Archive pour la catégorie 'AMERINDIENS'

Les Abénaquis, terre amérindienne

Les Abénaquis sont un peuple amérindien de Nouvelle-Angleterre faisant partie des peuples algonquiens. Il y a deux tribus majeures d’Abénaquis: les Abénaquis de l’ouest et les Abénaquis de l’est. Au début du xxie siècle, ils sont présents dans les États du Maine, duVermont, du New Hampshire et au Québec.

Le nom d’Abénaqui provient des termes waban (la lumière) et aKi (la terre), on peut donc les désigner comme « peuple du matin », « peuple du soleil levant » ou « peuple de l’Est. » Cela forme leur ancien nom ‘Wabanaki’. Comme le nom originel de leur territoire correspond à ce qui est désormais la Nouvelle-Angleterre, le terme Wabanaki est parfois utilisé pour désigner tous les peuples dans la région parlant des langues algonquiennes: les deux tribus d’Abénaquis, les Micmacs, les Malécites et les Passamaquoddy.

Abenaki Couple.jpg

Après l’essai raté de La Saussaye d’implanter une colonie au Mont Désert en 1613 - où les pères jésuites Biard, Masse et Quentin proposaient de convertir les amérindiens – les Capucins, les Récollets, les Augustins, et quelques frères séculaires du séminaire québécois firent l’essai, avec un résultat négligeable. Le jésuite Druillettes y fut envoyé en 1646, mais n’y resta pas longtemps. Plus tard, d’autres missionnaires tels que Bigot, Thury et De La Chasse y travaillèrent, mais en 1727, trois ans après le meurtre du Père Rasle, il n’y eut pas de prêtre au Maine après le départ des deux derniers, Syvesme et Lauverjat. Toutefois, les amérindiens furent occasionnellement visités par des frères. Au début des années 1900, il y eut des missions pour ce qu’il restait des tribus à Calais, à Eastport, et à Old Town.

Un conseil tribal fut organisé en 1976 à Swanton au Vermont. L’état reconnut la tribu la même année, mais lui retira cette reconnaissance plus tard pour des raisons inconnues.

Les Abénaquis ne sont pas une tribu officiellement reconnue par le gouvernement américain, à la différence de la plupart des autres tribus de l’est. Pourtant, cela pourrait bientôt changer parce que l’État du Vermont annula leur décision précédente en 2006. S’ils ne sont pas encore reconnus par le gouvernement fédéral, c’est parce qu’ils furent presque annihilés et ensuite dispersés, chaque petit groupe s’isolant dans des réserves indiennes différentes, avant que le gouvernement ne commence à reconnaître des tribus amérindiennes à la fin du XXe siècle.

ls eurent des mœurs similaires à ceux des Algonquiens du sud de la Nouvelle-Angleterre. Ils furent sédentaires et dépendaient surtout de l’agriculture pour leur nourriture, ce qui explique que leurs villages étaient toujours proches d’une rivière. Ils pratiquaient aussi la chasse, la pêche et la cueillette, mais ces activités étaient moins importantes que la culture de vivres. Ils étaient donc culturellement à mi-chemin entre les Iroquois et les Algonquins.

Les Abénaquis, terre amérindienne dans AMERINDIENS 200px-Abenaki_Tribe

Ils vécurent en groupes dispersés de grandes familles pour la plus grande partie de l’année. Les groupes se concentraient pendant le printemps et l’été dans des villages temporaires situés près de fleuves, ou quelque part sur la côte pour planter et pêcher. Ces villages durent des fois être fortifiés, dépendant des alliances et ennemis proches de leur emplacement. Les villages Abénaquis furent très petits comparés à ceux des Iroquois, ne contenant que 100 personnes environ. Pendant l’hiver, ils se dispersaient loin de la côte.

Chaque homme avait un territoire de chasse différent hérité de son père, les Abénaquis étant patrilinéaires, au contraire des Iroquois.

La plupart des Abénaquis vivaient dans des wigwams faits en écorce d’arbre, mais certains préféraient des petites maisons ovales.

Ils avaient des sortes de chef appelés sagamores qui servaient à vie mais qui ne pouvaient pas être mis en accusation. Ils détenaient en fait peu de pouvoir, mais les colons européens les traitaient de monarques, sursimplification qui résulta en beaucoup de malentendus…

 

Publié dans:AMERINDIENS, HUMANITE |on 12 juillet, 2012 |Pas de commentaires »

La naissance des Sioux


A l’aube des temps, dans les grandes plaines, les esprits avaient crée la terre, l’herbe, le bison le loup, l’aigle et bien d’autres choses, mais ils n’avaient pas crée les Sioux.

Les grandes plaines étaient calmes, les animaux heureux, les esprits tranquilles. Mais Kawasma, l’Esprit Rêveur, trouvait ce monde ennuyeux.

Il se mit alors à rêver et il rêva de créatures qui marchaient sur deux pattes, qui avaient de longs cheveux noirs et qui n’étaient pas comme tous les autres animaux.

Portrait of Red Bird.jpgIls portaient, comme les esprits, des vêtements de peau, ils habitaient dans de grands nids qu’ils construisaient et qu’ils appelaient des tipis.

Certains d’entrent eux parlaient la langue des esprits et les autres parlaient un le langue compliquée, très différente de celle des animaux.

Mais surtout, ces créatures aimaient rêver et faire de grandes fêtes.

Kawasma cessa de rêver et se dit qu’il fallait qu’il crée ces êtres.

Il prit une poignée de terre, de la peinture noire, des peaux et de longues herbes. Il façonna la terre et fit un corps.

Il mit sur la tête de cette créature l’herbe qu’il peignit ensuite en noir. Il peignit aussi les yeux.

Il fabriqua des habits avec les peaux et vêtit la créature.

Il la posa devant lui, et satisfait, la contempla quelques secondes avant de dire : «dans mon rêve, il y avait une créature qui ressemblait à celle-ci, mais pas tout à fait».

Il prit alors le reste de terre et créa un corps plus beau, aux traits plus fins.

Il lui mit de longs cheveux qu’il tressa et l’habilla dune longue et somptueuse tunique.

Enfin, il lui peignit les yeux. Il la posa à coté de l’autre créature et dit : « Voilà, c’est exactement comme dans mon rêve ».

Puis, il décida que l’homme et la femme naîtraient au crépuscule.

Ce fut ainsi que l’homme et la femme furent crées. 

Dans les grandes plaines, l’aigle planait dans le soleil couchant et l’eau de la rivière s’agitait. Les animaux s’affolaient et se dispersaient.

Lorsque le soleil toucha l’horizon, il se fendit et l’homme en sortit.

Il s’approcha de la rivière. De l’eau qui ondulait sortit la femme comme un rayon de lumière et de beauté et elle rejoignit l’homme.

Ne venant de nulle part, une voix dit alors :

« Je suis Kawasma, l’Esprit Rêveur. C’est moi qui vous ai crées. Vous êtes les premiers Sioux. Toi, l’homme, à présent tu t’appelles Sobandko-Thai-Hi, « Fils du Soleil » et toi, femme, tu t’appelles  Shaina  Rayon de soleil ».

 Merci de nous avoir donné la vie, Esprit, dit Sobandko-Tha-Hi.

 Que veux-tu en échange ?

La naissance des Sioux dans AMERINDIENS 200px-Amos_Two_Bulls%2C_Dakota_Sioux%2C_by_Gertrude_K%C3%A4sebier%2C_ca._1900_%283%29Je voudrai que vous fassiez à chaque neige, une grande fête pour rappeler ce jour solennel, qui est celui de votre naissance. Je voudrais aussi que vous n’oubliez pas de rêver et que vous respectiez la nature, que vous viviez en harmonie avec elle.

Moi, Shaina , je veillerai à ce que cela soit respecté. 

Le lendemain, Sobandko-Tha-Hi et Shaina construisirent un tipi, allèrent à la chasse, firent à manger et rêvèrent.

Dans les grandes plaines, l’aigle planait dans le soleil couchant.

Sobandko-Tha-Hi et Shaina regardèrent le ciel et dirent :

« La vie est merveilleuse, Kawasma. Merci. »

Depuis ce jour, dans les grandes plaines l’aigle a plané souvent dans le soleil couchant. A chaque neige, les Sioux font une grande fête en l’honneur de Kawasma.

Du haut des cieux, l’Esprit rêveur les contemple en souriant.

Publié dans:AMERINDIENS |on 23 juin, 2012 |1 Commentaire »

La création des Astres

LEGENDES Amérindiennes

 Suite à la création de la Grande Île sur le dos de la Grande Tortue, les animaux, réunis en conseil, décidèrent qu’il fallait plus de lumière.

 Ils chargèrent alors la Petite Tortue de trouver une solution à ce problème de ténèbres.

 Tortue tabatière (Terrapene carolina) Ingénieuse, la Petite Tortue saisit de grands éclairs et elle fabriqua un grand feu qu’elle fixa dans le ciel. Ainsi fut créé le Soleil.

 Rapidement, le conseil se rendit compte que toutes les parties de la Grande Île n’étaient pas bien éclairées. Après intense réflexion, le conseil décida de donner un mouvement au Soleil.

 La Tortue des marais fut chargée de creuser un trou de part en part de la Grande Île de façon à ce que le Soleil puisse faire une rotation complète autour de la Grande Île, donnant ainsi une alternance de lumière et de noirceur. Ainsi furent créés le jour et la nuit.

 Dans le but d’éviter une noirceur totale, lors de la rotation du Soleil, la Petite Tortue fut mandatée de trouver un substitut au Soleil afin d’éclairer la nuit.

 Elle créa donc la Lune qui devint la douce compagne du Soleil. Le Soleil et la Lune eurent de nombreux enfants, les Étoiles, qui sont dotés de vie et d’esprit comme leurs parents. 

En souvenir de sa participation à la création des astres, la Petite Tortue fut nommée gardienne du ciel.

Publié dans:AMERINDIENS, PLANETES |on 7 mai, 2012 |Pas de commentaires »

Prophéties amérindienne

Les prophéties des amérindiens Hopis

Les Hopis sont une tribu d’indiens qui vivent en Arizona, sur de hauts-plateaux désertiques. Leur nom signifie « les pacifiques ». Leurs prophéties sont célèbres. En voici un extrait (le texte entier peut-être consulté sur un de leurs sites, HOPI Network).

 Nous avons des enseignements et des prophéties qui nous informent que nous devons être attentifs aux signes et présages qui se manifesteront pour nous donner le courage et la force de rester fidèles à nos croyances. Le sang coulera. Notre

Walpi (Hopi), ca. 1873-1881.jpgchevelure et nos habits seront disséminés sur la terre. La Nature nous parlera par son puissant souffle, le vent. Il y aura des tremblements de terre et des inondations provoquant des grands désastres, des changements dans les saisons et le temps, la disparition de la vie sauvage, et la famine sous différentes formes. Il y aura une corruption et une confusion progressive chez les leaders et les peuples partout dans le monde, et des guerres éclateront comme des vents puissants. Tout ceci a été programmé dès les débuts de la création.

 Nous aurons trois êtres se tenant derrière nous, prêt à accomplir nos prophéties quand nous entrerons dans des difficultés sans espoir: leSymbole Meha (qui se rapporte à une plante qui a une longue racine, de la sève laiteuse, repousse quand on la coupe, dont la fleur a la forme d’une swastika qui symbolise les 4 grandes forces de la nature en mouvement), le Symbole du Soleil, et le Symbole du Rouge. L’intrusion des Bahanna [les blancs qui sont arrivés et ont utilisé la force, le mensonge et la tentation pour détruire la culture et les croyances amérindiennes] dans le mode de vie des Hopis mettra en action le Symbole Meha, de telle sorte que certaines entités travailleront au service des quatre grandes forces de la nature (les quatre directions, les forces de contrôle, la force originale), ce qui fera basculer le monde dans la guerre. Quand cela se produira, nous saurons que nos prophéties deviennent réalité. Nous rassemblerons nos forces et nous tiendrons fermement debout.

Cette puissante dynamique va retomber, mais, parce que sa substance est de lait, et parce qu’elle est contrôlée par les quatre forces de la nature, elle va resurgir et mettre le monde en mouvement, créant une autre guerre, dans laquelle à la fois les Symboles Meha et Soleil seront à l’oeuvre. Ensuite, elle se mettra au repos afin de se lever une troisième fois. Notre prophétie prédit que le troisième évènement sera décisif. Notre plan de route en prédit l’issue.

Cet écrit sacré profère la parole du Grand Esprit. Il peut vouloir se référer à la mystérieuse semence de vie avec les deux principes de demain, en indiquant un, dans lequel il y a le deuxième. Le troisième et dernier, qu’apportera-t-il, purification ou destruction?

