Archive pour la catégorie 'MARIE-MADELEINE'

Le tombeau de Marie-Madeleine

découvert en France

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WikiStrike prend ses responsabilités et publie aujourd’hui l’une des bases de ses travaux, celle-ci est une étrangeté pas si bizarre que cela : une ligne imaginaire qui nous conduit avec l’aide de l’auteur de Peter Pan, James M. Barrie, vers le tombeau de la plus célèbre et énigmatique femme de l’Histoire: Marie-Madeleine. 

Cette ligne imaginaire, nous l’avons nommé la LSN, la Ligne Sacrée Néolithique, cette ligne traverse les plus grandes villes religieuses du monde. Ainsi Ryad, berceau de la religion musulmane, Jérusalem, berceau du judaïsme, Athènes, Rome, Avignon ou la cité des papes, pour se terminer dans le massif central, clou magnétique de la planète terre (sur Jupiter, ce clou est facilement visible grâce à sa grosse tâche rouge).

Toutes les religions ont donc un point en commun, et nous cachent depuis toujours leur appartenance à cette droite. Ce qui est compréhensible.

Cette ligne est l’ancien méridien 0 de la terre, avant son ancien pôle shift (basculement). Nous assumons le fait que grâce à cette publication, vous comprendrez mieux les changements à venir, comme le prochain pole shift.

Plus surprenant encore, en prolongeant cette ligne, nous remarquons qu’elle passe sur New York, et Washington.

Cette ligne passe par le Causse Méjean (Ou Janus) en Lozère, berceau des Templiers. Sur ce causse, ne vous étonne, il existe deux hameaux portant le même nom: Carnac. La Troisième se situe évidemment en Bretagne. Une autre bien plus célèbre se trouve être la fameuse Karnak égyptienne.

Plus bas, quelque part autour du causse karstique, vous trouverez la plus importante tombe de toute l’humanité récente: La tombe de Marie-Madeleine !

Elle se cache derrière un roc. Cette révélation vous est offerte pour la Noël.

Cette grotte est une cathédrale, la première de l’histoire, toutes les cathédrales sont construites sur ses dimensions.

Comprendre la LSN a contribué à la découverte du site, d’où le lien que nous faisons ici. Article paru sur le Huffington post en 2009 (Le Post)

 

lire la suite de l’article ici : http://www.wikistrike.com/article-la-lsn-ligne-sacree-neolithique-78166666.html

 

 

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 28 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Marie-Madeleine aux pieds de la croix

 

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Pierre de Bérulle, extrait d’au pied de la croix

Autrefois elle a répandu en silence ses larmes et ses odeurs à jésus, car vous voyez que chez le pharisien elle ne dit mot, et au banquet de Béthanie, où elle réitère, sinon ses larmes, au moins ses parfums, elle le fait encore sans paroles, toujours aimante et toujours épandant son cœur et son esprit. Comme donc elle répand et ses larmes et ses odeurs sur Jésus en silence, aussi Jésus répand maintenant son sang sur Madeleine en silence. Lors elle était sans parole, mais non sans amour vers Jésus ; et maintenant Jésus n’est pas sans amour vers Madeleine, bien qu’il soit sans parole. La puissance de son esprit, et de son esprit souffrant, est étendue sur Madeleine, et elle entre par amour en conformité d’esprit et d’état avec Jésus. Elle souffre par amour ce que Jésus souffre par les juifs, et cette croix crucifie Madeleine en Jésus et avec Jésus, ces épines couronnent et navrent Madeleine aussi bien que Jésus, et ce fer de lance qui perce le cœur mort de Jésus perce le cœur vivant de Madeleine. Tous deux en croix, en douleur, en souffrance et en croix de souffrance d’amour excellent et divin. 

Saint François de Salles, sermon 46

Cette Sainte fut admirable en ceci, parce que dès l’instant de sa conversion jusqu’à la mort elle ne quitta point les pieds de son bon Maître. je ne me souviens pas d’avoir vu en aucun lieu qu’elle soit jamais sortie de ces sacrés pieds : à sa conversion, elle entra par-derrière et se jetant à ses pieds, les lava de ses larmes et les essuya de ses cheveux (Lc VII,38); quand elle l’alla trouver au festin qui se fit après la résurrection de Lazare, elle portait le vase de parfums et onguent précieux et se prosterna encore à ses pieds. Il est vrai qu’une fois elle prit cette confiance amoureuse de répandre son nard et rompre son vase sur son auguste tête (Mt XXVI,7; Mc XIV,3), afin que de là il s’épanchât sur son corps sacré et descendit par tout ; mais elle s’était premièrement jetée à ses pieds, et puis elle y retourna aussitôt. A la mort du Sauveur, lorsqu’il fut attaché à la croix, elle demeura toujours sous ses pieds (Jn XIX,25), et quand on le descendit elle les gagna promptement. En sa résurrection elle se jeta tout aussi tôt à ses pieds (Jn XX,17), les lui voulant baiser comme de coutume ; en somme, elle ne les quitta jamais, mais elle y a constamment tenu son coeur et ses pensées, vivant en très profonde humilité et bassesse.

 Texte issu du site … http://marie-madeleine.sainte-baume.org/index.html

  

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 17 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

la vie de Marie-Madeleine

 

la vie de Marie-Madeleine dans MARIE-MADELEINE images-14Depuis la nuit des temps, au début de l’ère secondaire, à quelques centaines de milliers d’année (-2,4 à – 1,5 million d’année), un phénomène géologique extraordinaire se produit : un massif calcaire surgit du sol. Il s’élève à un peu plus de 1000 mêtres d’altitude. Il laisse au versant nord un lieu propice à l’apparition d’une forêt, celle qui existe toujours à la Sainte-Baume. Cette foret est puissante, luxuriante, vivante, atypique de par sa végétation en Provence. Elle attire à elle des hommes et des femmes désireuses de foi et de culte. Les grecs viennent adorer Artémis, déesse de la fécondité, et les romains viennent adorer Diane, déesse de la chasse et des forets. Au début de l’ère chrétienne, selon la tradition historique, la providence se charge de sanctifier ce lieu par la venue d’une sainte femme. Cette femme n’est autre que sainte Marie-Madeleine. Elle marqua tellement ce lieu que les anciens l’ont nommé sainte-baume ce qui en provençale veut dire sainte grotte. Elle demeura ici les trente dernières années de sa vie avant d’expirer auprès de saint-Maximin, compagnon de prédication de Marie-Madeleine et premier évêque d’Aix, dans le bourg qui porte maintenant son nom. Elle reçoit de ses mains l’eucharistie avant de rendre son dernier souffle de vie terrestre. 

Qui est cette femme qui a tant marqué ce lieu et qui le marque encore aujourd’hui. Marie-Madeleine est née, au premier siècle de notre ère dans une bourgade, Béthanie, près de Jérusalem. Les biographes célèbres de la sainte nous disent qu’elle était d’une famille aisée, vivant dans le bien être. Elle a un frère Lazare et une soeur Marthe. Marie dénote de sa famille car elle est libre et belle. Ecoutons Raban Maur, célèbre biographe de la sainte nous peindre sa beauté quant à Marie, lorsqu’elle eut atteint l’âge nubile, brillant alors de tout l’éclat de la plus rare beauté, elle se faisait admirer pour l’élégance et la parfaite proportion de toute sa personne, les charmes de sa figure, la beauté de sa chevelure, les grâces exquises de son langage, la douceur extrême de son caractère, la fraîcheur de son teint, où se mêlaient la blancheur des lis et l’éclat des roses. Enfin, elle brillait de tant de grâces et de beauté qu’elle était regardée comme un des chefs d’oeuvre du Créateur. (Raban Maur, vie de sainte Marie-Madeleine et de sainte Marthe sa soeur, cahiers de la Sainte-Baume Ne 9, p 23)

Marie-Madeleine a donc tout pour elle : la beauté, la position sociale, l’argent. Tous les regards convergent sur elle. Elle est admirée, désirée, voulue. Une foule d’admirateurs vient à ses pieds, elle les dédaigne. Elle va de repas en repas, de festin en festin. Elle vit dans l’insouciance et l’oisiveté. Et petit à petit, le désir de la chair, le désir des honneurs et le désir du gain sont plus forts qu’elle. Elle s’abandonne dans une vie dissolue. De belle brebis qu’elle était, elle devient une brebis égarée qui se perd dans les méandres de l’esprit du monde. Sa réputation se fait connaître. Comme dit le curé d’Ars, Tous les gens de la ville ne la nomment plus que la femme pécheresse et scandaleuse. Vous conviendrez avec moi que voilà un bien mauvais arbre ; si vous avez été aussi loin, il n’en est guère qui l’ait passée. Hélas ! Mes frères, quel fruit d’orgueil n’a pas porté cette tête embellie et ornée avec tant de soin ? Hélas ! Que de fruits de corruption n’a pas produit ce coeur pourri et brûlé par un feu impur ? Et ainsi de toutes les autres passions qui la dominaient. Je crois, mes frères, qu’il est assez difficile de trouver un arbre plus mauvais. Eh bien ! Mes frères, vous allez voir que si nous voulons nous prêter à la grâce, qui jamais ne nous manquera plus qu’à Madeleine, quelque misérables que nous soyons, nous pouvons changer notre arbre, qui, jusqu’à présent n’a porté que de mauvais fruits ; nous pouvons lui en faire porter de bons, si seulement nous voulons nous prêter à la grâce qui vient à notre secours. De mauvais chrétien, nous pouvons devenir bon, et porter du fruit digne de la vie éternelle, ce que nous allons voir dans le retour de Madeleine. 

De mauvais arbre qu’elle était, elle va, par le secours du Christ, devenir un si saint et si bel arbre. Par sa vie, Marie-Madeleine nous enseigne qu’il ne faut jamais désespérer de l’oeuvre de Dieu au plus intime de nos malheurs et de nos vies. Avançons pour connaître la manière dont Dieu a pu agir en son être et façonner en elle les germes de la vie éternelle.  (cf. le chemin spirituel avec Marie-Madeleine)

Texte issu du site … 

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 6 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

la conversion – Marie Madeleine

la conversion – Marie Madeleine dans MARIE-MADELEINE telechargement-91

Allant sur les routes de Béthanie à Magdala, petit village sur le bord du lac de Galilée, elle entendait de plus en plus parler d’un homme qui lui aussi, allait son chemin de Jérusalem en Galilée, de Samarie à Capharnaüm, allant de village en village. Elle écoutait d’une oreille ce qui se disait sur lui. Il guérit les malades, il parle avec autorité, il expulse les démons. Plus son chemin avançait, plus elle entendait parler de lui, plus le désir de le rencontrer devenait fort. Plus elle entendait parler de lui, plus son coeur s’ouvrait aux  actes et aux paroles du Christ. Elle avait entendu dire qu’il avait appelé à sa suite des pécheurs et même le célèbre publicain Lévi. Elle avait eu vent du scandale qu’avait provoqué son repas chez ce dernier appelé par le Christ et de la réplique du Christ face aux murmures des pharisiens : Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades; je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, au repentir (Lc 5, 31-32). Ce qui plaisait à Marie était cette arrogance du Christ face aux pharisiens pleins de leur loi et qui était incapable de l’appliquer, qui n’en comprenait que les aspects extérieurs. Lui, le Christ avait l’air plus compréhensif. Elle méditait sur ses paroles, je suis venu appeler les pécheurs. Pécheresse, je sais que je le suis. Pourrait-il me sauver, pourrait-il me guérir ? Serait-il le médecin que j’attends pour être guérie de mes maux? Serait-il mon sauveur qui pourrait expulser les démons qui m’assaillent et me dévorent? Trouverai-je auprès de lui cet amour véritable, plein de tendresse et de miséricorde. Serait-il le pasteur qui me conduira au bonheur? 

Marie-Madeleine est frappée par d’autres paroles du Christ qu’on lui rapporte. Il était descendu de la montagne où il était avec ses disciples. La foule l’avait appris et s’était précipité pour le voir. Après avoir guéri tant d’hommes et de femmes, il leur parle des béatitudes. Heureux sont ils les pauvres, heureux sont ils les affamés, heureux sont ils ceux qui pleurent, heureux sont ils les persécutés à cause de mon nom. Ils trouveront le bonheur véritable en Dieu. Ils accéderont au Royaume de mon Père. Ils seront dans la joie, l’allégresse et la paix. Ils seront rassasiés. Mais malheureux aux riches, aux repus, aux ironiques, à ceux à qui on ne fait que des éloges, ils croient être heureux et ne le sont pas. Ils croient détenir le vrai bonheur et ils s’engouffrent dans les ténèbres de la mort. Ces paroles du Christ furent comme une flèche touchant  l’intime de son âme et de son coeur. 

Ces paroles du Christ provoquèrent en elle la lumière. Elle reconnut en elle tout le malheur qu’elle vivait en attendant des autres les plaisirs, l’oisiveté, les honneurs. Non, la vie vaut beaucoup plus que tout cela. La vie n’est pas dans le superficiel. Dieu m’appelle à la dignité, au respect, à la beauté de la vie. La vie est digne d’être aimée comme Dieu la présente. Oh oui, je veux me convertir. Oh oui, je veux écouter et mettre en pratique les paroles qui sortent de la bouche du Christ. Il a pour moi, les paroles d’une vie bâtie sur de véritables fondements. Il sera mon appui, mon roc. Quand pourrai-je l’approcher? Quand pourrai-je le voir? 

« Si je ne rends mon front aussi dur que le fer, aussi dur que l’airain, je ne pourrai jamais sortir de cet océan de luxure où je demeure plongée. Eh bien, méprisons des insultes et des railleries d’un instant! Qu’importent les outrages? Montrons quelques moments encore une hardiesse qui, cette fois, a un principe honorable. C’est le courage d’un moment qu’il me faut, et ce moment ne m’est-il pas plus précieux que ces heures coupables où j’étalais aux yeux des hommes mon impudeur et mon effronterie? Alors, du carrefour où je tendais mes filets, ma voix appelait la jeunesse à des plaisirs criminels; parée de vêtements somptueux, je courais au-devant de ceux qui passaient; je peignais mes cheveux avec un art, un fard imposteur colorait mon visage; j’attirais ainsi dans le piège tout jeune homme imprudent en qui je voyais briller le charme de la beauté et l’éclat de la richesse. Oui, j’étais alors le réseau empesté où le démon jette les âmes qu’attend le jugement éternel. Maintenant mes efforts ont un autre but; je dois courir, je dois voler dans la voie du bien, et racheter mes crimes passés par mes bonnes oeuvres. En sortant d’ici, j’irai tomber aux pieds du Médecin qui accueille tout le monde et ne fait acception de personne. Je Lui avouerai tous les artifices dont j’ai usé pour séduire la jeunesse; je dénouerai mes cheveux dont les longues tresses ont enlacé tant d’hommes voluptueux et corrompus, et je m’en envelopperai comme d’un voile; mes paupières et mes yeux, si souvent exercés à des provocations honteuses, deviendront des sources de larmes; et je m’attacherai désormais à suivre les pas du divin Médecin aux pieds duquel j’humilierai ma vie passée. » (d’une homélie de saint Ephrem)

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Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 31 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

la Résurrrection et Marie-Madeleine


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Claudel, extrait de la préface Marie-Magdeleine du livre les grands convertis.

