Archive pour la catégorie 'ESPRITS'

Le paradis existe

 
selon un neurochirurgien américain

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Dans un livre intitulé Proof of heaven (Preuve du paradis), un neurochirurgien américain, jusqu’alors sceptique et cartésien, raconte sa propre expérience de mort imminente. Un voyage qui l’a convaincu de l’existence d’une vie après la mort.

 

images4Le Dr Eben Alexander, neurochirurgien américain, ne croyait résolument pas en une vie après la mort. Pour lui, tous les récits d’expériences de mort imminente n’étaient que délires et fariboles. Jusqu’en novembre 2008 où une méningite foudroyante viendra ébranler ses convictions, au point d’affirmer aujourd’hui haut et fort : « le paradis est bien réel ! » 

Une déclaration qui, le 8 octobre dernier, a même fait la Une du célèbre hebdomadaire américain Newsweek, tant cette expérience, vécue et racontée par un grand spécialiste du cerveau, prend une autre envergure. Une histoire que le médecin raconte dans un livre intitulé Proof of heaven : 

« Je suis moi-même le fils d’un neurochirurgien et j’ai grandi dans un environnement scientifique. Je comprends les mécanismes à l’œuvre dans le cerveau quand une personne est proche de la mort et j’ai toujours pensé qu’il y avait de bonnes explications scientifiques à ces voyages paradisiaques hors du corps que décrivent ceux qui ont échappé de peu à la mort. Le cerveau est un mécanisme sophistiqué et fragile. Si vous diminuez dans des proportions infimes la quantité d’oxygène qu’il reçoit, vous provoquez une réaction. Rien de surprenant, donc, à ce que des gens victimes d’un traumatisme sévère reviennent de leur expérience avec des histoires étranges…. Mais après sept jours passés dans le coma durant lesquels la partie humaine du cerveau, le néocortex, était inactif, j’ai expérimenté quelque chose de si profond que j’ai une raison scientifique de croire que la conscience survit après la mort. Je sais comment résonne aux oreilles des sceptiques une phrase comme la mienne. Aussi, je vais raconter mon histoire avec les mots et la logique du scientifique que je suis : il y a quatre ans, je me suis réveillé avec une migraine extrêmement violente. En quelques heures, mon cortex – la partie du cerveau qui contrôle la pensée et les émotions – a cessé de fonctionner. Les médecins de l’hôpital général de Lynchburg, en Virginie, où j’avais exercé, ont diagnostiqué une forme rare de méningite bactérienne qui frappe généralement les nouveaux-nés. La bactérie E.coli avait pénétré mon fluide cérébrospinal et dévorait mon cerveau. Mes chances d’en réchapper autrement que dans un état végétatif étaient faibles quand j’ai été admis aux urgences. Très vite, elles sont devenues inexistantes. Mais pendant que les neurones de mon cortex étaient réduits à l’inactivité complète par la bactérie, ma conscience libérée du cerveau parcourait une dimension plus vaste de l’univers, une dimension dont je n’avais jamais rêvé et que j’aurais été ravi d’expliquer scientifiquement avant que je ne sombre dans le coma. J’ai vécu une odyssée où je me suis retrouvé dans un endroit rempli de gros nuages roses et blancs… Bien au-dessus de ces nuages, des êtres chatoyants se déplaçaient en arc de cercle dans le ciel, laissant de longues traînées derrière eux. Des oiseaux ? Des anges ? Aucun de ces termes ne fait vraiment justice à ces êtres qui étaient différents de tous ce que j’avais pu voir sur terre. Ils étaient plus avancés. Des êtres supérieurs. » Le Dr Eben Alexander se rappelle également avoir entendu « un son, en plein essor comme un chant céleste qui venait d’au-dessus », ce qui lui a procuré beaucoup de joie, et avoir ensuite été accompagné dans son aventure par une femme.« Elle était jeune, je me souviens d’elle dans les moindres détails. Elle avait des pommettes hautes, et des yeux incroyablement bleus ainsi que des tresses châtains qui encadraient son beau visage », explique-t-il avant d’ajouter qu’ils se déplaçaient tous les deux sur les ailes d’un papillon. « En fait, des millions de papillons nous entouraient. C’était comme une rivière de vie et de couleur se mouvant dans les airs. »

Un délire ? Un dysfonctionnement cérébral ? Trop de morphine ? Le neurochirurgien, qui n’a jusqu’alors jamais cru aux EMI, assure que tout était bien réel et qu’il ne s’agissait pas « d’une fantaisie, éphémère et inconsistante »« A ma connaissance, personne n’a jamais effectué ce voyage avec un cortex complètement hors service et sous une surveillance médicale durant sept jours de coma. Les principaux arguments avancés pour réfuter les expériences de mort imminentes induisent qu’elles sont le résultat d’un dysfonctionnement minime, transitoire ou partiel du cortex. Or, mon EMI n’est pas survenue pendant que mon cortex dysfonctionnait mais alors qu’il était totalement inactif. Un fait avéré par la gravité et la durée de ma méningite ainsi que par les scans et les examens neurologiques que j’ai subis. Selon les connaissances médicales actuelles sur le cerveau et l’esprit, il n’y avait absolument aucune chance que je conserve ne serait-ce qu’une lueur de conscience ténue et limitée durant cette période. À plus forte raison, il était impossible que je sois emporté dans cette odyssée éclatante et parfaitement cohérente. Là où je me trouvais, voir et entendre n’étaient pas deux fonctions séparées. Tout était distinct et, dans le même temps, faisait partie d’autre chose comme les motifs entremêlés d’un tapis persan. Je sais à quel point cela peut sembler extraordinaire et incroyable. Si, par le passé, quelqu’un – et même un docteur – m’avait raconté une telle histoire, j’aurais été certain qu’il était sous l’emprise d’une illusion. Mais ce qui m’est arrivé est très loin d’être une illusion. C’est un évènement réel, aussi réel que tous les évènements de ma vie, y compris mon mariage et la naissance de mes deux enfants. »

Depuis cette expérience de mort imminente plus aucun doute ne subsiste pour le Dr Alexander : la conscience n’est ni produite ni limitée par le cerveau comme la pensée scientifique dominante continue de le croire, et s’étend bien au-delà du corps. « Il est désormais évident pour moi que l’image matérialiste du corps et du cerveau comme producteurs plutôt que véhicules de la conscience humaine est caduque. A la place, une représentation nouvelle du corps et de l’esprit est déjà en train d’émerger. Cette représentation, à la fois scientifique et spirituelle, donnera de la valeur à ce qui a toujours été privilégié par les plus grands scientifiques de l’histoire : la vérité. »

S’il lui a fallu des mois pour parvenir à accepter ce qui lui est arrivé et pour en parler sans détour, le docteur Eben Alexander a récemment annoncé vouloir « passer le reste de sa vie à enquêter sur la nature véritable de la conscience, et prouver à ses pairs scientifiques mais aussi au reste du monde que nous sommes bien plus que seulement nos cerveaux. »

 

Publié dans:ENERGIES, ESPRITS, LUMIERE |on 27 février, 2014 |Pas de commentaires »

Spiritisme et controverses pour voir et pour savoir

 

imagesLes Esprits, disent certaines personnes, nous enseignent-ils une morale nouvelle, quelque chose de supérieur à ce qu’a dit le Christ ? Si cette morale n’est autre que celle de l’Evangile, à quoi bon le spiritisme ? Ce raisonnement ressemble singulièrement à celui du calife Omar parlant de la bibliothèque d’Alexandrie :  » Si elle ne contient, disait-il, que ce qu’il y a dans le Koran, elle est inutile, donc il faut la brûler ; si elle renferme autre chose, elle est mauvaise, donc il faut encore la brûler.  » Non, le spiritisme ne renferme pas une morale différente de celle de Jésus ; mais nous demanderons à notre tour si, avant le Christ, les hommes n’avaient pas la loi donnée par Dieu à Moïse ? Sa doctrine ne se trouve-t-elle pas dans le Décalogue ? Dira-t-on, pour cela, que la morale de Jésus était inutile ? Nous demanderons encore à ceux qui dénient l’utilité de la morale spirite, pourquoi celle du Christ est si peu pratiquée, et pourquoi, ceux-là mêmes qui en proclament à juste titre la sublimité sont les premiers à violer la première de ses lois : La charité universelle. Les Esprits viennent non seulement la confirmer, mais ils nous en montrent l’utilité pratique ; ils rendent intelligibles et patentes des vérités qui n’avaient été enseignées que sous la forme allégorique ; et à côté de la morale, ils viennent définir les problèmes les plus abstraits de la psychologie.

Jésus est venu montrer aux hommes la route du vrai bien ; pourquoi Dieu, qui l’avait envoyé pour rappeler sa loi méconnue, n’enverrait-il pas aujourd’hui les Esprits pour la leur rappeler de nouveau et avec plus de précision, alors qu’ils l’oublient pour tout sacrifier à l’orgueil et à la cupidité ? Qui oserait poser des bornes à la puissance de Dieu et lui tracer ses voies ? Qui dit que, comme l’affirment les Esprits, les temps prédits ne sont pas accomplis, et que nous ne touchons pas à ceux où des vérités mal comprises ou faussement interprétées doivent être ostensiblement révélées au genre humain pour hâter son avancement ? N’y a-t-il pas quelque chose de providentiel dans ces manifestations qui se produisent simultanément sur tous les points du globe ? Ce n’est pas un seul homme, un prophète qui vient nous avertir, c’est de partout que la lumière surgit ; c’est tout un monde nouveau qui se déroule à nos yeux. Comme l’invention du microscope nous a découvert le monde des infiniment petits que nous ne soupçonnions pas ; comme le télescope nous a découvert les milliers de mondes que nous ne soupçonnions pas davantage, les communications spirites nous révèlent le monde invisible qui nous entoure, nous coudoie sans cesse, et prend à notre insu part à tout ce que nous faisons. Quelque temps encore, et l’existence de ce monde, qui est celui qui nous attend, sera aussi incontestable que celle du monde microscopique et des globes perdus dans l’espace. N’est-ce donc rien que de nous avoir fait connaître tout un monde ; de nous avoir initiés aux mystères de la vie d’outre-tombe ? Il est vrai que ces découvertes, si l’on peut y donner ce nom, contrarient quelque peu certaines idées reçues ; mais est-ce que toutes les grandes découvertes scientifiques n’ont pas également modifié, bouleversé même les idées les plus accréditées, et n’a-t-il pas fallu que notre amour-propre se courbât devant l’évidence ? Il en sera de même à l’égard du spiritisme et, avant peu, il aura droit de cité parmi les connaissances humaines.

Les communications avec les êtres d’outre-tombe ont eu pour résultat de nous faire comprendre la vie future, de nous la faire voir, de nous initier aux peines et aux jouissances qui nous y attendent selon nos mérites, et par cela même de ramener auspiritualisme ceux qui ne voyaient en nous que de la matière, qu’une machine organisée ; aussi avons-nous eu raison de dire que le spiritisme a tué le matérialisme par les faits. N’eût-il produit que ce résultat, l’ordre social lui en devrait de la reconnaissance ; mais il fait plus : il montre les inévitables effets du mal et, par conséquent, la nécessité du bien. Le nombre de ceux qu’il a ramenés à des sentiments meilleurs, dont il a neutralisé les tendances mauvaises et détourné du mal, est plus grand qu’on ne croit, et s’augmente tous les jours ; c’est que pour eux l’avenir n’est plus dans le vague ; ce n’est plus une simple espérance, c’est une vérité que l’on comprend, que l’on s’explique, quand on voit et qu’on entend ceux qui nous ont quittés se lamenter ou se féliciter de ce qu’ils ont fait sur la terre. Quiconque en est témoin se prend à réfléchir, et sent le besoin de se connaître, de se juger et de s’amender. 

Les adversaires du spiritisme n’ont pas manqué de s’armer contre lui de quelques divergences d’opinions sur certains points de la doctrine. Il n’est pas étonnant qu’au début d’une science, alors que les observations sont encore incomplètes, et que chacun l’envisage à son point de vue, des systèmes contradictoires aient pu se produire ; mais déjà les trois quarts de ces systèmes sont, aujourd’hui, tombés devant une étude plus approfondie, à commencer par celui qui attribuait toutes les communications à l’Esprit du mal, comme s’il eût été impossible à Dieu d’envoyer aux hommes de bons Esprits : doctrine absurde, parce qu’elle est démentie par les faits ; impie, parce qu’elle est la négation de la puissance et de la bonté du Créateur. Les Esprits nous ont toujours dit de ne pas nous inquiéter de ces divergences et que l’unité se ferait : or, l’unité s’est déjà faite sur la plupart des points, et les divergences tendent chaque jour à s’effacer. A cette question : En attendant que l’unité se fasse, sur quoi l’homme impartial et désintéressé peut-il se baser pour porter un jugement ?

Voici leur réponse :
 » La lumière la plus pure n’est obscurcie par aucun nuage ; le diamant sans tache est celui qui a le plus de valeur ; jugez donc les Esprits à la pureté de leur enseignement. N’oubliez pas que parmi les Esprits il y en a qui n’ont point encore dépouillé les idées de la vie terrestre ; sachez les distinguer à leur langage ; jugez-les par l’ensemble de ce qu’ils vous disent ; voyez s’il y a enchaînement logique dans les idées ; si rien n’y décèle l’ignorance, l’orgueil, ou la malveillance ; en un mot, si leurs paroles sont toujours empreintes du cachet de sagesse qui décèle la véritable supériorité. Si votre monde était inaccessible à l’erreur, il serait parfait, et il est loin de là ; vous en êtes encore à apprendre à distinguer l’erreur de la vérité ; il vous faut les leçons de l’expérience pour exercer votre jugement et vous faire avancer. L’unité se fera du côté où le bien n’a jamais été mélangé au mal ; c’est de ce côté que les hommes se rallieront par la force des choses, car ils jugeront que là est la vérité.

images (1)Qu’importent, d’ailleurs, quelques dissidences, qui sont plus dans la forme que dans le fond ! Remarquez que les principes fondamentaux sont partout les mêmes et doivent vous unir dans une pensée commune : l’amour de Dieu et la pratique du bien. Quels que soient donc le mode de progression que l’on suppose ou les conditions normales de l’existence future, le but final est le même : faire le bien ; or, il n’y a pas deux manières de le faire. « 

Si, parmi les adeptes du spiritisme, il en est qui diffèrent d’opinion sur quelques points de la théorie, tous s’accordent sur les points fondamentaux ; il y a donc unité, si ce n’est de la part de ceux, en très petit nombre, qui n’admettent pas encore l’intervention des Esprits dans les manifestations, et qui les attribuent, ou à des causes purement physiques, ce qui est contraire à cet axiome que : Tout effet intelligent doit avoir une cause intelligente ; ou au reflet de notre propre pensée, ce qui est démenti par les faits. Les autres points ne sont que secondaires et n’attaquent en rien les bases fondamentales. Il peut donc y avoir des écoles qui cherchent à s’éclairer sur les parties encore controversées de la science ; il ne doit pas y avoir de sectes rivales les unes des autres ; il n’y aurait antagonisme qu’entre ceux qui veulent le bien et ceux qui feraient ou voudraient le mal : or, il n’est pas un spirite sincère et pénétré des grandes maximes morales enseignées par les Esprits qui puisse vouloir le mal, ni souhaiter le mal de son prochain, sans distinction d’opinion. Si l’une d’elles est dans l’erreur, la lumière tôt ou tard se fera pour elle, si elle la cherche de bonne foi et sans prévention ; en attendant, toutes ont un lien commun qui doit les unir dans une même pensée ; toutes ont un même but ; peu importe donc la route, pourvu que cette route y conduise ; nulle ne doit s’imposer par la contrainte matérielle ou morale, et celle-là seule serait dans le faux qui jetterait l’anathème à l’autre, car elle agirait évidemment sous l’influence de mauvais Esprits. La raison doit être le suprême argument, et la modération assurera mieux le triomphe de la vérité que les diatribes envenimées par l’envie et la jalousie. Les bons Esprits ne prêchent que l’union et l’amour du prochain, et jamais une pensée malveillante ou contraire à la charité n’a pu venir d’une source pure. Ecoutons sur ce sujet, et pour terminer, les conseils de l’Esprit de saint Augustin.

 » Assez longtemps, les hommes se sont entre-déchirés et renvoyé l’anathème au nom d’un Dieu de paix et de miséricorde, et Dieu s’offense d’un tel sacrilège. Le spiritisme est le lien qui les unira un jour, parce qu’il leur montrera où est la vérité et où est l’erreur ; mais il y aura longtemps encore des scribes et des pharisiens qui le dénieront, comme ils ont dénié le Christ. Voulez-vous donc savoir sous l’influence de quels Esprits sont les diverses sectes qui se partagent le monde ? Jugez-les à leurs oeuvres et à leurs principes. Jamais les bons Esprits n’ont été les instigateurs du mal ; jamais ils n’ont conseillé ni légitimé le meurtre et la violence ; jamais ils n’ont excité les haines des partis ni la soif des richesses et des honneurs, ni l’avidité des biens de la terre ; ceux-là, seuls, qui sont bons, humains et bienveillants pour tout le monde, sont leurs préférés et sont aussi les préférés de Jésus, car ils suivent la route qu’il leur a montrée pour arriver à lui. « 

SAINT AUGUSTIN.

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, MEDIUM |on 19 février, 2014 |Pas de commentaires »

La préparation au retour

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Notre guide va avec nous, si nous sommes suffisamment évolués, sinon, il le fera seul, prévoir un nouveau scénario de vie ayant 3 objectifs :

1. Nous proposer une nouvelle fois l’épreuve que nous n’avons pas réussi la fois précédente. L’objectif est de passer, cette fois,  brillamment l’épreuve. Quelqu’un qui se sera suicidé, se verra proposer des situations où il sera à nouveau confronté à ce choix, bien entendu, c’est plus compliqué que cela, tous les suicidés n’en sont pas à leur 100° échec, je suis obligé de schématiser.

2. Il nous faudra réparer les souffrances que nous avons crées dans notre entourage lors de la vie ou des vies précédentes. Si nous avons été autoritaires vis-à-vis de personnes, nous aurons à subir la situation inverse. Quelqu’un qui aura fait des avortements pour gagner de l’argent et non pour soulager la détresse, devra vivre cet avortement en temps que fœtus. C’est une possibilité d’expiation parmi de nombreuses autres.

