Archive pour la catégorie 'DEVELOPPEMENT'

SE LIBERER DE SES EMOTIONS

La nature des émotions, leur fonctionnement et leur surgissement

L’émotionnel ne provient pas des sensations mentales de base de l’être humain, ni de sa culture, mais est issu de nos schémas individuels C’est pour cela que l’émotionnel est propre à chacun. Deux personnes placées devant une situation similaire auront des ressentis très différents. Ce n’est pas la situation extérieure qui est en cause mais la structure individuelle propre à chacun.

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Cette structure s’élabore sur plusieurs niveaux. Quelle que soit la culture ou l’époque, les humains ont un corps physique particulier qui leur permet d’expérimenter la réalité à travers leurs organes sensoriels. D’un autre côté, nous avons une façon fondamentale de structurer mentalement cette réalité sensorielle avec le langage :
– D’abord on voit, on entend…
– Puis on met des mots appris culturellement sur ce qui est perçu,
– Enfin on structure cette réalité avec notre esprit.

Nous n’avons pas conscience, le plus souvent, de ces trois différents niveaux que nous mélangeons et nous pensons saisir une seule et même réalité en laquelle nous croyons. Nous vivons nos émotions et nos sensations à travers cette triple structure qui définit ce que nous sommes en tant qu’être humain à un niveau normal.

Nous sommes parfaitement convaincus de la réalité véritable de notre perception humaine physique et mentale: la réalité de nous-mêmes, de cette terre… et de cette conviction proviennent le ressenti puis les émotions. Si nous croyons conceptuellement que quelque chose n’est pas bon, nous nous disons simplement: “Ce n’est pas bon, je n’en veux pas”, sans en être perturbé. Mais si nous y croyons beaucoup plus profondément, cela devient émotionnel: “C’est épouvantable, je déteste ça”, on se sent attaqué. L’émotionnel est donc un ressenti mental très fort, très puissant. L’émotionnel et la sensation mentale sont tous deux créés par notre conscience conceptuelle, par notre croyance en la vérité “vraie” de ce qui nous entoure. Cette croyance est la source des émotions. Si on ne croit pas de façon absolue en ce niveau de la réalité, on ne ressent aucune perturbation émotionnelle.

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Dans l’émotion, il y a d’abord une sensation sur laquelle notre esprit s’emballe immédiatement pour commenter ce qui se passe. En Occident, les émotions sont cet ensemble. Pour les Tibétains, elles sont purement sensitives et le reste: pensées, jugement… fait partie du conceptuel. Il est nécessaire de séparer ces deux aspects. Pour autant cela ne veut pas dire qu’il faille refuser les pensées.

Généralement, tout commence par une circonstance extérieure à laquelle nous sommes confrontés. Mais à des circonstances extérieures identiques, diverses personnes vont se relier différemment. Ce qui fait cette différence est à l’intérieur de nous: c’est en lien avec le sentiment de soi. Si ce sentiment de soi est faible, vous pouvez être blessé très facilement. Vous prenez immédiatement les reproches pour vous par exemple. Alors qu’une autre personne à côté ne se sentira pas concernée et réagira autrement. C’est pourquoi, si ce sentiment de soi est faible, vous serez fréquemment la proie des émotions.

Les émotions comme la colère, la jalousie, la peur nous donnent un sentiment désagréable de mal-être. Tout être humain est traversé de temps en temps par des émotions, ce qui est normal. Par contre, si vous êtes pris très fréquemment par ces émotions, ce n’est plus tout à fait normal, il y a une raison à cela et il importe de faire quelque chose. C’est pourquoi nous devons travailler sur ce type d’émotions, même si nous n’arrivons pas à les libérer complètement.

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Les méthodes à employer pour s’en libérer

La tradition bouddhiste tibétaine comprend un grand nombre de méthodes pour faire ce travail sur les émotions perturbatrices. Dans cette tradition, il y avait deux systèmes généraux d’enseignements: les pratiques graduelles et les pratiques simultanées. Les secondes ont été développées au Tibet dans les écoles les plus anciennes: c’est l’auto-libération des émotions. Elle sont simples car directes, sans longues préparations et explications et sans entraînements complexes, mais elles sont difficiles à accomplir.

Par contre les méthodes graduelles sont inefficaces si nous sommes pris dans des émotions trop fortes. L’émotionnel a besoin d’être un peu apaisé avant que l’on puisse travailler dessus. Dans “l’entrée simultanée”, avec une volonté forte, il est possible de rentrer directement dans l’émotion présente, de s’unir au sujet du conceptuel ou à l’énergie de la sensation mentale pour arriver ainsi à l’auto-libération.

Cette méthode peut se subdiviser en deux grandes options :

Rentrer dans la sensation de l’émotion
La première méthode consiste à contacter la sensation proprement dite de l’émotion. Lorsqu’une émotion se lève en nous, notre mental a l’habitude de s’emballer pour décrire ce qui se passe en y ajoutant un jugement (“c’est terrible…”). Cette agitation du mental a pour résultat de nous distancier de ces sensations. Rentrer dans la sensation pure de l’émotion permet de libérer ce problème, de séparer le ressenti des pensées qui l’accompagnent.

À ce niveau, il y a d’un côté le sujet et de l’autre, l’objet. Par exemple: on se dit “cette personne est mauvaise” (c’est l’objet) et notre conscience conceptuelle qui émet cette pensée est le sujet. On va éviter de se focaliser sur la personne (est-elle réellement mauvaise ou non) mais se retourner vers le sujet. Si vous pouvez vous unir avec le sujet au lieu de porter votre énergie sur l’objet comme nous en avons l’habitude, la sensation va se modifier. Vous pouvez arriver à l’auto-libération.

Si nous nous tournons ainsi vers le sujet, les pensées ne peuvent plus créer la réalité, elles n’ont plus de point de projection car elles sont occupées par elles-mêmes. De cette façon, on rentre dans l’énergie de la pensée, c’est-à-dire que cette croyance en la solidité de la réalité que nous avons créée à l’extérieur va s’amenuiser. On peut sentir en soi que, très rapidement, quelque chose change. C’est une des formes d’auto-libération.

Sauter directement dans la situation problématique.
La seconde méthode consiste à sauter directement dans le cœur de l’expérience problématique elle-même. Dans la vie, quand l’émotion surgit, il y a en nous un ressenti physique et mental, puis tout un dialogue mental qui provoque cette forme d’hésitation et nous nous distançons de l’expérience en ne sachant que faire. Il s’agit donc de prendre la décision de rentrer directement dans la sensation au lieu de s’en détourner. Par exemple quand vous marchez sur un sentier de montagne avec des passages difficiles, vous hésitez, prêt à faire demi-tour puis, brusquement vous prenez la décision: “je dois y aller”, et vous passez. L’aspect conceptuel de l’esprit aura tendance à ne pas vouloir rentrer dans l’affaire, à reculer devant cette sensation. Après avoir clairement identifié cet aspect, vous le mettez de côté et vous essayez de rester dans la sensation pure de l’émotion, de vous confondre, de vous unir à cette sensation.

Lorsque nous prenons la décision de sauter dans la situation émotionnelle elle-même, cela produit un revirement, le conceptuel change. On se désinvestit de la croyance conceptuelle qui faisait surgir l’émotion. Bien sûr, nous voyons la situation et tout ce qui l’entoure mais elle n’a plus le même goût. Nous voyons les choses d’une autre façon. La croyance en la solidité de la réalité que nous avons créée à l’extérieur va s’amenuiser. Sa cause disparaît. C’est cela l’auto-libération. On l’appelle ainsi car vous gardez ce que vous voulez changer et vous vous en servez comme méthode pour arriver à la transformation. Cela se transforme de soi-même.

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Vue de Tarab Ling, Inde du Nord

Conclusion
Dans chacune des deux méthodes, le ressenti du soi devient plus naturel. Nous quittons la zone du soi la plus extérieure pour nous relier à l’essence de nous-mêmes, à notre nature la plus profonde. Nous nous sentons alors plus sain et plus fort, et nous pouvons aller au-delà des structures dans lesquelles nous avons établi notre énergie, et notre “sentiment de soi” au cours des évènements de notre vie. Et c’est de ce niveau que nous expérimentons la réalité. Les circonstances extérieures ne nous heurteront plus car elles seront reliées à ce niveau plus profond, plus naturel, plus sain du soi qui n’a pas le sentiment de faiblesse du soi superficiel.

L’auto-libération des émotions peut être pratiquée par toute personne qui le désire, qu’elle suive ou non un chemin spirituel. Elle permet de réduire les perturbations émotionnelles afin de rendre le soi plus sain et de mieux fonctionner en tant qu’être humain.

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Tarab Tulku XI
Fondateur de la formation « Unité dans la Dualité »
1935 – 2004

Sandrine Gousset
Enseignante de la formation « Unité dans la Dualité »
www.tarab-institute.fr

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENERGIES, GUERISON |on 30 mai, 2016 |Pas de commentaires »

Les transformations du lien amoureux

 

L’autre n’est pas toujours choisi pour les raisons que l’on croit.
Dans l’alchimie de la rencontre amoureuse se jouent et se re-jouent nos histoires d’enfance, nos identifications, nos interdits et nos pulsions. L’autre n’est pas toujours choisi pour les raisons que l’on croit. Le Conscient a toujours ses petites histoires à raconter : la séduction, la complicité artistique ou intellectuelle, les mêmes loisirs, une passion commune, un sentiment de sécurité… mais le véritable moteur se trouve ailleurs, au niveau de l’Inconscient : par exemple, au premier regard elle a reconnu son père, elle a retrouvé la même démarche, le même timbre de voix, ou le même caractère. Ou bien, il a recherché inconsciemment une femme qui le trompe, comme sa mère avait trompé son père…

Première phase de la relation: complémentarité positive superficielle

Nos inconscients sont comme des radars, on peut d’ailleurs s’en émerveiller, en voyant comment, passée la lune de miel, passée la première phase de complémentarité positive superficielle et quand les masques tombent, l’autre apparaît dans sa vérité toute crue.

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Deuxième phase de la relation: complémentarité négative sous-jacente

C’est la deuxième phase de la relation où apparaît la complémentarité négative sous-jacente. Le beau prince s’avère être un véritable goujat, la belle princesse une femme tyrannique et castratrice. Et notre radar personnel le savait, puisque justement il avait sélectionné cette personne là pour cette raison. Alors au lieu de se plaindre, de se lamenter sur ce mauvais choix (un de plus…) ne vaut-il pas mieux rechercher dans les mobiles de son Inconscient ?

En accompagnant en thérapie de couple de nombreuses personnes, on observe le mécanisme suivant : pour que survive une part du rêve initial (lune de miel), une part de soi est mise de côté. Pour continuer à plaire, pour garder l’autre et sauvegarder par tous les moyens les apparences, il est possible de se renier soi-même, de se conformer et se soumettre, selon le même modèle que l’enfant qui finit par renoncer à son désir initial devant la pression des adultes. Nombreux sont ceux qui surnagent dans le compromis, les intérêts matériels ou financiers comme ciment d’un couple qui n’en est plus vraiment un. Le désir de rompre peut frapper à la porte, mais il y a souvent la peur comme repoussoir pour envisager de reprendre sa liberté.

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Troisième phase de la relation: le dépassement de la complémentarité négative

D’autres couples comprennent le sens profond de la crise qu’ils traversent et sont réellement motivés pour faire évoluer leur relation, en approfondissant le lien amoureux. C’est la troisième phase de la relation : le dépassement de la complémentarité négative qui, rendue peu à peu consciente, finit par s’épurer et être complètement transcendée. Pour y arriver, le chemin peut être long et semé d’embûches : retrouver son axe, sa pleine autonomie et continuer à être vraiment soi-même, tout en partageant sa vie avec l’être cher. Ecouter vraiment, mais sans se perdre. Parler de soi au lieu de parler sur l’autre, et envoyer des messages JE… «  Je me sens en colère, je suis fatigué et j’aimerais rester seul(e) pendant une heure  » «  J’ai besoin d’ouvrir moi-même le courrier qui m’est destiné…  » etc. Vérifier son ressenti : «  je sens que tu m’en veux, est-ce que c’est vrai ?  ».

S’affirmer en respectant l’autre, poser des limites afin de clarifier ce qui pour soi n’est pas supportable. L’écoute s’apprend et se travaille ; il faut parfois l’aide d’un professionnel pour se prémunir des pièges de la communication.

Ainsi, ce qui met le couple en péril peut s’avérer être un cadeau, un « tremplin » pour approfondir l’amour. Cette exploration dans la relation amoureuse entre deux êtres permet de donner à l’amour une dimension authentique, tout en l’enracinant dans une sexualité épanouie.

Il s’agit de trouver en soi les ressources pour conjuguer durée et créativité, amour et liberté. En approfondissant la relation, le couple avance vers la maturité, en sortant de la lutte de territoire, de pouvoir. Chacun a renoncé à changer l’autre…
Ce ne sont plus deux personnalités qui s’affrontent, mais deux êtres qui se ren-contrent.

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Par Philippe Fréquelin

Psycho-Praticien sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:AMOUR, DEVELOPPEMENT |on 24 mai, 2016 |Pas de commentaires »

ETRE CONNECTE A L’ENSEMBLE DU VIVANT

 

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Tu dis dans une interview vidéo qu’être un chaman « c’est être connecté à l’ensemble du vivant » que signifie « être connecté à l’ensemble du vivant » lorsque je prends le métro ou que je suis au travail ou avec les enfants, peux-tu nous expliquer plus en détail ?

Il faut au moins deux choses. La première c’est avoir eu l’ouverture. Si par exemple, vous voulez vous connecter aux odeurs, il est important que vous ayez l’odorat. Donc pour un chaman, la première des étapes c’est ouvrir l’ensemble de ses sens et ouvrir aussi la géométrie de l’intestin, c’est-à-dire le filtre qui donne une réalité aux vibrations du monde qu’il reçoit. La seconde chose c’est d’avoir conscience de sa fonction. Sa fonction est qu’il est le gardien de l’harmonie. Ce qui est à l’intérieur est le reflet de l’extérieur. Donc quand l’extérieur le touche, il se connecte à la partie intérieure qui est sollicitée. Pour qu’il y ait connexion, il faut que les deux parties soient réunies. Et pour lui, c’est la vie qui le connecte. De fait, la vie est constamment celle qui enseigne. Alors quand il est dans le métro, il ne se ferme pas, il ne va pas dans la source de paix qui est en lui, mais se laisse, comme une feuille, porté par le vent des vibrations extérieures.

Quand ces vibrations extérieures, supposons, amènent de la colère, parce qu’il rencontre quelqu’un qui est en colère, il touche la partie intérieure de lui où il reste une porte où il reste peut-être une petite colère mais où il y a la racine ou la graine de la colère. À ce moment-là, il se met en conscience dans cette colère et en fait juste une saison. La colère, ça peut être la frustration donc à ce moment, il laisse venir ce qu’il se passe pour lui avec la colère et la transforme dans la « loi de la vie ». Ainsi l’énergie qu’il va dégager, comme elle sera aussi connectée au monde extérieur qu’il a provoqué, va créer une goutte de vin dans cet ensemble important que peut être la colère et va peut-être permettre une transformation de l’énergie, à son niveau, mais aussi au niveau connecté.

Voilà ce que c’est qu’être dans le métro quand on est un chaman, ou ailleurs. On est toujours en mouvement et on pense que la vie, telle une vague qui percute constamment sur les rochers, que la vie nous sculpte et qu’on est dans un incessant mouvement.

Qu’est-ce que tu appelles « la troisième voie » dans ton approche chamanique ? 

La troisième voie est le schéma de réunification entre le cerveau droit et le cerveau gauche. Le cerveau gauche est surdéveloppé dans le conditionnement occidental. Le cerveau droit est surdéveloppé dans le conditionnement des peuples racines que j’enseigne.

Le cerveau gauche est le gardien de la permanence culturelle, de la culture que l’on transmet de père en fils, de génération en génération depuis des milliers d’années. Ce qui fait qu’on dit « in fine l’homme n’évolue pas ». Pourquoi ? Parce que chaque génération transmet sa réalité du monde à l’autre génération et que notre culture est essentiellement empirique. On construit une ligne droite, une verticalité, et effectivement, à un moment, on arrive dans des extrêmes qui font que le monde va s’effondrer. Dans le cerveau droit, on est dans la « perma-culture », qui est aujourd’hui un outil alternatif extraordinaire de connaissances pour chacun. La perma-culture c’est la permanence de la culture c’est-à-dire l’éternité dans le cycle. On sait que tout vient, tout meurt. On est contre l’attachement. Et c’est la transformation qui crée le mouvement. C’est garder l’équilibre dans ce renouveau essentiel.

On ne construit pas, on n’en fait pas un trésor, on danse !
Voilà les deux. Aujourd’hui, il y a quelque chose d’extraordinaire c’est qu’il faut trouver l’éternité dans le mouvement, sans peur. La physique quantique a approché ce concept sur le plan mathématique mais effectivement notre conditionnement ne peut pas entendre ça, ne peut pas entendre que je suis l’auteur de la réalité. Par contre, c’est ce qu’ont vécu au quotidien les peuples racines dont je me sens très proche. Alors on peut réunir les deux : l’application avec la théorie ! Et cela, c’est tout simplement rééquilibrer notre cerveau droit et notre cerveau gauche.

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Tu expliques que nous passons au niveau collectif une période « extrêmement violente »… faut-il accepter de passer de vieux repères à de nouveaux repères ou de vieilles valeurs à de nouvelles valeurs ? 

Mais bien sûr que l’on est dans une période violente. Mais qu’est-ce que ça veut dire violente ? Ça veut dire que l’on a des contractions parce que toute naissance est une souffrance. Même si on met la péridurale.

Mais ça veut dire quoi une naissance ? C’est quand même, pour le bébé, un passage extraordinaire. On passe du monde aquatique au monde terrestre. On perd, là-aussi, la moitié de son corps, le placenta et il va falloir développer une partie que l’on ne connait pas et pourtant que l’on a fabriqué, qui sont les poumons.Alors ceci résume ce qui nous arrive. Nous sommes à la fin de quelque chose. Comme le ver à soie qui doit devenir un papillon, nous avons à vivre cette phase de mutation, où l’on va perdre certaines choses, où l’on ne sait pas ce que l’on va trouver et où on a construit, surement, à l’intérieur de nous, quelque chose qui est à développer pour pouvoir être adapter au monde de demain.

Qu’est-ce qui fait qu’un indien le vit mieux qu’un occidental ? C’est que l’occidental c’est la culture du mort, c’est-à-dire « on préserve ce qui a été ». Donc on est le ver à soie qui a beaucoup travaillé pour avoir plus de feuilles et on n’a aucune envie d’aller dans le cocon pour se transformer. Voilà pourquoi on a un vrai problème aujourd’hui.

Mais si on rééquilibre les deux cerveaux, le droit et le gauche, alors on a l’intuition qu’on va là où on doit aller, que cette transformation, on a les outils pour le vivre et on préserve la confiance en la vie, qui est la valeur essentielle qui reste dans toute l’éternité.

Quelle est la place de la sexualité et du désir sexuel dans ton enseignement chamanique ? Est-ce que pour toi la sexualité s’oppose à la spiritualité comme dans certaines traditions ou es-tu plus proche du Tantra ?

