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Comprendre les Métamorphoses de l’âme

AMES

 

L’Ego spirituel – le foyer de conscience et d’identité spirituelle – de l’homme se meut dans l’éternité comme un pendule qui oscille entre les heures de la naissance et la mort. Mais si ces heures qui marquent les périodes de vie terrestre et de vie spirituelle sont limitées dans leur durée, et si la série de ces étapes à travers l’éternité, entre le sommeil et la veille, entre l’illusion et la réalité, a un commencement et une fin, le pèlerin spirituel n’en est pas moins éternel. 

La réalité de ce pèlerinage se trouve surtout dans les heures de la vie post mortem où, désincarné, l’être humain se retrouve face à face avec des vérités essentielles, et non plus avec les mirages de ses existences terrestres passagères. Malgré leurs limites, ces intervalles n’empêchent cependant pas l’Ego de suivre sans dévier – bien que graduellement et lentement – le chemin qui l’amènera jusqu’au point de sa dernière transformation où, ayant atteint son but, il devient lui-même un être divin. Ces intervalles et ces étapes aident à atteindre le résultat final au lieu d’en entraver la réalisation. Et, sans de tels intervalles limités, l’Ego divin ne pourrait jamais atteindre son but ultime.

De même que l’abeille recueille son miel de chaque fleur qu’elle visite et laisse le reste en pâture aux vers de la terre, de même notre individualité spirituelle ne recueille de chaque personnalité terrestre, dans laquelle karma la force à s’incarner, que le nectar des qualités spirituelles et de la soi-conscience ; elle réunit l’ensemble de ses récoltes en un tout unique et sort finalement de sa chrysalide comme un être un glorifié.

Lorsque la mort arrive, cette âme se dégage du corps, mais, après, que se passe-il ? Quelles sont les nécessaires métamorphoses pour cette âme ? Pour beaucoup de croyants, celle-ci est dirigée soit sur le purgatoire, soit sur l’enfer, soit sur le paradis. En fait, le 19e siècle, fut une époque où l’idée de l’âme s’est confortée considérablement grâce au spiritisme. Il devenait crédible non seulement que l’âme était immortelle mais qu’elle restait assez près de la terre pour pouvoir communiquer parfois par la voie des médiums. Cependant, dans le même temps, les choses se gâtaient avec le développement de la  science. Au tournant du 20e siècle, cette science triomphante nous fit douter qu’il existât quoi que ce soit qui ressemble à une âme immortelle distincte du corps physique.

La conscience était-elle autre chose qu’un épiphénomène ? une manifestation du fonctionnement du cerveau ? Si tel était le cas, parler des « nécessaires métamorphoses de l’âme » après la mort perdait tout sens logique. Si, après la mort, il n’y a plus rien, il n’y a plus d’âme, ne cherchez pas !

Cependant, ce 19e siècle a été remarquable par l’irruption de l’Orient dans la pensée occidentale. Il n’y avait plus, en présence, que la tradition dogmatique religieuse et la science : il y avait aussi l’apport des penseurs de l’Orient. Grâce à l’Orient, on pouvait maintenant apprécier les choses d’une façon différente. Il n’y avait notamment pas création d’une âme à chaque naissance de corps puisqu’il fallait tenir compte de la réincarnation. Et cette âme personnelle que l’on imaginait comme passant par des alternances de vie et de mort était  profondément enracinée quelque part dans ce que l’on devait appeler le Soi cosmique ou le Soi universel.

La psychologie est la science de l’âme ou de l’esprit, mais on a élaboré une psychologie humaine sans âme, sans croyance à une âme immortelle, distincte du corps, simplement, sur l’analyse des faits psychologiques, des pensées, des désirs, des pulsions intérieures et de l’analyse des rêves. Cette psychologie est une science psychologique « matérialiste », qui n’imagine pas qu’il puisse y avoir une dimension bien plus vaste à l’âme humaine que celle dont on peut découvrir les manifestations. Mais, avec le temps les choses ont évolué : on a vu ainsi se développer une psychologie transpersonnelle, où l’influence de sages orientaux est indéniable.

Dans ce climat de changement, une nouvelle révolution s’est produite dans la pensée de l’Occident, avec l’irruption de ce que l’on appelle les « N.D.E. », (les expériences de mort imminente). Avec toutes les enquêtes qui ont été faites, on s’est rendu compte que, lorsqu’une personne approchait de très près la mort, finalement, ce n’était pas le « trou noir », l’extinction que l’on aurait dû attendre lorsque le cerveau apparemment cesse de fonctionner. Au contraire, ce sont des instants de surconscience tout à fait extraordinaires. Tout nous oblige à une profonde révision de la notion de l’âme, qui n’est plus simplement ce qui anime le corps, sent et pense en lui.

Ainsi donc, beaucoup des conceptions sur l’âme que l’on pouvait avoir au 19e siècle, encore tout imprégné des idées de la chrétienté, ont dû être revues considérablement. La Théosophie de Madame Blavatsky est arrivée (vers 1880) avec beaucoup d’avance sur tout ce qui devait faire les nouveautés du 20e siècle : vulgarisation des conceptions orientales (philosophie, psychologie, karma et réincarnation), psychologie transpersonnelle, approche lucide de la mort et N.D.E.

On va donc commencer par examiner ce qui se passe au moment où une personne est en train de mourir.

Madame Blavatsky l’avait dit dans Isis Dévoilée (1877), la mort n’est jamais immédiate, c’est un processus progressif naturel, au cours duquel les choses, pourrait-on dire, se mettent en place. Dans leur conscience, les témoins de N.D.E. se sont trouvés encore « très vivants » ; certains d’entre eux ont raconté que, pendant que les médecins essayaient de ranimer le corps, ils sont sortis de ce corps pour l’apercevoir, là, sur une civière ou bien sur la table d’opération, en suivant très clairement toutes les opérations de réanimation. Première constatation importante : ces personnes « découvraient » qu’elles n’étaient pas leur corps, qu’elles restaient tout à fait conscientes en dehors de lui. Puis, après le passage dans une sorte de trou noir, d’un étroit tunnel, où elles s’engouffraient, il y avait comme un reflux de la conscience, loin du champ de ces expériences en rapport avec le monde physique, pour accéder finalement à une atmosphère extraordinaire de joie, de bonheur, de paix, d’amour, de lumière. Et là, dans cette transcendance, s’imposait la sensation d’une Présence, d’un être invisible mais très présent, qui semblait tout connaître du personnage en train de mourir. Expérience tout à fait extraordinaire, n’ayant rien de commun avec un rêve ou une hallucination.

Nous avons ici l’impression de toucher une dimension de l’être qui est bien plus grande, bien plus profonde que celle qu’explorent habituellement les psychologues ou les psychanalystes. À ce moment, le mourant pénètre dans la sphère de ce que le docteur Moody a appelé l’ « Être de lumière ». Avec les explications fournies par Mme Blavatsky, on peut comprendre qu’il s’agit, en fait, d’une partie essentielle de nous-mêmes : c’est notre vraie racine spirituelle, alors que la conscience que nous avons en ce moment, ici, dans le corps vivant, la personnalité qui s’est construite depuis l’enfance et tout au long de la vie, cette personnalité n’est qu’un personnage sur la scène terrestre, qui joue un rôle, le temps d’une vie, entre la naissance et la mort ; mais derrière ce personnage, soutenant ce personnage, il y a, en permanence, une conscience profonde, puissante, une conscience  pour ainsi dire, trans-personnelle, qui apparaît comme un foyer de lumière, de connaissance, de volonté et d’amour, et qui demeure très étroitement lié à ce personnage que l’on serait tenté d’appeler l’ âme personnelle, impliquée dans l’histoire de notre existence.

Ainsi donc, si on tient à appeler âme la totalité de notre être intérieur, on voit qu’il y a en elle une dimension beaucoup plus grande que ce qu’évoque la psychologie courante, une dimension spirituelle très forte, dont notre « moi » n’est que le poste avancé, ici, dans le corps impliqué dans ce monde.

La suite des récits des rescapés de la mort est également passionnante, et s’éclaire avec la Théosophie. Il est question d’expériences cognitives extrêmement importantes dont la première est la revue intégrale de toute la vie qui vient de s’écouler, une revue panoramique complète dans laquelle le témoin est, semble-t-il, à la fois acteur et observateur (un genre d’expérience que l’on n’a pas du tout l’habitude de faire). Autrement dit, on revoit tous les détails de l’enfance, de l’adolescence et de l’âge adulte, à la fois comme l’acteur – on se rappellera par exemple une ancienne chute à vélo – mais on éprouvera aussi les choses de l’extérieur, comme un observateur qui saisit les rapports entretenus avec les autres, qui comprend le sens de ces rapports et l’influence qu’ils ont eue sur les autres. C’est vraiment quelque chose de tout à fait extraordinaire. On peut même revoir une scène de violence contre un tiers, mais ressentir en même temps ce que le tiers a vécu à cet instant.

Comme Mme Blavatsky l’a signalé en 1889, dans certains cas, il y a même une revue d’une ou plusieurs incarnations précédentes – ce qu’ont confirmé certains témoins de N.D.E.. Ajoutons que dans cette atmosphère tout à fait extraordinaire, il n’y a aucun jugement, aucune condamnation. Mais, à ce moment-là, la justice et la justesse des événements apparaissent très clairement à la personne : il s’est passé telle chose, les événements se sont enchaînés de telle façon.

Notez bien que, cette vision, qui est pratiquement instantanée, sera rapportée plus tard par la personne ranimée, qui, quant à elle, est habituée à vivre dans le temps, dans l’espace, dans l’écoulement des moments. D’où la difficulté qu’elle aura, au retour, à décrire son expérience vécue, pour ainsi dire, hors du temps et de l’espace. Embrassant un passé, parfois lointain, le témoin d’une NDE peut aussi, dans certains cas, apercevoir le déroulement d’événements qui vont se produire lorsque la personne sera revenue dans son corps.

Les gens qui ont fait une NDE ne sont pas morts, évidemment, puisqu’ils sont revenus. Ce qui a été souvent vécu par le témoin est comme un instant de choix : dans le discours qui s’échange entre la personnalité et sa racine profonde, les mots semblent être : «  Est-ce que tu veux rester ou bien revenir ?  » Là, le choix éthique s’impose. La personne sent qu’elle ne peut pas « s’en aller » : il y a un mari, des enfants qui ont besoin d’elle, ou bien telle mission, tel ou tel devoir à accomplir. Elle choisit donc de revenir et aussitôt elle réintègre son corps. Il faut remarquer la tonalité éthique qui marque cet ultime échange avec le Soi profond.

Si le mourant avait obtenu de mourir, que serait-il arrivé ? Comme il lui a semblé, il y avait comme une porte, une limite, une barrière à franchir pour « partir », mais pour aller où ?

Pour la Théosophie, la mort n’est pas une extinction – loin de là. Pour mieux comprendre ce qu’elle réserve, il faut analyser un peu ce que représentent ces deux instances réunies dans les N.D.E. : la conscience active (la psyché terrestre) et ce que peut être cette Présence extraordinaire, qui a l’air de savoir tout de cette psyché et se manifeste comme un foyer de lumière, un foyer d’amour, de compassion. Pour la Théosophie, nous découvrons l’opposition très claire entre un moi personnel et un Soi impersonnel, individuel, mais, qui, en somme, agit comme un parent pour ce moi, qu’il soutient pendant toute la vie du personnage que nous sommes ici-bas. À juste titre, on peut utiliser le mot Soi pour exprimer que c’est, en quelque sorte, la quintessence du moi, ou la racine essentielle de ce moi. C’est, en fait, le principe de notre identité ; si j’ai le sentiment d’un « je » c’est parce qu’il y a ce principe d’identité au fond de mon être. Cependant, d’après la Théosophie, ce Soi individuel n’est qu’une manifestation, ou une réflexion, du Grand Principe d’Identité qui pénètre tout notre univers et qui le soutient de tout son pouvoir divin. À cette échelle cosmique, on peut lui donner des noms différents : Logos, Atman ou Brahman, selon les traditions du passé. L’essentiel pour nous tenant à cette constatation : notre personnalité actuelle, par le canal de ce Soi individuel, est suspendue, un peu comme un fœtus, à la grande matrice de l’univers ou à la vie, même de cet univers. Et il en est de même de tous les êtres humains qui nous entourent.

S’il est vrai que le personnage que je suis en ce moment tire tous ses principes vivants - l’intelligence, la capacité d’aimer, et d’agir efficacement, la capacité de créer, et même le génie potentiel qui attend de se manifester – s’il est vrai que nous portons tous quelque chose du génie sans limite de l’humanité – si tout cela est dû à cette Présence qui apparaît à l’heure du décès, et nous relie à l’univers c’est qu’il y a, dans tout ce mystère, une signification à découvrir.

Tous ces pouvoirs dont nous disposons ne peuvent être des cadeaux gratuits de la Nature : elle doit avoir un projet avec nous. Quand arrive la fin d’une expérience terrestre, tout ce qui aura été vécu n’a pas dû l’être en vain ; si la Nature est conséquente, de même qu’un arbre qui vit contribue à l’équilibre de la biosphère et n’est pas là en vain, de même avec nous toutes les expériences que nous avons pu faire ne sont pas gratuites : elles ont pu contribuer à l’équilibre et au progrès de notre monde. Bien sûr, dans le bilan final, certaines sont complètement caduques et stériles, d’autres vont entraîner des conséquences mauvaises (c’est la loi de karma) mais d’autres encore vont produire des effets constructifs (c’est aussi la loi de karma), dont nous allons récolter les effets. Finalement, il doit y avoir une richesse à préserver dans toute existence vécue.

Les systèmes qui expliquent qu’après la mort on revient de suite sur terre (réincarnation immédiate) ne donnent pas à la nature le temps d’engranger la richesse produite par une personnalité terrestre. Même si le bilan de richesse est faible, il est rarement tout à fait nul. Bien sûr, pour les personnes qui pensent qu’après la mort il n’y a plus rien, le vivant est un peu comme un figurant qui passe sur la scène : après la fin de l’acte, il disparaît pour toujours.

Mais si on pense que l’être humain tel qu’il est en ce moment est lancé dans un pèlerinage, il est très clair que chaque existence vécue devrait marquer, en progrès, une étape dans ce pèlerinage. Nous sommes tous issus d’une même source, d’un même point de départ qui est la divinité que nous portons intrinsèquement en nous, mais dont nous n’avons pas conscience. Dès lors, le projet de la nature est de nous ramener périodiquement sur la scène terrestre, pour y faire des expériences, enrichir notre être en profondeur, jusqu’à ce que, finalement, notre conscience s’éveille pleinement à sa nature divine, à sa nature spirituelle.

Examinons donc ce qui peut se passer après la mort.

Normalement, l’économie de la nature s’arrange pour que l’étape du pèlerinage qui vient d’être franchie soit fructueuse. Par conséquent, tous les phénomènes qui vont se dérouler, devraient nécessairement confirmer ce que laissaient présager les rêves de mort : beaucoup de choses secondaires seraient perdues mais l’essentiel serait conservé. Ces idées ont été déjà esquissées par un philosophe platonicien du 1er siècle, du nom de Plutarque. Il a expliqué que l’homme n’est pas seulement corps et âme, soma et psyché, mais qu’il possède aussi une dimension spirituelle, le noûs, qui est un peu comme le soleil, par rapport à notre corps et qui est lié à la terre, l’âme intermédiaire ou psyché, étant à rapprocher de la lune, qui sert de pont entre les deux. Pour cette partie solaire, Plutarque emploie le mot Soi, autos en grec : c’est ce qui permet aux êtres de penser et de comprendre. Ainsi donc, pour Plutarque, ce qui se passe après la mort doit se passer suivant un processus logique ; après la première mort (qui concerne le corps), il doit y avoir une deuxième mort, séparant cette fois le noûs de la psyché : elle se passe dans le champ de la lune – le monde psychique par excellence.

Pendant la vie, le personnage que nous sommes, qui utilise tous les pouvoirs que nous connaissons, avec un cerveau, une machinerie à penser et à sentir, ce personnage représente, un peu le poste avancé du Soi profond ; mais, si on fait l’inventaire, il y a des tas de choses qui sont complètement sans valeur dans cette machinerie, dans cette personnalité – tous les souvenirs de la routine de notre vie, d’une façon générale qui ne méritent guère d’être conservés dans tous les détails. Par ailleurs, le Soi profond, que la première mort libère du corps physique, devrait-il conserver la machinerie astrale, liée au cerveau physique pendant toute la vie, pour aller vivre loin de la terre et se retirer sur son propre plan ? Non, certainement pas. De même que l’acteur qui sort de scène s’en va dans sa loge et se défait de son grimage, de son costume, de toutes ces choses qui lui étaient nécessaires pour jouer son rôle, de même, lorsqu’il vient à quitter la scène de la vie, la Loi de la Nature doit permettre au Soi-Ego de se défaire d’instruments astraux ou psychiques désormais inutiles.

Pour Plutarque, la deuxième mort abandonne, dans la sphère de la Lune, ce qu’il faut appeler un « cadavre psychique », privé de vie et de conscience, et destiné à se désintégrer dans l’espace lunaire. Ensuite, la partie spirituelle de l’être – son noûs, qui survit à cette mort – s’élève pour aller du côté de la Lune qui est tourné vers le soleil, par l’amour que ce noûs porte en profondeur à la lumière du soleil. Tout cela est très symbolique, bien sûr, mais éclaire singulièrement l’itinéraire posthume qui nous attend tous.

Avec la Théosophie, les choses se précisent, grâce aux indications fournies par les Maîtres de Mme Blavatsky. Essentiellement, on doit distinguer , après la mort, deux grandes étapes : une phase de rejet par le Soi-Ego, où il se décharge des bagages inutiles (trop liés à la terre) et une phase de retrait dans une béatitude où il peut assimiler le butin spirituel de l’existence passée.

Dans la première phase, se déroulent non seulement l’abandon progressif des machineries astrales qui ont servi, en rapport avec le cerveau et le corps physique, à fonctionner comme une personne incarnée sur la terre, mais aussi, un tri minutieux dans toutes les pensées, les images, les énergies et tout ce qui a fait le tissu de la vie de la personne incarnée, de telle sorte que n’est conservé que ce qui est homogène à la nature du Soi spirituel, ce qui a été inspiré par l’idée de justice, de beauté, de vérité, par l’amour, par tous les idéaux les plus nobles ou les plus riches que nous ayons pu avoir. À de rares exceptions près, tous les êtres humains ont nourri, secrètement ou ouvertement, des aspirations de ce genre, de vivre un idéal – même chimérique -, et toutes ces énergies psychiques de qualité spirituelle demeurent dans l’intimité de l’être comme autant de ressorts tendus qui demanderont à se détendre. Une fois accomplis ce tri et ce rejet, le moment vient pour le Soi profond, ainsi « allégé », d’entrer dans une période de félicité extraordinaire, qui ressemble au paradis de toutes les religions mais qui n’est pas un paradis où l’on contemple Dieu et où l’on marche dans les rues de la Jérusalem céleste pavées d’émeraudes et de rubis : c’est un paradis subjectif, complètement intérieur.