 Ce troisième évènement dépendra du Symbole du Rouge qui prendra le commandement, mettant en action les quatre forces de la nature (Meha) au bénéfice du Soleil. Quand il mettra ces forces en mouvement, le monde entier sera secoué et deviendra rouge, et se retournera contre les êtres et principes qui empêchent la vie culturelle des Hopis. Pour tous ces êtres, le Jour de Purification surviendra. Les gens modestes accourront vers lui en recherche d’un monde nouveau et d’une égalité qui leur a été refusée. Il viendra sans manifester aucune pitié. Ses serviteurs couvriront la Terre comme des fourmis rouges. Nous ne devrons pas sortir pour regarder. Nous devrons rester dans nos maisons. Il viendra rassembler les méchants qui font barrage au peuple rouge qui était là en premier. Il recherchera quelqu’un qu’il reconnaîtra par son mode de vie, ou à sa tête (la coupe de cheveux spéciale des Hopis), ou par la forme de son village et de ses demeures. Il est le seul qui sera en mesure de nous purifier.

Fichier:AHopiBasketWeaver2.1910.ws.jpgLe Purificateur, commandé par le Symbole du Rouge, aidé du Soleil et du Meha, éliminera les méchants qui ont perturbé le mode vie des Hopis, le vrai mode vie sur Terre. Les méchants seront décapités et ne parleront plus. Ce sera la Purification pour tous les peuples droits, la Terre, et tous les êtres vivants sur Terre. Les maladies de la Terre seront guéries. La Terre Mère fleurira à nouveau et tous les peuples s’uniront dans la paix et l’harmonie pour un long futur.

Mais si cela ne se matérialise pas, l’identité traditionnelle des Hopis s’évanouira sous la pression des Bahanna. Sous l’influence des blancs, de ses religions, et par la disparition de notre terre sacrée, les Hopis seront condamnés. Ceci est le Plan Universel, établi par le Grand Esprit depuis l’aube des temps.


From the Beginning of life to the day of Purification

Raconté en 1970 par Dan Katchongva, Sun Clan (vers 1865-1972)
Publication autorisée par Dan à condition que ce ne soit pas vendu, car: 
« Vendre les enseignements Hopi serait comme vendre sa propre mère »
Publiée et distribuée par Hopi Land and Life, Taos, New Mexico, EU

Publié dans:AMERINDIENS, PROPHETIES |on 7 mai, 2012 |Pas de commentaires »

Les religions amérindiennes

Il n’y a pas une, mais des façons pour les Amérindiens de se représenter le monde qui les entoure, et ces façons varient avec chacune de ces nations autochtones. Le monde dont il est question ici, c’est d’abord l’habitat propre à chaque nation : la forêt, la plaine, les lacs, les montagnes où ils sont appelés à vivre, avec tous les voisins humains, animaux, végétaux, tantôt amicaux, tantôt menaçants. Ce monde comprend également une zone éloignée, plus ou moins invisible, constituée entre autres du soleil, de la lune, des constellations, autant de puissances qui contrôlent mystérieusement l’incontrôlable.

Amerikanska folk, Nordisk familjebok.jpgMythes et légendes mettent en scène la gestation d’un monde diversifié. Dans une société à filiation traditionnellement matrilinéaire comme celle des Hurons-Wendats, c’est une vénérable grand-mère, une certaine Aataentsic, qui préside à l’ordonnancement du monde. Pour des raisons variables, on raconte qu’elle aurait chuté de son grand domaine céleste où elle vivait une vie paisible, et se serait retrouvée dans les eaux qui recouvraient jadis la terre et auraient pu l’engloutir. Heureusement, de grands oiseaux blancs avaient secouru la dame. Sur le conseil de tous, un des animaux éparpilla sur la carapace de Grande Tortue quelques mottes remontées du fond des eaux. Ainsi fut formée l’île qui devint la terre habitable où Aataentsic put s’installer.

Pour éclairer la terre, Petite Tortue, un animal différent de Grande Tortue, grimpa dans le ciel, y recueillit des éclairs et fabriqua ainsi un grand feu qu’elle suspendit dans le ciel. Elle creusa également au bout de l’île un long tunnel par où le Soleil pouvait disparaître à l’ouest et revenir le matin à l’est, tandis que la Lune, qui allait devenir l’épouse du Soleil, remplacerait celui-ci pendant la période d’obscurité.

Plus tard, Aataentsic donna naissance à une fille qui, elle-même, accoucha de jumeaux. L’un reçut le nom de Iouskeha, et c’est lui, dit-on, qui eut l’idée de doter la terre d’une multitude de rivières et de lacs, de forêts splendides, d’érables à sève sucrée, de juteuses citrouilles, de framboises et bleuets charnus. Malheureusement, Tawiscaron, le frère de Iouskeha, s’ingéniait en même temps à ravager tout ce qu’il apercevait de prodigieux autour de lui. On dit que c’est lui qui inventa les épidémies et la mort. Le monde de tous les jours est en fait le fruit d’incessantes querelles entre ces deux frères : c’est pourquoi il est à la fois merveilleuses séductions et maux imprévisibles. Impossible harmonie que les Wendats acceptent avec un certain pragmatisme, en combinant les fêtes somptueuses et les actions rituelles préventives.

Publié dans:AMERINDIENS |on 4 mai, 2012 |Pas de commentaires »

La Prophéties des Sept Feux

 

La prophétie racontée par Alain Boudet

Traditionnellement, les prophéties se transmettent oralement. En 1979 pourtant, un ainé ojibwé a fait connaitre par écrit la prophétie des 7 feux en publiant un livre afin de mettre les enseignements sacrés du Midewiwin à la disposition des familles Anishinabe (The Mishomis Book – The Voice of the Ojibway, Indian Country Press, 1979, puis Red School House, 1988). L’auteur est Edward Benton-Banai ou Bawdwaywidun, grand chef de la Loge Midewiwin des 3 feux dans la réserve du Lac Courte Oreilles dans le Wisconsin. Le Grand-Père William Commanda a publiquement raconté cette prophétie en 1997 au Québec, au cours d’un rassemblement du Aboriginal Learning Network Constituency.

La Prophéties des Sept Feux dans AMERINDIENS La-prophetie-des-7-feuxLe texte suivant est une traduction en français. J’ai utilisé celle de Philippe affichée dans son beau site consacré aux Amérindiens. Je l’ai légèrement rectifiée d’après l’original en anglais de Edward Benton-Banai.

Sept prophètes sont venus chez les Anishinabés.

Ils sont venus quand le peuple vivait une vie paisible et bien remplie sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Ces prophètes ont laissé au peuple sept prophéties sur ce que serait le futur. Chacune de ces prophéties fut appelée un feu, et chaque feu représente une période différente qui se produira dans le futur. Voilà pourquoi les enseignements des sept prophètes sont maintenant nommés les Sept Feux.

Le premier prophète dit au peuple:

« Dans la période du Premier Feu, la nation Anishinabé s’élèvera et suivra la voie du Coquillage Sacré de la Loge du Midewiwin. La loge du Midewiwin servira de point de rassemblement au peuple et ses traditions seront la source de beaucoup de force. Le Mégis Sacré les conduira à la terre choisie pour les Anishinabés. Vous devrez chercher une île en forme de tortue [l'Amérique du Nord] reliée à la purification de la terre. Vous trouverez une telle île au début et à la fin de votre voyage. Il y aura sept endroits où vous vous arrêterez sur votre parcours. Vous saurez que vous avez atteint l’endroit choisi quand vous aurez atteint une terre où la nourriture se développe sur l’eau. Si vous y restez, vous périrez. »

Le deuxième prophète dit au peuple:

« Vous reconnaîtrez le Deuxième Feu parce qu’en ce temps là, la nation sera cantonnée près d’une grande étendue d’eau. En ce temps là, la direction du Coquillage Sacré sera perdue. Le Midewiwin diminuera en force. Un garçon naitra pour indiquer la voie de retour aux traditions. Il montrera la direction des marches vers le futur du peuple Anishinabé. »

Le troisième prophète dit au peuple:

« Pendant le Troisième Feu, les Anishinabés trouveront la voie vers leur terre choisie, une terre à l’ouest de laquelle la nourriture pousse sur l’eau. »

Le quatrième feu:

Le Quatrième Feu fut originalement révélé au peuple par deux prophètes. Ils sont venus comme un seul. Ils ont parlé de la venue de la race à la peau blanche.

L’un des prophètes dit:

« Vous connaîtrez le futur de notre peuple par le visage que la race à la peau blanche affiche. S’ils viennent en affichant le visage de la fraternité, alors viendra une période de merveilleux changements pour plusieurs générations. Ils apporteront de nouvelles connaissances et objets qui pourront se joindre aux connaissances de ce pays. De cette façon, deux nations se joindront pour créer une puissante nation. À cette nouvelle nation se joindront deux autres, et les quatre nations formeront la plus puissante de toute les nations. Vous reconnaîtrez le visage de la fraternité si la race à la peau blanche vient sans porter d’armes, s’ils viennent en apportant seulement leurs connaissances et une poignée de main. »

L’autre prophète dit :

« Méfiez-vous si la race à la peau blanche vient en affichant le visage de la mort. Vous devrez faire attention parce que le visage de la fraternité et celui de la mort se ressemblent beaucoup. S’ils viennent en portant des armes, méfiez-vous. S’ils viennent souffrants, ils pourraient vous tromper. Leurs cœurs pourraient être remplis de convoitise pour les richesses de cette terre. S’ils sont véritablement vos frères, laissez-les vous le prouver. Ne les acceptez pas en toute confiance. Vous saurez que le visage qu’ils affichent est celui de la mort si les rivières sont empoisonnées et si les poissons deviennent impropres à la consommation. Vous les reconnaîtrez par ces multiples signes. »

Le cinquième prophète dit:

« Pendant la période du cinquième Feu, viendra un temps de grandes difficultés qui affectera la vie de tous les Autochtones. Quand les signes de ce Feu apparaitront, viendra parmi le peuple une personne qui promettra une grande joie et le salut. Si le peuple accepte ces promesses d’une nouvelle façon de vivre et abandonne les enseignements anciens, alors les difficultés du Cinquième Feu resteront avec le peuple pendant plusieurs générations. Les promesses qui vous seront faites se révéleront de fausses promesses. Tous ceux qui accepteront ces promesses causeront la presque totale destruction du peuple. »

Le prophète du Sixième Feu dit:

« Pendant la période du sixième Feu, il sera évident que les promesses du Cinquième Feu sont venues d’une fausse manière. Ceux qui auront été trompés par ces promesses éloigneront leurs enfants des enseignements des Sages. Petits-fils et petites-filles se retourneront contre leurs Ainés. Aussi, les Sages perdront leur raison de vivre, ils perdront leur rôle dans la vie. Pendant cette période, une nouvelle maladie fera son apparition parmi le peuple. L’équilibre de nombreuses personnes sera dérangé. La coupe de la vie sera presque renversée. La coupe de la vie deviendra presque la coupe de l’amertume. »

Quand ces prédictions furent faites, beaucoup se moquèrent des prophètes. Ils détenaient alors les remèdes nécessaires pour se préserver de la maladie. Ils étaient alors un peuple en bonne santé et heureux. Ils étaient ceux qui choisirent de rester en arrière lors de la grande migration des Anishinabés. Ces personnes furent les premières à entrer en contact avec la race à la peau blanche. Il en souffrirent le plus.

Jean-Michel-7jpg dans PROPHETIESQuand le Cinquième Feu arriva, de grandes difficultés survinrent dans la vie de tous les Autochtones. La race à la peau blanche lança des offensives militaires contre les Autochtones dans tout le pays pour s’emparer de leurs terres et de leur indépendance comme peuple libre et souverain. Nous savons maintenant que les fausses promesses qui ont été faites à la fin du Cinquième Feu, se référaient au matériel et aux richesses inhérents au mode de vie de la race à la peau blanche. Ceux qui ont abandonné les anciennes méthodes et accepté ces nouvelles promesses furent un facteur important qui causa la presque totale destruction des Autochtones de ce pays.

Quand vint le Sixième Feu, les paroles du prophète s’avérèrent vraies, les enfants furent privés des enseignements des Sages. L’ère des pensionnats qui « civilisaient » les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les personnes commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre et leur raison de vivre.

