend la main et se met à l’embrasser, comme si c’était celle de son épouse. Il était tout en gratitude, c’était super touchant. Pour moi, il n’y a rien de plus beau que de lire la libération sur un visage, le voir s’illuminer, les yeux pétiller, l’être se rouvrir à la vie, ici et maintenant.

couv_462 dans MEDIUMEn contact avec l’invisible, Henry Vignaud & Entretien avec Samuel Socquet
InterEditions (2013 ; 192 pages)
Collection : Nouvelles Evidences

Publié dans:MEDIUM |on 6 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Spiritisme et controverses pour voir et pour savoir

 

imagesLes Esprits, disent certaines personnes, nous enseignent-ils une morale nouvelle, quelque chose de supérieur à ce qu’a dit le Christ ? Si cette morale n’est autre que celle de l’Evangile, à quoi bon le spiritisme ? Ce raisonnement ressemble singulièrement à celui du calife Omar parlant de la bibliothèque d’Alexandrie :  » Si elle ne contient, disait-il, que ce qu’il y a dans le Koran, elle est inutile, donc il faut la brûler ; si elle renferme autre chose, elle est mauvaise, donc il faut encore la brûler.  » Non, le spiritisme ne renferme pas une morale différente de celle de Jésus ; mais nous demanderons à notre tour si, avant le Christ, les hommes n’avaient pas la loi donnée par Dieu à Moïse ? Sa doctrine ne se trouve-t-elle pas dans le Décalogue ? Dira-t-on, pour cela, que la morale de Jésus était inutile ? Nous demanderons encore à ceux qui dénient l’utilité de la morale spirite, pourquoi celle du Christ est si peu pratiquée, et pourquoi, ceux-là mêmes qui en proclament à juste titre la sublimité sont les premiers à violer la première de ses lois : La charité universelle. Les Esprits viennent non seulement la confirmer, mais ils nous en montrent l’utilité pratique ; ils rendent intelligibles et patentes des vérités qui n’avaient été enseignées que sous la forme allégorique ; et à côté de la morale, ils viennent définir les problèmes les plus abstraits de la psychologie.

Jésus est venu montrer aux hommes la route du vrai bien ; pourquoi Dieu, qui l’avait envoyé pour rappeler sa loi méconnue, n’enverrait-il pas aujourd’hui les Esprits pour la leur rappeler de nouveau et avec plus de précision, alors qu’ils l’oublient pour tout sacrifier à l’orgueil et à la cupidité ? Qui oserait poser des bornes à la puissance de Dieu et lui tracer ses voies ? Qui dit que, comme l’affirment les Esprits, les temps prédits ne sont pas accomplis, et que nous ne touchons pas à ceux où des vérités mal comprises ou faussement interprétées doivent être ostensiblement révélées au genre humain pour hâter son avancement ? N’y a-t-il pas quelque chose de providentiel dans ces manifestations qui se produisent simultanément sur tous les points du globe ? Ce n’est pas un seul homme, un prophète qui vient nous avertir, c’est de partout que la lumière surgit ; c’est tout un monde nouveau qui se déroule à nos yeux. Comme l’invention du microscope nous a découvert le monde des infiniment petits que nous ne soupçonnions pas ; comme le télescope nous a découvert les milliers de mondes que nous ne soupçonnions pas davantage, les communications spirites nous révèlent le monde invisible qui nous entoure, nous coudoie sans cesse, et prend à notre insu part à tout ce que nous faisons. Quelque temps encore, et l’existence de ce monde, qui est celui qui nous attend, sera aussi incontestable que celle du monde microscopique et des globes perdus dans l’espace. N’est-ce donc rien que de nous avoir fait connaître tout un monde ; de nous avoir initiés aux mystères de la vie d’outre-tombe ? Il est vrai que ces découvertes, si l’on peut y donner ce nom, contrarient quelque peu certaines idées reçues ; mais est-ce que toutes les grandes découvertes scientifiques n’ont pas également modifié, bouleversé même les idées les plus accréditées, et n’a-t-il pas fallu que notre amour-propre se courbât devant l’évidence ? Il en sera de même à l’égard du spiritisme et, avant peu, il aura droit de cité parmi les connaissances humaines.

Les communications avec les êtres d’outre-tombe ont eu pour résultat de nous faire comprendre la vie future, de nous la faire voir, de nous initier aux peines et aux jouissances qui nous y attendent selon nos mérites, et par cela même de ramener auspiritualisme ceux qui ne voyaient en nous que de la matière, qu’une machine organisée ; aussi avons-nous eu raison de dire que le spiritisme a tué le matérialisme par les faits. N’eût-il produit que ce résultat, l’ordre social lui en devrait de la reconnaissance ; mais il fait plus : il montre les inévitables effets du mal et, par conséquent, la nécessité du bien. Le nombre de ceux qu’il a ramenés à des sentiments meilleurs, dont il a neutralisé les tendances mauvaises et détourné du mal, est plus grand qu’on ne croit, et s’augmente tous les jours ; c’est que pour eux l’avenir n’est plus dans le vague ; ce n’est plus une simple espérance, c’est une vérité que l’on comprend, que l’on s’explique, quand on voit et qu’on entend ceux qui nous ont quittés se lamenter ou se féliciter de ce qu’ils ont fait sur la terre. Quiconque en est témoin se prend à réfléchir, et sent le besoin de se connaître, de se juger et de s’amender. 

Les adversaires du spiritisme n’ont pas manqué de s’armer contre lui de quelques divergences d’opinions sur certains points de la doctrine. Il n’est pas étonnant qu’au début d’une science, alors que les observations sont encore incomplètes, et que chacun l’envisage à son point de vue, des systèmes contradictoires aient pu se produire ; mais déjà les trois quarts de ces systèmes sont, aujourd’hui, tombés devant une étude plus approfondie, à commencer par celui qui attribuait toutes les communications à l’Esprit du mal, comme s’il eût été impossible à Dieu d’envoyer aux hommes de bons Esprits : doctrine absurde, parce qu’elle est démentie par les faits ; impie, parce qu’elle est la négation de la puissance et de la bonté du Créateur. Les Esprits nous ont toujours dit de ne pas nous inquiéter de ces divergences et que l’unité se ferait : or, l’unité s’est déjà faite sur la plupart des points, et les divergences tendent chaque jour à s’effacer. A cette question : En attendant que l’unité se fasse, sur quoi l’homme impartial et désintéressé peut-il se baser pour porter un jugement ?

Voici leur réponse :
 » La lumière la plus pure n’est obscurcie par aucun nuage ; le diamant sans tache est celui qui a le plus de valeur ; jugez donc les Esprits à la pureté de leur enseignement. N’oubliez pas que parmi les Esprits il y en a qui n’ont point encore dépouillé les idées de la vie terrestre ; sachez les distinguer à leur langage ; jugez-les par l’ensemble de ce qu’ils vous disent ; voyez s’il y a enchaînement logique dans les idées ; si rien n’y décèle l’ignorance, l’orgueil, ou la malveillance ; en un mot, si leurs paroles sont toujours empreintes du cachet de sagesse qui décèle la véritable supériorité. Si votre monde était inaccessible à l’erreur, il serait parfait, et il est loin de là ; vous en êtes encore à apprendre à distinguer l’erreur de la vérité ; il vous faut les leçons de l’expérience pour exercer votre jugement et vous faire avancer. L’unité se fera du côté où le bien n’a jamais été mélangé au mal ; c’est de ce côté que les hommes se rallieront par la force des choses, car ils jugeront que là est la vérité.

images (1)Qu’importent, d’ailleurs, quelques dissidences, qui sont plus dans la forme que dans le fond ! Remarquez que les principes fondamentaux sont partout les mêmes et doivent vous unir dans une pensée commune : l’amour de Dieu et la pratique du bien. Quels que soient donc le mode de progression que l’on suppose ou les conditions normales de l’existence future, le but final est le même : faire le bien ; or, il n’y a pas deux manières de le faire. « 