Au tombeau, elle est encore plus abandonnée à elle-même. Dieu a complètement disparu. Elle ne peut plus l’adorer qu’en esprit et en vérité. C’est de l’espérance seule qu’est faite la foi dont elle vit. Mais elle ne se décourage pas. Au contraire, elle redouble de zèle. Elle cherche son époux par les rues et par les places. Dès le lever du soleil, au lendemain de l’ensevelissement, avec Marie, mère de Jacques et Salomè, elle court au sépulcre. Et là encore, c’est les bras chargés de parfums qu’elle se hâte au petit jour. Elle trouve le tombeau vide. Elle entre. Un ange est assis qui lui dit : « ne vous effrayez pas. Vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié : il est ressuscité, il n’est point ici. » Le cœur battant, elle écoute la bonne nouvelle, et elle se dépêche de la communiquer. Mais ce n’est pas encore assez. Anéantie en elle-même, Marie-Madeleine ignore tout ce qui n’est pas Dieu, Dieu lui-même avec elle et pour elle.  Et c’est dans cet état de ferveur que nous la retrouvons en présence du jardinier. L’âme de la sainte touche à ce stade final où elle va se transformer en Dieu. Le moment est venu pour elle du mariage spirituel. Celui-là est devant elle, c’est son amour, caché sous les apparences d’un jardinier. « mon bien aimé, dit le cantique, est descendu dans son jardin, dans son jardin aux parterres de baumiers. » l’instant est solennel. Elle ne le reconnaît pas encore. Elle l’interroge : « Seigneur, si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et je l’emporterai. » Elle tremble d’impatience, de désir et d’émotion. C’est la chrysalide qui se sent devenir papillon. Elle frémit dans toute sa chair. Elle est toute dévorée par l’amour qui la consume. Et c’est alors que tombe des lèvres de Jésus ce nom et des lèvres de Marie ce cri de tendresse qui me fait tomber la plume des doigts. « … Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu en chemin ? » « j’ai vu le tombeau du Christ vivant, et la gloire du Christ ressuscité. Je suis à lui. Il est à moi. J’ai trouvé celui que j’aime. Je l’ai pris et je ne le quitterai jamais. » C’est fini, il ne reste plus à Marie-Madeleine qu’à mourir. Et c’est à la Sainte-Baume que cette embaumeuse et cette embaumée exhale un dernier souffle filial qu’on peut encore y respirer.

Romain le Mélode, Hymne

Le Seigneur qui voit tout, voyant Madeleine vaincue par les sanglots, accablée de tristesse, en eut le cœur touché  et se montra à la jeune fille ; il lui dit : Femme pourquoi, pleure-tu ? Qui cherches-tu dans le tombeau ? Alors Marie se retourna et lui dit : je pleure, car on a enlevé mon Seigneur du tombeau et je ne sais où il repose… il est mon maître, il est mon Seigneur, lui qui offre aux hommes déchus la résurrection. Celui qui sonde les reins et les cœurs, sachant que Marie reconnaîtrait sa voix, appela la brebis, lui, le pasteur véritable : Marie, dit-il et aussitôt elle le reconnut : c’es bien lui mon bon pasteur qui m’appelle pour me compter désormais avec les quatre vingt dis neuf brebis. Car je sais bien qui il est, celui qui m’appelle : je l’avais dit, c’est mon Seigneur, c’est celui qui offre aux hommes déchus la résurrection.

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Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 28 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

la pécheresse pardonnée

 

la pécheresse pardonnée  dans MARIE-MADELEINE telechargement2Le Christ vient, il est invité chez Simon le pharisien. Marie-Madeleine prend cette opportunité pour aller à sa rencontre. Elle la prépare. Elle ira troubler le repas. Elle surgira dans la salle où les convives seront rassemblés. Peu importe si son acte scandalise, la ridiculise, l’humilie. Elle ira vers lui pour déposer à ses pieds tous ses péchés. Et s’il est vraiment le médecin des âmes, il la relèvera.  Le soir venu, alors que tous les convives écoutent le maître parler, Marie-Madeleine surgit. Elle se place derrière Jésus, et s’installe à ses pieds. Elle s’agenouille. Elle baisse la tête et fond en larmes. Ses larmes sont abondantes. Elles sont le reflet de tous ses péchés commis jadis. Elle voit le temps des larmes défiler tous les actes de sa vie dans lesquelles elle a fourvoyé et son âme, et son coeur, et son corps. Elle voit dans ce moment où elle est aux pieds du Christ, tous les actes posés, dépourvus de bon sens et appauvris de moral, irréfléchis. Elle voit tous ses actes qui ne regardaient que le bien personnel de l’instant présent et non le bien qui construit et qui élève l’âme et celle des autres. Elle n’a aux pieds de Jésus qu’une seule raison d’être, tout déverser. Elles sont abondantes, ses larmes. Le moment est venu d’essuyer les larmes déposés sur les pieds du Christ. Pour ce faire, elle a prévu de prendre ce qui l’a rendu si belle et si attrayante pour beaucoup. Elle veut se servir de ce qui la rendait si éclatante aux yeux du monde et des hommes. Elle veut utiliser ce qui lui prenait le plus de temps et de soin pour l’éclat de sa beauté. Elle délie ses cheveux, les pose sur les pieds du Christ, essuie les pieds de Jésus. Ses cheveux, à ce moment, ne sont plus là pour séduire mais pour montrer son ardeur à vouloir changer de vie, de manière de penser, de manière d’agir, de manière d’être. Après avoir versé ses larmes et après avoir essuyé les pieds du Christ avec ses cheveux, Marie-Madeleine dépose sur les pieds du Christ autant de baisers qu’elle en a déposé sur les hommes qui sont tombés sous le charme de sa beauté. Tous les baisers donnés sur ses amants n’étaient que le reflet de sa solitude, de son manque de vrai amour. Par les baisers qu’elle dépose sur les pieds du Christ, elle guérit toute sa sensualité, tout son désir d’un plaisir effréné de séduction. Les baisers déposés sur les pieds du Christ marquent  un nouvel élan d’amour véritable vers celui qui est son sauveur et son médecin. Vient enfin le moment tant espéré et tant médité où elle va déverser le parfum qu’elle a acheté pour le Christ. Elle prend le flacon qu’elle avait apporté. Elle l’ouvre. Sans même en verser une goûte, l’odeur agréable de ce nectar si précieux embaume toute la salle où les convives sont assis. Elle a choisi chez le parfumeur le plus précieux parfum. Dans ses folles années, elle n’avait encore jamais choisi un parfum si pur. Aucun de ses amants n’avait eu la chance de sentir sur son corps une si délicate odeur. Ce parfum, Madeleine l’a réservé pour le seul homme à qui elle va offrir sa vie comme lui va offrir sa vie pour tous les hommes. Elle reconnaît en Jésus toute la puissance miséricordieuse et divine qui permet à tout homme qui le veut la guérison et de l’âme, et du coeur, et du corps. Ce parfum est précieux mais il ne vaut pas le prix du baume que le Christ applique pour guérir tout coeur blessé par les péchés. 

Nous pouvons nous demander si Marie-Madeleine avait tout prévu ? Oui, sa venue est pour le coup pensé, mesuré, réfléchi. Sinon, elle serait déjà partie. Elle n’aurait pas eu le courage de supporter aux pieds de Jésus le regard méprisant des invités et de Simon, le maître de maison. Ce dernier n’ose rien dire mais il n’en pense pas moins. Si Jésus était prophète, il saurait que cette femme est une pécheresse publique. Comme prophète  Jésus lit les pensées de Simon, et il prend la défense de Madeleine. Le Christ réagit aux pensées de Simon. Regarde cette femme, lui dit le Christ, depuis que je suis arrivé, elle n’a pas cessé de me montrer la haine qu’elle a envers son péché et le désir qu’elle a de changer de vie. Elle n’a pas cessé de me dire combien elle a honte d’avoir aimé aussi facilement les plaisirs et combien, elle désire, maintenant, se mettre à l’école de Dieu pour aimer véritablement comme Dieu aime. Elle n’a pas cessé depuis que je suis là de pleurer, d’essuyer ses larmes sur mes pieds avec ses cheveux, d’embrasser de sa bouche mes pieds, d’y déposer ce si précieux et si fin parfum. Elle vient car elle a compris que je suis le médecin de son âme. Je peux arrêter la source de ses larmes. Je peux par le baume de la miséricorde cicatriser les douleurs d’un coeur triste, révolté et désordonné. Je peux par ce baume rendre la joie à son coeur attristé. Je peux par ce baume apaiser la révolte de son coeur divisé. Je peux par ce baume unifier son être. Oh Simon, ne sois pas si dur avec elle. Regarde comme cette femme aime. Ouvre ton intelligence aux merveilles de la puissance du Seigneur, ton Père et mon Père, notre Père. Comme mon Père m’a envoyé vers cette femme, il m’envoie aussi vers toi. Comme elle, tu as besoin de te reconnaître pécheur et tu as besoin de la miséricorde de mon Père.

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Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 20 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Marie-Madeleine ~ la grâce qui guérit

 Marie-Madeleine ~ la grâce qui guérit dans MARIE-MADELEINE images-1

Marie-Madeleine a, de par sa naissance, eu beaucoup de facilités. Tous les biographes admirent en elle sa beauté, sa délicatesse, son intelligence. Elle devient l’incontournable hôte de chaque festin donné dans le milieu branché de l’époque. Quand elle apparaît à chaque fête, tous les regards se rivent sur elle. Petit à petit, elle en vient à y prendre goût et l’esprit du monde l’emprisonne. Son désir de la chair, son désir du gain, son désir des honneurs viennent entraver son esprit. Au départ, elle y prend goût puis petit à petit, elle se dessèche intérieurement jusqu’au moment où elle se sent vide et si malheureuse. Qui pourrait la sortir de ce milieu, de cet enfermement. 

Dans son chemin, entre Béthanie et Magdala, elle entend parler d’un homme qui lui aussi va de chemin en chemin, de Jérusalem à Capharnaüm, de Samarie en Galilée. Elle entend dire de lui qu’il opère prodiges sur prodiges : il guérit, il parle avec autorité, il pardonne. Des hommes viennent à sa suite comme ce célèbre publicain véreux, Lévi. Certains pharisiens sont outrés par l’attitude de cet homme du nom de Jésus. Il se prend pour qui, pour le Fils de Dieu ! Qui est-il ce juif pour manger à la table des pécheurs? Qui est-il ce Jésus pour pardonner les péchés ? Jésus, celui qui sauve, réplique aux pharisiens : Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades; je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, au repentir (Lc 5, 31-32). Cette phrase est décisive dans la vie de Marie-Madeleine. Elle reconnaît humblement qu’elle est malade et pécheresse. Peut-être se dit-elle, il peut me guérir. Je vais aller à lui, j’irai le rencontrer et s’il est vraiment le médecin de toute âme alors il me guérira. 

La chance de le rencontrer survint quand Marie-Madeleine entend dire qu’il est invité chez Simon le pharisien. Elle se prépare à y aller. Elle va à sa rencontre. Elle surgit en plein milieu du festin. Elle se jette à ses pieds et dépose sur ses pieds toutes les larmes de son repentir. avec humilité, elle prend ses cheveux et essuie les pieds du Christ. Elle les embrasse et y dépose un parfum d’un grand prix. Le Christ, face aux pensées de Simon qui juge cette femme, prend sa défense et dit à Simon : ses nombreux péchés lui sont pardonnés parce qu’elle a beaucoup aimé. Marie-Madeleine, le Christ s’adresse à elle : tes péchés sont pardonnés.

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Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 16 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Message de Marie-Madeleine

reçu par canalisation

Message de Marie-Madeleine  dans MARIE-MADELEINE images-13

Mes Enfants, 

Laissez venir à vous cette douceur, ce calme. Apaisez-vous ! Soyez maintenant dans la tranquillité, dans le bien-être, dans l’accueil de l’Amour, de votre Amour, dans l’accueil de la lumière pour vous, pour les autres.

Soyez choyés, soyez aimés.

Les peurs n’ont plus lieu d’être aujourd’hui. Vous pouvez les laisser aller.

Apaisez cette souffrance que vous pouvez avoir à l’intérieur de vous, encore, encore, malgré tout le chemin parcouru jusqu’à présent.

Mais laissez-vous aller. Laissez-vous aller à cette paix que vous pouvez retrouver.

Laissez venir, laissez venir cette lumière à l’intérieur de vous. Laissez la grandir. Acceptez-la. Il n’est plus temps de la refuser aujourd’hui.

Tout se calme, tout s’apaise, tout progresse, tout danse, tout chante, tout est joie, tout est Amour, tout est lumière. Enfin!

Voyez-vous virevolter, voyez-vous danser, voyez-vous marcher, courir, sauter, danser.

Oui, tout cela est possible aujourd’hui, pour vous. Le voulez-vous ?

Nous sommes là avec vous pour vous accompagner, si vous le souhaitez. Et nous serons toujours là car nous vous aimons. Soyez sûrs de cela. Toujours, toujours, toujours… 

Je suis Marie – Madeleine et je vous accompagne ce soir. Je vous remercie pour votre présence. Recevez tout mon Amour, toute ma gratitude pour votre écoute profonde, pour votre sagesse bienveillante et pour l’Amour que vous dégagez et que vous avez pour vous et pour les autres.

Alleluia, Alleluia ! Paix en vous et sur cette planète.

Je suis avec vous, moi, Marie-Madeleine et je vous offre tout mon Amour.

Vous pouvez transmettre, partager ce message, à condition d’en garder l’intégralité et d’en mentionner la source:  www.lumieretharmonie.blogspot.fr

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 26 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

message de Marie Madeleine

 

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans:MARIE-MADELEINE, VIDEOS à voir |on 24 septembre, 2013 |Pas de commentaires »

Marie Madeleine sur la sexualité sacrée…

Message canalisé de Marie Madeleine.

Marie Madeleine sur la sexualité sacrée… dans MARIE-MADELEINE images-13

Vous êtes de plus en plus nombreux à savoir que Yeshua fut mon époux bien-aimé. Vous êtes aussi de plus en plus à (re)connaître la vérité de ce que Lui et moi avons vécu. Non, je ne suis pas la prostituée dont une Eglise manipulatrice vous a parlé. Les temps sont au dévoilement et à la vérité. Et d’autres dévoilements suivront… Je suis une initiée.

Une initiée des mystères d’Isis et de sa magie sexuelle. Déjà à l’époque de Yeshua beaucoup refusaient de reconnaître à la femme sa place essentielle et sacrée. Parmi les disciples même je comptais quelques adversaires et détracteurs. Il n’en demeure pas moins que Yeshua, lui, m’a accordé ma juste place, ou, plus exactement, il a reconnu et donné au principe féminin divin, à travers moi, sa place véritable.

