Archive pour la catégorie 'AME'

L’évolution de la conscience

au stade infantile, maturité, vieillesse 

BaguetteSi nous observons le développement de la conscience de l’âme qui est devenue une unité individuelle, nous constatons qu’il passe grosso-modo par trois stades intérieurs. Ces stades ne dépendent pas du plan de réalité particulier (planète, dimension, système stellaire) où la conscience choisit d’habiter ou de faire son expérience. 

 1) Le stade de l’innocence (paradis) 

 2) Le stade de l’ego (« péché ») 

 3) Le stade de la seconde innocence (illumination) 

On peut comparer ces stades métaphoriquement à  la petite enfance, la maturité et la vieillesse. 

Après la naissance des âmes en unités de conscience, elles quittent l’état d’unité océanique dont elles se souviennent comme d’un état de béatitude et de sécurité absolues. Puis elles continuent d’ explorer la réalité d’une manière totalement nouvelle. Lentement, elles deviennent plus conscientes d’elles-mêmes et de leur unicité par rapport à leurs compagnes de voyage. A ce stade, elles sont très réceptives et sensibles, comme de jeunes enfants qui regardent le monde les yeux grands ouverts, exprimant la curiosité et l’innocence. 

Ce stade peut être qualifié de paradisiaque, puisque l’expérience d’unité et de sécurité est encore fraîche dans la mémoire des âmes nouveau-nées. Elles sont encore proches de leur foyer ; elles ne remettent pas encore en question leur droit à être qui elles sont. 

Au fil de leur voyage, la mémoire de leur foyer s’estompe pendant qu’elles s’immergent dans divers types d’expériences. Tout est neuf au début et tout est absorbé de façon non-critique au stade infantile. Elles entament  un nouveau stade quand elles commencent à se vivre comme le point focal de leur monde. Elles se mettent alors à réaliser vraiment qu’il existe quelque chose de l’ordre du « moi » et de « l’autre ». Elles commencent à expérimenter comment influencer leur environnement en agissant sur cette réalisation. La notion même d’une action originaire de leur propre conscience est neuve. Il y avait auparavant une absorption plus ou moins passive de ce qui passait à leur portée. Maintenant, il y a chez l’âme un sens croissant de son pouvoir à exercer une influence sur ce dont elle fait l’expérience. 

C’est le début du stade de l’ego. 

L’ego représente à l’origine la capacité d’utiliser votre volonté pour influencer le monde extérieur. Notez bien que la fonction originelle de l’ego est simplement ce qui permet à l’âme de faire pleinement l’expérience d’elle-même en tant qu’entité séparée. C’est un développement naturel et positif dans l’évolution de l’âme.  En soi, l’ego n’est pas « mauvais ». Il a toutefois tendance à être expansif ou agressif. Quand l’âme nouveau-née  découvre sa capacité d’influencer son environnement, elle tombe amoureuse de l’ego. Tout au fond de l’âme mûrissante, il y a encore un souvenir douloureux ;  elle se souvient de son foyer, elle se souvient du paradis perdu. L’ego semble détenir une réponse à cette douleur, cette nostalgie. Il semble permettre à l’âme d’avoir une emprise active sur la réalité. Il enivre l’âme jeune avec l’illusion du pouvoir 

S’il y a eu un jour une chute hors de la grâce ou une chute hors du paradis, c’est celle-ci : la conscience de l’âme jeune fascinée par les possibilités de l’ego, par les promesses du pouvoir. Cependant, le but de la conscience née en âmes individuelles est d’explorer, de faire l’expérience de tout ce qui existe : le paradis aussi bien que l’enfer, l’innocence aussi bien que le « péché ». Donc, la chute hors du paradis n’a pas été « un mauvais tour ». Aucune culpabilité n’y est attachée,  à moins que vous ne le croyiez. Personne ne vous blâme, à part vous. 

Quand l’âme jeune devient mûre, elle passe à un mode d’observation et d’expérimentation centré sur elle-même. L’illusion du pouvoir renforce la séparation entre les âmes au lieu de leur communion. A cause de cela, un sentiment de solitude et d’éloignement entre dans l’âme. Sans en avoir vraiment conscience, l’âme devient un combattant, un guerrier du pouvoir. Le pouvoir semble être la seule chose qui mette l’esprit à l’aise, pour un temps. 

Nous avons mentionné ci-dessus un troisième stade dans le développement de la conscience de l’âme : le stade de l’illumination, la « seconde innocence » ou la vieillesse. Nous aurons beaucoup à dire à propos de ce stade et en particulier sur la transition entre le second et le troisième stade par la suite de cette série. Nous allons à présent revenir à notre conte des âmes de la terre et nous verrons comment l’éveil de l’ego coïncide avec l’apparition des êtres humains sur la terre. 

 

Barre dorée

N’oubliez pas, utilisez toujours votre discernement par rapport à ces textes.
Vous avez un Libre Arbitre, alors utilisez le et surtout, écoutez ce que vous dicte votre coeur ; Il détient la vérité, laissez le vous guider. Source : Pamela Kribbe : www.jeshua.net/frL’histoire galactique des artisans de Lumière – pour la traduction : http://terrenouvelle.ca/ Les « MESSAGES DE JESHUA » sont à présent disponibles en librairie ou sur le site de l’éditeur français : www.editionhelios.com 

 

Publié dans:AME |on 18 octobre, 2011 |Pas de commentaires »

Atelier Passeurs d’âmes…

                                                                   

                      Par l’auteur Gabriel Beaulieu.
Apprenez à aider vos semblables décédés                                                    
                                    

                     Extrait du site : www.gabrielbeaulieu.com  450-961-1679                                            

 

·       Je désire souhaiter la bienvenue à tous ceux et celles qui cherchent à en savoir davantage sur les esprits, les âmes errantes et sur la mort en général. Dans ce livre, Le Passeur d’âmes, je raconte mon cheminement de 2004 à 2007. Je sais que c’est une très courte période de temps lorsqu’on parle de cheminement spirituel, mais le travail que j’ai réalisé sur moi-même m’a permis de devenir passeur d’âmes très rapidement et vous comprendrez pourquoi à la lecture de ce livre. 

Je raconte dans ce premier livre, car d’autres suivront, mes expériences avec les âmes que certains décrivent sous les appellations d’esprits, d’entités ou de fantômes. Ces âmes sont comme nous, la seule différence étant qu’elles sont dépourvues de corps physiques. Dans cet ouvrage, je décris en détail ma façon de procéder et ceux qui connaissent les énergies pourront utiliser la même méthode afin, eux aussi, d’emmener des âmes dans la Lumière. Je raconte comment j’ai pu aider des personnes qui étaient hantées par des parents ou des amis morts. Les lecteurs pourront également prendre connaissance de certaines informations que j’ai recueillies au fil de mes lectures et que je trouvais utile de partager. 

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Publié dans:AME, ESPRITS |on 12 septembre, 2011 |Pas de commentaires »

SOUVENIRS DE NOTRE NAISSANCE

  

arbre, écolo,gifLaissez-moi vous amener en voyage… un voyage agréable, et celui que vous ne vous rappellerez pas. Il y a plusieurs années, de l’autre côté du voile, tout comme moi avec les membres de la famille, tout comme moi. Vous êtes là, penché en avant… une métaphore (parce que vous n’aviez pas de corps qui pouvait se pencher). C’est une métaphore, tout comme de sauter en bas d’une falaise – une métaphore – penché en avant, presque prêt à venir sur Terre et à vivre ce que vous appelez une naissance. Vous êtes sur le point de naître chez les parents que vous avez choisis, et dans la race que vous avez choisie, et dans le pays et dans le sexe féminin ou masculin.

 

 Votre corps a été préparé dans l’utérus de votre mère. Les parties de votre âme ou ce que vous appelleriez l’âme, ont été transférées durant ce temps. Des questions sont toujours posées à ce sujet: « Kryeon, quand l’âme entre-t-elle dans le corps? » Je vous dirai la vérité. Souvenez-vous de ceci: L’âme entre dans le corps au point dans le temps quand la conception à venir est convenue, même avant que la biologie soit concernée. Ce n’est pas de la prédestination mais de la prédisposition. Vous êtes prédisposé à naître, dépendant du chemin que vos parents empruntent avec libre choix. C’est difficile à décrire parce que cette décision se prend souvent même avant que vos parents se connaissent l’un l’autre sur Terre, et même avant leurs naissances! C’est très difficile d’en parler d’une façon que vous puissiez vraiment comprendre. Aussi, disons seulement que « la vie » commence bien avant que vous ne le pensiez, et qu’il peut y avoir plusieurs changements en cours de route avant que vous n’arriviez, mais vous et les autres êtes impliqués dans tous ces changements. 

Imaginez-vous penché en avant, sur le point de faire le saut sur Terre. Ce qui vous retient est le « vent de la naissance » qui souffle contre vous quand vous vous penchez. C’est un vent doux et innocent, et un vent que vous avez déjà expérimenté plusieurs fois auparavant. Il a un parfum de possibilités, de potentiels et d’opportunités. Vous êtes presque prêt à compléter le processus, d’avoir la naissance qui se produit de façon évidente (parce que vous êtes ici). 

Vos conseillers sont à vos côtés, prêts à vous accompagner… vous parlant avec le langage de la lumière. Ils vous demandent si vous êtes vraiment certain et si tout est prêt. Vous leur souriez et vous leur dites que tout va bien. Ils vous rappellent que vous venez sur Terre dans un temps où la fin de la planète a été prophétisée, et que les chances sont très grandes de mourir d’une mort horrible avec vos enfants et vos amis. Vous leur souriez encore et vous dites’ « Tout est bien. » Alors, vous jetez un regard tout autour, disant aux éléments et à ceux qui sont près de vous que vous « reviendrez bientôt »… et vous sautez. 

De nouveau, je vous demanderai ceci, Travailleur de Lumière: Quand vous étiez un ange de l’autre côté du voile, étiez-vous supposé être plus intelligent que vous l’êtes ici? Et si la réponse est oui, alors, je vous demanderai encore: Pourquoi êtes-vous venu? N’avez-vous pas vu l’Armageddon? N’avez-vous pas compris le potentiel de tout ce qui couvait sur la planète quand vous êtes arrivé? 

Je vais vous donner la réponse, et cela explique aussi pourquoi vous êtes aimé! Cela explique pourquoi l’entourage commence à s’agenouiller et à baigner les pieds de ceux qui sont ici. C’est pourquoi certains d’entre vous ressentent la pression de l’Esprit et le début de la connaissance que c’est réel. Ce n’est pas quelque chose inventé par un être humain pour obtenir un auditoire en ce jour. Non. Cette énergie est réelle. De l’autre côté du voile, il y a la sagesse prête à couler à travers ce message, mais pas avant que nous vous félicitions de nouveau de faire quelque chose que vous pouvez faire sans même en être conscient, Lémurien: Vous êtes quand même venu! Et c’est parce que, en effet, vous êtes plus intelligent de l’autre côté du voile! Vous saviez ce que fait l’intention. Vous saviez ce qu’est l’essence de la vieille âme. Vous saviez que lorsque vous êtes arrivé, il y aurait le potentiel d’éveil sur cette planète. Certains d’entre vous se sont éveillés à leur naissance, et je veux dire au niveau spirituel. Vous ne vouliez rien faire avec les idées sur la vie spirituelle de vos parents, n’est-ce pas? Cela vous a aussi causé des ennuis, n’est-ce pas ? Vous voyez, nous savons qui est ici. Les vieilles âmes sont ainsi, vous savez. Dès le début, elles causent des problèmes! [Rires] C’est ce que fait la vieille sagesse quand elle ne semble pas être bien assortie avec la sagesse actuelle du jour. 