Le Soi-Ego, avec toute sa puissance – enfermé dans sa propre sphère, pourrait-on dire – va reprendre et redonner vie à toutes les images, toutes les idées, toutes les énergies, tout ce qui a été produit de positif par le personnage qu’a été l’être humain, avec son cerveau, son cœur, ses mains, etc. Toute cette richesse-là, va être exploitée à fond, par une espèce de méditation dans laquelle l’être va redonner vie à l’or de chacun de ces instants de soi-conscience humaine, et cela en dehors de toute contingence liée à la terre, aux problèmes et aux chagrins d’ici-bas.

Au moment de la mort, l’homme qui découvre, dans sa vision ultime, la présence d’un être rayonnant ne comprend pas ce qu’il représente pour lui – comme l’a dit très bien un psychologue, Kenneth Ring ; il ne comprend pas qu’il est lié directement à cet être-là, comme le moi incarné à son Soi transcendant. Mais, dans l’expérience qui est vécue maintenant, la face lumineuse de ce « moi » reprend vie, grâce au pouvoir spirituel de ce Soi : elle est, en quelque sorte, « immortalisée », assimilée comme une grande image dynamique dans la mémoire de l’être spirituel.

Cette expérience béatifique se prolonge considérablement, aussi longtemps qu’il y a une moisson à engranger, pourrait-on dire. Cela peut durer des centaines d’années. La Théosophie a avancé le chiffre de dix ou quinze siècles. Platon et les Égyptiens ont parlé de deux mille, trois mille ans. Peu importe d’ailleurs : il ne peut s’agir de quelques semaines, pour le Soi-Ego retiré dans sa sphère où rien ne l’oblige à revenir sur la terre – tant qu’il y a pour lui des énergies et des images à assimiler.

Dans les religions, il y a, après la mort, récompense et bonheur pour les bons,  punition et souffrance pour les mauvais. Avec la Théosophie, il n’y a rien de pareil. Le « devachan » n’est pas une récompense « pour les bons », mais une phase de repos et d’assimilation bienheureuse du bilan positif de la vie d’un être, qui a par ailleurs pu avoir des côtés « mauvais ».

Avec la loi de karma, on peut être sûr que les conséquences karmiques des actions et attitudes positives se manifesteront dans l’incarnation suivante ou les incarnations ultérieures, et, de même, que les conséquences mauvaises des attitudes négatives ne manqueront pas d’être récoltées dans les incarnations à venir sur la terre, où les causes positives ou négatives ont été semées.

Maintenant, qu’est ce qui va faire que sonne l’heure de revenir à l’incarnation ?

C’est précisément qu’il n’y aura plus d’énergies pour soutenir l’être dans son expérience lumineuse. Dès lors va se faire sentir précisément l’influence de tout le karma qui a été produit à travers les causes semées dans la vie précédente. Bientôt viendra le moment où le flux qui a emporté la conscience jusqu’au plus haut niveau possible s’inversera pour l’entraîner irrésistiblement à s’incarner dans un nouveau corps de chair. Le nouvel enfant qui naîtra sera ignorant de tout ce qui s’est passé jadis, mais il entrera dans la vie avec une richesse cachée puisque cette richesse constitue le bilan positif de l’incarnation dont il hérite à présent. Si cette richesse-là est bien mise à la disposition de cet enfant, il est clair que son existence ne  s’engagera pas dans les mêmes conditions que la vie précédente. Dans la mesure où cette richesse est notable, la distance qui séparera la nouvelle personnalité humaine de son Soi-Ego profond se trouvera diminuée.

En règle générale, si un homme s’engage vraiment dans la voie de l’éthique supérieure – l’éthique universelle – un lien de plus en plus solide se construit avec ce Soi, ce qui constitue, pour l’âme qui se réincarne, une progression authentique. Lors d’une nouvelle naissance, marquée d’événements qui sont les conséquences karmiques du passé, tout cela va permettre au personnage terrestre d’y voir plus clair et, peut-être, de disposer d’une façon plus efficace des pouvoirs qui viennent de l’être de lumière – volonté, intelligence, amour, créativité, ou même génie particulier, dans un domaine ou un autre – tout cela étant notre héritage, en quelque sorte, notre héritage spirituel, à nous les hommes de la terre.

L’optique théosophique ne relève pas de l’invention humaine. Elle révèle toute la dimension bénéfique de la mort, qui apparaît comme l’alliée invisible de la vie. La mort, cette « ultime extase » de l’existence (comme l’a rappelé Mme Blavatsky) doit cesser de nous effrayer, comme si elle nous plongeait dans le néant. Et la Nature se révèle ici extrêmement clémente en nous permettant, pendant l’expérience posthume, d’assimiler en profondeur, et d’une façon efficace, tout ce que nous avons pu semer de généreux, tout ce qui ressemble à de l’idéal, de l’amour, de la conduite éthique.

Conférence sur « La Mort et les nécessaires métamorphoses de l’Âme »
Condensé d’un document du site  http://www.theosophie.asso.fr/

Comment faire connaissance avec les âmes

 

ces âmes qui m’entourent et vous entourent.

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Car si je peux les ressentir et parfois les entendre, c’est que vous le pouvez aussi. Ne vous est-il jamais arrivé, de sentir une présence que vos yeux ne pouvaient distinguer, une fois dans votre vie ? Sûrement que si. Un parent proche que vous avez perdu, où un lieu où vous allez souvent, car vous vous sentez bien et où vous avez l’impression d’être entendu; une présence constante, partageant votre toit et votre vie quotidienne. Car sachez-le bien, les âmes disparues habitent votre demeure. C’était sûrement d’ailleurs la leur avant que vous naissiez, grandissiez et voliez de vos propres ailes. Vos habitats sont les maisons d’hier et de demain, vous ne faites qu’occuper les lieux pendant un laps de temps, mais c’est tout. Celles-ci vous permettent de vous protéger des intempéries et de vous offrir un confort, dont vous jouissiez pendant vos vies terrestres. Mais lorsque vous décédez, d’autres personnes reprennent vos lieux, puis encore d’autres. Cela fait partie d’un système de vie, qui vous permet de vous réaliser sur d’autres plans, afin de ne pas vous limiter qu’aux biens matériels.

C’est peu dire, lorsque l’on vous regarde vous arrêter sur ces « conforts » comme vous le faites ! Vous vous appropriez ces disponibilités avec possession, dont aucun mérite ne vous revient, étant donné que c’est grâce à vos ancêtres qui vous les ont laissées, et donc mis à votre disposition. Les parcelles de terrain dont vous jouissez également, sont aussi autant de disponibilités dont vous disposez, mais qui ne doivent pas être pris en compte comme un dû, car elles appartiennent à la terre, avant que vous ne les estimiez comme un bien propre. L’état leur a donné une sorte de valeur financière, afin qu’elles aient à vos yeux une véritable valeur, sans ça, nombre d’entre vous ne pourraient les considérer à leur juste valeur !

Ces parcelles de terre, tout comme les demeures, ont été habitées par des êtres qui sont encore là, aujourd’hui, pour la plupart d’entre eux. Les âmes nous entourent, tout comme les êtres que vous pouvez voir, nous vivons tous ensemble, visible et invisible, dans un Tout, dans une même atmosphère, c’est très important de le savoir, et de considérer que vos lieux sont partagés avec d’autres âmes. Vous devez surpasser vos peurs, vos angoisses, dès que vous ressentez une présence près de vous. Cette âme n’a rien d’anormal, elle est comme vous au fond, à la recherche d’amour communicatif et global.Une harmonie entre vous et Elle.

N’est-ce pas votre but, de voir un jour tous les êtres s’aimer sur un plan égal ? Dans une paix profonde et riche de considération envers autrui ? Nous travaillons tous, dans l’ombre puis dans la Lumière, pour en arriver à ce but ultime : s’aimer !

Vous pouvez déjà commencer par leur accorder quelques instants, et partager un moment avec elles, afin de leur prêter votre attention, pour qu’elles puissent trouver le chemin de Lumière et d’Amour, qui mène à cette paix tant attendue ! Délivrez-les de leur retenue sur terre, en les aimant et compatissant, car vous savez, rester des siècles condamnés à errer, regarder le monde s’ébattre dans cette dualité sans fin, et le voir se déchirer, n’est guère réjouissant pour des âmes. Leur montrer plutôt, que nous sommes conscients de cet état de fait, mais que nous désirons profondément que tout cela change, en commençant par exprimer nos voeux, de Paix et d’Amour, que nous formulons chaque année, au moment du plus grand jour que l’existence ait fait : NOEL !

Nouvelle Ouverture Entrant dans la Lumière ! Car Noël signifie ceci, Paix, Amour, Lumière, la paix et l’amour se confondant dans la Lumière. Elles vous en rendront grâce, croyez-moi, et seront être très protectrices et bienfaitrices de vos souhaits, lors de vos passages difficiles. Elles essaieront ainsi, d’apporter leurs contributions à améliorer votre vie, et vous aimer à leur tour, car Dieu qui est Amour, n’a rendu d’aucune limite vos capacités à donner et répandre de l’amour, qui est un syndrome contagieux et délicieux.

Libérez-vous de vos chaînes qui vous retiennent de cet élan, à donner le meilleur de vous ; laissez sortir tout ce positif qui vous hante et vous étouffe. Suivez la voie que votre coeur vous dicte et rendez positif, tel un magicien, tout ce qui est pour vous, négatif.

Faites des voeux et demandez que tout s’améliore, sachez que vous êtes écoutés et compris par les Êtres Célestes, qui ne vous jugent en aucun cas, et pour lesquels la peur et la honte n’existent pas. Si vos souhaits font partie de l’accomplissement de rendre ce monde Amour, alors ils seront exaucés ; établissez une ligne téléphonique qui nous unit et nous permet d’être en contact, et ceci, pas seulement pour la période de Noël !

Quand pour vous le temps de partir arrivera également, ils vous entoureront et vous guideront dans la Lumière, l’état d’après-vie ne vous fera plus peur et son acceptation délivrera ainsi vos peurs et vos craintes, de quitter votre mère : La Terre.

Ressentir les âmes ne doit pas être effrayant, cela doit faire partie de vos cinq sens et devenir une habitude. Si vous devez ainsi continuer à vivre parmi eux, il vous faut être dans une sorte d’harmonie et d’équilibre, car le visible et l’invisible forment un équilibre, tel que l’homme et la femme, ou le positif et le négatif. « Je ne peux pas voir mais je peux ressentir, essaie-t-on de me dire quelque chose, de me prévenir d’un danger, de m’annoncer une nouvelle, ou souhaite-t-on tout simplement, me dire je t’aime. » Car c’est très souvent le cas.

Vous dire que malgré le fait qu’ils ont changé d’état, cela n’a produit aucun changement, quant à leurs sentiments d’amour pour vous. Ils continueront à vous chérir tout le reste de leur vie entière, sachez-le bien, c’est important de le réaliser. Vous passez par un passage difficile, la confiance vous manque et vous regrettez la personne qui vous aimait le plus au monde, car elle savait vous parler, vous réconforter et vous aider à regagner des forces. Vous pensez alors, qu’elle n’est plus là et ne peut faire ce qu’elle faisait auparavant. Or, elle se tient près de vous, pleine d’amour et de compassion, désolée à la fois de vous voir pleurer son absence, ne sachant comment vous exprimer sa présence. Ne serait-ce par l’écoute d’une musique, dont les paroles vous interpellent, car elles représentent des signaux de réponses à vos questions entendues, ou tout simplement, une mélodie qu’elle fredonnait au moment de sa vie. Elle ne vous a jamais quitté, toujours fidèle à son amour, mais hélas, elle est la seule à savoir que l’on vit après.

Vous mettez tellement d’énergie, à penser qu’après le stade de fin de vie plus rien n’existe, que cela vous empêche de sentir encore l’odeur corporelle de votre bien aimé : un parfum qu’il ou qu’elle portait naguère, une odeur de nature, de bois, de ferme, de cigarette, de renfermé, d’hôpital. Toutes ces senteurs familières qui se diffusent, tel un bien-être vous enveloppant et que vous ne pourriez oublier, car ils vous rappellent vos chers disparus. S’apercevoir et prendre conscience, que celui ou celle que vous aimez est toujours présent, permet de franchir le cap, et, mal en point, de gagner du courage. Vous savez alors que tout cela n’est pas pour rien, ces peines, ces passages difficiles, ce n’est pas pour finir au fond d’un trou mais bien pour continuer à vivre, après, et emporter avec vous vos valeurs. Toutes ces richesses acquises au fil des années grâce à vos compréhensions, votre bonté, votre belle vision de la vie, l’amour des vôtres et des êtres qui vous ont soutenus et entourés, visibles et invisibles.

Ces valeurs que vous avez nourries et fait grandir par le biais du pardon, de la compassion, de l’écoute et de l’aide à autrui, sans porter aucun jugement.

Extraits : Le Chemin de lumière des âmes par Florence Jacob

Publié dans:AME |on 25 mars, 2015 |Pas de commentaires »

Briser le mythe de l’âme sœur

 

images (3)Respirez profondément pour assimiler ce qui suit……….

Vous avez en effet conclu des ententes avec plusieurs individus, et votre idée d’avoir une âme sœur sur cette planète vous nuit un peu. Sachez que vous pouvez entretenir de merveilleuses relations avec absolument tout le monde quand vous exécutez le programme d’amour de soi. Plus vous serez intimement liés à la Source, plus vous éprouverez d’amour pour vous-même.

Plusieurs d’entre vous ont peur de se lier avec d’autres individus parce qu’ils craignent de se connecter ainsi à leur aspect dysfonctionnel. Or, en élevant votre fréquence vibratoire et en vous reliant à la Source, vous vous connecterez à leur aspect divin. Toute relation pourra alors ressembler à une relation amoureuse. Il n’est pas nécessaire que ce soit difficile, que ce soit une lutte. Les difficultés et les luttes proviennent des programmes de peur, les quels sont tous illusoires. Plus vous resterez présent, plus vous pourrez les identifier et vous abstenir alors de juger. Vous serez en mesure de modifier la fréquence que vous émettez. Vous avez tous tendance à retourner dans le passé et à répéter les mêmes vieux schémas car ce sont vos points de référence. Vous vous dites ceci : « C’est ce qui m’est arrivé par le passé et c’est ce qui va m’arriver dans ma prochaine relation ». Vos relations amoureuses représentent le domaine où vous faites particulièrement cela. Combien d’entre vous ont eu cette pensée ?

Si vous changez votre relation avec vous-mêmes, vous changerez alors vos relations avec les autres. Ceux-ci n’ont pas à modifier leur comportement pour que vous puissiez modifier la dynamique de la relation, peu importe qu’il s’agisse d’un membre de la famille, d’un collègue de travail, d’un conjoint ou d’un ami. Les semblables s’attirent.

Lorsque vous modifierez votre programmation et que les autres continueront à exécuter leur vieux programme qui ne correspond plus au votre, ils ne pourront plus le faire avec vous. Rappelez-vous qu’une situation ne peut exister que s vous y êtes attiré. En ce moment même, vous entrez dans une période créative sans précédent. Vous devez vous concentrer sur la fréquence vibratoire de la joie, de l’abondance, de l’amour de soi et de l’harmonie. C’est une question de création et non d’apparences. Ce faisant, vous vous libérerez du fardeau de l’attente et du désir de connexion extérieure avec l’autre moitié, celle qui est censée vous compléter !

Cette attitude est solidement ancrée dans votre structure sociale et les femmes ont plus de difficulté à cet égard, à cause de leur conditionnement social. Pourquoi ? E raison des valeurs sociales établies : être une épouse et avoir des enfants. Pendant des milliers d’années, on leur a dit que c’était cela qui importait et qu’elles n’étaient pas censées vouloir autre chose. Ainsi, si vous n’êtes pas dans une relation, vous avez moins de valeur aux yeux de la société.

Pour les hommes, le conditionnement est différent : les valeurs établies sont celles du travail et de l’argent. Si vous manquez d’argent et si vous perdez votre emploi, c’est le problème de l’estime de soi qui apparait. Pour les hommes, c’est donc concret, tandis que pour les femmes, c’est émotionnel. Elles s’enferment dans le désir d’une relation tandis que les hommes ont de la difficulté à identifier cette fréquence vibratoire puisqu’ils ne sont pas censés éprouver d’émotions. Dès leur plus jeune âge, on leur a dit qu’ils devaient « camoufler » leurs sentiments et ne jamais les exprimer réellement.

L’amour de soi, vous le possédez déjà en vous. Vous n’avez pas à l’atteindre, mais plutôt à éliminer les programmes ou les filtres qui vous empêchent de le vivre. Le reflet que vous renverra le monde extérieur vous le démontrera. Vous pourrez le vérifier sur les plans physique, émotionnel et mental.

L’amour de soi fait resplendir le corps de santé. Si vous vous donnez de l’amour, vous vous donnez de l’énergie en provenance de la Source. Les cellules peuvent alors maintenir la santé car elles reçoivent une énergie de haute fréquence. Le corps physique est créé selon le modèle physique, de sorte que toute maladie y est un reflet de votre modèle énergétique ou d’une basse fréquence. Si vous éprouvez une émotion inférieure telle que l’anxiété, la dépression, la colère ou la peur, c’est que vous manquez d’amour de soi. Si, mentalement, vous entretenez des pensées négatives comme « je ne suis pas assez bon » ou « je ne mérite pas ça » cela va à l’encontre de l’amour de soi. Vous n’accédez pas l’amour de soi qui se trouve en vous.

Depuis un quart de siècle, on vous dit qu’il est temps de vous réveiller. Nous allons donc vous aider à vous exercer à ce réveil. Vous devrez le faire au quotidien, possiblement chaque heure du jour et même chaque minute. Voilà sur quoi nous nous concentrerons en cette période.

Plusieurs parmi vous prétexteront qu’ils sont trop occupés pour le faire. Nous vous demandons : êtes-vous réellement trop occupés pour vous aimer ? La théorie est une chose, la pratique en est une autre….. Un autre aspect de la création dont nous n’avons pas encore parlé est le maintien de la fréquence vibratoire. Quand vous émettez une vibration de haute fréquence, la même fréquence de haut calibre doit être présente pour être reçue. Vous ne pouvez pas émettre une haute fréquence et en recevoir une basse. Les deux doivent correspondre. Si c’est le cas, vous recevrez ce que vous aurez demandé. Dans le cas contraire, soyez reconnaissant car c’est une occasion de constater où se trouvent les basses fréquences. Considérez cela comme un cadeau.

Pour changer la situation dans laquelle vous vous trouvez, vous devez d’abord accepter le fait d’y être. Si vous continuez à rejeter ce dont vous ne voulez pas, vous ne faites que l’attirer à vous. Si vous vous ouvrez, si vous reconnaissez cette basse fréquence sans la rejeter et si vous en êtes reconnaissant, vous en neutraliserez la charge. Vous ne jouerez plus le jeu de victime/bourreau et le problème sera résolu.