Mais ça, ça ne peut arriver que dans un conditionnement d’un cerveau occidental ou d’un cerveau vertical. La spiritualité est au même titre que la sexualité. On est dans le même niveau, on est dans l’expression de la vie. La sexualité est une expression de la vie, une porte de plus dans laquelle je rencontre l’autre et une porte de plus qui me connecte à la source.

Voilà ce que c’est que la spiritualité. Ni plus, ni moins. Elle peut être dans un premier temps l’expression de la reproduction comme on le retrouve partout ; cette pulsion qui fait que l’espèce se reproduit. Elle peut être un champ de jeux, elle peut être un champ qui va dans cet espace, qui est un espace qui ramène à la source. Ce sont des espaces essentiels à la vie. Donc il n’y en a pas un de plus que l’autre. La spiritualité est une expression de la vie.

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Que penses-tu de cette « nouvelle tendance » dans le milieu spirituel, être poly-amoureux ou poly-amoureuse ? Crois-tu vraiment que ce soit possible de vivre avec plusieurs partenaires sans se blesser et se perdre dans la jalousie ? 

Dans le schéma amérindien, cette question ne se poserait pas. A nouveau, la relation à l’autre dépend de la nature de chacun. Certaines des espèces sont polygames, d’autres vivent en couple ; on le trouve chez les oiseaux ou comme chez les mammifères, comme chez toutes les autres espèces. Nous faisons partis des espèces de la terre et donc certains hommes ou femmes ont besoin de multiples partenaires et d’autres, ont un tempérament plutôt fidèle. Ça, c’est la réalité de l’incarnation et on reste au plus près de la réalité de son incarnation.

Dans un autre cadre, qui est la voie du chaman, on doit pouvoir s’accoupler avec le monde. C’est-à-dire à tous les gens, mais aussi avec les arbres, avec la terre, avec les animaux, avec la sève qui se trouve dans une fleur. On doit pouvoir s’accoupler à tout. Donc ça va au-delà du poly-amoureux ou poly-amoureuse. Mais dans ce cadre (celui du chaman), on utilise un outil extrêmement érotique, extrêmement sensuel, et qui amène dans des états de transe et d’orgasme aussi profond qu’un rapport sexuel, c’est-à-dire le tambour. Dans le battement du tambour, on laisse monter la transe et ça nous ouvre une porte vers un voyage incroyable. Et dans ce voyage, l’accouplement aux énergies du monde se font et se confondent et nourrissent l’être vivant. Dans le rapport sexuel, avec un-e partenaire, l’autre est aussi un tambour qui nous mène à la source mais il-elle nous y amène avec le côté limité de l’espèce.

Au quotidien, dans tes journées, comment tu fais pour essayer de rester dans la pleine conscience ? 

Eh bien, c’est un peu ce que je disais au début de notre entretien. C’est-à-dire que si j’ai ouvert mon odorat, je ne suis pas en train de penser : « je sens des choses ». Par contre, je dois garder, et c’est ce qui est le plus difficile, cette fraicheur du moment où j’ai enfin senti le parfum. Et cela, nécessite tout simplement je crois, de rester dans la joie du vivant. C’est ce qui permet d’être le mieux connecté à la pleine conscience.

 

Tu as créé le centre Le Cœur du Hérisson à 1H15 de Paris, dans la vallée de la Charentonne. Le lieu permet d’héberger environ une trentaine de personnes, il s’y passe différents types de stages (yoga, chamanisme, thérapie etc..) et des rencontres de personnes « connectées », que souhaites-tu développer à travers Le Cœur du Hérisson ?

Qu’est-ce que j’attends du Cœur du hérisson que nous avons créé, il y a 10 ans, avec mon mari ? Je n’attends rien, je laisse la vie faire. Le Cœur du hérisson c’est comme un utérus : viens s’y déposer ce qui doit s’y déposer. Viens naitre ce qui doit naitre. Moi, je m’en réjouis parce que je suis juste la gardienne, pour quelques temps, de ce lieu. Il y en aura d’autres après moi. Mais en attendant ce qui sera né appartient à la vie et donc amène la joie. C’est un utérus, c’est une énergie extrêmement puissante car elle donne le leurre que l’on peut tout contrôler et en fait, ceux qui viennent ici se laisse déstabiliser par la paix qui y règne. C’est une joie pour moi tous les jours que ce lieu soit ensemencé en permanence par des êtres merveilleux.

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Interview complète de Gislaine Duboc sur sa vision du chamanisme :

Image de prévisualisation YouTube

 

Eveil chamanisme (agenda, vidéothèque et le blog) :
http://eveil-chamanisme.fr/

Intuition et thérapie quantique

Intuitions

Nous vivons collectivement dans une époque où la communication par l’utilisation des portables et l’internet transforme profondément notre vision du monde. Nous avons créé un véritable réseau permettant à chacun de nous de communiquer avec le monde entier. Cette révolution de la communication change notre perception de la réalité et il n’est pas étonnant que le modèle de la physique quantique soit de plus en plus reconnu. La physique quantique propose que l’être humain est un système ouvert qui serait en étroite relation avec son environnement cosmo-tellurique. Notre corps physique ne se composerait pas uniquement de matière mais aussi d’une énergie qui serait en échange continu avec son environnement. Et si l’intuition permettait de communiquer avec l’être humain d’une manière semblable à la nouvelle technologie de communication qu’est l’internet? Laissez-moi vous présenter comment la physique quantique explique les phénomènes intuitif et énergétique que l’on retrouve dans le processus de guérison. Découvrez comment cette affirmation prend sens lorsque l’on tient compte des découvertes récentes de la physique quantique.

L’univers superlumineux

Les physiciens Régis Dutheil et Bohm et plusieurs autres postulent l’idée qu’il existe un univers parallèle au nôtre dans lequel les particules vont plus vite que la lumière. Il faut savoir que les yeux physiques ne peuvent apercevoir des particules allant plus vite que la lumière. Ils émettent l’hypothèse que dans cet univers s’accumule sans cesse l’information et qu’il n’existerait pas d’espace-temps. Ceci signifie que dans cet univers, il est possible d’accéder à toutes les informations et de voyager simultanément dans le passé, présent et futur. Il est intéressant de constater que l’intuitif expérimente un voyage semblable lorsqu’il se met en relation avec son champ d’énergie ou celui d’une personne. Dans le champ d’énergie s’accumule les expériences passées, présentes et futures d’un individu. L’intuitif peut ainsi voyager dans le passé pour comprendre les blessures de l’enfance ou encore retrouver des mémoires provenant d’autres vies. Il peut également interagir avec ces mémoires pour les harmoniser et amener un changement de perception en lui ou chez la personne soignée. En modifiant cette perception, il se permet d’accéder à des potentiels futurs qui ne pourraient exister sans ce travail d’harmonisation. C’est comme si dans cet univers, l’intuitif pouvait mettre de l’ordre dans son propre regard ou encore dans celui de la personne aidée. Ceci signifie que l’être humain est en constant mouvement et que rien n’est figé. Cette idée remet en question l’idée du karma qui affirme que nous venons sur terre pour libérer certaines expériences de vies passées. Selon le biologiste Rupert Sheldrake, le champ d’énergie d’un individu résonne avec l’histoire de l’humanité toute entière. Selon son propre bagage émotionnel, il va résonner avec des mémoires d’autres vies tant qu’il n’aura pas modifié sa relation avec ce passé. Mes observations me permettent de constater que les mémoires du passées peuvent être modifiés favorisant ainsi des résonances avec d’autres mémoires qui seront plus en harmonie avec la conscience du champ d’énergie.

Ces modifications libèrent la conscience figée et limitée qui résonnait avec une mémoire précise pour créer une voie de transformation. La conscience humaine serait donc en perpétuel mouvement et elle communiquerait avec une somme infinie d’information créant de multiples possibilités. On peut certainement imaginer que chacun de nous sommes en communication avec une toile d’information nous reliant à la somme de notre histoire et celle de l’humanité. Par un entraînement, il est possible de voyager dans ces univers afin de se dégager des charges émotionnelles permettant de renouer contact avec notre essence profonde.

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La lumière organise le champ d’énergie

Le physien Popp a démontré que dans cette dimension superlumineuse, les cellules absorbent et réémettent une lumière provenant du soleil. Ce physicien démontre hors de tout doute que l’aura ou champ subtil proviendrait de cet échange biolumineux que l’être effectue avec le soleil. Cet échange biolumineux serait le plus équilibré lorsque les cellules absorbent et réémettent cette lumière avec un minimum d’effort. Ce phénomène se traduit par le déploiement d’un champ subtil équilibré et fort autour de la personne observé. Dès que cet échange s’effectue avec une quelconque tension, il en résulte un champ moins rayonnant. Les cellules concernés ne sont plus en mesure d’absorbé et réémettre de la lumière. Il en résulte un rayonnement affaiblit autour du corps physique et les régions concernées présentent des signes de faiblesses.

Le corps physique serait donc un véritable corps de lumière emmagasinant celle-ci pour se densifier dans la matière physique. L’ADN dont se compose chacune des cellules serait le site permettant à l’énergie émise par le soleil d’être transformée sous une forme assimilable pour le corps physique. L’intuitif utilise selon moi le support imaginaire pour accéder à cette dimension. Il y aurait un véritable langage permettant d’évaluer les échanges biolumineux entre le soleil et les cellules du corps. L’intuitif peut identifier les régions du corps où la répartition biolumineuses est moindre et préciser son potentiel-santé ou celui qu’une personne possède. Ceci expliquerait, comment un intuitif peut percevoir la maladie, avant même qu’elle se manifeste. En fait, elle serait déjà inscrite dans le champ énergétique comme une région perturbé qui non soignée entrainerait la maladie. L’intuition serait donc ici un excellent moyen afin de prévenir la maladie. Le soin énergétique pourrait alors être une solution afin de renforcir l’équilibre biolumineux dans le corps.

Il existerait selon William Tiller, des particules encore plus rapides qui créeraient d’autres dimensions encore plus subtiles. Ces dimensions peuvent s’apparenter aux différents corps subtils que l’on retrouve dans la tradition chamanique. On découvre dans ces dimensions, des énergies psychiques appartenant à notre vie personnelle, des mémoires d’autres vies et ainsi de suite. Le champ d’énergie se composerait de plusieurs dimensions subtiles dans lequel il y aurait une somme d’information distinctes et en même temps faisant partie d’une même réalité. L’intuitif serait capable de se syntoniser à l’une ou l’autre de ces dimensions pour décoder les informations permettant d’évaluer la santé énergétique, psychique et transpersonnelle. L’intuitif pourrait également interagir avec ces informations pour modifier l’équilibre passé-présent-futur favorisant ainsi l’actualisation d’une expression plus élevée de soi.

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Les aliments et les remèdes possèdent une qualité énergétique

La physique quantique met en évidence que la qualité des aliments et des remèdes ne se réduisent pas à leurs composantes biochimiques. Par exemple, le physicien Popp a mis en lumière que la qualité d’un aliment serait déterminée par sa quantité lumineuse. Ainsi donc, un aliment se composant d’une qualité biolumineuse importante apporterait un plus grand apport énergétique dans le corps physique. Des aliments qui possèderaient une qualité faible abaisseraient l’apport énergétique du corps, réduisant le potentiel-santé.

Les appareils en thérapie quantique démontrent que l’on peut identifier l’énergie émise par un aliment ou encore un remède par simple résonance. Il est ainsi possible d’identifier le remède ou l’aliment le plus adéquat pour équilibrer un organisme avant même la prise de celui-ci. La thérapie quantique va encore plus loin en reproduisant la qualité énergétique d’un remède. Il est alors possible de transmettre l’énergie d’un remède afin de soigner la personne soignée.

Encore là, l’intuitif peut effectuer un travail similaire. Il peut percevoir la qualité énergétique de tous les organismes vivants (aliments, remèdes, individus, pierres, animaux, etc.). L’intuitif peut évaluer la qualité énergétique d’un remède ou d’un aliment avant même la prise de celui-ci. Il peut aussi transférer l’énergie du remède vers un partenaire. L’intuitif est en quelque sorte un réel appareil de thérapie quantique capable de capter et transmettre des signaux électromagnétiques.

Le cerveau fonctionne comme un hologramme

La recherche sur le cerveau permet d’émettre l’idée qu’il fonctionne comme un hologramme. C’est-à-dire que les synapses pourraient enregistrées un nombre virtuel et infinies d’images qui se déploieraient à travers tout le cerveau. Les synapses produiraient des effets quantiques permettant de créer tous les états psychiques possibles sous une forme virtuelle. Il en résulterait la conscience qui ne serait pas localisé dans le cerveau mais un produit de cet effet quantique. Cette conscience intelligence serait en interaction avec une multitude d’états virtuels et elle sélectionnerait certains d’entre eux pour les concrétiser dans la matière. Le cerveau aurait ici un rôle dynamique permettant de passer d’un état virtuel à la matérialisation des choses et événements. On peut ainsi imaginer qu’un individu s’auto-observe en créant un réseau d’interactions positives (optimisme, joie, indulgence, amour, etc.) ou négatives (haine, doute, culpabilité, etc.) en constant changement selon la conscience et le corps. Ces états virtuels oscillent entre la santé et la maladie jusqu’au moment où le cerveau actualise l’un ou l’autre de ces états. Selon moi, ces états virtuels sont gérés par des auto-résonances et résonances avec son entourage qui font que certaines énergies virtuelles deviennent plus conscientes que d’autre.

L’intuitif perçoit les états virtuels dans le champ d’énergie. Il peut identifier l’ensemble des états virtuels représentant le passé, présent et futur animant le champ d’énergie. En décodant la dimension psychique dans le champ d’énergie, il peut percevoir le potentiel de réalisation des états virtuels avant qu’ils se soient manifestés dans le plan terrestre. L’intuitif qui prédit l’avenir aurait donc la capacité d’identifier les états virtuels qui sont les plus susceptibles de se réaliser dans la matière. Ce processus s’effectuerait selon un phénomène de résonance qui favoriserait donc sa concrétisation. Il est possible de croire que le futur se concrétise selon l’habileté du cerveau à résonner avec des états virtuels plutôt que d’autres. Le travail personnel sur soi et la thérapie pourrait aider un individu à devenir conscient des états virtuels avec lequel il inter agit et ainsi favoriser la concrétisation d’états favorable.

E

L’intention permet de transférer de l’information

Le docteur Laskow et plusieurs autres ont démontrées qu’il était possible par l’utilisation d’une pensée bienveillante ou encore par la prière de favoriser la croissance d’une plante, de soulager et de favoriser la guérison. Le soin à distance serait tout aussi efficace, ce qui n’est pas surprenant sachant que l’espace-temps n’existe pas dans l’univers superlumineux. L’intention serait en quelque sorte une forme d’énergie pouvant influencer la vie et ce même à distance.

L’intuitif serait donc en mesure de se connecter avec son propre champ ou celui d’un partenaire afin de transmettre de l’énergie avec l’intention de soigner. Il se syntonise alors à sa qualité biolumineuse pour effectuer ce transfert. Il peut ainsi équilibrer les cellules et les structures conductrices qui animent le corps physique. Le transfert d’énergie apporte de nombreux bienfaits et favorise la guérison et cela indépendamment qu’il y ait de la distance ou pas.

Mais ce n’est pas tout! L’intuitif peut également utiliser le pouvoir de l’intention pour transférer une information qui va colorer l’énergie biolumineuse. L’intuitif va donc transférer une intention visant à reproduire ce qu’il souhaite communiquer à son propre champ ou encore à celui d’un partenaire. L’intuitif pourrait transférer les signaux énergétiques d’un aliment, d’un remède mais aussi d’une émotion, d’une pensée ou encore d’un état spirituel. L’Intérêt ici est d’être attentif aux diverses réactions qui se produisent lorsque le champ d’énergie bénéficie de cette intention. C’est alors que prend forme un véritable langage permettant aux champs subtils de communiquer entre eux afin de créer un équilibre profond. Cette capacité à communiquer élargit notre conscience afin de communiquer avec les multiples possibilités qu’offre la sagesse infinie de l’univers.

Finalement, l’intuitif qui communique ses perceptions de façon positive et constructive utilise la parole pour rendre conscient les potentiels permettant d’être en plus grande harmonie avec soi. La physique quantique met bien en évidence que la façon de se percevoir modifie toute l’organisation du champ d’énergie.

Nous créons ce que nous pensons. Par la parole, l’intuitif peut mieux se comprendre et aider la personne aidée à se connecter à des états virtuels qu’il pourrait difficilement reconnaître par lui-même.

Pour conclure, il est important de préciser que l’intuitif doit percevoir son champ d’énergie comme une antenne qu’il doit apprendre à faire vibrer. Pour la faire vibrer, il doit développer sa propre capacité à communiquer avec ses cellules et à s’auto-guérir pour assurer une circulation énergétique optimale. Il devient alors un véritable appareil de mesure et de soin quantique capable d’identifier les énergies perturbées, de communiquer avec elles et de les réharmoniser.

L’intuition de soi est aussi un gage de réussite lorsque l’on effectue une démarche avec un thérapeute car nous pouvons combiner nos habiletés avec le soignant optimisant l’efficacité du soin. L’intuitif entreprend alors un grand voyage dans les dimensions subtiles apprenant à s’harmoniser à la Vie sous toutes ses formes.

La physique quantique élargit notre vision du monde permettant le développement de l’intuition, profitons- en pour en découvrir toute sa richesse.

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Sylvain Bélanger est créateur de l’Écoute Imaginaire, approche moderne de la guérison chamanique intégrant le décodage intuitif, la déprogrammation et les soins psychoénergétiques. Il est thérapeute depuis près de 25 ans et enseignant depuis près de 20 années. Il est auteur de plusieurs livres et cds audio sur l’Écoute Imaginaire.

Site internet : www.ecouteimaginaire.com

Les pièges sur la route du chercheur

 

Voici une liste des différents pièges dans lesquels je peux tomber, et me retrouver à nouveau à vivre l’enfer sur terre !

- Les tentations :
Je dois avoir conscience que si je reproduis mes comportements passés, j’aurai les mêmes résultats. Je dois donc prendre conscience de ce qui peut me faire revenir sur mes choix comme :
La facilité : par exemple, reprendre un travail que je n’aime pas parce que mon CV est bien fournit et que j’ai plus de chance de me faire embaucher dans ce que je faisais avant.
Le confort immédiat : prendre mes décisions parce que je suis trop pressé. L’ego veut et vite ! Je peux me décourager et tout plaquer en cas de difficultés.
Les habitudes : je n’ai pas envie de changer et quand j’adopte de nouveaux comportements, je ressens en moi ou autour de moi des résistances.

le mur

- La comparaison avec des idoles spirituelles :
Si je me mets en colère, ou que je suis déprimé, je me compare avec des maîtres spirituels. Mon ego me dit « tu ne devrais pas te mettre dans cet état si tu étais quelqu’un de spirituel ! ». La réalité c’est que je n’ai aucune idée de comment se comportent ou vivent les personnes que je juge plus avancées que moi. Au lieu de m’éveiller, ces images se retournent contre moi et je m’en sers pour me faire souffrir à nouveau.