Si, parmi les adeptes du spiritisme, il en est qui diffèrent d’opinion sur quelques points de la théorie, tous s’accordent sur les points fondamentaux ; il y a donc unité, si ce n’est de la part de ceux, en très petit nombre, qui n’admettent pas encore l’intervention des Esprits dans les manifestations, et qui les attribuent, ou à des causes purement physiques, ce qui est contraire à cet axiome que : Tout effet intelligent doit avoir une cause intelligente ; ou au reflet de notre propre pensée, ce qui est démenti par les faits. Les autres points ne sont que secondaires et n’attaquent en rien les bases fondamentales. Il peut donc y avoir des écoles qui cherchent à s’éclairer sur les parties encore controversées de la science ; il ne doit pas y avoir de sectes rivales les unes des autres ; il n’y aurait antagonisme qu’entre ceux qui veulent le bien et ceux qui feraient ou voudraient le mal : or, il n’est pas un spirite sincère et pénétré des grandes maximes morales enseignées par les Esprits qui puisse vouloir le mal, ni souhaiter le mal de son prochain, sans distinction d’opinion. Si l’une d’elles est dans l’erreur, la lumière tôt ou tard se fera pour elle, si elle la cherche de bonne foi et sans prévention ; en attendant, toutes ont un lien commun qui doit les unir dans une même pensée ; toutes ont un même but ; peu importe donc la route, pourvu que cette route y conduise ; nulle ne doit s’imposer par la contrainte matérielle ou morale, et celle-là seule serait dans le faux qui jetterait l’anathème à l’autre, car elle agirait évidemment sous l’influence de mauvais Esprits. La raison doit être le suprême argument, et la modération assurera mieux le triomphe de la vérité que les diatribes envenimées par l’envie et la jalousie. Les bons Esprits ne prêchent que l’union et l’amour du prochain, et jamais une pensée malveillante ou contraire à la charité n’a pu venir d’une source pure. Ecoutons sur ce sujet, et pour terminer, les conseils de l’Esprit de saint Augustin.

 » Assez longtemps, les hommes se sont entre-déchirés et renvoyé l’anathème au nom d’un Dieu de paix et de miséricorde, et Dieu s’offense d’un tel sacrilège. Le spiritisme est le lien qui les unira un jour, parce qu’il leur montrera où est la vérité et où est l’erreur ; mais il y aura longtemps encore des scribes et des pharisiens qui le dénieront, comme ils ont dénié le Christ. Voulez-vous donc savoir sous l’influence de quels Esprits sont les diverses sectes qui se partagent le monde ? Jugez-les à leurs oeuvres et à leurs principes. Jamais les bons Esprits n’ont été les instigateurs du mal ; jamais ils n’ont conseillé ni légitimé le meurtre et la violence ; jamais ils n’ont excité les haines des partis ni la soif des richesses et des honneurs, ni l’avidité des biens de la terre ; ceux-là, seuls, qui sont bons, humains et bienveillants pour tout le monde, sont leurs préférés et sont aussi les préférés de Jésus, car ils suivent la route qu’il leur a montrée pour arriver à lui. « 

SAINT AUGUSTIN.

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, MEDIUM |on 19 février, 2014 |Pas de commentaires »

La progression humaine

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Le progrès de l’humanité a son principe dans l’application de la loi de justice, d’amour et de charité ; cette loi est fondée sur la certitude de l’avenir ; ôtez cette certitude, vous lui ôtez sa pierre fondamentale. De cette loi dérivent toutes les autres, car elle renferme toutes les conditions du bonheur de l’homme ; elle seule peut guérir les plaies de la société, et il peut juger, par la comparaison des âges et des peuples, combien sa condition s’améliore à mesure que cette loi est mieux comprise et mieux pratiquée. Si une application partielle et incomplète produit un bien réel, que sera-ce donc quand il en aura fait la base de toutes ses institutions sociales ! Cela est-il possible ? Oui ; car puisqu’il a fait dix pas, il peut en faire vingt, et ainsi de suite. On peut donc juger de l’avenir par le passé. Déjà, nous voyons s’éteindre peu à peu les antipathies de peuple à peuple ; les barrières qui les séparaient s’abaissent devant la civilisation ; ils se donnent la main d’un bout du monde à l’autre ; une plus grande justice préside aux lois internationales ; les guerres deviennent de plus en plus rares, et elles n’excluent point les sentiments d’humanité ; l’uniformité s’établit dans les relations ; les distinctions de races et de castes s’effacent, et les hommes de croyances différentes font taire les préjugés de sectes pour se confondre dans l’adoration d’un seul Dieu. Nous parlons des peuples qui marchent à la tête de la civilisation . Sous tous ces rapports, on est encore loin de la perfection, et il y a encore bien de vieilles ruines à abattre, jusqu’à ce qu’aient disparu les derniers vestiges de la barbarie ; mais ces ruines pourront-elles tenir contre la puissance irrésistible du progrès, contre cette force vive qui est elle-même une loi de la nature ? Si la génération présente est plus avancée que la génération passée, pourquoi celle qui nous succédera ne le serait-elle pas plus que la nôtre ? Elle le sera par la force des choses ; d’abord, parce qu’avec les générations s’éteignent chaque jour quelques champions des vieux abus, et qu’ainsi la société se forme peu à peu d’éléments nouveaux qui se sont dépouillés des vieux préjugés ; en second lieu, parce que l’homme voulant le progrès, il étudie les obstacles et s’attache à les renverser. Dès lors que le mouvement progressif est incontestable, le progrès à venir ne saurait être douteux. L’homme veut être heureux, c’est dans la nature ; or, il ne cherche le progrès que pour augmenter la somme de son bonheur, sans cela le progrès serait sans objet ; où serait le progrès pour lui, si ce progrès ne devait pas améliorer sa position ? Mais quand il aura la somme de jouissances que peut donner le progrès intellectuel, il s’apercevra qu’il n’a pas le bonheur complet ; il reconnaîtra que ce bonheur est impossible sans la sécurité des relations sociales ; et cette sécurité, il ne peut la trouver que dans le progrès moral ; donc, par la force des choses, il poussera lui-même le progrès dans cette voie, et le spiritisme lui offrira le plus puissant levier pour atteindre ce but.

 

Ceux qui disent que les croyances spirites menacent d’envahir le monde, en proclament par cela même la puissance, car une idée sans fondement et dénuée de logique ne saurait devenir universelle ; si donc le spiritisme s’implante partout, s’il se recrute surtout dans les classes éclairées, ainsi que chacun le reconnaît, c’est qu’il a un fond de vérité. Contre cette tendance, tous les efforts de ses détracteurs seront vains, et ce qui le prouve, c’est que le ridicule même dont ils ont cherché à le couvrir, loin d’en arrêter l’essor, semble lui avoir donné une nouvelle vie. Ce résultat justifie pleinement ce que nous ont maintes fois dit les Esprits :  » Ne vous inquiétez pas de l’opposition ; tout ce que l’on fera contre vous tournera pour vous, et vos plus grands adversaires serviront votre cause sans le vouloir. Contre la volonté de Dieu, la mauvaise volonté des hommes ne saurait prévaloir. « 

Par le spiritisme, l’humanité doit entrer dans une phase nouvelle, celle du progrès moral qui en est la conséquence inévitable. Cessez donc de vous étonner de la rapidité avec laquelle se propagent les idées spirites ; la cause en est dans la satisfaction qu’elles procurent à tous ceux qui les approfondissent, et qui y voient autre chose qu’un futile passe-temps ; or, comme on veut son bonheur avant tout, il n’est pas étonnant qu’on s’attache à une idée qui rend heureux.

Le développement de ces idées présente trois périodes distinctes : la première est celle de la curiosité provoquée par l’étrangeté des phénomènes qui se sont produits ; la seconde celle du raisonnement et de la philosophie ; la troisième celle de l’application et des conséquences. La période de la curiosité est passée ; la curiosité n’a qu’un temps : une fois satisfaite, on en quitte l’objet pour passer à un autre ; il n’en est pas de même de ce qui s’adresse à la pensée sérieuse et au jugement. La seconde période a commencé, la troisième suivra inévitablement. Le spiritisme a surtout progressé depuis qu’il est mieux compris dans son essence intime, depuis qu’on en voit la portée, parce qu’il touche à la corde la plus sensible de l’homme : celle de son bonheur, même en ce monde ; là est la cause de sa propagation, le secret de la force qui le fera triompher. Il rend heureux ceux qui le comprennent, en attendant que son influence s’étende sur les masses.