À présent, vous êtes ici. Nous savions même avant que vous veniez, quand vous avez affronté le vent de la naissance, que vous pourriez changer cette planète si vous étiez assez nombreux. Il y en a eu assez, et vous l’avez fait. Il ne faut pas oublier que la terre est différente de ce qu’elle était quand vous êtes arrivé. Aussi, il ne faut pas oublier que les prophéties ne se sont pas réalisées, et que nous vous aimons à cause de cela! Vous n’avez aucune idée de ce que vous avez changé dans une autre partie de l’Univers. Ce qui est arrivé ici va déterminer beaucoup et sera mesuré dans ce but précis. 

Cela doit sembler insensé pour vous, mais dans un autre temps et dans un autre endroit, ce sera clair. Quand je vous reverrai, ce sera clair. Et quand je vous rencontrerai un jour de l’autre côté du voile, vous viendrez à moi instantanément et demanderez, « Comment avons-nous fait? Comment est-ce maintenant? » Et ce sera très clair. Ce que vous faites dans votre vie humaine ordinaire change la vraie structure de l’interdimensionnalité dans tout l’Univers en même temps. Ce que vous pensez quand vous êtes ici est connu à des billions d’années lumière de distance. C’est à cause de ce que vous appelez l’état quantique où tout est ensemble se produisant au même moment. Toutes les créatures de l’Univers sont conscientes de ce qui se passe sur la Planète Terre à un certain niveau – même les genres de mondes qui n’ont pas ce que vous avez, c’est-à-dire la conscience de la divinité. Même à leur niveau, ils seront changés. Comme va la Terre, va beaucoup plus que ce que nous avons déjà parlé. Maintenant, jusqu’à quel point vous sentez-vous ordinaire, très cher? Comment définissez-vous « ordinaire »? 

Certains ont dit, « Kryeon, je sais que j’ai une certaine divinité en moi, et je sais que ce que vous dites est vrai, mais je me sens encore très insignifiant. » Les plus âgés d’entre vous disent, « Je me sens aussi vieux et fatigué. » Je vous dirai quelque chose. Vous sentez tous que vous êtes vieux et fatigués! Pourquoi? Me demanderez-vous. Je vais vous le dire: Parce qu’à mesure que l’énergie de cette planète commence à s’aligner avec votre énergie et avec la raison de votre venue, c’est vous qui faites le remodelage sévère. Célébrez le fait que vous fassiez partie du miracle appelé Terre.

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Par KRYEON – Extraits du channeling Perceptions de la Maîtrise, Partie III, 31 janvier 2004 – SOURCE INITIALE: http://www.double-helice.org   

Publié dans:AME, REINCARNATION |on 7 septembre, 2011 |Pas de commentaires »

Le développement de la vie et de la conscience sur la terre

Le développement de la vie et de la conscience sur la terre dans AME stromatolite_moderneSur la terre, l’évolution des formes de vie était intimement mêlée au développement intérieur des âmes de la terre. Bien qu’aucune âme ne soit limitée à une planète particulière, on pourrait qualifier les âmes de la terre d’autochtones de votre planète. Cela parce que leur croissance et leur expansion coïncident grosso-modo avec la prolifération de la vie sur la terre. 

Lorsque des unités individuelles de conscience naissent, elles sont assez semblables à des monocellules physiques, en ce qui concerne leur structure et leur potentialité. Tout comme des cellules individuelles ont une structure relativement simple, les mouvements intérieurs d’une conscience nouveau-née sont transparents. Il y existe encore peu de différenciation. Elles ont un monde de possibilités à la fois physiques et spirituelles à leurs pieds. Le développement qui s’étend d’une unité de conscience nouveau-née à un type de conscience capable de réfléchir, d’observer et de réagir à son environnement peut se comparer grosso-modo au développement qui s’étend d’un organisme monocellulaire à un organisme vivant complexe  capable d’être en interaction avec son environnement de multiples manières. 

Nous comparons ici le développement de la conscience de l’âme avec le développement biologique de la vie et ce n’est pas qu’une métaphore. En fait, le développement biologique de la vie tel qu’il a pris place sur la terre doit être vu sur l’arrière-plan d’un besoin spirituel d’exploration et d’expérience de la part des âmes de la terre. Ce besoin ou ce désir d’exploration a fait naître la richesse de variétés des formes de vie sur la terre. Comme nous l’avons vu, la création est toujours le résultat d’un mouvement intérieur de conscience. Bien que la théorie de l’évolution, telle que reconnue par votre science actuellement, décrive de façon correcte le développement des formes de vie sur votre planète jusqu’à un certain point, elle omet complètement la commande intérieure, le motif caché derrière ce processus profondément créatif. La prolifération des formes de vie sur la terre était due aux mouvements intérieurs au niveau de l’âme. Comme toujours, c’est l’esprit qui précède et crée la matière. 

D’abord, les âmes de la terre se sont incarnées dans des formes physiques qui convenaient au mieux à leur sentiment de soi rudimentaire : des organismes monocellulaires. Après une période d’acquisition  d’expérience et d’intégration de celle-ci dans leur conscience, s’est éveillé le besoin de moyens d’expression physique plus complexes. C’est ainsi que des formes de vie plus complexes ont vu le jour. La conscience créait ces formes physiques pour répondre aux besoins et aux désirs des âmes de la terre dont la conscience collective habitait la terre à l’origine. 

La formation de nouvelles espèces et l’incarnation d’âmes de la terre en membres individuels de ces espèces représentent une belle expérience de la vie et de la conscience. Bien que l’évolution soit dirigée par la conscience, et non par l’accident ou l’incident, elle ne suit pas une ligne de développement prédéterminée. Cela parce que la conscience est libre et imprévisible 

Les âmes de la terre ont expérimenté toutes sortes de formes de vie animale. Elles ont habité plusieurs corps physiques du règne animal mais toutes n’ont pas suivi la même ligne de développement. Le chemin de l’âme est beaucoup plus fantaisiste et aventureux que vous ne le supposez. Il n’existe aucune loi au-dessus ou hors de vous. Vous êtes votre propre loi. Si par exemple vous désirez faire l’expérience de la vie du point de vue d’un singe, vous pouvez vous retrouver à un moment donné dans le corps d’un singe, dès la naissance ou en visiteur temporaire. L’âme, et spécialement l’âme jeune, a un ardent désir d’expérience et d’expression. Cette soif d’exploration explique la diversité des formes de vie qui abonde sur la terre. 

Dans cette grande expérience de vie, l’éveil de la forme de vie humaine a marqué le début d’un stade important du développement de la conscience de l’âme sur la terre. Avant d’entrer dans une explication plus détaillée, nous parlerons d’abord des stades du développement intérieur de l’âme en général. 

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N’oubliez pas, utilisez toujours votre discernement par rapport à ces textes.
Vous avez un Libre Arbitre, alors utilisez le et surtout, écoutez ce que vous dicte votre coeur ; Il détient la vérité, laissez le vous guider. Source : © Pamela Kribbe : www.jeshua.net/frL’histoire galactique des artisans de Lumière – pour la traduction : http://terrenouvelle.ca/ Les « MESSAGES DE JESHUA » sont à présent disponibles en librairie ou sur le site de l’éditeur français : www.editionhelios.com 

Publié dans:AME, TERRE |on 24 août, 2011 |Pas de commentaires »

Le champ magnétique

GIFS ÉTOILESLorsque les vibrations de l’âme-esprit conscientisent le fœtus, un éclat de lumière d’une intensité associée à l’extase crée autour de l’être un champ magnétique. Celui-ci consiste donc en un champ énergétique issu de la lumière émanant de l’être. 

Le champ magnétique pourrait être compris comme la somme de toutes les vibrations exprimant la puissance de l’être. C’est un halo d’énergie qui diffère des corps subtils. Les couleurs de l’aura caractérisent le champ magnétique. 

Vous avez sans doute déjà constaté, lorsque vous étiez fort présent à vous-même, donc disponible à votre environnement, que toute la vie s’exprime par des vibrations, par des ondes. L’énergie en mouvement crée ces vibrations. Ainsi, toute vie émet un champ magnétique pouvant être ressenti, qu’il s’agisse de l’humain à vos côtés ou de l’animal qui approche. Vous êtes en mesure de ressentir la vie, pas simplement de la voir ou de l’entendre, mais de capter ses vibrations. Il en va de même pour les végétaux et les minéraux, quoique la conscience et les rythmes diffèrent dans ce cas. Les pierres, par exemple, émettent des ondes différentes selon leur provenance et leur parcours, même si elles sont de composition semblable. 

Ainsi, les sensations éprouvées pour une personne sont dues aux ondes émises par son champ magnétique, lequel permet de capter les vibrations de l’environnement. 

Imaginez-vous en train d’entrer dans une salle dépourvue d’éclairage où il n’y a aucun mouvement, aucune sonorité ni aucun parfum. Un humain y est présent, mais immobile. Si vous n’êtes pas distrait ni préoccupé, mais bien présent à vous-même, vous serez en mesure de ressentir la présence de vie dans cette salle. En vous approchant, vous sentirez même les vibrations circulant dans les corps subtils de cet humain, en lien avec son champ magnétique. 

Le champ magnétique varie en intensité selon l’état, le rythme vibratoire et la fréquence fondamentale de l’être. Il explique l’attraction, vers lui, d’ondes, de personnes, de formes de vie et de situations, mais aussi de son attirance vers elles. Non seulement ce champ attirera des connaissances subtiles, mais il permettra aussi de les emmagasiner. L’être pourra par la suite, selon son éveil de conscience et ses facultés, utiliser ces connaissances ou les projeter vers un autre espace. Le champ magnétique agit aussi comme un accélérateur de vibrations ou de particules lumineuses. Il en intensifie la projection. 

Ainsi, plus le champ magnétique est ample et intense, plus les intentions seront propulsées avec cohérence et puissance dans les matrices subtiles terrestres et multidimensionnelles. C’est aussi par l’intensité de son champ magnétique que l’être pourra attirer une réponse à ses intentions, à ses pensées, à ses demandes. La réponse à une intention se présente potentiellement sous de multiples formes, en fonction de la synchronicité avec d’autres émanations ou intentions émises par d’autres individus. De cette manière, pour maximiser le potentiel d’une intention, l’être, en amplifiant son champ magnétique, assure une projection adéquate.