- Être inconscient de mes choix :
Quand j’ai deux besoins qui se font la guerre, je choisis de donner priorité à celui qui me semble le plus juste sur le moment. Hors, une fois celui-ci comblé, l’autre besoin frustré fera son apparition et mon juge intérieur arrivera.
Par exemple : je suis en soirée avec des amis que je n’ai pas vu depuis longtemps. Le lendemain, je dois me lever tôt pour aller travailler mais j’aimerais rester et profiter de la soirée. Je choisis de rester plus tard. Le lendemain, me voilà très fatigué au travail, et mon ego fait surface et me culpabilise en me disant « tu vois tu aurais dû rentrer plus tôt » !
Si je fais le choix inverse, mon ego arrivera le lendemain en me disant « tu aurais pu rester plus longtemps et profiter de la soirée avec tes amis pour une fois » et me revoilà pris avec la culpabilité.
Dans les deux cas, je n’ai pas fais de choix conscient.
Un choix conscient implique que je sais qu’une fois que mon désir sera satisfait, il entraînera une frustration pour la partie de moi-même non comblée.
Sachant cela, je fais mon choix consciemment. Quand la frustration arrive, je peux l’accueillir avec sérénité et sans culpabilité car j’assume les conséquences de mon choix.
« Ok ce soir je fais ce choix, sachant très bien que demain, je serai frustré, mais c’est ok pour moi. »

- Confondre acceptation et refus d’évoluer :
Ce piège consiste à se dire « tout est parfait » alors que j’ai un défaut apparent et que je sais que je peux faire quelque chose pour y remédier. Dans ce cas, je dois faire de mon mieux, c’est-à-dire me donner à cent pour cent pour progresser et évoluer. L’acceptation sur ce que je ne peux pas changer pour l’instant se fait avec plus de sérénité si je sais que je me suis donné au maximum.

- Le piège du fanatisme
Parce que je fais confiance aveuglément à un enseignant ou à un livre, j’applique dans ma vie de nouveaux comportements alors que je suis sans expérience.
Par exemple, je peux lire que l’être évolué se détache de la sexualité, mais avoir une libido encore très ancrée. Si je m’empêche de vivre ma sexualité sous prétexte de mon évolution spirituelle, je suis rapidement confronté à la frustration et je rencontre des résistances terribles. C’est un peu comme si un enfant cassait ces jouets sous prétexte de vouloir grandir et devenir un adulte.

Ici, je n’obéis plus à mon propre rythme, et je m’impose une discipline spirituelle persécutrice et normative.
Si je me fais confiance, je peux distinguer, dans ce que je découvre, ce qui fait résonance avec mon vécu et ce qui m’encourage à continuer là où j’en suis dans mon instant présent, en fonction de mon état de conscience.

- Confondre jugement et constat
Lorsque mes illusions s’effondrent, mon ego peut se servir des outils de développement pour rester attaché aux mensonges. Je peux, par exemple, vivre une relation qui ne marche plus, et me dire lorsque je baisse les bras, « ce n’est pas le moment de passer à autre chose, car je suis sous des croyances et des jugements négatifs ». Ici, mon ego manipule les outils de développement pour éviter de se confronter à la réalité des faits, et évoluer.

- L’entourage ne comprend pas la démarche
Je cherche à vouloir convaincre les personnes autour de moi et je les juge du haut de ma spiritualité. Je suis agacé car je ne comprends pas qu’elles restent aveuglées. Ici, je me sers de mes outils spirituels pour me séparer de mes proches et m’estimer supérieur. Je n’ai pas à convaincre qui que ce soit, simplement à prêcher par mon exemple. Si je fais des choix qui font peur à ma famille, je les écoute et utilise la communication non violente.

- Rester dans une tour d’ivoire :
Le mutisme n’est pas la bonne solution non plus. Je n’ai pas à m’enfermer et à ne vouloir fréquenter que des personnes qui me servent dans mon évolution. Je n’ai pas à éviter des sujets de désaccords avec mes proches. Je peux partager ma vérité, et je prends conscience que même si une opinion n’est pas acceptée sur le moment, elle peut faire son chemin par la suite, lorsque l’autre sera prêt. Je me réjouis de partager ma vérité du moment, sans faire la guerre.

- L’attente de l’éveil :
Si je quête l’éveil, il ne viendra pas. En réalité, l’éveil est toujours là, c’est simplement qu’il ne se manifeste pas parce que mon esprit est occupé à le chercher (entre autre). Je fais l’expérience de la vie, je m’abandonne et je sais que cette expérience arrivera au bon moment pour moi, comme le fruit qui tombe dès lors qu’il est assez mûr. On ne tire pas sur les tiges d’une fleur pour qu’elle pousse plus vite !

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Par Ange Beltane
Extrait du livre:
« Se défaire des autorités extérieures… pour enfin croire en soi« 

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ESPRITS, HUMANITE |on 23 avril, 2016 |Pas de commentaires »

Les peurs liées à notre enfant intérieur blessé

 

Notre voyage commence en explorant la conscience de notre enfant intérieur. C’est la base de la guérison, de rentrer chez soi. Notre innocence enfantine – notre confiance et notre spontanéité – avec laquelle nous sommes tous nés, a été occultée à cause des traumas que nous entretenons. Maintenant, ce que nous trouvons quand nous entrons dans notre vulnérabilité, c’est un noyau de peur – un monde de peurs profondes, de panique et même de terreur. Nous avons appris depuis tout petit à trouver des moyens pour compenser ces peurs profondes bien installées, afin de survivre, mais cela ne veut pas dire que ces peurs ont disparu. Au contraire, elles se sont installées plus profondément dans notre inconscient.

enfant blessé

Notre enfant intérieur blessé a un mental qui a son propre fonctionnement et qui est complètement indépendant de celui de l’adulte qui compense. Il ou elle vit dans son propre monde, un monde basé sur les expériences et les souvenirs de ce passé lointain. Il ou elle est encore intensément vivant et influence très fortement le présent. Dans mon cas, pendant la plus grande partie de ma vie, il s’est manifesté inconsciemment, mais très puissamment. Je suis maintenant plus conscient de ce qu’il ressent, de pourquoi il fait ce qu’il fait, et de comment il fonctionne. Explorons le monde de cet enfant blessé.

Au fond de la conscience de l’enfant blessé se trouve la peur – une peur non reconnue, et pas acceptée. La peur elle-même n’est pas le problème. C’est notre manque de conscience et d’acceptation de cette peur qui crée les difficultés. On sabote notre créativité, notre estime de nous-même, et nos relations, parce que, caché dans notre inconscient, se trouve un enfant qui a perdu sa confiance en lui ou en elle, et dans les autres. Un enfant qui a profondément peur et qui a toujours souffert d’être privé d’amour. Cet enfant réagit à partir de cette peur, de cette privation, de ce manque d’amour, par de nombreux comportements différents, et inconscients. L’agitation, la précipitation avec laquelle la plupart d’entre nous mangeons, parlons, agissons et nous maintenons occupés, sont quelques-unes des attitudes que montre l’enfant paniqué.

Cela m’a demandé beaucoup de travail avant que l’enfant commence à ressentir, et à regarder avec ses propres yeux. J’ai dû affronter des montagnes de dénis et de protections. Quand j’ai finalement réussi, j’ai pu voir pourquoi j’avais caché tout cela derrière tellement de dénis. J’ai découvert un enfant paniqué, portant tellement de peur, que parfois je me demande comment j’y ai survécu. Comment chacun de nous y survit. Mais je vois que je ne suis pas seul à avoir cette sorte de peur. Notre enfant intérieur blessé ne connaît aucune méditation, et n’a aucune distance par rapport à ses peurs. C’est juste que nous avons recouvert ces peurs par un système de protection inconscient qui a duré toute notre vie. Notre comportement, fait de dépendances, n’est rien d’autre qu’un effort pour tenir à distance la peur terrible que nous gardons à l’intérieur de nous, et ne rien ressentir.

Pendant des années et des années, j’ai masqué mes peurs et ma vulnérabilité par des compensations. J’étais engagé dans une course à la performance, essayant mais réussissant rarement… d’être le meilleur dans tout ce que je faisais ! Maintenant je peux voir que l’enfant intérieur paniqué revenait à la surface durant ces moments de stress et de pression.

Il réapparaissait quand je pensais que j’allais être en retard quelque part, quand j’avais peur de faire quelque chose de mal ou quand j’étais sous pression pour essayer de ‘bien’ faire. Naturellement, je pensais toujours que je n’avais rien à voir avec le fait d’être paniqué, que je n’avais aucune idée d’où cette panique pouvait venir, et j’essayais de réprimer mes peurs autant que je le pouvais (avec peu de succès). La peur n’était pas quelque chose dont on tenait compte dans les cercles que je fréquentais.

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Qu’est-ce que la peur ?

Je peux voir maintenant que ces sortes de situations étaient juste le sommet de l’iceberg. Notre peur va beaucoup plus profond. Elle est intense. Nous avons des peurs profondes concernant notre survie – gagner assez d’argent, être capable d’être indépendant. Nous avons des peurs concernant un éventuel dysfonctionnement sexuel, être insuffisant, impuissant. Nous avons des peurs profondes d’être mal aimé, des peurs d’être rejeté, indésirable. Nous avons peur qu’on nous manque de respect, d’être injurié, ignoré, ridiculisé. Nous avons peur d’affronter quelqu’un, peur de ne pas savoir qui nous sommes. Nous avons des peurs concernant le fait de ne pas être capable de nous exprimer, d’être insignifiant… À un niveau, plus profond, il y a toujours les peurs du vide et de la mort qui sont probablement à la base de toutes les autres peurs.

Les peurs de notre être, et les peurs de notre enfant intérieur sont différentes. Les peurs de notre être concernent la mort et la dissolution, les peurs de notre enfant intérieur concernent plus notre participation à la vie de tous les jours. Nous travaillons sur les quatre peurs basiques de l’enfant intérieur, toutes ayant leur origine d’une façon ou d’une autre dans le trauma de nos premières années.

Les quatre grosses peurs de l’enfant intérieur blessé :

1. les peurs de pressions, et d’attentes,
2. les peurs de rejet et d’abandon,
3. les peurs de ne pas avoir son espace, d’être incompris ou ignoré,
4. les peurs de maltraitance physique ou énergétique, ou de violation.

J’ai découvert que lorsque j’explore la peur cachée derrière ma capacité d’ouverture et de confiance, j’en trouve toujours une de ces quatre. La même chose est vraie pour les gens avec qui je travaille. Elles se manifestent dans tous les domaines de notre vie, notre sexualité, notre créativité, notre affirmation de soi, notre capacité à ressentir, et dans notre façon d’être en relation avec les partenaires amoureux, avec les amis, les relations diverses et les personnes détenant l’autorité. Mais au lieu de s’y arrêter et de les ressentir, nous avons l’habitude de nous en éloigner par tous les moyens. À bien des égards, beaucoup de façons de vivre des Occidentaux ne sont qu’une énorme compensation contre l’éventualité de ressentir cette peur. Nous évitons de nous occuper de la mort en nous entourant de tellement de sécurités et de luxe, que l’on n’a pas à ressentir notre vulnérabilité face à l’imprévu.

C’est dans notre culture, cela nous est transmis par nos parents, nos professeurs, nos leaders religieux, nos politiciens, toute personne que l’on admire.

Si on avait été élevé dans une atmosphère de grande confiance dans la vie, il est très probable que l’on n’aurait pas un tel enfant paniqué à l’intérieur de nous. Je peux imaginer que si j’avais été élevé dans un environnement profondément spirituel et harmonieux où tout mon conditionnement aurait été nourri par une profonde connexion à l’existence et à la terre, j’aurais appris à ne pas avoir autant de peurs. Mais ce n’est pas ce que j’ai eu, et dans ce domaine, pas ce que la plupart d’entre nous ont connu. Si nous voulons guérir, nous devons affronter nos peurs – toutes. Et la meilleure chose à faire est de commencer avec les peurs de l’enfant blessé.

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Nos peurs sont cachées par le déni.

Pour affronter nos peurs nous devons les reconnaître ; nous devons admettre qu’elles sont bien là et regarder d’où elles viennent. Dans notre conditionnement il n’y a aucune place pour la peur – on nous a enseigné de cacher nos peurs. Notre culture ne nous encourage pas à être honnête en ce qui concerne nos peurs, pas plus qu’elle ne réalise combien la peur nous a été inculquée. De toute façon comment pourrait-on exprimer ce avec quoi on n’est même pas en contact ? On l’élimine par des mesures de protection, le déni et l’inconscience, cachant notre vulnérabilité sous un masque, car c’est ce dont on a besoin pour survivre. D’une façon ou d’une autre, on s’arrange, en prétendant que tout va bien. On apprend à se débrouiller. On reste hypnotisé par notre ‘débrouillardise’ sur ce sujet, sans reconnaître combien de peur on cache à l’intérieur de nous. Tant que nous sommes dans cette hypnose, on se trompe soi-même en croyant que c’est moins douloureux de nier la peur que de lui permettre de faire surface.

Notre peur nous entraîne dans de plus en plus d’isolement, et habituellement on ne le sait même pas. On s’isole parce que l’enfant intérieur vit dans la peur. Puisque nous sommes si souvent déconnectés de cet enfant effrayé, nous nous réfugions dans un mode de survie, où il y a peu ou pas du tout de relation intime.

Récemment, à une réunion d’information pour l’un de mes ateliers, je faisais faire un exercice préliminaire pour aider les gens à se connecter à leurs peurs, face à l’intimité. La suggestion était de partager avec la personne qui vous faisait face, et en supposant que cette personne était votre amoureux-se ou un-e ami-e très proche, de partager n’importe quelle peur que vous aviez par le fait d’être proche de cette personne. Après un moment, une femme leva la main et dit qu’elle ne voyait rien dont elle aurait pu avoir peur. J’ai un peu éclairci la situation et elle a admis que son mari l’écoutait rarement quand elle parlait, et qu’habituellement il continuait à lire son journal ou à faire quelque chose d’autre. Il s’avéra qu’enfant, personne ne s’intéressait à elle et en fait elle ne pouvait pas imaginer que quelqu’un puisse prendre le temps ou montrer de l’intérêt pour l’écouter. Personne ne l’avait vraiment aimée. Sans soutien, pas reconnue, elle perdit contact avec son enfant intérieur et s’arrangea pour vivre sans aucune communication intime.

Elle a étouffé toutes ses peurs avec un système de survie routinier basé sur cette carence affective précoce. Cette sorte de phénomène est très commun.

Un autre exemple : dans l’un de mes ateliers, un homme n’avait aucune notion d’avoir peur. Il admit avoir peur en faisant des exploits dans la nature mais ne pouvait pas voir de peur en liaison avec les gens. J’ai découvert que c’était une forme habituelle de déni. (Peu d’années avant, cela aurait pu être moi.) Il parla très mécaniquement des choses de sa vie. Il avait expérimenté tellement peu d’intimité dans sa vie qu’il n’avait aucune idée de ce que cela pouvait être que d’avoir un partage intime avec quelqu’un. Il était venu dans ce stage parce que son mariage battait de l’aile, mais il ne comprenait pas bien pourquoi. Son enfant intérieur restait complètement caché et il était dans un déni total de son monde émotionnel. Doucement et précautionneusement, alors que le stage se poursuivait, il réussit de plus en plus à entrer en contact avec sa souffrance et son angoisse intérieures : la souffrance d’un enfant qui a nié l’importance de recevoir de la tendresse et d’être accepté, et qui a grandi dans un environnement où personne n’exprimait ses sentiments.

Ce sont seulement ceux qui ont commencé à explorer leurs ressentis, et à faire un travail intérieur, qui découvrent qu’ils ont des peurs plus profondes bien cachées, à l’intérieur d’eux. Pour moi, aussi bien que pour beaucoup de mes amis proches, ce ne fut pas avant qu’on se sépare d’une personne aimée que l’on a pu commencer à se connecter avec l’immensité de nos peurs intérieures. Un de mes proches amis qui a fait des millions de stages et a médité laborieusement pendant vingt ans est en train de vivre la fin d’une relation de quatorze ans, et il commence à toucher une peur primale dont il n’avait aucune idée.

Notre peur et notre vulnérabilité se tiennent juste sous la surface de notre mental conscient, toujours prêtes à se réveiller. Elles peuvent faire surface lorsqu’on s’autorise à devenir proche de quelqu’un, quand on doit prendre un risque, faire preuve de créativité, ou quand on prend le risque de s’exposer personnellement. Elles se montrent quand on fait quelque chose qui nous sort de la routine habituelle, qui nous sort de ce qui est sans danger, du connu. L’intimité est peut-être la plus fréquente occasion que nous avons d’affronter notre enfant paniqué et c’est pourquoi nous l’évitons.

Si nous vivons dans un cocon protecteur, ne libérant jamais notre énergie, ne prenant jamais de risques en terrain inconnu, inexploré, nous n’aurons jamais à affronter la terrible peur qui se tient cachée en nous. Mais alors nous sombrerons dans l’ennui, la frustration et la dépression. Cela demande une certaine clarté et de s’engager, pour sortir du déni, pour arrêter les addictions et ré-expérimenter cet espace.

les peurs

D’où viennent les peurs ?

Probablement sommes-nous nés avec. Je pense que je suis né avec. Pendant les premiers jours de ma vie, j’ai failli mourir de faim, car je ne pouvais pas digérer le lait de ma mère. Ma mère m’a dit que j’avais la ‘diarrhée du nouveau né’, mais j’étais probablement en train de dire :

« À l’aide ! Laissez-moi retourner où c’était si chaleureux et sûr ! » Le choc originel de quitter la matrice, de la façon dont la plupart d’entre nous naissons, donnent des raisons suffisantes d’avoir peur ! Quelques soient les traumatismes émotionnels, physiques, sexuels dont nous avons soufferts après cela, ils ne font que s’ajouter au trauma originel de la naissance. La carence affective et les mauvais traitements que nous expérimentons pendant notre enfance – le manque d’approbation, d’attention, d’amour, de respect et de soins, dont nous avons fait l’expérience d’une façon ou d’une autre – est clairement une autre source majeure de notre panique. Maintenant notre enfant intérieur s’attend toujours – en fait redoute – encore davantage de mauvais traitements, et d’abandons.

Nous avons un profond besoin d’être reconnu et que notre survie soit garantie, mais ces besoins n’ont pas été satisfaits et nous avons perdu confiance. Notre besoin d’amour, de protection, d’acceptation, de reconnaissance et d’approbation – qu’on nous donne des références et des directions – et les besoins de tendresse et d’amour inconditionnel, n’ont pas été satisfaits. Notre enfant intérieur blessé a eu peur de ne pas recevoir ce dont il avait absolument besoin. Les chocs subis par notre innocence et notre confiance se sont produits tellement tôt qu’il y a une peur basique que nous n’y survivions pas.

Malheureusement, en tant qu’enfant, on n’était pas en position de conclure : « Bien, je peux voir que maman et papa ont un réel problème dans ce domaine. Ils ne peuvent même pas s’entendre entre eux, et ils ne semblent pas être très intéressés par moi. Et d’abord ils n’auraient pas dû m’avoir. C’est évident que je n’obtiendrai pas ce dont j’ai besoin, ici, aussi je pense que ce que je devrais faire c’est tirer ma révérence et trouver une situation meilleure. » Plus que probablement, n’importe où ailleurs, ç’aurait été pareil ou pire !