Ensemble, nous avons incarné ces deux principes : le masculin divin et le féminin divin. Nous avons incarné en chacun de nous le mariage intérieur de ces deux aspects, ainsi que le mariage physique du couple. Autre mensonge de l’Eglise au sujet de Yeshua : elle lui conteste une véritable existence physique, physiologique. Elle prétend qu’il s’est incarné sans connaître ce qu’elle dit être les bas aspects de l’humanité, à savoir toutes les fonctions corporelles y compris bien sûr la sexualité.

Or, tout ce qui fait la beauté et la grandeur de l’incarnation de Yeshua, c’est précisément qu’il fut un homme véritable, un être humain tout à fait authentique, jusque dans ses doutes et ses tourments.

Il a su transcender sa condition humaine pour accomplir sa mission divine, et ouvrir le chemin de lumière qu’aujourd’hui vous empruntez dans sa trace. Il est venu vous dire que Vous êtes divins, que chacun porte Dieu en lui, que chacun est Dieu.

Il est venu semer les graines de cette énergie christique qui désormais peut s’épanouir en tous ceux qui le souhaitent.
Et, bien que ses enseignements aient été déformés, il a exprimé haut et fort la vérité de la création, la vérité du Dieu Père Mère. Tout ce qui existe est issu de cette Essence divine dont les deux aspects, disons masculin et féminin, sont absolument indissociables. Et tout ce qui existe retournera à sa Source.

Pour ce retour à la Lumière originelle, il existe plusieurs chemins, plusieurs voies. Je viens vous rappeler que la sexualité sacrée est l’une de ces voies. Ce n’est d’ailleurs pas une nouveauté, plusieurs traditions l’enseignent. La différence, dans ce que je transmets, c’est précisément la place qui est faite au féminin.

Vous trouverez davantage de précisions sur ce sujet dans le livre de Tom Kenyon et Judi Sion (le manuscrit de Marie Madeleine).

Aujourd’hui et ici, je viens mettre l’accent sur l’approche que l’homme et la femme peuvent suivre pour se préparer à cette sexualité sacrée et la vivre pleinement. Sachez tout d’abord que la sexualité sacrée s’ancre dans ce que j’appelle la relation sacrée. Tous les humains ne sont pas capables de vivre une relation sacrée, ni une sexualité sacrée. Beaucoup de couples, à l’heure actuelle encore, restent entravés dans les anciennes énergies du couple névrotique.

Cependant, dans le cœur de ceux qui s’éveillent à la lumière, s’exprime de plus en plus la soif divine d’un Amour Vrai, tandis que les retrouvailles de Flammes jumelles se font aussi plus nombreuses dans ces temps de grand changement et d’accélération. Alors, si vous pensez être avec une personne qui aspire tout comme vous à vivre une relation sacrée et une sexualité sacrée, ces mots et leur vibration sont pour vous.

Vous n’entrerez pas du jour au lendemain dans cette dimension sacrée. Il faut au départ une volonté commune, profonde et sincère. L’Amour Vrai est un engagement.

Point de nécessité de mariage civil ou religieux pour cela. En revanche, le mariage intérieur est un préalable important*. Si vous n’avez pas réconcilié et unifié en vous le féminin divin et le masculin divin, et cela que vous soyez un homme ou une femme, n’espérez pas réaliser cette union-là avec l’autre.

Bien sûr, il est possible que ce mariage intérieur ne soit pas tout à fait achevé, mais il suffit que vous ayez engagé le processus sincèrement et en conscience pour que la relation et la sexualité sacrées deviennent possibles, dans un cheminement commun.
La sexualité sacrée, comme la relation sacrée, exige une sincérité et un respect sans faille, envers soi-même, comme envers l’autre. La confiance aussi doit être présente absolument.

Il est donc important que vous vous connaissiez bien vous-même, et que vous vous connaissiez bien mutuellement. Pour cela, parlez beaucoup ensemble. Parlez de vous, de l’amour que vous vous portez, de ce que représente pour vous la sexualité, de ce que vous souhaitez vivre ensemble. N’ayez pas de honte, surtout pas ! Livrez-vous, ouvrez votre cœur.

Je tiens à insister sur le fait que la sexualité sacrée n’est pas quelque chose de mental, cérébral et désincarné. A ceux que le mot de « sacré » pourrait rebuter, je dis ceci : nul n’est besoin d’appartenir ou d’obéir à une religion pour être dans le sacré.

Le sacré désigne simplement ce qui se réfère au mystère et à l’essence même de la Vie. Le sacré est ce qui élève l’Être, le sacré est ce qui touche à la Vérité première. La sexualité sacrée n’implique aucun sacrifice, ni aucune frustration, elle est au contraire la clé d’un épanouissement extraordinaire. Elle n’exige ni abstinence draconienne, ni renoncement à la sensualité ou au plaisir, pas plus qu’elle n’exclue l’aspect ludique de faire l’Amour.

Il n’est question que de plus grande conscience ; et de respect, de Soi comme de l’Autre, ce qui revient au même…
C’est une sexualité joyeuse, n’en doutez pas. Si vous vous sentez triste en la pratiquant c’est que vous faites fausse route, qu’il y a quelque chose que vous n’avez pas compris. Soyez vous-même, soyez vrai.

Même s’il vous semble au début que certaines choses ne sont pas compatibles avec ce que vous pensez être la sexualité sacrée, soyez vous-même et voyez comment vos émotions et vos plaisirs évoluent au fil de la pratique.

Je vous le répète encore : pas de honte, pas de culpabilité ! Quoi que l’on ait pu vous dire ou vous enseigner, ce sont deux sentiments qui vous éloignent de votre nature divine. Donc, si vous ressentez de la honte ou de la culpabilité, ne les rejetez pas, ne vous bloquez pas, acceptez-les, laissez-les passer, lâchez prise. Recentrez-vous simplement sur la Conscience et l’Amour.

Lorsque vous aurez décidé, ensemble, d’entrer dans la sexualité sacrée, accordez-vous du temps. Comme je le disais auparavant, vous n’entrerez pas du jour au lendemain dans une sexualité sacrée. A moins d’avoir étés, comme Yeshua et moi-même, préparés à vivre cela, il vous faudra du temps, de la patience et de la persévérance. De même, une fois que vous aurez commencé cette pratique, vous n’aurez peut-être pas tout le temps l’envie, au début, de faire l’amour de cette façon. Et ce n’est pas grave. La transformation s’effectuera peu à peu, en profondeur, et vous en viendrez probablement un jour à ne plus avoir du tout envie de faire l’amour autrement que de manière sacrée.

Si vous le faites cependant à nouveau, d’une manière « classique » disons, il est probable que vous en ressentirez une certaine amertume et de la tristesse. Vous devez être conscients de cela.

A présent, voyons de manière concrète comment vous  préparer à l’étreinte sacrée. Là encore, il est important de prendre son temps. Ne planifiez pas de faire l’amour avant de partir travailler ou avant une obligation quelconque. Le mieux est de ne pas vous fixer de limite de temps et de ne rien prévoir pour la suite. Préparez la pièce, imaginez même un court rituel, si vous le voulez, à pratiquer ensemble pour que la pièce devienne elle aussi un espace sacré. Allumez une bougie, de l’encens,  choisissez des fleurs, des pierres, un ou des objets que vous aimez, peu importe, pourvu que vous vous sentiez dans un lieu propice à la magie de l’amourPréparez vos corps aussi, par un bain ou un soin particulier, afin que chacun soit bien connecté à son propre corps et à l’aise dans sa nudité. Ensuite installez vous, sur le lit si vous le souhaitez, face à face de préférence. Et commencez à vous connecter.

Pour établir la connexion entre vous, vous pouvez le faire d’abord par le regard. Regardez-vous dans les yeux, en cillant le moins possible, sans honte, sans timidité, sans fausse pudeur, regardez-vous vraiment, les yeux dans les yeux.

Puis, sans vous quitter du regard, synchronisez votre respiration. Qu’elle soit profonde et lente, respirez calmement ensemble. Il se peut qu’un sourire affleure sur vos lèvres, laissez-le s’épanouir s’il vient…Mettez ensuite vos mains face à face, sans qu’elles se touchent cependant ; laissez-les entrer en connexion par l’énergie. Faites de temps à autre une inspiration profonde, détendez-vous, savourez ce moment, ressentez-en la grâce.

Maintenez la connexion des yeux, de la respiration, de l’énergie des mains.
Si vous prenez le temps de cette connexion, elle vous donnera sans doute déjà beaucoup d’émotion et peut-être une certaine forme de plaisir aussi. Il se peut même, les premières fois, que vous ayez envie d’en rester là. Ne forcez rien, soyez à votre écoute. Après cette première étape, toujours sans contact physique, commencez à esquisser des caresses d’énergie, la main, ou les mains, à quelques centimètres du corps de votre partenaire, imaginez que vous caressez le corps éthérique de l’autre.

Vous pouvez le faire tous deux en même temps, ou bien l’un après l’autre. A ce stade-là, vous aurez sans doute envie de vous allonger l’un près de l’autre. Commencez à vous effleurer, en douceur et tout en légèreté. Autant que possible maintenez la connexion du regard et de la respiration.

Si vous en éprouvez le besoin, parlez-vous. Exprimez votre amour, vos émotions, votre plaisir, ce que vous ressentez, sans hausser le ton, que votre voix soit caresse elle aussi.

La femme peut caresser l’homme si elle en ressent l’élan, et avant la pénétration il est essentiel que l’homme caresse la femme, avec douceur, avec beaucoup d’amour et de respect, car elle est le réceptacle sacré de l’alchimie amoureuse, elle est le Graal, et pour qu’elle donne la pleine mesure de sa puissante énergie, elle a besoin de se sentir aimée, en sécurité, désirée et d’entrer déjà dans le plaisir et dans un début d’extase amoureuse. En toute confiance.

Il est évident que cela aussi peut demander du temps, avant que chacun se sente pleinement en confiance. L’homme, comme la femme arrive dans la relation avec ses peurs, ses blessures, ses croyances. Il faudra peut-être plusieurs essais avant que les deux puissent vivre pleinement les émotions et sensations que procure cette pratique d’amour sacré.

Quoi qu’il en soit, si vous ressentez par moments des blocages, un malaise, une gêne, ne vous découragez pas. Arrêtez l’expérience si nécessaire, tout en douceur également, cela va de soi, et recommencez un autre jour. Entre temps, parlez entre vous de ce qui s’est passé, de ce que vous avez vécu, de vos besoins pour que cela soit plus aisé la fois suivante.

Il se peut qu’en lisant ceci vous souriiez à l’idée de rencontrer des difficultés à pratiquer ce que je viens de décrire. Peut-être vous dites-vous que cela est bien facile après tout et que j’exagère la difficulté de la chose.

Dans ce cas demandez-vous pourquoi vous n’avez pas déjà fait l’amour de cette façon. La plupart des êtres humains ne prennent pas vraiment le temps de la connexion, ils se précipitent l’un vers l’autre plus ou moins rapidement, pensant que la gêne disparaîtra dans l’étreinte même. Avec une pénétration sans conscience, ils ne vivent l’acte sexuel qu’à un niveau basique qui ne satisfait que des instincts primaires mais ne nourrit en aucun cas l’âme et l’Etre divin qui est en eux.

Tandis que, dans la sexualité en conscience, c’est tout l’Etre qui est baigné de lumière et d’amour. L’orgasme donne alors une extase véritable, qui est un puissant nettoyage du corps physique, des corps émotionnel et mental.

En ce qui concerne l’alchimie, reportez-vous à l’ouvrage de Tom Kenyon et Judi Sion que j’ai déjà évoqué. Je ne vais pas reprendre ici le détail de la pratique et des termes techniques, car ce message-ci est plutôt destiné à ouvrir vos consciences sur ces sujets (déjà abordés par différentes traditions) et vous donner l’envie de vous y intéresser et de pratiquer.

Cela est possible aujourd’hui puisque, ce qui était hier réservé aux seuls initiés, est à présent à la portée d’un plus grand nombre. Tous ceux parmi vous dont la conscience s’éveille, appelée vers la lumière par-delà le voile…vous pouvez retrouver cette dimension perdue de la sexualité sacrée, et vos vies en seront transformées.

Pratiquer les quatre serpents, ressentir le soleil dans votre tête, la douce béatitude de l’extase, la fulgurance de l’énergie éblouissante qui emplit vos corps…

Je veux aborder ici un autre aspect, à peine effleuré dans le livre précité, mais auquel j’ai déjà fait allusion dans les messages précédents*. Il s’agit de la troisième énergie, son nom est le NUWAN. **

Lorsqu’un couple pratique l’amour sacré, au moment de l’orgasme, en plus de l’extraordinaire énergie qui se libère dans les corps des deux partenaires, une troisième énergie naît de l’union des deux et fusionne au dessus d’eux.

Au début, cette énergie se dissout au bout de quelques minutes ou quelques heures. Mais si un homme et une femme pratiquent la sexualité sacrée ensemble régulièrement et dans un amour véritable, le Nuwan se stabilise progressivement et grandit jusqu’à exister réellement de façon permanente. Je vous disais : Imaginez-vous la puissance d’un tel couple ?

Les deux amoureux sont alors reliés en permanence par cette troisième énergie, véritable fruit de leur union. Et l’un comme l’autre peuvent faire appel à cette énergie quand ils le souhaitent. Ils connectent alors la puissance de l’Un, dans le mariage du masculin et du féminin divin, et celle d’une forme de Trinité.

L’énergie de l’individu est transcendée dans celle du couple et dans celle du  fruit de son Amour. L’individu est fort comme Trois ! Et je ne parle pas juste de force physique, mais de puissance de Création, de matérialisation dans l’Amour. Même éloignés géographiquement, les deux sont connectés en permanence, en pensée et dans le Cœur. Il ne s’agit pas là d’un couple fusionnel au sens romanesque du terme, il n’est plus question ici d’attachement, ni de dépendance à l’autre. Mais bien de la conscience de l’Unité, à travers le Couple-Liberté, engagé dans la relation sacrée et la sexualité sacrée.

Je dois aussi vous redire qu’avant d’en arriver à cette communion et connexion permanente, il y a diverses étapes, plus ou moins faciles à vivre. Comme je l’ai dit dans le livre, les orgasmes en général, et les orgasmes sacrés à bien plus forte raison, sont de puissants vecteurs/outils de nettoyage, tant physique, que mental et émotionnel.

Après l’extase intense il vous faudra gérer de grandes vagues d’énergie, tantôt euphorisantes, tantôt déprimantes, selon votre perception. Et tous les aspects physiques, émotionnels et du mental seront amenés à la conscience ou « à la surface », pour être transmutés.

Ce qui occasionnera parfois des confrontations entre vous deux. Pas au moment de faire l’Amour, mais ensuite, dans votre vie de tous les jours. Ne voyez pas ces confrontations comme quelque chose de décourageant ou d’inquiétant.