Sachez que toutes vos relations sont d’abord fondées sur l’amour de soi et qu’elles en sont le reflet. Nous considérons l’absence d’amour de soi comme le problème numéro Un sur la planète actuellement, suivi de près par le sentiment de persécution.

Soyons bien précis : il ne s’agit pas des relations avec les autres, mais d’abord et avant tout, de la relation avec soi-même. C’est un point extrêmement important que nous aimerions travailler avec vous. La conscience collective comporte plusieurs programmes qui vous enferment dans des systèmes de croyances. le premier système est très problématique car il vous prépare à l’échec et à la séparation. C’est celui des âmes sœurs ou âmes jumelles. Nous ne disons pas qu’elles n’existent pas, mais nous affirmons que le phénomène est très rare dans cette existence particulière que vous avez choisie. Même si ce n’était pas le cas, cela n’a pas vraiment d’importance car la relation avec une âme sœur ou jumelle ne diffère en rien de toute autre relation que vous pouvez entretenir avec votre entourage. L’idée d’âmes sœurs et d’âmes jumelles n’est qu’une étiquette que vous avez placée sur vos relations à un moment où il y avait très peu d’individus dans votre vie pour vous faire apprendre des leçons.

Dans la plupart des relations à long terme, il existe environ une centaine de points communs et autant de questions que vous pouvez choisir de travailler ensemble ou pas. Dans ces relations, une trentaine de ces points sont bien alignés entre eux. Dans les relations à court terme, une dizaine le sont. Dans cette vie-ci, vous êtes tous en mesure de régler ces questions très rapidement ; Par contre, dans vos passées le rythme était beaucoup plus lent et la vibration générale était beaucoup plus basse, de sorte qu’il vous  a fallu beaucoup plus de temps pour identifier certains programmes. Dans une autre vie, vous avez peut-être choisi d’œuvrer sur quatre ou cinq grandes questions, tandis que dans cette vie-ci, en raison du soutien universel et du fait que ce secteur de l’univers est très riche en énergie photonique pouvant servir à des fins d’intégration, vous travaillez beaucoup plus vite. Dans d’autres existences, vous disposiez d’une quantité restreinte de lumière et d’information pour travailler, et c’était donc très difficile. C’est pourquoi les relations duraient plus longtemps. Vous aviez tous besoin d’être liés davantage.

Aujourd’hui, parce que le rythmes est accéléré, vous tentez d’intégrer le plus de questions possible. Avant de vous incarner, vous saviez peut-être que les personnes A, B et C seraient disponibles pour une relation amoureuse lorsque vous seriez dans la vingtaine. Et si jamais la personne A n’était pas prête, la personne B pourrait la remplacer, ou la personne C, et ainsi de suite. Vous avez établi vos contrat ainsi parce que la synchronisation est beaucoup plus difficile dans cette vie-ci puisque vous êtes tous très affairés. Il se pourrait également que vous ayez déjà réglé toutes ces questions et que vous n’ayez plus besoin de vous lier aux personnes A, B ou C  avec qui vous vouliez y travailler. Dans ce cas, vous passerez au problème suivant en sachant que vous êtes ici en avance sur votre « temporalité ».

Votre deuxième système de croyances consiste à croire que les « contrats » sont éternels et difficiles à modifier. Au contraire, ils sont très souples ; Vous pensez qu’ils sont « lourds » et que vous raterez une occasion si vous ne vous trouvez pas à tel endroit à tel moment. Cela est simplement du à la peur, au sentiment de manque et à l’absence de connexion. Vous ne ratez jamais une occasion. La fréquence que vous émettez vous revient toujours. Il s’agit d’y être réceptif. L’événement peut se présenter sous une forme légèrement différente mais la fréquence dont vous désirez faire l’expérience sera identique à la fréquence originelle. N’est-ce pas logique ?

Cela est très important car vous avez souvent tendance dans vos relations à rechercher une personne précise au lieu de rester ouvert à la forme. C’est pourtant quand vous êtes ouvert à la forme que la personne qui vous correspond le mieux sur le plan vibratoire peut se présenter. Les problèmes surgissent lorsque vous désirez être en relation avec une personne qui ne vous correspond pas réellement. C’est malheureusement très fréquent.

  Extrait du livre LE GRAND POTENTIEL HUMAIN – Les Pléiadiens, les Hathors et les Arcturiens aux Editions ARIANE. – vous pouvez lire la suite ici : http://francesca1.unblog.fr/

 

Publié dans:AME, AMOUR |on 1 février, 2015 |2 Commentaires »

Communiquer avec votre âme

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Chers amis, Je suis Jeshua. Je suis avec vous. Mon énergie se connecte à la vôtre, ressentez sa présence autour de vous et en vous. Je ne suis pas un étranger pour vous. Nous sommes familiers les uns des autres, ressentez cette familiarité. L’énergie christique ne vous est pas étrangère. Dans votre cœur, il y a une flamme, une inspiration, un désir, ainsi que l’intuition que c’est le bon moment pour incarner la Lumière christique ici sur Terre. Vous avez longtemps attendu cette opportunité. Vous avez porté en vous cette minuscule étincelle au cours de nombreuses vies, et maintenant, vous voyez qu’une opportunité nouvelle se présente. L’une des raisons qui vous ont poussés à naître sur Terre à cette époque était la promesse que cette étincelle jaillirait en une flamme clairement visible pour vous et pour les autres. Le désir qui vous amène ici est de former, d’une façon ou d’une autre, un canal pour que l’énergie de l’âme divine en vous se réalise au cours de cette vie sur Terre. Vous voulez être transportés par le chant de votre âme. Vous voulez vous souvenir de ce que vous êtes au-delà de ce qui a façonné votre vie en provenance de l’extérieur.

Chacun de vous a acquis des opinions et des croyances à son sujet au cours de sa croissance. Vous avez absorbé des idées et des images venant de vos parents, de votre famille, de vos amis, de l’école etc. vous avez commencé à jouer certains rôles sans les remettre en question et très vite, vous avez développé ce qu’on appelle « une personnalité », c’est-à-dire un ensemble d’habitudes, de comportements et de pensées. Mais à un moment au cours de votre croissance, quelque chose de différent s’est éveillé en vous. D’abord, ce n’est guère plus qu’un murmure, un vague souvenir, une intuition d’être plus que ce qui est déterminé par le monde extérieur. Il y a quelque chose de plus profond, une facette qui ne peut être contenue ni comprise par l’intellect humain. C’est là que se trouve votre cœur, ce qui précède et survit au plan terrestre – votre âme.

Quand votre âme s’incarne sur Terre, elle a déjà une histoire. L’âme porte inscrites en elle toutes sortes d’impressions provenant d’autres vies et expériences

dans le cosmos. Vous n’êtes pas une page blanche lorsque vous naissez. Vous avez déjà développé une sagesse à travers toutes vos expériences précédentes. Vous entrez dans cette vie avec quelque chose à donner. Vous êtes déjà unique à la naissance. Et la vie est en réalité faite pour rendre cette fleur viable et visible, pour l’amener à une pleine floraison rayonnante. Toutefois, à cause des influences acquises au cours de votre jeunesse, il se peut que cet épanouissement soit retardé un certain temps. Vous essayez de vous conformer à ce qui est exigé de vous et cet ajustement est souvent cause de souffrance parce que, ce faisant, vous vous privez de votre héritage. Les forces extérieures peuvent être très contraignantes et déterminantes pour vous. Vous tous qui êtes présents ici ou qui lisez ceci, voulez vous libérer de l’emprise de ces forces. Les pressions de votre environnement essayent de vous influencer, de vous définir et de vous garder sous surveillance, mais comme le papillon qui émerge de son cocon, vous cherchez à vous libérer de ces forces extérieures. Et qu’est-ce qui vous motive ? Un vague souvenir, un murmure, une intuition très légère d’abord et qui ne peut pas trouver son accomplissement dans le monde visible, mais seulement dans les profondeurs de votre être intérieur.

Là, vous osez encore rêver. Là, vous savez parfois très clairement qui vous êtes. Parfois, vous voyagez littéralement jusqu’à la Maison dans vos rêves nocturnes pour aller vous désaltérer à cette source si vive, si familière et si pure. Quand vous y êtes, vous ne pouvez pas imaginer comment vous avez pu l’oublier – et pourtant, c’est ainsi ! Vous vous êtes perdus dans la vie sur Terre principalement parce que la peur, le jugement et la négativité sont encore très prégnants dans le monde.

À cause de leur impuissance, les parents et les enseignants ne donnent pas souvent aux enfants confiance en eux-mêmes ni en leurs ressources personnelles. Pardonnez-leur cela. Eux aussi sont devenus la proie de ces influences mondaines. Ils ont succombé en partie aux illusions qui prévalent sur Terre. Mais vous êtes venus ici pour briser ces illusions, ce qui fait de vous des artisans de Lumière, qui veulent participer au changement de la conscience sur Terre pour que les gens puissent à nouveau croire en leur force unique – l’âme qui transcende leur personnalité terrestre – et lui permettre de chanter.

Vos êtes courageux. D’une part, vous êtes blessés parce que vous avez perdu votre chemin dans cette réalité et que cette expérience pénible fait partie de votre chemin de vie, mais d’autre part vous avez aussi trouvé le chemin vers l’intérieur en écoutant le murmure de votre âme. Il vous est parfois difficile d’avoir vraiment confiance, parce que vous ressentez l’appel des vieilles pensées qui vous maintiennent petits : « Ne te fais pas remarquer, ne fais pas de choses bizarres, ne pense pas au-delà de la norme, ajuste-toi, sois un bon citoyen, sois un bon partenaire et un bon parent, sois responsable… » Trop souvent, ces valeurs supposément élevées vous maintiennent petits et requièrent que vous cachiez votre originalité. Mais une fois que vous avez commencé à aller vers l’intérieur, vous ne pouvez plus reculer.

Vous ne pouvez plus ignorer votre unicité, votre force ni votre différence et cela vous fait peur. « Si je suis la voix de mon cœur, l’appel de mon âme, est-ce que je vais devenir un marginal, un paria ? Qui va m’aimer ? Qui va m’accepter ? Serai-je encore bien accueilli ? » Je vois ce doute dans vos cœurs, et je vous demande d’abord de réfléchir à ce que vous êtes : cette autre facette de vous qui veut sortir des chemins battus, qui continue à vouloir aller vers l’intérieur, qui se souvient, qui ressent une nostalgie, une aspiration. Ressentez l’énergie de ce « je », de cette autre facette de vous-mêmes. Accueillez-la sur Terre. Ressentez sa puissance et sa sagesse. C’est votre âme qui vous parle et qui vous a tapé sur l’épaule toute votre vie pour réclamer votre attention. L’âme ne parle jamais de façon péremptoire, sévère ou menaçante, ni en jugeant, contrairement aux voix de l’autorité. L’âme murmure, invite, parle avec joie : « Comme ce serait bon, merveilleux et inspirant de faire ceci… » Vous avez souvent peur d’écouter cette voix. »Est-ce possible ? Puis-je donc faire ce que j’aime vraiment ? » L’âme parle un langage entièrement différent de celui auquel vous êtes habitués.

L’âme n’est pas une puissance extérieure exigeante envers vous. L’âme est à votre service. Cela peut résonner étrangement à vos oreilles, parce que vous avez l’habitude de penser : « Je dois servir mon âme, ce qu’il y a de plus élevé en moi. » Mais l’âme vous sert également. Elle veut briller à travers vous, vous réconforter, vous ramener à la Maison, vous inspirer à faire ce que vous voulez réellement et à être heureux sur Terre en tant qu’êtres humains. Invitez l’énergie joyeuse de votre âme. Faites-le maintenant ! Laissez-la vous entourer, ressentez sa douceur – il n’y a pas de contraintes, pas d’exigences, juste le sentiment d’être accueillis en profondeur. Permettez-vous d’être reçus par votre âme, et ressentez sa présence autour de votre corps comme un vêtement rayonnant de Lumière. Puis demandez à votre âme : « Qu’est-ce qu’il est important pour moi de connaître maintenant ? Que dois-je apprendre de toi maintenant ? » Et ressentez sa réponse. Vous n’avez même pas besoin de l’entendre sous forme de mots. Quel sorte de ressenti, quel type d’humeur l’âme veut-elle vous communiquer ? Laissez tomber toutes les pensées à propos de ce qu’une âme devrait dire et toutes vos idées  sur ce qui est supérieur et inférieur. Votre âme, c’est la Vie-même ! C’est la force vive naturelle, vivante, et elle sait où l’équilibre est à rétablir, où le rythme doit être modifié, et elle vous le donne volontiers.

Si vous ressentez cette énergie de l’âme circuler autour et dans votre corps, observez aussi ce qui peut la bloquer à certains endroits. Y a-t-il quelque part dans votre aura, ou dans votre corps physique, un endroit où la Lumière ne peut pas circuler librement et complètement ? Allez à cet endroit qui s’avère être le plus bloqué. N’ayez aucun jugement à son sujet. Soyez comme l’âme, observez simplement cela, avec légèreté, bienveillance et ouverture. Voyez le besoin à cet endroit de votre corps énergétique ou physique, et sachez qu’il n’est pas nécessaire de l’exprimer ou de l’expliquer avec des mots, permettez simplement à ce besoin d’être comblé.

Vous êtes tous ici aujourd’hui parce que vous voulez vous connecter à un être canalisé, pour un raison ou une autre. Mais je vous le dis, au-delà de ce désir se trouve le désir plus grand du Foyer, la Demeure où vous pouvez ressentir de ce que vous êtes en réalité et ramener ce Foyer sur Terre. C’est pour cela que vous êtes ici ! Ressentez à quel point cette intention est juste et vraie. Comment vous allez accomplir cela et quelle forme exacte cela va prendre est d’une importance secondaire. Ce désir est la voix de votre âme. Votre âme veut se manifester plus clairement et plus pleinement dans votre vie.

Ressentez à quel point votre âme vous est familière. Sa légèreté et son aisance. C’est la voix de l’amour. Les « il faut que », la lourdeur, la pression, le devoir, sont les voix de la peur, les voix venant de l’extérieur. La voix de votre âme vient du dedans et s’exprime parfois avec tant de douceur et de légèreté que vous ne l’entendez pas. Ou bien cette voix murmure doucement : « C’est simple, hein ? » Et c’est aussi simple que cela ! Le cœur de la vie est léger, sans complications.

Enfin, je vous invite à ressentir notre énergie commune, cette énergie de nous tous ensemble. Ici et maintenant, nous créons aussi un canal pour nous tous. Et cela ne signifie rien d’autre que ce que nous sommes, complètement et librement. Tout a la permission d’exister tel que c’est, y compris les endroits sombres ou épouvantables. Et en même temps, une lumière éclaire ces endroits, la lumière de vos âmes.

J’aimerais conclure en disant : Respectez-vous, pour votre force, pour le courage  dont vous avez fait preuve jusqu’à présent. Cela ne vous fait pas de bien de vous juger, de vous amoindrir, de vous critiquer, même si l’on vous a enseigné qu’il était bon et raisonnable de le faire. Apprenez à avoir un véritable respect envers vous-mêmes, à valoriser votre courage et votre force. Cela devient vous, cela ouvre votre canal vers ce que vous êtes réellement.

Pamela Kribbe 2012 Traduction Christelle Schoettel www.jeshua.net         

Publié dans:AME |on 7 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

Belle Mission pour un Photographe

 

REZA : Photographe d’origine iranienne, fondateur de l’ONG Aina, Reza témoigne depuis trente ans des conflits planétaires. Par son humanisme et sa spiritualité, il transcende les situations les plus sombres pour capter la grandeur et l’âme du monde.

Belle Mission pour un Photographe dans AME 539

National GeographicNewsweekTime Magazine, El País… Comment devient-on l’un des photoreporters les plus reconnus internationalement ? 

Mon engagement en photographie n’est pas né d’un pur désir artistique, mais d’une volonté de témoigner. Mes images m’ont valu d’être arrêté dès l’âge de 16 ans, torturé et emprisonné à 22 ans pendant trois ans, puis contraint à l’exil en 1981. Mes photos ne sont pas de simples captations d’une situation, mais des créations destinées à traduire au plus juste ce que je ressens. Il n’est pas question d’objectivité. L’essentiel est invisible à l’œil nu. L’essentiel, c’est l’âme. Ce que je cherche, c’est ce moment magique où la personne me fait suffisamment confiance pour m’ouvrir la fenêtre de son intériorité. Vous dites que la photographie est une mission que le destin vous a confiée…
Je descends d’une lignée d’enseignants et de rebelles où, depuis quatre siècles, l’injustice sociale et la privation de liberté n’ont pas leur place. En Orient, nous avons la notion de mektoub : c’est écrit. Quoiqu’on fasse, il y a des choses vers lesquelles on va. On suit un chemin. J’ai souffert dans ma chair et dans mon exil pour remplir ma mission de témoin, mais je la poursuis avec bonheur. Vous ne croyez pas au hasard ?
Je vais vous raconter une histoire : en 1993, j’étais en Turquie. J’avais envie de m’approcher au plus près de l’Iran, que je n’avais pas vu depuis des années. Arrivé à Dogubayazit, au détour d’une ruelle, j’ai aperçu la montagne qui se dresse sur la frontière. Ses monts, ses flancs ressemblaient à ceux que je voyais quand j’étais enfant. Pour parfaire ces retrouvailles visuelles, il me manquait un détail… Soudain, deux garçons ont traversé la rue, portant un cadre d’écran de télévision. Je nous ai revus, mon frère et moi, à leur âge. Leur irruption devant mon objectif n’était pas un hasard. Plutôt une synchronicité.

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Enfants kurdes de Turquie dans la ville de Dogubayazit (1993). Flashback de la propre enfance de Reza, en Iran, et de ses jeux avec son frère Manoocher, lui aussi passionné par l’image, aujourd’hui Directeur Photo à l’Associated Press. (© Reza/Webistan) 

Vous avez affronté des situations dangereuses, inhumaines. Vous n’êtes pas tenté de jeter votre appareil et de rentrer à la maison ?
J’ai résisté parce que j’ai vite vu l’impact de ce travail, dans les populations et l’histoire politique. Sur le moment, pour éviter de craquer, je me replie sur mon intériorité et visualise les gens qui comptent sur moi, mes millions de lecteurs. Ma mission est de créer cette connexion. Elle ne sauve pas directement des vies, mais elle éveille la conscience collective. 

Un livre avec l’écrivain Yasmina Khadra vous a mené en Algérie. Un moment fort ? 
Quand je me suis retrouvé dans les gorges de Sétif, où des dizaines de milliers de personnes ont été massacrées par les forces françaises le 8 mai 1945, j’étais bouleversé, au point d’en pleurer ; j’en ai pourtant beaucoup vu ! C’était un moment de grand silence, de ceux que j’ai ressenti au Rwanda ou au Burundi. Ces lieux sont encore hantés par les âmes des victimes. Ils le resteront tant qu’on ne présentera pas des excuses à tous ces morts.