Avec la base de carence affective que la plupart d’entre nous avons, entrer dans notre vulnérabilité maintenant peut entraîner une grande confusion, de la panique, de la peur, du jugement contre soi, un effondrement, et parfois une terreur totale. Pourquoi ? Parce que notre vulnérabilité et notre innocence ont été trahies.

Maintenant que j’ai acquis plus de compréhension au sujet de mon extrême vulnérabilité, qui a toujours été enfouie sous des tas d’efforts, je peux apprécier de mieux en mieux les raisons de ma panique. Je peux voir que la peur de l’échec, de la désapprobation, de ne pas remplir les attentes placées en moi par ma famille et ma culture, faisaient remonter de profondes peurs d’être abandonné ; et pour mon enfant intérieur de telles peurs ont dû être dévastatrices. La partie de moi la plus consciente ne s’investit plus dans la recherche permanente du succès qui fait partie de mon conditionnement et reconnaît que lorsqu’un partenaire me quitte ou menace de le faire, je peux rester serein. Mais mon enfant intérieur ne sait rien de tout cela. Il démarre toujours au quart de tour.

Et bien au-delà de toutes ces raisons psychologiques de notre panique se trouve la raison la plus simple et la plus puissante de toutes – la réalisation que nous allons mourir.
On est toujours face à l’insécurité, l’incertitude, et finalement à la mort qui est entre les mains de forces qui sont bien au-delà de ce que l’on peut contrôler. Peu importe le montant de nos assurances et nos systèmes de protection, rien ne peut nous protéger de cette peur. Et en profondeur, nous le savons. Sans une base d’acceptation et de méditation, tout ce que nous avons c’est de la peur, recouverte par des compensations. Du point de vue de l’enfant, vulnérabilité égale panique – la panique d’être abandonné et d’être détruit. C’est seulement le méditant intérieur qui est assez vaste et assez confiant pour tenir le coup face à la vulnérabilité, à l’insécurité et à l’imprévisibilité, parce que la méditation apporte de la compréhension et de la distance. Notre enfant, à l’intérieur, n’a pas ces qualités. On doit apporter ces qualités pour guérir l’enfant paniqué. On peut alors transformer cette vulnérabilité : de la panique aller vers l’acceptation. Mais d’abord, on doit commencer par reconnaître cette partie profondément anxieuse qui vit à l’intérieur de nous.

le mot âme

Le premier pas consiste à accepter la peur

La première guérison essentielle de notre co-dépendance et de notre enfant blessé vient quand nous pouvons reconnaître, accepter et donner de l’espace à cette panique. Habituellement nous ne faisons pas cela. Nous nous enfuyons de notre sentiment de peur :

1. En prétendant qu’il n’existe pas
2. En le repoussant par des compensations
3. En étant une victime, en devenant impatient, en colère contre l’existence ou contre toute personne proche de nous, pour avoir à ressentir cette peur et cette panique
4. En remettant à plus tard
5. En jugeant
6. En régressant inconsciemment et en essayant de trouver quelqu’un d’autre pour prendre soin de notre enfant paniqué.

Cela me demande encore beaucoup de courage pour permettre à ces sentiments de se manifester. Il y a une telle peur que je ne puisse pas y faire face, que je ne sois plus capable de gérer la situation, que je sois jugé faible et impuissant ou que la peur n’ait jamais de fin. Quand elle arrive, même après tellement de temps consacré au travail sur l’enfant intérieur, mon mental rationnel ne comprend toujours pas pourquoi elle doit encore être là et il voudrait la voir disparaître ! J’ai peur de la ressentir, et peur de la partager. Je la juge encore, et je me condamne d’avoir de tels ressentis. Heureusement mon soi profond sait qu’il y a beaucoup plus à gagner en permettant à ces peurs d’être là, afin que tout ce processus continue à m’emmener dans ma profondeur et m’apporte un silence intérieur plus intense.

Il y a toujours une inquiétude, que si l’on admet l’existence de ces peurs elles nous dépassent et qu’elles dirigent notre vie. C’est pourquoi je m’échappe d’elles. Mais j’ai découvert qu’en entrant en elles, cela me rendait plus fort, et que j’acquérais davantage de respect de moi. Pour leur faire face, nous devons boucher les fuites – les façons que l’on a de s’enfuir. Certaines des plus grosse fuites viennent de nos stratégies et de nos attentes.

ascension

Exercice : explorer les peurs de l’enfant blessé

Examinez à nouveau les quatre peurs de base :
1. pressions et attentes,
2. rejet et abandon,
3. on ne vous donne pas votre espace, vous êtes ignoré ou incompris
4. maltraitance physique ou énergétique, violation.

En les prenant chacune en considération, l’une après l’autre, demandez-vous :
– Avez-vous ces peurs ?
– Qu’est-ce qui les provoque dans votre vie d’aujourd’hui ?
– Que vous rappelez-vous de votre passé qui aurait pu contribuer à ces peurs ?
– Comment ces peurs affectent-elle les différents aspects de votre vie – votre sexualité, votre capacité à vous affirmer vous-même, votre créativité, votre relationnel ?

Krishnananda : Face to face with fear – Koregaon – 2nd, revised edition 1998 – Chap. 2
http://www.learningloveinstitute.com/home.php

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENFANTS, MEDITATION, PEUR |on 21 avril, 2016 |Pas de commentaires »

NE PAS ENCOMBRER SA CONSCIENCE

 

La plupart des expériences et des incidents deviennent inconscients. On agit alors « machinalement ». L’inconscient est chargé de gérer les informations qui ne nous sont pas d’une utilité immédiate, ainsi que toutes les actions et chaînes de pensée automatisables. Cette faculté de mécaniser les gestes et les idées a permis l’essor de la parole et des innombrables comportements humains. S’il fallait toujours songer à ce que l’on va dire, ou réviser mentalement les gestes à venir, nous serions restés des êtres primitifs, ne disposant que d’une faible réserve d’actions et de réactions. Le potentiel de l’inconscient est la clé de l’essor humain.

image de soi

La médaille a son revers : le mécanisme de l’inconscient peut nous faire revivre à l’infini des souvenirs désagréables, car nous apprenons rarement à interrompre une chaîne de pensées et à faire bifurquer les émotions. Une fois le mécanisme intégré, on ne le remarque plus, il paraît aller de soi, et l’on ne sait plus comment l’orienter. Et pourtant, de nombreux souvenirs agréables sont disponibles, ne demandant pour ressurgi… qu’une pensée favorable.

Pourquoi ne pas commencer par un exercice tout simple ?

Avez-vous déjà porté une veste bleue ? Avez-vous déjà dansé le tango ? Aussitôt ces questions posées, votre cerveau se met en quête d’images, de sensations, d’exemples. En un instant, votre esprit parcourt des années de votre vie et opère un tri quasi instantané. La visualisation est ce processus naturel, cette faculté de se remémorer ou d’imaginer des situations absentes de l’environnement immédiat. Projeter, telle est la grande force de l’être humain.

Amusez-vous à faire surgir des souvenirs que vous pensiez disparus. Soyez attentif surtout aux sensations physiques. Prenez comme point de départ certains mots, par exemple : plage, forêt, chaud, crème, gâteau, grenadine, fenêtres, danse, lit, petits pois, purée… En quelques instants, quantité d’informations remontent à la surface. Un procédé similaire vous permettra bientôt de redécouvrir vos capacités à dissocier conscience et corps physique ; vous mettrez au jour le trésor de votre inconscient individuel et de l’inconscient collectif.

Plus exact que « visualisation » est le terme « représentation », car la fonction visuelle n’est pas la seule à opérer ; les foncions auditives, kinesthésique, olfactive, participent également de cette activité.

Pour réussir cet exercice, auquel vous devez consacrer de cinq à dix minutes, restez assis, ou étendez-vous sur votre lit. Après avoir ravivé des situations agréables du passé, imaginez une situation à venir. Voyez-vous vous-même en train de réaliser quelque chose qui vous tient à cœur – par exemple, vous passez un examen en restant détendu, vous parlez à un supérieur sans vous sentir inférieur, ou bien encore vous chantez en public, ou vous dessinez paisiblement. C’est un bon moyen de vous perfectionner. Il n’est pas indispensable de mimer les mouvements correspondants, mais le faire vous aidera, au même tire qu’une répétition théâtrale.

Ensuite, pour varier, aussi longtemps sinon plus, appliquez-vous à ressentir les mouvements, tout en restant strictement immobile. Quelques exemples :

-          vous faites du sport, vous vous observez de l’extérieur, comme à travers l’objectif d ‘une caméra. Eprouvez les tensions dans les muscles, le choc des pieds sur le sol, les mouvements des bras, etc. Sentez que, la prochaine fois que vous pratiquerez ce sport, vos gestes seront déliés et harmonieux. Comme un metteur en scène, ajustez les diverses composantes : chaleur, respiration, pensées, environnement.

-          imaginez d’autres situations… vous téléphonez pour demander un renseignement ou un service, écoutez votre voix posée…. ou bien encore vous courez le long de la mer, sentez le vent dans vos cheveux, le sel sur la peau, l’eau sur vos mollets, entendez le cri des mouettes…. etc…

Là encore, le processus est connu. Toute la journée, nous imaginons des événements qui sont censés se produire. D’où l’importance de tester à l’avance vos comportements, pour acquérir des réactions appropriées.

Votre cerveau et votre esprit inconscient enregistrent les événements qui se sont produits depuis votre naissance, et même avant celle-ci.  A vous de découvrir ces enregistrements, qui vous aideront à faciliter l’union intérieure, la réconciliation entre les diverses tendances de votre être, les différents aspects de votre personnalité. La richesse de ces enseignements demeure en partie inexploitée.

Si votre main droite racontait sa vie, que dirait-elle ?  Chaque morceau de chair es tune banque de données, gorgée d’émotions et de scènes. Réveillez ses organes, c’est ouvrir la conscience. Bien des éléments nous influencent, nous perturbent et nous guident, sans que l’on s’en aperçoive. En désamorçant les bombes émotionnelles du passé, vous augmentez vos chances de quitter votre corps. Vous ne serez plus retenu par la crainte ou l’illusion.  Vous découvrirez une voie utilisée par nos ancêtres et qui demeure disponible dans notre inconscient. Ils possédaient le même cerveau, les mêmes ressources, et ont évolué par empirisme.

Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:DEVELOPPEMENT, HUMANITE, MAITRISE |on 9 avril, 2016 |Pas de commentaires »

La combinaison des fluides

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La médiumnité guérissante pure, étant une exception, la guérison spirituelle est quasiment toujours la résultante d’une combinaison des fluides humains et célestes la différence et donc les résultats obtenus se trouvent dans la prédominance de l’un ou l’autre fluide. 

Tout magnétiseur, s’il sait s’élever, peut bénéficier de l’assistance d’esprits élevés et ainsi devenir médium-guérisseur. Parfois il l’est sans le savoir. Au fur et à mesure des soins, le guérisseur spirituel augmente sa sensibilité et peut parfois ressentir les douleurs de son consultant. Son intuition développée se trouvera ainsi confirmée, sa confiance, sa foi, se renforcent et engendrent une émission plus importante de fluides. 

Cette sensibilité joue aussi dans l’autre sens, ainsi il sera également plus sensible aux fluides nocifs, car ceux-ci se mêlant aux siens pour un temps, il peut ressentir des symptômes de la maladie et se mettre à tousser en ayant soigné une bronchite ou avoir les mains moites s’il a opéré sur un fiévreux. C’est pourquoi le guérisseur pourra parfois perdre quelques forces, mais il a à sa disposition d’excellents moyens d’autodéfense et sa faiblesse ne dure que peu de temps puisqu’il bénéficie de l’assistance d’esprits élevés qui sauront le remettre très vite sur pieds. 

Ne maîtrisant pas le sujet des maladies psychiques, nous ne l’aborderons que très succinctement et invitons le lecteur à chercher par lui-même les réponses à ses questions, toutefois nous en tenterons une approche approximative : 

En dehors du dérangement du cerveau, la maladie psychique peut être due à l’emprise d’un esprit malfaisant, elle revêt la forme de la fascination, de la subjugation mentale ou corporelle (obsession ou possession) L’esprit (parfois attiré par une séance de spiritisme faite dans l’inconscience la plus totale), arrive à maîtriser la personne et lui faire accepter toutes sortes d’inepties comme étant la vérité. Il paralyse son jugement et la personne, harcelée par des esprits de bas étage, voit sa vie se déchoir et s’incline devant ce qu’elle croit être la fatalité, s’ensuit alors une grande souffrance, parfois l’esprit arrive même à faire bouger le corps par sa volonté. C’est là que le guérisseur peut intervenir en tentant de dégager la personne de l’emprise psychique et/ou corporelle dont il est victime. Il lui faudra le soutenir moralement, remonter sa confiance, lui rendre son équilibre, lui redonner les forces vitales (par les gestes qu’il trouvera le plus appropriés) qui lui manquent, épurer son ambiance, fortifier sa volonté et l’engager à s’élever par une vie plus généreuse, l’amour de son prochain, l’élévation  morale, afin que les esprits si peu fraternels ne puissent plus être « accrochés » (voir la loi d’affinité). 

Au cours des soins spirituels, les forces vitales afflueront au patient chaque jour un peu plus, les mauvaises suggestions ne feront plus qu’effleurer son âme, l’angoisse s’effacera et il reprendra goût à la vie. Lorsque le patient se décide profondément à « changer de vie » avec foi en lui-même et en Dieu, l’esprit jette le masque et se dévoile, la guérison est parfois longue à venir mais au bout des efforts le succès. 

Intervention de l’esprit : « Il ne suffit pas de le vouloir il faut le croire comme vrai et prier

Dieu de donner force et courage au malade. L’esprit quant à lui, aussi réfractaire qu’il soit, devra partir expier en d’autres endroits le mal qu’il a fait, la justice de Dieu est implacable. » 

En cas d’obsession ou de possession grave, la moralisation de l’esprit peut être salutaire, parfois il est inconscient de son état spirituel et se croit encore en vie. Il s’agit alors de lui demander le pourquoi de sa haine, l’inciter à oublier les torts qui ont pu être commis envers lui par ignorance ou par faiblesse et lui démontrer que son bonheur dépend de son pardon. 

Cette « conversation » peut avoir lieu à l’insu de l’obsédé ou du possédé afin d’éviter une première réaction trop vive de l’esprit envers lui. Puisque la volonté peut donner certaines qualités aux fluides extériorisés, certaines personnes, possédant des dons psychiques et un pouvoir de concentration développé, peuvent lancer contre leur frère des fluides pernicieux. Rassurons-nous, ceux-ci sont facilement déjouables et ne sont pas sans effet sur le frère mal intentionné. 

Que la personne qui pense être victime d’un « mauvais sort » se rassure, celui-ci ne peut être effectif que si on y croit. Que le « receveur » commence par ne pas y penser : se demander si le problème existe ou si c’est untel qui en est l’auteur est déjà y penser, (chasser donc toute pensée à ce sujet même), c’est s’abaisser au niveau de la personne malveillante et ouvrir la porte à la perversion. Au contraire, la personne « envoûtée » s’abstienne d’un tel effort pour diriger ses pensées vers la bonté, l’altruisme, l’amour, la foi, Dieu. Qu’il aime sincèrement tous ceux qu’il côtoie en leur souhaitant beaucoup de bien et d’amour. Le guérisseur pourra intervenir pour libérer la personne de l’envoûtement. La « victime » pourra se libérer elle-même très facilement par la valeur de ses pensées et son élévation morale. 

Quant au « mauvais frère », par effet de ricochet, les fluides dispensés qui finalement doivent bien aller quelque part, lui reviendront tel un boomerang. 

La souffrance morale, la tristesse, la détresse, peuvent diminuer la résistance du corps à la maladie, voire la déclencher. La consolation, le calme, la confiance, l’élévation de l’esprit sont des éléments importants de rétablissement et engendrent la joie de vivre, force d’expansion et d’équilibre, qui reprend possession de notre âme, détendant les nerfs et activant les sécrétions glandulaires. Au contact qu’une personne gaie, on se sent à l’aise, le courage renaît, l’espoir grandit. Le guérisseur doit être cela, sa personnalité sera également un élément non négligeable de la guérison par effet d’imitation sur le malade. Un homme soupçonneux, mal pensant, acariâtre, critiquant amèrement déverserait des fluides néfastes. La joie est un élément important : le sang circule plus rapidement, les substances toxiques s’éliminent, la digestion se fait plus facilement, les globules blancs se multiplient, en un mot la santé réapparaît. 

Les forces vitales sont aussi atteintes par la propre pensée du consultant. Son imagination parfois déréglée exagère ses émotions, excite ses nerfs, provoque une sécrétion excessive des glandes ou la diminue, multiplie les mauvaises suggestions comme un poison dans les veines. 

Il s’agit alors de canaliser cette imagination, de la diriger en lui donnant un but supérieur et non la refouler, car refouler une tendance c’est la comprimer et décupler ses forces d’expansion (un peu comme une cocotte minute que l’on persiste à maintenir fermée, bref, contourner l’obstacle au lieu de l’attaquer de front. Angoisses, émotions réprimées, idées fixes, désarroi, moral au plus bas, provoquent de la fatigue et des troubles organiques qui se cachent adroitement avec la complicité involontaire du malade. 

Si le guérisseur joue ici aussi un rôle grâce aux soins spirituels qu’il peut prodiguer auxquels il peut adjoindre un objet magnétisé qu’il remettra au malade (anciens « gris-gris » dans des cultures ancestrales), tout le monde peut participer au bien être de la personne en prenant soin d’écouter et accompagner doucement, sans heurts et avec patience et amour, l’affligé vers le mieux-être. On peut aussi soigner les maux avec des mots, nul besoin d’être guérisseur pour cela. 

Il existe une autre forme très rare de médiumnité guérissante : les chirurgiens aux mains nues philippins. Il s’agit là d’une chirurgie sans instruments où le médium est incorporé par un esprit guérisseur qui fera l’opération à travers le corps du médium. Elle se pratique beaucoup au Brésil où la pauvreté ne permet pas l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale de la médecine traditionnelle. Elle est très controversée, mais outre le caractère un peu trop spectaculaire qu’elle offre, il faut y voir là une médecine des plans Divins. 

Le médium-guérisseur est un guérisseur du corps et de l’âme, l’une réagissant sur l’autre et réciproquement. Plus il sera spiritualisé et de haute moralité plus son action fluidique sera puissante et plus il sera assisté d’esprits de plus haut niveau. Par le détachement matériel, le pardon, la prière, la méditation, l’humilité, l’abnégation, l’homme se détache progressivement du monde terrestre pour s’élever vers un monde lumière régi par l’amour spirituel, se déjouant ainsi des pièges de l’égoïsme et de l’orgueil. 

Le médium guérisseur ne guérit pas tout ni tout le monde et, ne pourra comme le magnétiseur ni ressusciter les morts ni avoir une action probante sur les fonctions vitales atteintes. En ce domaine, comme en beaucoup d’autres, il n’y a pas de raison sans cause, l’esprit « souffle » où il veut et Dieu seul le sait. 