3. Dans notre nouvelle vie, il faudra aussi progresser sur des aspects non encore testés : Il faudra, par exemple, dompter l’ambition, l’orgueil, l’égoïsme. L’objectif est de progresser en amour, c’est l’indicateur majeur.

Voici les principales étapes décrites par Michael Newton  dans son livre: Un autre corps pour mon âme

La sélection d’une nouvelle identité  

Une fois la décision prise de s’incarner à nouveau, l’âme est dirigée dans un lieu de sélection des vies. Le lieu ressemble à une salle de cinéma qui va permettre aux âmes de se voir dans différents futurs possibles, dans différents environnements. C’est comme une machine à explorer le futur qui permettrait de voir les différents choix, embranchements possibles. Nous viendrons sur terre avec cette « carte », qui peut sembler parfois un peu obscure ! 

Quelqu’un qui a vécu une vie plus facile, va demander un scénario plus difficile dans la vie suivante, il prendra plus de risques afin de progresser plus vite cette fois et ne pas être distancé par les autres membres du même groupe primaire. Certains veulent aller trop vite et « ratent » leur vie du fait des trop grosses contraintes qu’ils se sont données. 

Remarquons que dès notre incarnation, nous oublions tout pour laisser libre cours à notre libre arbitre. Nous sommes libres, mais responsables de nos choix. Nous en tirerons les leçons qui nous aiderons à progresser de vie en vie.  

Le choix du corps physique 


Nous choisissons d’abord un scénario dans un lieu terrestre qui nous plaît. Ensuite il faut choisir un corps qui permettra de jouer ce scénario. Un corps handicapé est bien un choix et non pas le fruit du hasard ! Choisir un corps cela commence par choisir une famille et les relations que nous devrons « expérimenter ». 

Pour ce qui est du corps physique lui-même : un handicap, un aspect très valorisant ou au contraire éloigné des canons de la beauté peut servir le scénario envisagé. Les composantes héréditaires de la famille (déjà choisie) sont pesées et adaptées si nécessaire à la réussite de ce même scénario. Un traumatisme psychologique ou physique dans la prime enfance peut être nécessaire pour montrer les capacités d’adaptation, et parfois, les capacités de compassion de la famille d’accueil. La souffrance a une dimension karmique, c’est la réponse à la question de Grégory Lemarchal dans sa chanson « le Lien ». 
Il n’y aura pas de place sur terre pour le hasard, l’imprévu, la chance de rencontrer celui-ci ou celle-la. Le hasard n’existe pas, il est favorisé par nos guides, jour après jour, méticuleusement.  

La répétition 
Avant de s’incarner, il est nécessaire que les différents acteurs du scénario s’entendent. Michael Newton appellent la classe de reconnaissance, le lieu où se rendent les âmes « sœurs ». La pièce est répétée, chaque acteur révise son rôle pour la première. Bienentendu, nous allons oublier tout cela, en tout cas consciemment. Nous ne boirons pas l’eau du fleuve Amélès, comme dans le mythe de Er de la République de Platon, mais le résultat sera le même, nous aurons oublié..  

L’envoi en mission
Avant l’incarnation, nous retournons une dernière fois devant le comité des anciens. Ils veulent une dernière fois tester notre motivation pour cette nouvelle vie. Ils nous rappellent, une dernière fois les actions ratées des vies passées que nous devons réussir cette fois. C’est notre nouveau contrat et ils nous encouragent.  
Cette fois la nouvelle aventure commence dans un nouveau corps pour une nouvelle vie sur terre.

Nota : vous n’êtes pas obligés d’adhérer  à ces croyances pour que vous puissiez contacter vos défunts. Les contacts sont du domaine de la physique, les croyances ne sont que des croyances. 

copyright 44825 . issu du site référence AU DELA DU MIROIR http://www.audeladumiroir.fr/organisaudela.html

Publié dans:CHANNELING, ENERGIES, ESPRITS |on 11 février, 2014 |Pas de commentaires »

Des pensées de Allan Kardec

 

images (5)Celui qui ne connaîtrait en fait de magnétisme terrestre que le jeu des petits canards aimantés qu’on fait manoeuvrer sur l’eau d’une cuvette, pourrait difficilement comprendre que ce joujou renferme le secret du mécanisme de l’univers et du mouvement des mondes. Il en est de même de celui qui ne connaît du spiritisme que le mouvement des tables ; il n’y voit qu’un amusement, un passe-temps de société, et ne comprend pas que ce phénomène si simple et si vulgaire, connu de l’antiquité et même des peuples à demi sauvages, puisse se rattacher aux questions les plus graves de l’ordre social. Pour l’observateur superficiel, en effet, quel rapport une table qui tourne peut-elle avoir avec la morale et l’avenir de l’humanité ? Mais quiconque réfléchit, se rappelle que de la simple marmite qui, elle aussi, a bouilli de toute antiquité, est sorti le puissant moteur avec lequel l’homme franchit l’espace et supprime les distances. Eh bien ! vous, qui ne croyez à rien en dehors du monde matériel, sachez donc que de cette table qui tourne et provoque vos sourires dédaigneux, est sortie toute une science ainsi que la solution des problèmes qu’aucune philosophie n’avait encore pu résoudre. J’en appelle à tous les adversaires de bonne foi, et je les adjure de dire s’ils se sont donné la peine d’étudier ce qu’ils critiquent ; car, en bonne logique, la critique n’a de valeur qu’autant que celui qui la fait connaît ce dont il parle. Se railler d’une chose qu’on ne connaît pas, qu’on n’a pas sondée avec le scalpel de l’observateur consciencieux, ce n’est pas critiquer, c’est faire preuve de légèreté et donner une pauvre idée de son propre jugement. Assurément, si nous eussions présenté cette philosophie comme étant l’oeuvre d’un cerveau humain, elle eût rencontré moins de dédains, et aurait eu les honneurs de l’examen de ceux qui prétendent diriger l’opinion ; mais elle vient des Esprits ; quelle absurdité ! C’est à peine si elle mérite un de leurs regards ; on la juge sur le titre, comme le singe de la fable jugeait la noix sur l’écorce. Faites, si vous le voulez, abstraction de l’origine ; supposez que ce livre soit l’oeuvre d’un homme, et dites en votre âme et conscience si, après l’avoir lu sérieusement, vous y trouvez matière à raillerie.

Le spiritisme est l’antagoniste le plus redoutable du matérialisme ; il n’est donc pas étonnant qu’il ait les matérialistes pour adversaires ; mais comme le matérialisme est une doctrine que l’on ose à peine avouer (preuve que ceux qui la professent ne se croient pas bien forts, et qu’ils sont dominés par leur conscience), ils se couvrent du manteau de la raison et de la science ; et, chose bizarre, les plus sceptiques parlent même au nom de la religion qu’ils ne connaissent et ne comprennent pas mieux que le spiritisme. Leur point de mire est surtout le merveilleux et le surnaturel qu’ils n’admettent pas ; or, selon eux, le spiritisme étant fondé sur le merveilleux, ne peut être qu’une supposition ridicule. Ils ne réfléchissent pas qu’en faisant, sans restriction, le procès du merveilleux et du surnaturel, ils font celui de la religion ; en effet, la religion est fondée sur la révélation et les miracles ; or, qu’est-ce que la révélation, sinon des communications extra-humaines ? Tous les auteurs sacrés, depuis Moïse, ont parlé de ces sortes de communications. Qu’est-ce que les miracles sinon des faits merveilleux et surnaturels par excellence, puisque ce sont, dans le sens liturgique, des dérogations aux lois de la nature ? Donc, en rejetant le merveilleux et le surnaturel, ils rejettent les bases mêmes de la religion. Mais ce n’est pas à ce point de vue que nous devons envisager la chose. Le spiritisme n’a pas à examiner s’il y a ou non des miracles, c’est-à-dire si Dieu a pu, dans certains cas, déroger aux lois éternelles qui régissent l’univers ; il laisse, à cet égard, toute liberté de croyance ; il dit et il prouve que les phénomènes sur lesquels il s’appuie n’ont de surnaturel que l’apparence ; ces phénomènes ne sont tels aux yeux de certaines gens que parce qu’ils sont insolites et en dehors des faits connus ; mais ils ne sont pas plus surnaturels que tous les phénomènes dont la science donne aujourd’hui la solution, et qui paraissaient merveilleux à une autre époque. Tous les phénomènes spirites, sans exception, sont la conséquence de lois générales ; ils nous révèlent une des puissances de la nature, puissance inconnue, ou pour mieux dire incomprise jusqu’ici, mais que l’observation démontre être dans l’ordre des choses. Le spiritisme repose donc moins sur le merveilleux et le surnaturel que la religion elle-même ; ceux qui l’attaquent sous ce rapport, c’est donc qu’ils ne le connaissent pas, et fussent-ils les hommes les plus savants, nous leur dirons : si votre science, qui vous a appris tant de choses, ne vous a pas appris que le domaine de la nature est infini, vous n’êtes savants qu’à demi.

Vous voulez, dites-vous, guérir votre siècle d’une manie qui menace d’envahir le monde. Aimeriez-vous mieux que le monde fût envahi par l’incrédulité que vous cherchez à propager ? N’est-ce pas à l’absence de toute croyance qu’il faut attribuer le relâchement des liens de famille et la plupart des désordres qui minent la société ? En démontrant l’existence et l’immortalité de l’âme, le spiritisme ranime la foi en l’avenir, relève les courages abattus, fait supporter avec résignation les vicissitudes de la vie ; oseriez-vous appeler cela un mal ? Deux doctrines sont en présence : l’une qui nie l’avenir, l’autre qui le proclame et le prouve ; l’une qui n’explique rien, l’autre qui explique tout et par cela même s’adresse à la raison ; l’une est la sanction de l’égoïsme, l’autre donne une base à la justice, à la charité et à l’amour de ses semblables ; la première ne montre que le présent et anéantit toute espérance, la seconde console et montre le vaste champ de l’avenir ; quelle est la plus pernicieuse ?
Certaines gens, et parmi les plus sceptiques, se font les apôtres de la fraternité et du progrès ; mais la fraternité suppose le désintéressement, l’abnégation de la personnalité ; avec la véritable fraternité, l’orgueil est une anomalie. De quel droit imposez-vous un sacrifice à celui à qui vous dites que quand il est mort tout est fini pour lui ; que demain peut-être il ne sera pas plus qu’une vieille machine disloquée et jetée à la borne ? Quelle raison a-t-il de s’imposer une privation quelconque ? N’est-il pas plus naturel que pendant les courts instants que vous lui accordez, il cherche à vivre le mieux possible ? De là le désir de posséder beaucoup pour mieux jouir ; de ce désir naît la jalousie contre ceux qui possèdent plus que lui ; et de cette jalousie à l’envie de prendre ce qu’ils ont, il n’y a qu’un pas. Qu’est-ce qui le retient ? Est-ce la loi ? Mais la loi n’atteint pas tous les cas. Direz-vous que c’est la conscience, le sentiment du devoir ? Mais sur quoi basez-vous le sentiment du devoir ? Ce sentiment a-t-il une raison d’être avec la croyance que tout finit avec la vie ? Avec cette croyance une seule maxime est rationnelle : chacun pour soi ; les idées de fraternité, de conscience, de devoir, d’humanité, de progrès même, ne sont que de vains mots. Oh ! vous qui proclamez de semblables doctrines, vous ne savez pas tout le mal que vous faites à la société, ni de combien de crimes vous assumez la responsabilité ! Mais que parlé-je de responsabilité ? Pour le sceptique, il n’y en a point ; il ne rend hommage qu’à la matière.

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ASCENSION, ENERGIES, ESPRITS, SOCIETE |on 25 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La progression humaine

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Le progrès de l’humanité a son principe dans l’application de la loi de justice, d’amour et de charité ; cette loi est fondée sur la certitude de l’avenir ; ôtez cette certitude, vous lui ôtez sa pierre fondamentale. De cette loi dérivent toutes les autres, car elle renferme toutes les conditions du bonheur de l’homme ; elle seule peut guérir les plaies de la société, et il peut juger, par la comparaison des âges et des peuples, combien sa condition s’améliore à mesure que cette loi est mieux comprise et mieux pratiquée. Si une application partielle et incomplète produit un bien réel, que sera-ce donc quand il en aura fait la base de toutes ses institutions sociales ! Cela est-il possible ? Oui ; car puisqu’il a fait dix pas, il peut en faire vingt, et ainsi de suite. On peut donc juger de l’avenir par le passé. Déjà, nous voyons s’éteindre peu à peu les antipathies de peuple à peuple ; les barrières qui les séparaient s’abaissent devant la civilisation ; ils se donnent la main d’un bout du monde à l’autre ; une plus grande justice préside aux lois internationales ; les guerres deviennent de plus en plus rares, et elles n’excluent point les sentiments d’humanité ; l’uniformité s’établit dans les relations ; les distinctions de races et de castes s’effacent, et les hommes de croyances différentes font taire les préjugés de sectes pour se confondre dans l’adoration d’un seul Dieu. Nous parlons des peuples qui marchent à la tête de la civilisation . Sous tous ces rapports, on est encore loin de la perfection, et il y a encore bien de vieilles ruines à abattre, jusqu’à ce qu’aient disparu les derniers vestiges de la barbarie ; mais ces ruines pourront-elles tenir contre la puissance irrésistible du progrès, contre cette force vive qui est elle-même une loi de la nature ? Si la génération présente est plus avancée que la génération passée, pourquoi celle qui nous succédera ne le serait-elle pas plus que la nôtre ? Elle le sera par la force des choses ; d’abord, parce qu’avec les générations s’éteignent chaque jour quelques champions des vieux abus, et qu’ainsi la société se forme peu à peu d’éléments nouveaux qui se sont dépouillés des vieux préjugés ; en second lieu, parce que l’homme voulant le progrès, il étudie les obstacles et s’attache à les renverser. Dès lors que le mouvement progressif est incontestable, le progrès à venir ne saurait être douteux. L’homme veut être heureux, c’est dans la nature ; or, il ne cherche le progrès que pour augmenter la somme de son bonheur, sans cela le progrès serait sans objet ; où serait le progrès pour lui, si ce progrès ne devait pas améliorer sa position ? Mais quand il aura la somme de jouissances que peut donner le progrès intellectuel, il s’apercevra qu’il n’a pas le bonheur complet ; il reconnaîtra que ce bonheur est impossible sans la sécurité des relations sociales ; et cette sécurité, il ne peut la trouver que dans le progrès moral ; donc, par la force des choses, il poussera lui-même le progrès dans cette voie, et le spiritisme lui offrira le plus puissant levier pour atteindre ce but.

 

Ceux qui disent que les croyances spirites menacent d’envahir le monde, en proclament par cela même la puissance, car une idée sans fondement et dénuée de logique ne saurait devenir universelle ; si donc le spiritisme s’implante partout, s’il se recrute surtout dans les classes éclairées, ainsi que chacun le reconnaît, c’est qu’il a un fond de vérité. Contre cette tendance, tous les efforts de ses détracteurs seront vains, et ce qui le prouve, c’est que le ridicule même dont ils ont cherché à le couvrir, loin d’en arrêter l’essor, semble lui avoir donné une nouvelle vie. Ce résultat justifie pleinement ce que nous ont maintes fois dit les Esprits :  » Ne vous inquiétez pas de l’opposition ; tout ce que l’on fera contre vous tournera pour vous, et vos plus grands adversaires serviront votre cause sans le vouloir. Contre la volonté de Dieu, la mauvaise volonté des hommes ne saurait prévaloir. « 

Par le spiritisme, l’humanité doit entrer dans une phase nouvelle, celle du progrès moral qui en est la conséquence inévitable. Cessez donc de vous étonner de la rapidité avec laquelle se propagent les idées spirites ; la cause en est dans la satisfaction qu’elles procurent à tous ceux qui les approfondissent, et qui y voient autre chose qu’un futile passe-temps ; or, comme on veut son bonheur avant tout, il n’est pas étonnant qu’on s’attache à une idée qui rend heureux.

Le développement de ces idées présente trois périodes distinctes : la première est celle de la curiosité provoquée par l’étrangeté des phénomènes qui se sont produits ; la seconde celle du raisonnement et de la philosophie ; la troisième celle de l’application et des conséquences. La période de la curiosité est passée ; la curiosité n’a qu’un temps : une fois satisfaite, on en quitte l’objet pour passer à un autre ; il n’en est pas de même de ce qui s’adresse à la pensée sérieuse et au jugement. La seconde période a commencé, la troisième suivra inévitablement. Le spiritisme a surtout progressé depuis qu’il est mieux compris dans son essence intime, depuis qu’on en voit la portée, parce qu’il touche à la corde la plus sensible de l’homme : celle de son bonheur, même en ce monde ; là est la cause de sa propagation, le secret de la force qui le fera triompher. Il rend heureux ceux qui le comprennent, en attendant que son influence s’étende sur les masses.

Celui même qui n’a été témoin d’aucun phénomène matériel de manifestations se dit : en dehors de ces phénomènes, il y a la philosophie ; cette philosophie m’explique ce que NULLE autre ne m’avait expliqué ; j’y trouve, par le seul raisonnement, une démonstration rationnelle des problèmes qui intéressent au plus haut point mon avenir ; elle me procure le calme, la sécurité, la confiance ; elle me délivre du tourment de l’incertitude ; à côté de cela la question des faits matériels est une question secondaire. Vous tous qui l’attaquez, voulez-vous un moyen de le combattre avec succès ? Le voici. Remplacez-le par quelque chose de mieux ; trouvez une solution PLUS PHILOSOPHIQUE à toutes les questions qu’il résout ; donnez à l’homme une AUTRE CERTITUDE qui le rende plus heureux, et comprenez bien la portée de ce mot certitude, car l’homme n’accepte comme certain que ce qui lui paraît logique ; ne vous contentez pas de dire cela n’est pas, c’est trop facile ; prouvez, non par une négation, mais par des faits, que cela n’est pas, n’a jamais été et ne PEUT pas être ; si cela n’est pas, dites surtout ce qu’il y aurait à la place ; prouvez enfin que les conséquences du spiritisme ne sont pas de rendre les hommes meilleurs, et partant plus heureux, par la pratique de la plus pure morale évangélique, morale qu’on loue beaucoup, mais qu’on pratique si peu. Quand vous aurez fait cela, vous aurez le droit de l’attaquer. Le spiritisme est fort parce qu’il s’appuie sur les bases mêmes de la religion : Dieu, l’âme, les peines et les récompenses futures ; parce que surtout il montre ces peines et ces récompenses comme des conséquences naturelles de la vie terrestre, et que rien, dans le tableau qu’il offre de l’avenir, ne peut être désavoué par la raison la plus exigeante. Vous, dont toute la doctrine consiste dans la négation de l’avenir, quelle compensation offrez-vous pour les souffrances d’ici-bas ? Vous vous appuyez sur l’incrédulité, il s’appuie sur la confiance en Dieu ; tandis qu’il convie les hommes au bonheur, à l’espérance, à la véritable fraternité, vous, vous lui offrez le NEANT pour perspective, et l’EGOISME pour consolation ; il explique tout, vous n’expliquez rien ; il prouve par les faits, et vous ne prouvez rien ; comment voulez-vous qu’on balance entre les deux doctrines ?