Bien sûr elles sont comme l’épreuve du feu, et si votre couple est basé sur une illusion, il ne résistera probablement pas à cette tension extrême. Mais dites-vous que, c’est de toute façon préférable de sortir d’une relation bancale au plus vite, si votre aspiration profonde est de vivre l’Amour Vrai.

Et si vous êtes dans l’Amour Vrai, alors vous n’avez rien à craindre de ces moments de feu purificateur, qui ne peuvent que vous rapprocher de la Vérité de vous-même et de l’autre. Ces épreuves sont là pour vous permettre de sortir de l’aveuglement de l’égo, qui vous limite dans l’expression de l’Amour sans condition.

L’égo n’est pas « mauvais » redisons-le encore,  il doit simplement être remis à sa juste place, là où il ne fait plus obstacle à la lucidité et au Soi Véritable. Vos peurs, vos blessures, vos colères, dévoilées plus clairement que jamais par la puissance révélatrice de l’énergie orgasmique, n’auront d’autre choix que de se transmuter.

Et ce qui vous permettra de transmuter au plus vite, sera précisément de vous montrer parfaitement honnête et sincère, avec vous-même, comme avec l’autre.

Si vous refusez l’expression de cette vérité, si vous vous obstinez à tricher, autant vous prévenir que ce sera terriblement _ et de plus en plus_ inconfortable, car dans ce type de relation il n’y a plus la moindre place pour les faux semblants et les compromissions.

C’est là précisément toute l’Alchimie qui découle de la Sexualité Sacrée. Retrouver l’or pur de Qui vous êtes vraiment. Comme je vous l’ai dit, c’est une des voies de la connaissance et du retour à la Lumière.

Ce n’est certes pas le choix de la facilité, c’est pourtant le choix de la félicité. Serez-vous les aventuriers de l’Amour Vrai en ces temps d’Elévation ?…

J’ai conscience que la lecture de ce message pourra susciter en vous quelques interrogations. Avec l’accord de celle à travers qui je parle/écris, je vous propose de lui adresser vos questions si vous en avez, et mes réponses pourront éventuellement faire l’objet d’un prochain message.

La seule raison pour laquelle je partage avec vous ces connaissances est la joie de vous amener, vous qui vous sentez prêts et le désirez, vers l’exaltante Lumière de l’Amour Divin.

Marie Madeleine je suis, une et multiple.

* Voir le message sur le Couple-Liberté et l’Amour Vrai.
** Prononcer « nou-ouann »
Il peut porter aussi d’autres noms.

Message canalisé par Anamaria Molina, en 2011 et en Janvier 2012.

http://conscience-epanouissement.blogspot.fr/2012/01/la-sexualite-sacree-message-de-marie.html

Publié dans:MARIE-MADELEINE, SEXUALITE |on 29 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Hommage à la Mère

Hommage à la Mère dans MARIE-MADELEINE images-26

Chères Âmes, accueillez notre Amour.

En tout Être humain et en toute forme de vie, existe la Femme Sacrée. Celle-ci se manifeste à vous et à la vie qui l’entoure sous plusieurs aspects merveilleux : celui de la créatrice, celui de la guérisseuse, celui de la diffusion de l’Amour sans réserve, dans toute sa lumière. Et parmi ces multiples aspects, expressions d’Isis, de Myriam-Marie-Magdeleine, il y celui a la Mère. Rendons hommage à la Mère.

La Mère, Femme Sacrée est celle qui accueille la vie. Son accueil est celui de l’univers manifesté en un Être humain qu’elle porte dans ses entrailles, qu’elle porte dans son cœur, par amour, sans jamais l’y emprisonner. La Mère est aussi celle qui reconnaît dans la nature universelle de chaque Être sa dimension individuelle, soit son essence; l’essence reconnue permettra à l’Être de la déployer et d’en ressentir la pure joie de l’existence et l’union aux autres Êtres humains par sa collaboration à l’œuvre commune. Elle reconnaît l’enfant et sa beauté, ses dons, ses qualités. Elle anime en lui son mouvement créateur. Et c’est ainsi que son accueil, sa reconnaissance, son animation permettent l’éveil d’un Être universel incarné pour qu’il se déploie dans toute sa beauté. Elle collabore au miracle de l’univers. Ainsi, elle est sacrée.

Nous vous proposons d’éveiller en vous la Mère, Femme Sacrée : chaque jour, pendant les prochains jours, reconnaissez un aspect de vous, soit de votre essence, de même qu’un aspect merveilleux d’un Être qui croise votre chemin. Ressentez en vous la lumière de ce que vous reconnaissez en vous et en l’autre et inscrivez-le dans un petit livre sacré que vous porterez sur vous.

En reconnaissant ainsi un aspect très concret de votre beauté, soit d’une véritable qualité  et celle d’un autre Être la Mère en vous s’éveillera et vous en sentirez l’Amour inconditionnel.

Accueillez notre Amour

Maître Saint-Germain
Par Pierre Lessard

Publié dans:MARIE-MADELEINE, NATURE, PENSEE, PRIERE |on 16 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Divin dans le presque rien


Extrait de l’interview de Christian Bodin  paru sur  lepoint.fr  

Divin dans le presque rien dans JESUS arbres

ET les autres évangiles ? Celui de Philippe, celui de Marie-Madeleine ?

C.B. : Les évangiles apocryphes peuvent être nourriciers pour l’imaginaire. Ils ont des beautés, qui font rêver, comme cette scène où le Christ fabrique des oiseaux en argile, leur souffle dessus et les oiseaux s’envolent. Dans le même évangile, je crois, il y a une scène terrible, où Jésus enfant, juste frôlé dans la cour de récréation par un camarade, lui dit : « Toi, tu ne vivras pas jusqu’au soir ! » Ces évangiles ont un charme de légende, comme les contes soufis ou juifs. Mais ils ne sont pas indispensables. En fait, le problème est peut-être de définir le spirituel – je ne pense pas y parvenir. Le problème de ces autres évangiles, et de beaucoup de textes gnostiques ou ésotériques, c’est qu’ils sont innombrables. Si vous vous aventurez dedans, on risque de ne plus vous revoir de votre vivant. Il n’y a aucune raison que ce genre de quête ou de lecture s’arrête. Il y a autant de livres de spiritualité que l’océan peut compter de vagues. Tout est fait pour qu’on s’y noie. Il me semble que l’on n’a besoin que de quelques livres, de même qu’on n’a besoin que de quelques paroles de notre père, ou de quelques gestes de notre mère. S’ils se mettent à nous parler sans arrêt, ils vont nous tuer. On a besoin, aussi, d’aller y voir par nous-mêmes, d’aller dans la vie, de nous affronter aux autres, et de laisser tomber ce qui pourrait être un jeu de miroirs, quand la recherche prend la place de l’objet recherché. C’est un peu le risque de cette littérature périphérique.

Alors, qu’est-ce que le spirituel ? C’est la vie engagée avec d’autres. Qu’est-ce que vous faites avec quelqu’un qui vous pose un problème ? Qu’est-ce que vous faites avec vos enfants ? Avec vos parents ? Avec un inconnu ? Le propre de la vie, c’est que vous n’avez jamais le temps. J’appelle ça le « principe de Pilate ». Pilate n’est pas un mauvais homme. On lui met le sort du Christ entre les mains, il est très embarrassé. Il a une profonde sympathie, presque une empathie, pour cet homme. Mais en même temps, il est dépendant des autorités religieuses et doit faire respecter l’ordre L’institution ecclésiale juive râle et souhaite une mise à mort, sans pouvoir y procéder elle-même. Le principe de Pilate se résume ainsi : on amène le Christ devant vous, et vous avez trente secondes pour décider de ce que vous allez faire. Pas plus. C’est ça, la vie. Et Pilate, même s’il avait une bibliothèque de livres de sagesse, n’aurait pas le temps de les consulter et ces livres ne pourraient d’ailleurs rien lui dire. Il faut trancher. Il espère une intuition, un instinct… Mais il n’a plus le loisir de tergiverser, et en vérité, on ne l’a jamais. La mort peut nous saisir à tout instant, on n’a donc jamais, au fond, le loisir de remettre à demain. De dire qu’on va réfléchir un peu : « Je crois qu’un livre vient de paraître, qui va m’éclairer. » Non. C’est toujours trop tard.
L’inscription de votre cœur dans cette vie se fait toujours à la seconde. Dans l’instant. Comme l’éclair qui entre dans la pierre et la fracasse. On n’a pas le loisir que supposent toutes ces lectures infinies, innombrables. Elles peuvent nourrir le songe, l’imaginaire, mais pas autre chose.

N.C. : Il faudrait donc porter le livre en soi ?

C.B. : C’est joli, cette image. Ça serait peut-être ça. Ce serait arriver à ce que l’écriture soit entrée en nous, de façon à ce qu’on puisse trancher au mieux. Personne ne peut tout lire, de toute façon. Je lis le Coran, aussi. J’aime beaucoup. J’aime aussi certaines parties du Talmud. Je ne suis pas enfermé. Mais au fond, à nouveau je vais faire un retour à une scène des Évangiles, qui se trouve dans Jean : le Christ, assez jeune, est assis au Temple, avec les autres, et c’est son tour de lire un texte sacré. Qui lit ce texte doit ensuite le commenter. Jésus lit un psaume qui parle du Messie, de la fin des temps. Et il a un seul commentaire : « Ce que je viens de lire, vous l’avez sous les yeux, maintenant. C’est moi. » La dernière lecture qui contient toutes les autres, c’est simplement la présence humaine. La présence d’un homme ou d’une femme est beaucoup plus éclairante que toutes les bibliothèques du monde. Et en même temps, la Bible, les Évangiles, le Coran sont des centrales atomiques de poésie…

N.C. : Ce qui est frappant, c’est que ni Bouddha, ni Mohammed, ni le Christ n’ont écrit quoi que ce soit eux-mêmes.

C.B. : Socrate non plus… Sans doute sont-ils dans une fonction supérieure à l’écriture. Peut-être ces gens très rares sont-ils allés dans le noyau du feu, l’ont traversé. Alors qu’écrire est déjà un état second. Vous prélevez les braises, en y cherchant l’empreinte des pieds de ceux qui les ont traversées, mais ceux-là l’ont fait en silence. Comme peut-être on traverse la mort. Il y a un moment fondateur du silence. Et ces gens-là sont donc plus hauts que l’écriture. La beauté de l’écriture, c’est de les reconnaître, de les révérer, de les éclairer. D’essayer de nous les donner à voir.

Une légende dit que la plume qui sert aux écrivains a été empruntée au coq du reniement de Saint Pierre. Peut-être l’écriture trahit-elle toujours un peu. Et en même temps, avez-vous remarqué comme ce qui n’est pas écrit se délite, se perd, s’efface. Donc l’écriture nous sauve aussi, nous préserve, nous redonne une fluidité….

Cela dit, il y a une belle réflexion de Grojean sur la supériorité du lecteur par rapport à l’auteur. L’auteur prend un morceau de vie et en fait un livre. Le lecteur prend un livre et en fait un morceau de vie. Il ressuscite ! Il a donc un travail encore plus puissant – qui n’aurait certes pas pu être accompli s’il n’y avait pas eu le labeur de l’auteur avant. Il n’empêche : le travail du lecteur remet en vie quelque chose qui avait été enfermé dans le livre.

N.C. : Ou alors, c’est raté !

C.B. : Ou alors la lecture ne s’est pas faite, ou le livre était mauvais. Idéalement, l’écriture, comme la lecture, devraient être deux instants de récréation dans la clarté d’un ciel étoilé. Ils devraient être d’une gaieté et d’une inventivité totales. Il devrait y avoir une grande fantaisie dans les livres, qui réveillerait une grande liberté chez le lecteur. Tous les trois – l’auteur, le livre et le lecteur – se trouveraient, du coup, dans une sorte de cour de récréation angélique. Avec une grande liberté. La vraie justification de l’écriture, à mon avis, c’est qu’elle est comme la vie : elle ne se fige pas. C’est sans doute ce que les Juifs de la tradition talmudique ont perçu très fort. Il y a quelque chose de beau comme l’enfance dans leurs commentaires de commentaires de commentaires des écritures, cette lecture sans fin, sans cesse revivifiante, irriguée, surprenante.

N.C. : Voyez-vous votre propre vie comme un ciel clair où se détachent les étoiles ?

C.B. : Ma vie ? C’est comme si depuis toujours, j’avançais dans la brume ! Et tout ce que je vois me semble déchirer un voile de néant posé sur le monde. Soudain ça m’apparaît, dans une splendeur ! Je suis sujet à des éblouissements. Ça peut être un visage, un objet. C’est comme si la création du monde était continue, que nous étions contemporains de la création du monde. C’est comme si la création n’était pas une chose à l’arrière de nous, mais exactement en train de se faire.

Voir l’intégralité de l’interview 

Publié dans:JESUS, MARIE-MADELEINE |on 16 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Marie l’Egyptienne

Extraits du livre Marie l’Egyptienne

Nicole Montineri

Marie l'Egyptienne dans MARIE-MADELEINE marie« Sens-tu, Zossima, la totalité du désert lorsqu’aucune pensée ne vient troubler l’esprit ?  Cette sensation amène la joie d’appartenir à l’univers, de participer à sa perpétuelle création. Je sais désormais que je respire dans la lumière toujours présente, mais occultée afin de nous laisser vivre. Ce voile est preuve d’amour, car sans lui, l’énergie nous consumerait immédiatement… Vois-tu l’évidence de ce qui est ? Il n’y a plus Marie et le désert, Zossima et le désert. Le désert est toi, il est moi. Seul l’esprit silencieux peut voir ceci clairement. J’ai fini par le comprendre. Il m’a fallu du temps, le temps du désert, immobile, muet. Au début, je cherchais à entendre le moindre bruit dans ce vide minéral qui m’angoissait. Puis j’ai remarqué que le silence du désert n’était pas différent de mon propre silence dès que je me trouvais dans un état d’écoute intériorisé. Le silence du désert me fit prendre conscience du  silence de mon âme. J’ai compris qu’il émanait de la profondeur de cet abîme qui s’était ouvert à l’intérieur de moi. Le silence est comme un couloir qui vient du centre de l’âme et qui y conduit. Alors, je n’ai plus écouté que l’espace vibrant qui englobe et pénètre tout. J’ai réalisé que le silence était la substance éternelle qui imprègne l’univers, sa matrice et son origine. Il était là aux commencements et ne connaîtrait pas de fin. Chaque chose prit dès lors un sens nouveau. Comment te l’exprimer ? Seule, isolée, je me sentais désormais en contact avec tout ce qui est. Je coulais avec ce flux qui donne la vie, je me fondais dans son océan d’énergie, je ressentais les ondes qui parcourent la surface de la terre. Je ne faisais plus qu’un avec la pierre, le grain de sable, le buisson d’épines, l’insecte, l’étoile. Tous ces niveaux de réalité étaient en moi et leur vibration absorbée me donnait une sensation inouïe de liberté. Je plongeais au plus profond de la terre et  m’étirais au plus haut vers le ciel. J’avais l’impression d’être partout à la fois dans l’espace, voyant de l’intérieur, du cœur où tout converge, à la fois nos existences éphémères et la vie éternelle. De ces visions sortirent une joie et une paix remplies de gratitude… »

Marie tourna les yeux vers Zossima. Son regard transparent contrastait avec son visage noir et parcheminé. 
« Au désert, ma pensée affolée de ne plus avoir d’objet vers quoi se fixer est retournée vers le lieu d’où elle venait, s’y est reposée jusqu’à s’oublier. La femme qui au début cherchait à capter le moindre son s’est dissoute dans le silence. Elle est devenue le silence. Il n’y a plus de Marie. »

     Elle plongea son regard lumineux dans celui du moine : « Zossima, c’est une illusion de croire que chacun d’entre nous est l’auteur de ses actes. On peut l’être temporairement, mais à la fin, c’est toujours l’Intelligence divine qui décide. Il n’y a qu’une seule réalité : la vie éternelle, qui se déroule avec ou sans nous. »

     L’homme, qui s’était toujours considéré comme un personnage religieux d’importance, entendit le message.
     « Dès que je ne me suis plus prise pour la femme qui multipliait autrefois les expériences sexuelles, mais aussi celle qui avait été touchée par la grâce devant la Croix, je n’ai plus ressenti mon isolement comme une menace. La vie et la mort prenaient un tout autre sens. Seul celui qui peut mourir de son vivant se tient confiant dans la nudité, le cœur brûlant d’amour.   Il me semblait que j’étais là depuis toujours et que j’y serais encore à la fin des temps. Je n’avais pas de désir, pas de but, pas de devenir. Ma pensée s’était arrêtée, et avec elle, toute perception de durée. Je vivais dans le présent, dans l’éternité de l’instant, comme dans une prière continue et muette. Vivre ainsi est d’une grande beauté… Toutefois, ce repos de l’esprit n’est pas synonyme d’inertie, l’absorption dans le tréfonds du cœur n’est pas une rêverie, un endormissement. Ce qui s’y révèle est une énergie puissante, en expansion constante, faite d’élans libres, d’intuitions soudaines.

