Archive pour le 26 avril, 2016

La Porte de l’Unité

 

 

L’auteure Kishori Aird nous propose un nouveau modèle d’Unité Essentielle dans lequel nous ne sommes plus dirigés par nos programmes inconscients mais par l’Essence et l’Amour de soi au point zéro.

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De créateurs que nous étions dans la matrice de la séparation, nous sommes en train de devenir : facilitateurs. Nous sommes en train de passer de vouloir à être, de contrôler et diriger à s’ouvrir et rester légers (soft) à l’intérieur de nous-mêmes. La vie lorsqu’elle s’exprime en l’Unité, n’a pas besoin d’être manipulée. Il n’y a rien à faire, rien à forcer qu’à laisser venir. C’est une question de disponibilité et de discipline, surtout à propos de ne pas changer de direction et de demeurer dans l’Unité lorsque nous nous sentons confus ou malheureux.

Pour comprendre l’Unité Essentielle, il faut premièrement comprendre le GRAND TOUT ; notre point de départ. Nous sommes l’Unité individualisé (L’ESSENCE) dans le UN (L’Essence Universelle). Le Un alimente l’Unité et l’Unité nourrit le UN. Dans l’Unité du Grand Tout, il n’y a pas de séparation. Puis vint une pensée qui ne dura qu’une nano seconde : « De quoi ça aurait l’air si Ce n’était pas uni ? » C’est dans cette toute petite possibilité de séparation que nous nous sommes infiltrés. Ce n’était qu’un soupir, une vague dans l’océan, un souffle dans l’Unité. Mais voilà, qu’une première matrice venait d’être créée !

Cette nano seconde de séparation dans l’infinie du Grand Tout n’est qu’une possibilité, qu’un moment, qu’un choix mais surtout, qu’une pensée. Elle n’est pas tout ce qui est disponible. Ce n’est pas une obligation. Nous n’avons pas à continuer d’y participer. Il faut savoir que lorsque la vague a passé ce ne sont pas toutes les Essences présentes qui ont choisi de s’y engager. Nous avons amorcé la matrice de la séparation avec un tout petit point dans le Grand Tout et c’est avec cette toute petite particule d’énergie que nous avons créé la matrice de la séparation, c’est à dire, la réalité dans lequel nous avons vécu jusqu’à présent.

Nous n’accédons pas à tout ce qui existe dans le Grand Tout quand nous créons avec cette énergie de la séparation. Nous puisons toujours à partir du même moment et de la même possibilité et de la même nano seconde. L’énergie de ce moment est épuisée, il est vidé. Nous continuons cependant à créer à partir de ce petit point-là qui n’obéit qu’aux paradigmes de la séparation de son Essence. Nous maintenons la matrice de la séparation en créant des thèmes et des schémas répétitifs de séparation et d’isolement. En comprenant de mieux en mieux le mécanisme codé de la séparation, nous commençons à filtrer ses programmes par défaut en utilisant certains outils comme le point zéro, l’Essence, l’intention et une direction constante.

Pour arriver véritablement à formuler des intentions efficaces et agissantes, nous devons d’abord être en mesure de rester présents à cette partie de nous qui contribue à l’isolement. Cela présuppose aussi de l’accueillir et de demeurer présent dans notre corps plutôt que de l’éviter par des mécanismes de fuite. Nous avons tendance, en période d’inconfort, à nous dissocier de notre corps. Passer du temps avec le ressenti de la séparation, qu’il soit physique, émotionnel, mental ou spirituel, ne signifie pas que nous ne faisions que cela et rien d’autre et que notre quotidien soit imprégné d’une impuissance et d’un sentiment d’isolement. En maintenant la vision de l’Unité et de l’Amour de notre Essence en présence du mal-être signifie que nous sommes en contact avec tous les aspects de nous-mêmes pendant que nous sommes dans le silence vaste et tendre de l’Unité Essentielle.

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NOTRE ESSENCE – point de référence de l’Unité

Livre paru aux éditions de
l’Institut Kishori Inc. isbn 978-2-924102-11-4 

Prenons conscience que notre nature essentielle n’a aucun attribut physique, émotif, mental ou spirituel. Elle est la force de vie individualisée derrière notre personnalité et nos caractéristiques, où nous touchons à l’être, au JE SUIS. L’Essence n’a pas de préférence ; elle est une constante que nous allions bien ou mal. Elle a une saveur, une tonalité, une fréquence unique. Lorsque nous nous y unissons, au lieu de nous identifier seulement à notre caractère, à notre façon de percevoir les choses par nos croyances et principes, elle exprime notre véritable identité, à travers l’histoire de notre vie, de façon harmonieuse Contrairement à l’ego qui pousse et qui veut, l’Essence est fluide et tranquille (soft).