Celui même qui n’a été témoin d’aucun phénomène matériel de manifestations se dit : en dehors de ces phénomènes, il y a la philosophie ; cette philosophie m’explique ce que NULLE autre ne m’avait expliqué ; j’y trouve, par le seul raisonnement, une démonstration rationnelle des problèmes qui intéressent au plus haut point mon avenir ; elle me procure le calme, la sécurité, la confiance ; elle me délivre du tourment de l’incertitude ; à côté de cela la question des faits matériels est une question secondaire. Vous tous qui l’attaquez, voulez-vous un moyen de le combattre avec succès ? Le voici. Remplacez-le par quelque chose de mieux ; trouvez une solution PLUS PHILOSOPHIQUE à toutes les questions qu’il résout ; donnez à l’homme une AUTRE CERTITUDE qui le rende plus heureux, et comprenez bien la portée de ce mot certitude, car l’homme n’accepte comme certain que ce qui lui paraît logique ; ne vous contentez pas de dire cela n’est pas, c’est trop facile ; prouvez, non par une négation, mais par des faits, que cela n’est pas, n’a jamais été et ne PEUT pas être ; si cela n’est pas, dites surtout ce qu’il y aurait à la place ; prouvez enfin que les conséquences du spiritisme ne sont pas de rendre les hommes meilleurs, et partant plus heureux, par la pratique de la plus pure morale évangélique, morale qu’on loue beaucoup, mais qu’on pratique si peu. Quand vous aurez fait cela, vous aurez le droit de l’attaquer. Le spiritisme est fort parce qu’il s’appuie sur les bases mêmes de la religion : Dieu, l’âme, les peines et les récompenses futures ; parce que surtout il montre ces peines et ces récompenses comme des conséquences naturelles de la vie terrestre, et que rien, dans le tableau qu’il offre de l’avenir, ne peut être désavoué par la raison la plus exigeante. Vous, dont toute la doctrine consiste dans la négation de l’avenir, quelle compensation offrez-vous pour les souffrances d’ici-bas ? Vous vous appuyez sur l’incrédulité, il s’appuie sur la confiance en Dieu ; tandis qu’il convie les hommes au bonheur, à l’espérance, à la véritable fraternité, vous, vous lui offrez le NEANT pour perspective, et l’EGOISME pour consolation ; il explique tout, vous n’expliquez rien ; il prouve par les faits, et vous ne prouvez rien ; comment voulez-vous qu’on balance entre les deux doctrines ?

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, HUMANITE, MAITRISE, MEDIUM |on 21 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

TECHNIQUES de communications outre tombe

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La communication avec les esprits de l’Au-delà nécessite la présence d’une personne sensitive, douée d’une capacité spéciale, appelée médium. Ces contacts doivent se faire dans le sérieux, pour des actions positives, pour faire le bien. Il ne s’agit pas d’un jeu, ni d’une manipulation des personnes, sauf si le médium est un charlatan. Si les défunts communiquent, c’est qu’ils veulent nous aider, nous rassurer sur leur survivance et nous enseigner sur notre devenir après cette vie. Certains ont aussi parfois besoin de l’aide des vivants.
 
En parlant autour de nous, nous nous sommes rendu compte qu’il est assez fréquent que des personnes décédées donnent des signes, parfois même longtemps après leur décès, à ceux qui sont restés ici, sur terre.    

Les techniques

Elles n’avaient jamais été oubliées dans les sociétés dites primitives animistes, comme les indiens d’Amérique et  les peuplades regroupées autour d’un chamane. C’est le monde moderne qui a fait oublier ces pratiques ancestrales qui sont citées aussi dans la bible.

C’est en 1848 que tout commence dans une maison hantée de Hydesville (état de New York), chez la famille Fox. Des coups sont frappés (RAPS) qui font peur aux occupants. Revenus de leur frayeur, ils finissent  par définir un code avec l’esprit qui se manifeste. Les coups frappés permettent de savoir qu’il s’agit de Charles Rosma, voyageur de commerce volé et assassiné par le précédent occupant de la maison et de retrouver son cadavre sous la cave,  pour lui donner, enfin, une sépulture correcte. L’entité ainsi satisfaite fit cesser les RAPS. Son but n’était pas de terroriser les habitants de la maison, mais de rechercher de l’aide auprès d’eux.   

Il fallut un code pour communiquer. Le premier fut inventé, tout d’abord, pour définir  le Oui et le Non. Un coup pour OUI et deux coups pour NON. Par la suite, ce code fut amélioré pour permettre de définir une lettre par des coups.  

La table du OUI – JA

Le langage des coups étant trop lent pour obtenir des messages plus conséquents, il fut inventé toute sorte d’appareils pour accélérer la vitesse de dictée (déjà le rendement !). Citons la table alphabétique ou OUI-YA. C’est une table préparée avec des lettres et des chiffres alignés et espacés.

Une planchette munie de roulettes permet à la main du médium de bouger sans trop de frottement, et donc d’effort, par l’entité contactée. La partie pointue de la planchette sert à indiquer une lettre sous sa conduite. La planchette se déplace sous la maîtrise de l’entité.  

 Les techniques d’écriture 

L’écriture médiumnique ou automatique. 

Certains médiums, parmi les plus doués n’ont pas conscience de ce qu’ils écrivent, ils le découvrent à la relecture ce qu’ils ont écrits. D’autres sentent ce qu’ils vont écrire, c’est l’écriture intuitive, mais c’est l’esprit qui écrit. D’autres, doués de clair-audience, écrirvent eux- même ce que l’esprit leur dicte dans l’oreille.  

L’incorporation

Certains médiums sont parfois incorporés par l’esprit qui veut communiquer. Le médium peut se mettre à parler une langue qu’il ne connaît pas lui- même mais que certaines personnes de l’assistance connaissent. Certains médiums ne se souviennent pas de ce qui se passe, seuls les témoins en parleront. D’autres sont conscients de l’incorporation, s’entendent parler et sentent la force de l’esprit et en sont courbattus le lendemain !   

Matérialisation

Apparaître avec un corps, c’est donner la preuve la plus impressionnante de la survivance. Certaines apparitions acceptent de se laisser mouler une main, un pied dans de la paraffine chaude qui surnage dans un récipient d’eau chaude. Après application de plusieurs couches et refroidissement dans un autre récipient d’eau froide, l’esprit retire son « corps » et le gant ou la chaussette obtenu peut servir à couler du plâtre qui ne laisse apparaître aucun plan de joint qui montrerait une supercherie. Ces expériences datent du début du 20ième siècle.  

Certaines apparitions sont complètes. Ces phénomènes étaient très prisés dans les réunions spirites à la fin du siècle précédent. Mais il y a eu beaucoup de fraudes dans ce domaine. Voici donc un exemple qui a été vérifié par de sérieux expérimentateurs. Un  anglais, William Crookes, a organisé des séances avec le médium Florence Cook. Ils ont fait apparaître le fantôme de Katie King. Elle restait visible de l’assistance pendant plus de 2 heures, elle leur parlait, leur serrait la main…Cela a duré pendant 3 ans entre 1871 et 1874. Ensuite, Katie a fait ses adieux le 21 mai 1874 et n’est plus revenue. Ces apparitions sont cependant toujours plus ou moins contestées…. !!!   

Les fantômes sont plus ou moins matérialisés. Un français, le colonel de Rochas, a fait des mesures. Le fantôme peut peser jusqu’à33 kg, Cette masse étant prise sur le médium, celui-ci, à l’inverse, diminue de poids. Il ne faut pas confondre ces chiffres avec ceux de la pesée d’une âme qui s’échappe lors de la mort et que des soviétiques ont estimée à une vingtaine de grammes. L’écart entre les 22 gr et les 33 kg serait donc le taux de matérialisation du fantôme. 
  
Voyons maintenant un exemple contemporain avec Mme Kubler Ross, docteur psychiatre née en 1926. Elle accompagne les malades en phase terminale. Elle a vu, un jour,  une ancienne patiente, décédée depuis 10 mois, venir la remercier et lui donner des conseils, dix mois après son décès. Elle lui parle, lui ouvre la porte de son bureau, pour la remercier et lui conseiller de ne pas arrêter ses recherches et son enseignement…

Le docteur Ross, qui pensait devenir folle, eut le réflexe de lui demander d’écrire un message…Son ancienne patiente s’exécuta. Elle raconte tout ceci dans son livre « La mort est un nouveau soleil »

Que Jésus puisse apparaître à ses disciples après sa mort, cela n’a donc rien d’extraordinaire, si je puis dire ! Dans notre entourage, nous avons connaissance de plusieurs personnes qui ont vu leur mari décédé, leurs grand-mères décédée, un ancien occupant de leur maison etc.  