Pendant l’ère confuse du Sixième Feu, il est dit qu’un groupe de visionnaires vint chez les Anishinabés. Ils rassemblèrent tous les prêtres de la Loge du Midewiwin. Ils dirent aux prêtres que la méthode Midewiwin était en danger d’être détruite. Ils ont rassemblé tout les Objets Sacrés. Ils ont rassemblé tous les écrits qui décrivent les cérémonies. Toutes ces choses furent placées à l’intérieur d’une bûche taillée dans l’arbre de fer. Des hommes furent suspendus à une falaise par de longues cordes. Là, ils creusèrent un trou dans la falaise et y enterrèrent la bûche là où personne ne pourrait la trouver. C’est ainsi que les enseignements des Sages furent cachés à la vue mais gardés en mémoire. Il est dit que le jour où les Indiens pourront pratiquer leur religion sans avoir peur, un petit garçon aurait un rêve qui indiquerait où la bûche de bois dur contenant les Objets Sacrés et les écrits a été enterrée. Il guiderait son peuple à cet endroit.

Le septième feu

Le Septième prophète qui rendit visite au peuple il y a bien longtemps, est décrit comme étant différent des autres prophètes. Il était jeune et avait une lumière étrange dans ses yeux. Il dit:

« Quand viendra la période du Septième Feu, de Nouvelles Personnes apparaitront. Elles retraceront leurs pas pour redécouvrir les traces laissées sur la route. Leurs pas les conduiront vers les Ainés à qui elles demanderont de les guider dans leur voyage. Mais beaucoup de Ainés se seront endormis. Ils s’éveilleront dans ce nouvel âge sans rien à offrir. Quelques-uns des Ainés seront muets parce que personne ne leur demandera quoi que ce soit. Les nouvelles personnes devront faire attention à la manière dont elles s’approcheront des Ainés. La tâche des nouvelles personnes ne sera pas facile.

Si les nouvelles personnes restent fortes dans leur quête, le Tambour à Eau de la Loge du Midewiwin fera de nouveau entendre sa voix. Il y aura une renaissance de la nation Anishinabé et les vieilles flammes seront attisées. Le Feu Sacré brulera de nouveau.

Le huitième feu

C’est en ce temps là qu’on donnera le choix à la race à la peau blanche entre deux chemins. Si elle choisit le bon chemin, alors le Septième Feu allumera le Huitième et dernier Feu, un Feu éternel de paix, d’amour, de fraternité et de sororité. Si la race à la peau blanche fait le mauvais choix de route, alors la destruction qu’elle a apportée avec elle en venant dans ce pays, se retournera contre elle et causera beaucoup de souffrance et de morts parmi tous les habitants de la terre. »

Les sages de la nation Ojibwé et des personnes d’autres nations ont interprété les deux chemins auxquelles la race à la peau blanche doit faire face, comme étant la route de la technologie et la route de la spiritualité. Ils pensent que la route vers la technologie représente une continuation de la ruée tête baissée vers le développement technologique. C’est cette route qui a conduit la société moderne vers une planète endommagée et brûlée. Serait-il possible que la route vers la technologie représente une ruée vers la destruction? La route vers la spiritualité représente un chemin plus lent, celui que les Autochtones traditionnels ont suivi et qu’ils cherchent à retrouver. La terre n’est pas brûlée sur ce sentier. L’herbe y pousse encore.

Le prophète du Quatrième Feu a parlé d’une ère où deux nations se joindraient pour créer une puissante nation. Il parlait de la venue de la race à la peau blanche et du visage de la fraternité que les Frères à peau blanche pourraient afficher. Il est évident d’après l’histoire de ce pays que ce n’était pas le visage que présentait généralement la race à la peau blanche. La puissante nation mentionnée dans le Quatrième Feu n’a jamais été formée.

Si le peuple naturel de la terre pouvait simplement porter le visage de la fraternité, nous pourrions délivrer notre société du chemin de la destruction. Pourrions-nous faire en sorte que les deux chemins qui représentent deux points de vue du monde diamétralement opposés s’unissent pour former cette puissante nation? Serait-il possible de former une nouvelle nation qui serait guidée par le respect pour tous les êtres vivants?

Sommes-nous les personnes du Septième Feu?

Connaître la prophétie par Alain Boudet sur le site : http://www.spirit-science.fr/doc_terre/septfeux.html

Publié dans:AMERINDIENS, PROPHETIES |on 4 mai, 2012 |Pas de commentaires »

Invitation FORUM de discussion

 BONJOUR A TOUS ET TOUTES !

Invitation FORUM de discussion dans 2007 - PREDICTIONS 150157_979163764_coeur-rouge_H224046_L

Pour ceux qui apprécient ce blog et les autres, vous pouvez nous rejoindre sur Le forum que je viens de créer, c’est un nouvel espace de discussion supplémentaire et complémentaire….

Voici son adresse : http://devantsoi.forumgratuit.org/        

       Venez nombreux ! Je serai heureuse de vous y accueillir !

Vous pourrez toujours reprendre des éléments contenus sur ce blog afin de pouvoir en discuter ensemble sur le forum !

Je vous dis donc à TRES BIENTOT !

877c29ca dans 2008 - PREDICTIONS

Rituel énergie des Amérindiens

Rituel amérindien pour rétablir son énergie spirituelle

 Ingrédients: une plume 
un long ruban rouge
des haricots rouges, noirs, jaunes et blancs

Selon les Indiens d’Amérique, les hommes sont des êtres spirituels ayant entrepris un voyage dans une enveloppe corporelle et appartenant à un esprit suprême unique. A la mort, l’enveloppe retourne à la Terre-Mère, tandis que l’esprit revient à l’esprit suprême dans le monde invisible.

Ce rituel est fait pour vous aider à restaurer votre équilibre spirituel. Les 4 couleurs représentent les races de l’Humanité et les 4 quarts du cercle de vie.

PREPARATION:

Isolez-vous dans un lieu tranquille pour entrer en contact avec la nature. En pensée, imaginez-vous franchissant une porte et laissez votre quotidien derrière vous. Marchez en suivant un cercle dans le sens des aiguilles d’une montre : lorsque vous sentez que vous devez vous arrêter, posez la plume à cet endroit. Placez le ruban en cercle autour de la plume et répartissez les haricots dans chaque quart du cercle.

Prenez la plume et asseyez-vous à sa place. Regardez autour de vous, imprégnez-vous de l’environnement, mettez vos sens en alerte et respirez: tel une trame, l’air qui passe dans votre corps vous relie à tous les êtres vivants. La plume dans la main, sentez la brise sur votre visage et votre équilibre revenir. Conservez les haricots et la plume et répétez ce rituel dès que vous en sentirez le besoin.

Publié dans:AMERINDIENS, ENERGIES |on 8 mars, 2012 |Pas de commentaires »

Terre de feu

 

La Terre de Feu (Tierra del Fuego en espagnol) est le nom donné à l’archipel qui se trouve à l’extrême-sud du continent sud-américain. Divisé entre l’Argentine et le Chili, il est composé d’une île principale — la Grande Île de Terre de Feu, communément appelée « Terre de Feu » — et d’une grande quantité d’îles plus petites comme les îles Dawson, Navarino, Hoste, de Los Estados.

Situé à la confluence des océans Antarctique au Sud, Atlantique à l’est et Pacifique à l’ouest, l’archipel de la Terre de Feu est séparé de la Patagonie et des Andes par le détroit de Magellan. Au sud, le passage de Drake sépare les îles du continent Antarctique.

Le cap Horn est le point le plus méridional de l’archipel. À l’est, la Grande Île de Terre de Feu est séparée de l’île des États par le détroit de Le Maire. L’archipel s’étend sur près de 400 km du Nord au Sud et sur plus de 700 km d’ouest en est.

Carte de la Terre de Feu.L’archipel est composé de plusieurs milliers d’îles, la plupart très découpées et présentant de nombreux fjords, pour une superficie totale d’environ 70 000 km².

L’île la plus grande, la Grande Île de Terre de Feu, mesure 48 100 km². Cette île est montagneuse sur son côté occidental (la Cordillera Darwin culmine au Mont Darwin à 2 488 mètres d’altitude) et est constituée d’une plaine le long de sa façade atlantique.

Les deux plus grandes îles à l’ouest de l’archipel sont Santa Inés et l’île de la Désolation.

Le canal Beagle sépare la grande île des îles Hoste et Navarino.

Encore plus au Sud de l’île Navarino, par delà la Baie de Nassau, se situe un petit archipel composé entre autres des îles Wollaston, des îles L’Hermite et de l’île Horn, la plus méridionale, sur laquelle est située le cap Horn.

L’archipel de Terre de Feu est assez peu peuplé.

Du côté argentin se trouve Ushuaïa, 60 000 habitants (58 898 en 2004), sur la rive sud de la grande île, baignée par le canal Beagle. Sur le côté atlantique se situe la ville de Rio Grande (68 776 habitants en 2004). Et entre ces deux villes, Tolhuin, un village de 2 000 habitants environ.

Du côté chilien, la plus grande agglomération est Porvenir, sur la grande île, baignée par le détroit de Magellan, habitée par 5 400 personnes. Puerto Williams, sur l’île Navarino compte environ 2 262 habitants ; ce village est légèrement plus au Sud qu’Ushuaïa et de ce fait détient le titre de village le plus au sud de la planète (si on ne considère pas les stations scientifiques de l’Antarctique comme des villages).

 

Publié dans:AMERINDIENS |on 30 janvier, 2012 |Pas de commentaires »

Légende Amérindienne

COMMENT LES INDIENS DE LA REGION DES GRANDS LACS EXPLIQUENT L’HIVER ET LE PRINTEMPS

Lorsque le vent du nord se mit à souffler vers le sud, il chassa devant lui «le vieil homme Hiver» qui s’arrêtant sur les bords du grand lac, décida de s’y installer. Cette façon de designer l’hiver pourrait sembler étrange, puisqu’il était alors robuste et fort, mais à de ses longs cheveux tout blancs, les indiens le prenaient pour un vieillard.

 fond indiensIl construisit patiemment sa demeure dans la grande forêt. Là, le vent continuait à faire rage, sifflant et hurlant, brisant les branches, détachant les feuilles, qui s’envolaient dans l’espace et qu’il obligeait à danser et à tourbillonner devant lui, arrachant les nids cachés dans les brandes et les oiseaux blottis dans les buissons, et causant de grands dégâts. Le vent du nord est en effet cruel et prend plaisir à semer la destruction.

 C’était un logis bien bizarre que l’hiver construisit pour se protéger du Vent : une sorte de hogan aux murs de glace. Pas de foyer. Alors que les indiens de la région couvraient le sol de leur demeure de tapis de laine ou de peaux de bêtes, lui étendit par terre un épais tapis de neige. C’était aussi de la neige qu’il se mit a faire tomber, car il savait que cette neige pourrait protéger les graines confiées au sol et aussi bon nombre de petites herbes et d’insectes que le froid engourdissait.

 Il vécut ainsi très occupe pendant plusieurs lunes. Depuis son arrivée dans la région,tout avait graduellement changé d’aspect autour de lui. A part les sapins et les grands pins noirs, les arbres étaient dénudés, l’herbe avait disparu, l’eau des ruisseaux et des sources était gelée. On n’entendait plus d’oiseaux. On n’apercevait plus d’écureuils.

 Les ours s’étaient réfugiés dans leur caverne ; les lapins dans leur terrier et la nuit les loup affamés hurlaient à la lune. Tout était devenu blanc ou gris. Certains animaux, de ceux qui osaient encore sortir, avaient changé de couleur.

 Pour se protéger contre le froid, ils avaient revêtu leur fourrure la plus épaisse, dont la nuance se rapprochait de celle du paysage. Ainsi les chasseurs les verraient ils moins facilement, maintenant qu’avaient disparu les hautes herbes où ils se cachaient d’habitude.

 Quand l’hiver eut construit sa maison, jeté partout ses blancs tapis, glacé les cours d’eau, il n’eut plus rien à faire. Alors, peu à peu, il commença à s’ennuyer. Un soir qu’il se tenait devant son hogan, tourné vers le Sud, il vit venir vers lui une jeune fille d’une ravissante beauté. Chose étrange, au lieu de se tasser et de craquer, la neige se mettait fondre sous les pas de cette jeune fille.

 Tout en elle respirait la joie, la douceur et la bonté. Son regard brillait de l’éclat des étoiles qui s’allument dans le ciel, ses longs cheveux étaient aussi noirs que les plus des corbeaux, mais la couleur de ses joues rappelait celle des pétales d’églantines. Elle portait des vêtements d’un vert tendre garnis de bourgeons de saule et aux pieds des mocassins aux broderies de vives couleurs. Quand elle respirait, l’air semblait s échauffer doucement autour d’elle. L’hiver dit :

 «étrangère, je ne sais pas d’où tu viens, mais tu es la bienvenue chez moi. Ma demeure est triste et froide, mais elle peut t’abriter cette nuit et te protéger contre les animaux féroces qui rodent dans la forêt. Peux-tu me dire qu’elle est ta tribu, toi qui portes des vêtements si étranges ? Assieds-toi. Parle moi de ton pays, moi je te parlerai des mes exploits, car je suis Manitou et j’ai vu bien des lunes s’arrondir puis décroître».