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Déprogrammer la mémoire cellulaire grâce à l’Écoute Imaginaire

Et si la mémoire cellulaire était reliée à un univers psychique dans lequel baigne la mémoire de l’humanité entière ?

L’aura est programmée par nos expériences passées

Il existe un rayonnement qui se manifeste autour du corps physique que l’on appelle aura. Les recherches du physicien Popp ont démontrées que ce rayonnement provient d’une activité cellulaire.

Mes observations en tant que thérapeute intuitif depuis près de 25 années me permettre d’affirmer que la mémoire cellulaire est observable dans l’aura. Elles se manifestent s sous la forme d’empreinte mémorielle associées à des souvenirs d’expériences positives et négatives que la personne a vécue depuis la naissance. Ces événements n’ont pas été vécus de façon harmonieuse d’où la présence d’une empreinte mémorielle dans l’aura. L’ensemble de ces souvenirs constitue une programmation qui vont faire en sorte que l’individu va malgré lui attirer d’autres individus ou situations qui vont favoriser la réactualisation de sa programmation. Ce processus se poursuivra tant que l’individu ne parviendra pas à s’harmoniser aux besoins inassouvis qui animent ces énergies mémorielles.

Par exemple, si vous avez une énergie mémorielle de victime dans votre aura, vous allez attirer à vous des individus qui sont animés par des énergies mémorielles de bourreau. Ce processus a pour but de vous rendre conscient de la programmation que vous avez créée. Toutefois, comme vous n’êtes pas conscient des mémoires qui animent votre aura, vous aurez tendance à les réactualiser sans prendre conscience de leur véritable raison d’être. C’est un peu comme si vous traîniez de très lourds bagages dans votre aura.

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Avant un soin de déprogrammation et soin psychoénergétique

L’aura est étroitement reliée à la mémoire de l’humanité entière

Chaque être humain génère des énergies mémorielles qui s’accumulent dans son aura. L’ensemble des échanges énergétiques entre les êtres humains forme un véritable univers psychique. Un thérapeute intuitif qui développe la perception de cet univers constate que l’humanité entière se trouve inter relié par une trame dans lequel s’accumulent les mémoires de tous les êtres humains ayant vécues sur terre.

Cette trame s’apparente à une autoroute d’information qui circule entre les être humains sans qu’ils en soient conscients. Pour parvenir à se libérer de son histoire personnelle, il est nécessaire de se rendre compte que nos mémoires personnelles résonnent avec une multitude d’expériences mémorielles provenant de l’histoire humaine. ‘Ces expériences mémorielles errent dans cet univers car elles n’ont pas découvert la raison d’être de leur existence. C’est seulement lorsqu’il y a une résonance avec un individu vivant sur terre que l’énergie mémorielle est réactivée. Il s’en suit un échange énergétique grâce auquel la mémoire collective va se nourrir de l’énergie d’une personne. Cette résonance favorise la réactualisation de l’événement à l’origine de la mémoire qui perturbe l’aura de la personne. Ce processus se répètera tant que l’individu n’aura pas résolu la raisons d’être du bagage mémoriel qui l’anime.

Voyons un exemple. Supposons qu’une énergie mémorielle qui se sent abandonnée résonne avec une mémoire collective d’un soldat de la Grèce antique qui a un sentiment similaire. Ce soldat se sent abandonné car il pose souvent des actions téméraires qui ne sont pas valorisés par ses coéquipiers. Il meurt lors d’un combat parce qu’il n’a pas respecté les consignes de retraite ordonnées par son chef. L’individu qui résonne avec cette mémoire se comporte dans sa vie courante de façon similaire à celle-ci.

Cette personne, d’un naturel téméraire, pourrait se retrouver dans des situations où son entourage l’abandonne. Cet abandon pourrait être vécu comme un sentiment de trahison où il a l’impression que son entourage assiste à sa mort sans intervenir. Si l’individu ne développe pas d’habileté pour communiquer avec son énergie mémorielle, il ne pourra pas déprogrammer le schéma de comportement qu’il subit.

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Pendant un soin de déprogrammation et soin psychoénergétique

La déprogrammation de la mémoire cellulaire

Comment cette personne peut-elle se libérer de ce schéma de comportement ? Mon expérience m’a amené à comprendre la dynamique énergétique sous-jacente à la mémoire qui pollue notre aura. À la base de toute énergie mémorielle, il y a toujours une incapacité de l’individu à assumer une partie de lui-même. Pour se protéger d’une souffrance associée à l’énergie qu’il ne peut assumer, l’individu va la rejeter. Cette énergie mémorielle va résonner avec des énergies similaires provenant de l’histoire humaine renforçant le rejet de celle-ci. Cette énergie mémorielle n’a pourtant qu’un seul désir, c’est de revenir à sa source.

J’ai développé l’Écoute Imaginaire dans le but d’aider les gens à se réapproprier l’énergie dont il s’était dissocié afin qu’ils assument pleinement tous leur potentiels. Si on revient à notre exemple, l’Écoute Imaginaire permettrait de communiquer avec l’énergie mémorielle d’abandon. Il est fondamental ici de comprendre que toute énergie mémorielle possède une autonomie propre et qu’il est possible pour un intuitif entraîné d’engager un dialogue avec celle-ci. Et étant donné que l’énergie mémorielle a pour but de se réunifier à sa source, le thérapeute intuitif pourra entrer en communication avec l’énergie mémorielle et dévoiler à la personne qui consulte le chemin vers la réunification.

Poursuivons notre exemple : Le thérapeute en Écoute Imaginaire perçoit dans l’aura de la personne une énergie mémorielle de son enfance. Cet enfant explique au thérapeute qu’il agit de façon impulsive car il est convaincu qu’il n’est pas aimé par son entourage. D’autres scènes de l’enfance surgissent de l’aura montrant l’enfant ridiculisé par ses parents.. L’enfant explique qu’il est révolté de ce manque de support et c’est pourquoi il agit de façon téméraire pour ne pas démontrer ses peurs.

Lorsque le thérapeute comprend la raison d’être de l’énergie mémorielle, il peut alors passer à la déprogrammation de la mémoire. Cette étape consiste à transmettre des informations énergétiques afin de libérer l’énergie mémorielle de ses limitations. Le thérapeute demeure en état d’écoute pour observer les diverses réactions qui se produisent dans l’énergie mémorielle. Typiquement, l’énergie mémorielle figée se transforme laissant apparaître une énergie plus en harmonie avec les besoins actuels de l’individu. Lorsque cette étape est atteinte, le flux énergétique circule plus facilement vers le cerveau et la personne intègre un nouveau comportement a adopté dans sa vie. L’énergie mémorielle ne se trouve plus isolé et elle se réintègre à la personne.

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Après un soin de déprogrammation et soin psychoénergétique

La rééducation de l’inconscient

Pour favoriser le changement en profondeur, il est nécessaire de prévoir une étape d’intégration. La rééducation de l’inconscient a pour but de créer de nouvelles organisations du système nerveux et du cerveau permettant à l’individu de consolider sa nouvelle perception de lui-même.

Ce travail consiste à accompagner la personne aidée dans son propre système de croyance afin qu’elle apprenne à rééduquer les dynamiques pouvant inhiber la libre expression de son potentiel.

——————– 

Pour conclure, l’Écoute Imaginaire est une approche intuitive et énergétique permettant de :
• décoder la raison d’être des énergies mémorielles qui animent l’aura ;
• de les déprogrammer afin de favoriser leur réintégration dans le champ d’énergie ;
• de les rééduquer à long terme afin que de nouveaux signaux soient de plus en plus facilement
reconnu par la personne aidée ;
• rétablir les perturbations énergétiques afin de favoriser la santé optimale de la personne aidée.
Parmi les bienfaits ressentis, on dénote une augmentation de l’énergie vitale, un sentiment d’être en harmonie avec soi et de faire les actions justes.


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Sylvain Bélanger est le créateur de l’Écoute Imaginaire. Il est auteur des livres : L’Écoute Imaginaire, Devenez Intuitif, Le Messager et de 17 cd audio d’enseignement. Il propose une formation personnelle (2 we) et une formation personnelle à distance à l’aide de cd-audio s’adressant à tous. Il propose également une formation professionnelle pour devenir
thérapeute. Consultations en personne et téléphoniques disponibles.
 
Site internet : www.ecouteimaginaire.com

Publié dans:DEVELOPPEMENT, GUERISON, POUVOIR |on 24 mars, 2016 |Pas de commentaires »

La kundalini et son apprentissage

 

A l’heure qu’il est, vous vous demandez probablement ce qu’est, au juste, la kundalini. C’est l’énergie qui se trouve dans le corps de chacun, d’habitude à l’état latent, à la base de la colonne vertébrale. Bien des gens passent leur vie sans la ressentir, sans même savoir qu’elle est là. Dans certaines circonstances, la kundalini s’éveille et monte le long de la colonne pour nettoyer et renforcer les centres énergétiques appelés chakras. Utilisée de manière appropriée, elle a pour but d’accélérer le processus d’évolution de l’individu vers de nouvelles perceptions ou des niveaux de conscience accrus. Ce n’est pas une énergie subtile, pas plus que ses transformations.

-kundalin -

Il ne s’agit pas d’un phénomène superficiel, comme un lissage de la peau, l’achat d’une nouvelle voiture, ou tout autre changement de façade qui sert à combler un vide intérieur. Selon certains, la kundalini est la voie qui mène à la conscience pure ou à l’illumination. Le processus n’est peut-être pas toujours facile ni linéaire. A certains moments, la personne peut régresser à un stade antérieur, mais ce recul peut, plus tard, entraîner un grand bond en avant : en fait, le détour est peut-être un raccourci que nous n’avons pas reconnu la première fois. Nos vieilles habitudes ne reviennent pas pour nous hanter, mais pour nous aider à apprécier notre motivation à avancer dans la vie.

La kundalini est un processus naturel, et sa manifestation peut être intense sur le plan énergétique, psychologique et physique, alors qu’elle nous fait passer à des états de conscience plus élevée. En définitive, la kundalini nous invite à nous défaire de schémas comportementaux et identitaires afin de pouvoir réaliser l’essence de notre existence, notre soi.

Sommes-nous prêts à accueillir l’énergie de la kundalini avec toutes ses implications. Le cas échéant, il s’agit tout simplement de comprendre le processus et d’ouvrir notre Cœur.

Je vous propose de lire : LA TECHNIQUE LOVE ENERGETICS de Yvon Dubé aux éditions Ariane.

Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/

MÉDITER C’EST REGARDER POUR LA PREMIÈRE FOIS

 

 

Né à Montréal en 1948, Jean Bouchart d’Orval a été pendant de nombreuses années chercheur en physique et en génie nucléaire à l’Université de Montréal. Pendant tout ce temps, il se posait des questions plus fondamentales que celles auxquelles la science et même la pensée peuvent répondre. Cet intense questionnement l’a mené vers une approche méditative de la vie et une désimagination de la réalité. Devenu enseignant spirituel, il ne se réclame d’aucune école en particulier, mais sa pensée est modulée par l’intuition de la non-dualité. Il est possible de le rencontrer en Europe et au Québec.

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Vous avez déjà enseigné la méditation, mais il semble que depuis quelques années vous en parlez différemment. Qu’est-ce que méditer pour vous ? Quel genre de méditation recommandez-vous ?

Si vous pratiquez la méditation pour arriver quelque part, pour engranger des profits, pour devenir quelque chose, pour vous libérer ou pour devenir un être réalisé, alors que faites-vous de vraiment différent de la plupart des êtres humains qui calculent et s’inquiètent sans répit ? Par contre, si vous vous donnez à des instants libres de ce genre d’arrivisme et de petitesse – et de tels moment surgissent chaque jour, il suffit d’être attentif – alors vous sortez de l’habitude. L’acte que n’entrave aucun but est pure puissance. La méditation désencombrée de toute direction volontaire est pur éclat.

Comme vous le dites, à une certaine époque il m’est arrivé de dispenser des « cours de méditation ». Cette formulation malheureuse a peut-être laissé croire qu’il y a des instructions spéciales, quelque chose à faire, à apprendre, à mémoriser et à emporter chez soi pour le ressortir plus tard, quand on éprouve de la difficulté à faire face à sa vie. Non. Il n’y a pas de système, il n’y a pas de truc. Vous posez la question d’un « genre » de méditation. Or, tant que la méditation a un genre, cela demeure une activité mondaine. Il n’est donc pas question de méditation bouddhiste, de méditation zen, de méditation dynamique, de méditation soufie etc. Tout cela c’est de la poudre aux yeux, c’est du spectacle ; ne vous laissez pas impressionner par les images, par le décorum et les réputations que se sont laborieusement forgées les gurus à la mode, les gérants d’ashrams et les directeurs d’écoles de méditation, qu’ils soient occidentaux ou orientaux. Voyez, même les chrétiens tentent désespérément de récupérer ce mot populaire depuis quelques décennies : après deux mille ans de bavardage inutile et la condamnation de la méditation par le pape actuel, il y a maintenant une méditation chrétienne.

La question d’un « genre de méditation » est très liée à celle d’une autorité spirituelle et de toutes les bêtises qui viennent avec cela. J’ai personnellement été témoin du désolant spectacle d’êtres humains captifs d’un système de méditation et d’une idéologie de libération personnelle ; j’ai vu des gens à première vue très brillants être complètement subjugués par la pensée d’un malheureux « être réalisé » affligé du besoin compulsif d’être approuvé et admiré. Je les ai vus adhérer à une doctrine et suivre la ligne du « parti » avec le même aveuglement que les Jésuites ou les gardes rouges chinois du temps de Mao. Il faut avoir vu les romantiques adeptes de tels groupuscules sectaires s’agglutiner pendant des années dans des lieux exotiques pour se concentrer. Il faut avoir vu tous ces gens se retirer dans ces camps de concentration et même souvent se mettre des bouchons dans les oreilles pour « méditer », afin de ne pas entendre la rumeur du monde, qui n’est rien d’autre que la rumeur de Dieu. Je puis témoigner que vingt, trente ans plus tard, ces dormeurs posent toujours les mêmes questions et reçoivent toujours les mêmes réponses formulées de la même manière et avec les même mots. Derrière les barbelés psychologiques dressés par leur guru autour du camp, les croyants se sentent toujours aussi frileux devant la vie et ses grands espaces ouverts.

Je remercie les dieux de m’avoir mis en contact avec cette caricature, où le maître est incapable d’entendre la moindre critique ou suggestion d’une autre approche et où les disciples se sentent immédiatement menacés à la suggestion d’un autre système ou, suprême horreur, de l’absence de système. Ce fut pour moi une grande leçon : j’ai vu comment naissent les sectes – toutes les sectes, dont la plus grosse est l’Église catholique -, les systèmes, les encadrements et les structures. J’étais assis aux premières loges.

Mettre lourdement l’accent sur une quelconque technique et sur une idéologie pour se libérer, c’est une stratégie pour ne plus ressentir sa vie telle qu’elle est. Ce réflexe pathologique face à la peur et à la souffrance (qui n’est rien d’autre qu’avoir des problèmes avec la réalité) est, bien sûr, un ajournement. Cet ajournement peut être nécessaire, quand notre trajectoire passée dans l’espace-temps ne nous laisse pas le choix, mais ça n’en demeure pas moins un ajournement.

De grâce, soyez un peu sérieux ! Si vous avez la capacité d’entendre cela, alors vous n’en serez plus réduit à aller faire la queue pendant des heures pour recevoir l’accolade d’une figure exotique qui flatte les images romantiques populaires. Vous ne ressentirez plus le besoin de ce genre de pitreries. Vous serez libre de cette frilosité qu’est la religion sous quelque forme que ce soit. Les religions, les idéologies, les groupes hiérarchisés, avec leurs leaders, leur autorité, leurs dogmes, leurs promesses, leurs techniques et leurs programmes pour vous éviter de ressentir la misère de ce que vous avez échafaudé dans votre vie, sont des calamités dont vous pouvez très bien vous passer tout de suite, sans autre simagrée. Dans tous les groupes religieux, autour de toutes les autorités spirituelles, on retrouve invariablement les mêmes promesses de mieux-être pour plus tard. Vous devez accepter de penser et de vivre de telle manière, de pratiquer tel rituel ou telle méditation, de marmonner tel mantra, toutes choses qui vous insensibilisent et vous rendent stupide maintenant dans le but de vous libérer plus tard. Croyez-vous vraiment que toutes ces singeries peuvent vous être de quelque utilité pour voir clair et vous comprendre ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas se sentir en résonance avec un courant spirituel quand une évidence se présente, mais s’identifier à un groupe, vouloir faire carrière dans le bouddhisme ou le christianisme, c’est un symptôme de peur ou d’ennui. Vous seriez mieux de ressentir votre peur ou l’ennui de votre vie et d’y voir clair, au lieu d’aller vous cacher et grelotter en groupe derrière une doctrine de libération future.

Quand vous pratiquez une technique, vous répétez toujours la même chose, vous essayez de revivre la même situation afin d’exorciser tout ce qui remet en question votre savoir sur le monde et sur vous-même. C’est complètement mécanique. Comment pouvez-vous espérer qu’un monceau de conditionnements vous mène un jour à la liberté ? C’est cela la grande illusion de ce genre de pratiques spirituelles, dont la principale utilité est de faire rouler les affaires de ceux qui veulent vous sauver à tout prix, de ceux qui veulent vous libérer sans que vous ayez à être présent dans votre vie, bref, tous ceux qui se veulent indispensables dans votre vie. On peut comprendre la pratique de techniques en vue d’acquérir une habileté professionnelle, pour apprendre la clarinette ou la boxe, mais pour vivre la liberté.

Qu’y a-t-il donc derrière cette névrose très ancrée qui consiste à s’en remettre à une technique, à un autre être humain, à une façon de penser ou à une nouvelle drogue ? La peur ! La peur de sentir qu’en fin de compte on n’est absolument rien, du moins rien de tout ce qu’on a pu imaginer, y compris les images infantiles qu’on se crée sur « Dieu » ou sur « le Soi ». Ce n’est pas un blâme à l’endroit de ceux qui croient qu’une technique ou un guru va les dispenser de se voir et de se comprendre : l’être humain en est réduit à de telles âneries parce qu’il n’a pas le choix, parce qu’il n’a pas la force et l’humilité d’être simple, direct et honnête avec lui-même. Ainsi, vous ne pouvez demander à un enfant de trois ans de comprendre ce qu’un adulte peut comprendre. Il n’y a rien à imposer à qui que ce soit. Il n’y a aucun jugement ici, simplement une constatation. Par contre, si vous avez l’humilité d’entendre cela sans peur, sans retourner dormir devant un « éveillé », dans un groupe ou derrière une idéologie, alors vous allez peut-être découvrir vous-même que tout est beaucoup plus simple et infiniment plus beau que ce que votre mémoire vous inflige.

La méditation n’a vraiment rien à voir avec une technique. Méditer c’est regarder pour la première fois, alors que pratiquer une technique consiste à répéter pour la nième fois. Se concentrer c’est se couper de la vie, c’est un manque de respect envers ce qui est là. Qu’est-ce donc que vous ne voulez pas voir dans votre vie au juste et pourquoi ? Il n’y a pas à se concentrer ; il n’y a qu’à écouter, regarder.