La médiumnité ou TCM

Nous voici face à face avec le médium qui sera contacté par les entités qui voudront bien communiquer. Chacun a sa méthode de travail en fonction de ses capacités. Certains ont des flashs visuels ou auditifs, d’autres voient les défunts continuellement, d’autres encore sentent ou ressentent.

La sensation peut-être physique: manière dont la personne est décédée (coup de couteau, bombardement, étouffement), odeurs que le décédé veut faire sentir (fleur qu’il a appréciée, ou drogue qui l’a rendu malade par exemple). Ces rencontres sont toujours un moment exceptionnel. 

SOURCE : http://www.audeladumiroir.fr/organisaudela.html

Publié dans:ESPRITS, MEDIUM, POUVOIR |on 20 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Caractères de l’homme de bien

 

images  AA quels signes peut-on reconnaître chez un homme le progrès réel qui doit élever son Esprit dans la hiérarchie spirite ?
 » L’Esprit prouve son élévation lorsque tous les actes de sa vie corporelle sont la pratique de la loi de Dieu et lorsqu’il comprend par anticipation la vie spirituelle. « 

Le véritable homme de bien est celui qui pratique la loi de justice, d’amour et de charité dans sa plus grande pureté. S’il interroge sa conscience sur les actes accomplis, il se demandera s’il n’a point violé cette loi ; s’il n’a point fait de mal ; s’il a fait tout le bien qu’il a pu ; si nul n’a eu à se plaindre de lui, enfin s’il a fait à autrui tout ce qu’il eût voulu qu’on fît pour lui.
L’homme pénétré du sentiment de charité et d’amour du prochain fait le bien pour le bien, sans espoir de retour, et sacrifie son intérêt à la justice. Il est bon, humain et bienveillant pour tout le monde, parce qu’il voit des frères dans tous les hommes sans exception de races ni de croyances.
Si Dieu lui a donné la puissance et la richesse, il regarde ces choses comme UN DEPOT dont il doit faire usage pour le bien ; il n’en tire pas vanité, car il sait que Dieu qui les lui a données peut les lui retirer.
Si l’ordre social a placé des hommes sous sa dépendance, il les traite avec bonté et bienveillance, parce qu’ils sont ses égaux devant Dieu ; il use de son autorité pour relever leur moral, et non pour les écraser par son orgueil.
Il est indulgent pour les faiblesses d’autrui, parce qu’il sait que lui-même a besoin d’indulgence et se rappelle cette parole du Christ : Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre. Il n’est point vindicatif : à l’exemple de Jésus il pardonne les offenses pour ne se souvenir que des bienfaits, car il sait qu’il lui sera pardonné comme il aura pardonné lui-même.
Il respecte enfin dans ses semblables tous les droits que donnent les lois de la nature, comme il voudrait qu’on les respectât envers lui.

 Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:MAITRISE, MEDIUM |on 15 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Le paradis de Michel Berger

 

par Jean-Claude Genel

Voici 20 ans qu’il nous a quittés et ses chansons, régulièrement diffusées sur les ondes du monde entier, procurent le même plaisir et la même émotion qu’au premier jour. Le secret de ses compositions se trouve dans “ce petit supplément d’âme” qui habitait Michel Berger, éternel.

 MICHEL-BERGER

Le rythme de ses mélodies continue d’accompagner notre quotidien et ses paroles soulignent ce que nous avons de meilleur : notre humanité. Avec des refrains que l’on croirait parfois écrits pour nous, ce compositeur éclairé continue de distiller sa poésie comme la promesse d’une vie “ supérieure ” cachée derrière la grisaille des apparences. Même si l’homme est resté secret, ce qu’il nous a appris de lui est ciselé dans chacun de ses succès. Il était dans l’air du temps mais son œuvre échappera à la morsure du temps. La simplicité émanait de son regard, ce beau regard intelligent, inspiré et empli de bonté. On ne peut penser à Michel Berger que comme un être bon, à la beauté intérieure affirmée, qui rayonnait et touchait. On retrouve dans ses yeux ceux de France Gall ; ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Il me semble que France Gall l’a inspiré en étant à ses côtés et sa voix donne assurément ce petit supplément d’âme à ses chansons. Elle reste pour moi son unique et merveilleuse interprète. Depuis le départ de Michel Berger, les rares apparitions de France Gall évoquent sa présence et toutes les mélodies signées de Michel nous rappellent la douceur de France et l’harmonie entre ces deux êtres. “Michel composait, il enregistrait et c’était un succès” confiait-elle. Il écrivait plus que des chansons, il transcrivait les mouvements de son âme pour que celle-ci devienne plus proche de notre quotidien. Le temps d’une chanson, elle devient plus vivante et nous prend la main.

Le témoignage inattendu

Malgré son départ en août 1992, Michel Berger reste associé à notre vie de tous les jours dont il a chanté les aspects les plus lumineux. Cette “lumière”, il en a témoigné lors d’un contact dont j’ai eu le privilège alors que je préparais la troisième partie de mon livre “Ce que la mort m’a confié”. Cette partie est consacrée aux témoignages des gens célèbres venus parler de leur passage vers l’autre rive. J’avais “sorti toutes mes antennes” comme je dis dans ces moments-là. Michel s’est “présenté” avec sa voix douce, presque timide. Ce qui m’a été permis “d’entendre” dévoile une autre facette de cet être dont l’ouverture à la vie n’avait d’égal que sa générosité.

“Il est vrai qu’il y a une autre vie, faite d’un autre espace-temps où la vérité des hommes se rejoint pour s’accomplir différemment de sur la terre. Lorsque j’étais incarné, tout passionné par ma vie, par ma musique et ma famille, mon regard ne se portait jamais sur une telle magnificence. Et tout ce que je composais m’était totalement inspiré et traduisait déjà un au-delà féerique et merveilleux.”

Répondre à l’appel

“Quelques jours avant mon départ, je n’étais pas aussi bien que cela. Je n’ai pas parlé, mais confusément je sentais qu’il y avait quelque chose en moi qui bougeais. (…) Moi qui avais tellement d’urgence à vivre, à faire les choses. Je sais maintenant que c’était une partie de moi – que je connaissais mal – qui se tournait vers un ailleurs et qui appelait. La douleur, les secours, les caresses aussi sur mon visage, rien, rien ne pouvait m’accrocher à cette vie que je quittais, rien. J’ai lutté un peu, mais si peu. J’aurais voulu partir sans faire de peine à qui que ce soit, surtout pas. (…) Les yeux clos, je sentais intérieurement que je me fermais à cette vie que je quittais. Je ne pouvais pas faire autrement que de répondre à cet appel, que de décrocher – je ne pouvais pas.”
“Et un chant m’a enveloppé. J’ai compris par la suite que j’étais complètement habité par la musique, car cette “décorporation” – voilà comment je pourrais dire – se faisait en différents temps. C’est autant de notes, comme si ma force intérieure – mon être profond, mon âme – quittait ce corps. Mais cette rupture avec cette vie physique, cette entrée dans la vie totale, vibrait. Et c’était comme une musique intérieure qui m’appelait. C’est comme si j’étais parti en musique, j’étais enveloppé de cela.”

Entrée dans la vie

“Je me suis retrouvé – parce que, je le sais, j’ai été très protégé – sur un autre plan. Un plan très lumineux, extrêmement beau, où tout était simple, où je me sentais tranquille, en paix. Loin de tout mais si proche de tous en même temps ; quelle curieuse impression. Je rentrais dans la vie. Je savais que j’étais différent, je savais que je quittais une vie, une femme, des enfants, une famille. Je quittais le plan matériel, mais voir ces couleurs, ces lumières et entendre cette musique, me bouleversait et m’émerveillait. Doucement, je me suis comme étalé en conscience sur tout ce plan. Tout ce que je pouvais voir et deviner, ce prolongement sur les côtés, devant ou derrière moi, tout ce qui m’enveloppait, il me semblait que je pouvais en saisir chaque parcelle. J’étais devenu cela.”