 
     − Au bout de combien d’années es-tu parvenue à demeurer recueillie dans cette perception du silence ? l’interrompit Zossima.
     − Je ne sais pas exactement. J’ai perdu la notion du temps humain. Dès que je suis entrée au désert, j’ai eu l’impression que je pénétrais dans une dimension temporelle nouvelle. Maintenant, le temps ne s’écoule plus ; en m’oubliant, il s’est effacé… 
     − Parce que c’est Dieu qui agit en toi.
     − En cette profondeur, l’expression du cœur qui se repose dans le mystère vivant est le silence même. Ce n’est pas une cessation de toute activité, mais un accord subtil au mouvement intérieur. En écoutant la voix qui me commandait de traverser le Jourdain, j’avais, pour la première fois de mon existence, obéi à une volonté autre que la mienne. C’était mon premier geste d’amour véritable, qui fonda mon retour à la maison, en un cœur réunifié qui ne sépare plus l’acte du repos. Lorsque je suis partie, ce fut sans intention précise, sans aucune idée de ce qui allait se passer. Étrangement, j’agissais comme si ma propre personne n’était pas vraiment concernée par ce départ irréversible. La seule chose qui était claire à mon esprit, c’est que je ne partais pas en quête d’une expérience supplémentaire. Cet appel n’était pas une expérience. 

Je ne cherchais rien de particulier, et en effet, au début, il ne se passa rien ! Je restais des heures, des journées entières, immobile. J’étais juste assise là, ou parfois allongée, le regard offert au ciel. Ce n’était pas de la passivité, plutôt une patience que j’apprenais peu à peu et qui me délivrait lentement du temps. Je réalise maintenant combien j’étais extraordinairement confiante, confiante en cet amour qui transmutait le fond de mon être… Mais alors, quel tumulte dans mon cerveau ! Je ne savais pas laisser le calme s’installer en lui. Je ne cessais de sauter d’une pensée à l’autre, d’une émotion à l’autre. Tout se succédait à un rythme rapide dans ma tête. Pourquoi, alors qu’aucune nécessité ne se présentait ? Je compris que j’avais vécu jusque là dans l’agitation et qu’effacer la longue habitude de me disperser au dehors serait difficile.

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 29 juin, 2013 |Pas de commentaires »

Eveiller sa faculté de canalisation

         

Pamela transmet Marie Madeleine.

Ce message a été reçu dans le contexte d’un atelier offert par Gerrit & Pamela sur le thème de la canalisation. La plupart des participants étaient des conseillers spirituels désireux de développer leurs talents de canalisation et de surmonter leur manque de confiance en eux dans cette matière.

Eveiller sa faculté de canalisation dans ASCENSION eclat

Chères sœurs, chers frères, je vous accueille tous cordialement. Je suis Marie Madeleine et je ne suis pas venue seule. Je suis ici en compagnie de beaucoup d’autres. Aujourd’hui, nous allons parler de l’art de canaliser. Beaucoup d’entre vous désirent canaliser mais se sentent enfermés dans le doute et l’anxiété à ce propos. Certains d’entre vous canalisent déjà mais n’osent pas l’exprimer en public. Aujourd’hui, j’aimerais offrir une perspective différente sur la question de savoir si vous pouvez ou devriez canaliser. Je vous dis que le fait de canaliser n’est pas du tout quelque chose de nouveau pour vous. Vous l’avez déjà pratiqué sous diverses appellations dans de nombreuses vies avant celle-ci. Ce n’est pas très difficile ! S’ouvrir à la canalisation ne consiste pas à apprendre quelque chose de nouveau pour vous, mais plutôt à réveiller des talents qui vous sont familiers, voire même innés.

Vous avez tous vécu sur cette planète auparavant et avez exprimé vos talents sur Terre dans différentes vies : les dons de l’intuition, de la canalisation, du troisième œil. Vos vies précédentes ont souvent été marquées par ces dons et ils sont encore là aujourd’hui. Chacun-e de vous est entouré-e des personnalités que vous avez été autrefois et qui, sous une forme ou une autre ont écouté cette voix intérieure, la voix de l’âme, et l’ont transmise à d’autres personnes sur terre. Vous avez été un pont entre ce monde et l’autre, le monde de l’âme dont vous êtes originaires. Longtemps, cela a été l’appel de votre âme. Essayez de percevoir, si vous le pouvez, ces personnalités autour de vous. Elles font partie de votre âme, comme un rayon de soleil fait partie du soleil. Elles n’en sont pas la totalité, mais une partie inaliénable. Peut-être voyez-vous ou ressentez-vous certaines de ces silhouettes de vies passées autour de vous. Prenez le temps de les ressentir calmement et clairement.

Ce n’est pas nouveau pour vous de canaliser. Vous avez déjà fait cela auparavant, de différentes façons et sous différentes formes. C’est quelque chose de familier, qui vous est venu naturellement. Je vous demande maintenant de vous relier à cette manière de canaliser familière et naturelle que vous connaissiez dans ces vies précédentes, ou plutôt, appelons-les ces « autres vies ». Ces choses ne sont pas limitées dans le temps, comme vous pourriez le penser. Permettez à chacune de ces personnes que vous avez été de s’approcher et de se couler en vous, observez simplement qui s’avance et n’intellectualisez pas trop. Laissez simplement cela se faire à partir de votre ressenti. Vous n’avez pas besoin de voir une personne, vous pouvez en avoir une simple impression. Et parfois, ça prend juste un peu de temps avant que vous ne ressentiez quelque chose. Cette femme ou cet homme que vous sentez près de vous et qui fait partie de votre âme veut vous donner quelque chose maintenant.

Les vies précédentes, les autres vies, sont comme toutes les vies, un mélange de beau et de moins beau : lumière et ombre, bien et mal, si vous voulez. Cette personne qui est maintenant avec vous vient vous donner sa Lumière et cette belle partie fluide d’elle-même qui ressentait une connexion et formait un pont avec l’autre monde depuis lequel elle canalisait de l’amour, de l’encouragement et de l’espoir pour les gens de son entourage. Souvenez-vous de cette connexion, pas mentalement, mais dans vos cellules et vos ressentis. Retrouvez l’impression, à quoi ressemblait ce pont vers l’autre monde.

Permettez-vous de recevoir de l’aide dans ce processus en considérant cette personnalité d’une autre vie comme un guide. Imaginez un temps où la canalisation se passait bien et où vous étiez capable de partager le courant de votre âme avec d’autres personnes. Vous n’avez pas besoin d’imaginer les détails. Il s’agit du courant et du sentiment de sécurité que vous aviez, ainsi que de son évidence et de son caractère familier. En fait, aucun d’entre vous ne doit apprendre à canaliser, car c’est quelque chose que vous savez déjà faire. La clé est de rétablir la manière de le faire : vous reconnecter à cette partie de vous qui fait cela avec facilité. Bien qu’il existe des peurs et des souffrances qui résistent en vous, en vous souvenant de la facilité avec laquelle la canalisation se faisait, vous enlevez un morceau de cette résistance.

Le temps est venu maintenant, il y a une réelle opportunité sur Terre pour accueillir ce que vous avez à offrir. Il y a des gens qui attendent que cette énergie vous traverse, vous et vos frères et sœurs artisans de Lumière. Le monde vous attend ! Alors que dans d’autres vies et en des temps anciens, vous avez souvent dû être circonspects et agir presque subrepticement et en secret, il y a actuellement un besoin, une opportunité et une réceptivité pour vos dons. La puissance féminine du troisième œil et de l’intuition est de nouveau bienvenue. En réalité, c’est une sous-estimation : elle est non seulement bienvenue mais on en a désespérément besoin ! L’humanité est en détresse. Il y a une crise dans le monde entier, une crise économique et écologique. C’est une crise profonde dans son questionnement : « Quelle est notre relation à nous-mêmes, au monde et à la Terre ?  » Tout le fondement de notre future relation à nous-mêmes et aux autres tourne autour de cette question.

Beaucoup de gens sont pris dans les peurs, les conflits, l’illusion. Certains se sentent perdus et il y a une solitude profonde dans le cœur des êtres humains. De cette solitude émerge la recherche désespérée d’une balise externe à laquelle se raccrocher. Mais cette Lumière guidante n’est pas extérieure. Vous ne la trouverez en personne d’autre, ni dans une institution ni dans une organisation. Actuellement, il est clair qu’il n’y a plus aucune certitude en-dehors de soi : pas dans un emploi, ni une maison, ni même dans une relation personnelle, ni dans un cercle d’amis. Vous êtes amenés toujours plus au fond de vous, à l’intérieur, par tout ce qu’il se passe au-dehors. Cela peut effrayer beaucoup de gens. Vous avez pu ressentir cela lors de la méditation tout à l’heure, en vous connectant à l’énergie collective. (Avant la transmission, Gerrit a offert une méditation guidée au groupe). Vous avez pu observer la peur et le stress que vivent beaucoup de gens actuellement.

Quel est votre rôle dans tout cela ? Votre tâche, votre chemin ? La réponse se trouve dans votre réalité intérieure. Cela revient toujours à rester proche de soi-même, car vous savez que le « chemin » est en vous. Vous êtes déjà familiers avec ce monde intérieur, avec la paix et le calme que vous pouvez y trouver. C’est pour cette raison que vous êtes là actuellement, pour être les guides ou les enseignants, dans le sens le plus large et le plus libre de ces termes. Non pas comme des chefs, au sens traditionnel, mais pour être des exemples vivants d’une connexion profonde avec ce qui transcende la vie terrestre, avec ce qui transcende les certitudes externes, et avec ce qui est indépendant de celles-ci. Une connexion avec votre âme. En un sens, votre mission de vie consiste à laisser rayonner cette connexion envers les autres. Cela vous amène directement au cœur de ce que vous êtes, et ainsi, vous touchez aussi les autres et les invitez à faire de même.

Ramenez votre attention sur ce petit cercle de personnalités d’autres vies qui vous entourent et qui font partie de vous. Vous partagez avec elles des qualités et des traits de caractère, même si elles ont vécu à des époques et dans des circonstances différentes. Mais dans leur essence, c’est le même cœur. Dites-leur, à celles qui ont dû agir dans l’ombre et le secret, que la voie est libre maintenant : « J’ai la permission maintenant de révéler toutes les qualités que vous avez développées par le passé. Je peux maintenant laisser rayonner ma Lumière, je suis bienvenue sur Terre. »

Chez certaines de ces personnalités, vous pouvez ressentir qu’il y a des mémoires douloureuses de rejet, de condamnation, de n’avoir eu aucune opportunité de partager la réalité qu’elles avaient à donner. Il est temps à présent de guérir toutes ces vieilles souffrances. Elles doivent être vues, rappelées et honorées, afin qu’elles puissent être libérées et laisser la place à une joie, une légèreté nouvelles, une manière d’être soi-même sans effort.

Ces personnalités anciennes peuvent vous rappeler vos dons, vos connexions naturelles, votre âme. C’est le cadeau qu’elles vous apportent : des qualités que vous avez toujours élaborées et cultivées très soigneusement en d’autres temps, par l’expérience, la pratique et l’entraînement. Mais vous avez aussi un cadeau pour elles en retour : Dites-leur qu’elles peuvent maintenant lâcher prise de leurs anciens fardeaux, et qu’elles peuvent s’affranchir du sentiment de ne pas être bienvenues, de cette souffrance passée. Ne pas vous sentir bienvenus et et ne pas vivre ce qui vous était naturel ont été une grande souffrance pour vous. Malgré cela, votre sagesse a grandi à cause de cette expérience ainsi que votre compréhension de la nature humaine, de la lumière et de l’ombre. Acceptez ce passé et laissez vos autres vies retourner à leur liberté, libérées de leurs vieilles souffrances et de leurs traumas, laissez-les aller leur chemin. Prenez dans votre cœur ce qu’il y a de sage et de beau en elles. Remerciez-les pour cela. Faites-le vraiment du fond du cœur. Remerciez-les pour les cadeaux qu’elles vous laissent, puis libérez-les, afin qu’elles puissent enfin se reposer de leur connexion douloureuse avec la Terre. C’est ainsi que le passé se guérit.

Tout ce qui est bon et durable venant du passé reste avec vous. Ce n’est pas perdu même si cela a longtemps été entouré de souffrances, d’incertitudes, de peurs et de frustrations. Vous pouvez le libérer et récolter un diamant de ce passé. C’est maintenant, dans cette vie, que ce diamant peut briller et rayonner dans le monde et vous donner du bonheur, le bonheur d’être simplement vous-même et de ne plus devoir vous cacher. C’est la clé pour tout. S’il vous est possible de faire l’expérience de ce merveilleux diamant qui est en vous, alors tout le reste arrive presque tout seul dans votre vie. Vous attirez les relations, les circonstances de vie et d’activité professionnelle qui appartiennent au diamant. Ressentez la présence de cette énergie resplendissante en vous. Tant de force et de sagesse emprisonnées depuis des siècles et chez toutes ces personnes que vous avez été. Ressentez-en la profondeur, le mystère et la merveille. Ayez du respect pour ce que vous êtes et cessez de vous mépriser et de vous critiquer.