 La jeune fille entra et s’assit sur l’épais tapis de neige. L’hiver pris deux pipes, les remplit de tabac et lui en présenta une. Ensemble ils fumèrent le calumet . Quand la fumée eut dégourdi la langue du vieillard, il se mit à parler. Il dit :

 «je suis Manitou. Je soupire et alors les eaux des sources et des rivières se changent en glace»

 «je respire, dit la jeune fille d’une voix douce et source et rivières se mettent à jaillir et à couler»

 «je fais un signe, dit le vieillard et a mon appel, la neige vient couvrir la terre autour de moi»

 «et moi, je fais un signe et à mon appel, une pluie tiède tombe des nuages»

 «quand je marche, reprit l’hiver, la sève s’arrête dans les arbres. J’ordonne aux animaux de se cacher dans leur trou, au soleil et aux oiseaux de partir vers ces régions lointaines et les animaux se terrent, les oiseaux s’envolent et le soleil s’éloigne de moi»

 «quand je marche, dit la jeune fille, la sève des arbres, les bourgeons naissent, les plantes lèvent la tête, les animaux sortent de leur terrier, les oiseaux reviennent et chantent»

 Toute la nuit ils continuèrent à parler ainsi et l’hiver charmé par la beauté et la grâce de sa nouvelle compagne et par la douceur de sa voix, ne s’apercevait pas que l’air de sa demeure devenait de moins en moins froid. Comme il n’était habitué ni à cette chaleur ni à ce charme, il finit par s’endormir. Alors la jeune fille alla à la porte de la maison et fit signe au soleil lointain qui, depuis longtemps n’avait osé se montrer. Le soleil se remit en route vers la région des Grands Lacs. Un oiseau le suivit, puis un autre, puis tous ceux qui avaient émigré a cause de l’hiver.

 Un geai bleu cria ; «soif». La jeune fille regarda l’endroit où se trouvait la source et celle ci se mit à jaillir toute joyeuse en disant : «je suis libre, maintenant viens boire oiseau».

 Des qu’elle sentit l’eau de la source, la terre murmura aux graines qui avaient germé dans son sein :

«il fait moins froid, vous pouvez sortir».

 fond indiensEt l’on vit les jeunes pousses se montrer timidement d’abord, puis sourire au soleil. Pendant que le vieillard continuait à dormir, sa compagne vient caresser ses cheveux blancs. Au contact de cette main, la taille du vieil homme diminua graduellement, les murs de l’habitation s’écroulèrent peu à peu, les tapis de neige se mirent à fondre.

 L’hiver finit par ne plus être qu’un tout petit être assez léger pour que la jeune fille put le prendre doucement dans ses mains. Elle se redressa alors se tenant toute droite et lumineuse au milieu des débris de sa demeure, elle appela le Vent qui venait du Sud et lui dit :

 «Vent qui viens du Sud et qui t’en vas vers le Nord, emporte l’Hiver avec toi, reconduis le dans son pays. Il sera de nouveau fort et robuste quand vous arriverez dans les grandes plaines blanches qui sont là bas, bien loin au delà des lacs».

 Il pourra revenir ici plus tard quand les oiseaux auront élevé leurs petits, quand les écureuils auront fait de nouvelle provisions et les hommes récolté le maïs.

 Le Vent prit l’hiver et l’emporta sur un nuage. Alors la jeune fille se mit à l’ouvrage. Son souffle réchauffa l’air ; il faisait éclore les bourgeons et dresser les brins d’herbe. Les oiseaux chantaient à son approche et la ou elle passait, les sources jaillissaient, les feuilles et les fleurs se montraient et les animaux quittaient leur terrier. Tout devenait gai, heureux, brillant comme elle. Bientôt la forêt et la plaine se remplirent de lumière, de chansons et de parfums.  

C’ETAIT LE PRINTEMPS

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Publié dans:AMERINDIENS |on 22 janvier, 2012 |2 Commentaires »

La Terre Mère

par Maud Séjournant

La cosmologie amérindienne nous permet de comprendre les deux aspects du mot Terre : celui de l’axe vertical Terre/Ciel, et celui du cercle horizontal que l’on appelle Terre de l’humanité ou « des humains qui fleurissent ».  

 

Pour illustrer le premier aspect, il me vient une histoire qui m’a été transmise par Touhou Pouvou, chamane amérindienne. 

La Terre Mère dans AMERINDIENS Les-jeux-Amerindiens,675196-L« Autrefois, au commencement des temps, au temps d’avant, le Ciel qui contient tout l’univers avait accouché du Soleil. Celui-ci se promenait d’un pas régulier dans l’espace et se délectait de sa course. Au cours de ses pérégrinations, il se mit à remarquer cette belle planète qui se rapprochait de lui à intervalles réguliers. Il la regardait sans se lasser et s’émerveillait de la beauté de ses formes et de ses couleurs. Il finit par en tomber amoureux, et ne savait comment lui exprimer sa passion ; il continuait sa marche lente au fil des siècles tout en réalisant qu’il ne pouvait en altérer le cours pour pouvoir la toucher. Il devint tellement plein d’amour et de désir pour elle qu’il se mit à suffoquer et à sentir une rougeur lui monter au visage. Il ne put rien faire pour arrêter le processus. Un beau jour, il entra même en éruption ! De sa masse de feu, se détachèrent alors des étincelles qui descendirent sur la planète Terre. En touchant le sol, les étincelles de feu s’enfoncèrent dans la matière tendre et délicate ; le soleil crut qu’elles s’étaient éteintes et continua à envoyer tout son amour à la planète si belle et douce mais si lointaine : La Terre qui, elle aussi, aimait le Soleil garda les particules de feu dans son ventre, leur donna sa substance pour créer une forme qui entoure les précieuses étincelles venues de son amoureux fait de lumière. Un jour, quelques jours après pour le soleil, des millions d’années pour nous, le soleil crut percevoir un mouvement à la surface de sa planète bien-aimée ; il discerna des formes qui bougeaient là où étaient tombées les étincelles. Ces formes changèrent, changèrent et changèrent encore en laissant à chaque fois des traces dans le corps de la Terre ; ainsi naquirent les roches, les végétaux, les animaux et les humains, témoins des amours du Soleil et de la Terre. » 

« Cette histoire, commenta Touhou Pouvou, nous dit un secret : la lumière a été recueillie dans le ventre de la Terre. Nous sommes ses enfants. Notre corps nous a été donné par la Mère Terre et chaque cellule abrite la lumière du Père Soleil. » 


L’élément terre
 

La Terre a aussi un rythme bien à elle qui a pu être mesuré scientifiquement ; son cœur bat, disent les amérindiens ; le battement du tambour des cérémonies et danses amérindiennes nous le rappelle. Des recherches récentes ont révélé que les personnes qui sont exposées régulièrement au rythme d’un tambour ont une meilleure résistance aux infections. Ils retrouvent l’harmonie du rythme terrestre, de la voix de la Terre Mère qui leur rappelle leurs neuf mois de vie aquatique près du cœur de leur mère biologique. 

Une femme indienne m’a dit un jour : « Sais-tu ce qu’est l’attraction terrestre ? » Et moi, bonne élève, de penser « gravitation, masse, distance » et de tâcher de trouver quelque loi physique qui décrive le phénomène. Elle me regarda lâcher mes bribes de souvenirs de cours de physique puis éclata de rire. Elle dit alors : « Non, je parle de la vraie chose : de l’amour qu’a la Terre pour nous. » Devant mon air ahuri, elle poursuivit : « Oui, la Terre nous aime tant qu’elle nous maintient sur la surface de cette planète, sur son corps, par la puissance de son désir de nous nourrir. Sans cela, nous volerions dans l’atmosphère, ajouta-t-elle avec un clin d’œil. Elle nous garde ainsi près d’elle pour que nous soyons près de tous les cadeaux qu’elle nous offre en permanence : son eau qui baigne chaque cellule de notre corps, son bois qui nous réchauffe et nous permet de construire des abris, ses minéraux pour renforcer notre corps et pour créer des outils. » 

Je me remémore alors cette expérience d’enfant que j’eus un jour alors que je suivais mes grand-parents à la chasse. Je n’avais pu m’empêcher de me coucher dans un champ fraîchement labouré, fascinée par le sentiment de fertilité et d’accueil de cet espace où j’avais envie de me blottir à nouveau.C’était donc cela ! La Terre Mère avait parlé à l’enfant et je lui avais répondu en me laissant prendre dans ses bras. Mon amie indienne venait de mettre des mots sur l’impression puissante de cette générosité permanente qui m’avait alors touchée au cœur. 

Le deuxième aspect est le niveau horizontal, celui du Cercle de l’Humanité ; c’est celui que l’enfant découvre lorsqu’il commence à marcher à quatre pattes et à se déplacer en regardant ce qui est autour de lui sur un plan horizontal. Nous sommes tous incarnés dans cette Roue naturelle qu’est la surface de la terre. 

Sur ce plan, nous retrouvons les autres éléments qui vont venir compléter l’élément Terre sur la Roue de Médecine : l’Eau, si fluide et mouvante, l’Air, invisible et omniprésent et le Feu à l’alchimie si particulière. Même dans ce plan horizontal, la Terre garde son aspect sacré : C’est un potier indien qui me l’a fait comprendre. Alors que j’admirais un de ses pots qui avait une forme inhabituelle, il me dit simplement : « Ce n’est pas moi qui crée la forme, c’est l’esprit de la Grand-Mère Argile qui me guide et parle à mes doigts pour leur montrer ce qu’ils doivent faire. Et moi, je dois l’écouter avec mon cœur pour savoir ce qu’elle veut devenir. » 

S’ancrer dans la terre 

Cette substance apparemment si dense et prosaïque est habitée par un esprit qui est prêt à se manifester si nous savons l’entendre. Il me donnait là la clé pour ouvrir la porte de la relation aux éléments : savons-nous les écouter comme lui ? Dans cet espace, tout est basé sur le cercle qui, combiné avec le temps, crée la spirale ou le cycle ; cycle des saisons, de la journée, de la fertilité féminine liée au cycle de la lune. Le cercle a un centre, qui est celui où nous sommes à chaque instant ; il est fondamental de savoir se relier aux différents éléments de la Roue pour savoir où est notre vraie place. Le chemin pour devenir un humain n’est donc pas linéaire et ne mène pas à un but précis mais c’est en parcourant la Roue que nous apprenons qui nous sommes : c’est donc le processus même de recherche qui est la découverte. Lorsque nous sommes vraiment attachés à l’élément terre nous jouissons de chaque pas au lieu de nous précipiter vers le but. Les chamanes l’ont toujours su : ils savent s’ancrer dans l’élément terre avant d’entreprendre leur voyage dans le monde d’en bas ou dans le monde d’en haut, ainsi ils pourront revenir sur ce plan terrestre à l’issue de leur voyage. 

Les chamanes sont souvent artistes et manifestent leur relation à l’esprit à travers un art. J’eus une conversation un jour avec deux amis. Nous avions convenu que les deux arts les plus proches de l’élément terre étaient la sculpture et la danse. L’un utilise l’élément terre à travers le bronze ou le bois, le métal ou encore l’argile comme les potiers. L’art de la danse utilise le corps humain qui a son origine dans l’élément Terre (et eau aussi). 

« La danse, disait l’un, c’est donner du mouvement à la terre et la source de la musique vient du battement du cœur de notre Mère ; nous donnons de multiples formes à la vie à travers notre corps. La force vitale s’exprime là de la manière la plus directe. » Si l’on garde cette perspective, on peut alors voir comment les mots grâce et gratitude sont liés : la grâce du danseur est le reflet de sa gratitude d’avoir un si bel instrument, gratitude qu’il exprime à travers les mouvements de son corps. 

Depuis, j’ai décidé de faire une danse de chaque mouvement avec la conscience de contribuer à la mouvance de l’esprit de l’élément terre : je lui donne une émotion. Chaque geste devient alors sacré, et chaque pas que je fais est une caresse de gratitude pour ma mère la Terre. Notre culture occidentale a oublié comment s’ancrer dans la Terre. Un conseil : cultiver quelques plantes en pot ! 