 Bien que le mot «Essence » soit riche de sens, nous serions bien en peine de le définir. Nous savons que l’Essence existe car nous la voyons quitter le corps au moment de la mort. Nous savons qu’une énergie vitale nous maintient en vie, mais nous ne sommes pas en relation avec elle. Nous pourrions penser que l’Essence correspond à notre personnalité ou à notre manière d’être. Mais, en fait, l’Essence est une fréquence vibratoire dotée d’une tonalité, d’un rythme ondulatoire et d’une onde lumineuse qui porte notre signature individuelle. Ce n’est pas uniquement un état, c’est LA fréquence vibratoire qui pulse en Soi dans l’océan Universel.

Imaginez que chaque point d’une matrice universelle soit un point d’individualisation, d’Essence. La matrice est comme une toile dans lequel se reproduit des dessins pareils comme par exemple une nappe à carreaux. Nous sommes tous inter-reliés même si nous avons une perception de notre individualité. Ce point s’appelle : point de singularité – c’est le contenant universel de notre unicité essentielle. C’est comme si chacun des points était un vase sacré qui contenait une liquide d’une couleur bien particulière – la couleur individuelle de chaque Essence. Chacune des manifestations de notre Essence porte cette nuance unique. Tous les vases sacrés coexistent dans l’océan cosmique. Les expériences individuelles des manifestations de cette Essence nourrit l’Océan et l’Océan alimente cette Essence.

Lorsque nous pensons à notre Essence, rappelons-nous un moment où nous avons expérimenté un sentiment profond d’innocence et de silence. Par exemple : en courant dans la forêt lorsque nous avons eu l’impression de faire un avec les arbres, l’air, la nature ; ou encore comme l’autre jour, côte à côte avec mon cheval Moon en regardant, immobiles, la plaine et la montagne au loin. En ces moments, nous ressentions un sentiment de justesse. Voilà un point de référence auquel se raccrocher face à une situation inquiétante et que nous ne sachions plus comment retrouver notre calme. C’est un moment crucial pour choisir de demeurer unis à notre Essence pendant que nous vivons les hauts et les bas de notre vie même si nous ne savons pas comment faire.

L’Unité Essentielle signifie que nous devenons Un avec notre Essence, au lieu de nous identifier à notre histoire et à notre ego. Cette communion avec notre Essence produit un résultat extraordinaire et puissant, confortable et toléré, car cette union est innée et génère l’Amour. Nous avons tous connu un moment de notre vie où nous avons eu le véritable sentiment de révérence ou d’innocence pendant lequel ce n’était que silence en nous-mêmes. Par exemple, pour quelqu’un ce pourrait être dans le désert. À cet endroit, tous ses corps se calment. Ce moment essentiel est une tonalité essentielle, est une qualité essentielle et est un ressenti essentiel. C’est LA fréquence de notre ESSENCE.

Une histoire d’Amour de Soi vient de naître, une nouvelle matrice d’Unité vient de commencer et nous avons la chance d’y participer consciemment ici sur Terre, même sinous existons depuis tellement longtemps dans l’isolement et la séparation. Depuis l’ouverture du portail de L’Unité Essentielle, nous pouvons désormais vivre dans la pratique de l’UNITÉ avec Soi, peu importe le défi. Ce n’est pas une destination, c’est un état constant ; il demeure intact, à portée de main, même lorsque nous nous sentons déroutés. En nous permettant d’accéder au moment, tel quel, non pas pour guérir, réussir ou s’améliorer, mais pour profiter de notre union à l’Essence omniprésente, nous confirmons cette nouvelle direction. Cette communion avec notre nature véritable nous permet d’élargir notre conscience du bien-être et de la gratitude.