  

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Source : Extrait du livre Manifester ses pouvoirs spirituels, p. 31 à 43 Ariane Éditions, 2009 – par Pierre Lessard et Maître Saint-Germain –  

Publié dans:AME, ENFANTS, ESPRITS, POUVOIR |on 19 août, 2011 |Pas de commentaires »

Les racines galactiques

….. des âmes des artisans de Lumière 

Comment la notion d’âmes des artisans de Lumière est-elle reliée à cette histoire ? Avant de venir s’incarner sur la terre dans des corps humains, les âmes d’artisans de Lumière ont longtemps vécu sur plusieurs systèmes stellaires. En termes de développement de la conscience en trois stades, ils y ont passé une grande partie de leur maturité. C’est à ce stade qu’ils ont exploré la conscience de l’ego et toutes les modalités du pouvoir qui lui sont relatives. C’est là qu’ils ont exploré l’obscurité et qu’ ils ont grandement abusé de leur pouvoir. 

Les racines galactiques dans AME pyramideA ce stade galactique, les artisans de Lumière ont été cocréateurs de l’être humain tel qu’il s’est développé. Tout comme les autres forces galactiques, ils avaient l’intention d’utiliser l’homme comme une marionnette pour gagner la domination sur d’autres parties de l’univers. C’est difficile d’expliquer les techniques que les puissances galactiques utilisaient dans leurs batailles car il n’y a rien de semblable dans votre monde, du moins pas au degré où ils les avaient perfectionnées. Pour l’essentiel, la technologie de la guerre galactique était basée sur une science non-matérialiste de l’énergie. Ils connaissaient le pouvoir de la psyché et ils savaient que la conscience crée la réalité physique. Leur métaphysique était plus adéquate que les concepts matérialistes prônés par votre science. Parce que votre science officielle conçoit la conscience comme le résultat de processus matériels au lieu de l’inverse, elle ne peut pénétrer les puissances créatrices et causales de l’esprit.

 A l’âge de Cro-Magnon, les âmes d’artisans de Lumière ont interféré avec le développement naturel de l’homme au niveau génétique. On peut considérer cette interférence génétique comme un processus de manipulation réducteur. Ils ont implanté dans le cerveau et la conscience de l’homme des formes-pensées particulières qui ont affecté le plan physique, cellulaire, de l’organisme. L’effet de ces empreintes mentales a été qu’un élément robotique, mécanique, a été installé dans le cerveau humain et que cela a enlevé une part de la force naturelle et de la conscience de soi de l’être humain. Il y avait un implant artificiel qui faisait de l’homme un instrument pour servir les objectifs stratégiques extra-terrestres. 

En interférant de cette manière dans le développement de la vie sur la terre, les âmes d’artisans de Lumière ont enfreint le cours naturel des choses. Elles n’ont pas respecté l’intégrité des âmes de la terre qui animaient l’espèce humaine en évolution. En quelque sorte, elles leur ont dérobé leur libre-arbitre fraîchement acquis.

 Dans un sens, personne ne peut dérober à une âme son libre-arbitre. Toutefois, en termes pratiques, à cause de la supériorité extra-terrestre à tous les niveaux, les âmes de la terre ont perdu le sens de leur autodétermination jusqu’à un degré important. Les artisans de Lumière considéraient les humains comme des outils, des choses essentiellement, qui les aidaient à réaliser leurs objectifs. A ce stade, ils n’étaient pas prêts à respecter la vie et lui accorder de la valeur en soi. Ils ne reconnaissaient pas en l’autre (leurs ennemis ou leurs esclaves) une âme vivante comme la leur. 

En fait, cela n’a pas de sens de porter un jugement à leur encontre, puisque tout cela fait partie d’un développement de la conscience important et profond. Au niveau le plus intime, il n’y a pas de culpabilité, seulement un libre choix. Il n’y a ni victimes, ni offenseurs ; finalement, il n’y a que l’expérience. 

Vous, les âmes d’artisans de Lumière qui avez autrefois employé ces moyens obscurs de domination, vous êtes par la suite jugées très sévèrement pour vos actes. Maintenant encore, vous avez en vous un profond sentiment de culpabilité, dont vous êtes en partie conscientes sous la forme de ce sentiment de ne pas être à la hauteur dans tout ce que vous faites. Ce sentiment provient d’un malentendu.

 Il est important de comprendre qu’ « artisan de Lumière » n’est pas simplement quelque chose que vous êtes ou n’êtes pas. C’est quelque chose que vous devenez, quand vous passez par le voyage de l’expérience : l’expérience de la lumière et de l’obscurité. Etre la lumière et l’obscurité. S’il fallait vous donner un nom, ce serait celui d’âmes christifiées, au lieu de celui d’artisans de Lumière. 

angecoeur1mn dans ANGESAvez-vous déjà eu l’expérience d’avoir fait une grave erreur et que finalement cela a changé les choses de manière positive et inattendue ? Quelque chose de semblable a résulté de l’interférence galactique avec la terre et l’humanité. Au cours de ce processus d’imprégnation des âmes de la terre par leurs énergies, les puissances galactiques ont en réalité créé un énorme creuset d’influences sur la terre. On pourrait dire que les éléments belligérants qui se trouvaient chez les âmes galactiques ont été implantés dans la race humaine, forçant ainsi l’être humain à trouver un moyen d’unir ces éléments ou de les amener à une coexistence pacifique. Bien que cela ait compliqué le voyage des âmes de la terre, au final, cela allait créer la meilleure opportunité pour une avancée positive, une voie de sortie hors de la situation d’impasse que les conflits galactiques avaient atteinte. 

Souvenez-vous, toutes choses sont interconnectées. Il existe un niveau où les âmes de la terre et les âmes galactiques étaient et sont encore mues par la même intention. C’est le niveau angélique. Toute âme fait partie d’un ange en son noyau le plus intime. (Voir le chapitre sur « le temps, la multidimensionnalité et votre Soi de Lumière). Au niveau angélique, les guerriers galactiques autant que les âmes de la terre ont consenti à prendre part au drame cosmique que nous venons de décrire. 

Cette interférence galactique a non seulement « aidé » la terre à devenir le creuset qu’elle était censée devenir, mais elle a marqué le début d’un nouveau type de conscience chez les guerriers galactiques. De façon imprévisible, elle a marqué pour eux la fin du stade de l’ego, la fin de la maturité et le début de quelque chose de nouveau. 

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N’oubliez pas, utilisez toujours votre discernement par rapport à ces textes.
Vous avez un Libre Arbitre, alors utilisez le et surtout, écoutez ce que vous dicte votre coeur ; Il détient la vérité, laissez le vous guider. Source : © Pamela Kribbe : www.jeshua.net/frL’histoire galactique des artisans de Lumière – pour la traduction : http://terrenouvelle.ca/ – Les « MESSAGES DE JESHUA » sont à présent disponibles en librairie ou sur le site de l’éditeur français : www.editionhelios.com 

Publié dans:AME, ANGES, DEVELOPPEMENT |on 1 août, 2011 |Pas de commentaires »

Mon contact avec Dalida

Mon contact avec Dalida dans AME album200-3259   par Jean-Claude Genel

Parmi les nombreux témoignages que je reçois des personnes ayant connu Dalida et ayant apprécié le livre, beaucoup veulent savoir si tout cela est le fruit de contacts médiumniques. Voici quelques explications.     En réalité, il ne s’agit pas de médiumnité au sens courant du terme mais d’un processus d’extension de la conscience. Je travaille en états modifiés de conscience déclenchés par une sensibilité proche des qualités dites « médiumniques ». Le monde invisible, qu’on appelle l’Au-delà, est avant tout un monde de pure énergie dont la fréquence s’harmonise naturellement avec l’intelligence de l’âme. C’est cette qualité que l’âme de Dalida a appelée en moi pour établir le contact et dialoguer. Ma facilité d’entrer en « extension de conscience » m’a permis d’y répondre en établissant, en quelque sorte, une « télépathie énergétique ». Il s’agit donc d’une médiumnité qui libère l’intelligence de l’âme par laquelle les contacts subtils sont possibles.

Entre deux mondes 

Les messages sont essentiellement orientés sur sa pleine conscience des tenants et des aboutissants de sa quête d’amour pendant sa vie terrestre. Dalida met en évidence que trouver l’amour en soi est profondément libérateur. Ce que l’on ne trouve pas en soi ne peut être reçu de l’extérieur, malgré le succès, les amis, l’argent et la notoriété. A travers différents passages de sa vie qu’elle analyse désormais avec une « vision globale », elle insiste sur le fait que, sans l’amour de soi qui se traduit par nos valeurs spirituelles, on reste prisonnier de notre condition humaine. Beaucoup de biographies sont parues depuis sa disparition mais aucune autobiographie de son âme. Ce livre est donc une première. 

Le message essentiel 

Dalida comprend et montre que toutes ses pensées et ses actes ont eu une résonance dans le monde invisible, que tout est continuité. Elle poursuit donc sa quête d’amour en tenant compte de ce qu’elle a su vivre ici-bas mais aussi avec la conscience de ce qu’elle a apporté à son public qui continue de l’aimer. Elle montre que toute vie, de la plus insignifiante à la plus glorieuse, laisse une signature énergétique dans le vaste plan cosmique et que la création entière en est imprégnée, que tout est amour mais que celui qu’elle a vécu sur terre n’a rien à voir avec celui qu’elle révèle désormais. Le secret d’une vie « réussie » est donc de le trouver ici-bas, sans attendre, en toute conscience et connaissance. L’une des preuves d’amour qu’elle donne dans ses contacts est que, par fidélité à son public – elle lui doit tout ! – elle décide de « rester » accessible sur le plan où elle continue d’évoluer bien qu’elle puisse aller vers une plus grande lumière, un « plus grand amour ». 

Posez vos questions à Jean-Claude Genel avec contact@entre-deux-mondes.fr 

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ARTICLE source : http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=153 

Publié dans:AME, ESPRITS, MEDIUM |on 22 juillet, 2011 |3 Commentaires »

La naissance de l’âme

L’artisan de Lumière : Pamela Kribbe. 

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Les âmes d’artisans de Lumière sont nées longtemps avant l’existence de la terre et de l’humanité. 

Les âmes naissent par vagues. Dans un sens, les âmes sont éternelles et n’ont ni commencement ni fin. Mais dans un autre sens, elles naissent à un moment donné. C’est là que leur conscience atteint le sentiment de son individualité. Avant cela, ce sentiment est déjà présent mais seulement en potentialité. Toutefois, il n’y a pas encore de conscience du « moi » et de « l’autre ». 

La conscience du moi s’éveille quand une sorte de ligne de démarcation se dessine entre des groupes d’énergies. Pour expliquer cela, nous allons recourir à une métaphore. 

Pensez un instant à l’océan et imaginez que c’est un immense champ d’énergies qui circulent, de courants qui  se mêlent et se séparent constamment. Imaginez qu’une conscience diffuse imprègne l’océan tout entier. Donnez-lui le nom d’océan de l’esprit, si vous voulez. Au bout d’un certain temps, des concentrations de conscience apparaissent à certains endroits de l’océan. La conscience y est plus focalisée, moins diffuse que dans son entourage immédiat. Partout dans l’océan, il y a une différenciation en cours qui mène au développement de formes transparentes. Ces formes, qui sont des points de focalisation de la conscience, se meuvent indépendamment de leur environnement. Elles font l’expérience d’être différentes de l’océan (de l’esprit). Ce qui se produit ici est la naissance d’un sentiment rudimentaire de soi ou de conscience de soi. 