G. PRODUCTIONS http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=129  

Publié dans:AMERINDIENS, TEMPS |on 28 septembre, 2011 |Pas de commentaires »

Aigle Bleu nous parle

Aigle Bleu – prophétie amérindienne 

 

Nous avons aujourd’hui oubliés la sagesse des premières nations et des peuples autochtones, heureusement depuis 1970 de nombreux messagers venant de différentes tribus et peuples se sont répandues sur toute la planète pour porter un antique message de paix, de sagesse et de compréhension mutuelle entre les êtres humains. Bien que peu connu du grand public il existe sur notre planète une nation insoumise qui travaille en profondeur pour faire évoluer nos mentalités et nos regards sur l’univers, la nation arc-en-ciel. Je poste ceci parce que je pense que cette philosophie est notre futur planétaire mais encore faut il que le message soit entendu et comprit. Dans ce film vous allez découvrir la prophétie des amérindiens, la seule prophétie qui s’est déjà en partie réalisée et qui me paraît la plus fiable à ce jour…

Cette vidéo en cinq parties donne la parole à Aigle Bleu, un « homme médecine » amérindien. Aigle Bleu est né dans la province canadienne de la Saskatchewan. Il vit maintenant près de la ville de Québec et voyage dans bien des pays pour transmettre ses connaissances. Aigle Bleu est en formation depuis 1978 avec l’enseignante spirituelle de la nation Cherokee, la Ven. Dhyani Ywahoo. Il a également étudié avec Sun Bear, de la nation Chippewa et avec OhShinnah, de la nation apache. Il a aussi reçu des enseignements de Tlakaellel, de la nation aztèque, de Slow Turtle, de la nation Wampanoag, de William Commanda, de la nation Algonquine, de N’tsukw, de la nation Innu et de Tall Warrior, de la nation Mohawk.

Il fonde en 1987, Pédagogies Autochtones, pour enseigner les principes spirituels et thérapeutiques des nations autochtones. Depuis il a enseigné dans plusieurs villes du Québec de même qu’en France, en Allemagne, en Belgique, en Autriche, en Suisse et aux États-Unis. En 1997, la Vén. Dhyani Ywahoo, qui est cheftaine du « Green Mountain Band of Eastern Cherokee » (Uniyunwiwa), adopte Aigle Bleu dans le clan de la patate douce de cette nation. En 2000 Aigle Bleu reçoit du centre de formation du Gouvernement de la Nation Indienne de l’Amérique du Nord, en collaboration avec son enseignante principale, Dhyani Ywahoo, un diplôme le reconnaissant comme « Guérisseur Spirituel ». En janvier 2001 Aigle Bleu commence un ministère de conseiller spirituel auprès des détenus autochtones dans une institution fédérale à sécurité maximum. Il agit comme aîné agissant et thérapeute spirituel. En 2002, il est élu représentant pour le Cercle des Aînés pour la Paix. Ce cercle est le conseil régional aviseur auprès des Services Correctionnels Canadiens qui représente les aînés amérindiens qui travaillent en milieu pénitentiaire. Il démissionne de ce travail en janvier 2003.

En 2002 il fonde le SANCTUAIRE DU FEU SACRÉ, organisation spirituel dont la mission est de créer un centre de guérison pour les jeunes amérindiens ainsi qu’un lieu de pratique et d’enseignement des traditions Cherokee dans un cadre naturel et écologique. En 2003 Aigle Bleu réussis son examen pour être reconnu « Aljadohvsgi ». Ce titre signifie « celui qui entend la voix de ceux qui pleurent ». L’examen consiste à produire de la lumière avec son corps dans un lieu sombre. Environ 120 personnes parmi lesquels une vingtaine d’Aînés assistèrent et furent témoins de cette cérémonie.

Aigle Bleu a écrit quatre livres sur la spiritualité et les traditions amérindiennes. En 1985, il écrit le livre « L’Héritage spirituel des Amérindiens » aux Éditions de Mortagne. En 1992, il rédige le livre « Le cristal en thérapie dans la tradition amérindienne » publié chez Guy St-Jean, éditeur. La même année, ce volume est traduit en allemand et en anglais. En 1999, il écrit le volume « Le Sentier de la Beauté – Cérémonies amérindiennes » publié par les Productions Orphée. En 2003 il produit un petit fascicule « Sons et fragrances pour la santé, Aromathérapie et musicothérapie amérindienne ». 

 




Aigle Bleu parle de la philosophie que les autochtones d’Amérique de Nord ont dans leur relation avec l’environnement, ainsi que la vision spirituelle qu’ils ont de la terre, des animaux, des pierres, des arbres, des différents peuples et de leur mission, de l’univers et des êtres qui l’habitent 




SERIE DE VIDEOS 


PROPHETIE_AMERINDIENNE_PAR_AIGLE_BLEU.1   

 

PROPHETIE_AMERINDIENNE_PAR_AIGLE_BLEU.2

PROPHETIE_AMERINDIENNE_PAR_AIGLE_BLEU.3   

  

PROPHETIE_AMERINDIENNE_PAR_AIGLE_BLEU.4       

 

PROPHETIE_AMERINDIENNE_PAR_AIGLE_BLEU.5    

 

 

Aigle Bleu nous parle dans AMERINDIENS aiglebleu

Publié dans:AMERINDIENS |on 5 mars, 2011 |Pas de commentaires »

Sagesse Améridienne

SAGESSE AMERIDIENNE 

Filmer au pied du Mont Bougarach, en plein milieu du pays Cathare, Aigle Bleu dévoile les transformations profondes qui se sont produites sur terre depuis deux ans et nous livre un message universel rempli d’espoir et de lumière. 


« Donner et recevoir ne sont que des aspects différents du flot de l’énergie dans l’univers. Décider de donner ce que nous voulons recevoir permet à l’abondance de l’univers de circuler à travers nos vies ».
Extrait des Sept lois spirituelles du succès, de Deepak Chopra

Video 

Image de prévisualisation YouTube 

Publié dans:AMERINDIENS |on 15 février, 2011 |Pas de commentaires »

La Roue de Médecine

La Roue de Médecine  

 

La Roue de Médecine dans AMERINDIENS 256x341-14161

La Roue de Médecine est un cercle magique qui nous reconnecte avec notre environnement. Un cercle, car nous évoluons toute notre vie, et voyageons tout autour de celui-ci, expérimentant une partie de notre personnalité à chaque fois différente. C’est pourquoi la Roue de Médecine est mouvement et changement, participation à la magie de la vie et à notre bonheur , ou « pouvoir » personnel. 

Par le terme de « Médecine », nous pouvons comprendre toute pratique visant à obtenir notre juste équilibre, psychique bien sûr, physique et aussi, et surtout, spirituel. Grâce à ce lien harmonieux, nous reconquérons notre « pouvoir », cette façon juste d’inscrire notre chemin dans la vie. 

Il faut garder à l’esprit que les amérindiens donnent une signification particulière à chaque direction, chacune des quatre directions ayant des qualités et des leçons à enseigner : 

·       Le Nord apporte les vents froids de l’hiver qui purifient la Terre par leur intensité et obligent presque tous ses habitants à passer une partie de leur temps à ne faire que se réchauffer, se détendre et se renouveler. 

 

·       L’Est envoie les vents tièdes du printemps qui nous apaisent, nous tourmentent et nous forcent à nous ouvrir à l’illumination et à la sagesse qui sont les dons de cette saison. 

 

·       Le Sud apporte les vents chauds de l’été qui nous font nous ouvrir totalement à la croissance. 

 

·       L’Ouest envoie les brises fraîches de l’automne qui nous aident à aller à l’intérieur de nous-mêmes pour trouver nos forces et nos faiblesses. 

 

 

A cela se rattachent également les clans élémentaires, ou originels, qui nous disent à quel élément nous nous rattachons, de quel élément nous sommes plus particulièrement responsables : 

 

·  Le clan de la Tortue, la Terre : apporte la stabilité (Oies des Neiges, Castors et Ours bruns) 

 

·  Le clan de la Grenouille, l’Eau : approfondit les émotions (Cougouars, Colibris Dorés et Serpents) 

 

·  Le clan du Papillon, l’Air : apprend à diriger l’énergie (Loutres, Cerfs et Corbeaux) 

 

·  Le clan de l’Oiseau-Tonnerre, le Feu : dirige vers la compréhension (Faucons Saures, Esturgeons et Elans)

 

 

rouemedecine dans AMERINDIENS

 

Suivant notre mois de naissance, une lune détermine notre point de départ sur la Roue de Médecine, ainsi que notre totem d’origine dans les règnes animal, végétal et minéral : 

 

Au Nord

 

§  La Lune du Renouveau de la Terre (22 décembre – 19 janvier) : 

§  Totem animal : l’Oie des Neiges, la liberté et l’imagination 

§  Totem végétal : Bouleau, la tradition et la sagesse 

§  Totem minéral : le quartz, la clarté et la fluidité 

§  La Lune du Repos et de la Purification (20 janvier – 18 février) : 

§  Totem animal : la Loutre, la curiosité et la gaieté 

§  Totem végétal : le Tremble, l’équilibre et l’harmonie 

§  Totem minéral : l’Argent, le sens de l’adaptation et l’intuition 

§  La Lune des Grands Vents (19 février – 20 mars) : 

§  Totem animal : le Cougouar, la sensibilité et la spiritualité 

§  Totem végétal : le Plantain, l’enracinement et la guérison 

§  Totem minéral : la Turquoise, l’initiation et le mystère 

  

A l’Est : 

§   La Lune des Arbres en Bourgeons (21 mars – 19 avril) : 

§   Totem animal : le Faucon saure, l’acuité et l’optimisme 

§   Totem végétal : le Pissenlit, le nettoyage et la sincérité 

§   Totem minéral : l’Opale de feu, l’ouverture et l’énergie 

§   La Lune du Retour des Grenouilles (20 avril – 20 mai) : 

§   Totem animal : le Castor, le changement et l’agilité 

§   Totem végétal : le Camas bleu, la douceur et la beauté 

§   Totem minéral : la Chrysocolle, la stabilité et la loyauté 

§   La Lune de la Plantation du Maïs (21 mai – 20 juin) : 

§   Totem animal : le Cerf, l’illumination et la créativité 

§   Totem végétal : le Millefeuille, l’écoute et l’intérêt 

§   Totem minéral : l’Agate mousseuse, l’embellissement et la guérison 

  

Au Sud : 

§   La Lune du Soleil Fort (21 juin – 22 juillet) : 

§   Totem animal : le Colibri doré, la perception et les relations 

§   Totem végétal : l’Eglantier, l’inspiration et la sagesse 

§   Totem minéral : l’Agate cornaline, la beauté et l’amour 

§   La Lune des Baies Mûres (23 juillet – 22 août) :  

§   Totem animal : l’Esturgeon, la force et la profondeur 

§   Totem végétal : le Framboisier, le paradoxe et le courage 

§   Totem minéral : le Grenat et le Fer, la bonté et la clairvoyance 

§   La Lune de la Moisson (23 août – 22 septembre) : 

§   Totem animal : l’Ours Brun, l’enthousiasme et la persévérance 

§   Totem végétal : la Violette, l’action et la tendresse 

§   Totem minéral : l’Améthyste, la justice et la protection 

  

A l’Ouest : 

§   La Lune du Vol des Canards (23 septembre – 23 octobre) :  

§   Totem animal : le grand Corbeau, l’envol et l’instinct grégaire 

§   Totem végétal : la Molène, la cordialité et l’apaisement 

§   Totem minéral : le Jaspe, l’énergie et l’union 

§   La Lune du Gel (24 octobre – 21 novembre) : 

§   Totem animal : le Serpent, l’ambition et la mutation 

§   Totem végétal : le Chardon, la croissance et la canalisation 

§   Totem minéral : le Cuivre et la Malachite, la purification et l’enseignement 

§   La Lune des Longues Neiges (22 novembre – 21 décembre) : 

§   Totem animal : l’Elan, le partage et la spiritualité 

§   Totem végétal : l’Epinette noire, la communication et la justice 

§   Totem minéral : l’Obsidienne, le rayonnement et la transmission de pensée 

 

http://angelsplace.perso.sfr.fr/Chamanisme1.htm 

 

autochtones

Publié dans:AMERINDIENS |on 17 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

Le chamanisme Amérindien

Le Chamanisme Amérindien 

ou la Voie du Totem 

Le chamanisme Amérindien dans AMERINDIENS icones_00944

 


« La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre » 

  

Le Chamanisme est un système de pratiques magiques (symboliques, spirituelles) répandu surtout dans les sociétés traditionnelles, dont elles constituent la « religion » exclusive. Le Chamanisme réunit les choses, au lieu de les séparer. L’enseignement est donné par les esprits. Le chamanisme est la spiritualité la plus ancienne connue. 