Quel est votre rapport à la mort ?
On ne naît qu’une fois, on ne meurt qu’une fois. On ne choisit pas. Entre les deux, il faut donner à l’existence tout son sens. La mener en craignant de la perdre, c’est absurde ; c’est s’empêcher de vivre comme il le faudrait, en poussant les frontières inexplicables de la vie… J’en suis d’autant plus conscient que des centaines de fois, je me suis dis : « ça y est, c’est fini ». En rouvrant les yeux, je me demandais si je rêvais, si la mort ressemblait à ce point à notre réalité ! Aujourd’hui, je me sens en sursis. Ça donne un autre regard.

Vous avez vu partir des proches, comme le Commandant Massoud…
Il avait la prestance d’un prophète et la chaleur d’un homme simple. Au fil du temps, j’ai pu observer un être d’une rare intelligence, d’une profonde sensibilité, animé d’une justice extrême. Massoud était constamment à l’écoute, se souvenant de chaque détail, chaque nom, chaque requête. Il avait trois qualités que les responsables politiques actuels n’ont pas : l’intégrité, la sincérité et la volonté. Au même moment, je couvrais les mouvements anti-apartheid en Afrique du Sud. Voir une poignée d’hommes justes mettre à genou l’oppression a été une expérience fondatrice, qui me donne espoir : malgré tout, le monde va dans la bonne direction. 

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Jeune somalienne dans un camp de réfugiés près de la ville de Gode, en Ethiopie, 1992. (© Reza/Webistan) 

Si je vous dis « empathie » ?
Trente ans qu’elle me guide ! En 1989, j’ai accompagné Frédéric Mitterrand, qui faisait alors des films, dans des régions touchées par la famine. Beaucoup de reportages avaient déjà été faits sur le sujet, je me demandais ce que je pourrais apporter. Au fond, j’avais honte. Moi qui faisais trois repas par jour… Alors je me suis enfermé sans manger. Pour toucher du doigt, ne serait-ce que l’espace de 72 heures, ce qu’ils enduraient. C’est peut-être pour ça que la photo que j’en ai ramenée est différente. Celle d’un enfant, certes le corps asséché, mais dans la posture du penseur de Rodin, qui montre la force intérieure, au-delà de la privation et de la souffrance. 

Quand vous parlez de votre manière de travailler, on se dit que c’est aussi une forme de transcendance…
Je cherche toujours l’alchimie de l’endroit, de la lumière, du mouvement, du regard, qui me fera dire : « voilà, c’est ça ». J’essaie de me rendre transparent, de me fondre dans le moment. J’écoute, j’observe, je patiente. Que les gens perçoivent ce respect dans mon attitude est peut-être ce qui me garantit la liberté nécessaire pour témoigner de cette intimité, et accompagner visuellement leur état d’âme. 

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Petite fille afghane dans le village de Tora Bora, dans la zone tribale pashtoune, près de la frontière pakistanaise (2004). Le regard d’une enfant qui parle aux fleurs et joue avec la terre, en présence, bien loin de chez eux, de soldats étrangers. (© Reza/Webistan) 

Politique et poétique ?
Un ami m’a dit : « Ta pensée est géopolitique, mais tes photos sont géo-poétiques ! » En Iran, on apprenait à lire avec des textes de Rumi, un grand poète mystique persan du XIIIe siècle. Difficile au début, mais tellement riche, à un âge où chaque mot est important et peut diriger votre vie. Rumi a su ancrer en moi cette paix intérieure, cette conscience que nous devons « être ». Ces poésies de mon enfance m’ont aussi donné le sens de la beauté et de la perfection. Je la cherche dans tous mes actes, toutes mes relations. Pour moi, l’art est la solution. Un poème, une peinture, une photo, un film, une musique… Tous vous ouvrent sur d’autres dimensions.

Vous avez beaucoup travaillé sur les transes. Qu’est-ce qui vous intéresse ?
Intimes ou collectifs, violents ou apaisés, ces moments sont habités. J’ai appris que l’être humain peut dépasser son état physique et oublier son quotidien pour atteindre une spiritualité, entrer en méditation vers autre chose. Saadi Shirazi, un auteur et grand voyageur persan du XIIIe siècle, a écrit que tous les êtres humains ne font partie que d’un seul corps. Quand une partie souffre, tout souffre. L’humanité est ce grand corps, nous en sommes des cellules. C’est vers cette unité fondamentale qu’on s’envole par la transe. 

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La danseuse soufie iranienne Sahar Dehghan sur les falaises d’Etretat, en Normandie, près des plages du débarquement (2008). Un envol entre Orient et Occident, un hommage à la liberté, une alchimie de l’endroit, de la lumière et du mouvement. (© Reza/Webistan) 

« L’envol » revient beaucoup dans votre parcours…
A 14 ans, la toute première photo que j’ai voulu faire était celle d’un oiseau posé sur une branche. Le temps que je m’approche, il était parti, mais l’idée de l’envol ne m’a jamais quitté. C’est le nom que j’ai donné au journal lycéen qui m’a valu mes premiers ennuis. L’envol est subversif ! C’est aussi le nom du magazine pour enfants que j’ai créé en Afghanistan, et de mon livre avec Jean-Claude Carrière sur La Conférence des oiseaux, un conte initiatique soufi du XIIIe siècle. La poète persane contemporaine Forough Farrokhzad a dit : « L’oiseau mourra. Souviens-toi de l’envol. » L’important, ce n’est pas l’oiseau ; c’est sa capacité à s’envoler. 

Découvrir le site : REZA Photography

couv_1081L’envol, Jean-Claude Carrière, Reza
Michel LAFON (Octobre 2011 ; 160 pages) 

couv_1082Algérie, Yasmina Khadra, Reza
Michel LAFON (Septembre 2012 ; 208 pages) 

 
Publié dans:AME, ARTISTES PEINTRES |on 5 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

LE MIROIR QUI REND LIBRE

par Nicole Dumont
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Nous sommes des êtres spirituels en train de vivre des expériences sur le plan matériel et non des êtres matériels en train de vivre des expériences spirituelles.                                                             

La vie m’a appris à aborder les problèmes, les leçons, la vie elle-même sous l’angle de l’évolution de l’âme. Plusieurs objecteront : »Mais le but de la vie n’est-il pas simplement d’être heureux ? » Ce à quoi je répondrai : « Le bonheur ne serait-il pas le résultat obtenu lorsque nous cessons de résister au désir d’évolution de notre âme ? »

Vers quoi l’âme veut-elle évoluer ?
Vers la pleine conscience de son Essence divine, donc infinie, vers la liberté totale, vers l’amour inconditionnel. Le choix de s’incarner sur cette planète implique l’oubli de la perfection et de la magnificence de l’Être que nous sommes. Nous vivons ici pour expérimenter qui nous sommes sur un plan concret. Nous savons déjà tout au plus profond de notre être et notre défi terrestre consiste à le mettre en pratique. Dans cette optique, nous avons bien plus à nous souvenir qu’à apprendre. Toute notre vie passe à nous reconnaître et à agir en accord avec notre nature profonde.

Qu’est-ce qui empêche l’âme d’évoluer ?
C’est donc le fait d’avoir oublié qui elle est, le fait de s’identifier aux limites de la personnalité et de réagir négativement devant les expériences de la vie.

En tant qu’êtres libres, nous sommes des créateurs. Que nous soyons conscients ou non de ce fait, nous créons à chaque instant de notre vie : chaque pensée, chaque décision, chaque action vient de nous. Lorsque nous obtenons des résultats indésirables, escomptés ou non, nous avons tendance à nous insurger contre la vie, les autres, la société, Dieu même. Nous ne saisissons pas que nous avons nous-mêmes créé les conditions qui aboutissent à des conséquences logiques et prévisibles, du moins, du point de vue de l’âme. Nous retardons notre évolution chaque fois que nous résistons à endosser le fruit de nos créations, en prétextant que nous n’en étions pas conscients.

Autant il est impossible de comprendre le principe du miroir sans parler de création, autant sa sœur, la responsabilité est incontournable. Être responsable veut simplement dire : assumer que tout ce qui arrive dans notre vie est une conséquence, un aboutissement naturel de ce que nous avons créé. Un résultat que nous jugeons négatif n’est pas une punition mais bien l’application de la loi naturelle. Admettre cela nous confère le plus grand des pouvoirs : celui de changer toute pensée, décision ou action dans le but d’avoir des conséquences harmonieuses. Si nous cessons par exemple, de porter des jugements sur nous-mêmes et les autres, plus personne ne nous jugera car les autres nous traitent comme nous nous traitons nous-mêmes.

Et voilà où intervient le miroir…
Le miroir est un reflet intérieur de noter réalité extérieure. Admettre ce principe est une façon d’aborder la vie en étant pleinement responsable. Et en sachant qu’il n’existe aucune exception.

L’utilisation du miroir est devenue pour moi une forme d’auto-thérapie continuelle qui me permet de me servir du moindre événement que je vis pour apprendre qui je suis et me mettre à jour. Par son angle à 360° degrés, il me donne accès à toute information dont j’ai besoin pour avancer, pour peu que j’accepte de regarder ce qu’il y a à voir.

Pour évoluer, il faut en venir à accepter de changer sa façon de penser, de réagir et d’agir.
Il y a toujours deux faces à une médaille. Aussi avons-nous tout avantage à regarder le côté caché dès que nous vivons une insatisfaction, une souffrance. Le rôle du miroir est justement de faciliter la prise de conscience de cet autre côté de notre médaille.

La plupart du temps, nous percevons les gens et les situations comme nous nous percevons nous-mêmes. Nous pouvons utiliser ces perceptions d’une manière constructive, afin de clarifier et d’illuminer les différents aspects de nous, principalement ceux qui nous font souffrir.

La théorie-outil du miroir est comparable à un périscope ramenant vers l’intérieur les informations venant de l’extérieur. Ramener tout à soi, loin de nous rendre narcissiques, nous donne la clé du fonctionnement de notre univers. En prime, nous nous libérons définitivement de toute attitude de victime. 

Le facteur qui détermine si nous avons affaire à une situation miroir, est notre RÉACTION. Dès que quelqu’un ou quelque chose nous affecte, il y a résonance avec une résistance ou une non reconnaissance de ce que nous sommes. La résistance a ses racines dans le jugement et les programmations qui nous portent à croire qu’une chose est bonne  ou mauvaise. Cette perception biaisée de la réalité nous empêche de simplement entrer dans l’expérience qui se présente, sans résister. Et toute résistance mène tôt ou tard à la souffrance. Le fait d’en avoir assez de souffrir à répétition est une excellente motivation pour commencer à utiliser le miroir et dépasser la peur de ce qu’on découvrira.

Aucun pas en avant n’est anodin, aucun effort n’est inutile, aucune réalité n’est insensée. Nous sommes invités à faire éclater le moule de la personnalité qui tient notre âme en otage. Toute âme qui se sent prisonnière envoie à la personnalité des signaux de détresse. En effet, quand on n’est pas sur le chemin choisi par son âme, on vit une insatisfaction, une détresse, un mal-être. La réussite sociale, financière, familiale ou amoureuse ne constitue pas un but pour l’âme. Ne prenons pas les moyens pour la fin. Notre réalité extérieure ne sera toujours qu’une illusion si elle n’est pas le reflet fidèle de notre univers intérieur. Ce n’est qu’avec une profonde connaissance de notre microcosme que nous arriverons à nous ouvrir et à communiquer avec l’univers de l’autre et avec le macrocosme, l’Univers sans limites, sans frontières.

095289En définitive pourquoi sommes-nous sur cette planète ?
Pour réussir à tout prix ou pour expérimenter ?
Pour performer ou pour évoluer ?
Pour sauver la face ou être vraiment heureux ?

Notre quête vers le véritable Soi n’est jamais terminée. Telle une spirale sans fin elle nous conduit d’une découverte à l’autre et chacune devient à son tour le point de départ d’une nouvelle conscience. Évoluer, c’est  s’ouvrir, prendre de l’expansion, faire reculer nos limites, ce qui nous laisse « intuitionner » l’immensité de notre être.


Publié dans:AME |on 28 août, 2014 |Pas de commentaires »

Les âmes errantes

51uSAfckXAL._La différence d’appellation et un code pour mieux identifier et séparer les uns et les autres  (entités, esprits errants, âmes errantes). 

L’âme errante est un être défunt qui n’a pas quitté la Terre après son décès mais qui peut prendre possession d’un être humain, entrer en lui, avoir une emprise sur lui et vivre par procuration à travers lui. L’âme errante est la plupart du temps un être malveillant et négatif, qui lui aussi transmet à l’être humain qu’il a investi ses énergies lourdes et négatives. L’âme errante prend véritablement possession de l’être qu’elle investit. Celui-ci n’est plus lui-même et cette emprise peut avoir de lourdes conséquences selon la nature de l’âme errante. Nous verrons dans le chapitre suivant du livre de MIDAHO, le cas des âmes errantes qui ne s’accrochent pas à un être humain mais qui restent dans les lieux où elles ont vécu. 

Celle-ci entre dans un être humain la plupart du temps après un choc émotionnel, qui crée une faille dans l’être et lui permet d’entrer, mais elle peut également entrer dans un être humain pendant un coma, un état de faiblesse important, une prise de drogue, une grave, toutes situations qui créent des failles énergétiques importantes dans l’être. 

L’un des symptômes est « l’autre prénom » : le prénom de l’âme errante apparaît en premier lorsque l’on veut nommer une personne qui est investie de la sorte, montrant ainsi que l’âme errante impose sa présence et fait même écran entre l’être investi et les autres. 

Il s’agit de faire remonter l’âme errante dans le plan de l’au-delà qui lui correspond et de fermer les passages qui l’ont fait entrer dans cet être, afin qu’une autre âme errante ne prenne pas le relais derrière elle et n’investisse pas l’être humain après elle. 

Les âmes errantes bienveillantes

Ce sont des défunts qui n’ont pas quitté la Terre, qui ne se sont pas accroché à un être humain et qui n’ont pas cherché à prendre possession d’un être humain. Ces âmes errantes circulent librement dans les maisons ou à l’extérieur. Généralement, elles ont une maison de prédilection où elles demeurent comme elles le faisaient durant leur vie incarnée. Ce n’est pas une bonne chose pour elles mais, pour la plupart, elles ne nuisent pas aux êtres humains. 

Les entités positives

Les entités positives sont émises, envoyées, activées par les égrégores positifs. Il existe quatre grands égrégores positifs auxquels se relient une multitude de petits égrégores positifs annexes. Les quatre égrégores positifs majeurs sont celui de la guérison, celui de la réussite, celui de l’amour, celui de la spiritualité. Il ne s’agit pas là bien sûr de dégager des entités positives mais bien au contraire de les activer. 

A retrouver dans le livre : Chiffres et Formules Magiques pour Vivre Heureux au Quotidien – par MIDAHO aux Editions L’Arbre Fleuri

Venez en discuter avec nous sur « La Vie Devant Soi « 

Publié dans:AME |on 25 août, 2014 |Pas de commentaires »

Les racines galactiques des âmes des artisans de Lumière

 

images (9)Comment la notion d’âmes des artisans de Lumière est-elle reliée à cette histoire ? Avant de venir s’incarner sur la terre dans des corps humains, les âmes d’artisans de Lumière ont longtemps vécu sur plusieurs systèmes stellaires. En termes de développement de la conscience en trois stades, ils y ont passé une grande partie de leur maturité. C’est à ce stade qu’ils ont exploré la conscience de l’ego et toutes les modalités du pouvoir qui lui sont relatives. C’est là qu’ ils ont exploré l’obscurité et qu’ ils ont grandement abusé de leur pouvoir.

A ce stade galactique, les artisans de Lumière ont été cocréateurs de l’être humain tel qu’il s’est développé. Tout comme les autres forces galactiques, ils avaient l’intention d’utiliser l’homme comme une marionnette pour gagner la domination sur d’autres parties de l’univers. C’est difficile d’expliquer les techniques que les puissances galactiques utilisaient dans leurs batailles car il n’y a rien de semblable dans votre monde, du moins pas au degré où ils les avaient perfectionnées. Pour l’essentiel, la technologie de la guerre galactique était basée sur une science non-matérialiste de l’énergie. Ils connaissaient le pouvoir de la psyché et ils savaient que la conscience crée la réalité physique. Leur métaphysique était plus adéquate que les concepts matérialistes prônés par votre science. Parce que votre science officielle conçoit la conscience comme le résultat de processus matériels au lieu de l’inverse, elle ne peut pénétrer les puissances créatrices et causales de l’esprit.

A l’âge de Cro-Magnon, les âmes d’artisans de Lumière ont interféré avec le développement naturel de l’homme au niveau génétique. On peut considérer cette interférence génétique comme un processus de manipulation réducteur. Ils ont implanté dans le cerveau et la conscience de l’homme des formes-pensées particulières qui ont affecté le plan physique, cellulaire, de l’organisme. L’effet de ces empreintes mentales a été qu’un élément robotique, mécanique, a été installé dans le cerveau humain et que cela a enlevé une part de la force naturelle et de la conscience de soi de l’être humain. Il y avait un implant artificiel qui faisait de l’homme un instrument pour servir les objectifs stratégiques extra-terrestres.

En interférant de cette manière dans le développement de la vie sur la terre, les âmes d’artisans de Lumière ont enfreint le cours naturel des choses. Elles n’ont pas respecté l’intégrité des âmes de la terre qui animaient l’espèce humaine en évolution. En quelque sorte, elles leur ont dérobé leur libre-arbitre fraîchement acquis.

Dans un sens, personne ne peut dérober à une âme son libre-arbitre. Toutefois, en termes pratiques, à cause de la supériorité extra-terrestre à tous les niveaux, les âmes de la terre ont perdu le sens de leur autodétermination jusqu’à un degré important. Les artisans de Lumière considéraient les humains comme des outils, des choses essentiellement, qui les aidaient à réaliser leurs objectifs. A ce stade, ils n’étaient pas prêts à respecter la vie et lui accorder de la valeur en soi. Ils ne reconnaissaient pas en l’autre (leurs ennemis ou leurs esclaves) une âme vivante comme la leur.

En fait, cela n’a pas de sens de porter un jugement à leur encontre, puisque tout cela fait partie d’un développement de la conscience important et profond. Au niveau le plus intime, il n’y a pas de culpabilité, seulement un libre choix. Il n’y a ni victimes, ni offenseurs ; finalement, il n’y a que l’expérience.

Vous, les âmes d’artisans de Lumière qui avez autrefois employé ces moyens obscurs de domination, vous êtes par la suite jugées très sévèrement pour vos actes. Maintenant encore, vous avez en vous un profond sentiment de culpabilité, dont vous êtes en partie conscientes sous la forme de ce sentiment de ne pas être à la hauteur dans tout ce que vous faites. Ce sentiment provient d’un malentendu.

Il est important de comprendre qu’ « artisan de Lumière » n’est pas simplement quelque chose que vous êtes ou n’êtes pas. C’est quelque chose que vous devenez, quand vous passez par le voyage de l’expérience : l’expérience de la lumière et de l’obscurité. Etre la lumière et l’obscurité. S’il fallait vous donner un nom, ce serait celui d’âmes christifiées, au lieu de celui d’artisans de Lumière.