Pourquoi des points de focalisation de la conscience apparaissent-ils en certains endroits de l’océan plutôt que d’autres ? C’est très difficile à expliquer. Pouvez-vous ressentir, cependant, qu’il y a dans cette façon de procéder quelque chose de très naturel ? Lorsque vous plantez des semences dans la terre, vous vous apercevez que chaque petite plante qui germe pousse à son rythme et en son temps. Certaines ne grandissent pas autant ni aussi vite que d’autres. Certaines ne poussent pas du tout. Il y a des différences dans un même champ. Pourquoi ? L’énergie de l’océan (l’esprit de l’océan) cherche intuitivement la meilleure expression possible pour chacune de ses multiples strates ou courants de conscience. 

Au cours de la formation des points de conscience individuels dans l’océan, il y a une puissance qui est à l’oeuvre sur cet océan et qui agit, semble-t-il, de l’extérieur. C’est la puissance de l’inspiration divine, que l’on peut concevoir comme l’aspect masculin de ce qui vous a créés. Alors que l’océan représente l’aspect féminin, réceptif, l’aspect masculin peut-être visualisé comme des rayons de lumière qui se déversent dans l’océan et renforcent le processus de différenciation et de séparation en parcelles individuelles de conscience. Comme les rayons du soleil réchauffent les semis. 

L’océan et les rayons de lumière forment ensemble une entité ou un être que l’on peut qualifier d’archange. C’est une énergie archétypale qui a un aspect à la fois masculin et féminin et c’est une énergie angélique qui s’exprime ou se manifeste à vous . Nous reviendrons à cette notion d’archange avec plus de détails dans le dernier chapitre de la première partie, intitulé « Votre Soi de Lumière ». 

Après sa naissance en une unité de conscience individuelle, l’âme quitte lentement l’état océanique d’unité qui a longtemps été sa demeure. Elle devient de plus en plus consciente d’être séparée et livrée à elle-même. 

Avec cette conscience, un sentiment de perte ou de manque apparaît en elle pour la première fois. Lorsque l’âme s’embarque sur le chemin de l’exploration en tant qu’entité individuelle, elle emporte une certaine nostalgie du Tout, un désir d’appartenir à quelque chose de plus grand qu’elle. Au fond d’elle-même, l’âme  garde le souvenir d’un état de conscience dans lequel tout est Un, dans lequel il n’y a pas de « moi » et d’ « autre ». C’est ce qu’elle considère comme « son foyer » : un état d’unité extatique, un lieu de sécurité et de fluidités absolues. 

Avec ce souvenir en arrière-pensée, l’âme commence sa traversée de  la réalité, sa traversée d’innombrables champs d’expérience et d’exploration intérieure. L’âme nouveau-née est poussée par la curiosité et elle a un grand besoin d’expérience. Cet élément était absent dans l’état océanique d’unité. L’âme est maintenant capable d’explorer librement tout ce qu’elle veut. Elle est libre de se mettre en quête du Tout de toutes sortes de manières. 

Dans l’univers, il y a des plans de réalité innombrables à explorer. La terre est simplement l’un d’eux et l’un des plus tardifs, à l’échelle cosmique. Les plans de réalité ou les dimensions proviennent toujours de besoins ou de désirs intérieurs. Comme toutes les créations, elles sont la manifestation de visions et de réflexions intérieures. La terre est née d’un désir intérieur de réunir des éléments de différentes réalités qui étaient en conflit les uns avec les autres. L’intention était de faire de la terre un creuset d’influences très diverses. Nous allons expliquer cela par la suite. Pour l’instant, il suffit de dire que la venue de la terre sur la scène cosmique était relativement tardive et que de nombreuses âmes vivaient des vies d’exploration et de développement sur d’autres plans de réalité (planètes, dimensions, systèmes stellaires, etc.) bien avant la naissance de la terre. 

Les artisans de Lumière sont des âmes qui ont vécu de très nombreuses vies sur ces autres plans avant de s’incarner sur la terre. C’est ce qui les distingue des « âmes de la terre » comme nous les nommerons par commodité. Les âmes de la terre sont des âmes qui se sont incarnées dans des corps physiques relativement tôt dans leur évolution d’unités de conscience individualisées. On pourrait dire qu’elles ont commencé leur cycle de vies terrestres alors qu’elles étaient au stade infantile. A ce moment-là, les âmes d’artisans de Lumière étaient adultes. Elles étaient déjà passées par de nombreuses expériences et le type de relation qu’elles entretenaient avec les âmes de la terre ressemblait à celui de parent à enfant. 

N’oubliez pas, utilisez toujours votre discernement par rapport à ces textes.
Vous avez un Libre Arbitre, alors utilisez le et surtout, écoutez ce que vous dicte votre coeur ; Il détient la vérité, laissez le vous guider.

Gif fleurs autre

Source : Pamela Kribbe : www.jeshua.net/frL’histoire galactique des artisans de Lumière – pour la traduction : http://terrenouvelle.ca/ Les « MESSAGES DE JESHUA » sont à présent disponibles en librairie ou sur le site de l’éditeur français : www.editionhelios.com 

Publié dans:AME |on 30 juin, 2011 |1 Commentaire »

Trouble spirite.

avatar      L’âme, en quittant le corps, a-t-elle immédiatement conscience d’elle-même ? 

« Conscience immédiate n’est pas le mot ; elle est quelque temps dans le trouble. » 

 Tous les Esprits éprouvent-ils, au même degré et pendant la même durée, le trouble qui suit la séparation de l’âme et du corps ? 

« Non, cela dépend de leur élévation. Celui qui est déjà purifié se reconnaît presque immédiatement, parce qu’il s’est déjà dégagé de la matière pendant la vie du corps, tandis que l’homme charnel, celui dont la conscience n’est pas pure, conserve bien plus longtemps l’impression de cette matière. » 

La connaissance du spiritisme exerce-t-elle une influence sur la durée, plus ou moins longue, du trouble ? 

« Une influence très grande, puisque l’Esprit comprenait d’avance sa situation ; mais la pratique du bien et la conscience pure sont ce qui a le plus d’influence. » 

Au moment de la mort, tout est d’abord confus ; il faut à l’âme quelque temps pour se reconnaître ; elle est comme étourdie, et dans l’état d’un homme sortant d’un profond sommeil et qui cherche à se rendre compte de sa situation. La lucidité des idées et la mémoire du passé lui reviennent à mesure que s’efface l’influence de la matière dont elle vient de se dégager, et que se dissipe l’espèce de brouillard qui obscurcit ses pensées. 

La durée du trouble qui suit la mort est très variable ; il peut être de quelques heures, comme de plusieurs mois, et même de plusieurs années. Ceux chez lesquels il est le moins long sont ceux qui se sont identifiés de leur vivant avec leur état futur, parce qu’alors ils comprennent immédiatement leur position. 

Ce trouble présente des circonstances particulières selon le caractère des individus et surtout selon le genre de mort. Dans les morts violentes, par suicide, supplice, accident, apoplexie, blessures, etc., l’Esprit est surpris, étonné et ne croit pas être mort ; il le soutient avec opiniâtreté ; pourtant il voit son corps, il sait que ce corps est le sien, et il ne comprend pas qu’il en soit séparé ; il va auprès des personnes qu’il affectionne, leur parle et ne conçoit pas pourquoi elles ne l’entendent pas. Cette illusion dure jusqu’à l’entier dégagement du périsprit ; alors seulement l’Esprit se reconnaît et comprend qu’il ne fait plus partie des vivants. Ce phénomène s’explique aisément. Surpris à l’improviste par la mort, l’Esprit est étourdi du brusque changement qui s’est opéré en lui ; pour lui, la mort est encore synonyme de destruction, d’anéantissement ; or, comme il pense, qu’il voit, qu’il entend, à son sens il n’est pas mort ; ce qui augmente son illusion, c’est qu’il se voit un corps semblable au précédent pour la forme, mais dont il n’a pas encore eu le temps d’étudier la nature éthérée ; il le croit solide et compact comme le premier ; et quand on appelle son attention sur ce point, il s’étonne de ne pas pouvoir se palper. Ce phénomène est analogue à celui des nouveaux somnambules qui ne croient pas dormir. Pour eux, le sommeil est synonyme de suspension des facultés ; or, comme ils pensent librement et qu’ils voient, pour eux ils ne dorment pas. Certains Esprits présentent cette particularité, quoique la mort ne soit pas arrivée inopinément ; mais elle est toujours plus générale chez ceux qui, quoique malades, ne pensaient pas à mourir. On voit alors le singulier spectacle d’un Esprit assistant à son convoi comme à celui d’un étranger, et en parlant comme d’une chose qui ne le regarde pas, jusqu’au moment où il comprend la vérité. 

Le trouble qui suit la mort n’a rien de pénible pour l’homme de bien ; il est calme et en tout semblable à celui qui accompagne un réveil paisible. Pour celui dont la conscience n’est pas pure, il est plein d’anxiété et d’angoisses qui augmentent à mesure qu’il se reconnaît. 

Dans les cas de mort collective, il a été observé que tous ceux qui périssent en même temps ne se revoient pas toujours immédiatement. Dans le trouble qui suit la mort, chacun va de son côté, ou ne se préoccupe que de ceux qui l’intéressent. 

  

Trouble spirite. dans AME barre_separation

Texte issu du Livre des Esprits – Allan Kardec – Les principes de la doctrine Spirite. 

Publié dans:AME |on 4 avril, 2011 |Pas de commentaires »

Séparation de l’âme et du corps.

gif femme hindou

La séparation de l’âme et du corps est-elle douloureuse ? 

« Non, le corps souffre souvent plus pendant la vie qu’au moment de la mort : l’âme n’y est pour rien. Les souffrances que l’on éprouve quelquefois au moment de la mort sont une jouissance pour l’Esprit, qui voit arriver le terme de son exil. » 

Dans la mort naturelle, celle qui arrive par l’épuisement des organes à la suite de l’âge, l’homme quitte la vie sans s’en apercevoir : c’est une lampe qui s’éteint faute d’aliment. 

Comment s’opère la séparation de l’âme et du corps ? 

« Les liens qui la retenaient étant rompus, elle se dégage. » 

- La séparation s’opère-t-elle instantanément et par une brusque transition ? Y a-t-il une ligne de démarcation nettement tranchée entre la vie et la mort ? 