 

Le chamanisme est toujours vivant, y compris dans les sociétés occidentales modernes. 

 

Le chaman fait le lien avec le monde des Esprits, de l’au-delà, étant le messager des Anciens. Il est le médecin du village, le prêtre, le psychologue, le conseiller, le mystique… C’est un personnage doué d’une force de caractère à toute épreuve et en même temps doté d’une sensibilité extrême. D’un point de vue ésotérique, c’est la synthèse entre le médium, le magnétiseur et l’érudit.  

 

Dans la tradition amérindienne, le Peuple d’Origine était unifié par l’influence de la Terre Mère. Cela amenait chacun à : 

·         Honorer et rendre grâce au Grand Esprit, à la Source Suprême de toute Vie. 

  

·         Établir un Système de Clan qui assurait l’unité familiale, la stabilité, l’intégrité dans le corps, le coeur, la pensée et l’esprit. 

 

·         Appartenir à la famille de la Terre Mère ce qui établissait l’identité du Soi à travers la Loi Terre

 

·         Partager les dons de la Terre Mère avec toutes les créatures vivantes

 

·         Faire et respecter l’engagement de favoriser l’estime de soi et les relations de choix

 

·         Établir un code et un credo d’état de conscience de soi pour favoriser la croissance personnelle à travers l’Amour et la Vérité pour assurer la paix. 

 

Cette enseignement se transmettait d’une génération à l’autre à travers les traditions orales : cérémonies, chant, danse, art, langue et coutumes de tous les jours, en les vivant chaque jour.

 

 C’est autour des feux, le Feu du Conseil, que le peuple apprit que leur connexion Terre favorisait le développement de la Sagesse, la mise en marche dans l’action de prophétie et de philosophie. Les enseignants exprimaient différents rôles à travers différents visages pour le bénéfice de leur croissance. 

 

Les traditions étaient supportées par : 

·         les Aînés qui enseignaient le quotidien de la vie, 

·         les Gardiens de la Pipe qui dirigeait les Cérémonies, 

·         les Clans Mères qui perpétuaient les Codes Moraux de Vérité 

·         les Chefs qui représentaient le peuple au Conseil, 

·         les Sachems qui étaient les enseignants spirituels, 

·         les Conteurs qui perpétuaient les légendes d’Amour, de Vérité et de Paix comme outils d’enseignements, 

·         les Sages qui étaient des historiens et des gardiens de la Mémoire, 

·         Les Hommes/Femmes Médecine qui étaient les herboristes. Ils aidaient les gens à maintenir le corps en harmonie, les pensées saines et l’esprit pur. 

Cette façon de vivre a assuré une structure sociale d’interrelation qui a survécu jusqu’à nos jours. 

 

La Spiritualité occupait une très grande place dans la vie de toutes les tribus amérindiennes. Ils croient qu’une Puissant, appelé Grand Esprit, habite toute les choses de la Vie (plantes, animaux, herbes..). 

 

Ils vivaient selon 3 pratiques importantes dans leur vie de tous les jours : les mythes, les croyances et les légendes. 

 

Pour les amérindiens, la vénération de la nature occupait une place primordiale dans la vie spirituelle. Elle écoute, comprend et respecte les innombrables Esprits de la nature. Ils ont toujours une spiritualité bien vivante qui repose sur la Communication Profonde de l’être humain avec les différents aspects de la Vie animale, la Nature et la Terre Mère. 

 

 

- Le Tipi –

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Le tipi est un mot Sioux utilisé pour désigner une maison portative. Cette maison ressemble à une tente en forme de cône. Son cadre est fait de longs morceaux de bois qui se rejoignent en haut et qui sont attachés ensemble. En guise de toile, les Amérindiens utilisaient des peaux d’animaux cousues ensemble et décorées. Les peaux d’animaux tiennent au sol avec de grosses roches ou avec des piquets de bois. 

Dans la majorité des tipis, il y a une place pour un feu à l’intérieur, au centre. Un trou au toit permet à la fumée de s’échapper. Un Tipi peut mesurer jusqu’à 4.5 mètres de hauteur par 9 mètres de diamètre et peut être assemblé en quelques minutes seulement par des experts. Ces tentes servaient surtout au chasseurs de bisons dans les grandes plaines de l’ouest.

 

Source : http://angelsplace.perso.sfr.fr/Chamanisme.htm

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Publié dans:AMERINDIENS |on 16 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

Animal totem

L’ANIMAL TOTEM

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La Médecine des américains est un mode de vie qui engage tout l’être puisqu’il exige que nous cheminions sur la Terre en parfaite harmonie avec l’Univers. 

D’après leurs habitudes de vie, les animaux transmettent des messages de guérison et des leçons de vie. 

L’Aigle : 

Représente l’Esprit, l’habileté de vivre dans le domaine de l’esprit tout en restant branché et équilibré dans le domaine terrestre. L’Aigle apporte l’éveil et l’illumination. Il enseigne à regarder vers les hautes sphères pour que votre coeur atteigne le Soleil et que vous appreniez à aimer l’ombre aussi bien que la lumière. 

Le Faucon :68547225horus-gif dans AMERINDIENS 

S’apparente au Messager, et enseigne à observer, à scruter le milieu qui nous entoure. Le Faucon nous aide à saisir en plein vol une occasion en or qui se présente à nous, et peut également nous aider à examiner notre vie d’un plan plus élevé afin de mieux distinguer les obstacles qui freinent notre envol. 

L’Élan : 

Symbolise l’Endurance. Il nous apprend qu’agir avec mesure augmente notre endurance. Il est lié, aussi, à la fraternité, l’amitié qui s’élève au-dessus de la concurrence et de le jalousie.

 

 Le Chevreuil : 

Représente la Douceur, celle qui touche le coeur et l’esprit des êtres blessés, et qui apporte sécurité et guérison. 

L’Ours :animaux 

Sa force est l’Introspection. L’Ours nous fait comprendre que chaque être détient la capacité de faire le calme, d’entrer dans le silence et de savoir. Il s’apparente à l’intuition. 

Le Serpent : 

Ou la Transmutation. Il symbolise la transmutation du cycle vie-mort-renaissance. C’est l’énergie de l’intégrité, l’habileté de tout expérimenter volontairement et sans résistance, afin de parvenir à la sagesse. 

Le Putois putois010 

Enseigne la Réputation, que si nos paroles s’appuient sur des actions, si nous nous respectons, notre réputation jouira de la force de nos convictions. Ainsi, il est le miroir de notre ego. 

La Loutre : 

Détient une série de leçons sur la Féminité, celle qui enseigne que la jalousie et la méchanceté n’ont pas leur place. Quand cette énergie s’exprime sans manipulations et sans contrôle, l’expérience est pleine de fertilité et source de vie. C’est la liberté de l’amour sans jalousie. La Loutre nous demande de redevenir enfant et de laisser notre vie se dérouler tout simplement. 

Le Papillon : 

S’apparente à la Transformation. C’est l’esprit, doublé de l’habileté qu’a cet esprit de se connaître lui-même, voire de se modifier. 

La Tortue : 

Le plus ancien symbole de la planète Terre ; elle personnifie la déesse de l’énergie et la Mère éternelle. La Tortue a une carapace qui nous enseigne comment nous protéger des blessures, de l’envie, de la jalousie et de l’inconscience des autres. Elle souligne également les dangers de bousculer le cours des choses, et de laisser mûrir nos idées avant de les exposer au grand jour. 

 

L’Orignal : 

Signifie l’Estime de Soi, qui découle de la capacité de reconnaître la sagesse dont nous avons fait preuve face à une situation et de saisir que, dès lors, nous méritons reconnaissance et félicitations. Il s’agit du partage, empreint de la joie qu’accompagne le sentiment d’avoir mené son projet à bien. 

Le Porc-Epic :    porcepic 

Détient plusieurs qualités spéciales, celle de la foi et de la confiance, c’est-à-dire l’Innocence. Les piquants de Porc-épic sont utilisés rarement, uniquement lorsque sa confiance a été trahie.  

Le Coyote : 

Le Fin Filou ! Il s’agit du maître de l’illusion qui tombe souvent dans ses propres pièges ; il se laisse prendre à son propre jeu. Et nul n’est plus étonné que lui quand cela tourne mal ! par contre, cet étourdi réussit toujours à survivre. Cet animal est le fidèle reflet de nos absurdités. En se promenant d’un désastre à l’autre, le Coyote porte l’art du sabotage au summum du raffinement. Grâce à lui, le rire et le sens de l’humour ont leur place dans nos vie. 

Le Chien : 

Considéré comme la Fidélité. Il transmet le sens du service aux autres, la compréhension profonde et compatissante. Il représente les bénévoles, les philanthropes, les infirmières, les conseillers, les prêtres ou les soldats. Il s’agit de la fidélité envers les autres, mais aussi, et surtout, envers soi. 

Le Loup : 

Ou le Maître. Il dépiste et initie les idées nouvelles. Il s’agit de la capacité d’être membre d’une société tout en vivant selon ses propres rêves et selon ses propres idées.  

Le Corbeau : 

Détient la Magie. Cette dernière est puissante car elle nous permet d’apprendre à connaître nos peurs intimes, afin de favoriser un changement de conscience. Il est le messager de notre inconscient, ou encore de l’Inconnu.  

 

Le Cougouar :    

Représente le Leadership, fournit les leçons sur la manière d’utiliser les pouvoirs de chef. C’est la capacité d’avancer sans insister pour que tout le monde suive ; c’est aussi la faculté de comprendre que chaque être est, de quelque façon, un leader en puissance.  

Le Lynx :   lynx 

Le porteur des Secrets. Il s’agit d’un genre bien particulier de clairvoyance. Le Lynx n’est pas le gardien des secrets mais bien celui qui connaît les secrets. 

Le Bison : 

Prière et Abondance, telles sont les médecines de Bison. Il s’agit de reconnaître le sens sacré de tout cheminement terrestre, quel qu’il soit. Le Bison favorise un temps de réconciliation et de réflexion sur le sens de la vie et la valeur de la paix. La prière rappelle que nous devons apprendre à remercier et rester humble. 

La Souris : 

Signifie l’Examen Minutieux. Il s’agit d’un paradoxe, car cela confère une grande puissance et une grande faiblesse. Il est bon de porter attention aux moindre détails, mais il faut savoir ne pas se perdre dans les petits éléments.  

Le Hibou : 

Associé au Flair, il permet de dévoiler toute la vérité plutôt que d’énoncer des demi-vérités. Personne ne peut le tromper sur ce qu’il fait, même si celle-ci tente de dissimuler ses intentions. 

Le Castor :   castor 

Ou le Bâtisseur, l’être d’action. Cela inclut un sens aigu de la famille et du chez-soi. Cet animal nous éclaire sur la puissance du travail accompli et sur la fierté qu’on en tire. Pour parvenir ensemble à atteindre un objectif, il faut avoir l’esprit d’équipe. Ce dernier favorise l’harmonie. 

L’Opossum : 

Sa protection, la Feinte. Cet animal vous aide par ses talents de stratège, associés à l’effet de surprise. Lors d’imprévus, il cherche les moyens astucieux de se tirer d’affaires. 

 

La Corneille : 

Désigne la Loi. La loi humaine ne ressemble pas à la Loi sacrée. Corneille perçoit l’Illusion qui réside dans l’interprétation que l’humanité donne aux mondes, tant physique que spirituel. 

Le Renard : 

Illustre le Camouflage, l’habileté à se fondre dans le milieu qui l’entoure et d’y devenir invisible. Il comprend aussi l’adaptabilité, l’astuce, la capacité d’observer, de s’intégrer ainsi que la rapidité dans la pensée et l’action. 

L’Ecureuil : 

Enseigne l’Approvisionnement, la prévision de son énergie pour une utilisation ultérieure ; à réserver son jugement, son opinion. 

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Renvoie à l’Illusion. Cet animal aide à briser la façade illusoire que nous prenons pour la réalité physique, à dissiper les illusions qui restreignent nos idées et nos actions. 

Le Tatou : 

Fixe les Frontières. Il nous aide à délimiter ce que nous acceptons de vivre, à définir notre espace. Il pose les barrières nécessaires à notre équilibre personnel, tout en sachant accepter les éléments extérieurs propices à notre évolution. 

Le Blaireau : 

Ou le Dynamisme. Il enseigne à utiliser l’agressivité de façon constructive, sans éreinter les autres. Il est source de force car il va jusqu’au bout de la tâche ; souvent, il est le « chef ». 