Méditer ce n’est ni fuir les objets ni aller à la pêche pour en attraper ; ce sont là les deux facettes d’un même manque de maturité. Tout ce qu’on attend, tout ce qu’on espère, tout ce qu’on peut comprendre, ce sont des objets, c’est-à-dire quelque chose qu’un observateur particulier découpe de toutes parts par rapport aux autres « objets » et par rapport à l’arrière-plan silencieux. Si vous allez à la chasse ou à la pêche au fond des bois, vous risquez de tuer un animal ou un poisson qui, comme vous, ne demande qu’à vivre. Ce n’est certes pas là une marque de grande sensibilité, mais quand vous partez chaque jour à la pêche intérieure pour attraper quelque chose de substantiel, vous faites preuve d’une insensibilité encore plus fondamentale : vous n’allez peut-être pas tuer un animal, mais vous allez tuer, ou du moins ensevelir, ce qui en vous est vivant. Au bout de quelques années, vous irez grossir les rangs des vieux croûtons qui errent à la surface de la soupe prétendument spirituelle de cette planète. Chercher à distinguer un objet, chercher à comprendre, chercher un état de conscience, vouloir transcender le monde, devenir un être réalisé, tout cela reflète un manque de clarté et c’est encore un compromis.

Mais alors le mot méditer a-t-il un sens pour vous?

La méditation c’est le respect total de ce qui est là, le respect de la vie telle qu’elle est. C’est le respect de ce que j’appelle ma vie, avec mon corps et mon psychisme tels qu’ils sont. C’est la non-violence parfaite. Cela veut dire que vous ne faites plus dans l’ailleurs ou dans le plus tard. Vous ne pensez plus à votre vie, vous la vivez clairement, directement.

Vous savez ce que veut dire vivre ? Cela veut dire être présent : sentir, ressentir, goûter, regarder, écouter. Ce n’est pas anesthésier cette sensibilité en vivant dans un monde abstrait tissé de notions engluées de mots. Quand vous voyez un arbre, un cerf, un homme, vous vous donnez vraiment à la vision et aussi à ce que vous sentez en vous, vous vous abandonnez au toucher intérieur. Vous n’êtes pas en train d’évaluer l’âge de l’arbre, si c’est un beau cerf ou un homme sympathique. Bien sûr, toutes ces notions peuvent vous venir – vous ne choisissez pas ! – mais vous ne mettez pas l’accent sur elles. Vous êtes beaucoup trop occupé à ressentir, à toucher, à goûter, pour avoir le temps de courir après des concepts ou des opinions. C’est un manque de temps. Généralement, quand on perçoit un objet, un visage ou une énergie, que fait-on immédiatement ? On se détourne de la réalité pour se tourner vers les images proposées par la mémoire. C’est cela vivre de manière abstraite, complexe, virtuelle. La vie est très simple, sauf quand on la regarde à travers le brouillard de la mémoire.

Observez bien ! Notez ce que vous échafaudez par-dessus la perception du moindre objet physique ou mental. Voyez ce que vous construisez encore qui étouffe et ensevelit le regard. Au moment même où vous plongez la main nue dans la neige, il n’y a rien à penser, à juger, à analyser ni à classifier. Au moment même où vous ressentez la tristesse, la colère ou la peur, il n’y a pas davantage à penser ou à « comprendre ». À un moment donné, il vous apparaît étrange de rechercher autre chose que ce qui est là, autre chose que ce qui est offert par la vie. Vraiment, cela paraît très étrange.

Voyez les enfants – tant ceux des êtres humains que ceux des animaux -, voyez comme ils ne sont que regard, écoute, sensibilité, attention. C’est universel, c’est inné ; voilà notre vraie nature. N’y a-t-il pas là un signe très clair ? C’est avec l’accumulation des impressions mentales laissées par les innombrables expériences passées que nous nous mettons à vivre dans l’habitude. Avec le temps nous en venons à accepter l’idée que ce n’est pas la première fois, la seule fois, que nous ouvrons les yeux sur le monde. La notion d’objet va alors de soi et il ne nous vient plus de douter de la réalité de nos images. Notre cerveau, très tôt dans notre vie, a échafaudé une image du « monde » à partir des impressions des cinq sens. Nous sommes dès lors convaincus de la solidité des choses « là-bas » et d’un moi « ici ». Le cerveau a construit les notions même de « là-bas » et « ici ». Mais si vous absorbez des substances hallucinogènes, alors vous voyez différemment et avec la même conviction. Est-il vraiment nécessaire de se livrer aux drogues pour voir l’aspect fallacieux de nos fragiles images du monde ? Il suffit d’être attentif ! Pendant combien de temps allons-nous rêver et remplacer une image par une autre image ?

La vie méditative, c’est la maturité du regard, dans lequel n’y a plus l’habituelle ruée bovine sur des objets. C’est une persistance du regard. C’est par impatience que nous nous jetons sur des objets et sur des situations. L’impatience c’est la peur et cette peur repose uniquement sur une pensée. Méditer c’est persister avec ce qui est là. Cela implique donc le refus des images. Non pas les combattre, non pas chercher à les détruire – qu’y a-t-il à combattre ? Non. Cela consiste à refuser de se contenter du pâle reflet de la réalité qu’est l’image de soi-même. Quand vous demeurez avec « ce qui est là », à un moment donné cette attention devient silence, étonnement, ravissement, tranquillité. La brume des images se dissipe et il reste une lucidité dans laquelle il n’y a plus ni objet ni sujet. Méditer c’est vivre sans se localiser. Il n’y a que pur regard, pure attention.

Vous vivez dans le marasme simplement par manque de conviction d’être pur regard, pure lumière consciente. Conviction veut dire évidence directe, non pas conclusion intellectuelle. Les intellectuels vivent dans la même peur que les autres, à cause de la même déficience de conviction. Sans une telle évidence directe, la vie sur terre n’est qu’une interminable errance pour tenter d’éteindre la soif d’expériences et de compréhension. Tant que vous ne demeurez pas présent à ce qui est là dans votre vie, clairement, simplement, vous ne pouvez éclairer vos constructions mentales et réaliser tout ce qu’elles ont de virtuel. La réalité est sans cesse en train de souffler sur le château de cartes de vos fabrications. Mais tant que vous fuyez de situation en situation, de pensée en pensée, vous êtes comme l’impatient qui pénètre dans une pièce sombre en provenance de l’extérieur en hiver : tout ébloui par l’éclat du soleil sur la neige, ne distinguant rien pendant les premiers instant, il se retire de cette pièce, retourne dehors, puis entre à nouveau dans une autre pièce, puis une autre, sans avoir jamais rien vu. Ainsi affligé, vous avez vite fait le tour de votre maison et vous vous sentez toujours aussi vide. Notre regard a besoin d’une certaine persistance pour distinguer. Alors, ce que j’appelle méditation c’est cette persistance du regard, cette insistance de l’attention, sans but, sans projection de ce qu’on pourrait voir. D’ailleurs, il n’y a rien à voir ! Au cour d’une telle attention, il ne subsiste bientôt plus que la pure lumière consciente, qui est la vie elle-même.

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Vous parlez du regard qui s’exerce. Cela ne ressemble-t-il pas à une pratique ?

Il n’y a pas d’éléments techniques à maîtriser ici. Qui peut vous enseigner le regard ? Il existe beaucoup de « techniques de méditations » sur le marché, mais il s’agit là d’un artifice de marketing. On peut bien créer un espace méditatif, mais ce qu’il y aurait à dire sur une technique méditative tiendrait en très peu de mots. Cela dit, il est vrai que le regard s’exerce et devient plus compétent quand on se donne à des moments de silence sans but. C’est cela qui permet de demeurer présent quand souffle le vent de la vie sur vos plans et sur vos certitudes. Mais ce n’est pas quelque chose à pratiquer dans le but d’être présent plus tard. Ce n’est rien à mémoriser, à thésauriser. Cela vient comme une conséquence naturelle, non comme un objectif à atteindre. Dès que vous êtes tourné vers un autre moment, vous rêvez, vous dormez.

Par exemple, quand vous avez complété les tâches de la journée, vous êtes assis et vous demeurez là. Vous n’allez pas voir ailleurs, vous ne chercher pas ce qui pourrait vous désennuyer à la télé, vous ne cherchez pas dans votre carnet le numéro de téléphone d’un ami qui pourrait être votre clown de service ce soir-là. Vous regardez ce qui est là, vous ressentez votre corps, sans rien essayer. En méditation vous n’êtes tenu à rien, surtout pas de « méditer » ! Demeurez simple. Il n’y a rien à suivre, rien à refuser. Laisser venir, laissez aller. Vous assistez à ce qui est là, y compris à ce que votre mémoire nomme « rien ». « Rien » est un autre concept. Il n’y a jamais « rien » : vous êtes toujours là en tant que pur regard. Mais n’essayez pas de voir ce « pur regard » ! Vous réalisez que vous êtes perdus dans vos pensées ? Et alors ? Vous assistez à cela, sans plus. Depuis toujours vous ne faites qu’assister aux modalités de ce que vous appelez votre vie. Vous allez bientôt voir que tout est vide de substance, qu’il n’y a pas de choses séparées du regard, vraiment.

Et quelle place faites-vous à la prière ?

Prier, dans le sens où on emploie ce mot la plupart du temps, ça n’a pas grand sens. Ce que veulent dire la plupart des gens par prier c’est demander, supplier « Dieu » d’intervenir dans leur petite vie misérable. Mais même ce genre de prière est au moins le signe d’un début d’humilité. Quand leurs stratégies habituelles ne semblent plus rapporter de dividendes, les superbes et les arrogants se mettent à la prière. Quand les Nazis ont envahi l’Union soviétique, à l’été de 1941, et que tout semblait perdu, même Staline a fait rouvrir les églises.

Pour la plupart des gens prier est un réflexe : ils grelottent quand ils ont froid, ils toussent quand leur gorge est chatouillée et ils prient quand ils ont peur et ne comprennent plus rien. Ce réflexe est encore une stratégie qui pointe en direction d’un quelconque soi-même : c’est une activité mondaine et vulgaire. Je veux bien que, sur un mode poétique, on s’adresse à une divinité, ou même que, sur ce même mode, on demande parfois quelque chose pour sa vie personnelle, mais alors cette demande ne devrait pas être formulée à partir de la conviction d’être une entité séparée. Bien sûr, la littérature sacrée est constellée de prières qui ressemblent à des demandes, même à des implorations. Mais c’est toujours sur un mode poétique.

Vous pouvez très bien demander, mais alors de la même manière que vous demandez le sommeil quand vous allez vous mettre au lit. Vous ne pouvez pas le provoquer. Bien sûr, si vous ne vous étendez pas, vous n’allez pas dormir non plus. Alors vous allez interroger le dieu du sommeil. Vous allez vous étendre pour suggérer le sommeil, vous allez voir s’il est là. Le reste n’est pas entre vos mains en tant que personne. Autrement dit, votre corps et votre psychisme sont les dociles instruments du dieu. Vous n’êtes pas là en tant que personne qui exige de dormir. D’ailleurs regardez ce qui arrive quand vous vous étendez avec l’idée que vous devez dormir à tout prix, que vous voulez dormir.

Prier pourrait être cela : être consciemment l’instrument de la vie. Vous pouvez alors interroger pour voir si votre foie ne pourrait pas se désencombrer de certaines énergies, pour voir si votre nerf sciatique ne pourrait pas se décoincer, pour voir si votre ami ne pourrait pas voir sa vie s’éclaircir ; des choses comme cela. Mais vous le faites toujours en souhaitant qu’il arrive ce qui doit arriver. C’est le sens de la prière de Jésus, dans le Jardin des oliviers, qui demande : « Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi. Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux ». En réalité, c’est le Père qui fait tout, qui est tout. Le Père, en tant que Jésus, ne doute pas de cela et peut donc « demander » sans se fourvoyer comme le font les autres êtres humains. De là la puissance de ses « demandes ». C’est bien ainsi que les malades étaient guéris en sa présence.

téléchargementAlors, quand vous priez, vous n’intervenez pas en tant que cette image pour laquelle vous vous êtes pris depuis si longtemps ; vous n’êtes simplement pas là. Quand vous priez ainsi, vous ne manquez plus de respect envers Dieu en estimant qu’il puisse y avoir autre chose que Lui.

Nous pourrions peut-être terminer par la prière de Maître Eckhart : « Et maintenant, que Dieu nous aide à gagner cette lumière éternelle ! »

Ecrit par Jean Bouchart d’Orval pour le magazine Signes et Sens

Comment se produit une sortie du corps

 

Il existe un corps physique, celui que l’on sent, c’est le siège des émotions, des organes, de la chair. Il naît, évolue et meurt. Marqué par nos chagrins et par nos joies, il est en premier lieu guidé par les instincts de base. Lorsque ceux-ci sont comblés, le cerveau prend le relais et souhaite des satisfactions psychologiques.

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Comme tout ce qui est vivant, la chair est fragile, sujette aux maladies et aux blessures, même si l’espèce humaine est dotée d’une grande résistance. Le corps physique est soumis aux cycles, aux influences cosmiques et terrestres. Sa nature sensible le rend souvent accessible à autrui, autorisant échanges et projets. Coups, chatouilles, caresses, amour…. Le corps est un moyen primaire, mais efficace, de communiquer avec les autres.  Cependant, il est lourd et souvent « englué » par un cerveau reptilien et des réactions archaïques ; il doit apprendre presque tout : marcher, parler, nager…

Le corps astral est né avant le corps physique. Emissaire de l’âme, vivant de toute éternité, il fonctionne comme s’il possédait les mêmes fonctions que le corps physique : vue, ouïe et, dans une moindre mesure, toucher. Il éprouve les émotions les plus simples – joie, extase, peur, colère, amour, – mais avec beaucoup moins d’intensité que le corps physique ; Indifférent à la plupart des conflits collectifs, il est paradoxalement plus « individuel » que le corps physique, se souciant surtout de sa propre évolution. Il n’est qu’exceptionnellement animé par le désir de « sauver » les autres. Il peut soutenir, donner le « déclic », mais en définitive, il revient à chaque âme de puiser en elle-même les ressources nécessaires pour évoluer.

La sortie du corps, c’est la possibilité pour le corps astral de quitter le corps physique, de ressentir et voir au loin ou au-delà. Cette expérience résulte d’une séparation de la conscience et du corps physique. Ce moment est atteint lorsque le corps physique se détend, ou lorsqu’il est choqué, et que la conscience devient flottante ; en bref, lorsque l’hémisphère droit du cerveau prend le relais.

Chacun a fait l’expérience de ces « absences ». Le langage populaire en témoigne par des expressions telles que « j’étais ailleurs », « j’étais dans la lune », « je n’étais plus là », « mon esprit vagabondait »… Il est sain et naturel d’entrer dans des états de rêverie et de conscience modifiée.

La sortie du corps est un phénomène similaire, bien plus rapide et intense. Sa durée peut aller quelques secondes à plus d’une heure. Lors d’une extase mystique, il peut même se perpétuer durant une semaine, et c’est sans doute le vrai sens du mot « adoration ».

La matière, composée pour l’essentiel… de vide, est l’intelligence imprégnant et animant ce qui vit. La conscience peut être comparée au brouillard qui s’élève de la terre. Dans certaines circonstances, la conscience a la possibilité de se séparer du corps physique. Cela se produit la plupart du temps spontanément, sans l’avoir cherché ; on a « passé la frontière, simplement. Un état de relaxation ou d’émotion particulier nous a fait « franchir la ligne ».

On peut aussi s’entraîner pour favoriser ce déplacement.

Le corps astral a la capacité de voyager à travers l’espace sans se soucier des distances ;il se joue du temps, qui perd toute signification. Il explore aussi bien le passé que le futur et partage avec l’inconscient la certitude que le temps est un, éternel, inépuisable.

Même si le conscient et l’inconscient fonctionnent en même temps, l’esprit conscient est chargé d’intégrer le temps qui avance, ou tourner, et revient par cycles. L’esprit conscient connaît les limites, les passages, la mort, le renouvellement, l’écoulement ; le cerveau se fait une représentation de la durée, sous l’aspect d’un espace plus ou moins structuré : Le conscient vit avec les saisons, l’ »avant », le « pendant », l’ »après ».

L’esprit inconscient, quant à lui, connaît seulement le temps qui ne commence ni ne finit jamais. Les événements et les vies se déroulent tous au même moment, dans un éternel présent. Nous vivons tous le même jour. Il n’y a pas de différence majeure entre ce qui s’est passé voilà mille ou cent mille ans, et ce qui se passe aujourd’hui. En ce sens, le temps de l’inconscient est le temps divin. Cette puissante mémoire de l’inconscient permet aussi de retrouver ses vies passées et d’atteindre l’inconscient collectif.

En développant la communication entre l’esprit conscient et l’esprit inconscient, le voyage astral deviendra plus accessible. Qu’il se produire d’une manière brusque ou progressive, grâce à notre persévérance ou au détour d’un exercice, considérez dès maintenant que vous êtes prêt.

Notre inconscient nous protège, et nous autorisera à vivre ce que nous sommes apte à intégrer. Cela peut se produire à tout instant.

En bref, en nous, comme dans tout l’univers, cohabitent une matière visible, dépendant des lois de la gravitation, et une matière beaucoup plus légère, le corps astral. 

Le fait que l’homme, ou une partie de son être, puisse quitter le corps physique est-il une preuve absolue de la survie de la conscience après la mort ? Pas nécessairement. On peut, à la limite, concevoir que la conscience puisse se séparer du corps, et qu’elle soit, comme lui, mortelle. Si la conscience ignore les frontières de l’espace et du temps, elle ne perçoit pas de différence entre le moment où elle se trouve dans un corps physique, et celui où elle se trouve en dehors. Seules les perceptions physiques indiquent à l’âme qu’elle est incarnée. Lorsque le corps astral voyage, ses repères sont les sensations physiologiques auquel il est accoutumé depuis la naissance.

Si les êtres humains croient depuis toujours à la survie de l’âme, c’est peut-être parce qu’une parcelle d’eux-mêmes a des connaissances inaccessibles aux modes de perception habituels – une connaissance enfouie dans le cerveau ou dans les cellules, comme une boussole dissimulée. Dans des situations de conscience élargie, nous percevons soudain des évidences jusque-là cachées.

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La désautomatisation et la régression

 

Cette méditation vipassana solitaire fut l’occasion de réaliser une petite expérience de chimie amusante sur notre propre esprit. Devant moi, j’avais disposé un papier portant un mot neutre, écrit en gros caractères : « CHAISE ». Difficile de trouver plus banal. Bientôt, la séance m’emmena avec fluidité vers une concentration silencieuse et lointaine. Au bout d’un temps indéfini, j’ouvris les yeux ; ils se posèrent sur la feuille blanche ; le mot était toujours là, immobile et sage. Mais il était différent ; quelque chose d’imperceptible et bizarre l’altérait, que ni l’oeil ni la raison ne parvenaient à saisir. Etais-je devenu le jouet d’une illusion d’optique ? Non, puisque l’aspect des lettres était semblable…

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L’éclairage de la pièce était-il différent ? Pas davantage… Comme cette sensation étrange gagnait en densité à chaque moment, ma conscience finit par comprendre ; le sens du mot s’estompait dans mon esprit, comme si ce qu’il avait l’intention de représenter perdait en force. Le dictionnaire d e ma mémoire avait cesse  de lui offrir une définition percutante, et il se transformait en un fade assemblage de lettres, sans plus de mission, qui n’évoquaient plus rien dans mon esprit.