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, HUMANITE, MAITRISE, MEDIUM |on 21 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

TECHNIQUES de communications outre tombe

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La communication avec les esprits de l’Au-delà nécessite la présence d’une personne sensitive, douée d’une capacité spéciale, appelée médium. Ces contacts doivent se faire dans le sérieux, pour des actions positives, pour faire le bien. Il ne s’agit pas d’un jeu, ni d’une manipulation des personnes, sauf si le médium est un charlatan. Si les défunts communiquent, c’est qu’ils veulent nous aider, nous rassurer sur leur survivance et nous enseigner sur notre devenir après cette vie. Certains ont aussi parfois besoin de l’aide des vivants.
 
En parlant autour de nous, nous nous sommes rendu compte qu’il est assez fréquent que des personnes décédées donnent des signes, parfois même longtemps après leur décès, à ceux qui sont restés ici, sur terre.    

Les techniques

Elles n’avaient jamais été oubliées dans les sociétés dites primitives animistes, comme les indiens d’Amérique et  les peuplades regroupées autour d’un chamane. C’est le monde moderne qui a fait oublier ces pratiques ancestrales qui sont citées aussi dans la bible.

C’est en 1848 que tout commence dans une maison hantée de Hydesville (état de New York), chez la famille Fox. Des coups sont frappés (RAPS) qui font peur aux occupants. Revenus de leur frayeur, ils finissent  par définir un code avec l’esprit qui se manifeste. Les coups frappés permettent de savoir qu’il s’agit de Charles Rosma, voyageur de commerce volé et assassiné par le précédent occupant de la maison et de retrouver son cadavre sous la cave,  pour lui donner, enfin, une sépulture correcte. L’entité ainsi satisfaite fit cesser les RAPS. Son but n’était pas de terroriser les habitants de la maison, mais de rechercher de l’aide auprès d’eux.   

Il fallut un code pour communiquer. Le premier fut inventé, tout d’abord, pour définir  le Oui et le Non. Un coup pour OUI et deux coups pour NON. Par la suite, ce code fut amélioré pour permettre de définir une lettre par des coups.  

La table du OUI – JA

Le langage des coups étant trop lent pour obtenir des messages plus conséquents, il fut inventé toute sorte d’appareils pour accélérer la vitesse de dictée (déjà le rendement !). Citons la table alphabétique ou OUI-YA. C’est une table préparée avec des lettres et des chiffres alignés et espacés.

Une planchette munie de roulettes permet à la main du médium de bouger sans trop de frottement, et donc d’effort, par l’entité contactée. La partie pointue de la planchette sert à indiquer une lettre sous sa conduite. La planchette se déplace sous la maîtrise de l’entité.  

 Les techniques d’écriture 

L’écriture médiumnique ou automatique. 

Certains médiums, parmi les plus doués n’ont pas conscience de ce qu’ils écrivent, ils le découvrent à la relecture ce qu’ils ont écrits. D’autres sentent ce qu’ils vont écrire, c’est l’écriture intuitive, mais c’est l’esprit qui écrit. D’autres, doués de clair-audience, écrirvent eux- même ce que l’esprit leur dicte dans l’oreille.  

L’incorporation

Certains médiums sont parfois incorporés par l’esprit qui veut communiquer. Le médium peut se mettre à parler une langue qu’il ne connaît pas lui- même mais que certaines personnes de l’assistance connaissent. Certains médiums ne se souviennent pas de ce qui se passe, seuls les témoins en parleront. D’autres sont conscients de l’incorporation, s’entendent parler et sentent la force de l’esprit et en sont courbattus le lendemain !   

Matérialisation

Apparaître avec un corps, c’est donner la preuve la plus impressionnante de la survivance. Certaines apparitions acceptent de se laisser mouler une main, un pied dans de la paraffine chaude qui surnage dans un récipient d’eau chaude. Après application de plusieurs couches et refroidissement dans un autre récipient d’eau froide, l’esprit retire son « corps » et le gant ou la chaussette obtenu peut servir à couler du plâtre qui ne laisse apparaître aucun plan de joint qui montrerait une supercherie. Ces expériences datent du début du 20ième siècle.  

Certaines apparitions sont complètes. Ces phénomènes étaient très prisés dans les réunions spirites à la fin du siècle précédent. Mais il y a eu beaucoup de fraudes dans ce domaine. Voici donc un exemple qui a été vérifié par de sérieux expérimentateurs. Un  anglais, William Crookes, a organisé des séances avec le médium Florence Cook. Ils ont fait apparaître le fantôme de Katie King. Elle restait visible de l’assistance pendant plus de 2 heures, elle leur parlait, leur serrait la main…Cela a duré pendant 3 ans entre 1871 et 1874. Ensuite, Katie a fait ses adieux le 21 mai 1874 et n’est plus revenue. Ces apparitions sont cependant toujours plus ou moins contestées…. !!!   

Les fantômes sont plus ou moins matérialisés. Un français, le colonel de Rochas, a fait des mesures. Le fantôme peut peser jusqu’à33 kg, Cette masse étant prise sur le médium, celui-ci, à l’inverse, diminue de poids. Il ne faut pas confondre ces chiffres avec ceux de la pesée d’une âme qui s’échappe lors de la mort et que des soviétiques ont estimée à une vingtaine de grammes. L’écart entre les 22 gr et les 33 kg serait donc le taux de matérialisation du fantôme. 
  
Voyons maintenant un exemple contemporain avec Mme Kubler Ross, docteur psychiatre née en 1926. Elle accompagne les malades en phase terminale. Elle a vu, un jour,  une ancienne patiente, décédée depuis 10 mois, venir la remercier et lui donner des conseils, dix mois après son décès. Elle lui parle, lui ouvre la porte de son bureau, pour la remercier et lui conseiller de ne pas arrêter ses recherches et son enseignement…

Le docteur Ross, qui pensait devenir folle, eut le réflexe de lui demander d’écrire un message…Son ancienne patiente s’exécuta. Elle raconte tout ceci dans son livre « La mort est un nouveau soleil »

Que Jésus puisse apparaître à ses disciples après sa mort, cela n’a donc rien d’extraordinaire, si je puis dire ! Dans notre entourage, nous avons connaissance de plusieurs personnes qui ont vu leur mari décédé, leurs grand-mères décédée, un ancien occupant de leur maison etc.  

La médiumnité ou TCM

Nous voici face à face avec le médium qui sera contacté par les entités qui voudront bien communiquer. Chacun a sa méthode de travail en fonction de ses capacités. Certains ont des flashs visuels ou auditifs, d’autres voient les défunts continuellement, d’autres encore sentent ou ressentent.

La sensation peut-être physique: manière dont la personne est décédée (coup de couteau, bombardement, étouffement), odeurs que le décédé veut faire sentir (fleur qu’il a appréciée, ou drogue qui l’a rendu malade par exemple). Ces rencontres sont toujours un moment exceptionnel. 

SOURCE : http://www.audeladumiroir.fr/organisaudela.html

Publié dans:ESPRITS, MEDIUM, POUVOIR |on 20 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

L’homme n’est point fatalement conduit au mal

 

images (31)La question du libre arbitre peut se résumer ainsi : L’homme n’est point fatalement conduit au mal ; les actes qu’il accomplit ne sont point écrits d’avance ; les crimes qu’il commet ne sont point le fait d’un arrêt du destin. Il peut, comme épreuve et comme expiation, choisir une existence où il aura les entraînements du crime, soit par le milieu où il se trouve placé, soit par des circonstances qui surviennent, mais il est toujours libre d’agir ou de ne pas agir. Ainsi le libre arbitre existe à l’état d’Esprit dans le choix de l’existence et des épreuves, et à l’état corporel dans la faculté de céder ou de résister aux entraînements auxquels nous nous sommes volontairement soumis. C’est à l’éducation à combattre ces mauvaises tendances ; elle le fera utilement quand elle sera basée sur l’étude approfondie de la nature morale de l’homme. Par la connaissance des lois qui régissent cette nature morale, on parviendra à la modifier, comme on modifie l’intelligence par l’instruction et le tempérament par l’hygiène.

L’Esprit dégagé de la matière, et à l’état errant, fait choix de ses existences corporelles futures selon le degré de perfection auquel il est arrivé, et c’est en cela, comme nous l’avons dit, que consiste surtout son libre arbitre. Cette liberté n’est point annulée par l’incarnation ; s’il cède à l’influence de la matière, c’est qu’il succombe sous les épreuves mêmes qu’il a choisies, et c’est pour l’aider à les surmonter qu’il peut invoquer l’assistance de Dieu et des bons Esprits. 

Sans le libre arbitre l’homme n’a ni tort dans le mal, ni mérite dans le bien ; et cela est tellement reconnu que, dans le monde, on proportionne toujours le blâme ou l’éloge à l’intention, c’est-à-dire à la volonté ; or, qui dit volonté dit liberté. L’homme ne saurait donc chercher une excuse de ses méfaits dans son organisation, sans abdiquer sa raison et sa condition d’être humain, pour s’assimiler à la brute. S’il en était ainsi pour le mal, il en serait de même pour le bien ; mais quand l’homme fait le bien, il a grand soin de s’en faire un mérite, et n’a garde d’en gratifier ses organes, ce qui prouve qu’instinctivement il ne renonce pas, malgré l’opinion de quelques systématiques, au plus beau privilège de son espèce : la liberté de penser.

La fatalité, telle qu’on l’entend vulgairement, suppose la décision préalable et irrévocable de tous les événements de la vie, quelle qu’en soit l’importance. Si tel était l’ordre des choses, l’homme serait une machine sans volonté. A quoi lui servirait son intelligence, puisqu’il serait invariablement dominé dans tous ses actes par la puissance du destin ? Une telle doctrine, si elle était vraie, serait la destruction de toute liberté morale ; il n’y aurait plus pour l’homme de responsabilité, et par conséquent ni bien, ni mal, ni crimes, ni vertus. Dieu, souverainement juste, ne pourrait châtier sa créature pour des fautes qu’il n’aurait pas dépendu d’elle de ne pas commettre, ni la récompenser pour des vertus dont elle n’aurait pas le mérite. Une pareille loi serait en outre la négation de la loi du progrès, car l’homme qui attendrait tout du sort ne tenterait rien pour améliorer sa position, puisqu’il n’en serait ni plus ni moins.

La fatalité n’est pourtant pas un vain mot ; elle existe dans la position que l’homme occupe sur la terre et dans les fonctions qu’il y remplit, par suite du genre d’existence dont son Esprit a fait choix, comme épreuveexpiation ou mission ; il subit fatalement toutes les vicissitudes de cette existence, et toutes les tendances bonnes ou mauvaises qui y sont inhérentes ; mais là s’arrête la fatalité, car il dépend de sa volonté de céder ou non à ces tendances. Le détail des événements est subordonné aux circonstances qu’il provoque lui-même par ses actes, et sur lesquelles peuvent influer les Esprits par les pensées qu’ils lui suggèrent. 

La fatalité est donc dans les événements qui se présentent, puisqu’ils sont la conséquence du choix de l’existence fait par l’Esprit ; elle peut ne pas être dans le résultat de ces événements, puisqu’il peut dépendre de l’homme d’en modifier le cours par sa prudence ; elle n’est jamais dans les actes de la vie morale.

C’est dans la mort que l’homme est soumis d’une manière absolue à l’inexorable loi de la fatalité ; car il ne peut échapper à l’arrêt qui fixe le terme de son existence, ni au genre de mort qui doit en interrompre le cours.

Selon la doctrine vulgaire, l’homme puiserait tous ses instincts en lui-même ; ils proviendraient, soit de son organisation physique dont il ne saurait être responsable, soit de sa propre nature dans laquelle il peut chercher une excuse à ses propres yeux, en disant que ce n’est pas sa faute s’il est ainsi fait. La doctrine spirite est évidemment plus morale : elle admet chez l’homme le libre arbitre dans toute sa plénitude ; et en lui disant que s’il fait mal, il cède à une mauvaise suggestion étrangère, elle lui en laisse toute la responsabilité, puisqu’elle lui reconnaît le pouvoir de résister, chose évidemment plus facile que s’il avait à lutter contre sa propre nature. Ainsi, selon la doctrine spirite, il n’y a pas d’entraînement irrésistible : l’homme peut toujours fermer l’oreille à la voix occulte qui le sollicite au mal dans son for intérieur, comme il peut la fermer à la voix matérielle de celui qui lui parle ; il le peut par sa volonté, en demandant à Dieu la force nécessaire, et en réclamant à cet effet l’assistance des bons Esprits. C’est ce que Jésus nous apprend dans la sublime prière de l’Oraison dominicale, quand il nous fait dire :  » Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. « 

Cette théorie de la cause excitante de nos actes ressort évidemment de tout l’enseignement donné par les Esprits ; non seulement elle est sublime de moralité, mais nous ajouterons qu’elle relève l’homme à ses propres yeux ; elle le montre libre de secouer un joug obsesseur, comme il est libre de fermer sa maison aux importuns ; ce n’est plus une machine agissant par une impulsion indépendante de sa volonté, c’est un être de raison, qui écoute, qui juge et qui choisit librement entre deux conseils. Ajoutons que, malgré cela, l’homme n’est point privé de son initiative ; il n’en agit pas moins de son propre mouvement, puisqu’en définitive il n’est qu’un Esprit incarné qui conserve, sous l’enveloppe corporelle, les qualités et les défauts qu’il avait comme Esprit. Les fautes que nous commettons ont donc leur source première dans l’imperfection de notre propre Esprit, qui n’a pas encore atteint la supériorité morale qu’il aura un jour, mais qui n’en a pas moins son libre arbitre ; la vie corporelle lui est donnée pour se purger de ses imperfections par les épreuves qu’il y subit, et ce sont précisément ces imperfections qui le rendent plus faible et plus accessible aux suggestions des autres Esprits imparfaits, qui en profitent pour tâcher de le faire succomber dans la lutte qu’il a entreprise. S’il sort vainqueur de cette lutte, il s’élève ; s’il échoue, il reste ce qu’il était, ni plus mauvais, ni meilleur : c’est une épreuve à recommencer, et cela peut durer longtemps ainsi. Plus il s’épure, plus ses côtés faibles diminuent, et moins il donne de prise à ceux qui le sollicitent au mal ; sa force morale croît en raison de son élévation, et les mauvais Esprits s’éloignent de lui.

Tous les Esprits, plus ou moins bons, alors qu’ils sont incarnés, constituent l’espèce humaine ; et, comme notre terre est un des mondes les moins avancés, il s’y trouve plus de mauvais Esprits que de bons, voilà pourquoi nous y voyons tant de perversité. Faisons donc tous nos efforts pour n’y pas revenir après cette station, et pour mériter d’aller nous reposer dans un monde meilleur, dans un de ces mondes privilégiés où le bien règne sans partage, et où nous ne nous souviendrons de notre passage ici-bas que comme d’un temps d’exil. 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, POSSESSION, SOCIETE |on 17 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La Biologie qui fait peur

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Nouvelles Clés : Autrefois, la biologie et les neurosciences nous émerveillaient. Aujourd’hui, elles font plutôt peur, alors qu’a priori, elles visent quand même à soigner. Comment s’y retrouver ?

Hervé Chneiweiss : Nous traversons un passage difficile parce nous en savons aujourd’hui beaucoup plus. Or, la science commence toujours par désenchanter le monde… avant de le réenchanter. Il faut comprendre que la biologie a fini par entièrement s’intégrer au grand courant de la démarche scientifique, où l’on passe de l’approximation à l’accumulation des connaissances. Grâce au microscope optique ou électronique, on a pu observer les cellules, leur développement, leurs assemblages. Le séquençage du génome humain – grand rêve de quelques pionniers lancé le lendemain même du jour où Armstrong mettait le pied sur la lune, quand James Watson (Découvreur, avec Francis Crick, de la structure de l’ADN, en 1953. Prix Nobel en 1962.) a convaincu les autorités d’en faire la « next frontier » du rêve américain – a été réalisé deux à trois fois plus vite que prévu. Avec, au passage, la première aventure industrielle menée par la recherche fondamentale (qui n’en a pas été dépossédée comme avec l’atome), et même un moratoire d’un an sur les recherches, décidé en 1974 à la suite d’une rencontre, à Asilomar en Californie, de tous les scientifiques travaillant sur la génétique. Une année à réfléchir aux enjeux éthiques et à mettre au point les protocoles de confinement des labos ! Bref, on a fait entrer la vie dans le monde technique, où tout est mis à plat, révélé. Les questions éternelles (d’où vient la vie ? pourquoi vit-on ?), simples au départ, ne relèvent plus du « grand mystère de la vie » dont parlaient les théologiens. Du moins en apparence ! Car une fois que l’on a dit cela, tout le mystère réapparaît : on découvre qu’il n’y a rien de pré-déterminé vraiment, rien de pré-écrit vraiment, mais un ensemble de possibles.

Comment passe-t-on d’une cellule d’un centième de millimètre – où se trouve cependant un ruban d’ADN mesurant, déplié, environ un mètre – à un individu fait de centaines de milliards de cellules assemblées à peu près correctement en organes, qui va vivre environ 90 ans, interagir avec son environnement, se nourrir, aimer, penser, et tout ça avec des molécules ? Comment est-ce possible ? Les questions éternelles restent les mêmes, avec ceci de merveilleux : le mystère n’est plus « fermé », on a posé le pied sur un continent nouveau, l’atome conduit au quark appelé « charmant » ou « étrange », la cellule montre qu’il ne suffit pas d’avoir lu ses gènes pour comprendre comment elle marche, tout comme il ne suffit pas de voir l’activité du cerveau pour comprendre la conscience – ou de connaître les lettres pour faire de la poésie.