 

Le Lapin : 

Représente la Peur. Le message est : ce à quoi vous résistez persistera, ce que vous craignez le plus, vous le vivrez. En effet, plus l’on redoute une chose, plus notre énergie se positionne sur cette crainte, et attire donc à nous ce que nous refusons.  

Le Dindon : 

Rend hommage au Don et Dépouillement. Cette philosophie reconnaît de façon profonde et constante la valeur du sacrifice chez soi et chez les autres. Ce qui pousse Dindon à aider et soutenir, c’est la connaissance véritable que toute vie est sacrée. 

La Fourmi : 

Symbolise la Patience. Elle ne s’inquiète jamais de « devoir s’en passer » car elle a confiance en la providence de l’univers. Elle rappelle qu’il nous faut démontrer patience et confiance dans certaines situations de la vie. 

La Belette : 

S’apparente à l’Art de la Dérobade. Elle a un sens aigu de l’observation, et a une quantité incroyable d’énergie et d’ingéniosité. 

La Perdrix :   perdrix_70_gif 

La Spirale Sacrée. La spirale illustre la vision personnelle et l’éveil. Il s’agit de réfléchir sur la façon dont nous nous déplaçons dans le monde.  

Le Cheval : 

Donne la Puissance. Cela nous aide à travailler pour obtenir un meilleur équilibre de notre bouclier, et comprendre notre cheminement dans son ensemble. Cette puissance réunit la compassion, la tendresse, l’enseignement, l’amour, le partage des dons, les talents et les habiletés. 

Le Lézardvignette98-lezard 

Protège la Rêverie, qui est l’ombre de la réalité, nous révèle ce que nous voulons ignorer. L’observation de nos rêves est importante. Souvent, ceux-ci veulent nous faire passer un message, et nous devons rester à leur écoute. 

 

L’Antilope : 

Développe l’Action efficace, qui est la clé et l’essence de la vie. Elle favorise l’action rapide et décisive, celle qui vient à bout de la situation. 

La Grenouille : 

S’apparente au Nettoyage. Celui qui débarrasse des distractions et remplace la vase du terrain par de l’énergie pure, ce qui ravive et donne une nouvelle vigueur au corps et au cerveau. Le nettoyage concerne également les programmations cellulaires que nous avons mis en place tout au long de notre cheminement. 

Le Cygne : 

La Grâce. Il s’agit d’apprendre à parcourir tous les niveaux de conscience, à ne résister à aucun et à faire confiance. Cette grâce est celle de la vie, qui porte le chercheur vers la connaissance personnelle avec douceur. 

Le Dauphin : 

Ou Souffle-Energie, le souffle de vie. Il s’agit d’entrer en communication avec les rythmes de la nature, à respecter chaque cellule de notre corps. Le souffle est important car il facilite les prises de conscience et aide à nettoyer son corps. 

La Baleine : 

Représente l’Archiviste, la bibliothèque de la Terre. Elle nous ramène au langage originel, le son, qui porte en lui l’ensemble de la destinée. Qui connait son origine, connait son futur. 

La Chauve-Souris : 

Symbole de la Renaissance, l’initiation afin de s’ouvrir à un nouveau niveau de croissance. Cela peut vouloir dire laisser tomber de vieilles habitudes et adopter une attitude qui prédisposera à une renaissance.  

L’Araignéeanimaux-araignee-00032 

Signifie le Tissage. Cet animal est l’énergie féminine de la force créatrice, celle qui tisse les beaux destins. Elle incite à créer, créer, créer ! La créativité prodigue l’abondance et la joie. 

Colibri – Oiseau-Mouche : 

Prône la Joie, l’amour de la vie. Il vise la Beauté. Il nous rappelle que nous devons nourrir notre enfant intérieur et regarder le monde avec l’émerveillement créateur de notre bonheur.

 

 Source : http://angelsplace.perso.sfr.fr/Chamanisme.htm 

Publié dans:AMERINDIENS |on 16 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

Totem et capteur de rêves

Le Totem

 

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Le totem est une grande statue, généralement en bois, représentant un animal considéré comme l’ancêtre de la tribu. Le totem est le protecteur de la tribu. Chaque amérindien d’une tribu peut avoir son totem personnel. 

Voir LA ROUE DE MÉDECINE ET L’ANIMAL TOTEM 

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Le capteur de rêves 

Plusieurs histoires amérindiennes sont associées à la toile de l’araignée de nuit. Cette toile est visible à l’aube et elle disparaît quand le soleil est levé. Le capteur de rêves doit être suspendu au-dessus du lit de l’enfant. Il attrape tous les rêves, les bons et les mauvais. Les mauvais rêves se prennent dans la toile et sont détruits par les premiers rayons du soleil. Les beaux rêves trouvent leur chemin au centre de la toile et de là, ils entrent dans la vie du rêveur pour le guider. Le capteur de rêves peut être gardé toute la vie et peut être décoré avec des choses appartenant au rêveur. Le capteur de rêves est aussi un porte-bonheur. 

 

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Légende du Capteur de rêves 

Par une belle journée de printemps, un chasseur indien nommé Eau rapide partit chercher de la viande pour sa tribu qui avait faim. En se promenant dans la forêt, il découvrit une clairière qu’il n’avait jamais vue auparavant. Il rencontra un vieux monsieur aux apparences d’un chaman et lui dit: «Que veulent dire les signes dans le sable?»  

Le vieillard lui dit: «Ce sont des signes aux pouvoirs magiques, ils me serviront à conquérir la planète! Je t’avertis, si tu touches à un seul de ces dessins, tu seras poursuivi par une terrible malédiction.» Eau Rapide, terrifié, effaça les signaux et s’enfuit en courant le plus loin possible. Rendu à une très grande distance, il se remit à chasser.

Le soir même, le guerrier fit un épouvantable mauvais rêve; ce cauchemar se répétait tous les soirs. Puisqu’il n’arrivait plus à dormir, il ne pouvait plus aller à la chasse. Alors, il dut trouver solution à son problème. Le chaman de sa tribu avait eu beau préparer des potions à base de plantes, faites des envoûtements et des invocations, mais rien ne fonctionnait. Puis un jour, alors qu’ il essayait de chasser avec les forces qui lui restaient, il rencontra Mère Araignée. Eau Rapide, surpris, demanda à la déesse: «Connaissez-vous un moyen pour me guérir de tous ces cauchemars?»  

Mère Araignée lui répondit: «Oui, c’est pour cela que je suis ici! Va me chercher une branche de frêne et tords-la pour en faire un cercle. Ensuite, donne-moi le cercle.» Dame Araignée se mit à tisser une toile puis à la décorer de plumes et de perles. Quand elle eut fini, elle lui dit: «Accroche ce capteur de rêves sur le bord de ta fenêtre, il filtrera les beaux rêves des cauchemars, les mauvais rêves s’évaporeront à la chaleur du soleil. Les rêves resteront emprisonnés dans les perles. Chaque nuit, un rêve sera relâché pour que tu puisses le rêver.»

Le chasseur remercia la déesse puis retourna chez lui. Sur le chemin du retour, il chassa trois perdrix et un chevreuil, de quoi nourrir toute la tribu. Sa femme l’accueillit les bras ouverts et lui dit: «Va te coucher mon chéri, tu dois être mort de fatigue.» Ce qu’il fit très rapidement. Depuis ce temps, cette tradition se transmet de génération en génération!

 

 Source : http://angelsplace.perso.sfr.fr/Chamanisme.htm 

 

 

 

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Publié dans:AMERINDIENS |on 16 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

L’homme et la femme médecine

LE POUVOIR DE L’HOMME ET DE LA FEMME MÉDECINE 

L’Homme Médecine – la Femme Bison Blanc – la Sweet Lodge 

L’Homme et la Femme Médecine

L'homme et la femme médecine dans AMERINDIENS amerind

Dans la tradition amérindienne, les Hommes et les Femmes Médecine étaient des herboristes. Ils aidaient les gens à maintenir le corps en harmonie, les pensées saines et l’esprit pur. 

Les amérindiens utilisent toujours les herbes ou les plantes pour se purifier et dans leurs prières. Ils pensent que de cette façon leurs remerciements seront guidés vers le Grand Esprit, par la fumée provoquée lorsqu’ils brûlent l’herbe ou les plantes. Les plus fréquemment utilisées sont la sauge, le foin d’odeur, le cèdre et le tabac. Ils les utilisent comme encens ou déposent ces herbes dans les rivières ou sur le sol en guise d’Offrande au Créateur et à la Nature.  

Chaque cueillette avait un rituel : L’indien commençait par s’asseoir à coté de la plante qu’il allait choisir. Il regardait autour de lui et prenait de le temps de respirer calmement pour s’imprégner de son esprit . Ensuite, il lui parlait afin de lui expliquer les raisons pour lesquels il avait besoin d’elle. Seulement après avoir communiqué avec la plante, il la coupait ou la cueillait en laissant une offrande à la place, en signe de respect et de gratitude envers son Esprit, il prenait seulement ce dont il avait besoin. De retour au camp, il lassait sécher la plante ou l’herbe pendant quelques jours dans un endroit sombre et bien aéré. Lorsque celles-ci étaient bien séchées, il coupait les plantes de façon à pouvoir les mêler et les nouer ensemble. Après, il ne restait plus qu’à l’utiliser en fonction de la cérémonie, de la danse, des chants … 

Les plantes utilisées sont : 

·         Cèdre : ( Thuya occidentalis) symbolise l’équilibre. Il est un excellent purificateur qui prédispose à la prière, au calme et à la Sérénité. Il attire les Énergies Bénéfiques. Sert a soigner les infections très variées et éloigne les mauvaises rêves. Il est surtout utilisé lors de cérémonies où la Pureté, l’Harmonie et la Sérénité sont essentielles et le cèdre apporte ces trois symboles.   

·         Chèvrefeuille : utilisé pour soigné pour diverses affections liées a l’élément de l’EAU (rhume, engorgement du foie, de la rate etc.). Son odeur très rassurante permet de créer une ambiance qui favorise la détente des émotions. L’arome sucré suscite le bonheur, la sécurité et l’amour lors de rencontre familiale et communautaire. 

·         Érable : l’arbre symbolise la générosité du cœur. Il est utilisé pour mettre une ambiance chaleureuse et purifier les éléments indésirables et nocifs de l’air lors de rencontre et événement heureux. 

·         Foin d’odeur : (Hierochloe odorata ) Est appelé aussi les ¨cheveux de la terre mère ¨, c’est une plante féminine. Elle attire les Énergies propices à l’Harmonie, elle invite les énergies bénéfiques et favorise les ambiances agréables. Mais elle est aussi très bénéfique pour les hommes car elle incite l’ouverture et la réception de l’esprit a des ondes positives. 

·         Pin : Utilisé pour soigner diverses affections liées a l’éléments de l’air (affections pulmonaire, laryngites, asthmes etc..). Elle stimule la joie, l’enthousiasme. Elle favorise aussi l’inspiration dans le travail, dans la création et créer une ambiance saines pour toutes sortes d’activités. Son odeur évoque les grands espaces.

 ·         Romarin : Symbolise la pureté et la force. Les huiles essentielles du romain, son utilisées pour nettoyés les objets devant être utilisé par les aimes et les hommes et les femmes médecine. Il a aussi des effets bénéfiques sur la peau et les cheveux. Sert aussi à mettre une ambiance propice aux activités thérapeutiques. 

·         Sauge : ( Salvia sp.) plante très importante pour les amérindiens elle les accompagne dans beaucoup de rituels. Elle est employée dans toutes les Traditions Indiennes. Elle possède une action purificatrice très puissante. Ils l’utilisent pour purger l’ambiance, les êtres, les objets. Sa fumée est réputée purifier l’atmosphère et même les fibres de l’aura. Elle transforme les énergies négatives en énergies positives. Elle peut aussi servir pour accueillir le nouveau jour. 

·         Sapin : Utilise pour soigner divers affections liées a l’élément de la TERRE (cicatrisation des plaies ; élimination du mucus du corps). Le sapin est une plante antiseptique et bactéricide. L’odeur provoque un sentiment de bonheur tranquille. Permet de créer une ambiance naturelle comme celle rencontrée dans les forets canadiennes. 

·         Tabac : (Nicotiana tabacum ) utilisé fréquemment sous forme d’offrande, pour protéger la santé des Peuples, pour assurer leur sécurité dans des tempêtes , pour demander l’aide du Grand Esprit ou pour exprimer sa gratitude pour des faveurs obtenues . On peut aussi offrir du tabac à une pierre , à l’esprit animal ou d’un arbre que l’on vient d’abattre . On dépose un peu de tabac sur le sol avant de faire une prière de Remerciement ( Gratitude – donner pour recevoir ) 

la Femme « Bison blanc » 

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Il y a plus de 30 000 ans, une femme, femme Bison blanc, est venue leur apporter le secret d’une vie en collectivité réussie. Les femmes, leur a-t-elle dit, ont une telle puissance de voyantes et de guérisseuses, due à leurs « lunes », que les hommes sont comme des enfants comparés à elles. Alors, pour que les hommes puissent vivre des intensités comparables à ce que vivent les femmes, femme Bison blanc leur donna 7 cérémonies. 