Ressentez que vous êtes un canal, ici et maintenant, ressentez le diamant que vous êtes. Regardez simplement cet espace de votre corps où vous percevez ce joyau et permettez à son énergie radieuse de circuler dans tout votre corps de façon à baigner dans sa Lumière.

Je suis ici en égale, je ne suis pas un maître qui se tient au-dessus de vous. Je suis exactement comme vous et je me sens très proche de vous, votre égale dans mon cœur. Quand vous avez des doutes, ce qui est fréquent dans la réalité humaine, Je suis avec vous pour vous aider à mobiliser vos forces et vous rappeler qui vous êtes. Pour vous rappeler de croire vraiment en vous, et de rester en contact avec le diamant éblouissant que vous êtes déjà, ici et maintenant.

Pamela Kribbe - Traduction Christelle Schœttel

- Les messages de Jeshua sont disponibles en livre ! - 

Un couple resté dans l’ombre

Jésus et Marie-Madeleine, un couple resté dans l’ombre…

Interview de Françoise Gange, propos recueillis par Marjolaine Watelle

Découvrez le Vrai visage de Jésus, cet homme pur qui oeuvrait pour l’égalité entre les hommes et le femmes, cet homme en avance sur son temps, dont le message a été incontestablement déformé au profit d’un pouvoir patriarcal…

Françoise, dans votre ouvrage Jésus et les Femmes, vous évoquez la relation de Jésus avec ses disciples féminins. Vous vous basez sur des évangiles gnostiques. Que découvre-t-on sur Marie-Madeleine ?

Un couple resté dans l'ombre dans JESUS i-grande-1785-dessin-de-la-sainte-famille.net_-205x300

Venez me rejoindre sur le FORUM : http://devantsoi.forumgratuit.org/

Dans les textes gnostiques, Marie de Magdala (Marie-Madeleine) apparaît comme la compagne de Jésus et sa disciple de prédilection. C’est ce qu’on voit dans l’Évangile selon Marie, dans un texte intitulé Pistis Sophia (la Sagesse et la foi), ou encore dans l’Evangile selon Philippe, évangile qui précise que Jésus embrassait Marie sur la bouche et que parfois les autres disciples s’en montraient jaloux. Jésus apparaît, non plus comme cet être asexué qu’on a présenté dans les évangiles canoniques, mais comme un sage qui souhaite rétablir l’Unité, masculin et féminin unis, afin de parvenir à la Totalité : l’Homme parfait, pourvu des deux moitiés inséparables qui le constituent. Dans la société judaïque de l’époque, la femme n’était pas l’égale de l’homme : les biens par exemple, appartenaient à l’époux, et la femme était l’un des biens de l’époux, qui pouvait la prendre puis la répudier comme bon lui semblait. Dans l’Evangile selon Thomas, Jésus dit : « Si deux (l’homme et la femme) sont l’un avec l’autre en paix dans la même maison, ils diront à la montagne : Déplace-toi, et elle se déplacera. » Il insiste constamment pour dire que l’amour profond dans un couple (amour conçu comme Alliance à la fois sensuelle et spirituelle) décuple les forces des deux individus qui le composent.Ceci était très novateur car à l’époque, il n’y avait pas d’Alliance d’amour entre l’homme et la femme, mais un mariage patriarcal dominant-dominé. Seul le plaisir de l’époux était pris en compte. Pour la femme, le plaisir était interdit ou en tous cas jamais mentionné : l’église lui parlait de « devoir conjugal ». Ce couple entre Jésus et Marie apparaît donc détonant : il rappelle le monde « païen » antérieur, et plus particulièrement la longue culture de la Déesse qui avait précédé l’apparition des Dieux dans le panthéon. Culture qui pratiquait la hiérogamie ou union sacrée entre le principe masculin et le principe féminin, âprement combattue par l’Eglise, comme on le voit dans les Actes des Apôtres où Paul, venu prêcher dans l’amphithéâtre d’Ephèse, doit reculer devant la grande Artémis, encore prédominante en ce premier siècle de notre ère. Entre Jésus et Marie, il y a une véritable liaison, car non seulement ils s’aiment d’amour, mais ils partagent le plus grand : la spiritualité.

« L’Evangile selon Marie » est un texte capital, qui montre qu’après la mort de Jésus, tandis que les disciples sont découragés et craignent d’être poursuivis à leur tour par les autorités du temple, c’est Marie qui les console et leur redonne des forces pour continuer l’œuvre consistant à répandre la Parole ; elle leur rappelle que Jésus « les a fait Homme », c’est à dire les a réconciliés avec les deux moitiés de l’humain, féminin et masculin. On voit Pierre lui demander si Jésus, « qui la préférait », lui aurait délivré un enseignement que les autres ne connaîtraient pas et qu’elle pourrait leur délivrer à son tour. Prenant la place de Jésus, « l’Enseigneur », elle leur fait alors partager un message essentiel, qui déroute les plus misogynes d’entre eux, et tout particulièrement Pierre. Enseignement « secret » qui parle de la remontée de l’Ame féminine du monde, ensevelie par les Archontes, parmi lesquels Ialdabaoth, alias Yahvé. C’est à dire qu’elle leur enseigne, ce qui constitue le centre de tous les écrits gnostiques : le grand Féminin du monde (jadis féminin divin) a été précipité dans l’En-bas, c’est à dire démonisé par Yahvé, et il crie vers les hauteurs pour retrouver sa lumière, sa grandeur d’autrefois. Et Jésus apparaît comme celui qui va l’aider à retrouver sa Lumière, c’est à dire sa grandeur. Pierre, furieux et jaloux comme il apparaît souvent (dans « l’Evangile selon Thomas » par exemple, ou encore dans « Pistis Sophia » ) à l’égard de Marie, doute et se révolte à l’idée qu’elle, une femme, ait pu recevoir un enseignement que lui n’aurait pas reçu. Il tente de dresser les autres contre Marie : Jésus lui aurait-il vraiment donné cet enseignement, et eux , les hommes, devraient-ils faire cercle autour d’elle pour l’écouter ? A ce moment là, un autre disciple, Lévy, se lève et dit à Pierre : Qui es-tu pour douter, nous savons que Jésus la préférait… Et l’évangile se termine par ces termes très significatifs : « Ils partirent prêcher l’Evangile selon Marie ». Ce texte montrant donc qu’après la crucifixion, Marie prit pendant un laps de temps la tête de la petite communauté des disciples. Ce qui a été totalement occulté dans les textes du canon qui ont effacé le rôle de Marie.

Il y a donc une réelle manipulation de l’église envers les croyants ?

Le judéo-christianisme a fait dégénérer le message d’Amour (amour envers l’autre et Amour/Alliance entre les deux moitiés de l’humain) qu’il a changé en message de force. Le Jésus de la gnose dit : « Aimez vous les uns les autres, et à cela on reconnaîtra que vous êtes les miens » ce qui ne peut que signifier : « aimez vous, hommes et femmes, et vous montrerez ainsi l’Alliance féminin/ masculin. Réconciliez le féminin et le masculin en vous et en dehors de vous et à cela on vous reconnaîtra pour les miens. » Message qui a été enseveli. La volonté de l’église ayant été la domination de l’homme sur la femme, dans une culture misogyne qui considérait l’accouchement, l’acte sexuel et même le corps de la femme, comme « impurs ». Le message « gnostique » de Jésus apparaît ainsi avoir été radicalement modifié, dans le sens d’un maintien des hiérarchies et d’un encouragement au renoncement à toute recherche personnelle… permettant aux autorités dûment habilitées (les évêques), l’exercice d’un pouvoir présenté comme incontestable. Habilement, le message d’amour de Jésus a été conservé en surface, tandis qu’était véhiculé en profondeur un tout autre message. Message étayé sur le pouvoir, la hiérarchie, l’argent et l’accumulation des biens -il ne faut pas oublier que le Vatican est l’un des Etats les plus riches du monde.

Tout ceci fait froid dans le dos…

<Avec l’inversion de la polarité du divin -du féminin divin, époque de la Déesse considérée comme la Mère/protectrice de l’univers, aux Dieux Pères, tous guerriers- s’est inversé le rôle de la femme et du féminin. Désacralisée, réduite à son corps (épouse et mère ou prostituée), elle est censée n’avoir plus d’esprit ni d’âme, elle qui était l’Ame du monde, l’Esprit de justice et de droiture, de bonté et de générosité dans les premiers mythes de Sumer… Il faut rappeler que c’est la haine de la femme et du féminin qui allumera les bûchers d’une Inquisition avide de purger le monde des « sorcières », l’église ayant organisé là, pendant plus de 2 siècles, un véritable « sexocide » ainsi que l’a très justement écrit Françoise d’Eaubonne. Les sorcières n’étant autres que des femmes jeunes et jolies, des femme médecins, des herboristes, qui continuaient à transmettre la très ancienne connaissance des Plantes guérisseuses.. toutes refusant leur exclusion du monde patriarcal.

A lire « Jésus et les femmes », « Avant les dieux la mère universelle ». Françoise Gange. Editions Alphée.

Publié dans:JESUS, MARIE-MADELEINE |on 17 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

Lumière christique…

LA PREMIÈRE VAGUE :

ÉCLOSION DE LA LUMIÈRE CHRISTIQUE DANS LA TERRE

Préparez-vous au retour de Jésus. C’est anonymement que le Messie reviendra vers vous sur Terre.

Vous n’allez même pas le remarquer. Seulement ceux qui sont vraiment liés avec le monde spirituel remarqueront les centaines de feux d’Amour qui viennent sur Terre avec lui, annonçant son arrivée. Cela se passera seulement au moment opportun. Jésus se présentera à vous comme un pionnier, un destructeur de vos structures, comme quelqu’un qui vient faire éclore le nouvel Âge avec une force puissante et divine.

Lumière christique... dans MARIE-MADELEINE fee040Vous vous êtes fait une fausse image de Jésus. Les puissants ont enterré Jésus sous leurs propres pensées. Amour, c’est bien ce qu’il est. Mais en même temps, il incarne la volonté divine qui brise ce qui ne doit pas exister.

Sans bruit, il viendra sur Terre. Ceux qui n’ont pas encore touché leur cœur, qui n’y  écoutent pas la voix divine, seront mis à l’épreuve. Des milliers de « prophètes » apparaitront en même temps à l’horizon. C’est une expression de la polarité. 

Jésus résidera parmi vous, silencieusement caché, anonyme pour beaucoup. Ceux qui sont des faux prophètes se feront entendre haut et fort. Il dépendra de chacun de percevoir en lui cette douce et calme voix divine, presque inaudible, se situant au-delà du bruit de votre monde. Seuls ceux qui le reconnaîtront seront ceux à qui il se montrera.

L’humanité a une grande mission devant elle. Avec sa venue, remarquée ou pas, un nombre infini de vagues d’Amour seront libérées par sa présence. Ces vagues vous seront perceptibles. Vous pouvez vous préparer en ayant à chaque moment la conscience inébranlable de trouver Dieu et Jésus au plus profond de vous-même. Tout ce qui fait obstacle aux vagues d’Amour sera balayé. L’ancien doit mourir pour enfanter le nouveau.

L’humanité se dirige collectivement dans un entonnoir de l’évolution qu’il s’agit de traverser. Personne ne sera épargné. Ceux qui sont prêts à purifier leur âme, à s’exercer à se convertir et à comprendre et se souvenir en même temps que Dieu est le Père de toute vie, prépareront alors la nouvelle voie. Partez à la recherche de ceux qui sont déjà incarnés et prêts à vous aider à traverser cette époque.

Soyez critiques et sur vos gardes, écoutez votre cœur, et vous trouverez ceux qui pourront vous aider à commencer votre propre transformation.

Vous ne pouvez pas l’éviter. Tout ce qui s’oppose à la transformation éclatera. Que ce soit par des catastrophes sur Terre qui se produiront lorsque la Terre ne connaîtra plus d’autres moyens de s’exprimer, ou bien par l’effondrement de vos références connues et de votre conception du monde.

Elles disparaîtront pour faire place à l’Amour. Soyez conscients qu’autour de vous se forme un monde parallèle d’êtres qui sont venus pour soutenir la Terre. Là où la Terre éclot, elle s’ouvre à de nouvelles visions et elle les accueille pour les enfanter dans un avenir proche. A partir de ce moment là, la Terre va se modifier. Très longtemps, elle a accordé aux Hommes le libre arbitre. Très longtemps, elle n’a posé aucune condition. La Terre vous a permis de l’utiliser comme champ d’expérience et même que vous détruisiez, méprisiez et exploitiez des parties de son être.

La Terre ne va plus absorber et enfanter ce qui n’est pas consacré et béni par Dieu lui-même. Ce n’est pas sa décision mais celle de la Mère des mondes avec laquelle la Terre est en contact permanent. Soyez ouverts !

Soyez prêts à vous ouvrir, élargissez votre canal d’Amour et mettez vous à disposition comme un vaisseau d’Amour. Cherchez le chemin vers le Seigneur. Ce n’est pas difficile car Dieu est toujours là. Il est omniprésent. Vous devez seulement le remarquer. Vous ne le remarquez pas dans le monde bruyant, le vacarme et les diversions. Vous ne le remarquez que dans le silence et dans l’accord avec vous-même.

Cherchez le chemin du recentrage et cherchez ceux qui vont pouvoir vous y aider. Seul celui qui s’est ancré en lui et en Dieu résistera à la bise et aux ouragans qui souffleront sur la Terre.  Vous n’allez pas rencontrer seulement la tempête et la destruction à l’extérieur. L’ébranlement intérieur sera encore plus marqué. Au sujet de votre peur : j’aimerais que vous compreniez que la peur n’est qu’un produit de votre propre esprit. La peur vous crible de part en part et vous rend faible. A cause d’elle, vous détruisez votre aura et vous-même. Essayez d’abandonner la peur et d’avancer dans la confiance. Répétez sans cesse le nom de Dieu, indépendamment de toutes appartenances ou croyances religieuses. [….]Sachez que la Terre attise de son intérieur, de son noyau de feu, la Lumière christique pour son propre être. Celle-ci se déploiera du centre de la Terre et à travers toutes les couches. Il n’y aura aucun obstacle à cette Lumière christique car l’époque de la naissance est venue.

La Terre se met en route avec l’humanité, la Terre se prépare pour plonger dans la Lumière christique et se mettre synchroniquement en phase avec la venue du Messie. Prochainement, vous rencontrerez beaucoup de phénomènes qui vous seront inconnus.

Si la Lumière christique continue à se déployer, il peut se passer que vos appareils électroniques et vos instruments à mesurer le temps ne fonctionnent plus comme vous en avez l’habitude. Le temps se suspendra et il y aura des sauts temporels.