Le point zéro et la reconnexion avec notre Essence, jour après jour, couche par couche sont les outils pour le retour vers Soi et la pratique de l’Unité. En y revenant à chaque instant, nous créons une constante et permettons à l’Unité de s’amplifier, de s’ancrer en nous et autour de nous. Le JE essentiel dirigé vers l’Unité (le NOUS) au lieu du TU, déclenche un nouveau mode relationnel de coexistence, reflétant notre connexion intérieure.

Les bénéfices de l’Unité Essentielle sont nombreux : douceur, souplesse, influence passive, autorité noble, connexion avec la nature et les animaux, etc. Nous pouvons demeurer en unité Essentielle, couche par couche, sans avoir à toujours être performants pour être adéquats. Petit à petit et sans empressement, nous filtrons nos pensées de séparation, maintenant que nous savons qu’elles peuvent être incluses telles quelles dans l’intention au point zéro. L’Unité Essentielle est disponible, ici et maintenant sans avoir à éliminer les empreintes de nos blessures, de nos regrets ou de nos deuils.

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Kishori Aird

ETRE Esclave de ses désirs

 

 

La plupart d’entre nous, nous nous laissons entrainés et possédés par nos désirs.
Désirs d’argent, désir de pizza à l’emmental, désir d’amour, désir de commune spirituelle, désir de paix dans le monde, désir de pouvoir, désir sexuel etc etc. La liste est longue, infinie probablement, il suffit d’être créatif (rire)…avez-vous remarqué le nombre de désirs, petits ou grands qui peuvent passer dans notre tête ?

esclave

Ahhh le prochain iPhone 6…ou le prochain Samsung Alpha (pour ceux qui sont plutôt Android)….là encore…est-ce que cela va changer notre vie ? Nullement, nous le savons bien, c’est un gadget de plus…et pourtant regardez bien, l’énergie que la société déploie vis-à-vis des smartphones comme si cela était un besoin vital.

La pratique de la méditation ou l’attitude « mindfulness » nous permet de prendre conscience de tous nos désirs…petits ou grands, moraux ou immoraux.
Le mental passe d’un désir à l’autre…et peu importe le contenu du désir, la satisfaction est certes, parfois là, pendant un instant, mais elle n’est jamais profonde et durable.

Le maître spirituel Osho dit : « Le désir est le chemin qui vous amène à l’extérieur. Si votre mental continue de désirer, vous ne pouvez pas aller à l’intérieur ».

Dernièrement, j’ai plusieurs fois réalisé ce que dit Osho : un désir c’est comme une tension. Quand je désire, je me projette dans le futur, je ne suis plus dans le moment présent. Le désir n’existe pas et n’a jamais existé en quelques sortes, c’est ma fabrication mentale.

Contrairement à l’éducation occidentale qui nous enseigne l’ambition et la compétition (en suivant nos désirs justement), le Bouddha nous enseigne que la vie devrait être simple, sans complexité. Nous avons des besoins essentiels dans la vie. On a besoin d’habits, d’un toit, d’amour, de relations humaines…ce sont des besoins simples qui peuvent être satisfaits, comblés. Les désirs par contre ne sont pas simples, ils sont même inatteignables et je constate en observant ma propre vie que en effet, j’ai beau faire des efforts pour réaliser mes désirs, rien n’y fait. Mes désirs restent souvent inassouvis… et au fond, je reste insatisfait.

Et quand par hasard, j’arrive à assouvir un désir, l’insatisfaction est toujours là, même si elle est parfois plus subtile. Le romancier et essayiste français Jean Dutourf disait avec justesse : « Rien n’est plus triste qu’un désir assouvi. Il faut bien constater que maintenant que nous avons la lune, nous ne savons pas quoi en faire ».

Le voyage intérieur s’approfondit quand nous comprenons que les désirs n’amèneront aucune satisfaction profonde et véritable.

Peut-être pensez-vous : « Oui, mais aujourd’hui, avoir un smartphone est quasiment un besoin »…c’est vrai. Je préfère aussi manger une pizza à l’emmental plutôt que du pain sec et de l’eau. Ce n’est donc pas seulement ce que nous faisons qui compte mais il faut encore une fois percevoir le désir qui est derrière chaque acte. Apprécier une pizza ou se servir d’un nouveau smartphone est une chose, le désirer et se rendre malade pour satisfaire ce désir en est une autre.