N. C. : En entrant dans l’ère de la complexité, la biologie ne fait-elle pas exploser tous ses dogmes ?

H. C. : Si ! À chaque découverte, un dogme explose. Quand j’étais étudiant, on considérait le gène, constitué d’ADN, comme une simple unité de codage des informations permettant, via l’ARN-messager, de produire une protéine. Gène, ARN, protéine, chacun avait sa fonction, comme un interrupteur allumé ou éteint. C’était simple. On sait aujourd’hui que la moindre protéine interagit avec une centaine d’autres, en fonction d’une multitude de facteurs qui lui donnent une formidable palette d’expressions, comme un être humain que l’on trouve habillé différemment selon les lieux, les époques de l’année ou de la vie. Quant à l’ARN, on a découvert qu’il n’était pas seulement un intermédiaire entre l’information génétique et la protéine. Il existe plusieurs ARN, et chacun a un sens. Certains fragments, les SIRNA (small inhibitory ribo nucleic acid) peuvent même empêcher l’expression des autres… Inutile de dire que le gène lui-même se révèle d’une complexité extrême, bien loin de l’idée : un gène = une fonction !

N. C. : Et du côté du cerveau ?

H. C. : C’est la même chose : les dogmes s’écroulent et ça change tout ! On vivait depuis 1904 dans le dogme du neurone : la cellule qui transmet l’information, c’est le neurone – soit seulement 10 à 15 % des 500 milliards de cellules du cerveau. Le reste – la « glie » – a été considéré pendant un siècle comme du remplissage. Il fallait bien que ça tienne, elle était là pour ça. Or, pas du tout ! On sait aujourd’hui que les cellules gliales entrent en interaction avec les neurones, codent de l’information de façon spécifique, interagissent les unes avec les autres et provoquent, quand elles se dérèglent, l’immense majorité des maladies neurologiques. Les astrocytes, qui constituent la majorité de ces cellules gliales, jouent un rôle primordial dans la constitution de l’architecture cérébrale au cours du développement : ils servent de « rails » lors de la migration des neurones immatures vers les couches externes du cortex. Par ailleurs l’astrocyte est le seul lieu de stockage du glucose dans le système nerveux, donc la seule source énergétique des neurones.

N. C. : L’idée selon laquelle nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau est donc fausse également ?

H. C. : Tout comme celle disant que l’on naît avec un stock de cellules à peu près fixe, avec quelques ajustements jusque vers l’âge de trois ans et qu’ensuite, jusqu’à sa mort, on va conserver ce capital – tout en l’usant ! Ce n’est pas vrai du tout, nous renouvelons des cellules pendant toute notre vie, grâce aux fameuses cellules souches présentes dans tous nos organes. Nos os se remanient sans arrêt, notre tube digestif change chaque semaine. Mieux , notre système nerveux lui-même a sa plasticité : chaque neurone remodèle en permanence son « arbre dendritique » – l’endroit où il reçoit de l’information – sous l’influence des cellules gliales, qui déterminent quelle synapse doit être mise en place ou remaniée pour travailler avec plus d’efficacité. Plus encore : deux zones du cerveau (la zone sous-ventriculaire et la zone sous-granulaire de l’hippocampe) abritent des cellules souches qui donnent naissance à de nouveau neurones tout au long de la vie, y compris à l’âge adulte. Il existe également des cellules souches adultes capables de donner naissance aux différentes lignées cellulaires du système nerveux central, dont des neurones, dans d’autres régions du cerveau (le striatum, la moelle épinière). Toutefois ces cellules restes inactives tant que tout est normal dans la physiologie du système nerveux. D’où une idéée simple : l’environnement local conditionne la capacité des cellules souches à proliférer et à se différencier.

Autrement dit, cette nouvelle complexité nous montre que les mécanismes d’apprentissage sont infiniment moins déterminés qu’on le pensait. Nous pouvons continuer d’apprendre jusqu’à un âge très avancé, et même jusqu’à la fin de notre vie, aucune fatalité ne s’y oppose. Tant que nous nous servons de notre système nerveux central – en agissant, en communiquant, en réfléchissant – notre réseau de cellules gliales continue d’établir de nouvelles passerelles synaptiques entre nos neurones, et ceux-ci peuvent même, dans certains cas, se renouveler !

LIRE LA SUITE ici… 

Publié dans:ADN, ESPRITS, LOI NATURELLE, PEUR |on 15 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Le paradis de Michel Berger

 

par Jean-Claude Genel

Voici 20 ans qu’il nous a quittés et ses chansons, régulièrement diffusées sur les ondes du monde entier, procurent le même plaisir et la même émotion qu’au premier jour. Le secret de ses compositions se trouve dans “ce petit supplément d’âme” qui habitait Michel Berger, éternel.

 MICHEL-BERGER

Le rythme de ses mélodies continue d’accompagner notre quotidien et ses paroles soulignent ce que nous avons de meilleur : notre humanité. Avec des refrains que l’on croirait parfois écrits pour nous, ce compositeur éclairé continue de distiller sa poésie comme la promesse d’une vie “ supérieure ” cachée derrière la grisaille des apparences. Même si l’homme est resté secret, ce qu’il nous a appris de lui est ciselé dans chacun de ses succès. Il était dans l’air du temps mais son œuvre échappera à la morsure du temps. La simplicité émanait de son regard, ce beau regard intelligent, inspiré et empli de bonté. On ne peut penser à Michel Berger que comme un être bon, à la beauté intérieure affirmée, qui rayonnait et touchait. On retrouve dans ses yeux ceux de France Gall ; ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Il me semble que France Gall l’a inspiré en étant à ses côtés et sa voix donne assurément ce petit supplément d’âme à ses chansons. Elle reste pour moi son unique et merveilleuse interprète. Depuis le départ de Michel Berger, les rares apparitions de France Gall évoquent sa présence et toutes les mélodies signées de Michel nous rappellent la douceur de France et l’harmonie entre ces deux êtres. “Michel composait, il enregistrait et c’était un succès” confiait-elle. Il écrivait plus que des chansons, il transcrivait les mouvements de son âme pour que celle-ci devienne plus proche de notre quotidien. Le temps d’une chanson, elle devient plus vivante et nous prend la main.

Le témoignage inattendu

Malgré son départ en août 1992, Michel Berger reste associé à notre vie de tous les jours dont il a chanté les aspects les plus lumineux. Cette “lumière”, il en a témoigné lors d’un contact dont j’ai eu le privilège alors que je préparais la troisième partie de mon livre “Ce que la mort m’a confié”. Cette partie est consacrée aux témoignages des gens célèbres venus parler de leur passage vers l’autre rive. J’avais “sorti toutes mes antennes” comme je dis dans ces moments-là. Michel s’est “présenté” avec sa voix douce, presque timide. Ce qui m’a été permis “d’entendre” dévoile une autre facette de cet être dont l’ouverture à la vie n’avait d’égal que sa générosité.

“Il est vrai qu’il y a une autre vie, faite d’un autre espace-temps où la vérité des hommes se rejoint pour s’accomplir différemment de sur la terre. Lorsque j’étais incarné, tout passionné par ma vie, par ma musique et ma famille, mon regard ne se portait jamais sur une telle magnificence. Et tout ce que je composais m’était totalement inspiré et traduisait déjà un au-delà féerique et merveilleux.”

Répondre à l’appel

“Quelques jours avant mon départ, je n’étais pas aussi bien que cela. Je n’ai pas parlé, mais confusément je sentais qu’il y avait quelque chose en moi qui bougeais. (…) Moi qui avais tellement d’urgence à vivre, à faire les choses. Je sais maintenant que c’était une partie de moi – que je connaissais mal – qui se tournait vers un ailleurs et qui appelait. La douleur, les secours, les caresses aussi sur mon visage, rien, rien ne pouvait m’accrocher à cette vie que je quittais, rien. J’ai lutté un peu, mais si peu. J’aurais voulu partir sans faire de peine à qui que ce soit, surtout pas. (…) Les yeux clos, je sentais intérieurement que je me fermais à cette vie que je quittais. Je ne pouvais pas faire autrement que de répondre à cet appel, que de décrocher – je ne pouvais pas.”
“Et un chant m’a enveloppé. J’ai compris par la suite que j’étais complètement habité par la musique, car cette “décorporation” – voilà comment je pourrais dire – se faisait en différents temps. C’est autant de notes, comme si ma force intérieure – mon être profond, mon âme – quittait ce corps. Mais cette rupture avec cette vie physique, cette entrée dans la vie totale, vibrait. Et c’était comme une musique intérieure qui m’appelait. C’est comme si j’étais parti en musique, j’étais enveloppé de cela.”

Entrée dans la vie

“Je me suis retrouvé – parce que, je le sais, j’ai été très protégé – sur un autre plan. Un plan très lumineux, extrêmement beau, où tout était simple, où je me sentais tranquille, en paix. Loin de tout mais si proche de tous en même temps ; quelle curieuse impression. Je rentrais dans la vie. Je savais que j’étais différent, je savais que je quittais une vie, une femme, des enfants, une famille. Je quittais le plan matériel, mais voir ces couleurs, ces lumières et entendre cette musique, me bouleversait et m’émerveillait. Doucement, je me suis comme étalé en conscience sur tout ce plan. Tout ce que je pouvais voir et deviner, ce prolongement sur les côtés, devant ou derrière moi, tout ce qui m’enveloppait, il me semblait que je pouvais en saisir chaque parcelle. J’étais devenu cela.”

Un amour plus fort

“Puis, un jeune garçon s’est approché de moi, souriant, magnifique. Il m’a accueilli. Il m’a remercié, je ne sais pas de quoi il m’a remercié… Il a regardé un endroit, j’ai regardé. Et là j’ai aperçu comme un écran ou plutôt je reprenais conscience de ce qui se passait. Et je voyais France, bouleversée mais digne, très digne. Et j’ai… je l’ai aimée. En cet instant, mon amour a été encore plus fort. Je l’ai trouvée belle. Puis l’être a attiré mon attention sur les enfants. Eux aussi étaient dans la dignité. Ils se montraient tels que j’aurais pu en rêver – simples, humbles ; dans la souffrance, mais dignes, responsables. Mon amour a été fort aussi pour eux. Mais… Mais déjà l’image se fondait, redevenait lumière et l’être m’a demandé de regarder autour de moi. J’ai vu d’autres êtres. Ils se déplaçaient dans cette lumière, dans cette féerie, avec simplicité. Je faisais partie d’eux. Il n’y avait pas de vedettariat.”

Etre ange…

“J’ai appris que le plan sur lequel j’étais accueilli correspondait bien à toute la vie que j’avais eue. Cette bataille vis-à-vis de moi-même, cette dualité, cette inspiration que j’ai reçue pour la musique, cet amour pour les êtres, quels qu’ils soient. Tout cela m’avait hissé à ce plan. Et c’était pour continuer d’étudier, d’apprendre, être encore plus sensible. C’est un peu comme si l’être pensait à ma place, ce qui fait que je pensais à travers lui. Ce que je découvrais de moi me parlait ; oui, j’étais bien ainsi. C’est là que j’ai compris que tout mon corps physique – que j’avais laissé et qui finalement m’encombrait – vibrait de cette musique. Je ne pouvais pas faire autrement qu’être compositeur. En fait, j’entendais et j’avais le talent de reproduire.”
(…) “Je suis libre, libre dans ma tête et dans mon cœur. Libre de toute cette prison que représente la terre lorsqu’on ne sait pas vivre ou comprendre. Beaucoup d’années j’ai joué, j’ai composé, et c’est comme si je m’étais fait un paradis de musique, de notes. Parfois, je me donne l’impression d’être un ange, jouant à déplacer les notes accrochées dans le ciel. Je suis très heureux d’avoir apporté mon témoignage.”

Toujours plus haut !

“Je suis peut-être celle qui te fermera les yeux”. Cette phrase tirée de “J’irai où tu iras” a été bien des fois chantée par France Gall. Peut-on parler de prémonition ? Michel Berger l’a écrite avec amour, comme toutes celles qui parlent de l’essentiel ici-bas et qu’il nous délivre comme un mode d’emploi. Dans “Privée d’amour”, il compare un être privé d’amour à “un soleil sans flamme, à une douleur sans larme” et pose la question : “comment devenir une femme” dans un pays saccagé par la guerre. Il sait que « quelque chose d’éternel vit à chaque seconde” et que, “chacun dans sa prison”, nous passons à côté. Avec “Plus haut”, Michel Berger nous invite irrésistiblement à suivre la voix de notre âme. “Celui que j’aime vit dans un monde plus haut” (…) et “si je lui dis oui, il m’emmène avec lui” est digne du Cantique des Cantiques. France Gall ne s’y trompait pas en disant : “La musique de Michel, je la ressens comme si elle venait de moi (…) Ses mots me parlent”. “Message personnel” évoque pour moi sans équivoque l’appel pressant de l’âme qui nous dit “si tu crois un jour que tu m’aimes, viens me retrouver”, et “si le dégoût de la vie vient en toi, pense à moi”. En plus d’une invitation à vivre plus haut , Michel Berger nous demande de résister à tout ce qui nous éloigne de l’amour et compromet notre bonheur (“Résiste”). “Suis ton cœur qui insiste et refuse ce monde égoïste” et enfin “bats-toi, signe et persiste” sont les clés d’une existence éveillée et non anesthésiée.

Dans “A quoi il sert ?”, il nous interroge sans relâche sur la destination de l’amour que l’on porte en soi : “à qui on le donne, à qui on l’avoue”. Et si la paresse de la vie nous prend, comment résister quand France Gall nous dit “Viens, je t’emmène…” ? Michel Berger savait que certains portent en eux “ce je n’sais quoi”, “ce petit supplément d’âme” qui permet à tous les autres de continuer à chercher l’amour qui les rend beaux ! Mais “Dieu, que l’amour est bizarre” nous dit France Gall dans cette images (6)merveilleuse chanson d’amour où l’on découvre que l’être qui reçoit l’amour d’un autre sort de l’obscurité. Je terminerai enfin par un dernier hymne à l’amour intitulé “Lumière du jour”. Fermez les yeux et dites ces paroles à votre moi profond, à votre âme, comme une prière universelle : “Tu es ma lumière du jour, tu es mon ultime recours, et je t’appelle au secours, perdu dans la nuit qui m’entoure (…) Si je t’appelle tu accours, tu es mon premier secours, ma lumière du jour (…) Et moi, tu vois, j’ai toi…”

Jean-Claude Genel

 

G. PRODUCTIONS

 

Publié dans:CHANNELING, ESPRITS, MEDIUM |on 9 décembre, 2013 |2 Commentaires »

ENTRE DEUX MONDES

produita493Jean-Claude Genel vient de publier son 27ème livre intitulé  »Entre deux Mondes« . Il est toujours aussi à l’aise à expliquer que nous sommes avant tout des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine, c’est-à-dire que nous sommes d’essence céleste incarnés pour manifester le divin à travers la matière. Précisions !                       

Vous dites dans ce livre que nous devons apprendre à circuler entre ces deux mondes par notre intelligence pour mieux les unir. Pouvez-vous préciser ?

Pratiquer dans la voie spirituelle que l’on choisit et comprendre ces deux mondes permet de savoir bien vivre son incarnation avec toutes les valeurs qu’elle implique. Le relais se fait par l’être spirituel qui, lui-même, s’engage à travers l’expérience de la vie. Circuler entre ces deux mondes se fait naturellement par la conscience que le monde divin s’exprime dans le « ici et maintenant » de l’incarnation.

Cet « Entre deux » donne l’idée d’une situation inconfortable.

C’est une image pour montrer que, si la vie circule librement entre ces mondes, puisqu’elle nous anime nous-mêmes, nous avons la possibilité de relier ce monde bien humain et ce monde totalement spirituel que l’on croit ailleurs. Or, nous savons que le monde divin ne se trouve nulle part qu’ici-même. Le but de l’évolution est de prendre conscience qu’à travers notre incarnation, nous avons une autre histoire à vérifier, celle de notre divinité. Le monde humain est alors une expérience qui permet à l’être spirituel d’évoluer, de s’engager, de se rapprocher du monde divin et c’est bien sur terre que l’on vient vivre l’expérience. Évidemment, on pourrait penser que c’est inconfortable car l’existence humaine soulève des questions qui ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et qui n’ont de sens que dans le monde spirituel.

L’un des thèmes récurrent de votre ouvrage est celui de la « rupture ».

Le monde traverse effectivement une période de rupture qui a commencé voici quelques années et qui se poursuivra encore. C’est une zone d’énergie qui permet la prise de conscience, comme si nous étions placés au pied du mur ! Ainsi, tous ceux qui ont travaillé sur eux-mêmes vont pouvoir le montrer. Cette période très spéciale correspond à la fin d’un cycle qui met fin à l’acte karmique. Elle nous libère des dettes karmiques et la liberté que nous allons trouver nous engage dans le futur, c’est-à-dire nous fait emprunter un nouveau cycle épuré de tout karma, à condition évidemment que nous soyons capables de comprendre, de vivre en étant responsables de notre incarnation. Et puis le karma laisse place à la loi qu’il engendre que j’appelle la « loi de compensation ».

Pouvez-vous définir cette loi de compensation ?

C’est une dynamique de vie qui s’enclenche dès que vous faites appel à l’intelligence du cœur et à la conscience qui vous permet de regarder où vous allez, de comprendre ce que vous faites, l’acte posé, la pensée que vous avez. Ainsi, vous développez un état d’esprit par lequel ce que vous allez faire, la manière dont vous allez vivre ou dire les choses vis-à-vis de vous-même, des autres ou par rapport à une situation n’engendrera aucun karma. C’est une loi de libération.

Si cette période de rupture permet à l’humanité de liquider le passé, il me semble qu’elle manque de visibilité quant à son futur ?

Nous partons dans un nouveau cycle, ce qui veut donc dire qu’il nous faut développer une vision différente et rompre définitivement avec le passé et sa charge de culpabilité ! Cette rupture va nous ramener à la source, à nos véritables besoins d’âme. C’est à partir de là que nous prendrons la responsabilité de créer notre futur. Là est la grande nouveauté et la réalité spirituelle est que, pour une fois, on nous laisse engendrer le futur, c’est-à-dire avoir une nouvelle vision. Cette vision dépend de là où nous en sommes. La prise de conscience que va engendrer cette rupture nous fera voir l’existence sous un angle totalement spirituel et nous allons pouvoir exprimer l’intelligence de notre âme, nous allons nous sentir forts, avoir des inspirations pour une société nouvelle.