« Non, l’âme se dégage graduellement et ne s’échappe pas comme un oiseau captif rendu subitement à la liberté. Ces deux états se touchent et se confondent ; ainsi l’Esprit se dégage peu à peu de ses liens : ils se dénouent et ne se brisent pas. » 

Pendant la vie, l’Esprit tient au corps par son enveloppe semi-matérielle ou périsprit ; la mort est la destruction du corps seul et non de cette seconde enveloppe qui se sépare du corps, quand cesse en celui-ci la vie organique. L’observation prouve qu’à l’instant de la mort le dégagement du périsprit n’est pas subitement complet ; il ne s’opère que graduellement et avec une lenteur très variable selon les individus ; chez les uns, il est assez prompt, et l’on peut dire que le moment de la mort est celui de la délivrance, à quelques heures près ; mais chez d’autres, ceux surtout dont la vie a été toute matérielle et sensuelle, le dégagement est beaucoup moins rapide et dure quelquefois des jours, des semaines et même des mois, ce qui n’implique pas dans le corps la moindre vitalité, ni la possibilité d’un retour à la vie, mais une simple affinité entre le corps et l’Esprit, affinité qui est toujours en raison de la prépondérance que, pendant la vie, l’Esprit a donnée à la matière. Il est rationnel de concevoir, en effet, que plus l’Esprit s’est identifié avec la matière, plus il a de peine à s’en séparer ; tandis que l’activité intellectuelle et morale, l’élévation des pensées, opèrent un commencement de dégagement même pendant la vie du corps et, quand arrive la mort, il est presque instantané. Tel est le résultat des études faites sur tous les individus observés au moment de la mort. Ces observations prouvent encore que l’affinité qui, chez certains individus, persiste entre l’âme et le corps, est quelquefois très pénible, car l’Esprit peut éprouver l’horreur de la décomposition. Ce cas est exceptionnel et particulier à certains genres de vie et à certains genres de mort ; il se présente chez quelques suicidés. 

La séparation définitive de l’âme et du corps peut-elle avoir lieu avant la cessation complète de la vie organique ? 

« Dans l’agonie, l’âme a déjà quelquefois quitté le corps : il n’y a plus que la vie organique. L’homme n’a plus la conscience de lui-même, et pourtant il lui reste encore un souffle de vie. Le corps est une machine que le coeur fait mouvoir ; il existe tant que le coeur fait circuler le sang dans les veines, et n’a pas besoin de l’âme pour cela. » 

 Au moment de la mort, l’âme a-t-elle quelquefois une aspiration ou extase qui lui fait entrevoir le monde où elle va rentrer ? 

« Souvent l’âme sent se briser les liens qui l’attachent au corps ; elle fait alors tous ses efforts pour les rompre entièrement. Déjà en partie dégagée de la matière, elle voit l’avenir se dérouler devant elle et jouit, par anticipation, de l’état d’Esprit. » 

L’exemple de la chenille qui, d’abord, rampe sur la terre, puis s’enferme dans sa chrysalide sous une mort apparente pour renaître d’une existence brillante, peut-il nous donner une idée de la vie terrestre, puis du tombeau, et enfin de notre nouvelle existence ? 

« Une idée en petit. La figure est bonne ; il ne faudrait cependant pas la prendre à la lettre, comme cela vous arrive souvent. » 

Quelle sensation éprouve l’âme au moment où elle se reconnaît dans le monde des Esprits ? 

« Cela dépend ; si tu as fait le mal avec le désir de le faire, tu te trouves au premier moment tout honteux de l’avoir fait. Pour le juste, c’est bien différent : elle est comme soulagée d’un grand poids, car elle ne craint aucun regard scrutateur. » 

L’Esprit retrouve-t-il immédiatement ceux qu’il a connus sur la terre et qui sont morts avant lui ? 

« Oui selon l’affection qu’il avait pour eux et celle qu’ils avaient pour lui ; souvent, ils viennent le recevoir à sa rentrée dans le monde des Esprits, et ils aident à le dégager des langes de la matière ; comme aussi il en est beaucoup qu’il retrouve et qu’il avait perdus de vue pendant son séjour sur la terre ; il voit ceux qui sont errants ; ceux qui sont incarnés, il va les visiter. » 

Dans la mort violente et accidentelle, alors que les organes n’ont point encore été affaiblis par l’âge ou les maladies, la séparation de l’âme et la cessation de la vie ont-elles lieu simultanément ? 

« Il en est généralement ainsi, mais dans tous les cas l’instant qui les sépare est très court. » 

 Après la décapitation, par exemple, l’homme conserve-t-il pendant quelques instants la conscience de lui-même ? 

« Souvent il la conserve pendant quelques minutes jusqu’à ce que la vie organique soit complètement éteinte. Mais souvent aussi l’appréhension de la mort lui a fait perdre cette conscience avant l’instant du supplice. » 

Il n’est ici question que de la conscience que le supplicié peut avoir de lui-même, comme homme et par l’intermédiaire des organes, et non comme Esprit. S’il n’a pas perdu cette conscience avant le supplice, il peut donc la conserver quelques instants, mais qui sont de très courte durée, et elle cesse nécessairement avec la vie organique du cerveau, ce qui n’implique pas, pour cela, que le périsprit soit entièrement dégagé du corps, au contraire ; dans tous les cas de mort violente, quand elle n’est pas amenée par l’extinction graduelle des forces vitales, les liens qui unissent le corps au périsprit sont plus tenaces, et le dégagement complet est plus lent. 

Séparation de l'âme et du corps. dans AME barre_separation

 Texte issu du Livre des Esprits – Allan Kardec – Les principes de la doctrine Spirite. 

Publié dans:AME |on 3 avril, 2011 |Pas de commentaires »

L’âme après la mort

L’âme après la mort. 

Que devient l’âme à l’instant de la mort ? 

« Elle redevient Esprit, c’est-à-dire qu’elle rentre dans le monde des Esprits qu’elle avait quitté momentanément. » 

L’âme, après la mort, conserve-t-elle son individualité ? 

« Oui, elle ne la perd jamais. Que serait-elle si elle ne la conservait pas ? » 

- Comment l’âme constate-t-elle son individualité, puisqu’elle n’a plus son corps matériel ? 

« Elle a encore un fluide qui lui est propre, qu’elle puise dans l’atmosphère de sa planète et qui représente l’apparence de sa dernière incarnation : son périsprit. »

- L’âme n’emporte-t-elle rien avec elle d’ici-bas ? 

« Rien que le souvenir, et le désir d’aller dans un monde meilleur. Ce souvenir est plein de douceur ou d’amertume, selon l’emploi qu’elle a fait de la vie ; plus elle est pure, plus elle comprend la futilité de ce qu’elle laisse sur la terre. » 

 Que penser de cette opinion qu’après la mort l’âme rentre dans le tout universel ? 

« Est-ce que l’ensemble des Esprits ne forme pas un tout ? N’est-ce pas tout un monde ? Quand tu es dans une assemblée, tu es partie intégrante de cette assemblée, et pourtant tu as toujours ton individualité. » 

Quelle preuve pouvons-nous avoir de l’individualité de l’âme après la mort ? 

« N’avez-vous pas cette preuve par les communications que vous obtenez ? Si vous n’êtes pas aveugles vous verrez ; et si vous n’êtes pas sourds, vous entendrez, car bien souvent une voix vous parle qui vous révèle l’existence d’un être en dehors de vous. » 

Ceux qui pensent qu’à la mort l’âme rentre dans le tout universel sont dans l’erreur s’ils entendent par là que, semblable à une goutte d’eau qui tombe dans l’Océan, elle y perd son individualité ; ils sont dans le vrai s’ils entendent par le tout universel l’ensemble des êtres incorporels dont chaque âme ou Esprit est un élément.  Si les âmes étaient confondues dans la masse, elles n’auraient que des qualités de l’ensemble, et rien ne les distinguerait les unes des autres ; elles n’auraient ni intelligence, ni qualités propres ; tandis que, dans toutes les communications, elles accusent la conscience du moi et une volonté distincte ; la diversité infinie qu’elles présentent sous tous les rapports est la conséquence même des individualités. S’il n’y avait, après la mort que ce qu’on appelle le grand Tout absorbant toutes les individualités, ce Tout serait uniforme, et dès lors toutes les communications que l’on recevrait du monde invisible seraient identiques. Puisqu’on y rencontre des êtres bons, d’autres mauvais, des savants et des ignorants, des heureux et des malheureux ; qu’il y en a de tous les caractères : de gais et de tristes, de légers et de profonds, etc., c’est évidemment que ce sont des êtres distincts. L’individualité devient plus évidente encore quand ces êtres prouvent leur identité par des signes incontestables, des détails personnels relatifs à leur vie terrestre et que l’on peut constater ; elle ne peut être révoquée en doute quand ils se manifestent à la vue dans les apparitions. L’individualité de l’âme nous était enseignée, en théorie, comme un article de foi ; le spiritisme la rend patente, et en quelque sorte matérielle. 

Dans quel sens doit-on entendre la vie éternelle ? 

« C’est la vie de l’Esprit qui est éternelle ; celle du corps est transitoire et passagère. Quand le corps meurt, l’âme rentre dans la vie éternelle. » 

 Ne serait-il pas plus exact d’appeler vie éternelle celle des purs Esprits, de ceux qui, ayant atteint le degré de perfection, n’ont plus d’épreuves à subir ? 

« C’est plutôt le bonheur éternel, mais ceci est une question de mots ; appelez les choses comme vous voudrez, pourvu que vous vous entendiez. » 

L'âme après la mort dans AME barre_separation

Texte issu du Livre des Esprits – Allan Kardec – Les principes de la doctrine Spirite

Publié dans:AME |on 16 mars, 2011 |Pas de commentaires »

L’âme c’est quoi ?

L'âme c'est quoi ? dans AME medium_le_murmure_de_l_ame   Parlons De l’âme….

 Qu’est-ce que l’âme ? 

« Un Esprit incarné. » 

- Qu’était l’âme avant de s’unir au corps ? 

« Esprit. » 

- Les âmes et les Esprits sont donc identiquement la même chose ? 

« Oui, les âmes ne sont que les Esprits. Avant de s’unir au corps, l’âme est un des êtres intelligents qui peuplent le monde invisible et qui revêtent temporairement une enveloppe charnelle pour se purifier et s’éclairer. » 

Y a-t-il dans l’homme autre chose que l’âme et le corps ? 

« Il y a le lien qui unit l’âme et le corps. » 

- Quelle est la nature de ce lien ? 

« Semi-matérielle, c’est-à-dire intermédiaire entre l’Esprit et le corps. Et il le faut pour qu’ils puissent communiquer l’un avec l’autre. C’est par ce lien que l’Esprit agit sur la matière, et réciproquement. » 

L’homme est ainsi formé de trois parties essentielles : 

1° Le corps, ou être matériel analogue aux animaux et animé par le même principe vital ; 

2° L’âme, Esprit incarné dont le corps est l’habitation ; 3° Le principe intermédiaire ou périsprit, substance semi-matérielle qui sert de première enveloppe à l’Esprit et unit l’âme et le corps. Tels sont, dans un fruit, le germe, le périsperme et la coquille. 

L’âme est-elle indépendante du principe vital ? 

« Le corps n’est que l’enveloppe, nous le répétons sans cesse. »

 - Le corps peut-il exister sans l’âme ? 

« Oui, et pourtant dès que le corps cesse de vivre, l’âme le quitte. Avant la naissance, il n’y a pas encore union définitive entre l’âme et le corps ; tandis qu’après que cette union a été établie, la mort du corps rompt les liens qui l’unissent à l’âme, et l’âme le quitte. La vie organique peut animer un corps sans âme, mais l’âme ne peut habiter un corps privé de la vie organique. » 

- Que serait notre corps s’il n’avait pas d’âme ? 