Extrait du livre Marie Madeleine, le début de l’âge d’or 2012 Page49

Lire en PDF en entier ici 

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 3 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

Les adieux et la promesse de retrouvailles

 

Je suis Marie Madeleine et comme promis à Jésus, j’ai accompli ma mission : prendre ma place entre Ciel et Terre comme messagère entre les mondes, comme expression de son langage et de son Amour, comme intermédiaire de sa Parole. Je prie Dieu que mes paroles soient comprises. Elles ne sont pas une menace mais plutôt la prise de conscience de la grande opportunité qu’à l’humanité d’effectuer une grande modification.

Dieu est prêt à oublier tout le passé, au moment où vous vous tournez vers Lui. Moi, Marie Madeleine, vous envoie mon Amour et j’aimerais vous faire savoir que l’Amour de Jésus sera omniprésent avec vous. L’Amour est omniprésent pour tous ceux qui aiment.

Les adieux et la promesse de retrouvailles dans MARIE-MADELEINE serenite-1-199x300

A cet instant, j’aimerais prendre congé de la Terre, de ma place entre Ciel et Terre que j’ai occupée encore une fois. A partir de maintenant, je ne resterai en contact qu’avec très peu de personnes. Je demanderai à celles-ci de travailler avec moi pour des missions bien définies.

J’apparaîtrai clairement à des personnes bien définies et je présenterai, comme une requête, ma demande de collaborer. La coopération entre le monde spirituel et les habitants de la Terre sera demandée en ces temps agités. Mais, de plus en plus, vous saurez que je me retire dans le Ciel de mon âme, inaccessible pour vous, car le Ciel de chaque être n’appartient qu’à lui et à Dieu.

Ce sont mes adieux d’une certaine manière et en même temps une salutation à l’humanité car je me retire pour devenir nouvelle, pour m’offrir de nouveau à la Terre, le moment venu. Je vous aime, comme Jésus vous aime. Vous êtes tous mes frères et sœurs.

Je prie pour revoir chacun d’entre vous dans le royaume de Dieu quand le Seigneur viendra.

Om Namah Shivay

Extrait du livre Marie Madeleine, le début de l’âge d’or 2012 – page 73

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 31 octobre, 2012 |Pas de commentaires »

Illumination


LA TROISIÈME VAGUE – ILLUMINATION ET INITIATION

J’aimerais maintenant vous parler de la troisième vague, la plus exceptionnelle de toutes : la vague de l’illumination et de l’initiation.

Le règne d’Agni commence. Dans cette vague commence la prophétie dont vous, Humains, avez eu une fois connaissance, mais que vous avez de nouveau oubliée en cheminant dans l’oubli pendant des éons. Dans les anciennes écritures, il est encore écrit que dans l’ère du Verseau, Agni apparaît à l’horizon pour annoncer à nouveau le règne de la Lumière.

Sous son règne, les êtres vont être élevés à nouveau, les opprimés libérés et les soi-disant puissants détrônés. Agni ne fait pas cela pour abaisser quiconque. Son être est purement et simplement élévation. Il vous élève là où votre place est prévue par Dieu.

Illumination dans HUMANITE marie-madeleine1A cette époque, le trône divin sera visible sur Terre et le signe d’Agni apparaîtra à l’horizon. Un appel partira à travers les mondes : l’appel de l’éveil. Le début du Nouvel Âge, que vous appelez aussi l’Âge du Verseau ou bien l’Âge d’Or, apparaîtra pour vous à l’horizon et sera annoncé si distinctement par les feux que personne ne pourra pas ne pas le remarquer.

Une grande vague de Lumière viendra sur Terre avec beaucoup d’impulsions et amènera encore une vague de destruction – la destruction de tout ce qui résiste à cette vague d’Amour, de Lumière et de régence divine.

Il s’agit pour chaque personne voulant être de la partie, de prendre sa place. Faites-vous aider à trouver cette place en contactant Agni à l’intérieur de vous. Il vous sera facile de le contacter car il sera omniprésent à cette époque.

Partout des feux apparaîtront. Le feu annonce la nouvelle naissance et la nouvelle création. La Terre brûlera. Elle s’inclinera devant Agni en signe d’hommage à sa venue.

Au même moment, les portes de Shamballa s’ouvriront et seront omniprésentes sur Terre. Cela montrera que le règne de la Lumière ne s’est plus retiré, mais au contraire participe corps et âme à la Terre et à ce qu’elle vit.

Il y aura soudainement de nouveaux systèmes pour la Terre, que vous n’auriez même pas envisagés – peut-être dans les gouvernements, dans les formes de pouvoir qui sont consacrés à la Lumière.

Alors, il y aura les dernières négociations entre les puissants de la Lumière et les puissants de l’Ombre pour faire enfin la paix. Chacun a sa place dans le royaume de Dieu. Ils ne doivent pas s’évincer entre eux, mais au contraire se soutenir. Vous-même, pendant longtemps sur Terre, avez vécu le combat entre l’Ombre et la Lumière comme une guerre.

La politique mondiale devra aussi s’adapter à cet avantage vibratoire et faire la paix. La compréhension des autres sera encouragée et on croira quand même au leadership qui ne provient pas d’un compromis de nombreuses opinions mais uniquement du plan divin.

Les gouvernements qui se décideront à recevoir de l’aide afin de se joindre à la guidance divine, survivront. Sinon, votre système tombera en ruine devant vos yeux. Ceux qui sont aveugles, penseront que Dieu les punit. Mais ceux qui voient, reconnaîtront que Dieu honore sa promesse donnée il y a très longtemps – aider les siens à revenir sous la régence  de la Lumière. C’est à ce moment-là que commencera le règne de la Lumière sous la guidance du trône divin.

Oubliez toutes vos prophéties. Aucune dans ses prévisions n’a pour l’instant vraiment réussi à atteindre le niveau où l’époque après 2012 pouvait être décrite, puisque toutes étaient liées à la Terre et étaient limitées. Finalement toutes les révélations ne décrivaient que la chute du pouvoir temporel. L’humanité devrait maintenant comprendre au plus profond d’elle-même que Dieu n’a jamais été un Dieu vengeur, destructeur, mais seul se détruit soi-même ce qui est vieux et dépassé.

Le règne d’Agni apportera la paix au monde. De grandes Lumières de paix venant de tous les mondes afflueront sur Terre, et les univers lumineux dirigeront leurs courants de paix continuellement sur la Terre et aideront les êtres. Les portes entre les dimensions deviendront de nouveau plus perméables et la communication avec d’autres mondes et le Ciel vaincra le voile de l’oubli.

Pour ceux qui renient Dieu, cette époque sera terrible.

Pour ceux qui aiment Dieu, cette époque sera celle qui leur a toujours manqué, celle qu’ils ont toujours souhaitée voir arriver. Cette époque engendrera une création nouvelle à une vitesse énorme, plus rapide que vous ne l’ayez jamais connue. Cette époque va s’accélérer encore plus. Il vous faudra faire attention à votre corps car vous vous adapterez à de nouvelles vagues vibratoires. Pour cette raison, une nouvelle médecine va naître, non plus basée sur la maladie mais elle aidera plutôt les Hommes à illuminer leurs corps et à devenir un vaisseau d’Amour, pour qu’ils puissent se retrouver.

Sachez qu’Agni vous est bienveillant. Il est aimant. Il est l’incarnation du mot divin et l’expression de son trône sur Terre. Les gens auront de plus en plus de visions du trône divin à cette époque. Dieu n’aura de cesse de toucher les siens dans leurs rêves pour atteindre seulement ceux qui sont prêts à ouvrir leur cœur.

Cette période est la plus difficile pour vous parce que les Ombres n’auront plus prise. La Lumière sur Terre cherchera à se densifier et en même temps,  elle cherchera l’union avec la Lumière christique. Les Ombres n’auront plus de place. Des vagues d’Or se déploieront sur la Terre et annonceront le message de la paix. L’humanité peut se préparer en reconnaissant de nouveau le feu sacré. Le feu est la création, qui  jadis donna naissance à tout, même à la Terre. Ce n’est qu’à travers le feu que vous pourrez vivre cette période, en n’évitant plus le feu. Sinon, la Terre devra produire le feu établissant l’équilibre entre elle et Agni pour enfanter la nouvelle création. Elle devra faire cela seulement si les Hommes ne reconnaissent pas le feu tel qu’il est. Vous trouvez le feu dans votre cœur. Il est l’expression de votre Amour, le brasier de votre nostalgie de Dieu dans votre cœur.

Une vague d’enfants revient maintenant sur Terre.

Une vague d’enfants particuliers, que vous pouvez seulement accepter en reconnaissant ce qu’ils sont ; ce qui ne peut pas être encore expliqué aujourd’hui. Cependant, j’aimerais vous conseiller de souhaiter la bienvenue à ces enfants, car ils apporteront la connaissance que vous avez longtemps oubliée, pour la guérison de la Terre et pour une nouvelle création. Ils portent ces outils en eux. Il y aura tant de Lumière que vous n’en supporterez pas son éclat en certains endroits.

st-thomas-aquinas-199x300 dans LOI NATURELLEMais, le bonheur commencera à jaillir à nouveau en vous. Vous trouverez le chemin vers la “maison”. Ceux qui cherchent reconnaîtront leurs familles spirituelles et auront enfin la permission d’amener à eux ce qui leur a longtemps manqué. Les frontières de la séparation s’aboliront et beaucoup de choses se présenteront à vous d’une nouvelle manière que vous ne devinez même pas.  Ce sera le temps où les choses s’accompliront et la volonté de Dieu permettra que je revienne vers vous sur Terre.

Moi, Marie Madeleine, que vous ne devez  absolument pas vénérer, mais qui est, selon la mission attribuée par Jésus, son apôtre vivant, son porte-parole et son intermédiaire. A cette époque, vous apprendrez à comprendre que les vrais avatars qui séjournent parmi vous ne pourront jamais être compris, dans la polarité, par le langage. Il y aura cependant des médiateurs qui vous rendront cette langue compréhensible jusqu’à ce que vous reveniez dans l’unité.

Même moi, je glorifie déjà Agni dans sa présence de précurseur sur Terre et je m’incline devant lui. Même moi, Agni, tu m’élèveras, comme tu élèves chaque être. Que ce soient des Dieux séjournant parmi les Hommes, des bouddhas qui se sont oubliés, des anges ou d’autres familles stellaires, tous ont le droit de s’élever face à Agni. Sachez qu’à cette époque, tous ceux qui ont eu à faire à l’écriture de l’histoire de la Terre sont incarnés. Tout être, qui a laissé des traces sur Terre, est ici et aujourd’hui incarné, ou bien le sera d’icilà. Ils veulent tous coopérer avec leurs capacités, leurs qualités, leurs potentiels et leur pouvoir originel pour participer à la mise en forme de cette nouvelle ère.

Cette mise en forme sera le grand appel aux Hommes, de laisser derrière eux leur impuissance et de mettre à disposition les cadeaux de la création pour le bien de tous les êtres. L’opportunité de faire cela n’aura jamais été aussi grande.

Extrait du livre Marie Madeleine, le début de l’âge d’or 2012 – page 73

Publié dans:HUMANITE, LOI NATURELLE, MARIE-MADELEINE, TERRE |on 29 octobre, 2012 |Pas de commentaires »

Le naufrage du règne de l’Ombre


Jésus souhaite faire savoir à l’humanité ce qui se passe pour qu’elle comprenne les temps à venir et qu’elle puisse les traverser. Vous devez savoir que le temps de la destruction qui se densifie quotidiennement dans votre monde n’est qu’un signe de l’illusion.

Le naufrage du règne de l'Ombre dans MARIE-MADELEINE 220px-destruction_of_leviathanDans la simultanéité de la Grâce se constituent déjà des mondes parallèles qui se côtoient. L’humanité est devant une décision. Sachez que c’est la volonté divine que les énergies de grands maîtres de Lumière affluent sur la sphère terrestre, exécutant les volontés de Dieu à partir de son trône.

De même, les énergies des Dieux, de Jésus et de moi-même s’écoulèrent sur Terre et furent sans cesse diffusées à ceux qui avaient leurs cœurs ouverts à nos messages. En même temps, c’est la volonté de Dieu que les souverains de l’Ombre puissent revendiquer le même droit car nous sommes tous égaux devant l’Amour de Dieu.

Dieu ne fait pas de différence entre ses enfants, qu’ils soient dans la Lumière ou bien qu’ils vivent dans l’Ombre.

Tous les êtres sont une incarnation de son Amour. Cependant, il y a un degré de décision que vous ne pouvez comprendre que par l’omniprésence de la Lumière christique et l’Amour divin originel.

Vous avez vécu l’époque du Kali-Yuga comme une longue période pendant laquelle l’Ombre avait le droit de régner sur Terre. Avant cette époque, il y avait le règne de la Lumière. Les deux sont voulus par Dieu et sont des enfants de Dieu. Tout comme le règne de la Lumière a sombré autrefois avec la chute de l’Atlantide, vous pouvez à présent observer le naufrage du règne de l’Ombre.

Toutes deux n’ont pas engendré le bien de tous les êtres. Il y a longtemps, Dieu a autorisé la mise en application des plans : que les êtres choisissent librement leur mission au cours de laquelle ils eurent la possibilité de faire leurs propres expériences. Les uns choisirent le règne de la Lumière, les autres celui de l’Ombre. Aucun n’arriva vraiment à ce que le royaume de Dieu, Sa volonté et le règne de Son trône n’apportent sur Terre l’accomplissement de l’humanité.

Mais l’heure est arrivée.

Vous, les Hommes, devenez conscients de la quantité d’Amour qui afflue du cœur de Dieu vers vous. Arrive maintenant une époque qui n’a jamais encore été connue sur Terre.

Le trône de Dieu veut se manifester sur Terre. En ce moment, Dieu donne à chacune de ses créatures la permission de pénétrer dans son royaume et d’accepter, sous son trône, le règne de son royaume.

Extrait du livre Marie Madeleine, le début de l’âge d’or 2012 – page 41

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 12 octobre, 2012 |1 Commentaire »

La nuit noire de l’âme

Pamela transmet Marie-Madeleine

Chers amis, je suis votre sœur, Marie-Madeleine. Je suis à vos côtés, votre amie intime. Je ne suis pas là-haut, loin au-dessus de vous, mais celle que vous connaissez au-dedans de vous. Ressentez un instant notre connexion profonde. Nous sommes Un, nous faisons partie de la même famille.

J’ai moi aussi voyagé sur Terre sous forme humaine, j’en ai connu et exploré les profondeurs et j’ai été touchée par une Lumière resplendissante et vivante qui m’a inspirée et saisie, qui a ravivé ma mémoire et m’a fait rêver et désirer un monde meilleur sur Terre. J’ai connu les deux extrêmes, la lumière comme l’obscurité. Ces extrêmes sont des pôles qui vont ensemble : ils sont une force motrice l’un pour l’autre, pourrait-on dire. La vie semble faite d’opposés : la lumière et l’obscurité. Les sentiments qu’elles suscitent semblent contraires, mais il y a une connexion cachée entre elles. Elles ne peuvent fonctionner l’une sans l’autre. L’expérience de lumière n’est possible qu’en vivant l’absence de lumière, et par contraste avec son contraire, l’obscurité.