Dans votre livre, vous dites que chacun de nous a le pouvoir de changer le monde, en tout cas d’y participer. Comment une personne isolée, qui fait un travail spirituel sur elle-même dans la voie qu’elle a choisie, peut-elle croire qu’elle a le pouvoir de changer le monde ?

Être seulement vivant est un acte divin. Si la personne manifeste au quotidien tout ce qu’elle a dans le cœur, tout ce qu’elle ressent au fond d’elle-même et qui vient de sa source, c’est-à-dire de son âme, alors elle manifeste un rayonnement qui peut transformer tout ce qui l’entoure. Une personne peut être physiquement seule et même isolée mais jamais elle ne le sera sur le plan spirituel ; son âme fait partie d’un tout. Une personne seule peut méditer, prier, travailler sur elle, lire. Tout cela pose des actes qui ont une influence : attitudes, réflexions, échanges avec d’autres même si elle est seule. Chaque fois que l’on prie, que l’on pense juste ou qu’on exprime une valeur au quotidien avec quelqu’un ou dans une situation, notre rayonnement agit et apporte toute sa puissance à l’âme collective que j’appelle aussi Inconscient collectif mystique.

Dans le propos des Maîtres, il est question de faire confiance à ce que l’on ressent. Comment être certain que ce que l’on ressent est juste ?

Une personne qui a travaillé sur elle-même est forcément passée par ses manques, ses lacunes, ses difficultés mais surtout par ses qualités, ses désirs, ses valeurs. Elle a donc appris à se connaître et elle comprend que les valeurs lui donnent l’axe par lequel elle peut enrichir son quotidien, sa compréhension, son intelligence. Dans ce cas, elle peut faire la différence entre quelque chose d’égoïste et une demande intérieure qui correspond à son évolution. Si j’accomplis tel acte par obéissance à ce que je perçois et qui vient du monde divin, de mon âme, forcément que ça va m’apporter quelque chose, j’en aurai la compréhension spirituelle. C’est de cette manière qu’on pourra faire la différence

Vous aborder souvent dans votre enseignement – et le livre s’en fait l’écho – « transposer spirituellement ».

Transposer est une invitation à prendre conscience de l’acte posé. Etre incarné est un acte, c’est vivre une histoire, celle liée à sa famille, son métier, ses amours, une manière d’être, le désir d’améliorer son quotidien, etc. L’être spirituel va essayer de définir également ce que cela peut apporter spirituellement. Si cela n’apporte rien, il le sait et se fera juste plaisir ou alors cela a une conséquence spirituelle dans son évolution. Cette manière de s’interroger le situe dans une compréhension spirituelle qui l’invite à prendre conscience et la prise de conscience conduit à l’intelligence. Transposer oblige à prendre conscience de l’acte que l’on accomplit, du comportement que l’on a au quotidien en saisissant ce que cela apporte à l’être profond.

En transposant continuellement au sens spirituel, ne risque-t-on de devenir indifférents aux événements humains ?

Je n’utiliserais pas le mot indifférent, je dirais que ça nous permet de ne plus avoir peur et ça c’est une grande liberté. Libéré de la peur, on se rend mieux compte de l’interaction permanente du monde invisible avec le visible. Ce que la peur nous voilait ou nous empêchait de penser ou de faire, la transposition ou fonction symbolique pour les « psy » va libérer des espaces dans notre cerveau. J’ai souvent dit que le cerveau est fait pour tisser les énergies de l’âme, alors que notre éducation le contraint à obéir à une vision très humaine de la vie.

En fonctionnant différemment, notre cerveau nous permettrait-il de voir le monde autrement ?

Là on va rejoindre ce qui a été dit par le grand philosophe Platon qui conseillait de se réapproprier ses pensées. Finalement, ça va bien dans le sens de ce que je viens d’expliquer pour libérer des espaces différents dans le cerveau, c’est-à-dire lui permettre de faire d’autres connexions. Quelqu’un qui va se mettre à penser différemment se replace naturellement dans sa propre vibration pour être sur son propre chemin et continuer l’aventure spirituelle. On peut et l’on doit apprendre à réfléchir par soi-même. Si on pense par soi-même, on génère une énergie qui nous est propre et cette énergie est comme un chemin de lumière que l’on peut suivre en toute confiance. Donc, cela nous rééquilibre et nous permet d’être dans la conviction de ce que l’on perçoit de soi, donc d’aller toujours plus loin et puis surtout de véhiculer une certaine intelligence

Les guides insistent tout au long de leurs messages sur l’importance de la pratique. En quoi est-ce si important ?

Quand on pratique, on est tenu de répéter jusqu’à ce que les résultats apparaissent dans notre manière de vivre. Et cela peut prendre beaucoup de temps !… En fait, si l’on en voyait tout de suite le résultat, on passerait à autre chose sans consolider notre structure intérieure et on pourrait ainsi construire une histoire fausse. Or, nous avons besoin de réfléchir, je dirais même de philosopher pour éveiller notre intelligence parce que c’est elle qui enveloppe notre vie et nous propulse vers quelque chose qui nous demandera de nous engager de nouveau. Pratiquer, c’est peut-être déjà notre victoire.

C’est la première fois que, dans les messages que vous transmettez, vous captez l’énergie où l’âme d’une sainte qui s’appelait Ma Ananda Moyî et qui est morte en 1982. Elle a insisté sur un état intérieur à vivre ui n’est ni un état de bonheur ni un état de victime. Pouvez-vous définir cet état dans lequel on peut être « partout chez nous » ?

Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris de la visite de Ma Ananda Moyî. Bien sûr, je savais qu’elle existait et j’ai été touché lorsqu’elle est partie. Quand je l’ai aperçue, j’ai vraiment eu un choc, j’étais empli à la foi d’une joie indescriptible et d’une grande excitation. Puis, son regard s’est intensifié sur moi et m’a apporté une tranquillité propice à écouter ce qu’elle avait à dire. Son message est un message du cœur, elle a même utilisé l’expression les « dons du cœur ». Son désir intense était de nous communiquer la force de son amour et de nous aider à comprendre qu’à travers des mots simples, on peut images (6)recevoir beaucoup parce que ses mots à elle, simples, étaient chargés d’une force extraordinaire comme si chacun d’eux était pesé et chargé de la force et de la puissance de l’amour. A l’entendre, toute l’assemblée et moi-même avons perçu une très forte émotion et, d’un seul coup, nous avons été élevés par la douceur de cet entretien, élevés à un autre niveau. Nous n’avions plus besoin de nous poser des questions. L’amour, la sérénité, la paix, cette délicatesse dans les propos nous ont rendu légers, nous ont assemblés, soulevés jusqu’à elle ; ce qui fait qu’à l’heure actuelle je ne sais pas si c’est elle qui est venue ou nous qui avons été vers elle, mais peut-être aussi que déjà un portail était en place : elle a cheminé vers nous et nous avons cheminé vers elle pour qu’il y ait rencontre.

Livre « Entre deux Mondes » (avec CD inclu) disponible ici

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENERGIES, ESPRITS |on 9 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La Connaissance de l’avenir – est-ce possible.

 

images (2) L’avenir peut-il être révélé à l’homme ?
 » En principe l’avenir lui est caché, et ce n’est que dans des cas rares et exceptionnels que Dieu en permet la révélation. « 

Dans quel but l’avenir est-il caché à l’homme ?
 » Si l’homme connaissait l’avenir, il négligerait le présent et n’agirait pas avec la même liberté, parce qu’il serait dominé par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Dieu n’a pas voulu qu’il en fût ainsi, afin que chacun concourût à l’accomplissement des choses, même de celles auxquelles il voudrait s’opposer ; ainsi toi-même, tu prépares souvent, sans t’en douter, les événements qui surviendront dans le cours de ta vie. « 

Puisqu’il est utile que l’avenir soit caché, pourquoi Dieu en permet-il quelquefois la révélation ?
 » C’est lorsque cette connaissance préalable doit faciliter l’accomplissement de la chose au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. Et puis, souvent c’est une épreuve. La perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes ; si un homme doit savoir, par exemple, qu’il fera un héritage sur lequel il ne compte pas, il pourra être sollicité par le sentiment de la cupidité, par la joie d’augmenter ses jouissances terrestres, par le désir de posséder plus tôt en souhaitant peut-être la mort de celui qui doit lui laisser sa fortune ; ou bien cette perspective éveillera en lui de bons sentiments et des pensées généreuses. Si la prédiction ne s’accomplit pas, c’est une autre épreuve : celle de la manière dont il supportera la déception ; mais il n’en aura pas moins le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement a fait naître en lui. « 

Puisque Dieu sait tout, il sait également si un homme doit succomber ou non dans une épreuve ; dès lors, quelle est la nécessité de cette épreuve, puisqu’elle ne peut rien apprendre à Dieu qu’il ne sache déjà sur le compte de cet homme ?

 » Autant vaudrait demander pourquoi Dieu n’a pas créé l’homme parfait et accompli ; pourquoi l’homme passe par l’enfance avant d’arriver à l’état d’adulte. L’épreuve n’a pas pour but d’éclairer Dieu sur le mérite de cet homme, car Dieu sait parfaitement ce qu’il vaut, mais de laisser à cet homme toute la responsabilité de son action, puisqu’il est libre de la faire ou de ne pas la faire. L’homme ayant le choix entre le bien et le mal, l’épreuve a pour effet de le mettre aux prises avec la tentation du mal et de lui laisser tout le mérite de la résistance ; or, quoique Dieu sache très bien d’avance s’il réussira ou non, il ne peut, dans sa justice, ni le punir ni le récompenser pour un acte qui n’a pas été accompli. « .

Il en est ainsi parmi les hommes. Quelque capable que soit un aspirant, quelque certitude qu’on ait de le voir réussir, on ne lui confère aucun grade sans examen, c’est-à-dire sans épreuve ; de même le juge ne condamne un accusé que sur un acte consommé et non sur la prévision qu’il peut ou doit consommer cet acte.
Plus on réfléchit aux conséquences qui résulteraient pour l’homme de la connaissance de l’avenir, plus on voit combien la Providence a été sage de le lui cacher. La certitude d’un événement heureux le plongerait dans l’inaction ; celle d’un événement malheureux, dans le découragement ; dans l’un et l’autre cas ses forces seraient paralysées. C’est pourquoi l’avenir n’est montré à l’homme que comme un but qu’il doit atteindre par ses efforts, mais sans connaître la filière par laquelle il doit passer pour l’atteindre. La connaissance de tous les incidents de la route lui ôterait son initiative et l’usage de son libre arbitre ; il se laisserait entraîner à la pente fatale des événements, sans exercer ses facultés. Quand le succès d’une chose est assuré, on ne s’en préoccupe plus.

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, MAITRISE, MEDIUM |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

De la prière : à qui s’adresser

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La prière est-elle agréable à Dieu ?
 » La prière est toujours agréable à Dieu quand elle est dictée par le coeur, car l’intention est tout pour lui, et la prière du coeur est préférable à celle que tu peux lire, quelque belle qu’elle soit, si tu la lis plus avec les lèvres qu’avec la pensée. La prière est agréable à Dieu quand elle est dite avec foi, ferveur et sincérité ; mais ne crois pas qu’il soit touché de celle de l’homme vain, orgueilleux et égoïste, à moins que ce ne soit de sa part un acte de sincère repentir et de véritable humilité. « 

Quel est le caractère général de la prière ?
 » La prière est un acte d’adoration. Prier Dieu, c’est penser à lui ; c’est se rapprocher de lui ; c’est se mettre en communication avec lui. Par la prière, on peut se proposer trois choses : louer, demander, remercier. « 

La prière rend-elle l’homme meilleur ?
 » Oui, car celui qui prie avec ferveur et confiance est plus fort contre les tentations du mal, et Dieu lui envoie de bons Esprits pour l’assister. C’est un secours qui n’est jamais refusé quand il est demandé avec sincérité. « 
- Comment se fait-il que certaines personnes qui prient beaucoup sont, malgré cela, d’un très mauvais caractère, jalouses, envieuses, acariâtres ; qu’elles manquent de bienveillance et d’indulgence ; qu’elles soient même quelquefois vicieuses ?
 » L’essentiel n’est pas de beaucoup prier, mais de bien prier. Ces personnes croient que tout le mérite est dans la longueur de la prière, et ferment les yeux sur leurs propres défauts. La prière est pour elles une occupation, un emploi du temps, mais non une étude d’elles-mêmes. Ce n’est pas le remède qui est inefficace, c’est la manière dont il est employé. « 

Peut-on prier utilement Dieu de nous pardonner nos fautes ?
 » Dieu sait discerner le bien et le mal : la prière ne cache pas les fautes. Celui qui demande à Dieu le pardon de ses fautes ne l’obtient qu’en changeant de conduite. Les bonnes actions sont la meilleure des prières, car les actes valent mieux que les paroles. « 

Peut-on prier utilement pour autrui ?
 » L’Esprit de celui qui prie agit par sa volonté de faire le bien. Par la prière, il attire à lui les bons Esprits qui s’associent au bien qu’il veut faire. « 

Nous possédons en nous-mêmes, par la pensée et la volonté, une puissance d’action qui s’étend bien au-delà des limites de notre sphère corporelle. La prière pour autrui est un acte de cette volonté. Si elle est ardente et sincère, elle peut appeler à son aide les bons Esprits, afin de lui suggérer de bonnes pensées et lui donner la force du corps et de l’âme dont il a besoin. Mais là encore la prière du coeur est tout, celle des lèvres n’est rien.

Les prières que nous faisons pour nous-mêmes peuvent-elles changer la nature de nos épreuves et en détourner le cours ?

 » Vos épreuves sont entre les mains de Dieu et il en est qui doivent être subies jusqu’au bout, mais alors Dieu tient toujours compte de la résignation. La prière appelle à vous les bons Esprits qui vous donnent la force de les supporter avec courage, et elles vous paraissent moins dures. Nous l’avons dit, la prière n’est jamais inutile quand elle est bien faite, parce qu’elle donne la force, et c’est déjà un grand résultat. Aide-toi, le Ciel t’aidera, tu sais cela. D’ailleurs, Dieu ne peut changer l’ordre de la nature au gré de chacun, car ce qui est un grand mal à votre point de vue mesquin et à celui de votre vie éphémère est souvent un grand bien dans l’ordre général de l’univers ; et puis, combien n’y a-t-il pas de maux dont l’homme est le propre auteur par son imprévoyance ou par ses fautes ! Il en est puni par où il a péché. Cependant, les demandes justes sont plus souvent exaucées que vous ne pensez ; vous croyez que Dieu ne vous a pas écoutés, parce qu’il n’a pas fait un miracle pour vous, tandis qu’il vous assiste par des moyens tellement naturels qu’ils vous semblent l’effet du hasard ou de la force des choses ; souvent aussi, le plus souvent même, il vous suscite la pensée nécessaire pour vous tirer vous-mêmes d’embarras. « 

Est-il utile de prier pour les morts et pour les Esprits souffrants, et dans ce cas, comment nos prières peuvent-elles leur procurer du soulagement et abréger leurs souffrances ; ont-elles le pouvoir de faire fléchir la justice de Dieu ?

 » La prière ne peut avoir pour effet de changer les desseins de Dieu, mais l’âme pour laquelle on prie en éprouve du soulagement, parce que c’est un témoignage d’intérêt qu’on lui donne, et que le malheureux est toujours soulagé quand il trouve des âmes charitables qui compatissent à ses douleurs. D’un autre côté, par la prière on l’excite au repentir et au désir de faire ce qu’il faut pour être heureux ; c’est en ce sens qu’on peut abréger sa peine, si de son côté il seconde par sa bonne volonté. Ce désir d’amélioration, excité par la prière, attire près de l’Esprit souffrant des Esprits meilleurs qui viennent l’éclairer, le consoler et lui donner l’espérance. Jésus priait pour les brebis égarées ; il vous montre par là que vous seriez coupables de ne pas le faire pour ceux qui en ont le plus besoin. « 

Que penser de l’opinion qui rejette la prière pour les morts, par la raison qu’elle n’est pas prescrite dans l’Evangile ?
 » Le Christ a dit aux hommes : Aimez-vous les uns les autres. Cette recommandation renferme celle d’employer tous les moyens possibles de leur témoigner de l’affection, sans entrer pour cela dans aucun détail sur la manière d’atteindre ce but. S’il est vrai que rien ne peut détourner le Créateur d’appliquer la justice, dont il est le type, à toutes les actions de l’Esprit, il n’en est pas moins vrai que la prière que vous lui adressez pour celui qui vous inspire de l’affection est pour lui un témoignage de souvenir qui ne peut que contribuer à alléger ses souffrances et le consoler. Dès qu’il témoigne le moindre repentir, et alors seulement, il est secouru ; mais on ne lui laisse jamais ignorer qu’une âme sympathique s’est occupée de lui, et on lui laisse la douce pensée que son intercession lui a été utile. Il en résulte nécessairement de sa part un sentiment de reconnaissance et d’affection pour celui qui lui a donné cette preuve d’attachement ou de pitié ; par conséquent, l’amour que recommandait le Christ aux hommes n’a fait que s’accroître entre eux ; ils ont donc tous deux obéi à la loi d’amour et d’union de tous les êtres, loi divine qui doit amener l’unité, but et fin de l’Esprit . « 

Peut-on prier les Esprits ?
 » On peut prier les bons Esprits comme étant les messagers de Dieu et les exécuteurs de ses volontés ; mais leur pouvoir est en raison de leur supériorité, et relève toujours du maître de toutes choses, sans la permission de qui rien ne se fait ; c’est pourquoi les prières qu’on leur adresse ne sont efficaces que si elles sont agréées par Dieu. « 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, PRIERE |on 1 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

l’esprit dans la matière

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Lorsque nous choisissons la voie spirituelle, comment travailler sur nous-mêmes pour surmonter nos aspects négatifs qui font barrage à cette évolution et comment prendre conscience de notre mission dans la présente incarnation ?

Avant tout, il me tarde que vienne le jour où je n’aurai plus à vous parler, où simplement les flux de l’esprit suffiront à réveiller, en vous, les idées que nous aurons exprimées. À ce moment-là, le véritable enseignement pourra venir.
Chaque fois qu’un mot est dit, il perd de sa valeur initiale. Le mot passe par les sonorités de la terre, par les capacités vocales, donc par le corps, alors que l’idée peut venir directement d’un plan, d’une sphère, sans s’occuper du réceptacle terrestre, et vous, en tant qu’esprit, en tant qu’âme, pouvez appartenir à cette sphère. 