Un amour plus fort

“Puis, un jeune garçon s’est approché de moi, souriant, magnifique. Il m’a accueilli. Il m’a remercié, je ne sais pas de quoi il m’a remercié… Il a regardé un endroit, j’ai regardé. Et là j’ai aperçu comme un écran ou plutôt je reprenais conscience de ce qui se passait. Et je voyais France, bouleversée mais digne, très digne. Et j’ai… je l’ai aimée. En cet instant, mon amour a été encore plus fort. Je l’ai trouvée belle. Puis l’être a attiré mon attention sur les enfants. Eux aussi étaient dans la dignité. Ils se montraient tels que j’aurais pu en rêver – simples, humbles ; dans la souffrance, mais dignes, responsables. Mon amour a été fort aussi pour eux. Mais… Mais déjà l’image se fondait, redevenait lumière et l’être m’a demandé de regarder autour de moi. J’ai vu d’autres êtres. Ils se déplaçaient dans cette lumière, dans cette féerie, avec simplicité. Je faisais partie d’eux. Il n’y avait pas de vedettariat.”

Etre ange…

“J’ai appris que le plan sur lequel j’étais accueilli correspondait bien à toute la vie que j’avais eue. Cette bataille vis-à-vis de moi-même, cette dualité, cette inspiration que j’ai reçue pour la musique, cet amour pour les êtres, quels qu’ils soient. Tout cela m’avait hissé à ce plan. Et c’était pour continuer d’étudier, d’apprendre, être encore plus sensible. C’est un peu comme si l’être pensait à ma place, ce qui fait que je pensais à travers lui. Ce que je découvrais de moi me parlait ; oui, j’étais bien ainsi. C’est là que j’ai compris que tout mon corps physique – que j’avais laissé et qui finalement m’encombrait – vibrait de cette musique. Je ne pouvais pas faire autrement qu’être compositeur. En fait, j’entendais et j’avais le talent de reproduire.”
(…) “Je suis libre, libre dans ma tête et dans mon cœur. Libre de toute cette prison que représente la terre lorsqu’on ne sait pas vivre ou comprendre. Beaucoup d’années j’ai joué, j’ai composé, et c’est comme si je m’étais fait un paradis de musique, de notes. Parfois, je me donne l’impression d’être un ange, jouant à déplacer les notes accrochées dans le ciel. Je suis très heureux d’avoir apporté mon témoignage.”

Toujours plus haut !

“Je suis peut-être celle qui te fermera les yeux”. Cette phrase tirée de “J’irai où tu iras” a été bien des fois chantée par France Gall. Peut-on parler de prémonition ? Michel Berger l’a écrite avec amour, comme toutes celles qui parlent de l’essentiel ici-bas et qu’il nous délivre comme un mode d’emploi. Dans “Privée d’amour”, il compare un être privé d’amour à “un soleil sans flamme, à une douleur sans larme” et pose la question : “comment devenir une femme” dans un pays saccagé par la guerre. Il sait que « quelque chose d’éternel vit à chaque seconde” et que, “chacun dans sa prison”, nous passons à côté. Avec “Plus haut”, Michel Berger nous invite irrésistiblement à suivre la voix de notre âme. “Celui que j’aime vit dans un monde plus haut” (…) et “si je lui dis oui, il m’emmène avec lui” est digne du Cantique des Cantiques. France Gall ne s’y trompait pas en disant : “La musique de Michel, je la ressens comme si elle venait de moi (…) Ses mots me parlent”. “Message personnel” évoque pour moi sans équivoque l’appel pressant de l’âme qui nous dit “si tu crois un jour que tu m’aimes, viens me retrouver”, et “si le dégoût de la vie vient en toi, pense à moi”. En plus d’une invitation à vivre plus haut , Michel Berger nous demande de résister à tout ce qui nous éloigne de l’amour et compromet notre bonheur (“Résiste”). “Suis ton cœur qui insiste et refuse ce monde égoïste” et enfin “bats-toi, signe et persiste” sont les clés d’une existence éveillée et non anesthésiée.

Dans “A quoi il sert ?”, il nous interroge sans relâche sur la destination de l’amour que l’on porte en soi : “à qui on le donne, à qui on l’avoue”. Et si la paresse de la vie nous prend, comment résister quand France Gall nous dit “Viens, je t’emmène…” ? Michel Berger savait que certains portent en eux “ce je n’sais quoi”, “ce petit supplément d’âme” qui permet à tous les autres de continuer à chercher l’amour qui les rend beaux ! Mais “Dieu, que l’amour est bizarre” nous dit France Gall dans cette images (6)merveilleuse chanson d’amour où l’on découvre que l’être qui reçoit l’amour d’un autre sort de l’obscurité. Je terminerai enfin par un dernier hymne à l’amour intitulé “Lumière du jour”. Fermez les yeux et dites ces paroles à votre moi profond, à votre âme, comme une prière universelle : “Tu es ma lumière du jour, tu es mon ultime recours, et je t’appelle au secours, perdu dans la nuit qui m’entoure (…) Si je t’appelle tu accours, tu es mon premier secours, ma lumière du jour (…) Et moi, tu vois, j’ai toi…”

Jean-Claude Genel

 

G. PRODUCTIONS

 

Publié dans:CHANNELING, ESPRITS, MEDIUM |on 9 décembre, 2013 |2 Commentaires »

La Connaissance de l’avenir – est-ce possible.

 

images (2) L’avenir peut-il être révélé à l’homme ?
 » En principe l’avenir lui est caché, et ce n’est que dans des cas rares et exceptionnels que Dieu en permet la révélation. « 

Dans quel but l’avenir est-il caché à l’homme ?
 » Si l’homme connaissait l’avenir, il négligerait le présent et n’agirait pas avec la même liberté, parce qu’il serait dominé par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Dieu n’a pas voulu qu’il en fût ainsi, afin que chacun concourût à l’accomplissement des choses, même de celles auxquelles il voudrait s’opposer ; ainsi toi-même, tu prépares souvent, sans t’en douter, les événements qui surviendront dans le cours de ta vie. « 

Puisqu’il est utile que l’avenir soit caché, pourquoi Dieu en permet-il quelquefois la révélation ?
 » C’est lorsque cette connaissance préalable doit faciliter l’accomplissement de la chose au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. Et puis, souvent c’est une épreuve. La perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes ; si un homme doit savoir, par exemple, qu’il fera un héritage sur lequel il ne compte pas, il pourra être sollicité par le sentiment de la cupidité, par la joie d’augmenter ses jouissances terrestres, par le désir de posséder plus tôt en souhaitant peut-être la mort de celui qui doit lui laisser sa fortune ; ou bien cette perspective éveillera en lui de bons sentiments et des pensées généreuses. Si la prédiction ne s’accomplit pas, c’est une autre épreuve : celle de la manière dont il supportera la déception ; mais il n’en aura pas moins le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement a fait naître en lui. « 

Puisque Dieu sait tout, il sait également si un homme doit succomber ou non dans une épreuve ; dès lors, quelle est la nécessité de cette épreuve, puisqu’elle ne peut rien apprendre à Dieu qu’il ne sache déjà sur le compte de cet homme ?

 » Autant vaudrait demander pourquoi Dieu n’a pas créé l’homme parfait et accompli ; pourquoi l’homme passe par l’enfance avant d’arriver à l’état d’adulte. L’épreuve n’a pas pour but d’éclairer Dieu sur le mérite de cet homme, car Dieu sait parfaitement ce qu’il vaut, mais de laisser à cet homme toute la responsabilité de son action, puisqu’il est libre de la faire ou de ne pas la faire. L’homme ayant le choix entre le bien et le mal, l’épreuve a pour effet de le mettre aux prises avec la tentation du mal et de lui laisser tout le mérite de la résistance ; or, quoique Dieu sache très bien d’avance s’il réussira ou non, il ne peut, dans sa justice, ni le punir ni le récompenser pour un acte qui n’a pas été accompli. « .