« Une masse de chair sans intelligence, tout ce que vous voudrez, excepté un homme. » 

Le même Esprit peut-il s’incarner dans deux corps différents à la fois ? 

« Non, l’Esprit est indivisible et ne peut animer simultanément deux êtres différents. » (Voir, dans le Livre des Médiums, chapitre : Bi-corporéité et transfiguration.) 

Que penser de l’opinion de ceux qui regardent l’âme comme le principe de la vie matérielle ? 

« C’est une question de mots ; nous n’y tenons pas ; commencez par vous entendre vous-mêmes. » 

Certains Esprits, et avant eux certains philosophes, ont défini l’âme : Une étincelle animique émamée du grand Tout ; pourquoi cette contradiction ? 

« Il n’y a pas de contradiction ; cela dépend de l’acception des mots. Pourquoi n’avez-vous pas un mot pour chaque chose ? » 

Le mot âme est employé pour exprimer des choses très différentes. Les uns appellent ainsi le principe de la vie, et dans cette acception il est exact de dire au figuré que : l’âme est une étincelle animique émanée du grand Tout. Ces derniers mots peignent la source universelle du principe vital dont chaque être absorbe une portion, et qui rentre à la masse après la mort. Cette idée n’exclut nullement celle d’un être moral distinct, indépendant de la matière et qui conserve son individualité. C’est cet être que l’on appelle également âme, et c’est dans cette acception que l’on peut dire que l’âme est un Esprit incarné. En donnant de l’âme des définitions différentes, les Esprits ont parlé selon l’application qu’ils faisaient du mot, et selon les idées terrestres dont ils étaient encore plus ou moins imbus. Cela tient à l’insuffisance du langage humain qui n’a pas un mot pour chaque idée, et de là la source d’une foule de méprises et de discussions : voilà pourquoi les Esprits supérieurs nous disent de nous entendre d’abord sur les mots 

Que penser de la théorie de l’âme subdivisée en autant de parties qu’il y a de muscles et présidant ainsi à chacune des fonctions du corps ? 

« Cela dépend encore du sens que l’on attache au mot âme ; si l’on entend le fluide vital, on a raison ; si l’on entend l’Esprit incarné, on a tort. Nous l’avons dit, l’Esprit est indivisible ; il transmet le mouvement aux organes par le fluide intermédiaire, sans pour cela se diviser. » 

- Cependant, il y a des Esprits qui ont donné cette définition. 

« Les Esprits ignorants peuvent prendre l’effet pour la cause. » 

L’âme agit par l’intermédiaire des organes, et les organes sont animés par le fluide vital qui se répartit entre eux, et plus abondamment dans ceux qui sont les centres ou foyers du mouvement. Mais cette explication ne peut convenir à l’âme considérée comme étant l’Esprit qui habite le corps pendant la vie et le quitte à la mort. 

Y a-t-il quelque chose de vrai dans l’opinion de ceux qui pensent que l’âme est extérieure et environne le corps ? 

« L’âme n’est point renfermée dans le corps comme l’oiseau dans une cage ; elle rayonne et se manifeste au dehors comme la lumière à travers un globe de verre, ou comme le son autour d’un centre sonore ; c’est ainsi qu’on peut dire qu’elle est extérieure, mais elle n’est point pour cela l’enveloppe du corps. L’âme a deux enveloppes : l’une subtile et légère, c’est la première, celle que tu appelles le périsprit ; l’autre grossière, matérielle et lourde : c’est le corps. L’âme est le centre de toutes ces enveloppes, comme le germe dans un noyau ; nous l’avons déjà dit. » 

Que dire de cette autre théorie selon laquelle l’âme, chez l’enfant, se complète à chaque période de la vie ? 

« L’Esprit n’est qu’un ; il est entier chez l’enfant comme chez l’adulte ; ce sont les organes ou instruments des manifestations de l’âme qui se développent et se complètent. C’est encore prendre l’effet pour la cause. » 

Pourquoi tous les Esprits ne définissent-ils pas l’âme de la même manière ? 

« Les Esprits ne sont pas tous également éclairés sur ces matières ; il y a des Esprits encore bornés qui ne comprennent pas les choses abstraites ; c’est comme parmi vous les enfants ; il y a aussi des Esprits faux-savants, qui font parade de mots pour en imposer : c’est encore comme parmi vous. Et puis, les Esprits éclairés eux-mêmes peuvent s’exprimer en termes différents, qui ont au fond la même valeur, surtout quand il s’agit de choses que votre langage est impuissant à rendre clairement ; il faut des figures, des comparaisons que vous prenez pour la réalité. » 

Que doit-on entendre par l’âme du monde ? 

« C’est le principe universel de la vie et de l’intelligence d’où naissent les individualités. Mais ceux qui se servent de ces mots ne se comprennent souvent pas eux-mêmes. Le mot âme est si élastique que chacun l’interprète au gré de ses rêveries. On a quelquefois aussi attribué une âme à la Terre ; il faut entendre par là l’ensemble des Esprits dévoués qui dirigent vos actions dans la bonne voie quand vous les écoutez, et qui sont en quelque sorte les lieutenants de Dieu près de votre globe. » 

. Comment tant de philosophes anciens et modernes ont-ils si longtemps discuté sur la science psychologique sans être arrivés à la vérité ? 

« Ces hommes étaient les avant-coureurs de la doctrine spirite éternelle ; ils ont préparé les voies. Ils étaient hommes, et ils ont pu se tromper, parce qu’ils ont pris leurs propres idées pour la lumière ; mais leurs erreurs mêmes servent à faire ressortir la vérité en montrant le pour et le contre ; d’ailleurs parmi ces erreurs se trouvent de grandes vérités qu’une étude comparative vous fait comprendre. » 

L’âme a-t-elle un siège déterminé et circonscrit dans le corps ? 

« Non, mais elle est plus particulièrement dans la tête chez les grands génies, chez tous ceux qui pensent beaucoup, et dans le coeur chez ceux qui sentent beaucoup et dont les actions se rapportent à toute l’humanité. » 

- Que penser de l’opinion de ceux qui placent l’âme dans un centre vital ? 

« C’est-à-dire que l’Esprit habite plutôt cette partie de votre organisation, puisque c’est là qu’aboutissent toutes les sensations. Ceux qui la placent dans ce qu’ils considèrent comme le centre de la vitalité la confondent avec le fluide ou principe vital. Toutefois, on peut dire que le siège de l’âme est plus particulièrement dans les organes qui servent aux manifestations intellectuelles et morales. » 

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Texte issu du Livre des Esprits – Allan Kardec – Les principes de la doctrine Spirite. 

Publié dans:AME |on 4 mars, 2011 |Pas de commentaires »

Visites spirites entre personnes vivantes

 Visites spirites entre personnes vivantes dans AME 00020315Du principe de l’émancipation de l’âme pendant le sommeil, il semble résulter que nous avons une double existence simultanée : celle du corps qui nous donne la vie de relation extérieure, et celle de l’âme qui nous donne la vie de relation occulte ; cela est-il exact ? 

Dans l’état d’émancipation la vie du corps cède à la vie de l’âme ; mais ce ne sont pas, à proprement parler, deux existences ; ce sont plutôt deux phases de la même existence, car l’homme ne vit pas doublement. 

Deux personnes qui se connaissent peuvent-elles se visiter pendant le sommeil ? 

Oui, et beaucoup d’autres qui croient ne pas se connaître se réunissent et se parlent. Tu peux avoir, sans t’en douter, des amis dans un autre pays. Le fait d’aller voir, pendant le sommeil, des amis, des parents, des connaissances, des gens qui peuvent vous être utiles, est tellement fréquent, que vous l’accomplissez vous-mêmes presque toutes les nuits. 

Quelle peut être l’utilité de ces visites nocturnes, puisqu’on ne s’en souvient pas ? 

Il en reste ordinairement une intuition au réveil, et c’est souvent l’origine de certaines idées qui viennent spontanément sans qu’on se les explique, et qui ne sont autres que celles que l’on a puisées dans ces entretiens. 

L’homme peut-il provoquer les visites spirites par sa volonté ? 

Peut-il, par exemple, dire en s’endormant : Cette nuit je veux me rencontrer en Esprit avec telle personne, lui parler et lui dire telle chose ? 

Voici ce qui se passe. L’homme s’endort, son Esprit se réveille, et ce que l’homme avait résolu, l’Esprit est souvent bien loin de le suivre, car la vie de l’homme intéresse peu l’Esprit quand il est dégagé de la matière. Ceci est pour les hommes déjà assez élevés, les autres passent tout autrement leur existence spirituelle ; ils s’adonnent à leurs passions ou restent dans l’inactivité. Il peut donc se faire que, selon le motif qu’on se propose, l’Esprit aille visiter les personnes qu’il désire ; mais de ce qu’il en a la volonté étant éveillé, ce n’est pas une raison pour qu’il le fasse. 

Un certain nombre d’Esprits incarnés peuvent-ils se réunir ainsi et former des assemblées ? 

Sans aucun doute ; les liens de l’amitié, anciens ou nouveaux, réunissent souvent ainsi divers Esprits heureux de se trouver ensemble.  Par le mot ancien, il faut entendre les liens d’amitié que l’on avait contractés dans d’autres existences antérieures. Nous rapportons au réveil une intuition des idées que nous avons puisées dans ces entretiens occultes, mais dont nous ignorons la source. 

Une personne qui croirait un de ses amis mort, tandis qu’il ne le serait pas, pourrait-elle se rencontrer avec lui en Esprit et savoir ainsi qu’il est vivant ? Pourrait-elle, dans ce cas, en avoir l’intuition au réveil ? 

Comme Esprit elle peut certainement le voir et connaître son sort ; s’il ne lui est pas imposé comme épreuve de croire à la mort de son ami, elle aura un pressentiment de son existence, comme elle pourra avoir celui de sa mort.   

 

 

 

2rojexbt dans AME

 

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Publié dans:AME |on 30 août, 2010 |Pas de commentaires »

Qualités de l’âme

 Qualités de l'âme dans AME 0002024DD’où viennent à l’homme ses qualités morales, bonnes ou mauvaises ? Ce sont celles de l’Esprit qui est incarné en lui ; plus cet Esprit est pur, plus l’homme est porté au bien. 

- Il semble résulter de là que l’homme de bien est l’incarnation d’un bon Esprit, et l’homme vicieux celle d’un mauvais Esprit ? Oui, mais dis plutôt que c’est un Esprit imparfait, autrement on pourrait croire à des Esprits toujours mauvais, à ce que vous appelez démons. 

Quel est le caractère des individus dans lesquels s’incarnent les Esprits follets et légers ? Des étourdis, des espiègles, et quelquefois des êtres malfaisants. 

Les Esprits ont-ils des passions qui n’appartiennent pas à l’humanité ? Non, autrement ils vous les auraient communiquées. 