Il s’agirait donc, de voyager entre sphères et non plus de faire descendre une sphère sur la terre. C’est une parenthèse, mais cette osmose peut venir, je vous l’assure, lorsque vous êtes dans votre chambre en train de prier, dans vos travaux occultes, auprès de votre culte, d’une église ou quoique ce soit d’autre, ce qui fait que vous n’aurez plus besoin de rechercher véritablement un contact, une manifestation.

Je veux absolument préciser ce point, surtout en public, parce que beaucoup trop de gens cherchent, par des moyens paranormaux, à contacter une source divine, leur âme, un guide ou un maître. Ces idées sont fausses dans la réalité profonde, dans l’usage et dans la priorité que l’humain leur donne.

La source divine est la source divine. La source du guide est la source du guide. Il y a plus de choses qui passent par intuition que par les voies paranormales. Le paranormal et certains aspects de la médiumnité ne sont qu’accessoires, et ne permettent d’aller que jusqu’à un certain point. Ces voies ne permettent pas d’aller dans tous les coins de l’univers, de rejoindre tous les êtres de l’univers, toutes les sources de l’universalité. C’est une erreur.

C’est pourquoi il ne faut pas les développer dans l’espoir que ces voies mènent à Dieu ou à un Maître. Soyez donc contents d’être ce que vous êtes, sinon, ce serait être comme une fleur, qui dans l’espoir de mieux pousser, s’occuperait davantage du tuteur qui la soutient, que de sa racine.

Les voies du paranormal sont uniquement des accessoires, des tuteurs en bois, mais ils ne sont pas la voie, pas plus que la sève de la vie, de la divinité ou du contact avec Dieu.

Le contact avec votre divinité intérieure ne passe pas par un phénomène paranormal. Rien n’a lieu qui soit paranormal dans la voie divine. L’accessoire est utilisé, mais il ne faut pas confondre l’accessoire et ce qui est pris par l’accessoire, transmis par l’accessoire, sinon c’est un maquillage qui ne tient pas et qui, en fait, ne fait qu’enlaidir la personne.

Je sais bien que le phénomène réveille dans beaucoup de gens l’envie, ou même la décision de développer quelque chose pour contacter, à sa manière, une source divine. C’est le grand problème à l’heure actuelle. Chacun veut, à sa façon, capter un guide, une source.
Il ne faut surtout pas s’aventurer dans cette zone, ni dans ces idées. La meilleure façon qui soit pour contacter votre divinité intérieure, c’est faire tout ce qui va être expliqué maintenant, et qui sera la réponse à la question.

Développez-vous en tant qu’âme, en tant qu’esprit, et non pas en tant que chakra.
La voie paranormale ne dépend que de l’activité ou de l’ouverture de certains chakras, cela ne dépend pas, en fait, de la beauté de l’âme.

Quelqu’un qui n’exerce aucune activité dans les voies paranormales, peut être bien plus initié que celui qui en exerce plusieurs. Le chakra éthérique n’a rien à voir avec l’ampleur de l’âme, il est le chakra le plus proche du plan terrestre, sa zone vibratoire, sa zone de substance se trouve plus proche du plan physique.

Donc, développer un chakra afin qu’il donne une certaine activité paranormale, équivaut à développer l’éthérique. Qui a dit que développer l’éthérique éveillait l’âme ? Personne, parce que c’est faux. C’est pourquoi, à un certain moment sur la voie, il ne faut rien exercer de ce que l’éthérique vous octroie, mais au contraire détruire l’éthérique afin qu’il ne soit plus, et que seule la lumière de l’âme rayonne.

Il ne faut donc pas que les esprits s’échauffent à propos du paranormal, et si je prends la peine de le dire, c’est parce qu’à l’heure actuelle et d’une façon générale dans le monde, sur cette planète, l’accent est trop mis sur le côté technique, c’est-à-dire sur la puissance de l’éthérique, sur la puissance d’un chakra, la possibilité d’un chakra, au lieu de viser l’épanouissement de l’âme. 

extrait du site http://www.conscienceuniverselle.fr/voie-spirituelle

Publié dans:ESPRITS, MAITRISE |on 27 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Les Choses de l’Esprit

images (5)Que sont donc les choses de l’esprit et les choses du corps ? Car c’est là, la confusion qui règne en occident en ce moment.

Les choses de l’esprit sont les clefs qu’il faut découvrir et qui sont de l’ordre de l’état de conscience. Lorsque l’on vous dit, par exemple, de ne plus médire votre voisin, de vous aimer les uns les autres, d’avoir une position ouverte vis-à-vis de la vie, vis-à-vis du nouveau monde, vis-à-vis des énergies, ces sujets-là, sont de l’ordre de l’esprit profond, c’est votre esprit en tant qu’esprit philosophe, en tant qu’intuition, en tant que mental supérieur, qui est suscité, qui doit travailler le sujet et qui doit répondre.

Maintenant, pour que cet esprit puisse aller plus vite, ou puisse aller vers des zones encore plus élevées, s’il faut que sa matière se divinise, se subtilise, alors oui il faut faire les choses de la matière. C’est-à-dire que vous pouvez ajouter à votre démarche spirituelle le hatha yoga, ou toute autre sorte de yoga, vous pouvez y ajouter l’ascèse, le jeûne, la suppression des drogues, des alcools, des pensées impures, etc., et à ce moment-là, vous divinisez votre matière en même temps que vous divinisez votre esprit, vous subtilisez les deux en même temps et l’alliance a lieu.

Mais celui qui fait l’un sans l’autre, ou qui attend que l’un déclenche l’autre, il n’y arrivera pas. Il ne faut pas croire que les choses de l’esprit passeront par la matière, c’est faux. Naturellement vous pourrez vous sentir mieux, être plus détendu, plus relaxé, donc être plus à même d’avoir une position positive dans le monde, d’avoir une démarche plus ouverte, par exemple, d’être moins agressif au volant de la voiture, ou vis-à-vis de votre voisin, ou lors des problèmes familiaux.

Cela ne veut pas dire que vous aurez décroché un état de conscience, que ce qui vous énervait hier ne vous énerve plus aujourd’hui. L’état de conscience n’a rien à voir entre les deux comportements. Un état de conscience ne se voit pas à la patience que découvre quelqu’un, parce qu’autrefois il était impatient. Un état de conscience n’a rien à faire des expressions caractérielles. Naturellement, le caractère est toujours plus ou moins associé à l’état de conscience, mais ne croyez pas que la relaxation, qui induit chacun à se comporter un peu plus fraternellement, va pouvoir signer chez vous un état spirituel.

Si dès demain lorsque vous ouvrez un livre il y a une phrase d’un mystique que vous ne comprenez pas, cela ne signifie pas que l’état de conscience n’a pas été atteint. Car lorsqu’un état de conscience est atteint, cela ne veut pas dire que tous les secrets se dévoilent, qu’il n’y a plus d’ignorance, qu’il n’y a plus de mystère.

Lorsque le disciple, rencontre une phrase énigmatique, de prime abord, il la médite et il arrive à percer le cœur. Car en fait dans l’enseignement, il n’y a pas de mystère, il n’y a tout simplement que des clefs qui révèlent les états de conscience. Et c’est pour cela que le disciple n’arrive pas à comprendre les textes sacrés, non pas parce que l’on parle de quelque chose qui est incompréhensible, mais parce que l’on parle de quelque chose que l’individu ne peut que sentir.

Lorsqu’un grand Saint parle de ce qu’est la vie, de ce qu’est le monde, de ce qu’est l’amour en réalité, cela ne vous sert à rien de l’écouter ou de lire son texte. Parce qu’il parle d’une réalité qui n’est pas la vôtre, il ne parle pas d’une définition que vous devez apprendre, et qu’en l’apprenant, vous connaîtrez la vérité qui est à l’intérieur. C’est pour cela que chaque fois que vous êtes face à des textes sacrés, il ne faut pas essayer de comprendre, il faut en quelque sorte alchimiser, pour déclencher en vous-même l’état de conscience équivalent que décrivent les mots, autant que cela se peut.

Pour revenir à la question posée, la plupart des disciples de bonne volonté, cela, je dois l’avouer, je dois le leur rendre, confondent trop la définition de la chose et le cœur de la chose, et c’est l’incompréhension qui se passe à l’heure actuelle.
Lorsqu’un disciple œuvre dans le sens de la question posée, c’est-à-dire en n’ayant pas toujours l’approbation du plan divin, ni de la connaissance divine, cela veut dire que lui-même est prisonnier de l’erreur qu’il commet, et qu’il essaye davantage de définir la chose, d’instruire à propos de la définition de la chose, plutôt que d’apporter ou d’éveiller au cœur de la chose. C’est la marque flagrante, la différence flagrante, qu’il y a entre tous ceux qui sont des techniciens de la spiritualité et ceux qui sont réellement des gens spirituels.

Ce qui ne veut pas dire que dès demain, il faut vous détourner de tous les techniciens de la spiritualité, qu’il  faut les juger en disant que se sont les moindres, qu’ils sont les plus petits, qu’ils n’ont rien à dire, qu’il faut les éviter, qu’il faut leur faire mauvaise publicité, qu’il ne faut plus qu’ils travaillent. Il ne faut pas avoir des réactions extrêmes, jamais. Si cela ne vous convient pas, détournez-vous, cela conviendra à quelqu’un d’autre, et quand cela ne lui conviendra plus, à son tour il se détournera.

Comme je le dis souvent, il ne faut pas combattre une chose, il ne faut pas aller contre une chose, d’autant plus si elle est inutile. Il faut simplement pratiquer la chose utile, ou se consacrer à la chose utile, et ainsi, celle qui est inutile s’évanouit d’elle-même parce qu’elle n’a plus d’énergie pour la soutenir. Lorsqu’il n’y a plus d’énergie pour nourrir une chose, elle n’a plus de vitalité. Donc votre travail est d’investir l’énergie dans l’autre chose, celle qui est vraie, celle qui est vivante, celle qui est réelle, et ainsi ce qui est faux s’abaissera, s’affaissera tout seul, sans qu’il y ait eu aucun combat.

Il faut apprendre à jouer avec les forces de la manière que la sagesse a elle-même instituées.
En ayant créé le chaud et le froid, les Maîtres de la création, les Dieux de la création, si vous voulez, ou le Dieu suprême n’a pas créé deux forces pour qu’elles se confrontent et qu’elles se tapent dessus, non. Ces deux forces sont au contraire des nécessités pour que l’une révèle l’autre. C’est pour cela que le disciple ne doit jamais aller à l’encontre d’une chose qui est fausse, à l’encontre d’un obstacle. Il doit cultiver ce qui est vrai, ce qui est réel, ce qui est bon, et automatiquement l’énergie, même négative, ira vers lui pour l’enrichir, et c’est ainsi qu’en plus de sa propre énergie, le diable participera au travail.

Car en fait, aucune énergie n’est contradictoire l’une à l’autre, et le diable n’est pas contradictoire au Bon Dieu, au contraire, il faut absolument et ceci en des termes très allégoriques, que le diable existe. Et lorsque je dis le diable, je ne cite pas un être qui essaierait en grattant les êtres humains de les pervertir. Je parle d’une énergie, d’un contre balancement en fait, qui n’est pas un feu contraire, mais qui est un feu complémentaire. Il est important de comprendre cela, le feu complémentaire de la flamme.

La flamme c’est en quelque sorte ce qui serait votre esprit, votre âme ou votre monade et le feu serait en apparence contradictoire, l’énergie qui va permettre à la flamme de se constituer en tant que puissance. Autrement dit, le feu est la racine de l’arbre, le feu est la racine de la flamme.

Pour l’individu qui est encore dans la dualité, forcément ces deux zones-là de la vie vont apparaître dualistes, mais en fait, l’une ne peut pas vivre sans l’autre. La flamme ne peut pas vivre sans le feu et le feu n’a aucune raison d’être, s’il n’est pas en train d’alimenter la flamme qui est au dessus.

Donc ne vous inquiétez pas pour ce qui surgit, ici, maintenant, à l’approche du nouvel âge. Cette explosion de gourous, cette prolifération de guides de toutes sortes, de tout niveau, enseignant toutes sortes de techniques, répandant toutes sortes d’idées, et cela allant depuis les idées de l’Atlantide qui ressurgit, jusqu’à l’idée de l’attente du Christ qui doit venir demain, ou après demain, ou dans trois mois, car on n’en sait rien.

Il ne faut surtout pas vous faire de souci, et surtout ne pas croire que dans cette cacophonie les Maîtres en profitent pour essayer d’écrémer tous ceux qui ne seraient pas au point en quelque sorte, donc tous ceux qui….

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Publié dans:ESPRITS |on 25 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

L’Instinct de conservation – esprit Kardec

 

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  L’instinct de conservation est-il une loi de nature ?
 » Sans doute ; il est donné à tous les êtres vivants, quel que soit le degré de leur intelligence ; chez les uns, il est purement machinal, et chez d’autres il est raisonné. « 

 Dans quel but Dieu a-t-il donné à tous les êtres vivants l’instinct de leur conservation ?
 » Parce que tous doivent concourir aux vues de la Providence ; c’est pour cela que Dieu leur a donné le besoin de vivre. Et puis la vie est nécessaire au perfectionnement des êtres ; ils le sentent instinctivement sans s’en rendre compte. « 

 

 Dieu en donnant à l’homme le besoin de vivre lui en a-t-il toujours fourni les moyens ?
 » Oui, et s’il ne les trouve pas, c’est qu’il ne les comprend pas. Dieu n’a pu donner à l’homme le besoin de vivre sans lui en donner les moyens, c’est pourquoi il fait produire à la terre de quoi fournir le nécessaire à tous ses habitants, car le nécessaire seul est utile ; le superflu ne l’est jamais. « 

Pourquoi la terre ne produit-elle pas toujours assez pour fournir le nécessaire à l’homme ?
 » C’est que l’homme la néglige, l’ingrat ! C’est pourtant une excellente mère. Souvent aussi, il accuse la nature de ce qui est le fait de son impéritie ou de son imprévoyance. La terre produirait toujours le nécessaire si l’homme savait s’en contenter. Si elle ne suffit pas à tous les besoins, c’est que l’homme emploie au superflu ce qui pourrait être donné au nécessaire. Vois l’Arabe au désert ; il trouve toujours à vivre, parce qu’il ne se crée pas des besoins factices ; mais quand la moitié des produits est gaspillée pour satisfaire des fantaisies, l’homme doit-il s’étonner de ne rien trouver le lendemain, et a-t-il raison de se plaindre d’être au dépourvu quand vient le temps de la disette ? En vérité je vous le dis, ce n’est pas la nature qui est imprévoyante, c’est l’homme qui ne sait pas se régler. « 

Les biens de la terre ne doivent-ils s’entendre que des produits du sol ?
 » Le sol est la source première d’où découlent toutes les autres ressources, car en définitive, ces ressources ne sont qu’une transformation des produits du sol ; c’est pourquoi il faut entendre par les biens de la terre tout ce dont l’homme peut jouir ici-bas. « 

Les moyens d’existence font souvent défaut à certains individus, même au milieu de l’abondance qui les entoure ; à qui doivent-ils s’en prendre ?
 » A l’égoïsme des hommes, qui ne font pas toujours ce qu’ils doivent ; ensuite, et le plus souvent, à eux-mêmes. Cherchez et vous trouverez : ces paroles ne veulent point dire qu’il suffit de regarder à terre pour trouver ce qu’on désire, mais qu’il faut le chercher avec ardeur et persévérance, et non avec mollesse, sans se laisser décourager par les obstacles, qui bien souvent ne sont que des moyens de mettre à l’épreuve votre constance, votre patience et votre fermeté. « .

Si la civilisation multiplie les besoins, elle multiplie aussi les sources du travail et les moyens de vivre ; mais il faut convenir que sous ce rapport il lui reste encore beaucoup à faire ; quand elle aura accompli son oeuvre, personne ne devra pouvoir dire qu’il manque du nécessaire, si ce n’est par sa faute. Le malheur, pour beaucoup, est qu’ils s’engagent dans une voie qui n’est pas celle que la nature leur a tracée ; c’est alors que l’intelligence pour réussir leur fait défaut. Il y a place pour tout le monde au soleil, mais c’est à la condition d’y prendre la sienne, et non celle des autres. La nature ne saurait être responsable des vices de l’organisation sociale et des suites de l’ambition et de l’amour-propre.

Il faudrait être aveugle cependant pour ne pas reconnaître le progrès qui s’est accompli sous ce rapport chez les peuples les plus avancés. Grâce aux louables efforts que la philanthropie et la science réunies ne cessent de faire pour l’amélioration de l’état matériel des hommes, et malgré l’accroissement incessant des populations, l’insuffisance de la production est atténuée, en grande partie du moins, et les années les plus calamiteuses n’ont rien de comparable à ce qu’elles étaient naguère ; l’hygiène publique, cet élément si essentiel de la force et de la santé, inconnu de nos pères, est l’objet d’une sollicitude éclairée ; l’infortune et la souffrance trouvent des lieux de refuge ; partout la science est mise à contribution pour accroître le bien-être. Est-ce à dire que l’on ait atteint la perfection ? Oh ! certes, non ; mais ce qui s’est fait donne la mesure de ce qui peut se faire avec la persévérance, si l’homme est assez sage pour chercher son bonheur dans les choses positives et sérieuses, et non dans des utopies qui le reculent au lieu de l’avancer.