Il en est ainsi parmi les hommes. Quelque capable que soit un aspirant, quelque certitude qu’on ait de le voir réussir, on ne lui confère aucun grade sans examen, c’est-à-dire sans épreuve ; de même le juge ne condamne un accusé que sur un acte consommé et non sur la prévision qu’il peut ou doit consommer cet acte.
Plus on réfléchit aux conséquences qui résulteraient pour l’homme de la connaissance de l’avenir, plus on voit combien la Providence a été sage de le lui cacher. La certitude d’un événement heureux le plongerait dans l’inaction ; celle d’un événement malheureux, dans le découragement ; dans l’un et l’autre cas ses forces seraient paralysées. C’est pourquoi l’avenir n’est montré à l’homme que comme un but qu’il doit atteindre par ses efforts, mais sans connaître la filière par laquelle il doit passer pour l’atteindre. La connaissance de tous les incidents de la route lui ôterait son initiative et l’usage de son libre arbitre ; il se laisserait entraîner à la pente fatale des événements, sans exercer ses facultés. Quand le succès d’une chose est assuré, on ne s’en préoccupe plus.

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, MAITRISE, MEDIUM |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Un philosophe peut-il consulter un médium ?

Un philosophe peut-il consulter un médium ? dans MEDIUM images

Denis Marquet : : Le chemin spirituel exige deux dimensions d’égale importance : l’ouverture et l’orientation. Alors oui, plutôt rester fermé que de s’ouvrir en étant mal orienté !

Car on s’ouvre alors à des dimensions basses du monde psychique, qu’une humilité insuffisante fait confondre avec des manifestations spirituelles. La mythologie judéo-chrétienne nomme d’ailleurs très précisément cette confusion : c’est celle du « porteur de lumière », Lucifer, le singe de Dieu qui, bien que coupé de la lumière divine et ayant chuté dans les ténèbres, demeure tout à fait capable d’imiter celle-ci. Vous me direz qu’au XXIe siècle, parler du “diable” a quelque chose de désuet. Je vous répondrai que, plus l’époque se rouvre aux anges et aux prophètes, plus nous avons besoin de prendre garde aux faux prophètes et aux diableries ! Cela étant dit, je n’oublie pas que la fermeture au spirituel est la maladie qui caractérise le mieux nos sociétés actuelles, et que l’humanité peut en mourir. Nous avons un urgent besoin d’ouverture ! Mais pas de n’importe quelle ouverture…

N. C. : Où l’on s’aperçoit que les instances ecclésiastiques remplissaient aussi une fonction de discernement !

D. M. : Tout à fait. On a beaucoup insisté, à juste titre, sur la censure, souvent abusive, qu’elles exerçaient, mais elles remplissaient aussi une fonction d’encadrement très précis. Longtemps les hommes ont vécu avec une conception de la vie et du monde à peu près universelle, défendue par toutes les instances religieuses, et bien résumée par la notion hindoue du Dharma. Ce mot, qui est fréquemment traduit par “loi” et qui désigne l’ensemble des règles et prescriptions morales qui s’appliquent à l’humanité. Il signifie d’abord : “ce qui soutient”, “ce qui étaye le monde pour lui éviter de sombrer dans le chaos”. Les innombrables règles, interdits, obligations et préceptes du système religieux traditionnel de l’Inde, mais aussi les commandements de la Torah hébraïque et je crois tous les systèmes moraux de l’humanité pré-moderne reposent sur l’idée qu’il existe un ordre juste qu’il faut respecter, sous peine de voir le monde sombrer dans le chaos.

Or, depuis deux ou trois siècles, et d’une manière qui va en s’accélérant, l’humanité s’est mise à vivre à l’opposé de ce qui est traditionnellement considéré comme juste. Individualisme, matérialisme, effondrement des valeurs transcendantes, règne de l’apparence et des forces de l’argent… Les fameuses lois de Manou hindoues, pour décrire l’Âge sombre à venir (Kali-Yuga), brossent par anticipation un tableau saisissant de notre époque ! Du point de vue des civilisations qui nous précèdent, toute la modernité est une rupture avec l’ordre juste. On comprend que les traditionalistes se lamentent, persuadés que nous courons droit à la catastrophe. Et le risque existe, car l’individu contemporain, conscient ou non, doit affronter le chaos d’une manière inédite. Ce que les intégristes ne peuvent pas voir, parce qu’ils ne sont tournés que vers le passé, c’est l’extraordinaire potentiel qui se trouve derrière tout cela – vers l’avenir ! Si l’individu s’avère suffisamment armé pour affronter son propre chaos, une évolution fantastique peut s’opérer, un processus d’accomplissement humain absolument inédit.

Il faut juste se rappeler que le danger est à la hauteur du potentiel.

N. C. : On ne peut tout de même pas exclure que, parmi toutes les expériences psy-spi qui se vivent en ce moment, certaines soient réellement en rapport avec ce que la tradition appelle l’Esprit.

D. M. : Mais les expériences spirituelles authentiques elles-mêmes ne sont pas sans danger ! Il faut y être préparé. C’est le mythe du voleur de feu. Ce que celui-ci dérobe est véritablement le feu divin. Mais au lieu de s’être disposé, par un patient travail intérieur, à le recevoir, il s’en empare… Et le voilà entièrement consumé ! On ne peut recevoir l’Infini dans les étroites limites de l’ego. Autrement dit, la capacité de discernement ne doit pas seulement nous servir à distinguer l’expérience spirituelle de son simulacre psychique. Elle nous sert aussi à sentir les étapes préalables, le rythme juste d’une ouverture à l’Esprit. Le discernement repose sur la connaissance de soi. Et particulièrement de ses limites : se connaître soi-même, c’est être humble, et le discernement est un exercice d’humilité.

N. C. : Prenons, un exemple d’ouverture audacieuse : un philosophe digne de ce nom peut-il sans problème consulter une voyante ?

D. M. : Je vous répondrai en trois temps. D’abord, un philosophe digne de ce nom a, en principe, une culture historique. Il sait donc qu’en trois siècles nous avons construit la première et la seule civilisation qui rejette comme superstitions des phénomènes psychiques unanimement admis, reconnus par les autres cultures. Son devoir de philosophe est de prendre du recul et de se questionner : nous, hommes modernes, avons-nous raison contre tous ? Sommes-nous vraiment l’aboutissement le plus éclairé de l’histoire, ou notre vision matérialiste du monde ne nous a-t-elle pas privés d’une connaissance plus profonde ?

Un philosophe saura que si la voyance existe, elle fonctionne exclusivement dans son domaine propre, qui est l’avenir prévisible. De même que la science peut prédire un système d’effets à partir d’un système

de causes, ainsi tout être humain est dans une certaine mesure prévisible – dans la mesure où il est conditionné. C’est-à-dire dans la mesure où il n’est pas libre.

Mais, troisième point, être philosophe, n’est-ce pas justement travailler à se rendre imprévisible, c’est-à-dire à vivre non plus depuis des conditionnements, mais depuis une liberté qui rend, par définition, toute prédiction impossible ? Si donc un philosophe va voir une voyante, ce sera seulement pour être éclairé sur ses conditionnements ! Mais a-t-il besoin d’une voyante pour un travail qui est l’essence même de la philosophie ?

N. C. : Mais Socrate a consulté la pythie de Delphes ?

D. M. : Il est vrai que Socrate, le premier des philosophes a commencé son cheminement à la suite d’un oracle prononcé par la pythie de Delphes ! Mais, là encore, il faut distinguer.

La pythie était moins une voyante qu’une sorte de prophétesse, considérée comme porteuse d’une parole divine. Un channel officiel, en quelque sorte, formé, encadré et authentifié par de solides instances religieuses. Dans son Apologie, Platon témoigne que Socrate la considérait comme “la parole du dieu”, ce qui n’est guère étonnant pour celui qui affirmait être guidé par la voix de son maître intérieur, le fameux “daïmon”. L’attitude questionnante, l’étonnement et l’émerveillement s’avèrent d’excellentes préparations à l’expérience spirituelle, car elles ont un pouvoir dissolvant vis- à-vis du mental !

N. C. : Vous avez plusieurs fois cité le “mental”, comme un niveau où notre conscience s’embourbe…

D. M. : Ce qu’on appelle le mental est une puissance en nous, qui a une obsession : transformer toute souffrance en problème – et tout le problème en solution. Le mental, synthèse humaine de l’instinct animal de survie et de la volonté de toute-puissance, n’est rien d’autre que la pulsion de mort freudienne ! Pour provoquer l’anesthésie, le mental se maintient dans une cogitation permanente, toujours à proposer des solutions. Il est cette force en nous qui ne cherche pas la vérité, mais le confort du moi. C’est pourquoi, face à l’expérience spirituelle, le mental ne peut que nous leurrer. Y compris quand il prétend trouver “Dieu”.