Est-ce le même Esprit qui donne à l’homme les qualités morales et celles de l’intelligence ? Assurément c’est le même, et cela en raison du degré auquel il est parvenu. L’homme n’a pas deux Esprits en lui. 

Pourquoi des hommes très intelligents, ce qui annonce en eux un Esprit supérieur, sont-ils quelquefois, en même temps, profondément vicieux ? C’est que l’Esprit incarné n’est pas assez pur, et l’homme cède à l’influence d’autres Esprits plus mauvais. L’Esprit progresse par une marche ascendante insensible, mais le progrès ne s’accomplit pas simultanément en tous sens ; dans une période, il peut avancer en science, dans une autre en moralité.   

Que penser de l’opinion d’après laquelle les différentes facultés intellectuelles et morales de l’homme seraient le produit d’autant d’Esprits divers incarnés en lui, et ayant chacun une aptitude spéciale ? En réfléchissant, on reconnaît qu’elle est absurde. L’Esprit doit avoir toutes les aptitudes ; pour pouvoir progresser, il lui faut une volonté unique ; si l’homme était un amalgame d’Esprits, cette volonté n’existerait pas, et il n’y aurait point pour lui d’individualité, puisqu’à sa mort tous ces Esprits seraient comme une volée d’oiseaux échappés d’une cage. L’homme se plaint souvent de ne pas comprendre certaines choses, et il est curieux de voir comme il multiplie les difficultés, tandis qu’il a sous la main une explication toute simple et toute naturelle. C’est encore là prendre l’effet pour la cause ; c’est faire pour l’homme ce que les païens faisaient pour Dieu. Ils croyaient à autant de dieux qu’il y a de phénomènes dans l’univers, mais parmi eux les gens sensés ne voyaient dans ces phénomènes que des effets ayant pour cause un Dieu unique. 

Le monde physique et le monde moral nous offrent sur ce sujet de nombreux points de comparaison. On a cru à l’existence multiple de la matière, tant qu’on s’est arrêté à l’apparence des phénomènes ; aujourd’hui on comprend que ces phénomènes si variés peuvent très bien n’être que des modifications d’une matière élémentaire unique. Les diverses facultés sont des manifestations d’une même cause qui est l’âme, ou de l’Esprit incarné, et non de plusieurs âmes, comme les différents sons de l’orgue sont le produit d’une même espèce d’air, et non d’autant de sortes d’airs qu’il y a de sons. Il résulterait de ce système que lorsqu’un homme perd ou acquiert certaines aptitudes, certains penchants, ce serait le fait d’autant d’Esprits qui viennent ou qui s’en vont, ce qui ferait de lui un être multiple sans individualité, et par conséquent sans responsabilité. Il est en outre contredit par les exemples si nombreux de manifestations par lesquels les Esprits prouvent leur personnalité et leur identité. 

 

vixsq7ie dans AME

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Publié dans:AME |on 26 août, 2010 |Pas de commentaires »

Union de l’AME au CORPS

 Union de l'AME au CORPS  dans AME 000206ADA quel moment l’âme s’unit-elle au corps ? L’union commence à la conception, mais elle n’est complète qu’au moment de la naissance. Du moment de la conception, l’Esprit désigné pour habiter tel corps y tient par un lien fluidique qui va se resserrant de plus en plus jusqu’à l’instant où l’enfant voit le jour ; le cri qui s’échappe alors de l’enfant annonce qu’il fait nombre parmi les vivants et les serviteurs de Dieu. 

L’union entre l’Esprit et le corps est-elle définitive du moment de la conception ? Pendant cette première période, l’Esprit pourrait-il renoncer à habiter le corps désigné ? 

L’union est définitive, en ce sens qu’un autre Esprit ne pourrait remplacer celui qui est désigné pour ce corps ; mais comme les liens qui l’y tiennent sont très faibles, ils sont facilement rompus, et ils peuvent l’être par la volonté de l’Esprit qui recule devant l’épreuve qu’il a choisie ; mais alors l’enfant ne vit pas. 

Qu’arrive-t-il, pour l’Esprit, si le corps qu’il a choisi vient à mourir avant de naître ? 

« Il en choisit un autre. » 

- Quelle peut être l’utilité de ces morts prématurées ? 

« Ce sont les imperfections de la matière qui sont le plus souvent la 

cause de ces morts. » 

De quelle utilité peut être pour un Esprit son incarnation dans un corps qui meurt peu de jours après sa naissance ? 

L’être n’a pas la conscience de son existence assez développée ; l’importance de la mort est presque nulle ; c’est souvent, comme nous l’avons dit, une épreuve pour les parents. 

L’Esprit sait-il d’avance que le corps qu’il choisit n’a pas de chance de vie ?

Il le sait quelquefois, mais s’il le choisit pour ce motif, c’est qu’il recule devant l’épreuve.  

 Lorsqu’une incarnation est manquée pour l’Esprit, par une cause quelconque, y est-il suppléé immédiatement par une autre existence ? 

Pas toujours immédiatement ; il faut à l’Esprit le temps de choisir de nouveau, à moins que la réincarnation instantanée ne provienne d’une détermination antérieure.   

L’Esprit une fois uni au corps de l’enfant, et alors qu’il n’y a plus à s’en dédire, regrette-t-il quelquefois le choix qu’il a fait ? 

Veux-tu dire si, comme homme, il se plaint de la vie qu’il a ? S’il la voudrait autre ? Oui ; s’il regrette le choix qu’il a fait ? Non ; il ne sait pas qu’il l’a choisie. L’Esprit, une fois incarné, ne peut regretter un choix dont il n’a pas conscience ; mais il peut trouver la charge trop lourde, et s’il la croit au-dessus de ses forces, c’est alors qu’il a recours au suicide. 

Dans l’intervalle de la conception à la naissance, l’Esprit jouit-il de toutes ses facultés ? 

Plus ou moins suivant l’époque, car il n’est pas encore incarné, mais attaché. Dès l’instant de la conception, le trouble commence à saisir l’Esprit averti par là que le moment est venu de prendre une nouvelle existence ; ce trouble va croissant jusqu’à la naissance ; dans cet intervalle, son état est à peu près celui d’un Esprit incarné pendant le sommeil du corps ; à mesure que le moment de la naissance approche, ses idées s’effacent ainsi que le souvenir du passé, dont il n’a plus conscience, comme homme, une fois entré dans la vie ; mais ce souvenir lui revient peu à peu à la mémoire dans son état d’Esprit. 

Au moment de la naissance, l’Esprit recouvre-t-il immédiatement la plénitude de ses facultés ? 

Non, elles se développent graduellement avec les organes. C’est pour lui une nouvelle existence ; il faut qu’il apprenne à se servir de ses instruments ; les idées lui reviennent peu à peu comme chez un homme qui sort du sommeil et qui se trouve dans une position différente de celle qu’il avait la veille. 

L’union de l’Esprit et du corps n’étant complète et définitivement consommée qu’après la naissance, peut-on considérer le foetus comme ayant une âme ? 

L’Esprit qui doit l’animer existe en quelque sorte en dehors de lui ; il n’a donc pas, à proprement parler, une âme, puisque l’incarnation est seulement en voie de s’opérer ; mais il est lié à celle qu’il doit posséder.   

Comment expliquer la vie intra-utérine ? 

C’est celle de la plante qui végète. L’enfant vit de la vie animale. L’homme possède en lui la vie animale et la vie végétale, qu’il complète à la naissance par la vie spirituelle. 

Y a-t-il, comme l’indique la science, des enfants qui, dès le sein de la mère, ne sont pas nés viables ; et dans quel but cela a-t-il lieu ? 

Ceci arrive souvent, Dieu le permet comme épreuve, soit pour les parents, soit pour l’Esprit désigné à prendre place. 

Y a-t-il des enfants mort-nés qui n’ont point été destinés à l’incarnation d’un Esprit ? 

Oui, il y en a qui n’eurent jamais un Esprit destiné pour leur corps : rien ne devait s’accomplir pour eux. C’est alors seulement pour les parents que cet enfant est venu. 

- Un être de cette nature peut-il venir à terme ? 

« Oui, quelquefois, mais alors il ne vit pas. » 

- Tout enfant qui survit à sa naissance a donc nécessairement un Esprit incarné en lui ? 

« Que serait-il sans cela ? Ce ne serait pas un être humain. » 

Quelles sont, pour l’Esprit, les conséquences de l’avortement ? 

« C’est une existence nulle et à recommencer. » 

L’avortement volontaire est-il un crime, quelle que soit l’époque de la conception ? 

Il y a toujours crime du moment que vous transgressez la loi de Dieu. La mère, ou tout autre, commettra toujours un crime en ôtant la vie à l’enfant avant sa naissance, car c’est empêcher l’âme de supporter les épreuves dont le corps devait être l’instrument.   

Dans le cas où la vie de la mère serait en danger par la naissance de l’enfant, y a-t-il crime à sacrifier l’enfant pour sauver la mère ? 

Il vaut mieux sacrifier l’être qui n’existe pas à l’être qui existe.   

Est-il rationnel d’avoir pour le foetus les mêmes égards que pour le corps d’un enfant qui aurait vécu ? 

Dans tout ceci, voyez la volonté de Dieu et son ouvrage ; ne traitez donc pas légèrement des choses que vous devez respecter. Pourquoi ne pas respecter les ouvrages de la création, qui sont incomplets quelquefois par la volonté du Créateur ? Ceci entre dans ses desseins que personne n’est appelé à juger. 

 

 

barre-acolade dans AME

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Publié dans:AME |on 26 août, 2010 |Pas de commentaires »

Transition

Le corps est l’instrument de la douleur ; c’est sinon la cause première, au moins la cause immédiate. L’âme a la perception de cette douleur ; cette perception est l’effet. Le souvenir qu’elle en conserve peut être très pénible, mais ne peut avoir d’action physique. En effet, le froid ni la chaleur ne peuvent désorganiser les tissus de l’âme ; l’âme ne peut ni se geler, ni brûler. Ne voyons-nous pas tous les jours le souvenir ou l’appréhension d’un mal physique produire l’effet de la réalité, occasionner même la mort ? 

 

 Tout le monde sait que les personnes amputées ressentent de la douleur dans le membre qui n’existe plus. Assurément, ce n’est point ce membre qui est le siège, ni même le point de départ de la douleur ; le cerveau en a conservé l’impression voilà tout. On peut donc croire qu’il y a quelque choses d’analogue dans les souffrances de l’Esprit après la mort. 

 

Une étude plus approfondie du périsprit, qui joue un rôle si important dans tous les phénomènes spirites, les apparitions vaporeuses ou tangibles, l’état de l’Esprit au moment de la mort, l’idée si fréquente chez lui qu’il est encore vivant, le tableau si saisissant des suicidés, des suppliciés, des gens qui se sont absorbés dans les jouissances matérielles, et tant d’autres faits sont venus jeter la lumière sur cette question et ont donné lieu à des explications dont nous donnons ici le résumé. 