Avez-vous déjà eu l’expérience d’avoir fait une grave erreur et que finalement cela a changé les choses de manière positive et inattendue ? Quelque chose de semblable a résulté de l’interférence galactique avec la terre et l’humanité. Au cours de ce processus d’imprégnation des âmes de la terre par leurs énergies, les puissances galactiques ont en réalité créé un énorme creuset d’influences sur la terre. On pourrait dire que les éléments belligérants qui se trouvaient chez les âmes galactiques ont été implantés dans la race humaine, forçant ainsi l’être humain à trouver un moyen d’unir ces éléments ou de les amener à une coexistence pacifique. Bien que cela ait compliqué le voyage des âmes de la terre, au final, cela allait créer la meilleure opportunité pour une avancée positive, une voie de sortie hors de la situation d’impasse que les conflits galactiques avaient atteinte.

Souvenez-vous, toutes choses sont interconnectées. Il existe un niveau où les âmes de la terre et les âmes galactiques étaient et sont encore mues par la même intention. C’est le niveau angélique. Toute âme fait partie d’un ange en son noyau le plus intime. (Voir le chapitre sur « le temps, la multidimensionnalité et votre Soi de Lumière). Au niveau angélique, les guerriers galactiques autant que les âmes de la terre ont consenti à prendre part au drame cosmique que nous venons de décrire.

Cette interférence galactique a non seulement « aidé » la terre à devenir le creuset qu’elle était censée devenir, mais elle a marqué le début d’un nouveau type de conscience chez les guerriers galactiques. De façon imprévisible, elle a marqué pour eux la fin du stade de l’ego, la fin de la maturité et le début de quelque chose de nouveau.

 Pamela Kribbe www.jeshua.net/fr

Publié dans:AME |on 21 août, 2014 |Pas de commentaires »

Comprendre le pourquoi de l’ombre

 

images (1)Pourquoi les âmes choisissent-elles un jour de faire l’expérience de la séparation ? Au moment où vous choisissez de vous incarner et de vivre dans une forme matérielle, votre lumière se trouve limitée et soumise aux contraintes. Votre conscience se rétrécit et vous perdez le sens de l’infini. Vous avez tendance à perdre la connexion avec le vous réel, qui est sans forme, libre et illimité. Spécialement pour les jeunes âmes, celles qui sont dans la première phase de leur voyage d’incarnation, il leur est facile d’oublier et de s’identifier à la forme qu’elles habitent. C’est un signe de maturité, qu’une âme soit capable d’habiter pleinement un corps humain et en même temps, de réaliser qu’il ou elle n’est pas ce corps, mais ce qui en fait l’expérience et lui donne vie. À mesure que l’âme mûrit et évolue, une prise de conscience a lieu, selon laquelle il existe quelque chose qui transcende le corps, cette forme matérielle focalisée dans le temps et l’espace. L’âme mûre s’ouvre à la dimension du sans-forme et commence à reconnaître que son essence véritable y demeure. C’est ainsi que l’âme évoluée sera capable d’infuser la conscience de l’unité dans la sphère de la forme matérielle.

Pourquoi une âme choisirait-elle de s’embarquer dans ce voyage d’incarnation ? Pourquoi avez-vous choisi de vous confiner dans une forme matérielle, de passer par le cycle de naissance et de mort, et tout ce qui l’accompagne ? Ne serait-ce pas plus jouissif de rester tout le temps dans un état d’unité illimitée ? Posez-vous ces questions. Certains d’entre vous diraient tout de suite que s’ils le pouvaient, ils ne se réincarneraient plus jamais. Vous me diriez que la vie sur Terre est trop dure, trop sombre, et que vous languissez affreusement de revenir à la Maison et d’y rester à jamais. Néanmoins, je vous dis que votre âme a choisi d’expérimenter cette tranche de vie que vous vivez actuellement sur Terre, de même qu’elle a choisi de vivre toutes celles que vous avez vécues auparavant sur Terre. Une part de votre âme adore danser avec la matière, et je vous dis que c’est la part de vous la plus divine,  sacrée et créatrice.

Dieu désire infuser la lumière dans la forme matérielle. L’Esprit (terme que j’utilise comme synonyme de Dieu) a créé la matière pour que la Lumière prenne forme et s’expérimente. La création de la matière a amené à l’existence la danse de la conscience et de la matière : la danse de l’Esprit et du corps. L’interaction entre l’Esprit et le corps est la manière divine de créer. Vous, en tant qu’Esprit habitant un corps – êtes l’expansion de la création divine. À mesure que votre âme évolue et mûrit, elle devient de plus en plus capable de soutenir la lumière de l’Esprit et de l’exprimer par un corps. L’art de vivre dans un corps est de manifester la liberté de l’Esprit dans la dimension matérielle. Tout ce qui dans cette dimension matérielle est éclairé de l’intérieur par la conscience de l’Esprit rayonne de beauté et de vitalité et ajoute quelque chose d’important à la vie. La lumière incarnée est la lumière la plus précieuse qui existe. En incarnant la lumière de votre âme sur terre, dans une forme matérielle, vous participez à l’expansion de la création divine. Vous créez quelque chose de neuf, et offrez au tout une contribution qui n’aurait pu exister sans votre présence unique.

L’abondance des formes de vie existant sur Terre dans les règnes animal, végétal et minéral, reflète le désir de l’Esprit de se manifester dans une grande variété de formes. L’abondance et la variété des formes sur Terre sont nées de la danse de l’Esprit et de la matière, de la conscience et dela forme. Dieuaspire à s’exprimer en différentes formes, car cela enrichit la création et permet à tous les êtres d’expérimenter la beauté, la joie et l’aventure dans leurs cycles de vie. Tous les êtres sont des étincelles d’Esprit. Le voyage sous différentes formes et l’approche de la vie selon de nombreux points de vue différents apportent de la sagesse et de la profondeur à votre âme. Même l’expérience de la séparation, de l’ombre, peut aider à enrichir la création.

Vous êtes Dieu. Un jour, vous avez fait le choix de descendre dans la matière et de faire briller votre lumière tout en demeurant dans une forme limitée. Ce n’est pas une punition que vous avez à endurer. C’est le résultat d’un choix sacré que vous avez fait, en égaux de Dieu. Vous êtes Créateurs, en vérité. Sous-jacent à la résistance que vous éprouvez peut-être envers votre vie terrestre actuelle, il y a dans votre âme un désir tenace d’infuser votre lumière dans la dense réalité de la Terre. La véritable aspiration de votre âme est d’éclairer de votre lumière les aspects sombres de la réalité terrestre, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Si vous le faites, vous allez vivre une plénitude qui touchera votre coeur plus profondément que tout autre chose. En comparaison, même la notion d’être au paradis dans la béatitude et la paix éternelles semble fade à côté. Parce que c’est dans votre nature, en tant qu’être divin, de danser entre l’Esprit et le corps. C’est cette danse qui constitue l’essence de la créativité. Vous qui vous sentez parfois découragés de vivre dans un corps humain sur Terre, serez heureux à nouveau, non en vous écartant de la danse, mais en sachant comment imprégner l’ombre de votre lumière.

L’ombre et la densité font partie de la vie terrestre. Si vous expérimentez l’ombre ou la densité dans votre vie, cela signifie que l’énergie semble lourde, lente et figée. Vous avez l’impression d’un manque de mouvement, de liberté et de fluidité. Et toujours, lorsqu’il y a ce type de densité, il y a des pensées ou des émotions négatives, qui trahissent un sentiment de déconnexion et de séparation. J’ai dit auparavant que le sentiment d’être déconnecté de l’Esprit, c’est-à-dire se sentir séparé de son essence, est la pire douleur qu’une âme puisse vivre. Comment remédier à ce sentiment de séparation, qui vous donne l’impression d’être blessé dans vos émotions et vous fait douter du sens de la vie ?

extrait : www.jeshua.net/fr Pamela Kribbe 2011

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Publié dans:AME, JESUS |on 30 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

L’AME GUERISSEUSE

 

 

téléchargement (3)Sur les deux jours de la manifestation sous le signe de la pleine Lune du Taureau (Wesak) 230 personnes étaient au rendez-vous de « l’Ame guérisseuse », thème choisi conjointement par Jean-Claude Genel et son invitée Doumé Jacquier, hygiéniste-naturopathe, initiée au Ch’i Tao Ming et Motivatrice de Vie au sein de l’U.LV. Ce premier temps fort que nous allons développer fut prolongé par un concert thérapeutique avec vidéo projection, conçu et joué par le musicien Cyril Campo, assisté de Yannick Le Cam aux bols de cristal. Le troisième temps fort fut la méditation du Wesak guidée par J.C Genel. A Paris, Arouna Lipschitz, philosophe de la relation, était associée à cet événement. 

Nous ne sommes pas des êtres humains

JC a commencé son intervention en rappelant le point de vue des grands mystiques qui affirment que nous ne sommes pas des êtres humains venus vivre une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine. Cette façon de penser permet de comprendre la Création comme l’expression de la Pensée de Dieu, vaste intelligence devenue matrice d’une Ame collective dont nous serions issus. Chacun de nous posséderait donc la mémoire de ce « Commencement où Dieu poétisa » pour reprendre l’expression de Frank Lalou à travers toutes les formes de vie que représentent, dans notre système d’évolution, les différents règnes. L’auteur de « L’Ame créatrice » rappelle ensuite que lorsque nous préparons notre incarnation, l’âme que nous sommes définit essentiellement l’enseignement susceptible de l’épanouir dans la conscience de son origine. 

L’âme éprouve sa divinité

Ce choix d’en-haut détermine les meilleures conditions de son parcours terrestre. Tout au long de son incarnation, l’âme est mue par le seul désir d’éprouver et de vérifier sa divinité. En se révélant, elle sacralise la matière. L’erreur à ne pas commettre serrait d’identifier et donc de limiter l’âme à notre aspect humain. Toute la subtilité de notre vie est donc de nous ajuster à elle. J.C Genel a ensuite identifié deux phases distinctes dans une vie. Dans la première, nous subissons le monde (principalement celui des adultes). Dans la deuxième partie de vie, nous reprenons conscience de notre potentiel et comprenons que c’est en le mettant au service de l’âme que nous pouvons nous réaliser. C’est ainsi que nous offrons à l’âme le meilleur de nous-mêmes à travers la pleine expression de nos valeurs. Les valeurs garantissent une ligne de conduite, une éthique grâce à laquelle nous restons alignés sur le désir de l’âme et dans l’ordre cosmique, conscients que nous possédons les qualités du grand « Tout ». Puis, il a rappelé que les conditions vibratoires de l’année 2012 ont été propices pour nous guéri de nos maux, mettre le cap sur notre divinité et accepter que nous sommes des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine. 

Doumé, praticienne de la « médecine de l’âme ».

La matinée s’est poursuivie avec l’intervention de Doumé Jacquier qui a intéressé l’assistance à la relation de l’âme avec le corps physique. Elle insista sur la façon de maintenir l’être dans sa mission de vie afin que l’âme s’en trouve enrichie. Tout d’abord, elle a décrit son parcours parsemé de rencontres opportunes et de circonstances favorables (synchronicités). Elle a parlé de sa grande sensibilité et des convictions, fruits de ses expériences personnes qui lui ont permis de structurer sa personnalité et d’accompagner les êtres dans leur processus de guérison. Elle a rappelé que chacun de nous possède un « capital santé » dont il est responsable et que la nature offre tous les éléments nécessaires à sa préservation, voire à sa restauration. 

Dans ce monde d’énergies dans lequel nous baignons, Doumé Jacquier insista sur l’alliance qu’il nous faut maintenir avec la force vitale inscrite au coeur de notre corps. Cette intelligence sacrée prédomine non seulement au maintien de la santé mais aussi à tout processus de guérison toujours accordé au programme d’âme de l’être. Sa pratique devient alors une « médecine de l’Ame », à travers un travail de ré-harmonisation globale de l’être dans ses énergies, sa psyché, son émotionnel qui, lorsqu’ils sont perturbés, sont à la source de bien des maux. La matinée s’achève sur un partage d’idées évoquées entre les deux intervenants. 

Doumé Jacquier accueille en consultations sur Reims et en Savoie 
Courriel : jacquier.dom@orange.fr

Publié dans:AME, GUERISON |on 4 juin, 2014 |Pas de commentaires »

Le corps, reflet de l’esprit

 

Avant d’être un état physique défini comme « absence de maux », la santé peut se concevoir comme une cohérence entre nos actes et nos aspirations profondes. Au fil de centaines de consultations, Michel Odoul a élaboré une approche de cet équilibre de l’âme, entre corps et esprit.
Le corps, reflet de l'esprit dans AME CorpsEsprit

Définir ce qu’est le corps d’un être humain me paraît inutile, car il est, en tant que réalité physique perceptible et tangible, connu de tous. Il est en revanche nécessaire de revenir sur les notions d’âme et d’esprit, sans entrer toutefois dans un discours théologique ou religieux. Ce n’est ni mon propos, ni l’objectif de cet article qui vise à montrer comment la pratique thérapeutique peut s’inspirer d’une vision de l’être humain radicalement différente de celle qui a cours actuellement dans nos sociétés.

L’âme comme l’esprit sont des champs subtils, qui se dérobent aux tentatives d’explication. La différence entre les deux est pourtant essentielle. Avec l’âme, nous nous situons à un niveau subtil qui a toutefois une relation directe avec le corps, voire avec la psychologie. Source de la conscience individuelle, l’âme est cette partie de la psyché humaine que l’on peut associer au Soi, à ce que les orientaux qualifient de Maître Intérieur. Sa particularité réside dans sa « verticalité », dans son essence céleste. Nous sommes ici très près du Chenn (esprit incarné), des orientaux. Troisième composante d’un être humain, l’esprit est en amont de l’âme, il est indissociable du champ spirituel. Il est à l’individu incarné ce que l’air de la surface est au scaphandrier en eau profonde : un monde aérien dans lequel il peut aller chercher de l’air, du souffle et s’en nourrir sans que cela ne coûte rien à personne. L’esprit est la source de l’âme, l’océan cosmique des orientaux d’où sont issus tous les Chenn – les esprits incarnés. Il est la matrice de l’âme, qui reste reliée à lui comme une sorte de cordon ombilical.
L’harmonie naît de l’esprit qui est le champ de l’équilibre parfait, de l’homéostasie, et c’est pour cela que cette notion est purement spirituelle. Il ne s’agit pas de la perfection figurée par la sagesse béate d’un vieillard barbu, mais d’une notion d’harmonie et de cohérence. Dans cette proposition de vision du sujet, le corps devient la résonance de ces champs plus subtils qui le transcendent.
Il se conçoit comme le « véhicule » de cet esprit qui n’est relié à lui que par ce fil ténu, sensible et fragile qu’est l’âme. Il en est le champ exécuteur, réalisateur et en même temps l’interface qui à la fois exprime ce qui émane de l’esprit, et à la fois lui renvoie les informations résultantes de ce qui a été exécuté, incarné. C’est donc sans doute ainsi qu’il va être possible pour l’homme de percevoir si l’harmonie existe entre son corps (et ce qu’il en fait) et son esprit (et les aspirations qui en émanent).

Cartographie de l’âme et du corps

téléchargement (9)L’esprit est un état de référence à la fois très élevé et simple à percevoir. Il se traduit par une cohérence de l’individu entre ce qu’il est, ce qu’il fait, et le contexte dans lequel les événements se déroulent. La psychologie nous permet de le subodorer, puisque l’on constate que lorsque nos actes au quotidien sont en cohérence avec nos aspirations profondes au niveau inconscient, nous connaissons un état d’équilibre et d’harmonie. Nous avons tous connu des phases dans notre vie où nous nous sommes sentis étonnamment bien, en prise avec le monde, en paix, en tranquillité. Ce sont des signatures de cette cohérence.

Cela nous permet de mieux envisager quand la souffrance s’inscrit et pourquoi. C’est lorsque ce lien de l’être humain « conscient » avec sa source, son essence la plus subtile et la plus noble (inconsciente et à laquelle il n’a pas directement accès), se tend, se tord voire se coupe que l’individu ressent au plus profond de lui et dans son corps, cette rupture. Si l’âme est coupée de l’esprit, l’être humain est lui aussi perdu car il a rompu son lien avec la vie. Il entre en survie, ou plutôt en survivance. Les maladies ou les souffrances que nous ressentons nous disent que notre âme est vrillée, tordue ou nouée. Le rôle du praticien est alors, à partir du type de tension qui existe au niveau corporel, d’identifier le type de distorsion de l’âme qui lui correspond.

« Il y a une cartographie relationnelle entre les zones du corps et les zones de l’âme. »

Pensons à tous ces moments où l’on est dans sa vie à côté de ce qu’on devrait être et faire. Lorsque nous n’avons pas agi en notre âme et conscience, ne ressentons-nous pas un malaise ? Et ce malaise a une conséquence et une réalité physiologique. Répété, le comportement finit non seulement par s’inscrire dans le corps, mais par le léser, et en particulier les zones corporelles en relation avec cette structure particulière de l’âme. En cela, l’âme est comparable à la colonne vertébrale. Selon la zone de la myéline qui est lésée, c’est telle ou telle partie du corps qui ne fonctionnera pas bien. De la même façon, selon le pan de l’âme qui a été blessé de façon répétitive, des conséquences physiologiques se produiront dans telle ou telle partie du corps. Prenons l’exemple d’un événement vécu comme une trahison ou un abandon. Ces notions s’imprègnent dans la structure profonde de la personne. Sur le plan psychique et sur un plan plus spirituel, cela signifie qu’on ne peut plus s’appuyer sur celui ou celle qui a trahi. Les jambes, qu’on utilise pour aller vers les autres, et leur point d’appui, les hanches et le bassin, sont en résonance avec cela. Lorsqu’on est amené à soigner des personnes qui ont des problèmes de hanche – arthrose, douleur etc. – il est troublant de constater qu’elles font souvent émerger un vécu de trahison et d’abandon. Il y a donc une cartographie relationnelle entre les zones du corps et les zones de l’âme. Nous sommes là en présence d’un système non pas magique, mais biochimique, qui fait le lien et l’interface entre ce qui passe dans les structures de l’âme et dans la réalité corporelle.

Insight

En thérapie, dans toute la phase de l’entretien, de la discussion, le rôle du praticien va être de décoder les tensions physiques, d’aider le patient à donner sens à ce qui lui arrive, et de le reconnecter avec ce qui est élevé et subtil en lui. C’est une méthodologie qui défroisse l’âme, même si elle peut amener parfois à donner sens à la pire des erreurs. L’enjeu pour le patient, c’est d’avoir ce qu’on appelle en psychologie un « insight », ou dans les religions « une révélation », ce moment de reconnexion avec le sens que recouvre la douleur physique en fonction d’un comportement qu’on a eu.