L’Inipi ou hutte de sudation fut donné aux hommes pour qu’ils puissent vivre des intensités comparables à ce que vivent les femmes lors de leurs « lunes », de leurs règles, et qu’ils puissent eux aussi avoir accès à l’état de « voir ». En 1975, le collège des anciens des tributs lakota, constatant que l’art de passer la « porte des lunes » était perdu chez les jeunes femmes modernes, les autorisa à entrer, elles aussi, sous la hutte pour retrouver de cette manière leur état de « voir ». C’est pourquoi Wallace Black Elk nous demande de faire des huttes mixtes. 

L’imploration de vision, improprement nommée en français « quête de vision », se passe en pleine nature, quatre jours en prière et en jeûne pour que l’Esprit, Wakhan Tanka, nous accorde une vision signifiante qui nourrisse notre âme et inspire notre vie! 

Participer à la cérémonie de la danse du soleil n’est pas un passage de la puberté à l’âge adulte comme nous l’entendons dire souvent en Europe, mais le résultat d’un vœu. C’est une épreuve douloureuse, librement choisie et consentie, qui permet à l’homme de vivre des intensités comparable à la femme lorsqu’elle accouche. Cette intensité nous fait entrer dans l’état du chaman, voyant guérisseur, pendant quelques jours.

 

 Les autres cérémonies, jeu de balle, apparentement, présentation de la jeune fille et le rituel du garrottage, ne sont plus ou peu pratiqués et de toute manière, pas en Europe. 

Archie et Wallace insistent, tous les deux, pour rappeler que la religion sioux est la seule au monde à avoir été enseignée par une femme et destinée aux hommes! 

Mita kuyé oyassin! Texte inspiré par la tradition Sioux-Lakota  

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La hutte de Sudation ou Sweat Lodge 

La Hutte de Sudation est un rituel très important, se déroulant dans une hutte traditionnelle dans laquelle nous purifions notre corps, nos émotions et notre mental. C’est aussi un moment de partage et de reconnaissance de notre terre-mère et de tous les êtres. On en ressort à la fois épuisé et tout neuf. Utilisée principalement pour la prière en commun, mais peut aussi servir aux rites de guérison, de la purification des âmes, le jeûne et comme rituel pour obtenir la vision . Suer permet d’expulser les toxines et maladies. La¨sweat lodge¨ représente également le ¨ ventre de la maman ¨.

  

La loge très souvent en forme d’un igloo d’à peu près 1,50 m de haut. Celle-ci est construite rapidement grâce à des branches de saule recourbées et recouvert de peaux et de couverture.

La nuit venue, le Gardien du Feu fait chauffer les pierres que chaque participant a choisies. On rentre ensuite les 4 premières pierres sous la loge.

Elle représente les quatre directions sacrées. L’Ancien asperge les pierres d’eau et de certains secrets. Après un certain temps, l’Ancien allume un calumet. C’est alors que les participants à la loge témoignent de sa force.

 La loge n’est pas immédiatement démontée, souvent on la garde pour une autre cérémonie. 

Source : http://angelsplace.perso.sfr.fr/Chamanisme.htm 

Publié dans:AMERINDIENS |on 15 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

Souvenirs du chamane Amérindien

L’Enseignement du Souffle Sacré 

La Guérison par Souffle Sacré

Souvenirs du Chamane Amérindien

Souvenirs du chamane Amérindien dans AMERINDIENS Lele_Vianello_Amerindiens

L’Enseignement du  » Souffle Sacré  » a été reçu par Wanda S. Ruffner aux Etats Unis (Sacred Breath Healing) 
Il nous permet de nous rapprocher de la nature et de la Terre-Mère. 

Les Initiations au  » Souffle Sacré  » viennent réveiller en nous un passé oublié, caché dans nos mémoires lorsque nous étions Chamane. Nous pouvons, enfin, nous reconnecter aux Chants Sacrés des Anciens et à la Danse de l’Existence. 

L’Enseignement du  » Souffle Sacré  » permet la guérison, non seulement de nous-mêmes, libérant les blessures du passé, mais aussi celle de la Planète Terre, qui nous accueille, nous nourrit et où nous aime. 

Le « Souffle Sacré » nous ramène en arrière, nous permettant de nous rappelez que nous faisons partie du Grand Tout, Un avec l’Univers, et n’en sommes pas séparés. Il réveille en nous tout ce qui est issus de l’amour, du partage et du respect envers tous les êtres vivants. 

Ce système de guérison Chamanique est basé sur l’enseignement Reiki traditionnel mais inclue les énergies de la nature amenant les forces de la Terre pour activer la guérison. Le Souffle Sacré a toujours existé. Il n’y a rien de plus vital que le souffle car sans lui nous cessons de vivre. Il n’y a rien de plus vital pour l’existence que d’être uni au souffle du Créateur. 

Cette méthode, même si respirer correctement est d’une importance primordiale, va plus loin que le physique. Le Souffle Sacré ne vous apprend pas des techniques pour respirer correctement, mais elle permet d’apprendre à toucher, voir et entendre le battement du cœur de la Terre Mère

L’Enseignement du  » Souffle Sacré  » est accessible à toute personne, sans pré-requis, qui désire réveiller ses mémoires ancestrales mais aussi raviver sa connexion à Mère Nature.

Ce système de guérison combine différentes techniques (voir programme ci-dessous).  

Ces Initiations issus de la Culture Amérindienne mais aussi de la Culture Chamanique nous permet de redécouvrir de nouveaux guides spirituels qui nous ont déjà accompagnés, il y a bien longtemps. Elles nous apprennent à être plus conscients des signes dans la nature et des animaux. 

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Un magnifique voyage dans nos souvenirs….

  

L’Energie des Pierres Moqui est utilisée pendant les initiations.

Les moquis, shaman stones ou pierres du chamans sont des pierres anciennes datant de 220 millions d’années. Elles sont constituées d’un manteau de métal sur du quartz. Diamètre : 3.8 cm. 
Elles sont utilisées par les chamans de nombreuses cultures depuis des siècles pour faciliter les voyages dans les autres dimensions, aider les contacts extrasensoriels mais surtout comme protection pour les personnes et les lieux et comme outil pour rééquilibrer les champs énergétiques. 

Elles travaillent sur la polarité étant en elles-mêmes mâles et femelles, parfaites synthèses de la complémentarité. Tenues dans les mains lors de séances de méditation, elles permettent de réaligner les centres énergétiques, d’aider à l’enracinement et au recentrage, stimuler la circulation du Chi etc. 

Bien sûr, si vous n’en possédez pas, vous pouvez travailler avec l’énergie de la pierre en appelant sa présence sur un plan éthérique. 

Le Souffle Sacré n’est pas une voie identique pour tous les initiés. En effet, le Souffle Sacré est un voyage ou un cheminement personnel de compréhension. Ce que cette méthode est pour moi ne l’est pas nécessairement aussi pour vous. C’est tout simplement un lien ou un pont qui vous permet de vous connecter avec cette partie sacrée de vous-mêmes. 

Puisse chacun de vos voyages vous amener vers ce lieu d’Unité avec le Créateur de tout ce qui est. Puissiez-vous trouver la paix et l’amour inconditionnel dans votre cœur sacré. 

Programme du Souffle Sacré  

«  Introduction à l’Enseignement du Souffle Sacré
 » Pierres Moqui
 » Signification de la plume de l’Aigle d’Or
 » Le Souffle
 » Le Souffle du vent de l’Est et le Souffle
élémental de l’Air
 » Le Souffle du vent de l’ouest et le Souffle élémental de ‘Eau
 » Le Souffle du vent du sud et le Souffle élémental du Feu
 » Le souffle du vent du nord et le Souffle élémental de
la Terre
 » Le Souffle de l’Arc-en-ciel
 » Le Souffle de la Lune
 » Respirer dans le Soleil
 » Le Souffle du nettoyage des cristaux
 » La respiration/méditation des dauphins
 » Guérir avec le Son
 » Un partage
 » La position des mains

 » Les Dons des êtres Stone Lodge
 » Les chakras
 » Guérison avec les plumes / Ceux qui ont des ailes
 » Les directions Cardinales
 » Les Cérémonies/Ancrage avec la fumée
 » L’ancrage
 » Procédure d’initiation
 » Remèdes des Fleurs de Bach

 » Les différents usages des huiles essentielles
 » Les Essences des fleurs nord Américaines
 » Pierres/cristaux définition et usage
 » Partage médicinal des ailés
 » Médecine/totem Animale
 » La Sphère du Coeur
 » Cristaux éthériques
 » Travailler avec les couleurs

 » Plus ajouts d’Elise : La Femme Bison Blanc, Prières et Légendes Amérindiennes

Source : http://angelsplace.perso.sfr.fr/Chamanisme.htm

 

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Publié dans:AMERINDIENS |on 14 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

Ma’heo’o Reiki améridien

LE REIKI AMÉRINDIEN MA’HEO’O  

Ma'heo'o Reiki améridien dans AMERINDIENS 2ekm3h1

Le mot Ma’heo’o signifie en amérindien «Le Grand esprit», « le Grand Tout» ou «Dieu». Le Ma’heo’o est issu de la Tribu Cheyenne. 

Le Reiki Ma’heo’o a été créé par Shari Rain Carter. Ce système de travail énergétique associe les éléments de la Terre, de l’Air, de l’Eau et du Feu avec le Grand Esprit pour favoriser et activer la guérison de l’Être. 

Ce système est simple et à la fois puissant et il peut être employé par n’importe qui.Il y a 6 symboles qui sont transmis dans ce système de guérison.
Les 4 premiers symboles représentent les 4 éléments. Ils permettent à l’énergie de la Terre de nous relier en tant que Canal. 

Associés et activés par Le Grand Esprit, leur énergie devient alors très puissante favorisant la canalisation d’une grande énergie, facilitant l’utilisation de la lumière et de la couleur pour les soins, développant des facultés mentales plus élevées tout en calmant et apportant la paix et une relaxation profonde. 

Ce système combine la douceur du Reiki et la puissance et la force de la Terre. 

Par les initiations, vous pourrez rentrer en contact avec vos Esprits Totems, recevoir votre Nom Sacré et rééquilibrer votre corps avec les 5 éléments. 

Il y a 3 initiations transmises dans le Reiki Ma’heo’o : 

* Les deux premières initiations permettent une meilleure connexion avec les éléments de la Terre. 


Non seulement les symboles permettent de s’harmoniser aux éléments et à la puissance de la Terre Sacrée mais ils permettent aussi de retrouver l’harmonie en tant qu’élément de la Terre. 

* La troisième initiation est le niveau le plus important : Le Rituel relie au Grand Esprit. Elle permet d’ancrer la puissance de la Terre et de l’Esprit chez l’Initié pour ouvrir le Canal de Lumière, faciliter la guérison de l’Être et se reconnecter à toutes ses mémoires ancestrales en tant que Serviteurs de la Terre. 

Le Reiki Ma’heo’o combine admirablement l’énergie de guérison du Reiki et la Sagesse Antique des Peuples Amérindiens. 

Cet enseignement permet d’identifier ses animaux totems sacrés et de se relier au Circuit Sacré. 

Il contient de nouvelles techniques basées sur la Spiritualité Amérindienne et offre la possibilité de se réaligner avec les nouvelles fréquences élevées que l’on rencontre actuellement, de se centrer et d’harmoniser tous nos corps avec les éléments de la Nouvelle Terre. 

Le Reiki Ma’heo’o vous guidera et vous élèvera spirituellement grâce aux fréquences élevées des symboles et des techniques énergétiques transmis que vous pourrez employer pour améliorer et enrichir votre vie. 

La Tradition Amérindienne est enseignée et vous pourrez accéder aux techniques de soins du Circuit Sacré. Ainsi, pourra émerger le Chaman qui est en vous-même. 

A la fin du cours, le processus d’initiation est transmis et vous pourrez transmettre, à votre tour, ce magnifique enseignement issu du Grand Esprit et des Anciens. 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Élise

Tél : 00.33.(0)5.63.77.57.21 - ange.elise@sfr.fr  

0kora1za dans AMERINDIENS

 

Publié dans:AMERINDIENS |on 13 novembre, 2010 |Pas de commentaires »
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