Car ce dieu-là, qui n’est que la projection d’une super-solution définitive à tous les problèmes existentiels humains, un simulacre vide. Repérer les manigances du mental, qui adore se déguiser en expérience spirituelle, est un aspect essentiel du juste discernement ! Et pour se libérer de ce fonctionnement compulsif et retrouver un peu de clarté, il s’agit de revenir à une expérience très simple, charnelle de soi-même. La présence à soi la plus élémentaire – la respiration, les sensations…
Tout peut repartir du corps ? Seul un corps sentant et vivant engendre une pensée claire.

L’une des stratégies du mental, pour “résoudre” le problème de la souffrance, est d’anesthésier le corps, pour nous désincarner. À l’inverse, rendre le corps à la sensation permet de neutraliser une bonne partie de cet incessant discours mental. Le mental refuse le corps car le corps souffre. Mais c’est aussi le corps qui jouit, receptacle de la joie d’exister ! Là encore, le discernement est nécessaire pour distinguer la vraie joie de son simulacre, le soulagement.

N. C. : Que voulez-vous dire ?

D. M. : Derrière les apparences d’un culte du corps, la société actuelle prône l’adoration d’un corps-objet qui ne vit pas, ne sent pas et ne se focalise que sur les apparences. Avec ces deux figures fétiches que sont la femme anorexique (le plus mince possible) et l’homme culturiste (le plus musclé possible), notre civilisation aboutit en réalité à l’inverse de ce qu’elle prétend : sous le masque d’une adoration du corps-apparence, elle nie les manques, les sensations, la vie du corps vécu. De même, la demande inconsciente que notre temps adresse à cette déesse toute-puissante qu’est la Science, c’est de nous faire accéder à l’immortalité. Les délires d’une secte comme celle de Raël, au sujet de l’immortalité grâce au clonage, sont en ce sens un symptôme de l’esprit du temps. Mais un corps qui ne peut pas mourir est un corps qui ne vit pas ! Vivre, c’est mourir et renaître sans cesse, et le refus de la mort est un refus de la vie. Notre culture moderne, avide de sécurité et de sensations faibles, est marquée par un profond refus de la vie. La spiritualité, c’est d’abord être pleinement vivant !

N. C. : Alors, que pourrait être une spiritualité vivante ?

D. M. : D’abord, une lutte contre ce que j’appellerais la tentation gnostique. Les gnostiques, dans les premiers temps du christianisme, affirmaient que la vie spirituelle devait se cultiver en opposition à la matière et au corps.
Ils enseignaient que la création du monde était le fait d’un dieu mauvais, et que l’incarnation était une chute. Il s’agissait de s’en libérer. Sortir de son corps, en finir avec la vie incarnée, tel était leur idéal, dans lequel on peut lire un triomphe du mental, un refus de la vie déguisé en attitude spirituelle… Eh bien, paradoxalement, le matérialisme contemporain peut être considéré comme le degré le plus élevé de l’attitude gnostique. L’homme se vit comme un esprit triomphant au centre d’un monde d’objets, virtuels ou non, à sa disposition, au premier rang desquels se trouve son propre corps, qui n’est plus le lieu d’une expérience de vie, mais un objet à dompter, à modeler à son idée, à neutraliser aussi pour qu’il ne souffre plus, ne meure plus, ne nous limite plus.

Dans cet hyper-contrôle fondé sur la peur de se sentir vivant, il devient impossible de vivre une spontanéité vivante, celle où la présence au corps rend possible l’acte juste, inspiré, fécond. Nous vivons actuellement une civilisation gnostique par excellence, qui n’a même plus besoin de l’alibi spirituel pour nier le corps et condamner la vie.

Plus profondément, la rupture avec le Dharma, l’ordre juste, engendre comme on l’a vu un chaos humain inédit et très dangereux, mais qui est aussi un formidable potentiel. Car le chaos, c’est l’émergence à la lumière d’une matière humaine que nous portons tous en nous, et que nous pouvons désormais travailler en conscience. À condition toutefois que chacun accepte de reconnaître ce chaos en lui-même, et ne le projette pas sur l’autre en l’appelant le “mal”…

À lire de Denis Marquet : 
Le triller Colère , au Livre de Poche et un essai sur son expérience de Père, éd. Albin Michel.

Publié dans:MEDIUM, POUVOIR |on 16 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Rivière de vie

Rivière de vie dans KARMA images-41

….papillons et créatures supérieures

Il y a quatre ans, un matin, je me suis réveillé avec des maux de tête d’une force incroyable. En quelques heures, mon cortex – la partie du cerveau qui contrôle la pensée et les émotions et qui, par essence, fait de nous des hommes – s’est retrouvé hors service. A l’hôpital, on m’a diagnostiqué une forme très rare de méningite foudroyante. La bactérie E.coli avait pénétré dans mon liquide céphalo-rachidien et était en train de me ronger la cervelle. […]

J’ai alors plongé dans un coma profond dont personne ne prédisait que je pourrais sortir autrement que dans un état végétatif – si jamais j’en sortais. Au septième jour, alors que mes collègues s’interrogeaient sur l’intérêt de poursuivre le traitement, j’ai ouvert les yeux.

Il n’y a aucune explication scientifique au fait que, pendant que mon corps était plongé dans le coma, mon esprit – ma conscience, mon moi intérieur – soit resté, lui, en activité et en parfaite santé. Tandis que la bactérie neutralisait totalement les neurones de mon cortex, ma conscience, comme libérée de mon cerveau, s’envolait vers une autre dimension. Une dimension dont je n’aurais jamais pu rêver, et dont l’ancien moi, celui d’avant le coma, aurait été ravi de prouver l’impossibilité théorique. 

Et pourtant, j’ose l’affirmer, cette dimension existe. Ce que j’y ai vu et appris m’a plongé dans un autre monde où l’Homme est bien plus que la somme d’un cerveau et d’un corps, et où la mort n’est pas la fin de la conscience, mais seulement un chapitre d’un voyage incroyablement positif. […]

Il m’a fallu plusieurs mois pour accepter ce qui m’était arrivé. Je ne parle pas seulement de l’impossibilité médicale d’avoir pu être conscient durant mon coma, mais aussi – et c’est le plus important – de ce qui s’est produit alors. Mon aventure a débuté dans un lieu empli de nuages rose pâle bouffis se détachant nettement d’un ciel bleu nuit profond. Au-dessus, […] des êtres transparents, chatoyants, décrivaient des arabesques, laissant une traînée dans leur sillage. Des oiseaux ? Des anges ? Aucun mot ne convient à ces créatures si différentes de tout ce que j’ai pu connaître sur Terre. Elles semblaient d’une forme plus avancée, supérieure. […] Dans cet univers, la vision et l’ouïe n’étaient pas deux sens distincts : j’entendais la beauté de ces êtres scintillants et je voyais la joie parfaite découlant de leurs chants. On aurait dit qu’il était impossible de regarder ou d’écouter quoi que ce soit sans en devenir soi-même partie intégrante. […]

Durant presque tout mon voyage, j’étais accompagné par une femme. Elle était jeune, avec de hautes pommettes et des yeux d’un bleu profond. Des tresses châtain doré encadraient son visage doux. La première fois que je l’ai vue, nous chevauchions ensemble un papillon. Tout autour de nous, il y avait des millions d’autres papillons, une rivière de vie et de couleurs transperçant l’air. […] Elle m’a parlé, mais sans dire un mot. Son message m’a traversé comme une brise et j’ai compris instantanément que c’était réel. Si je dois traduire ses propos dans un langage terrestre, cela donne à peu près : « Tu es aimé et chéri, tendrement, jusqu’à la fin des temps. Tu n’as rien à craindre. Il n’y a rien que tu puisses mal faire. » 

Une incroyable sensation de soulagement m’a submergé. Comme si on me révélait les règles d’un jeu auquel j’avais joué toute ma vie sans vraiment le comprendre. « Nous te montrerons beaucoup de choses ici, a continué la jeune femme, mais tu finiras par rentrer chez toi. » […]

Je sais bien à quel point tout cela est inimaginable. Et si, dans le passé, quelqu’un – même un médecin – m’avait raconté une fable pareille, je l’aurais, à coup sûr, cru en proie à une hallucination. Pourtant ce que j’ai vécu n’avait rien d’hallucinatoire, c’était aussi réel, voire plus réel que beaucoup d’événements de ma vie. Y compris le jour de mon mariage et la naissance de mes deux fils. […]