Courageux et téméraire, je laisse l’expérience se poursuive en fixant à présent mon attention sur la lettre E. Au bout de quelques instant, sa réalité m’apparut également. Elle cessait de susciter dans mon esprit l’éclosion automatique de son « eu », dont elle était pourtant la représentante ; Désormais, ma conscience la percevait comme le simple assemblage de trois barres horizontale s, unies à leur gauche par une barre verticale. Elle était devenue aussi peu signifiante que l’idéogramme d’une écriture dont je n’aurais rien connu. A ce moment précis, un sentiment profondément enfoui surgit à mon insu, et me fit sourire ; je ressentais de nouveau la même curiosité fraiche et naïve qu’à l’époque de mon enfance où, ne sachant pas encore lire, les lettres n’étaient encore pour moi que d’intrigants dessins.

Ce phénomène, dit « régressif », est nommé désautomatisation par certains auteurs. Il est aussi stupéfiant à comprendre qu’à vivre ; dans cette expérience de nature authentiquement mystique, l’esprit devenu flexible abandonne une partie de son fonctionnement pour renouer avec d’autres, bien plus anciens, mais qu’il avait désinvestis. Le terme désautomatisation suggère que certains automatismes du cerveau adulte sont momentanément neutralisés, au profit d’une régression qui ravive des fonctionnements propres à l’enfance – voire à la toute petite enfance. La désautomatisation ne se rencontre pas que dans les expériences mystiques, puisqu’elle est aussi décrite dans certains états de conscience modifiés par l’hypnose.

C’est pourquoi en méditation et dans les états hypnotiques cette régression vers certains modes de pensée ou de fonctionnement propres à l’enfance ouvre la conscience à des pans entiers de connaissance, qui étaient masqués par les « logiciels » de notre pensée adulte. Une connaissance que nous avions déjà vue à la fois si étrange et si familière. Etrange, par sa nature purement intuitive et affective, sans réflexion, sans conception intellectuelle.  Et familière également, car cette façon de connaître le monde est proche de celle que les enfants peuvent avoir ; mais aussi les grands sages, tout comme le suggère poétiquement le titre d’un article de psychologie cognitive : « Il y a un mystique dans toute personne ».

Voilà peut-être pourquoi ces véritables « retours en arrière » du cerveau expliqueraient les ressemblances que les expériences mystiques partagent avec les vécus de notre enfance ; la réalité intense de l’expérience ; sa coloration saturée ; le caractère entier et absolu des ressentis ; et ce quelque chose d’ineffable, hors de portée du langage.  D’ailleurs, on peut retrouver des traces de la désautomatisation dans les textes sacrés. Dans la mystique juive, un midrach évoque dans une belle parabole cette connaissance originelle qui imbibe l’enfant avant sa naissance, et qui disparaît ensuite ; le fœtus, dans le ventre de sa mère, possède la totalité de la connaissance du monde, celle de la matière comme celle de l’esprit. Tout l’univers lui est familier, mais d’une façon claire et absolue, sans mot ni pensée pour la limiter. Mais au moment de naître, il oubliera à jamais cette connaissance native. Et dans la vie terrestre il tentera sans relâche de renouer avec elle, à travers le savoir, hélas relatif, que lui prodiguera sa pensée conscient et limitant.

EXTRAIT DU LIVRE : MEDITER C’EST SE SOIGNER sur le  blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

CULTIVER LA LUMIERE TRANSFORMANTE

signe

Lorsqu’ils considèrent la situation mondiale, les gens se résignent souvent à l’idée selon laquelle ils ne peuvent rien y faire, mais la vérité est que le pouvoir de l’aura purifiée est incommensurable. Se transformer soi-même, c’est transformer le monde – nous ne pouvons commencer cette transformation qu’à partir de ce que nous sommes.

Comme don Juan le dit à Castaneda, le guerrier ne se plaint pas, il accepte la vie et s’harmonise avec elle, adoptant une posture de vigilance. Il existe une fonction dans le monde des ordinateurs qui pourrait fort bien être appliquée à l’aura humaine ; il s’agit de « Entrée-Sortie ». Si vous remplissez votre aura de déchets, vous en nourrirez aussi l’aura de la planète en retour. Au contraire, si vous cultivez la lumière transformante au sein de votre aura, celle-ci formera une barrière naturelle contre les déchets de l’environnement à tous les niveaux de la psyché, et vous nourrirez votre monde de cette lumière, dont la puissance soutiendra les autres, surtout ceux qui sont en contact quotidien avec vous.

Jésus disait : « Car, où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux ». Curieusement, lorsque deux ou trois personnes prient ou méditent ensemble, leur puissance accumulée n’est pas simplement double, mais multiple, tant est grand le pouvoir de la prière collective. Dans une perspective scientifique, on sait que deux ou trois oscillateurs qui ont leurs impulsions presque au même instant tendent à s’enclencher et à se synchroniser, battant exactement en même temps.

Il a été observé que des gens en situation de groupe synchronisent inconsciemment leurs respirations. Deux femmes qui partagent le même appartement verront leurs cycles menstruels s’harmoniser. Dans certaines situations, els rythmes cardiaques d’un patient et d’un médecin peuvent également s’accorder, tant est puissante l’influence du champ aurique.

La Bible rapporte que lorsque Pierre marchait, son ombre (aura) guérissait les malades. Lorsque la femme malade d’hémorragies toucha sa robe (aura), Jésus le sut immédiatement, et sa vertu (énergie) sortit de lui et la guérit. Lorsque l’aura possède un tel pouvoir transformateur, aucune action physique n’est nécessaire, elle guérit tout ce qu’elle touche, pourvu que l’aura qu’elle atteint ait la capacité de réagir. Lorsque Jésus disait que d’autres pourraient faire  la même chose que lui, et même de plus grandes choses encore, il ne s’agissait pas, naturellement, d’une parole en l’air. Il savait que lorsque les gens reconnaîtraient leur propre rayonnement intérieur et l’appliqueraient à leur vie quotidienne, le royaume apparaîtrait sur Terre, la vie prendrait un sens nouveau, expérience de joie pure et non plus de souffrances.

L’aura, comme est un sujet d’une importance pratique et vitale, particulièrement dans le monde d’aujourd’hui et la crise de transition contemporaine.

Devenir conscient de notre aura et de ses qualités, c’est devenir conscient de soi. Apprendre et appliquer les techniques de purification appropriées de notre aura, c’est apporter de la lumière  à notre environnement. Le thème de la lumière et de la transfiguration parcourt tous les enseignements spirituels.

L’aura est partout définie comme une énergie cosmique universellement présente, imprégnant tout l’espace et pénétrant chaque forme. Elle apporte la vie, la force et la cohérence. Elle est intimement liée au soleil en tant que donneur de Vie. Yogis, prêtres, sages ou chamanes, les adeptes apprennent à contrôler la force de vie par la méditation et les exercices spirituels. Même l’homme moderne, en dépit de l’atrophie de sa sensibilité, sait par expérience que certains lieux lui sont plus favorables que d’autres. La plage, par exemple, est un lieu chargé d’énergie : le sable, semble-t-il peut stocker de grandes quantités de prâna et l’océan lui-même véhicule de hauts niveaux d’énergie. Lorsque nous sommes à cran ou complètement stressés, est-il meilleur remède pour retrouver son équilibre qu’une bonne journée de repos sur une plage ensoleillée et isolée ? Les forêts sont aussi des réservoirs de force vitale, et les pins comme les eucalyptus ont la réputation d’accroître la vitalité de ceux qui restent à leur proximité.

Les hautes montagnes véhiculent également d’importantes quantités de prâna, lequel donne cette qualité claire et étincelante à l’atmosphère. Pour cette raison, les sanatoriums sont souvent situés près des forêts, sur les pentes des montagnes, car les patients recouvrent plus rapidement la santé dans ces conditions.

Nous avons tout à notre portée pour cultiver cette lumière transformante qui nous habite.

Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENERGIES, LUMIERE, POUVOIR |on 24 février, 2016 |Pas de commentaires »

Imaginez votre esprit supérieur qui est en haut de la montagne

Il voit au loin, il voit le parcours, les embuches, la ou il faut passer, le meilleur chemin, et les pièges. On peut dire que comme il voit au loin, il voit toutes les possibilités de futur en fonction des divers chemins que votre conscience physique peut choisir de prendre.

chemin de randonnée

Votre conscience physique est quand à elle en bas de la vallée, elle ne perçoit que son environnement proche.

Le moyen de communication entre l’esprit supérieur en haut de la montagne et la conscience physique  terrestre en bas de la vallée est très simple :
BONNE DIRECTION A PRENDRE = Joie, enthousiasme, amour, bien être (toutes les hautes vibrations).
MAUVAISE DIRECTION A PRENDRE = Mal-être, peine, anxiété, dépression, haine…= DOULEUR (toutes les basses vibrations).

C’est hyper simple, c’est comme une boussole avec le nord et le sud, 2 informations opposées, 2 directions opposées.

La douleur, vient de la RÉSISTANCE de votre conscience physique aux guidances qu’elle reçoit via le cerveau de votre ESPRIT SUPÉRIEUR !
La douleur, vient de la RÉSISTANCE de votre conscience physique aux guidances qu’elle reçoit via le cerveau de votre ESPRIT SUPÉRIEUR !
La douleur, vient de la RÉSISTANCE de votre conscience physique aux guidances qu’elle reçoit via le cerveau de votre ESPRIT SUPÉRIEUR !

Imaginez un élastique relié entre votre esprit supérieur et votre conscience physique, si la conscience physique prend une direction opposée à la guidance de l’esprit supérieur, l’élastique se tend et vous ressentez de la douleur, des difficultés, des déconvenues… en un mot vous êtes tendus

Au contraire si votre conscience physique ÉCOUTE et AGIT en harmonie avec la guidance de votre esprit supérieur, l’élastique est détendu et tout va bien dans votre vie.

C’est la lutte de l’Égo contre l’Âme qui crée notre dualité. Car les 2 possèdent leur propres libre arbitre.
Cette dualité permet à la conscience physique de faire des erreurs pour apprendre !

ON APPREND DE 2 FAÇONS DANS CE MONDE :

– par la douleur (élastique tendu)
– par la sagesse (élastique détendu)

Ces 2 possibilités sont VALIDES, et vous amèneront toujours ou vous devez aller, mais l’un des 2 chemin est plus dur et plus long que l’autre. Mais nous avons le libre arbitre de choisir le moyen de parvenir à nos fins.
Votre Esprit supérieur en haut de la montagne voit le trou vers lequel vous vous dirigez en bas de la vallée, et il vous crie : A DROITE ! A DROITE ! A DROITE ! Houps… trop tard… tu es tombé, tu souffres, tu vas peut être comprendre et m’écouter la prochaine fois ! Aller vas y remonte, je t’attend… et ça repars et ainsi de suite.

Tout ceci n’est pas malheureusement le fruit du hasard si aujourd’hui vous écarquillez les yeux en découvrant cette vérité, de comment les choses se passent entre votre esprit supérieur, votre cerveau et votre conscience.

Ces informations sont connues depuis la nuit des temps sur terre, elle ont été apportées par des visiteurs ET bénéfiques pour servir les hommes, mais au lieu de cela, les hommes ont caché ces secrets à des fins de domination sur leurs semblables. L’Égo a été mis sur un trône et l’esprit supérieur (ce que nous sommes vraiment) nous a été dissimulé par les religions et la politique qui sont les 2 faces d’une même pièce et dont l’unique but est le contrôle absolut sur les être Humains.
Pour maintenir cette domination et cacher ce secret il leur a fallut créer DE FAUSSES CROYANCES (les religions n’en sont qu’une expression puissante, mais je prend croyances au sens large).

La conscience humaine a été altérée entre autre donc grâce aux RELIGIONS en forçant l’imprégnation profonde de FAUSSES CROYANCES. Il ne s’agit pas là de manipulations de bandit de tavernes mais d’une technique de manipulation très évolués ne pouvant venir que d’entités très avancées sur les humains à l’époque de cette mise « sous quarantaine » du cerveau et de la conscience physique humaine. Les ET négatifs qu’on appelle aussi LES ARCHONTES.

Et aussi :
La croyance en la version de la MORT a été implantée.
La croyance du TEMPS a été implanté.
La croyance en la TRI-DIMENSIONNALITÉ a été implanté.

(Voir article http://stopmensonges.com/tourner-linterrupteur-pour-changer-de-realite)

etre ange

En résumé de cette première partie.
Il faut totalement LÂCHER PRISE du coté de votre conscience physique, laisser votre esprit supérieur vous éclairer quant aux chemins à prendre. APPRENDRE A L’ÉCOUTER.
COMPRENDRE que vous êtes là pour expérimenter les choses, les vivre au jour le jour car seuls « ici et maintenant » existent.
ADMETTRE que vous avez été floué ! ADMETTRE que ce que vous appelez « votre système de croyance » n’est en fait PAS LE VOTRE !
Regarder qu’est-ce que votre ANCIEN SYSTÈME DE CROYANCE vous a apporté jusqu’ici, et REMPLACER VOTRE ANCIEN SYSTÈME DE CROYANCE PAR LA CONNAISSANCE (car la connaissance est TOUJOURS supérieure à la croyance).
Ceci va vous permettre de vous rappeler QUI VOUS ÊTES, et vous aidera à évoluer dans votre vrai VOUS.

Les systèmes de croyances contrôlent les humains. Les humains comme tout être sur terre sont immortels, indestructibles, sans aucune limite de pouvoir, uniquement bridés par LEUR PROPRE système de croyance !

N’oubliez pas que nous avons été créés à l’image de Dieu. C’est une vérité et pas besoin de religion pour comprendre l’évidence de cela. Bien au contraire. La religion nous éloigne de Dieu, alors que la spiritualité et la connaissance nous en rapproche.

Il n’y avait qu’une seule et unique solution pour qu’une poignée d’homme puisse en diriger 7 milliards : leurs faire CROIRE QU’ILS SONT PETITS, FRAGILES, MORTELS, DÉPOURVUS DE TOUT POUVOIR.
je dis LEURS faire croire car votre pouvoir est tellement immense que seuls VOUS pouviez vous AUTO-DIMINUER.
Personne ne peut rien contre vous sans votre consentement, c’est VOUS qui avez toujours eu, avez, et aurez TOUJOURS le pouvoir sur votre vie, c’est un des secrets les mieux gardés, celui de notre réel pouvoir (si cette partie n’est pas encore claire pour vous, elle le sera quand j’aurais fait l’article sur la mort et la multi-dimensionnalité).

J’arrête la pour le moment, je ne veux pas vous embrouiller avec la suite qui promet d’être passionnante. Déjà digérez cela, tout ce que je vous dit ici est pure vérité.
Je sais que c’est dur à accepter pour certains car justement on est en plein heurt du système de croyance.

Je vous rassure, pour ceux qui se sentent choqués, personne ne pourra vous faire accepter de changer votre système de croyance à part VOUS.

De toute façon sachez que votre ancien système fonctionne aussi puisque le résultat de votre expérience de vie est à l’image de vos croyances. Vos croyances créent votre réalité donc toutes les croyances sont valides.

Ce qui veut dire aussi que tout est parfait, même les pires expériences puisque si VOUS avez décidé d’accepter de les vivres c’est que quelque part vous aviez besoin d’en retirer des expériences. Mais il ne tient qu’à vous d’y mettre un terme et en changer…
A vous de choisir qui vous voulez être et donc quel système de croyance vous devez adopter pour devenir cet Être.

LIRE LA SUITE : http://stopmensonges.com/tourner-linterrupteur-pour-changer-de-realite

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENERGIES, ESPRITS |on 21 février, 2016 |Pas de commentaires »

Tout est dans l’intention pure

pensée

Dans l’intention pure, celle qui ne transporte plus de formes pensées de colère, de désirs cachés de manipuler l’autre, qui ne transporte plus de désir de plaire, d’être reconnu, d’être aimé et qui ne crée plus de bénéfices secondaires. Pour voir clair en vous et amorcer la libération des mémoires, il vous faudra ouvrir votre esprit suffisamment grand pour être conscient de l’intention dans l’instant présent, de l’émotion qui monte, de la sensation qui se vit en vous. Et ainsi, d’un instant à l’autre, vous grandirez dans la conscience de l’instant présent, vous percevrez les mobiles sous-jacents de vos pensées et de vos actions ainsi que vos réactions inconscientes vis-à-vis l’autre. Combien de fois avez-vous des pensées et des gestes d’impatience, de colère, de jugement qui créent des retours de karma et vous empêchent de vous réaliser totalement dans l’image que le Soi divin maintient vivante en vous, qui est l’Unité avec tout ce qui est ?

Une barrière difficile à franchir est la croyance que la régénération n’est pas possible. Dans les plans divins, l’impossible est une absurdité. Dans le plan humain, le mental doute et questionne. La foi ne questionne pas, la foi est l’instant présent qui a totale confiance en la vie une. La foi sait qu’elle est reliée au Divin et à tout ce qui est. Sur le plan humain, vous manquez dangereusement de foi en vous-même, en les autres et en la Vie. Ce qui fait que votre corps physique lorsqu’il n’est pas protégé par des pensées et des intentions pures attire vers lui la maladie, les accidents, les virus, les problèmes dont vous ne voulez pas.

Alors comprenez que tout commence dans l’esprit, que la pensée crée

Dans nos messages, nous vous l’avons répété de milles et une manière. Alors si vous désirez régénérer vos cellules et ascensionner dans la lumière de l’esprit divin commencez par observer vos pensées et corriger vos intentions si elles ne sont pas pures. Apprenez à regarder l’autre avec des yeux neufs, cela vous permettra de voir que l’autre souffre aussi de ne pas être compris. Vous avez une belle opportunité de voir en l’autre la vie du divin au lieu de son incompétence. Et au lieu de le juger, de dire qu’il ne fait rien pour s’en sortir et le condamner, regardez-le plutôt comme un être en souffrance qui n’a pas les moyens, ni les outils pour prendre conscience des limites qu’il se met.

Vous avez le privilège d’avoir compris plein de choses et il est de votre devoir d’être lumière, de transmettre ces connaissances, pas nécessairement avec des mots mais par votre état d’être. En étant cette lumière en vous, en étant simplement ces gestes de confiance et d’amour envers la vie, vous donnez l’image à l’autre qu’il est possible de guérir, qu’il est possible d’aimer sans attendre, qu’il est possible d’avancer et d’être abondance de lumière, de joie, de paix. Alors plutôt que d’attirer vers vous la peur, la souffrance, la maladie et finalement la mort vous deviendrez la lumière de l’UN manifestée sur le plan terrestre.