Au bout de cinq ans de pratique de l’aïkido, je me suis mis à avoir mal aux poignets. Je ne comprenais pas pourquoi, j’avais de plus en plus mal et je continuais à pratiquer. Jusqu’au jour où je ne pus plus tenir et serrer les partenaires. Fait troublant : comme je ne pouvais plus les tenir et les serrer, mes techniques marchaient mieux ! Et là, j’ai eu un moment d’insight, de compréhension : mon corps me disait que dans mon rapport à la vie, j’avais tendance à trop serrer les choses, croyant que je pourrais ainsi les maîtriser. Deux ans de tendinite aux poignets ont disparu en une semaine ; ça a été un effet de type « révélation ». Ce sont des phases privilégiées, même si elles sont douloureuses, où l’on sent que l’on respire mieux, que l’on est plus léger. On s’est en fait reconnecté à quelque chose de plus aérien, on s’est en quelque sorte re-verticalisé.
En consultation, les gens ont souvent les larmes aux yeux à ce moment-là. Il est capital, car il sort le patient de la posture de victime et le rend acteur de la transformation. Il sait qu’il ne pourra s’éviter la souffrance liée à la distorsion que s’il change de comportement. A lui de voir de quelle manière et à quel rythme il peut le faire.

Signatures d’acceptation

La notion d’esprit est également importante dans les techniques énergétiques, en particulier lorsqu’on travaille sur le champ qualitatif le plus élevé. En médecine traditionnelle chinoise, un certain nombre de points sur tous les méridiens permettent de travailler non pas la quantité d’énergie mais sa qualité, sa dynamique ou valeur fréquentielle. Ce champ du qualitatif se subdivise en deux champs. L’un a trait au qualitatif basique et simple : par exemple, on va cadrer une présence de feu excessive qui se traduit par une sorte de tension émotionnelle. Dans un deuxième champ plus sophistiqué, on peut travailler sur ce que je qualifie de « signatures d’acceptation ». Ce type de travail consiste à amener l’individu à accepter ce qui se joue dans son corps pour le reconnecter avec la dimension élevée de lui-même. Sans pour autant ignorer le symptôme, la nécessité de « lutter contre » lui est alors dépassée, au profit de sa compréhension dans une perspective globale. Ce niveau d’action incroyable rejoint une notion majeure dans la médecine chinoise évoluée, non symptomatique : le ciel ordonne et la terre exécute. Cela signifie que c’est du subtil que vient la racine des choses. Ce qui se passe dans le dense, dans le manifesté, est l’exécution d’un « ordre » qui a émané du subtil. Comme dans toute structure, lorsque l’exécutant n’exécute pas les ordres, il y a une tension. Dans cette perspective, la capacité de sens est cruciale. Elle suppose de prendre la chose telle qu’elle est, de l’accueillir au plus profond de soi. C’est la capacité de se distancier, parce qu’on va lui donner du sens, de quelque chose qui peut être une horreur. En réunifiant l’être, la question du sens ramène un nouveau souffle dans nos âmes et nos esprits. Elle reconstitue le lien avec le causal, rendant ainsi au phénoménal sa juste place, celle de « conséquence ». La question du sens, enfin, pacifie l’être, voire le soigne, comme je le crois profondément et comme le pensait aussi par exemple Victor Frankl, père de la « logothérapie » ou thérapie par le sens, tirée de son expérience de survie dans les camps nazis.

Combien de fois ai-je vu en consultation des cancéreux en phase terminale me dire : « J’ai parfaitement compris que je n’avais pas d’autres moyens de m’en sortir. » La personne sait qu’elle a été capable de rouvrir les connexions entre ces champs physiques dans lesquels elle souffre, qui vont peut-être la perdre, et des champs plus subtils dans lesquels manifestement une pacification a eu lieu. Lorsque quelqu’un sait, au plus profond de lui-même, qu’il va vers la mort, il n’a ni envie, ni besoin de mensonge. La vérité transpire par tous les pores de la peau, par le regard, par le comportement. Et quand on travaille sur le corps de telles personnes, c’est extrêmement bouleversant, car c’est l’occasion de leçons de vie absolument incroyables. Jusqu’au dernier moment, la personne est capable de vous regarder sereinement dans les yeux, de vous parler, voire de se préoccuper plus de vous que d’elle…

La liberté contre la sécurité

Dans nos vies, nous avons réduit notre champ de conscience parce que nous sommes en état de survie, voire de survivance. Autrefois, durant les moments de prière, de méditation, on arrivait à faire un peu de silence en nous, pour que des informations venant de zones un peu plus profondes puissent émerger. Aujourd’hui, le silence n’existe plus dans nos vies. La seule issue dans ces moments-là, c’est que quelque chose se mette à hurler en nous. Ça fait alors très mal.

images (10)Plus on veut avancer dans la connaissance de soi, plus une grille minimale de lecture de la symbolique du corps va être nécessaire. Mais en amont de cela, on peut résoudre 80 % des situations en s’arrêtant simplement quelques minutes lorsqu’on a une tension, une maladie ou une souffrance, et en se posant la question : « de quoi cela me parle-t-il dans ma vie ? Qu’est-ce qui se passe ? » Pas lorsqu’on se fait une petite entaille en épluchant un oignon bien sûr ! Mais si on attrape froid trois fois de suite, on a mal au dos, on se met à avoir des migraines de façon répétitive, on se cogne plusieurs fois au même endroit, on a un accident, on se casse quelque chose.

« L’enjeu de cette réflexion sur le corps, l’esprit et l’âme, c’est de mener sa vie différemment. »

L’enjeu de cette réflexion sur le corps, l’esprit et l’âme, c’est de mener sa vie différemment, et de laisser des espaces libres et souples en nous où elle puisse s’exprimer. Nous sommes dans des sociétés et des cultures dans lesquelles tout est risque. On dit même que « ça risque de marcher » ! Il y a un virus de l’insécurité et de la peur. La perte du lien avec l’âme et l’esprit se traduit dans un domaine précis de nos vies, qui signe indéniablement la perte de confiance dans la vie et induit la tentation, la recherche absolue de sécurité. Or, on a constaté une chose : plus on est dans le mouvement, dans la liberté, dans l’autonomie, plus les choses qui en apparence apportent de l’insécurité, libèrent en fait la réalité physique, ce qui a pour conséquence une diminution des pathologies. C’est en fonction de la manière dont l’individu aménagera des espaces de respiration dans sa vie qu’il instaurera un champ de liberté.

La peur qui terrorise les individus parce que leur champ conscient est devenu dominant est la peur de la mort. La mort étant la fin du conscient, elle semble être aussi la fin de la vie. Pourtant, fuyant la mort à tout prix, on l’instaure dans le vivant. Comment donner un sens à la vie sans donner un sens à la mort et dépasser ainsi l’image sclérosante du néant qui lui est associée ? Ne pourrait-on envisager, en cohérence avec ce qui précède, que la mort ne soit pas la rupture du lien, ni l’inverse de la vie, mais plutôt l’inverse de la naissance et un retour aux sources ?
 
 source INREES
Publié dans:AME, ESPRITS, MULTIDIMENSIONNALITE |on 31 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Un « regard sur l’âme »

 

images (1)Lorsque l’on se regarde dans un miroir, celui-ci transmet notre beauté ou notre fatigue, mais jamais nous ne pourrons percevoir notre puissance spirituelle. Avec vous, dans une complicité harmonieuse, Jean-Claude Genel vous explique ce que son regard différent perçoit de vous. Il vous parle donc de vous, de votre évolution. Avec des explications simples, il transmet des images venant de vous-mêmes pour que vous puissiez, avec lucidité, déterminer votre tracé de vie sur ce long chemin terrestre.

Votre manière d’être au monde et de vous exprimer, sur le plan sentimental et psychologique, sera expliquée objectivement, un peu comme si Jean-Claude Genel se retrouvait enquêteur pour vous aider à exprimer ce que vous êtes venus réaliser sur ce plan visible. Votre âme, ce meilleur de vous-mêmes, vous donnera certains détails de ce travail alchimique que le quotidien organise à votre insu. Mais, par lui, le meilleur de vous-même ainsi dévoilé vous restituera votre place dans le spirituel de cette existence, voulu et choisi par vous. 

Il est essentiel de comprendre votre véritable destin et quel trésor il représente en vous. Le Regard sur l’âme est donc une aide attendue par celles et ceux qui s’inscrivent déjà dans la compréhension spirituelle, afin de connaître le destin que leur âme doit leur permettre de rencontrer. Cette quête que vous menez sérieusement en vous-mêmes et par vous-mêmes, peut-être éclairée, comme “ balisée ” par ce que vous comprendrez à la suite de cet entretien, si vous avez la volonté, bien entendu, de travailler les qualités et les talents de l’être profond en vous. 

Souvent au cours de cet entretien le guide apparaît pour délivrer le message que vous n’oublierez pas de travailler, afin que la confiance naisse en vous et ouvre en vous la porte de tous les possibles. Parfois s’offre l’opportunité suivante : votre propre âme se manifeste sous forme de message d’amour. Sa vérité ainsi formulée finit par vous donner la compréhension de votre évolution et le comportement juste à adopter. Les explications se réalisent seulement quand l’état d’esprit est bon. L’ambiance détermine la qualité de cette rencontre ; elle ne dépend que de l’état d’esprit que vous manifestez. 

Enfin, il faut savoir que, même si quelquefois cela se trouve abordé par le lien karmique, l’aspect matériel n’est pas l’objectif premier de cet entretien qui rend responsable l’être qui le sollicite. En vérité, il est toujours rappelé par Jean-Claude Genel que chacun est son seul maître et que le futur sera ce qu’il en fera, malgré ce qui pourra être dit. L’entretien enregistré est donc à travailler par vous afin de mieux vous réaliser.

Si vous désirez faire le point sur le cheminement spirituel de votre vie, mieux vous situer dans votre accomplissement personnel, amorcer ou renouveler le dialogue intérieur, Jean-Claude Genel vous reçoit en entretien privé. 

ENTRETIEN AVEC JEAN-CLAUDE GENEL reçoit à PARIS
  Tél. 06 03 49 62 09 et contact@gproductions.fr

Mercredi 4 juin – Mercredi 25 juin 2014

de 11h à 17h30

Publié dans:AME |on 30 mai, 2014 |Pas de commentaires »

DEUX AMES pour un corps

Au sortir d’un choc ou d’un coma, certains se découvrent dotés d’une nouvelle identité. Altération neurologique ? Dissociation de personnalité ? Intercession d’âmes vagabondes ? Gros plan sur ces moments où nous ne savons plus qui nous sommes.

Toutes les nuits, nous perdons conscience. De ce que nos rêves nous laissent entrevoir, elle part explorer d’étranges territoires. Mais que penser de phénomènes encore plus extraordinaires ? En crise de somnambulisme, certains commettent dans leur sommeil des actes à des années lumières de leur personnalité ordinaire. Au réveil d’un choc ou d’un coma, d’autres se disent porteurs d’une toute nouvelle identité. 
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Identités multiples

Dans Prête-moi ton âme, Alexandre Grigoriantz raconte l’histoire – vraie – d’Alexandra Toselli. Il y a 40 ans, le 8 février 1974 à 11h15, l’antiboise est victime d’un œdème pulmonaire dans l’atelier de céramique où elle travaille. 20 minutes – dont 4 de mort clinique – plus tard, elle est en salle de réanimation à l’hôpital. Là, elle reprend quelques secondes ses esprits : « Où suis-je, que m’est-il arrivé ? » interroge-t-elle. On lui répond qu’elle a eu un accident. « Ah oui, je me souviens, j’étais sur mon scooter, je me suis retournée pour faire signe à une amie », s’entend-elle dire. Le personnel soignant la détrompe, puis l’informe que sa sœur l’attend. Sa sœur ? Quand il lui demande son nom, elle répond « Florence »… Puis sombre dans un coma profond. 

A son réveil, trois mois plus tard, elle est toujours habitée par l’étrange sensation de ne pas se reconnaître dans celle qu’on lui dit qu’elle est. Qui est cette Alexandra ? Qui sont ces gens censés être ses proches ? La jeune femme se sent à côté d’elle-même, son image dans le miroir la déconcerte. Dans le huis-clos de son intériorité, elle continue à héberger l’identité et les souvenirs d’une Florence. Le choc l’a-t-il rendue amnésique ? Souffre-t-elle de dissociation de personnalité ? Il ne s’agit ni d’hallucination ni de schizophrénie – Alexandra est stable émotionnellement, sa pensée est structurée. La situation n’a rien de surprenant : un traumatisme ou un coma peut entraîner une forme de dissociation psychique, amenant l’individu à manifester des formes nouvelles de personnalité ou d’intelligence. 

Capacité extra-sensorielle

Est-ce la raison pour laquelle Alexandra est désormais plus féminine, plus affirmée ? Petit à petit, l’antiboise retrouve son identité et sa conscience, mais la perception d’une présence à ses côtés ne la lâche pas, se sentant tantôt Alexandra, tantôt Florence, tantôt les deux. A sa sortie de l’hôpital, elle finit par se dire qu’il s’agit là d’un « mauvais cauchemar »… Jusqu’à découvrir incidemment, par l’une de ses collègues, qu’une étudiante en droit s’est tuée en scooter le 8 février 1974 à 11h23, soit 8 minutes après sa propre perte de connaissance, à moins de 300 mètres de l’atelier où elle se trouvait. 

Alexandre fouille les archives de Nice Matin, trouve le nom de la jeune femme : Florence Gandolfo. Elle fait des recherches, rencontre la mère de l’étudiante, et découvre alors que tous les détails de la vie de Florence dont elle se « souvenait », sans rien connaître de son existence au départ, sont exacts : les circonstances de son décès, la décoration de sa chambre, les chansons qu’elle aimait, les endroits qu’elle avait visités… Florence n’était pas sortie de son imagination ! DEUX AMES pour un corps dans AME amesV

Comment est-elle parvenue à capter ses souvenirs ? Les dissociations de personnalité, suite à un traumatisme, s’accompagnent souvent de capacités parapsychologiques. « N’avez-vous pas eu un frère décédé dans un accident de la route ? » demande un jour Alexandra à un homme qui en reste pantois – car c’est bien le cas. De la même manière, la conscience d’Alexandra est-elle parvenue à capter, par l’intermédiaire de champs subtils, des informations sur Florence au moment de son accident ? 

Deux âmes pour un corps

Certains vont plus loin. Dans les années 70, une ancienne journaliste à la Maison-Blanche, Ruth Montgomery, a popularisé le concept de walk-in, selon lequel l’âme d’un défunt pourrait prendre possession d’un corps blessé ou en détresse, afin de le revivifier de son énergie spirituelle puis de s’en servir comme véhicule, afin de terminer une mission sur Terre. Il s’agirait « d’un contrat passé entre les deux âmes », note Alexandre Grigoriantz dans Prête-moi ton âme. Si au bout de quelque temps, le walk-out, c’est-à-dire la personne qui a prêté son corps, préfère le réintégrer, elle peut « revivre comme avant, tout en conservant des liens avec son walk-in ». L’écrivain T. Lobsang Rampa prétendait ainsi avoir transmigré de son corps de tibétain dans le corps d’un anglais afin de poursuivre son œuvre. On vit parfois avec le cœur d’un autre ; pourrait-on vivre avec l’âme d’un autre ? 

Les phénomènes de possession, la sensation d’être visité par des esprits, de voir son monde intérieur, ses pensées et ses actes envahis par une présence invisible, sont universels. On les retrouve « dans toutes les populations et dans toutes les classes sociales », rappellent la psychologue Isabelle de Kochko et la psychanalyste Djohar si Ahmed dans le Manuel clinique des expériences extraordinaires. Régulièrement, les journaux font écho de méfaits commis par des gens en crise de somnambulisme : sont-ils responsables ou non des agissements de leur inconscient, ou de ce qui prend alors le contrôle de leur corps ? La justice, parfois, a du mal à trancher… Est-ce en nous, hors de nous ? Pour Isabelle de Kochko et Djohar si Ahmed, la question est plutôt de savoir comment intégrer ces expériences – souvent difficiles à vivre car elles bouleversent nos repères habituels et la fiabilité de la réalité ordinaire –, et comment les mettre à profit dans un cheminement évolutif. Bref, qu’ont-elles à nous apprendre ? 

Trouver le sens

Le 28 février 2013, un homme est retrouvé inconscient dans la chambre d’un motel de Californie. Ses papiers indiquent qu’il s’appelle Michael Thomas Boatwright, qu’il est né en Floride et qu’il a 61 ans. Pourtant, lorsqu’il se réveille aux urgences du Desert Regional Medical Center de Palm Springs, il dit s’appeler Johan Ek et ne parle que suédois. De sa nationalité américaine, de sa langue maternelle, il n’a aucun souvenir. L’homme ne comprend rien aux questions des infirmières, il est incapable d’y répondre. La photo sur la carte d’identité ne lui rappelle rien. Qui est-il ? Quatre mois plus tard, sans pouvoir l’expliquer, l’homme se sent toujours scandinave. « Ce gars, Michael, ce n’est pas moi. Je suis toujours Johan », témoigne-t-il, non sans douleur. Tout ce qu’il sait de Michael Boatwright, on le lui a appris. Mais au fond, qui décide de son identité ? Un bout de papier ? Ce qu’en disent les autres ? Ce qu’il ressent au plus profond de lui ? Là où sont les liens qui l’ont le plus nourris ? L’homme a effectivement vécu en Suède dans les années 80. Que veut lui dire sa conscience ? Depuis le 20 août 2013, pour essayer de se reconstruire, il vit là où il se sent pour l’instant chez lui : en Scandinavie. 

Petit à petit, Florence s’est estompée de la vie d’Alexandra, mais elle n’en est jamais complètement partie. Pour l’antiboise, sa présence n’a jamais été un poids ni une menace ; plutôt une aide, un conseil, une personnalité complémentaire à la sienne. Selon elle, si l’étudiante défunte lui a emprunté son corps, ou plutôt lui a prêté son âme, c’est pour faire passer un message à sa mère, et à tous ceux qui perdent un être cher :« Rien n’est terminé quand on est mort. La vie continue de l’autre côté. »

En attendant, rien ne sert de trop nous attacher à ce que nous croyons être. D’un moment à l’autre, tout peut changer. Nos consciences, comme le monde, révèlent parfois bien des faces cachées.

couv_95 dans AMEManuel clinique des expériences extraordinaires, Stéphane Allix, Paul Bernstein, Evelyn Elsaesser-Valarino, Djohar Si Ahmed, Erik Pigani, Isabelle de Kochko, Olivier Chambon
Dunod – InterEditions (Octobre 2009 ; 411 pages)
Collection : BIEN ETRE PSY

couv_1688Prête-moi ton âme, Alexandre Grigoriantz
Editions Trajectoire (Mai 2014 ; 160 pages) 

Publié dans:AME |on 25 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Qu’est-ce que l’âme sœur ?