Le désir sexuel est de ce point de vue intéressant à observer…C’est un des désirs les plus enracinés dans le corps humain et animal. Une étude scientifique américaine réalisée par des chercheurs de l’Ohio State University en 2013 et menée auprès d’étudiant(e)s âgé(e)s entre 18 et 25 ans montre que les hommes penseraient au sexe 34,2 fois par jour soit toutes les 28 minutes.

Et les femmes ? Elles ne pensent au sexe 18,6 fois par jour soit toutes les 51 minutes. Cette différence de 24 minutes expliquerait-elle pourquoi l’homme et la femme ont du mal à se comprendre ? Peut-être…

Une petite blague au passage lié à Mollah Nasrudin qui est un personnage légendaire du Moyen Orient dont les histoires drôles sont utilisées par les soufis pour illustrer la sagesse de leurs enseignements.

« Est-ce que tu m’aimes Mollah ? » chuchote la jeune fille.
« Bien sûr que je t’aime, » lui répond en chuchotant Mollah Nasreddin.
Alors, est-ce que tu te marieras un jour avec moi ? demande-elle ?
« NE CHANGEONS PAS DE SUJET ! » répondit Nasreddin.

Revenons aux désirs même si cette blague soufie est aussi directement liée aux désirs !

Le tantra et les enseignements spirituels contemporains expliquent que la liberté ce n’est pas de renoncer aux désirs, ni de les contrôler, c’est d’ailleurs là une grande différence avec les vieilles religions.

La vraie liberté c’est d’en être libre….ce qui signifie être libre de suivre un désir ou de ne pas le suivre justement. Pour cela, il faut déjà accepter nos désirs tels qu’ils sont. Tous ceux qui ont fait des stages de tantra ou pratiquent le tantra savent de quoi je parle.

« Si vous acceptez votre désir, un moment « d’absence de désirs » (le mot en anglais est desirelessness) est créé. Accepte-ton désir tel qu’il est. A cet instant-là, il n’y a plus rien à désirer. Désirer disparait. » Osho

La question des désirs n’est pas seulement essentielle pour la transformation de l’individu mais cela l’est aussi pour la société dans son ensemble. Il me semble que beaucoup de grands problèmes de société sont directement liés aux désirs.

A chaque élection présidentielle par exemple…le peuple suit un certain désir de changement. C’est le désir d’améliorer une situation personnelle et/ou collective. Le désir est « louable » me direz-vous, mais cela ne reste qu’un désir !

On peut constater que souvent les politiciens nous manipulent en surfant sur nos désirs. Car le principal désir d’un homme politique (à quelques exceptions espérons-le !) c’est d’être élu…et d’avoir du pouvoir, de la reconnaissance. Et pour être élu, il n’a pas le choix, il doit promettre de satisfaire à « notre désir de changement».

Les hommes politiques promettent des changements…un futur meilleur. Ce sont souvent des promesses qui sont impossibles à tenir. Et donc, le désir de changement reste insatisfait, il n’est pas comblé…et c’est pourquoi le peuple est souvent en colère, frustré.

C’est ainsi que la démocratie est devenue une sorte de bipartisme : la gauche – la droite, puis de nouveau la gauche et la droite etc…mais en réalité, rien ne change vraiment. Tout se passe surtout au niveau des désirs aveugles que nous avons tous plus ou moins au fond de nous.

Un jour, il est aussi possible qu’un populiste encore un peu plus fou que les autres (peut-être même un fasciste) puisse être élu car la non satisfaction des désirs du peuple a atteint sa limite. Le peuple en colère a besoin de trouver des coupables.

En réalité, aucun système politique et économique ne peut remplacer la conscience et même la démocratie a ses limites….l’être humain est plein de désirs et il est temps d’en prendre conscience et d’y amener de la lumière.

Je suis persuadé que l’heure n’est plus aux révolutions politiques mais à une évolution de la conscience.
Sur la nouvelle Terre, dit Eckhart Tolle, « le plaisir remplacera le désir comme force de motivation. Le désir émane de l’illusion de l’ego que vous êtes un fragment distinct et débranché du pouvoir sous-jacent à toute création, Par le plaisir, vous vous rebranchez sur le pouvoir créatif universel lui-même. »

Sans désirs, cette vie est un cadeau. Chaque moment se suffit à lui-même.

Le paradis est ici et maintenant.

 

par Emmanuel Moulin
directeur de la publication de Meditation france.

Publié dans:ESPRITS, GUERISON |on 26 avril, 2016 |Pas de commentaires »

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