N’y a-t-il pas des positions où les moyens d’existence ne dépendent nullement de la volonté de l’homme, et où la privation du nécessaire le plus impérieux est une conséquence de la force des choses ?
 » C’est une épreuve souvent cruelle qu’il doit subir, et à laquelle il savait qu’il serait exposé ; son mérite est dans sa soumission à la volonté de Dieu, si son intelligence ne lui fournit aucun moyen de se tirer d’embarras. Si la mort doit l’atteindre, il doit s’y résoudre sans murmure en pensant que l’heure de la véritable délivrance est arrivée, et que le désespoir du dernier moment peut lui faire perdre le fruit de sa résignation. « 

Ceux qui, dans certaines positions critiques, se sont trouvés réduits à sacrifier leurs semblables pour s’en repaître ont-ils commis un crime ; s’il y a crime, est-il atténué par le besoin de vivre que leur donne l’instinct de conservation ?
 » J’ai déjà répondu en disant qu’il y a plus de mérite à subir toutes les épreuves de la vie avec courage et abnégation. Il y a homicide, et crime de lèse nature, faute qui doit être doublement punie. « 

Dans les mondes où l’organisation est plus épurée, les êtres vivants ont-ils besoin d’alimentation ?
 » Oui, mais leurs aliments sont en rapport avec leur nature. Ces aliments ne seraient point assez substantiels pour vos estomacs grossiers ; de même ils ne pourraient digérer les vôtres. « 

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, LOI NATURELLE |on 23 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Les minéraux et les plantes avec Kardec


Les minéraux et les plantes avec Kardec dans ESPRITS images-15

Que pensez-vous de la division de la nature en trois règnes, ou bien en deux classes : les êtres organiques et les êtres inorganiques ? Quelques-uns font de l’espèce humaine une quatrième classe. Laquelle de ces divisions est préférable ?
 » Elles sont toutes bonnes ; cela dépend du point de vue. Sous le rapport matériel, il n’y a que des êtres organiques et des êtres inorganiques ; au point de vue moral, il y a évidemment quatre degrés. « 

Ces quatre degrés ont, en effet, des caractères tranchés, quoique leurs limites semblent se confondre : la matière inerte, qui constitue le règne minéral, n’a en elle qu’une force mécanique ; les plantes, composées de matière inerte, sont douées de vitalité ; les animaux, composés de matière inerte, doués de vitalité, ont de plus une sorte d’intelligence instinctive, limitée, avec la conscience de leur existence et de leur individualité ; l’homme ayant tout ce qu’il y a dans les plantes et dans les animaux, domine toutes les autres classes par une intelligence spéciale, indéfinie, qui lui donne la conscience de son avenir, la perception des choses extra-matérielles et la connaissance de Dieu.

Les plantes ont-elles la conscience de leur existence ?
 » Non, elles ne pensent pas ; elles n’ont que la vie organique. « 

Les plantes éprouvent-elles des sensations ? Souffrent-elles quand on les mutile ?
 » Les plantes reçoivent des impressions physiques qui agissent sur la matière, mais elles n’ont pas de perceptions ; par conséquent, elles n’ont pas le sentiment de la douleur. « 

La force qui attire les plantes les unes vers les autres est-elle indépendante de leur volonté ?
 » Oui, puisqu’elles ne pensent pas. C’est une force mécanique de la matière qui agit sur la matière : elles ne pourraient pas s’y opposer. « 

 Certaines plantes, telles que la sensitive et la dionée, par exemple, ont des mouvements qui accusent une grande sensibilité, et dans certains cas une sorte de volonté, comme la dernière dont les lobes saisissent la mouche qui vient se poser sur elle pour puiser son suc, et à laquelle elle semble tendre un piège pour ensuite la faire mourir. Ces plantes sont-elles douées de la faculté de penser ? Ont-elles une volonté et forment-elles une classe intermédiaire entre la nature végétale et la nature animale ? Sont-elles une transition de l’une à l’autre ?
 » Tout est transition dans la nature, par le fait même que rien n’est semblable, et que pourtant tout se tient. Les plantes ne pensent pas, et par conséquent n’ont pas de volonté. L’huître qui s’ouvre et tous les zoophytes n’ont point la pensée : il n’y a qu’un instinct aveugle et naturel. « 

L’organisme humain nous fournit des exemples de mouvements analogues sans la participation de la volonté, comme dans les fonctions digestives et circulatoires ; le pylore se resserre au contact de certains corps pour leur refuser le passage. Il doit en être de même de la sensitive, chez laquelle les mouvements n’impliquent nullement la nécessité d’une perception, et encore moins d’une volonté.

N’y a-t-il pas dans les plantes, comme dans les animaux, un instinct de conservation qui les porte à rechercher ce qui peut leur être utile et à fuir ce qui peut leur nuire ?
 » C’est, si l’on veut, une sorte d’instinct : cela dépend de l’extension que l’on donne à ce mot ; mais il est purement mécanique. Lorsque, dans les opérations de chimie, vous voyez deux corps se réunir, c’est qu’ils se conviennent, c’est-à-dire qu’il y a entre eux de l’affinité ; vous n’appelez pas cela de l’instinct. « 

Dans les mondes supérieurs, les plantes sont-elles, comme les autres êtres, d’une nature plus parfaite ?
 » Tout est plus parfait ; mais les plantes sont toujours des plantes, comme les animaux sont toujours des animaux et les hommes toujours des hommes. « 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, TERRE |on 6 novembre, 2013 |Pas de commentaires »

Pouvoir occulte-Talismans-Sorciers

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Un homme méchant peut-il, à l’aide d’un mauvais Esprit qui lui est dévoué, faire du mal à son prochain ?
 » Non, Dieu ne le permettrait pas. « 

 Que penser de la croyance au pouvoir qu’auraient certaines personnes de jeter des sorts ?
 » Certaines personnes ont un pouvoir magnétique très grand dont elles peuvent faire un mauvais usage si leur propre Esprit est mauvais, et dans ce cas elles peuvent être secondées par d’autres mauvais Esprits ; mais ne croyez pas à ce prétendu pouvoir magique qui n’est que dans l’imagination des gens superstitieux, ignorants des véritables lois de la nature. Les faits que l’on cite sont des faits naturels mal observés et surtout mal compris. « 

Quel peut-être l’effet des formules et pratiques à l’aide desquelles certaines personnes prétendent disposer de la volonté des Esprits ?
 » Cet effet est de les rendre ridicules si elles sont de bonne foi ; dans le cas contraire, ce sont des fripons qui méritent un châtiment. Toutes les formules sont de la jonglerie ; il n’y a aucune parole sacramentelle, aucun signe cabalistique, aucun talisman qui ait une action quelconque sur les Esprits, car ceux-ci ne sont attirés que par la pensée et non par les choses matérielles. « 

- Certains Esprits n’ont-ils pas eux-mêmes quelquefois dicté des formules cabalistiques ?
 » Oui, vous avez des Esprits qui vous indiquent des signes, des mots bizarres ou qui vous prescrivent certains actes à l’aide desquels vous faites ce que vous appelez des conjurations ; mais soyez bien assurés que ce sont des Esprits qui se moquent de vous et abusent de votre crédulité. « 

Celui qui, à tort ou à raison, a confiance dans ce qu’il appelle la vertu d’un talisman, ne peut-il par cette confiance même, attirer un Esprit ; car alors c’est la pensée qui agit : le talisman n’est qu’un signe qui aide à diriger la pensée ?
 » C’est vrai ; mais la nature de l’Esprit attiré dépend de la pureté de l’intention et de l’élévation des sentiments ; or, il est rare que celui qui est assez simple pour croire à la vertu d’un talisman n’ait pas un but plus matériel que moral ; dans tous les cas, cela annonce une petitesse et une faiblesse d’idées qui donne prise aux Esprits imparfaits et moqueurs. « 

 Quel sens doit-on attacher à la qualification de sorcier ?
 » Ceux que vous appelez sorciers sont des gens, quand ils sont de bonne foi, qui sont doués de certaines facultés, comme la puissance magnétique ou la seconde vue ; et alors, comme ils font des choses que vous ne comprenez pas, vous les croyez doués d’une puissance surnaturelle. Vos savants n’ont-ils pas souvent passé pour des sorciers aux yeux des gens ignorants ? « 

Le spiritisme et le magnétisme nous donnent la clef d’une foule de phénomènes sur lesquels l’ignorance a brodé une infinité de fables où les faits sont exagérés par l’imagination. La connaissance éclairée de ces deux sciences, qui n’en font qu’une pour ainsi dire, en montrant la réalité des choses et leur véritable cause, est le meilleur préservatif contre les idées superstitieuses, parce qu’elle montre ce qui est possible et ce qui est impossible, ce qui est dans les lois de la nature, et ce qui n’est qu’une croyance ridicule.

Certaines personnes ont-elles véritablement le don de guérir par le simple attouchement ?
 » La puissance magnétique peut aller jusque là quand elle est secondée par la pureté des sentiments et un ardent désir de faire le bien, car alors les bons Esprits viennent en aide ; mais il faut se défier de la manière dont les choses sont racontées par des personnes trop crédules ou trop enthousiastes, toujours disposées à voir du merveilleux dans les choses les plus simples et les plus naturelles. Il faut aussi se défier des récits intéressés de la part de gens qui exploitent la crédulité à leur profit. « 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, POUVOIR |on 1 novembre, 2013 |1 Commentaire »

l’esprit protecteur

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L’Esprit qui abandonne son protégé, ne lui faisant plus de bien, peut-il lui faire du mal ?
 » Les bons Esprits ne font jamais de mal ; ils le laissent faire à ceux qui prennent leur place ; alors vous accusez le sort des malheurs qui vous accablent, tandis que c’est votre faute. « 

 L’Esprit protecteur peut-il laisser son protégé à la merci d’un Esprit qui pourrait lui vouloir du mal ?
 » Il y a union des mauvais Esprits pour neutraliser l’action des bons ; mais si le protégé le veut, il rendra toute force à son bon Esprit. Le bon Esprit trouve peut-être une bonne volonté à aider ailleurs ; il en profite en attendant son retour auprès de son protégé. « 

 Quand l’Esprit protecteur laisse son protégé se fourvoyer dans la vie, est-ce impuissance de sa part à lutter contre d’autres Esprits malveillants ?
 » Ce n’est pas parce qu’il ne peut pas, mais parce qu’il ne veut pas ; son protégé sort des épreuves plus parfait et plus instruit ; il l’assiste de ses conseils par les bonnes pensées qu’il lui suggère, mais qui malheureusement ne sont pas toujours écoutées. Ce n’est que la faiblesse, l’insouciance ou l’orgueil de l’homme qui donne de la force aux mauvais Esprits ; leur puissance sur vous ne vient que de ce que vous ne leur opposez pas de résistance. « 

L’Esprit protecteur est-il constamment avec son protégé ? N’y a-t-il aucune circonstance où, sans l’abandonner, il le perde de vue ?
 » Il est des circonstances où la présence de l’Esprit protecteur n’est pas nécessaire auprès de son protégé. « 

Arrive-t-il un moment où l’Esprit n’a plus besoin d’ange gardien ?
 » Oui, quand il est arrivé au degré de pouvoir se conduire lui-même, comme il arrive un moment où l’écolier n’a plus besoin de maître ; mais ce n’est pas sur votre terre. « 

 Pourquoi l’action des Esprits sur notre existence est-elle occulte, et pourquoi, lorsqu’ils nous protègent, ne le font-ils pas d’une manière ostensible ?
 » Si vous comptiez sur leur appui, vous n’agiriez pas par vous-même, et votre Esprit ne progresserait pas. Pour qu’il puisse avancer, il lui faut de l’expérience, et il faut souvent qu’il l’acquière à ses dépens ; il faut qu’il exerce ses forces, sans cela il serait comme un enfant qu’on ne laisse pas marcher seul. L’action des Esprits qui vous veulent du bien est toujours réglée de manière à vous laisser votre libre arbitre, car si vous n’aviez pas de responsabilité, vous n’avanceriez pas dans la voie qui doit vous conduire vers Dieu. L’homme, ne voyant pas son soutien, se livre à ses propres forces ; son guide, cependant, veille sur lui, et de temps en temps lui crie de se méfier du danger. « 

 L’Esprit protecteur qui réussit à amener son protégé dans la bonne voie en éprouve-t-il un bien quelconque pour lui-même ?
 » C’est un mérite dont il lui est tenu compte, soit pour son propre avancement, soit pour son bonheur. Il est heureux quand il voit ses soins couronnés de succès ; il en triomphe comme un précepteur triomphe des succès de son élève. « 

- Est-il responsable, s’il ne réussit pas ?
 » Non, puisqu’il a fait ce qui dépendait de lui. « 

 L’Esprit protecteur qui voit son protégé suivre une mauvaise route malgré ses avis, en éprouve-t-il de la peine, et n’est-ce pas pour lui une cause de trouble pour sa félicité ?
 » Il gémit de ses erreurs, et le plaint ; mais cette affliction n’a pas les angoisses de la paternité terrestre, parce qu’il sait qu’il y a remède au mal, et que ce qui ne se fait pas aujourd’hui se fera demain. « 

Pouvons-nous toujours savoir le nom de notre Esprit protecteur ou ange gardien ?

 » Comment voulez-vous savoir des noms qui n’existent pas pour vous ? Croyez-vous donc qu’il n’y ait parmi les Esprits que ceux que vous connaissez ? « 

- Comment alors l’invoquer si on ne le connaît pas ?
 » Donnez-lui le nom que vous voudrez, celui d’un Esprit supérieur pour qui vous avez de la sympathie ou de la vénération ; votre Esprit protecteur viendra à cet appel ; car tous les bons Esprits sont frères et s’assistent entre eux. « 

 Les Esprits protecteurs qui prennent des noms connus sont-ils toujours réellement ceux des personnes qui portaient ces noms ?
 » Non, mais des Esprits qui leur sont sympathiques et qui souvent viennent par leur ordre. Il vous faut des noms ; alors ils en prennent un qui vous inspire de la confiance. Quand vous ne pouvez pas remplir une mission en personne, vous envoyez un autre vous-même qui agit en votre nom. « 

 Quand nous serons dans la vie spirite, reconnaîtrons-nous notre Esprit protecteur ?
 » Oui, car souvent vous le connaissiez avant d’être incarnés. « 

 Les Esprits protecteurs appartiennent-ils tous à la classe des Esprits supérieurs ? Peut-il s’en trouver parmi les moyens ? Un père, par exemple, peut-il devenir l’Esprit protecteur de son enfant ?
 » Il le peut, mais la protection suppose un certain degré d’élévation, et un pouvoir ou une vertu de plus accordée par Dieu. Le père qui protège son enfant peut être lui-même assisté par un Esprit plus élevé. « 

 Les Esprits qui ont quitté la terre dans de bonnes conditions peuvent-ils toujours protéger ceux qu’ils aiment et qui leur survivent ?
 » Leur pouvoir est plus ou moins restreint ; la position où ils se trouvent ne leur laisse pas toujours toute liberté d’agir. « 

 Les hommes dans l’état sauvage ou d’infériorité morale, ont-ils également leurs Esprits protecteurs ; et dans ce cas, ces Esprits sont-ils d’un ordre aussi élevé que ceux des hommes très avancés ?
 » Chaque homme a un Esprit qui veille sur lui, mais les missions sont relatives à leur objet. Vous ne donnez pas à un enfant qui apprend à lire un professeur de philosophie. Le progrès de l’Esprit familier suit celui de l’Esprit protégé. Tout en ayant vous-même un Esprit supérieur qui veille sur vous, vous pouvez à votre tour devenir le protecteur d’un Esprit qui vous est inférieur, et les progrès que vous l’aiderez à faire contribueront à votre avancement. Dieu ne demande pas à l’Esprit plus que ne comportent sa nature et le degré auquel il est parvenu. « 

Lorsque le père qui veille sur son enfant vient à se réincarner, veille-t-il encore sur lui ?
 » C’est plus difficile, mais il prie, dans un moment de dégagement, un Esprit sympathique de l’assister dans cette mission. D’ailleurs, les Esprits n’acceptent que des missions qu’ils peuvent accomplir jusqu’au bout.
« L’Esprit incarné, surtout dans les mondes où l’existence est matérielle, est trop assujetti à son corps pour pouvoir être entièrement dévoué, c’est-à-dire assister personnellement ; c’est pourquoi ceux qui ne sont pas assez élevés sont eux-mêmes assistés par des Esprits qui leur sont supérieurs, de telle sorte que si l’un fait défaut par une cause quelconque, il est suppléé par un autre. « 

 Outre l’Esprit protecteur, un mauvais Esprit est-il attaché à chaque individu en vue de le pousser au mal et de lui fournir une occasion de lutter entre le bien et le mal ?
 » Attaché n’est pas le mot. Il est bien vrai que les mauvais Esprits cherchent à détourner du bon chemin quand ils en trouvent l’occasion ; mais quand l’un d’eux s’attache à un individu, il le fait de lui-même, parce qu’il espère en être écouté ; alors il y a lutte entre le bon et le mauvais, et celui-là l’emporte auquel l’homme laisse prendre l’empire sur lui. « 

. Pouvons-nous avoir plusieurs Esprits protecteurs ?
 » Chaque homme a toujours des Esprits sympathiques plus ou moins élevés qui l’affectionnent et s’intéressent à lui, comme il en a aussi qui l’assistent dans le mal. « 

Les Esprits sympathiques agissent-ils en vertu d’une mission ?
 » Quelquefois, ils peuvent avoir une mission temporaire, mais le plus souvent ils ne sont sollicités que par la similitude de pensées et de sentiments dans le bien comme dans le mal. « 
- Il semble résulter de là que les Esprits sympathiques peuvent être bons ou mauvais ?
 » Oui, l’homme trouve toujours des Esprits qui sympathisent avec lui, quel que soit son caractère. « 

 Les Esprits familiers sont-ils les mêmes que les Esprits sympathiques ou les Esprits protecteurs ?
 » Il y a bien des nuances dans la protection et dans la sympathie ; donnez-leur les noms que vous voulez. L’Esprit familier est plutôt l’ami de la maison. « 

Des explications ci-dessus et des observations faites sur la nature des Esprits qui s’attachent à l’homme, on peut déduire ce qui suit : L’Esprit protecteur, ange gardien ou bon génie, est celui qui a pour mission de suivre l’homme dans la vie et de l’aider à progresser. Il est toujours d’une nature supérieure relativement à celle du protégé.
Les Esprits familiers s’attachent à certaines personnes par des liens plus ou moins durables en vue de leur être utiles dans la limite de leur pouvoir souvent assez borné ; ils sont bons, mais quelquefois peu avancés et même un peu légers ; ils s’occupent volontiers des détails de la vie intime et n’agissent que par l’ordre ou avec la permission des Esprits protecteurs.
Les Esprits sympathiques sont ceux qu’attirent à nous des affections particulières et une certaine similitude de goûts et de sentiments dans le bien comme dans le mal. La durée de leurs relations est presque toujours subordonnée aux circonstances.
Le mauvais génie est un Esprit imparfait ou pervers qui s’attache à l’homme en vue de le détourner du bien ; mais il agit de son propre mouvement et non en vertu d’une mission. Sa ténacité est en raison de l’accès plus ou moins facile qu’il trouve. L’homme est toujours libre d’écouter sa voix ou de le repousser.