 

Sur le plan des réalités cosmiques, ce n’est pas un concept bien défini. Sur un plan terrestre, c’est une énergie qui entre en complément à la vôtre sans être similaire. Certains font des réincarnations multiples en étant ensemble, en travaillant ensemble, en se mariant ensemble. Cela déclenche des complémentarités et ces personnes se retrouvent chaque fois, à chaque naissance, ensemble. Pas forcément aux mêmes âges. Ce sera le père et l’enfant, le mari et la femme ou l’amie, ou Maître et disciple. Ce qui crée l’Âme sœur c’est cette complémentarité,mais cela n’existe pas en tant que réalité cosmique. C’est tout simplement une harmonie.

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Sur un plan un peu plus cosmique, ce sont des gens qui ont fait tous leurs cycles d’évolution ensemble, ce qui est quand même fort rare à trouver, parce qu’ils sont toujours séparés à un moment de la vie, l’un allant plus vite que l’autre, ou voulant expérimenter d’autres choses. Mais dans le cas où ces gens arrivent à faire un maximum d’évolution ensemble, se retrouvant ensemble devant le Maître, il se crée une véritable union et ils paraissent, en tant qu’âme, comme des siamois.

Leurs réincarnations deviennent quelque chose de très difficile. Ils ont tellement eu l’habitude de prendre l’énergie de l’autre, qu’ils ne sont pas vivants en tant qu’individualité propre, même si leur conscience a atteint un certain état d’individualité. Énergiquement, ils sont tellement soudés, qu’il faut leur apprendre, petit à petit, à se séparer. Alors ils passent par de petites épreuves qui ne sont pas des épreuves initiatiques typiques, mais tout simplement des moments où ils expérimentent la solitude et le bien-être qu’il y a à être pleinement seul. Je vous le dis, ce n’est pas un concept qui existe vraiment. C’est une complémentarité ou un attachement trop long grâce aux incarnations de deux êtres.

Pourquoi la bible n’en parle-t-elle pas ?

Je vous demande, pourquoi les hommes n’ont-ils pas permis à la bible d’en parler ?

Vous savez très bien que beaucoup de vérités ont été soit enlevées, soit voilées. Ce qui fait que l’individu est obligé d’utiliser des clés pour lire ce qui est écrit. Mais la Bible en parle. Il y a une phrase très courte à propos de cela, mais elle paraît tellement banale, que les individus ne l’ont même pas remarquée, autant ceux qui ont retranscrit la bible que ceux qui la lisent aujourd’hui.

Ne vous inquiétez pas, même si ce livre a été quelque part tronqué, transformé, il est tellement sacré, qu’il a pris toute l’occupation des Maîtres à un moment donné, pour qu’un maximum d’éléments véritables soient gardés. Heureusement l’essentiel est écrit. Le reste, après tout, n’est pas bien important, la science le fera. Ce qui compte, c’est que le fondement même de la vie soit marqué en intégralité.

Pour nous, voyez-vous, il y a toujours une différence entre les fondements même de la vie et le message de connaissance, qu’il est bon d’apporter naturellement, mais qui reste secondaire.C’est pour cela qu’il semble y avoir une séparation entre spiritualité et science, ou monde spirituel et monde profane. Parce que la spiritualité s’occupe pour l’instant d’expliquer les fondements même de la vie : comment être un homme parfait ? Et quelqu’un d’autre qui vient parler de la science, des planètes, de l’histoire de la terre, de l’histoire de l’homme.

Il ne servirait à rien qu’un Maître vienne vous donner toute cette connaissance si vous n’avez pas déjà une conscience beaucoup plus grande. Vous connaissez la phrase : Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme, cette phrase est capitale. C’est pour cela qu’apparemment la spiritualité, jusqu’à présent, s’est occupé de l’âme et de l’esprit de l’homme, parce que les Maîtres savaient bien que l’homme saurait se débrouiller tout seul, pour la connaissance de son corps et tout ce qui concerne la terre. Il a l’esprit suffisamment curieux et spéculatif pour aller chercher sous le recoin des étoiles ce qui s’y trouve.

Par contre, s’asseoir trente secondes pour méditer ou se contrôler, cela lui est impossible. Alors les Maîtres ont paré au plus pressé. Mais un jour viendra où tout sera réuni, parce que l’essentiel en l’homme, sera développé. Mais tant que cet essentiel n’est pas développé, vous aurez l’impression d’aller arracher la connaissance grâce à vos expériences et vos souffrances, alors qu’il n’en est rien. La connaissance vous est tout aussi ouverte que les messages qui ont été donnés par tous les médiums et tous les prophètes.

Imaginez qu’il y ait dans le cosmos une grande bibliothèque où toute la connaissance serait écrite : comment faire une fusée performante, comment guérir toutes les maladies ? etc.

Mais tant que l’homme ne sera pas au moins un homme, il ne pourra pas aller voir dans ce ciel-là. Il s’agit tellement de parler d’énergie et de grands principes, qu’il serait incapable de comprendre. D’une certaine manière, l’homme acquiert de lui-même. Ce qui ne veut pas dire qu’il est seul dans sa recherche. Chaque fois, de grands individus donnent cette connaissance. Ce n’est pas n’importe qui, qui trouve, c’est toujours, à un moment donné, quelqu’un de supérieur.

Les hommes ne sont pas laissés seuls avec leur matière, mais nous nous occupons plus précisément de l’âme, et après, nous unirons les deux. Quand l’homme aura uni sa matière à son âme, nous unirons notre connaissance à la terre et à la matière. À moins que l’homme ne vienne à nous, nous n’irons pas à lui.

source http://www.conscienceuniverselle.fr/

Publié dans:AME, DEVELOPPEMENT |on 20 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Soigner son âme

téléchargement (5)Le voyage chamanique nous permettrait-il de soigner nos blessures intérieures ? Dans ce dialogue avec Olivier Chambon, Laurent Huguelit explique comment une thérapie chamanique peut nous aider à reconstruire notre intégrité psychique.
 

Olivier : Alors, explique-moi ce qu’est un « voyage chamanique ». Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce qui se passe ?

Laurent : La personne se couche et je lui explique que l’écran, le support, c’est le même que celui de l’imagination ; mais ce n’est pas de l’imagination, c’est réel.

Olivier : À ce sujet, des recherches en neurosciences indiquent que notre cerveau fonctionne de la même manière lorsque nous percevons la réalité extérieure et lorsque nous effectuons une action dans notre imagination. L’imagination est donc tout à fait « réelle » et est interprétée comme telle par le cerveau.

Laurent : Néanmoins, il y a pour moi une différence subtile entre l’imagination telle qu’elle se définit dans nos cultures et le voyage chamanique. C’est quelque chose que l’on apprend à reconnaître et à discerner avec le temps, car au début ce n’est pas forcément évident. C’est une question classique qui revient souvent : « Est-ce que je ne suis pas en train d’imaginer ces trucs ? » Non, tu fais un voyage chamanique. Nuance. (…)
Pour faire un voyage chamanique, il faut un point de départ qui peut être un arbre ou un endroit avec un accès vers le bas. Il faut qu’il y ait un trou, par lequel on a accès au Monde d’en bas.

Olivier : C’est un peu comme Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll : tu plonges dans le terrier du lapin.

Laurent : Oui, si tu veux ; ce type de littérature est très chamanique : Alice, Le Magicien d’Oz, etc. La différence, c’est que là, ce n’est pas un livre : c’est réel. Le voyage n’est pas figé par des mots, il se crée en direct, devant tes yeux. Donc, je fais aller la personne dans le Monde d’en bas et je la fais travailler chamaniquement dès la première séance. Je lui fais rencontrer une personne de son entourage familial ou sentimental avec laquelle elle a des choses à régler. Donc la personne a déjà fait une partie du travail elle-même, alors que moi, je n’ai encore rien fait. Le but, c’est : « Vous voyez ? Vous pouvez le faire vous-même ; je suis simplement là pour vous montrer comment faire. Mais ce n’est pas moi le grand manitou qui fait la séance, c’est vous qui faites votre séance. »

La personne revient avec des informations, et ce qui est incroyable, c’est que dans la plupart des cas, sans aucun entraînement, sans forcément avoir quinze ans de pratique, les gens reviennent avec des informations épatantes, éclatantes de transparence de leur voyage chamanique, même si c’est la première fois qu’ils en font un. Ensuite, je fais un point sur la suite de la séance, qui est le soin chamanique proprement dit, où c’est moi qui entre en transe et fait un voyage chamanique. Je vois alors les différentes actions à entreprendre, si je dois faire des extractions, un recouvrement d’âme, etc. 
Précisions que les recouvrements d’âmes et les extractions chamaniques sont vraiment les deux principales techniques chamaniques, d’un point de vue thérapeutique. Les chamanes, soit ils (r)amènent des choses – recouvrement – soit ils enlèvent des choses – extraction. C’est très simple : c’est de la plomberie spirituelle.

Olivier : Dans le livre La Chamane blanche, la psychiatre revient à l’hôpital psychiatrique où elle travaille, après avoir été initiée par un chamane. Elle dit qu’il lui a expliqué que les chamanes enlèvent ou retrouvent deux types de choses. Soit c’est quelque chose qui est entré « par effraction », soit c’est quelque chose qui était perdu comme une partie d’âme qui a été prise, volée, ou que la personne a abandonnée ou laissée attachée à autre chose, etc.

Laurent : Oui, c’est très simple : tu as des trucs en trop en toi ? Le chamane les enlève. Des trucs te manquent ? Le chamane les ramène. En gros, c’est ça, la face thérapeutique de la pratique chamanique. Et pour avoir accès aux informations, nous faisons des voyages chamaniques. Tout le reste, c’est de l’emballage culturel.

Olivier : Pour reprendre la métaphore informatique, tu supprimes ou tu amènes des programmes.

Laurent : C’est ça. Ce que tu enlèves est souvent lié à des traumatismes, des intrusions, des peines, des émotions, etc. Ce que tu ramènes, en gros, c’est l’intégrité énergétique de la personne… Extractions et recouvrements sont liés, un peu comme des vases communicants.

Si tu vis un traumatisme, comme par exemple un accident de voiture, un viol ou un deuil, tu peux perdre une partie de ton âme ; elle se réfugie quelque part dans l’autre monde, pour échapper à la douleur, en quelque sorte. Cette partie que tu as perdue va être remplacée par autre chose : une drogue, une dépendance, une dépression, ou que sais-je encore ? Les possibilités sont infinies. Le chamane va enlever cette énergie de remplacement et ramener ce qui est parti, c’est-à-dire toi-même. On rebouche le trou et on referme la bouteille. C’est pour cela que c’est tellement efficace : une fois que l’intégrité énergétique est rétablie, que l’âme est entière de nouveau, les énergies de remplacement n’ont plus de raison d’être. 

Olivier : Certains physiciens diraient que les chamanes opèrent sur des champs morphiques. C’est la terminologie du biochimiste anglais Rupert Sheldrake. Ces champs morphiques sont des structures qui organisent la matière, donc quand le chamane vient retirer ce qui sévit au niveau énergétique, il y a un bout d’âme ou un bout de matrice qui revient se positionner au bon endroit, ce qui informe le corps, qui met en place un processus de cicatrisation physique et psychique… C’est dans le même ordre d’idées, non ?

Laurent : Exactement. Et tout cela fonctionne de manière très logique : ce n’est pas un délire irrationnel. Nous travaillons directement sur la structure énergétique des personnes qui viennent nous voir et de ce qui les entoure.

Soigner son âme  dans AME couv_139Le Chamane & le Psy, Olivier Chambon, Laurent Huguelit
Mama Editions (2010 ; 224 pages) 

Publié dans:AME, GUERISON |on 20 mai, 2014 |Pas de commentaires »

La naissance de l’âme

 

images (9)Les âmes d’artisans de Lumière sont nées longtemps avant l’existence de la terre et de l’humanité.

Les âmes naissent par vagues. Dans un sens, les âmes sont éternelles et n’ont ni commencement ni fin. Mais dans un autre sens, elles naissent à un moment donné. C’est là que leur conscience atteint le sentiment de son individualité. Avant cela, ce sentiment est déjà présent mais seulement en potentialité. Toutefois, il n’y a pas encore de conscience du « moi » et de « l’autre ».

La conscience du moi s’éveille quand une sorte de ligne de démarcation se dessine entre des groupes d’énergies. Pour expliquer cela, nous allons recourir à une métaphore.

Pensez un instant à l’océan et imaginez que c’est un immense champ d’énergies qui circulent, de courants qui  se mêlent et se séparent constamment. Imaginez qu’une conscience diffuse imprègne l’océan tout entier. Donnez-lui le nom d’océan de l’esprit, si vous voulez. Au bout d’un certain temps, des concentrations de conscience apparaissent à certains endroits de l’océan. La conscience y est plus focalisée, moins diffuse que dans son entourage immédiat. Partout dans l’océan, il y a une différenciation en cours qui mène au développement de formes transparentes. Ces formes, qui sont des points de focalisation de la conscience, se meuvent indépendamment de leur environnement. Elles font l’expérience d’être différentes de l’océan (de l’esprit). Ce qui se produit ici est la naissance d’un sentiment rudimentaire de soi ou de conscience de soi.

Pourquoi des points de focalisation de la conscience apparaissent-ils en certains endroits de l’océan plutôt que d’autres ? C’est très difficile à expliquer. Pouvez-vous ressentir, cependant, qu’il y a dans cette façon de procéder quelque chose de très naturel ? Lorsque vous plantez des semences dans la terre, vous vous apercevez que chaque petite plante qui germe pousse à son rythme et en son temps. Certaines ne grandissent pas autant ni aussi vite que d’autres. Certaines ne poussent pas du tout. Il y a des différences dans un même champ. Pourquoi ? L’énergie de l’océan (l’esprit de l’océan) cherche intuitivement la meilleure expression possible pour chacune de ses multiples strates ou courants de conscience.

Au cours de la formation des points de conscience individuels dans l’océan, il y a une puissance qui est à l’oeuvre sur cet océan et qui agit, semble-t-il, de l’extérieur. C’est la puissance de l’inspiration divine, que l’on peut concevoir comme l’aspect masculin de ce qui vous a créés. Alors que l’océan représente l’aspect féminin, réceptif, l’aspect masculin peut-être visualisé comme des rayons de lumière qui se déversent dans l’océan et renforcent le processus de différenciation et de séparation en parcelles individuelles de conscience. Comme les rayons du soleil réchauffent les semis.

L’océan et les rayons de lumière forment ensemble une entité ou un être que l’on peut qualifier d’archange. C’est une énergie archétypale qui a un aspect à la fois masculin et féminin et c’est une énergie angélique qui s’exprime ou se manifeste à vous . Nous reviendrons à cette notion d’archange avec plus de détails dans le dernier chapitre de la première partie, intitulé « Votre Soi de Lumière ».

Après sa naissance en une unité de conscience individuelle, l’âme quitte lentement l’état océanique d’unité qui a longtemps été sa demeure. Elle devient de plus en plus consciente d’être séparée et livrée à elle-même.

Avec cette conscience, un sentiment de perte ou de manque apparaît en elle pour la première fois. Lorsque l’âme s’embarque sur le chemin de l’exploration en tant qu’entité individuelle, elle emporte une certaine nostalgie du Tout, un désir d’appartenir à quelque chose de plus grand qu’elle. Au fond d’elle-même, l’âme  garde le souvenir d’un état de conscience dans lequel tout est Un, dans lequel il n’y a pas de « moi » et d’ « autre ». C’est ce qu’elle considère comme « son foyer » : un état d’unité extatique, un lieu de sécurité et de fluidité absolues.  

Avec ce souvenir en arrière-pensée, l’âme commence sa traversée de  la réalité, sa traversée d’innombrables champs d’expérience et d’exploration intérieure. L’âme nouveau-née est poussée par la curiosité et elle a un grand besoin d’expérience. Cet élément était absent dans l’état océanique d’unité. L’âme est maintenant capable d’explorer librement tout ce qu’elle veut. Elle est libre de se mettre en quête du Tout de toutes sortes de manières.

Dans l’univers, il y a des plans de réalité innombrables à explorer. La terre est simplement l’un d’eux et l’un des plus tardifs, à l’échelle cosmique. Les plans de réalité ou les dimensions proviennent toujours de besoins ou de désirs intérieurs. Comme toutes les créations, elles sont la manifestation de visions et de réflexions intérieures. La terre est née d’un désir intérieur de réunir des éléments de différentes réalités qui étaient en conflit les uns avec les autres. L’intention était de faire de la terre un creuset d’influences très diverses. Nous allons expliquer cela par la suite. Pour l’instant, il suffit de dire que la venue de la terre sur la scène cosmique était relativement tardive et que de nombreuses âmes vivaient des vies d’exploration et de développement sur d’autres plans de réalité (planètes, dimensions, systèmes stellaires, etc.) bien avant la naissance de la terre.

Les artisans de Lumière sont des âmes qui ont vécu de très nombreuses vies sur ces autres plans avant de s’incarner sur la terre. C’est ce qui les distingue des « âmes de la terre » comme nous les nommerons par commodité. Les âmes de la terre sont des âmes qui se sont incarnées dans des corps physiques relativement tôt dans leur évolution d’unités de conscience individualisées. On pourrait dire qu’elles ont commencé leur cycle de vies terrestres alors qu’elles étaient au stade infantile. A ce moment-là, les âmes d’artisans de Lumière étaient adultes. Elles étaient déjà passées par de nombreuses expériences et le type de relation qu’elles entretenaient avec les âmes de la terre ressemblait à celui de parent à enfant.

© Pamela Kribbe 
www.jeshua.net/fr

Publié dans:AME |on 1 mai, 2014 |Pas de commentaires »

Le rôle d’un Guide

Un Guide d’âmes se doit de guider ses âmes vers la Lumière

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Un guide d’âmes est une personne qui a un don, un don d’empathie, un don particulier, ouvert à la perception des âmes errantes. Que ce soit dans une maison, un chemin, un bois, une ruine, etc… Un guide d’âmes se doit de guider ses âmes vers la Lumière, pour leur permettre de trouver enfin, la paix, la sérénité, avec Amour, Vérité, Sincérité et pour certaines, une grande détermination.

Quand on est guide d’âmes, c’est vraiment un cadeau que l’on a en soi, mais il faut TOUJOURS RESTER HUMBLE.

Pourquoi parler d’un guide d’âmes, n’est ce pas faire de la publicité sur des personnes défuntes?

Certains peuvent se poser cette question, ils ont le droit, c’est humain. Mais quand une personne dotée de certains dons, perçoit les énergies, les vibrations, les formes, les voix de personnes qui ont quitté ce monde matériel que doit elle faire? Aider uniquement les vivants et les autres alors, on les laisse errer dans une autre dimension, alors qu’on sait qu’on peut voir son corps quand on est sous anesthésie totale, dans le coma et en mort éminente “NDE” (voir en références les livres et DVD du Docteur Jean Jacques CHARBONNIER, médecin anesthésiste dans une clinique de Toulouse – les livres de Jean MORZELLE). Non nous n’avons pas le droit.