La nuit noire de l'âme dans MARIE-MADELEINE marie-madeleine

La lumière n’est jamais aussi visible que lorsqu’elle sort de l’obscurité. Pensez simplement aux premiers rayons de soleil au lever du jour, à cette douce lumière matinale qui réchauffe le monde. Voyez à quel point elle peut vous toucher, spécialement quand elle sort d’une nuit froide et noire. Le contraste crée une dynamique, la vie, le mouvement, la croissance, le changement. L’obscurité a donc une fonction dans votre vie. Toutefois, les êtres humains vivent souvent l’obscurité comme l’antithèse de la lumière, non comme une force motrice pour le changement et la croissance, mais comme un piège ou un trou dans lequel on se trouve enfermé et où l’on est réduit à l’immobilité. On a alors l’impression que dans ce trou profond, on a perdu tout contact avec la lumière, comme si l’on avait été coupé d’elle.

Vous connaissez tous cet état mental d’être coupé de la lumière, d’être privé du sentiment que votre vie a un sens et un but. En fait, c’est cela être mort. La seule façon possible de mourir n’est pas une mort physique, mais de cesser tout mouvement dans votre cœur, vos sentiments, votre esprit. En réalité, la mort n’existe pas. Votre âme est éternelle et continue de vivre. Seule votre forme est mortelle, votre essence, elle, est éternelle et ne peut pas mourir. Mais il est possible que vous perdiez de vue votre essence temporairement à un degré tel que vous devenez rigide à l’intérieur de vous et que vous cessez de bouger. Vous êtes mort à l’intérieur et vous vous sentez alors extrêmement déprimé. C’est un état très pénible.

Voyageons ensemble un instant. Descendons ensemble dans cet état dépressif et explorons-le l’esprit ouvert. Que se passe-t-il lorsque quelqu’un perd tout espoir ? Qu’il se ratatine et se sent impuissant face aux sensations qui se manifestent en lui ? Généralement, cette réaction est stimulée par des évènements extérieurs dérangeants, des évènements qu’une personne est incapable d’intégrer dans son cadre de référence et qui font que tout devient incertain dans la vie de cette personne. Ce sont soit de grandes choses, comme le décès d’un proche, une maladie, la perte d’un emploi ou la rupture d’une relation. Ce sont des évènements qui affectent les êtres en profondeur et peuvent les amener au bord du gouffre.

Cependant, l’obscurité peut aussi parfois se révéler à partir de l’intérieur, sans aucune cause extérieure connue. De vieux fardeaux émotionnels que vous avez stockés autrefois dans la mémoire de votre âme remontent à la surface. Des expériences douloureuses, probablement originaires de vies passées, jaillissent de vos profondeurs, et il vous faut gérer des impressions obscures, des peurs et des doutes. Des expériences de manque, de solitude et de défaite peuvent entrer sans raison apparente dans votre psyché. Ils peuvent vous faire perdre pied tout autant qu’un événement extérieur.

Quand quelqu’un se trouve pris dans une dépression, dans une nuit noire de l’âme, il a toujours l’impression d’être englouti et incapable de gérer toutes ces émotions. Le flot d’émotions pénibles et lourdes semble trop important à porter. Vous en êtes accablés, tout au moins vous en avez l’impression, et vous vous enfermez alors dans un sentiment d’impuissance. Au moment-même où vous tournez le dos à ces émotions et où vous refusez de leur faire face, vous êtes coincés ! Ces émotions veulent circuler, il est essentiel que les émotions continuent de circuler, comme le fait une grosse vague qui déferle sur une plage. Mais vous avez peur de permettre cela, alors vous refusez de suivre ce mouvement et vous vous retirez de ces émotions qui vous inondent. Vous construisez une digue, un barrage ou une barrière et vous dites : « Je ne peux pas gérer ça. Je ne veux pas de ça. Je veux en finir avec ça ! » Votre réaction, souvent issue de l’impuissance, crée une dépression, qui est un état de paralysie et de fermeture à la vie. Avec le temps, cette situation devient insupportable et vous n’avez plus envie de vivre.

220px-Magdala_um_1900 dans MARIE-MADELEINED’un point de vue terrestre, vous voulez mourir parce que la vie est intolérable. Vu selon la perspective de l’âme, vous êtes morts et c’est une expérience si insupportable que vous voulez mettre fin à cette situation. Le désir de mourir est essentiellement un désir de changer, un désir de vivre à nouveau. Les gens qui tentent de se suicider ont un profond désir de vivre, pas de mourir. C’est précisément ce sentiment d’être morts à l’intérieur qui les pousse au désespoir extrême. C’est leur soif de vivre qui les pousse à mettre fin à leur vie physique.

Quand vous vivez une dépression, il y a en vous une combinaison de forte résistance et de vulnérabilité extrême. La dépression est une manière de vous défendre contre la puissance énorme des émotions qui menacent de vous engloutir. Vous pensez qu’elles vont vous détruire et donc, dans votre impuissance, vous construisez une coquille autour de vous, vous vous protégez dans un cocon fait de non-vouloir ou d’incapacité de ressentir quoi que ce soit. Vous ne voulez plus être là, tout comme l’autruche proverbiale qui se met la tête dans le sable. Et pourtant, ça vous paraît être la seule issue possible. Après quelque temps, vous ne pouvez plus sortir la tête du sable, de la dépression. Vous vous êtes tellement fermés à la vie et à tous les sentiments que vous n’êtes plus en mesure de renverser la situation et d’effectuer un changement. Le choix de dire « oui » à vos émotions vous semble au-delà de vos forces. La dépression a maintenant atteint un paroxysme.

D’une part, vous n’avez pas la possibilité d’accepter les émotions de peur, de désespoir, de tristesse et de solitude, ni de les partager avec d’autres, et d’autre part, vous savez et percevez que c’est atrocement pénible de vivre sans émotions. C’est une forme de mort, un déni complet de votre cœur vivant. Au bout de quelque temps, vous voulez ressentir à nouveau. La douleur de ne pas ressentir est plus forte que celle de ressentir vos émotions. C’est votre rédemption ainsi que le point de bascule. Le refus de ressentir et le fait de dire : » Non, je ne peux pas, je ne veux pas de ça, je veux mourir, je veux disparaître » vous rendent si vide et si creux que vous ne pouvez plus le supporter.

Ce qu’il se passe, du point de vue de l’âme, c’est que la vie est devenue plus forte à présent, elle ne peut plus être retenue. Quand la force vitale a été restreinte avec force pendant longtemps, cela génère une force contraire qui finit par éclater. La force du raz-de-marée qui veut déferler sur la plage ne peut pas être contenue à jamais. À un certain moment, émerge en votre for intérieur un « oui », même si vous n’en n’êtes pas conscients. Rien n’est statique dans la vie, l’envie de vivre est irrépressible. Quand un paroxysme a été atteint, vous créez des événements dans votre vie qui génèrent le changement, qui créent une percée.

Cela arrive parfois sous la forme d’une tentative de suicide. Si elle échoue, il peut y avoir une spirale ascendante, car la souffrance de cette personne devient alors bien visible aux yeux de tous. Quand elle s’aperçoit combien les autres se soucient d’elle, elle peut alors s’ouvrir à davantage de Lumière, de compréhension et de sympathie. Toutefois, il peut aussi arriver que les gens ne s’ouvrent pas et restent dépressifs. Il n’existe pas de recette toute faite pour provoquer une percée. Malgré tout, la vie est dotée d’une pulsion motrice qui rend impossible de stagner indéfiniment dans un état de conscience statique.

Même quand la vie terrestre prend fin en emportant votre vie personnelle, vous vous retrouvez tout de suite face à de nombreux choix de l’autre côté, car vous devez encore y faire l’expérience de ce que vous ressentez. La mélancolie présente quand vous étiez incarnés, avec ses ressentis de douleur et d’angoisse, peut maintenant se présenter avec encore plus d’acuité et de manière moins voilée. Parfois, le plan astral où vous aboutissez après la mort vous confronte directement aux émotions que vous avez refoulées et elles recommencent alors à circuler. Par exemple, une personne peut se sentir désespérée et horrifiée au moment de son trépas en découvrant que la vie n’est pas vraiment finie. Ou bien, elle perçoit les émotions des gens de sa famille sur Terre, leur chagrin et leur tristesse, et elle en est très affectée. En étant touchée de cette façon, un nouveau mouvement peut se faire dans l’âme de la personne trépassée. Cela peut générer une percée, lui permettant ainsi de s’ouvrir à l’aide des guides toujours présents, sur Terre comme au Ciel. L’aide est toujours là, à condition que vous y soyez ouverts.

Peu importe vos contorsions, la vie est plus puissante que toute velléité de mourir. La vie réaffirme toujours son droit à l’existence, il vous est impossible de la tuer. Par conséquent, il y a toujours de l’espoir ! Accrochez-vous à cela pour vous-mêmes mais aussi pour ceux que vous voyez souffrir. Les choses peuvent parfois sembler si désespérées, mais il y a toujours une autre perspective, même si vous ne parvenez pas à imaginer comment il peut en être autrement ni comment le changement va prendre place. La vie est toujours plus forte que la mort, la Lumière plus forte que l’obscurité. L’eau finit par rompre les digues, parce que l’eau a le pouvoir de se mouvoir, elle bouge, elle est vivante ! L’énergie de l’eau est plus puissante que la résistance qui veut la retenir.

Ressentez la force motrice de la vie en vous pendant quelques instants. Il y a en chacun de vous des blocages, des schémas récurrents, des doutes, des sentiments d’infériorité, des incertitudes, de la méfiance, de la colère ou des résistances. Imaginez à présent que ces aspects sont là, simplement, et que la vie continue son cours en les contournant. L’eau continue à circuler, et bien qu’il reste dans le cours d’eau des gros rochers qui ont l’air fixes et inébranlables, ceux-ci sont malgré tout érodés par le mouvement et la poussée de l’eau sur eux. Cela prend du temps, mais n’oubliez pas qui vous êtes : Vous êtes l’eau vive ! Plus vous garderez cela en mémoire, plus vous pourrez récupérer l’énergie des gros rochers et des pierres qui se trouvent dans le cours d’eau. De la douleur en provenance du passé y est encore présente. Vous n’avez pas besoin de la minimiser ni de la mettre à l’écart, mais vous n’avez pas non plus besoin de traîner ces gros rochers hors de la rivière. Vous avez juste à vous souvenir que vous êtes l’eau !

Cela peut parfois être difficile parce que vous vous êtes partiellement identifiés à ces gros rochers qui bloquent votre énergie : « Je ne suis pas correctement enraciné-e. J’ai des difficultés à me sentir chez moi sur Terre. Il y a encore en moi de la tristesse et des traumas du passé… » Et tout cela est vrai, mais imaginez un instant ces idées sous forme de rochers ou de cailloux dans une rivière immense. Parce que c’est ce que vous êtes, c’est votre force vitale réelle. C’est votre âme qui coule sans fin, tout le long de son chemin : vivante, bouillonnante, jaillissante et grondante, elle explore et découvre. Ce flot n’a pas de jugement quant aux gros rochers qu’il rencontre, il les engloutit. Vous avez bien le choix !

200px-Maria_Magdalene_by_CaravaggioBien sûr, à l’occasion, il se peut que vous restiez coincés dans tel ou tel blocage quand vous commencez à vous identifier à lui trop longtemps. Mais vous pouvez vous détacher de ce blocage juste en vous identifiant à l’eau qui coule. L’eau est votre âme et ne peut pas être retenue. Ressentez-la couler, bouger et étinceler. Imaginez-la couler sur vous et vous laver, ressentez sa force bouillonnante, la Lumière qui brille en elle. Ressentez comme votre âme, en profondeur, n’est pas menacée par l’obscurité dont vous faites l’expérience, par ces gros rochers qui paraissent si solides et inébranlables. Votre âme n’est pas du tout troublée par ce qui est là, parce qu’elle sait que les rochers appartiennent à ce lieu. Ils font partie du paysage de la vie. Essayez, quand vous êtes coincés dans ce genre de rocher, d’écouter l’eau se précipiter. Souvenez-vous de l’eau et de l’aisance avec laquelle elle s’écoule.

Il n’est pas nécessaire que vous fassiez tout par vous-mêmes. La vie vous fournit d’innombrables opportunités et possibilités. Elle vous conduit parfois dans de sombres vallées, mais elle vous propulse aussi à nouveau dans la Lumière. Même quand vous avez l’impression de ne plus avoir la force de continuer à lutter, et que vous ne voyez pas d’issue heureuse, la vie vous propulse encore. L’art de vivre consiste à garder confiance, même quand il semble qu’il n’y ait plus rien qui le justifie et quand tout ce à quoi vous croyiez a disparu de votre vie.

Actuellement sur Terre, beaucoup d’êtres sont dans un processus de transformation de l’obscurité ancienne, des aspects de l’âme viennent à la Lumière maintenant et veulent être vus. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que vous faites un bond en avant. C’est réellement un bond dans l’évolution de la conscience de l’humanité. Ce bond ne peut se faire sans tendre la main aux endroits les plus sombres de votre conscience, ceux qui sont pleins de peurs, de méfiance ou d’une profonde tristesse à propos de tout ce dont vous avez fait l’expérience sur Terre. N’ayez pas peur de cette obscurité, elle commence à se libérer et à circuler, tel est l’art de vivre cette vie. Vous ressentez alors : « Non, je ne peux pas vraiment dire oui à cela ». Souvenez-vous qu’il y a quelque chose en vous qui dit encore « oui ». C’est cela qui va vous sauver et vous permettre de continuer – la confiance en la vie.

Je vous aime tous, vous m’êtes chers. Peut-être pensez-vous : « Comment est-ce possible ? Vous ne pouvez pas nous connaître tous personnellement. » Mais vous, en tant qu’humains, ne savez pas ou ne réalisez pas l’étendue réelle du réseau des âmes. Une fois que nous sommes connectés par l’âme avec quelqu’un, c’est une connexion permanente. Ce lien relationnel une fois tissé ne se défera pas avec le temps, parce que dans notre dimension il n’y a pas de temps. Il existe un réseau vivant qui nous relie en tant qu’âmes. Nous partageons une certaine histoire, un certain désir, une flamme qui a été allumée un jour dans notre conscience. La Terre s’éclaire peu à peu grâce à cette flamme. La conscience éveillée en chacun nous rassemble et crée une fondation nouvelle à partir de laquelle ce bond dans la conscience va réellement prendre place. Vous n’avez pas besoin de réfléchir à cela. Restez dans votre processus personnel, votre cheminement. C’est suffisant. Ressentez cette impulsion puissante de la vie, non seulement en vous mais en beaucoup d’autres, à travers qui une vague de conscience inonde la Terre.

©Pamela Kribbe 2012

Traduction Christelle Schoettel
Source: http://www.jeshua.net/fr/gate/gate4.htm
Vu sur http://www.urantia-gaia.info/2012/10/03/la-nuit-noire-de-lame/

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 5 octobre, 2012 |Pas de commentaires »
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