 Que doit-on penser de ces personnes qui semblent s’attacher à certains individus pour les pousser fatalement à leur perte, ou pour les guider dans la bonne voie ?
 » Certaines personnes exercent, en effet, sur d’autres une espèce de fascination qui semble irrésistible. Quand cela a lieu pour le mal, ce sont de mauvais Esprits dont se servent d’autres mauvais Esprits pour mieux subjuguer, Dieu peut le permettre pour vous éprouver. « 

 Notre bon et notre mauvais génie pourraient-ils s’incarner pour nous accompagner dans la vie d’une manière plus directe ?
 » Cela a lieu quelquefois ; mais souvent aussi ils chargent de cette mission d’autres Esprits incarnés qui leur sont sympathiques. « 

 Y a-t-il des Esprits qui s’attachent à toute une famille pour la protéger ?
 » Certains Esprits s’attachent aux membres d’une même famille qui vivent ensemble et qui sont unis par l’affection, mais ne croyez pas à des Esprits protecteurs de l’orgueil des races. « 

Les Esprits étant attirés vers les individus par leurs sympathies, le sont-ils également vers les réunions d’individus par des causes particulières ?
 » Les Esprits vont de préférence où sont leurs pareils ; là ils sont plus à leur aise et plus sûrs d’être écoutés. L’homme attire à lui les Esprits en raison de ses tendances, qu’il soit seul ou qu’il forme un tout collectif, comme une société, une ville ou un peuple. Il y a donc des sociétés, des villes et des peuples qui sont assistés par des Esprits plus ou moins élevés selon le caractère et les passions qui y dominent. Les Esprits imparfaits s’éloignent de ceux qui les repoussent ; il en résulte que le perfectionnement moral des touts collectifs, comme celui des individus, tend à écarter les mauvais Esprits et à attirer les bons qui excitent et entretiennent le sentiment du bien dans les masses, comme d’autres peuvent y souffler les mauvaises passions. « 

 Les agglomérations d’individus, comme les sociétés, les villes, les nations ont-elles leurs Esprits protecteurs spéciaux ?
 » Oui, car ces réunions sont des individualités collectives qui marchent dans un but commun et qui ont besoin d’une direction supérieure. « 

 Les Esprits protecteurs des masses sont-ils d’une nature plus élevée que ceux qui s’attachent aux individus ?
 » Tout est relatif au degré d’avancement des masses comme des individus. « 

521. Certains Esprits peuvent-ils aider au progrès des arts en protégeant ceux qui s’en occupent ?
 » Il y a des Esprits protecteurs spéciaux, et qui assistent ceux qui les invoquent quand ils les en jugent dignes ; mais que voulez-vous qu’ils fassent avec ceux qui croient être ce qu’ils ne sont pas ? Ils ne font pas voir les aveugles ni entendre les sourds. « 

Les Anciens en avaient fait des divinités spéciales ; les Muses n’étaient autres que la personnification allégorique des Esprits protecteurs des sciences et des arts, comme ils désignaient sous le nom de lares et de pénates les Esprits protecteurs de la famille. Chez les Modernes, les arts, les différentes industries, les villes, les contrées ont aussi leurs patrons protecteurs, qui ne sont autres que des Esprits supérieurs, mais sous d’autres noms.
Chaque homme ayant ses Esprits sympathiques, il en résulte que, dans les touts collectifs, la généralité des Esprits sympathiques est en rapport avec la généralité des individus ; que les Esprits étrangers y sont attirés par l’identité des goûts et des pensées ; en un mot, que ces réunions aussi bien que les individus, sont plus ou moins bien entourées, assistées, influencées selon la nature des pensées de la multitude.
Chez les peuples, les causes d’attraction des Esprits sont les moeurs, les habitudes, le caractère dominant, les lois surtout, parce que le caractère de la nation se reflète dans ses lois. Les hommes qui font régner la justice entre eux combattent l’influence des mauvais Esprits. Partout où les lois consacrent des choses injustes, contraires à l’humanité, les bons Esprits sont en minorité, et la masse des mauvais qui affluent entretient la nation dans ses idées et paralyse les bonnes influences partielles perdues dans la foule, comme un épi isolé au milieu des ronces. En étudiant les moeurs des peuples ou de toute réunion d’hommes, il est donc aisé de se faire une idée de la population occulte qui s’immisce dans leurs pensées et dans leurs actions.

 Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS |on 29 octobre, 2013 |1 Commentaire »

Anges gardiens : Esprits protecteurs, familiers ou sympathiques.

Anges gardiens : Esprits protecteurs, familiers ou sympathiques. dans ESPRITS images-47

Y a-t-il des Esprits qui s’attachent à un individu en particulier pour le protéger ?
 » Oui, le frère spirituel ; c’est ce que vous appelez le bon Esprit ou le bon génie. « 

Que doit-on entendre par ange gardien ?
 » L’Esprit protecteur d’un ordre élevé. « 

 Quelle est la mission de l’Esprit protecteur ?
 » Celle d’un père sur ses enfants ; conduire son protégé dans la bonne voie, l’aider de ses conseils, le consoler de ses afflictions, soutenir son courage dans les épreuves de la vie. « 

L’Esprit protecteur est-il attaché à l’individu depuis sa naissance ?
 » Depuis la naissance jusqu’à la mort, et souvent il le suit après la mort dans la vie spirite, et même dans plusieurs existences corporelles, car ces existences ne sont que des phases bien courtes par rapport à la vie de l’Esprit. « 

La mission de l’Esprit protecteur est-elle volontaire ou obligatoire ?
 » L’Esprit est obligé de veiller sur vous parce qu’il a accepté cette tâche, mais il a le choix des êtres qui lui sont sympathiques. Pour les uns c’est un plaisir, pour d’autres une mission ou un devoir. « 

- En s’attachant à une personne, l’Esprit renonce-t-il à protéger d’autres individus ?
 » Non, mais il le fait moins exclusivement. « 

L’Esprit protecteur est-il fatalement attaché à l’être confié à sa garde ?
 » Il arrive souvent que certains Esprits quittent leur position pour remplir diverses missions ; mais alors l’échange se fait. « 

L’Esprit protecteur abandonne-t-il quelquefois son protégé quand celui-ci est rebelle à ses avis ?
 » Il s’éloigne quand il voit ses conseils inutiles, et que la volonté de subir l’influence des Esprits inférieurs est plus forte ; mais il ne l’abandonne point complètement et se fait toujours entendre ; c’est alors l’homme qui ferme les oreilles. Il revient dès qu’on l’appelle.

« Il est une doctrine qui devrait convertir les plus incrédules par son charme et par sa douceur : celle des anges gardiens. Penser qu’on a toujours près de soi des êtres qui vous sont supérieurs, qui sont toujours là pour vous conseiller, vous soutenir, pour vous aider à gravir l’âpre montagne du bien, qui sont des amis plus sûrs et plus dévoués que les plus intimes liaisons que l’on puisse contracter sur cette terre, n’est-ce pas une idée bien consolante ? Ces êtres sont là par l’ordre de Dieu ; c’est lui qui les a mis près de vous, ils sont là pour l’amour de lui, et ils accomplissent auprès de vous une belle mais pénible mission. Oui, quelque part que vous soyez, il sera avec vous : les cachots, les hôpitaux, les lieux de débauche, la solitude, rien ne vous sépare de cet ami que vous ne pouvez voir, mais dont votre âme sent les plus douces impulsions et entend les sages conseils.

« Que ne connaissez-vous mieux cette vérité ! Combien de fois elle vous aiderait dans les moments de crise ; combien de fois elle vous sauverait des mauvais Esprits ! Mais au grand jour, cet ange de bien aura souvent à vous dire :  » Ne t’ai-je pas dit cela, et tu ne l’as pas fait ; ne t’ai-je pas montré l’abîme, et tu t’y es précipité ; ne t’ai-je pas fait entendre dans ta conscience la voix de la vérité, et n’as-tu pas suivi les conseils du mensonge ?  » Ah ! questionnez vos anges gardiens ; établissez entre eux et vous cette tendre intimité qui règne entre les meilleurs amis. Ne pensez pas à leur rien cacher, car ils ont l’oeil de Dieu, et vous ne pouvez les tromper. Songez à l’avenir ; cherchez à avancer dans cette vie, vos épreuves en seront plus courtes, vos existences plus heureuses. Allons ! hommes, du courage ; rejetez loin de vous, une fois pour toutes, préjugés et arrière-pensées ; entrez dans la nouvelle voie qui s’ouvre devant vous ; marchez ! marchez ! vous avez des guides, suivez-les : le but ne peut vous manquer, car ce but, c’est Dieu lui-même.

‘A ceux qui penseraient qu’il est impossible à des Esprits vraiment élevés de s’astreindre à une tâche si laborieuse et de tous les instants, nous dirons que nous influençons vos âmes tout en étant à plusieurs millions de lieues de vous : pour nous l’espace n’est rien, et tout en vivant dans un autre monde, nos Esprits conservent leur liaison avec le vôtre. Nous jouissons de qualités que vous ne pouvez comprendre, mais soyez sûrs que Dieu ne nous a pas imposé une tâche au-dessus de nos forces, et qu’il ne vous a pas abandonnés seuls sur la terre sans amis et sans soutiens. Chaque ange gardien a son protégé sur lequel il veille, comme un père veille sur son enfant ; il est heureux quand il le voit dans le bon chemin ; il gémit quand ses conseils sont méconnus.

« Ne craignez pas de nous fatiguer de vos questions ; soyez, au contraire, toujours en rapport avec nous : vous serez plus forts et plus heureux. Ce sont ces communications de chaque homme avec son Esprit familier qui font tous les hommes médiums, médiums ignorés aujourd’hui, mais qui se manifesteront plus tard, et qui se répandront comme un océan sans bornes pour refouler l’incrédulité et l’ignorance. Hommes instruits, instruisez ; hommes de talents, élevez vos frères. Vous ne savez pas quelle oeuvre vous accomplissez ainsi : c’est celle du Christ, celle que Dieu vous impose. Pourquoi Dieu vous a-t-il donné l’intelligence et la science, si ce n’est pour en faire part à vos frères, pour les avancer dans la voie du bonheur et de la félicité éternelle ? « 

SAINT LOUIS, SAINT AUGUSTIN.

La doctrine des anges gardiens, veillant sur leurs protégés malgré la distance qui sépare les mondes, n’a rien qui doive surprendre ; elle est au contraire grande et sublime. Ne voyons-nous pas sur la terre un père veiller sur son enfant, quoiqu’il en soit éloigné, l’aider de ses conseils par correspondance ? Qu’y aurait-il donc d’étonnant à ce que les Esprits pussent guider ceux qu’ils prennent sous leur protection, d’un monde à l’autre, puisque pour eux la distance qui sépare les mondes est moindre que celle qui, sur la terre sépare les continents ? N’ont-ils pas en outre le fluide universel qui relie tous les mondes et les rend solidaires ; véhicule immense de la transmission des pensées, comme l’air est pour nous le véhicule de la transmission du son ?
Publié dans:ESPRITS |on 29 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Pénétration de notre pensée par les Esprits

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Les Esprits voient-ils tout ce que nous faisons ?
 » Ils peuvent le voir, puisque vous en êtes sans cesse entourés ; mais chacun ne voit que les choses sur lesquelles il porte son attention ; car pour celles qui lui sont indifférentes, il ne s’en occupe pas. « 

Les Esprits peuvent-ils connaître nos plus secrètes pensées ?
 » Souvent, ils connaissent ce que vous voudriez vous cacher à vous-mêmes ; ni actes, ni pensées ne peuvent leur être dissimulés.  »
- D’après cela, il semblerait plus facile de cacher une chose à une personne vivante, que nous ne pouvons le faire à cette même personne après sa mort ?
 » Certainement, et quand vous vous croyez bien cachés, vous avez souvent une foule d’Esprits à côté de vous qui vous voient.

Que pensent de nous les Esprits qui sont autour de nous et qui nous observent ?
 » Cela dépend. Les Esprits follets se rient des petites tracasseries qu’ils vous suscitent et se moquent de vos impatiences. Les Esprits sérieux vous plaignent de vos travers et tâchent de vous aider. « 

Influence occulte des Esprits sur nos pensées et sur nos actions.

Les Esprits influent-ils sur nos pensées et sur nos actions ?
 » Sous ce rapport leur influence est plus grande que vous ne croyez, car bien souvent ce sont eux qui vous dirigent. « 

Avons-nous des pensées qui nous sont propres, et d’autres qui nous sont suggérées ?
 » Votre âme est un Esprit qui pense ; vous n’ignorez pas que plusieurs pensées vous arrivent à la fois sur un même sujet, et souvent bien contraires les unes aux autres ; eh bien ! il y en a toujours de vous et de nous ; c’est ce qui vous met dans l’incertitude, parce que vous avez en vous deux idées qui se combattent. « 

Comment distinguer les pensées qui nous sont propres de celles qui nous sont suggérées ?
 » Lorsqu’une pensée est suggérée, c’est comme une voix qui vous parle. Les pensées propres sont en général celles du premier mouvement. Du reste, il n’y a pas un grand intérêt pour vous dans cette distinction, et il est souvent utile de ne pas le savoir : l’homme agit plus librement ; s’il se décide pour le bien, il le fait plus volontiers ; s’il prend le mauvais chemin, il n’en a que plus de responsabilité. « 

Les hommes d’intelligence et de génie puisent-ils toujours leurs idées dans leur propre fonds ?
 » Quelquefois, les idées viennent de leur propre Esprit, mais souvent elles leur sont suggérées par d’autres Esprits qui les jugent capables de les comprendre et dignes de les transmettre. Quand ils ne les trouvent pas en eux, ils font appel à l’inspiration ; c’est une évocation qu’ils font sans s’en douter. « 

S’il eût été utile que nous puissions distinguer clairement nos pensées propres de celles qui nous sont suggérées, Dieu nous en eût donné le moyen, comme il nous donne celui de distinguer le jour et la nuit. Quand une chose est dans le vague, c’est que cela doit être pour le bien.

On dit quelquefois que le premier mouvement est toujours bon ; cela est-il exact ?
 » Il peut être bon ou mauvais selon la nature de l’Esprit incarné. Il est toujours bon chez celui qui écoute les bonnes inspirations. « 

 Comment distinguer si une pensée suggérée vient d’un bon ou d’un mauvais Esprit ?
 » Etudiez la chose ; les bons Esprits ne conseillent que le bien ; c’est à vous de distinguer. « 

Dans quel but les Esprits imparfaits nous poussent-ils au mal ?
 » Pour vous faire souffrir comme eux.  »
- Cela diminue-t-il leurs souffrances ?
 » Non, mais ils le font par jalousie de voir des êtres plus heureux.  »
- Quelle nature de souffrance veulent-ils faire éprouver ?
 » Celles qui résultent d’être d’un ordre inférieur et éloigné de Dieu. « 

Pourquoi Dieu permet-il que des Esprits nous excitent au mal ?
 » Les Esprits imparfaits sont des instruments destinés à éprouver la foi et la constance des hommes dans le bien. Toi, étant Esprit, tu dois progresser dans la science de l’infini, c’est pour cela que tu passes par les épreuves du mal pour arriver au bien. Notre mission est de te mettre dans le bon chemin, et quand de mauvaises influences agissent sur toi, c’est que tu les appelles par le désir du mal, car les Esprits inférieurs viennent à ton aide dans le mal quand tu as la volonté de le commettre ; ils ne peuvent t’aider dans le mal que quand tu veux le mal. Si tu es enclin au meurtre, eh bien ! tu auras une nuée d’Esprits qui entretiendront cette pensée en toi ; mais aussi tu en as d’autres qui tâcheront de t’influencer en bien, ce qui fait que cela rétablit la balance et te laisse le maître. « 

C’est ainsi que Dieu laisse à notre conscience le choix de la route que nous devons suivre, et la liberté de céder à l’une ou à l’autre des influences contraires qui s’exercent sur nous.

Peut-on s’affranchir de l’influence des Esprits qui sollicitent au mal ?
 » Oui, car ils ne s’attachent qu’à ceux qui les sollicitent par leurs désirs ou les attirent par leurs pensées. « 

Les Esprits dont l’influence est repoussée par la volonté renoncent-ils à leurs tentatives ?
 » Que veux-tu qu’ils fassent ? Quand il n’y a rien à faire, ils cèdent la place ; cependant, ils guettent le moment favorable, comme le chat guette la souris. « 

Par quel moyen peut-on neutraliser l’influence des mauvais Esprits ?
 » En faisant le bien, et en mettant toute votre confiance en Dieu, vous repoussez l’influence des Esprits inférieurs et vous détruisez l’empire qu’ils voulaient prendre sur vous. Gardez-vous d’écouter les suggestions des Esprits qui suscitent en vous de mauvaises pensées, qui soufflent la discorde entre vous, et qui excitent en vous toutes les mauvaises passions. Défiez-vous surtout de ceux qui exaltent votre orgueil, car ils vous prennent par votre faible. Voilà pourquoi Jésus vous fait dire dans l’oraison dominicale : Seigneur ! ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. « 

Les Esprits qui cherchent à nous induire au mal, et qui mettent ainsi à l’épreuve notre fermeté dans le bien, ont-ils reçu mission de le faire, et si c’est une mission qu’ils accomplissent en ont-ils la responsabilité ?
 » Nul Esprit ne reçoit la mission de faire le mal ; quand il le fait, c’est de sa propre volonté, et par conséquent il en subit les conséquences. Dieu peut le lui laisser faire pour vous éprouver, mais il ne le lui commande pas, et c’est à vous de le repousser. « 

Lorsque nous éprouvons un sentiment d’angoisse, d’anxiété indéfinissable ou de satisfaction intérieure sans cause connue, cela tient-il uniquement à une disposition physique ?
 » C’est presque toujours un effet des communications que vous avez à votre insu avec les Esprits, ou que vous avez eues avec eux pendant le sommeil. « 

Les Esprits qui veulent nous exciter au mal ne font-ils que profiter des circonstances où nous nous trouvons, ou peuvent-ils faire naître ces circonstances ?
 » Ils profitent de la circonstance, mais souvent ils la provoquent en vous poussant à votre insu vers l’objet de votre convoitise. Ainsi, par exemple, un homme trouve sur son chemin une somme d’argent : ne crois pas que ce sont les Esprits qui ont apporté l’argent en cet endroit, mais ils peuvent donner à l’homme la pensée de se diriger de ce côté, et alors la pensée lui est suggérée par eux de s’en emparer, tandis que d’autres lui suggèrent celle de rendre cet argent à celui à qui il appartient. Il en est de même de toutes les autres tentations. « 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, PENSEE |on 22 octobre, 2013 |Pas de commentaires »
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