Une âme qui se fait entendre, ressentir, voir est une âme qui est en instance de souffrance et qui demande de l’aide, par contre celles qui ne sont pas prêtes pour “le grand voyage” ne se font pas ressentir.

Le guide d’âme n’est pas à la recherche permanente d’entités en souffrances, il n’a pas le droit de déranger “les morts”, seules celles qui veulent communiquer communiquent, ou appellent “au secours”.

Une amie, m’a contactée plusieurs fois, elle habite une maison ancienne, je dirais avec humour que les entités sachant que cette amie est en contact avec un guide d’âmes, ne se gênent pas pour la déranger. Il lui est arrivé d’avoir une personne qui se couche tout contre elle, la nuit, qui va même jusqu’à la prendre par la taille, lui chuchoter dans l’oreille…d’autres fois, le téléphone qui sonne toujours à la même heure (évidemment la nuit pour bien se faire entendre et comprendre, car si on ne dérange pas, la demande d’aide pourrait ne pas être entendue).

Sa fille à hérité d’une commode ancienne, depuis, tous les enfants qui viennent chez eux ont des soucis plus ou moins importants et son propre fils voit et entend des âmes, il en est très perturbé, car souvent les adultes ne veulent pas le croire, surtout les parents. Pourtant, comment un enfant peut-il imaginer ce que d’autres ne voit pas, surtout si JAMAIS devant lui le sujet n’a été abordé! Cette commode porte une âme qui demande au secours, mais il faut que les adultes fassent appel à un guide d’âme. Comment se fait il que chaque fois que le parent qui n’y croit pas se moque, critique ou taquine les entités, des ampoules dites “longue durée” et qui de plus, sont neuves, pètent! Uniquement parce que l’âme qui est en souffrance chez eux lui transmet un message, mais cette personne est très très cartésienne et comme elle dit “tant que je ne verrai pas je ne pourrai pas y croire”.

Le guide d’âme reçoit des enseignements d’autres guides qui pratiquent déjà, mais aussi de guides spirituels, d’anges, de guides personnels, etc…

Les pratiques pour aider les âmes en souffrances qui se font sentir, reconnaître, auprès des personnes qui font appel aux guides d’âmes, sont basées sur la magie blanche.

Prières, bougies, encens et surtout HUMILITÉ, AMOUR, SINCÉRITÉ, ÉCOUTE de cet autre, qui n’a plus son véhicule terrestre mais qui a toujours son esprit, son âme.

Il doit se protéger des problèmes existentiels de ces âmes en souffrance, ou qui n’arrivent pas à trouver le chemin de la Lumière. Il doit également se protéger de ces âmes errantes qui sont malignes et qui peuvent le perturber dans ses démarches, qui peuvent même l’agresser.

Nous vivons dans un monde partagé entre le terrestre et le spirituel. L’humain a besoin de cet équilibre, certains le reconnaissent, l’acceptent. D’autres resteront sceptiques, peut être par peur de l’inconnu, méconnaissance de l’au-delà, peur de s’en trouver déstabilisés, ils ont le droit de ne vouloir voir que ce qui est visible dans cette dimension terrestre, et invisible à leur yeux dans une autre dimension, ils ont besoin de rationalité et cela les rassure.

Chacun son chemin, chacun son destin, chacun ses dons, chacun ses choix, chacun ses croyances, l’essentiel est d’être dans sa PROPRE VÉRITÉ, L’HARMONIE, L’AMOUR, LA LUMIERE, et surtout en toute HUMILITÉ, le maître mot.

http://eloviawp-live.nth.ch/

Publié dans:AME, LUMIERE |on 29 avril, 2014 |Pas de commentaires »

Le rappel à soi

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http://www.youtube.com/watch?v=CqmSQI_o8UE#t=113

avec Placide Gaboury 

téléchargement (3)Une dizaine des livres écrits entre 1972 et 1990 sont dédiés à la pensée du courant New Age, reprenant ses grands thèmes de prédilection . Mais en 1990, il prend ses distances avec ce courant qu’il dénonce alors, comme « une foire spectaculaire, un marché aux évasions » où les adeptes seraient « empêtrés dans des recettes de pacotille ». Sa vision de la spiritualité lui fait dire que « toute croissance implique une souffrance » et que « les gens du New Age sont de grands bébés qui veulent atteindre au bonheur sans souffrance ». Il critique également sévèrement la pensée positive, qu’il voit comme un instrument de l’ego qui voudrait créer la présence divine.

Publié dans:AME, VIDEOS à voir |on 22 mars, 2014 |Pas de commentaires »

DES ÊTRES DU MONDE SPIRITUEL

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Si l’âme pénètre avec la conscience clairvoyante dans le monde suprasensible, elle y apprend à se connaître d’une manière dont elle ne peut se faire une idée dans le monde des sens. 

Elle trouve que sa faculté transformatrice lui permet de faire la connaissance d’êtres qui ont avec elle une degré plus ou moins grand d’affinité ; mais elle se rend compte aussi qu’elle rencontre dans le monde suprasensible des êtres qui n’ont pas seulement cette affinité avec elle, mais avec lesquels elle doit se comparer pour apprendre à se connaître. De plus, elle remarque que ces êtres sont devenus dans les mondes suprasensibles ce qu’elle est devenue elle-même par ses expériences dans le monde des sens. Dans le monde élémentaire se présentent devant l’âme humaine des êtres qui ont développé dans ce monde des forces et des facultés que l’homme lui-même ne peut développer que s’il est porteur d’un corps physique en même temps que d’un corps éthérique et des autres organismes suprasensibles de son être. 

Les êtres dont il est question ici, n’ont pas un corps physique sensible. Ils se sont développés de telle façon que, par leur corps éthérique, ils possèdent en fait de qualités de l’âme ce que l’homme possède par le moyen du corps physique. Bien que, jusqu’à un certain degré, ils soient des êtres semblables à l’homme, ils se distinguent pourtant de lui par le fait qu’ils ne sont pas sujets aux lois du monde sensible. Ils n’ont pas les sens que l’homme possède. Leur savoir ressemble à celui des hommes, seulement ils ne l’ont pas acquis au moyen des sens, mais en laissant en quelque sorte émerger leurs représentations et autres expériences de l’âme des profondeurs de leur être. Leur vie intérieure est pour ainsi dire un dépôt en dedans d’eux ; et ils l’extraient du fond de leurs âmes comme l’homme en extrait les représentations de la mémoire. 

L’homme apprend ainsi à connaître des êtres qui sont devenus dans le monde suprasensible ce qu’il peut devenir dans le monde des sens. À cet égard, le rang de ces êtres dans l’ordre cosmique est d’un degré plus élevé que celui de l’homme bien que, dans un certain sens, on puisse dire qu’ils lui sont semblables. Ils forment un règne d’êtres au-dessus de l’homme, une hiérarchie d’un échelon plus élevé dans la succession des êtres. Leur corps éthérique – malgré l’analogie de structure – est différent du corps éthérique de l’homme. Tandis que le corps éthérique suprasensible de la terre est tramé des sympathies et antipathies du corps éthérique de l’homme, ces êtres ne sont pas liés à la terre par la vie de leur âme. 

Si l’homme observe ce que ces êtres expérimentent au moyen de leur corps éthérique, il trouve qu’ils ont des expériences semblables à celles qu’il a dans son âme. Ils ont la pensée ; ils ont des sentiments et une volonté. Mais au moyen du corps éthérique ils développent quelque chose que l’homme ne peut développer qu’au moyen du corps physique. Par leur corps éthérique ils arrivent à une conscience de leur propre être. L’homme ne pourrait rien savoir d’un être suprasensible, s’il ne transportait dans les mondes supérieurs, ce qu’il acquiert de forces dans son corps physique sensible.

La conscience clairvoyante apprend à connaître ces êtres en se rendant capable d’observer à l’aide du corps éthérique humain. Cette conscience clairvoyante élève l’âme humaine dans le monde où ces êtres ont leur demeure et leur champ d’action. Seulement quand l’âme devient consciente d’elle-même dans ce monde, des images et représentations surgissent dans sa conscience et elles lui acquièrent la connaissance de ces êtres. Car ces êtres n’interviennent pas directement dans le monde physique et par conséquent pas davantage dans le corps humain physique sensible. 

Pour les expériences qui peuvent se faire au moyen de ce corps, ils sont inexistants. Ce sont des êtres spirituels (suprasensibles) qui, en quelque sorte, ne touchent pas le monde sensible. 

Si l’homme n’observe pas la limite entre le monde des sens et le monde suprasensible, il peut arriver que des images suprasensibles qui n’expriment pas véritablement la nature de ces êtres s’insinuent dans sa conscience physique sensible. 

Ces images surgissent parce que l’homme prend conscience des êtres lucifériens et ahrimaniens qui, il est vrai, sont de même nature que les êtres suprasensibles que nous venons de décrire, mais qui, contrairement à ceux-ci, ont transféré leur demeure et leur champ d’action dans le monde que l’homme perçoit comme monde sensible. 

Quand l’homme, par la conscience clairvoyante, contemple du haut du monde supérieur les êtres lucifériens et ahrimaniens, après avoir appris, grâce à l’expérience du « Gardien du Seuil », à bien respecter la limite entre ce monde et le monde sensible, alors il apprend à connaître ces êtres dans leur réalité. Il apprend à les distinguer des autres êtres spirituels qui sont restés dans le champ d’action correspondant à leur nature. C’est en se plaçant à ce point de vue que la science de l’esprit doit décrire les êtres lucifériens et ahrimaniens. Il se découvre alors que le champ d’action approprié aux êtres lucifériens n’est pas le monde physique sensible, mais le monde élémentaire. Quand, dans l’âme humaine, pénètre ce qui émerge comme images des flots de ce monde élémentaire et quand ces images exercent leur action vivifiante dans le corps éthérique de l’homme, sans prendre dans l’âme la forme d’une existence illusoire, l’être luciférien peut être présent dans ces images sans qu’il agisse contrairement à l’ordre cosmique. Cet être exerce alors une action libératrice sur l’âme humaine ; il l’élève au-dessus des conditions purement matérielles auxquelles elle se trouve mêlée dans le monde physique. Mais quand l’âme humaine introduit dans le monde physique sensible la vie qu’elle ne devrait déployer que dans le monde élémentaire, si elle permet que des antipathies et des sympathies qui ne devraient régner que dans le corps éthérique, passent dans les sentiments liés au corps physique, alors l’être luciférien acquiert par cette âme une influence qui s’oppose à l’ordre cosmique général. Cette influence se trouve partout où, dans les sympathies et antipathies du monde sensible, agit une force différente de cet amour qui consiste à prendre part par le sentiment à la vie des autres êtres qui évoluent dans le monde sensible. Ces êtres peuvent être aimés à cause de telle ou telle qualité qu’ils révèlent à celui qui les aime ; dans ce cas aucun élément luciférien ne pourra s’insinuer dans l’amour. L’amour qui se fonde sur les qualités de l’être aimé qui se manifestent dans l’existence sensible, ne subit pas l’empreinte luciférienne. 

L’amour qui a son fondement dans l’être qui aime, penche vers l’influence luciférienne. Un être qu’on aime parce qu’il possède des qualités vers lesquelles on incline naturellement, est aimé par la partie de l’âme accessible à l’élément luciférien. 

Il ne faudrait donc jamais dire que l’élément luciférien soit en tous cas mauvais. Car il faut bien que l’âme humaine aime les phénomènes et les êtres des mondes suprasensibles dans le sens de l’élément luciférien. L’ordre cosmique n’est enfreint que lorsqu’on dirige vers le sensible l’espèce d’amour par lequel on devrait se sentir attiré vers le suprasensible. L’amour de ce dernier exalte à juste titre le sentiment du moi dans celui qui aime ; l’amour auquel on aspire dans le monde des sens en vue de cette exaltation correspond à une tentation luciférienne. L’amour du spirituel, recherché pour l’avantage du moi, a un effet libérateur ; l’amour du sensible, recherché à cause du moi, n’a pas d’effet libérateur ; au contraire, la satisfaction qui en résulte forge des chaînes pour le moi. 

Les êtres ahrimaniens agissent par rapport à l’âme pensante comme les êtres lucifériens par rapport à l’âme sentante. Ils rivent la pensée au monde sensible.Ils la détournent du fait que toute pensée n’a d’importance que quand elle se présente comme partie du grand ordre cosmique mental qui ne peut se trouver dans l’existence sensible. 

Dans le monde qui contient les fils dont est tramé le tissu de la vie de l’âme humaine, l’élément ahrimanien est nécessaire comme contrepoids à l’élément luciférien. Sans l’élément luciférien l’âme gaspillerait sa vie en observations rêveuses de l’existence sensible et ne se sentirait point stimulée à s’élever au-dessus. Sans la réaction de l’élément ahrimanien l’âme tomberait sous la domination de l’élément luciférien ; elle n’apprécierait pas à sa valeur l’importance du monde sensible, bien que celui-ci contienne, en partie, les conditions nécessaires à son existence. Elle voudrait ne rien savoir du monde matériel. L’élément ahrimanien se montre dans sa vraie signification quand il amène l’âme à s’assimiler le monde des sens d’une manière adéquate à ce dernier, à le prendre pour ce qu’il est et à ne pas s’attacher à ses éléments naturellement et nécessairement transitoires. 

Il est tout à fait impossible de dire qu’on peut échapper à l’influence des éléments ahrimaniens et lucifériens en les extirpant en soi. Si, par exemple, on extirpait en soi l’élément luciférien, on ne pourrait plus, dans son âme, aspirer au suprasensible ; et si l’on extirpait l’élément ahrimanien, on ne pourrait plus donner au monde sensible toute sa part d’importance. On se met dans un juste rapport avec l’un de ces éléments, si on lui oppose le contrepoids de l’autre. Tous les effets nuisibles de ces êtres cosmiques dérivent du seul fait que quelquefois ils peuvent agir sans trouver dans la force opposée, une limite qui leur permettrait de s’harmoniser. 

extrait de LE SEUIL DU MONDE SPIRITUEL de RUDOLF STEINER aux ÉDITIONS ALICE SAUERWEIN

Publié dans:AME, POUVOIR |on 11 mars, 2014 |Pas de commentaires »

Le bilan de la vie terrestre

 

images (4)Il n’y a pas de jugement devant un Dieu vengeur et pointilleux assis sur son trône. Nous sommes nous-mêmes notre propre juge, notre guide nous aide. Nous voyons notre vie défiler. En général, nous sommes sans pitié, nous oublions même facilement ce que nous avons fait de bien. C’est l’intention qui a induit l’action qui est importante :Vous pouvez faire la charité (action positive) avec une intention négative de vous faire voir et de vous faire valoir. Une bonne action peut être négative sur le plan de l’intention. Cet examen se passe pendant la période d’engourdissement   

Orientation
Le bilan de la vie qui vient de se terminer se réalise sous la conduite de notre guide. Selon leur maturité, ils s’occupent d’un nombre plus ou moins important d’âmes. Les guides ont beaucoup de compassion pour leurs étudiants. Les relations avec notre guide ressemblent plus à celle d’un étudiant avec son professeur que d’un accusé avec son juge ! 
Les guides bénéficient également de l’aide de leurs propres guides plus évolués spirituellement.

Le guide est comme un professeur aimé qui vous fait passer un oral. Le guide sait tout de vos capacités, de vos forces et de vos faiblesses, il se sent concerné par votre progression spirituelle. L’étudiant que vous êtes, ne peut rien cacher à son professeur car il n’existe aucun subterfuge dans ce monde télépathique. Le guide est là pour réconforter l’âme qui vient de finir sa vie avec des succès et des échecs. Lorsque cela vous arrivera, votre performance sera appréciée selon la façon dont vous aurez interprété votre rôle lors de votre vie sur terre. 
 
Transition
Les âmes sont assemblées et conduites ensuite vers une zone de transit avant de rejoindre leur destination finale. Une multitude d’âmes qui ne se connaissent pas se rencontrent, se croisent et chacun prend sa destination. Cette étape fascinante du voyage de l’âme se fait sous l’impulsion d’une force psychique qui régit tous ces mouvements dans une mystérieuse et puissante harmonie.  

Groupe d’appartenance
L’âme se considère au terme du voyage lorsqu’elle retrouve les compagnons de classe (d’école spirituelle). Il s’agit de vieux amis qui sont à peu près au même niveau de conscience spirituelle. Chaque groupe primaire comporte en moyenne une quinzaine d’âmes. Une centaine des ces groupes primaires constitue un groupe secondaire. Nous pouvons comparer ces autres groupes primaires à des clases d’une grande école qui serait le groupe secondaire. Les relations se tissent surtout entre âmes du même groupe primaire qui ont des vécus communs lors des incarnations précédentes. Ils choisissent d’être parents ou amis lors d’incarnations successives. Il peut y avoir, des relations entre deux groupes primaires appartenant au même groupe secondaire, beaucoup plus rarement entre deux groupes secondaires.

Les jeunes âmes ont conscience d’appartenir à un groupe lorsqu’elles parviennent au 5ème niveau.

Chacun des membres du groupe fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider les autres membres de sa « famille » à tenir ses objectifs. Les âmes évoluées choisissent tantôt un sexe tantôt l’autre pour leurs incarnations. Dans le groupe nos vies antérieures sont analysées plus finement que lors du premier débriefing avec notre guide lors de notre arrivée. Chacun y va de son commentaire, critique ou éloge, afin d’aider son ami, son âme-sœur. Cela fait tellement longtemps qu’elles vivent ensemble ces aventures ! L’objectif est d’atteindre le but commun.  

Comité des anciens
Après l’accueil dans ce groupe par les amis de toujours, dans ce qui est sa vraie famille, l’âme est emmenée par son guide vers le conseil des anciens. Ces êtres sont bien au-dessus spirituellement que les guides des guides ! Le guide se tient à nos côtés pour être médiateur dans l’explication de notre conduite dans notre vie qui vient de se terminer. Les anciens sont au nombre de cinq ou six, revêtus de robes longues, le visage rayonnant de bonté. Nous examinons ensemble ce qui s’est passé dans cette vie terminée.

Expiation
Qu’avez-vous à déclarer? S’il s’agit de fautes légères, nous sombrons dans un brouillard qui s’efface au fur et à mesure de l’expiation, selon certains témoignages concordants. S’il s’agit de fautes plus graves, mais sans crime de sang : nous passons par un temps de cauchemars, puis la lumière se fait lorsque nous arrivons à faire taire l’orgueil et l’égoïsme et que nous comprenons la nature de la faute commise. Puis le repentir peut venir, il faudra encore avoir le désir de réparer ses bêtises.

Les durées (données en 2005 par un décédé) sont à mesurer à l’aune de l’éternité  et dépendent des fautes commises. Pour les vrais criminels, c’est beaucoup plus dur, ils vivent un cauchemar proportionné à leur crime dans le premier niveau d’évolution. La situation est inversée par rapport à ce qu’ils ont fait subir à leurs victimes

dépot de copyright 44825 – propos issus du site AU DELA DU MIROIR

Publié dans:ACCORD, AME, TERRE |on 23 février, 2014 |Pas de commentaires »
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