En tant que neurochirurgien, j’ai travaillé des dizaines d’années pour les institutions médicales les plus prestigieuses des Etats-Unis. Je sais que beaucoup de mes confrères s’accrochent – comme je l’ai fait moi-même – à l’idée que le cerveau, en particulier le cortex, génère notre conscience et que nous vivons dans un univers dépourvu de toute forme d’émotion. Cette croyance, cette théorie, est désormais en miettes à mes pieds. Ce qui m’est arrivé l’a détruite, et je compte passer le reste de ma vie à rechercher la vraie nature de notre conscience, et à prouver que nous sommes bien plus que notre cerveau physique. […]

L’un des rares endroits où j’ai pu partager mon histoire, c’est à l’église, où je mettais rarement les pieds jusqu’alors. La première fois que j’y suis allé après mon coma, j’ai eu l’impression de voir avec d’autres yeux. Les couleurs des vitraux me rappelaient la beauté lumineuse des paysages de l’autre monde. Les notes graves de l’orgue faisaient ressurgir en moi les pensées, les émotions qui, là-bas, m’avaient submergé comme une vague. Et surtout, un tableau de Jésus partageant le pain avec ses disciples évoquait le message qui m’avait alors touché au cœur : nous sommes aimés et acceptés sans réserve par………..

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Publié dans:KARMA, La MORT, MEDIUM, POUVOIR |on 12 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Le médium qui sommeille en nous

La voyance est-elle un don ou serions-nous tous capables d’obtenir intuitivement des informations que nous ignorons ? Pour Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français, il y a 5 ans, nous aurions tous en nous cette faculté. Comment la réveiller ? La clé se trouverait dans le Remote Viewing.

Le médium qui sommeille en nous dans MEDIUM oracle_oui_non

Le Remote Viewing (en français, vision à distance) est une pratique intuitive permettant de développer l’intuition et les perceptions, principalement pour obtenir des informations spécifiques, relatives à une problématique définie, physiquement inaccessibles par des moyens conventionnels. Cette méthode englobe un ensemble de protocoles et de techniques qui ont été développés dans les années 70 aux États-Unis, sur la base des travaux scientifiques menés principalement dans les laboratoires du PEAR, du SRI et de la Mobius Society. Certaines de ces recherches initiales ont été menées dans le domaine civil (par exemple les travaux de la Mobius Society dirigée par Stephan A. Schwartz), surtout dans les cadres de l’archéologie, de la finance et d’enquêtes. D’autres ont été financées par des organismes militaires (comme la CIA, la DIA…) qui ont par la suite créé une unité de renseignement pour « espions psychiques » : c’est le fameux programme Star Gate. Le plus célèbre remote viewer : Joe Mc Moneagle, espion extrasensoriel engagé par la CIA, la NASA et le FBI pour des missions très spéciales comme la récupération d’otages. Les résultats qu’il a obtenu lui ont valu d’être plusieurs fois récompensé. Entretien avec Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français.

Comment vous êtes-vous intéressé au remote viewing ? 
J’ai accepté de participer, il y a quelques années, à une série d’expériences menées par des chercheurs et des étudiants en parapsychologie de l’Institut Métapsychique International (IMI). Ayant moi-même un parcours scientifique, j’avais très envie de voir s’il était possible de comprendre le fonctionnement psychique et intuitif de la capacité de voyance, une activité qui, à la base, n’a aucun fondement rationnel. Je devais, comme les autres voyants qui participaient à ces protocoles de tests, décrire le contenu d’une enveloppe fermée. C’est dans ce cadre-là que j’ai appris qu’il existait des techniques élaborées de vision à distance, que tout le monde est capable d’utiliser. J’ai alors voulu me former au Controlled Remote Viewing avec d’anciens viewers militaires américains. Cette méthodologie est née des différentes recherches sur les phénomènes PSI – télépathie, états modifiés de conscience, clairvoyance… – menées par deux physiciens américains, le Dr Hal Puthoff et le Dr Russell Targ. Ensemble, ils ont proposé une approche scientifique des perceptions intuitives. Ce qui est intéressant, c’est que le Remote Viewing remet en questions le « don » – comme on l’appelle à tort – de voyance car les différentes recherches effectuées tendent à prouver que ces capacités intuitives sont finalement à la portée de tous. 

Cela ne nécessite-t-il pas certaines prédispositions ? 
A moins d’avoir des problèmes d’ordre psychologique ou un dérèglement psychoémotionnel important, je ne connais personne qui ne soit jamais parvenu à trouver des éléments tangibles du contenu d’une enveloppe. 

Suffit-il de se former au Remote Viewing pour être voyant ? 
Disons que plus on s’entraîne, plus on développe son intuition. De nombreux stagiaires que j’ai eus en formation chez IRIS Intuition Consulting pensaient ne pas avoir une once d’intuition dans la vie. Pourtant, certains se sont avérés très brillants, parfois même bien meilleurs que moi. Leurs résultats étaient parfois stupéfiants, et dignes d’un scénario de science-fiction. Certains pourraient en effet faire de très bons voyants ! 

Des exemples marquants dont vous vous souvenez ?
Un stagiaire avait pour cible l’animatrice de talk show américaine Oprah Winfrey. Il a senti que c’était une femme, contemporaine, il a également décrit l’environnement show biz dans lequel elle évolue, sans toutefois mettre un nom dessus. Puis, il a senti qu’elle avait toujours un objet dans la main comme un totem ou un emblème de sa fonction. « Elle ne peut s’exprimer sans avoir ce truc-là », a-t-il ajouté. Il a alors pris de la pâte à modeler et sculpté quelque chose qui avait bel et bien une forme de micro. Un autre stagiaire devait trouver un événement récent : le saut en parachute depuis l’espace réalisé par l’autrichien Felix Baumgartner. Il a dessiné une capsule avec un gars qui saute dans le vide, et décrit très clairement les conditions sécurisées, la personnalité aventurière du parachutiste… Dernier exemple, celui d’une autre stagiaire qui avait pour cible la sonde Curiosity envoyée sur la planète Mars. Je me souviens que c’était très drôle car sans bien comprendre de quoi il s’agissait, il soulignait une dichotomie entre le côté totalement désert du lieu et la présence de la technologie. 

Quelles différences entre la technique du Remote Viewing et la voyance ?
Pour le Remote Viewing comme pour la voyance, je fais appel aux mêmes facultés, et j’utilise les mêmes canaux. La différence c’est qu’en Remote Viewing, on ne connaît pas la nature de sa cible, on travaille en aveugle, et on doit décrire de la manière la plus précise possible ce qui est contenu dans l’enveloppe, en suivant un protocole précis, sans jamais tomber dans l’interprétation. Si par exemple, je sens que l’objet que je dois trouver a quatre pieds et qu’on peut s’asseoir dessus, je ne dois pas déduire qu’il s’agit d’une chaise. Je dois d’abord me concentrer sur mes sensations premières. En revanche, lors d’une séance de voyance, le consultant, assis face à moi, interagit, me pose des questions. Je vais donc sentir son angoisse, ce qu’il a envie de savoir, ce qu’il désire entendre. J’engrange aussi inconsciemment tout un tas d’informations non verbales – son apparence, la manière dont il s’exprime, sa gestuelle… Des éléments perturbateurs qui biaisent mon ressenti, et donnent lieu à des interprétations. Pour rester dans l’information brute, il faudrait que je ne voie pas la personne, et que je ne l’entende pas. C’est pourquoi, je commence toujours la consultation avant que la personne n’arrive au cabinet. Ce qui me permet d’obtenir de l’information pure.

Comment pensez-vous que les viewers comme les voyants captent leurs informations ? 
Je pense qu’on se connecte à une espèce de matrice de l’information, à un champ de conscience universel, à une immense base de données invisible. Par un processus inconscient, ces informations sont décryptées par le corps, à travers les cinq sens. C’est comme si on nous téléchargeait des kilooctets de bits informatiques et qu’on se branchait sur le bon logiciel de décodage.

source : http://www.inrees.com/

Publié dans:MEDIUM, POUVOIR |on 28 juin, 2013 |Pas de commentaires »
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