Allez chers enfants croyez que vous êtes rendu à un point de votre croissance où tout se joue en vous. Vous êtes créateurs de votre réalité, et plus vous en prenez conscience, plus vous voyez clair dans les mobiles de vos actes, de vos pensées, plus vous déconstruirez ce vieil ego cosmique et humain. Et alors vous entrerez dans l’énergie du cœur de vie Une et la roue du karma s’arrêtera car vous ne serez plus affectés par vos anciennes peurs et celles des autres. Et, à ce moment-là, comment croyez-vous que vos corps se sentiront ? Très bien n’est-ce pas, très confortables, pleins d’énergie, pleins de vitalité, car vos corps subtils ne seront plus déstabilisés dans vos auras astrales et mentales par tous ces miasmes de peur. Alors vos corps subtils recevront une nourriture céleste qui nourrira ensuite vos corps physiques. C’est ainsi que la régénération commencera.

Comment ferez-vous cela ? Tout d’abord par des changements de pensées, de croyances et d’interprétation de votre réalité qui amorceront le nettoyage de vos corps subtils puis de vos organes internes. Tout cela se passera simultanément à tous les niveaux de conscience. Ce processus de purification des mémoires se fera à travers tous les chakras, de celui la base à celui de la couronne. Lorsque l’esprit se purifie, le cœur devient un organisme qui donne et reçoit et qui dans cette réception d’amour et de don se guérit de toutes les mémoires de vies passées contenues dans l’atome germe.

Cette première étape est importante pour vous, elle est l’étape de la foi absolue en vous-mêmes, en vos capacités de prendre conscience et de ne plus vous laissez arrêter par la peur. Il est temps de vous laissez habiter par la lumière permanente de l’esprit de Vie. Alors l’énergie de renaissance descendra en vous et cette renaissance amènera la guérison des mémoires. Et lorsque ces mémoires seront guéries elles amèneront une énergie nouvelle dans vos corps subtils puis dans votre corps physique matériel et alors la régénération pourra commencer. Tout d’abord elle se fera très peu voir, car elle commencera par les organes internes qui ont été les plus blessés et à mesure que les organes internes se régénéreront, les organes externes tels que la peau, les cheveux, pourront recevoir ces énergies qui vont partir du dedans vers le dehors.

Deux organes essentiels pour la régénération cellulaire

Commencez dès maintenant à croire que vos foies, vos rates, peuvent recevoir l’énergie du maître en vous et peuvent se guérir de leurs blessures anciennes. Et une fois que ces deux organes, qui sont essentiels à la régénération cellulaire, se seront programmés pour amener plus de pouvoir dans vos cellules et bien vous verrez que le cœur alors prendra sa place et commencera lui aussi à transmuter les mémoires. C’est à travers le foie et la rate que vous nourrirez l’énergie du cœur. C’est pourquoi nous vous avons donné ces soins énergétiques à pratiquer régulièrement.

Donc n’oubliez pas de bien nourrir de lumière votre foie et votre rate, de laisser cette lumière monter dans le cœur, de laisser l’étoile briller en vous puis de transférer son énergie à toutes vos cellules jusqu’à l’ADN. Petit à petit, vous découvrirez que vous vous sentirez de mieux en mieux, et dans l’esprit et dans le corps.

Y aura-t-il un changement spectaculaire ?
Pour certains cela est peut-être possible. Cependant pour la majorité il y aura plutôt une amélioration graduelle. Ce qui fait qu’au début vous ne la remarquez peut-être pas, mais un jour on vous dira c’est drôle il semble que tu as rajeuni… tu as l’air plus en forme qu’auparavant……Et alors vous direz : En effet je me sens mieux qu’auparavant, je crois que la régénération de mes organes est en marche.

Rappelez-vous cependant qu’il vous faudra tout d’abord libérer l’ego cosmique de ses mémoires avant d’entrer dans la phase finale de libération des mémoires cellulaires corporelles et de transmutation des organes internes. Ce n’est pas en restant dans le passé, ni en vous projetant dans l’avenir que vous réussirez. C’est en étant, ici maintenant, conscient à chaque instant de ce qui se passe en vous, dans vos pensées, dans vos organismes subtils et dans vos corps matériels.

Et n’oubliez pas que :

L’intention pure est essentielle à la transmutation des cellules.

Je vous souhaite la discipline du cœur et de l’esprit.
Que mon amour et ma paix vous accompagnent.
Soyez bénis.

Francesca du blog http://channelconscience.unblog.fr/

Message de Sérapis Bey, reçu par Louise Racette et Mariette Robidas lors d’un atelier « Être la Présence Je suis« 

Ne laissez personne vous dire ce que Dieu fera ou ne fera pas

désolation

Certains nous diront que l’Esprit ne nous mènera jamais en des lieux sombres et effrayants durant notre vie. Eh bien, ceux qui proclament cela n’ont pas étudié l’histoire spirituel de cette planète et ignorent, de ce fait, comment Dieu s’est conduit avec nous depuis des éons. Selon presque toutes les religions terrestres écrites, la crainte fut intégrée dans les leçons des hommes et des femmes célèbres, et ce depuis l’aube des temps.

Bouddha en parle clairement dans ses divers enseignements. Mahomet eut à éprouver la peur à diverses reprises, dans sa vie, ce qui mit sa foi à l’épreuve et le fit progresser spirituellement. Sur la croix, Jésus l’énonça et, plusieurs purent l’entendre en même temps qu’il se préparait aux vibrations de l’Ascension. Un maître contemporain, Paramahansa Yogananda, a lui aussi clairement enseigné cette notion. Au temps de l’ancienne énergie, les épreuves de Job son légendaires ; pouvons-nous imaginer la terreur d’Abraham au moment de mettre à mort son fils unique ? Toutes ces épreuves étaient envoyées par un Dieu d’amour.

La crainte représente un instrument d’amour et d’honneur. Transmuer la crainte est récompensé par une élévation de la fréquence vibratoire. Ne laissons personne nous dire ce que Dieu fera ou ne fera pas. C’est encore le meilleur moyen de définir une nouvelle forme de croyance religieuse. Utilisons notre propre capacité de discernement et jetons un coup d’oeil sur notre histoire.  Aujourd’hui, l’Esprit n’utilise pas la crainte de la même façon que durant l’ancienne énergie, mais elle demeure l’un des meilleurs outils de développement qui soient.

Lorsque nous déciderons consciemment de mettre fin à ces situations, les autres personnes concernées comprendront que le défi est terminé. Nous pouvons comparer ces situations à un match de tennis. Aussi longtemps que nous nous efforcerons de renvoyer la balle, la partie continuera sans cesse. Le jour où la partie est terminée et que nous n’apparaissons plus sur le court, la partie est arrêtée pour chacun de nous. L’autre joueur peut bien continuer à se présenter sur le court, il ne se passera guère de temps avant qu’il ou elle se rende compte que son service n’est plus retourné et que notre énergie est absente du court. Cette personne saura que nous avons changé.

Il n’y a pas d’amour plus grand, c’est grâce à l’autorité de notre esprit et à sa vision d’ensemble des problèmes qu’il nous est possible de transformer en amour tout ce qui arrive dans notre Famille.

Croyez-vous qu’il existe une personne qui ne puisse jamais vous aimer ou à qui vous ne puissiez pardonner ? C’est une situation voulue. Elle se tient en permanence devant vos yeux et vous demande chaque jour de la corriger. Elle vous dit : « Tu ne peux pas progresser sur ce plan terrestre tant que tu n’auras pas réglé ce problème ». Grâce à l’amour, elle vous supplie de co-créer la joie dans cette situation difficile. Vous n’avez même pas à impliquer quelqu’un d’autre directement. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’apporter des corrections en vous-mêmes.

Lorsque vous procéderez ainsi et que vous ressentirez une sincère clémence, une compréhension et de la tolérance pour l’autre personne, surveillez bien ce qui lui arrivera. Car elle comprendra que le karma l’a libérée et elle prendra du recul vis-à-vis de ses croyances.

Outre les sources de conflits, la mort est également familière à toute l’humanité et elle représente un outil fort utile que nous avons créé pour faciliter notre développement aussi difficile que cela puisse être. Certains trouvant une mort injuste, bien qu’en réalité cela n’existe pas. Il s’agit d’instants qui, pour certains parmi nous, sont encore très présents, au cours desquels un jeune être cher est décédé. Peut-être même cet enfant est-il notre fils ou notre fille, ou bien notre sœur ou notre frère. Non, ce ne fut pas un gâchis. Car durant la divine et suprême séance d’organisation, avec notre consentement, cette personne nous a dit que lorsque le moment sera venu, la façon dont il nous quittera et ce que nous ferons de sa mort représentera notre mise à l’épreuve.

J’ai vécu cette expérience, et j’ai compris que l’on avait le choix ; soit nous pouvons nous lamenter pendant le reste de notre vie et nous considérer comme une victime, nous épuisant à prononcer son nom à longueur de journée, soit nous pouvons remercier pour le présent de l’amour et décider de ce que nous allons faire avec nos émotions. C’est le moment où notre vie est prête pour le changement. L’Esprit comprend nos sentiments humains : il n’y a donc pas de mort inutile. L’amour est toujours présent même s’il nous est difficile de le distinguer. Les êtres que nous avons perdus son toujours parmi nous. Ils ne sont pas partis. Leur énergie s’est transformée en amour dans le but d’élever le niveau vibratoire de cette planète.

Réservons-lui une place parmi nous, une chaise vide peut-être, et annoncez à chacun qu’il est toujours présent. C’est l’un des plus puissants attributs de l’Esprit qui nous est transmis, sans altération depuis l’au-delà.

Les êtres humains, laissés à eux-mêmes et ignorant la nature de l’épreuve, sauront-il engendrer une vibration supérieure. Chacun des éléments qui nous composent, chaque molécule, appartiennent à la Terre. Nous sommes entourés d’aides innombrables – plusieurs fois le nombre d’humains existant ou ayant existé sur la planète et qui sont là pour nous soutenir. Il s’agit là du lien Amour/ Terre.

Dieu ne juge pas, il ne fait qu’honorer. 

Francesca du blog : http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:ASCENSION, DEVELOPPEMENT, ENERGIES, MAITRISE |on 6 février, 2016 |Pas de commentaires »

Science et conscience

Sans titre3

Le XXe siècle a été celui de l’exploration de l’infiniment petit et de l’infiniment grand qui, l’un et l’autre, ont modifié notre regard et nous ont incités à découvrir la dimension secrète de cet autre infini qu’est l’univers intérieur. La preuve : de nombreux astronautes sont revenus de leurs voyages profondément transformés. Devant l’harmonie cosmique dont ils ont été les témoins privilégiés, certains ont ressenti la nécessité de poursuivre leur voyage par l’exploration de l’espace intérieur. C’est ainsi qu’Edgar Mitchell, membre de la mission Apollo 14, a créé l’Institut des sciences noétiques dont le but est de développer l’étude de la conscience humaine. 

En étudiant les coulisses particulaires de la matière, les physiciens ont été obligés de réviser leurs modèles et leurs modes de pensée. Leur vision actuelle de l’univers ressemble à s’y méprendre à celle qu’enseignent les traditions du monde entier : celle d’un tout indivisible et unifié dont les lois de manifestation sont liées à une trame invisible. Selon Geoffrey Chew, directeur du département de physique à l’université de Berkeley :  » Les physiciens ont prouvé rationnellement que nos idées rationnelles sur le monde dans lequel nous vivons sont profondément déficientes. Notre lutte habituelle en physique avancée peut ainsi n’être qu’un avant-goût d’une forme complètement neuve de l’intellect humain, effort qui non seulement sera extérieur à la physique mais ne pourra même pas être qualifié de scientifique. « 

Cet avis est partagé par de nombreux savants qui soutiennent que la science de demain, c’est-à-dire celle des pionniers d’aujourd’hui, intégrera explicitement la conscience humaine dans sa démarche et ressemblera aussi peu à la science d’aujourd’hui que la physique moderne ressemble à celle du XVIIIe siècle. La science du futur ne se limite pas à des données quantifiables et mesurables. Elle enrichit l’attitude empirique, fondée sur l’observation des phénomènes, et l’attitude analytique, basée sur la compréhension des lois, par une connaissance intérieure, celle des principes. 

À la démarche rationnelle de la science actuelle, elle ajoute la démarche opérationnelle de la conscience en utilisant les instruments de perception et de mesure que sont les facultés supérieures de l’esprit humain. La fiabilité de ces outils, utilisés individuellement, peut être suspectée à juste titre tant leur précision dépend de l’évolution et de la maîtrise du chercheur. Sans un cadre d’échange, de réflexion et de synthèse, l’expérience intérieure peut tomber dans certaines formes de « délires mystiques ». Vérifiée par une équipe de chercheurs dont les observations se rejoignent, et ce pendant plus de vingt années d’expérimentation continue, cette démarche devient un mode d’exploration fiable, s’appuyant plus sur la résonance que sur le raisonnement. 

L’étude des corrélations entre l’esprit, l’énergie et la forme marque une étape décisive dans l’affirmation d’une possibilité de synthèse entre science et conscience vers laquelle s’orientent de nombreux chercheurs. Les attitudes scientifiques et spirituelles peuvent se réconcilier à travers la pensée transdimensionnelle qui emprunte à l’une la précision et la rigueur du savant et à l’autre l’intériorité et la connaissance de l’initié. Selon Edgar Morin, nous vivons encore dans  » la préhistoire de l’esprit humain  » et il nous faut développer  » une pensée apte à saisir la multidimensionnalité des réalités « . Cette pensée du troisième type qui s’extrait de la densité planétaire sera celle du contact avec les civilisations avancées de l’univers.

Extrait de  ÊTRE ANGES TEMOINS sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/ - aux Editions de Mortagne – écrit par APPEL GUERY

Publié dans:CO-CREATION, DEVELOPPEMENT |on 16 janvier, 2016 |Pas de commentaires »

ETRE COSMIQUE

….

AIMEPour voir les choses en correcte figure, il faut dire que celui qui demande le passage à le droit de le faire, mais il ne pourra le faire qu’à condition que son cors d’intériorité soit plus fort que son corps d’extériorité. Ce qui compte avant tout, c’est de développer en vous des pouvoirs de transmutation par l’intérieur.  Si vous deveniez un conférencier sur l’antenne des mutants intérieurs, alors vous auriez réussi, car parler à l’intérieur est quelquefois beaucoup plus intelligent que de parler à l’extérieur quand on n’est pas le missionnaire d’un message spécial. 

Codification d’intériorité est un programme extrêmement important, car il demande  chacun la résurrection de ce qu’il y a de plus essentiel dans son âme et esprit. Il peut ainsi coder des circuits de grosse figure aussi bien que des circuits d’une délicate finesse, car son être intérieur est parfaitement réalisé. Il connaît le chemin de retour, puisqu’il parle avec ceux qui sont du retour. Alors, comment voulez-vous qu’il soit proposé autre chose que cette alliance avec ceux qui ont reçu le baptême d e l’Unité ? Vous êtes prêt à revenir, mais conformez-vous à ce qui est dit ? Ne lâchez pas de vous ce qui est essentiel et conservez les éléments qui vous permettront de continuer la route. 

N’intervenez pas sur les corps trop lointains, et ne laissez pas votre vie inférieure se dériver dans les zones qui n’ont pas de sens. Au contraire, lavez-vous de toute infériorité, de toute infidélité à l’esprit. Lavez-vous de ce qui n’est pas la science, ouvrez en vous ce qui est le plus essentiel car l’homme ne peut pas finir vers la mort, il doit finir vers l’esprit. C’est la seule forme de conscience qui puisse exister au-delà de cette existence transitoire. Portez en vous le flambeau de cette nouvelle victoire, n’y voyez pas une bravade vis-à-vis de ceux qui sont encore enténébrés, mais voyez au contraire dans cette démarche le jeu normal d’une science qui s’est toujours voulue altruiste. Conjugués à ceux qui ont le devoir de prendre les décisions pour les autres, nous aimerions ressouder en eux aussi le devoir de respecter ce qui est sacré en toutes circonstances car, en fait, le normalisateur est l’être cosmique qui vous aide à signer la configuration jusqu’aux plans les plus élevés de l’éther supérieur.

I.APPEL GUERY sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

(extrait de La Loi de l’Ancêtre, cd4)

Publié dans:AME, DEVELOPPEMENT, MEDITATION |on 11 janvier, 2016 |Pas de commentaires »

Reprogrammez votre Réalité

 

L’argent semble être une question importante pour tout le monde. Vous entretenez tous des croyances définitives quant à la façon dont l’argent vient à vous. Plus vous croyez devoir travailler dur pour avoir de l’argent, plus il vous faudra travailler dur. Beaucoup d’entre vous croient qu’il est tout à fait normal de travailler dur pour avoir de l’argent, et que si vous ne travaillez pas dur pour le gagner alors c’est de l’argent « sale ». Permettez-nous de vous demander de vous souvenir des mots sans effort et de les incorporer dans votre vocabulaire. Dites-vous en vous-mêmes: « J’aspire sans effort à ce que cela se produise. » Faire les choses sans effort, c’est commander à la réalité de s’amener à vous d’une manière qui laisse place à l’utilisation de plein d’énergie pour d’autres formes d’expériences.

AME

Rappelez-vous, votre réalité est le résultat de vos pensées. Si vous croyez que les choses sont difficiles à faire, qu’êtes-vous en train de créer? Beaucoup parmi vous ont passé des vies entières à accorder tout leur respect à des membres de leur famille ou à des gens dans la société qui leur semblaient être des citoyens honorables et qui représentaient pour eux une certaine éthique de travail et un certain système de valeurs. Vous n’avez pas songé à remettre en question cette éthique de travail ou à examiner s’il existe une autre façon de voir tout cela. Par conséquent, vous croyez que pour obtenir de l’argent il est nécessaire de dépenser une grande quantité d’énergie, ou que vous devez être à l’emploi de quelqu’un qui va vous en donner, ou n’importe quoi d’autre. Ces idées sont entièrement et totalement erronées. Nous ne saurions trop insister là-dessus. Lorsque vous y consentirez, l’Esprit vous compensera de diverses manières aussi inattendues les unes que les autres. La seule raison pour laquelle cela ne s’est pas produit avant, c’est que vous n’avez tout simplement pas cru que c’était possible. Lorsque vous croyez que des choses sont possibles, la réalité change.

Avoir le bon état d’esprit est ce qui compte avant tout. Nous insistons à nouveau sur ce point: ce que vous ressentez à propos de la réalité et la manière dont vous programmez la réalité déterminent en bonne partie comment vous allez y répondre et comment elle va se présenter à vous. C’est pourquoi nous disons, « Foncez sans hésiter! Ayez de l’audace! Faites ce qui vous excite! Faites l’impossible! » Vous pouvez le faire. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Vous transformerez votre monde peu importe l’état dans lequel il se trouve.

Rappelez-vous, lorsque vous apprenez les règles du jeu – que vous êtes le résultat de vos pensées et que c’est là une loi de votre univers – tout ce qu’il vous faut faire c’est de penser à comment vous voulez être, et c’est ainsi que vous serez. Lorsque vous serez arrivés à comprendre cela, vous pourrez concevoir votre corps, vous pourrez concevoir votre âge, et vous pourrez tout déterminer en ce qui vous concerne, parce que c’est par vous-mêmes que vous vous motiverez, que vous vous donnerez le pouvoir et que vous vous générerez.

Extrait de Barbara Marciniak – Livre aux éditions Ariane dans Messagers de l’Aube sur mon autre blog http://francesca1.unblog.fr/category/les-messagers-de-laube/

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