 

Le périsprit est le lien qui unit l’Esprit à la matière du corps ; il est puisé dans le milieu ambiant, dans le fluide universel ; il tient à la fois de l’électricité, du fluide magnétique et, jusqu’à un certain point, de la matière inerte. On pourrait dire que c’est la quintessence de la matière ; c’est le principe de la vie organique, mais ce n’est pas celui de la vie intellectuelle : la vie intellectuelle est dans l’Esprit. 

 

L’expérience nous apprend qu’au moment de la mort le périsprit se dégage plus ou moins lentement du corps ; pendant les premiers instants, l’Esprit ne s’explique pas sa situation ; il ne croit pas être mort, il se sent vivre ; il voit son corps d’un côté, il sait qu’il est à lui, et il ne comprend pas qu’il en soit séparé ; cet état dure aussi longtemps qu’il existe en lien entre le corps et le périsprit. Un suicidé nous disait : non, je ne suis pas mort, et il ajoutait : et cependant je sens les vers qui me rongent. Or, assurément, les vers ne rongeait pas le périsprit, et encore moins l’Esprit, ils ne rongeait que le corps. C’est plutôt la vue de ce qui se passait dans son corps auquel le rattachait son périsprit, qui produisait en lui une illusion qu’il prenait pour une réalité. 

 

Pendant le vie, le corps reçoit des expressions extérieures et les transmet à l’Esprit par l’intermédiaire du périsprit qui constitue, probablement, ce que l’on appelle le fluide nerveux. Le corps étant mort ne ressent plus rien, parce qu’il n’y a plus en lui ni Esprit ni périsprit. Le périsprit, dégagé du corps, éprouve la sensation ; mais comme elle ne lui arrive plus par un canal limité, elle est générale. Or, comme il n’est en réalité, qu’un agent de transmission, puisque c’est l’Esprit qui a la conscience, il en résulte que s’il pouvait existe un périsprit sans Esprit, il ne ressentirait pas plus que le corps lorsqu’il est mort ; de même que si l’Esprit n’avait point de périsprit, il serait inaccessible à toute sensation pénible ; c’est ce qui a lieu pour les Esprits complètement épurée. 

 

Nous pensions qu’une fois débarrassés de notre grossière enveloppe, instrument de nos douleurs, nous ne souffrions plus, et voilà que vous nous apprenez que nous souffrons encore ; que ce soit d’une manière ou d’une autre, ce n’en est pas moins souffrir. Hélas ! oui, nous pouvons encore souffrir, et beaucoup, et longtemps, mais nous pouvons aussi ne plus souffrir, même dès l’instant où nous quittons cette vie corporelle. 

 

 

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Publié dans:AME |on 23 août, 2010 |Pas de commentaires »

La souffrance

Les souffrances d’ici-bas sont quelque fois indépendantes de nous, mais beaucoup sont les conséquences de notre volonté. Qu’on remonte à la source, et l’on verra que le plus grand nombre est la suite de causes que nous aurions pu éviter. Que de maux, que d’infirmités, l’homme ne doit-il pas à ses excès, à son ambition, à des passions en un mot . 

L’homme qui aurait toujours vécu sobrement, qui n’aurait abusé de rien, qui aurait toujours été simple dans ses gouts, modeste dans ses désirs, s’épargnerait bien des tribulations. Il en est de même de l’Esprit ; les souffrances qu’il endures sont toujours la conséquence de la manière dont il a vécu sur la terre ; il n’aura plus sans doute la goutte et les rhumatismes, mais il ara d’autres souffrances qui ne valent pas mieux. 

Nous avons vu que ses souffrances sont le résultat des liens qui existent encore entre lui et la matière ; que plus il est dégagé de l’influence de la matière, autrement di plus il est dématérialisé, moins il a de sensations pénibles ; or, il dépend de lui de s’affranchir de cette influence dès cette vie ; il a son libre arbitre et, par conséquent, le choix entre faire et ne pas faire ; qu’il dompte ses passions animales, qu’il n’ait ni haine, ni envie, ni jalousie, ni orgueil ; qu’il ne soit pas dominé par l’égoïsme ; qu’il purifie son âme par les bons sentiments ; qu’il fasse le bien ; qu’il n’attache aux choses de ce monde que l’importance qu’elles méritent, alors, même sous son enveloppe corporelle, il est déjà épuré, il est déjà dégagé de la matière, et quand il quitte cette enveloppe, il n’en subit plus l’influence ; les souffrances physiques qu’il a éprouvées ne lui laissent aucun souvenir pénible ; il ne lui en reste aucune impression désagréable, parce qu’elle n’ont affecté que le corps et non l’Esprit ; il est heureux d’en être délivré, et le calme de sa conscience l’affranchit  de toute souffrance morale.

Nous en avons interrogé des milliers, ayant appartenu à tous les rangs de la société à toutes les positions sociales ; nous les avons étudiés à toutes les périodes de leur vie spirite, depuis l’instant où ils ont quitté leur corps ; nous les avons suivis pas à pas dans cette vie d’outre-tombe pour observer les changements qui s’opéraient en eux, dans leurs idées, dans leurs sensations, et sous ce rapport les hommes les plus vulgaires ne sont pas ceux qui nous ont fourni les sujets d’étude les moins précieux. 

Or, nous avons toujours vu que les souffrances sont en rapport avec la conduite dont ils subissent les conséquences, et que cette nouvelle existence est la source d’un bonheur ineffable pour ceux qui ont suivi la bonne route ; d’où il suit que ceux qui souffrent, c’est qu’ils l’ont bien voulu, et qu’ils ne doivent s’en prendre qu’à eux, tout aussi bien dans l’autre monde que dans celui-ci. 

La souffrance dans AME tfx7f1zr

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Publié dans:AME |on 23 août, 2010 |Pas de commentaires »

L’âme et ses perceptions

L’âme une fois dans le monde des esprits, a-t-elle encore les perceptions qu’elle avait de son vivant ? 

Oui, et d’autres qu’elle ne possédait pas, parce que son corps était comme un voile qui les obscurcissait. L’intelligence est un attribut de l’Esprit, mais qui se manifeste plus librement quand il n’a pas d’entraves. 

Les perceptions et les connaissances de Esprits sont-elles indéfinies, en un mot, savent-ils toutes choses ? 

Plus ils approchent de la perfection, plus ils savent ; s’ils sont supérieurs, ils savent beaucoup ; les Esprits inférieurs sont plus ou moins ignorants sur toutes choses. 

Les Esprits connaissent-ils le principe des choses ? 

C’est selon leur élévation et leur pureté ; les Esprits inférieurs n’en savent pas plus que les hommes. 

Les Esprits comprennent-ils la durée comme nous ? 

Non, et c’est ce qui fait que vous ne nous comprenez pas toujours quand il s’agit de fixer des dates ou des époques. 

Les Esprits vivent en dehors du temps tel que nous le comprenons ; la durée, pour eux, s’annule pour ainsi dire, et les siècles, si longs pour nous, ne sont à leurs yeux que des instants qui s’effacent dans l’éternité, de même que les inégalités du sol s’effacent et disparaissent pour celui qui s’élève dans l’espace. 

Les Esprits ont-ils du présent une idée plus précise et plus juste que nous ? 

A peu près comme celui qui voit clair a une idée plus juste des choses que l’aveugle. Les Esprits voient ce que vous ne voyez pas ; ils jugent donc autrement que vous, mais encore une fois cela dépend de leur élévation. 

Comment les Esprits ont-ils la connaissance du passé, et cette connaissance est-elle sans limite pour eux ? 

Le passé, quand nous nous en occupons, est un présent, absolument comme toi tu te rappelles une chose qui t’a frappé dans le cours de ton exil. Seulement, comme nous n’avons plus le voile matériel qui obscurcit ton intelligence, nous nous rappelons des choses qui sont effacées pour toi, mais tout n’est pas connu des Esprits : leur création d ‘abord. 

Les Esprits connaissent-ils l’avenir ? 

Cela dépend encore de la perfection ; souvent ils ne font que l’entrevoir, mais il ne leur est pas toujours permis de le révéler ; quand ils le voient, il leur semble présent. L’Esprit voit l’avenir plus clairement à mesure qu’il se rapproche de Dieu. Après la mort, l’âme voit et embrasse d’un coup d’œil ses émigrations passées, mais elle ne peut voir ce que Dieu lui prépare ; il faut pour cela qu’elle soit tout entière en lui après bien des existences. 

Les Esprit arrivés à la perfection absolue ont-ils une connaissance complète de l’avenir ? 

Complète n’est pas le mot, car Dieu seul est le souverain maître, et nul ne peut l’égaler ». 

Les Esprits voient-ils Dieu ? 

Les Esprits supérieurs, seuls le voient et le comprennent ; les Esprits inférieurs le sentent et le devinent. 

Quand un Esprit inférieur dit que Dieu lui défend ou lui permet une chose, comment sait-il que cela vient de lui ? 

Il ne voit pas Dieu, mais il sent sa souveraineté et, lorsqu’une chose ne doit pas être faite ou une parole dite, il ressent comme une intuition, un avertissement invisible qui lui défend de le faire. Vous-mêmes n’avez-vous pas des pressentiments qui sont pour vous comme des avertissements secrets de faire ou de ne pas faire telle ou telle chose ? Il en est de même pour nous, seulement à un degré supérieur, car tu comprends que l’essence des Esprits étant plus subtile que la vôtre ils peuvent mieux recevoir les avertissements divins. 

Gifs...Papillons

Comme l’Esprit se transporte avec la rapidité de la pensée, on peut dire qu’il voit partout à la fois ; sa pensée peut rayonner et se porter en même temps sur plusieurs points différents, mais cette faculté dépend de sa pureté : moins il est épuré, plus sa vue est bornée ; les Esprits supérieurs seuls peuvent embrasser un ensemble. 

La faculté de voir, chez les Esprits, est une propriété inhérente à leur nature, et qui réside dans tout leur être, comme la lumière réside dans toutes les parties d’un corps lumineux ; c’est une sorte de lucidité universelle qui s’étend à tout, embrasse à la fois l’espace, les temps et les choses, et pour laquelle il n’y a ni ténèbres ni obstacles matériels. On comprend qu’il doit en être ainsi ; chez l’homme, la vue s’opérant par le jeu d’un organe frappé par la lumière, sans lumière il est dans l’obscurité ; chez l’Esprit, la faculté de voir étant un attribut de lui-même, abstraction faite de tout agent extérieur, la vue est indépendante de la lumière. 

Lorsqu’un Esprit dit qu’il souffre, quelle nature de souffrance éprouve-t-il ? 

Angoisses morales qui le torturent plus douloureusement que les souffrances physiques. 

D’où vient alors que des Esprit se sont plaints de souffrir du froid ou de la chaleur ? 

Souvenir de ce qu’ils avaient enduré pendant la vie, aussi pénible quelquefois que la réalité ; c’est souvent une comparaison par laquelle, faute de mieux, ils expriment leur situation. Lorsqu’ils se souviennent de leur corps, ils éprouvent une sorte d’impression, comme lorsqu’on quitte un manteau, et qu’on croit encore le porter quelque temps après. 

 

 

L'âme et ses perceptions dans AME 868873

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Publié dans:AME |on 23 août, 2010 |Pas de commentaires »
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