MAITRISER DES PEURS CONSCIENTES ET INCONSCIENTES
Il est dangereux d’éliminer la peur. Mieux vaut la conserver pour les circonstances où elle se révèle indispensable. La peur, comme l’angoisse, la colère, l’agressivité, est liée à la survie. Elle assure votre protection en prévenant les dangers. Vouloir la supprimer, c’est risquer de la renforcer. Menacé dans sa survie, vote inconscient sabotera les tentatives non écologiques dans les six mois.
En revanche, vous pouvez la maîtriser grâce aux exercices suivants, qui donnent confiance et rassurent. Connaissance et pratique sont les antidotes de la peur, souvent infondée.
PEUR DE PERDRE LE CONTACT AVEC LA REALITE : Au contraire, de telles expériences enracinent, affirment les perceptions, vous mettent davantage en contact avec le monde, élargissent votre vision de la vie, développent votre intuition et votre créativité. Ces expériences facilitent l’évolution spirituelle et favorisent la rencontre de personnes ayant les mêmes orientations que les vôtres.
PEUR D’ETRE MALADE : Au contraire, le contact avec soi-même, avec son âme, les exercices de relaxation, d’hypnose, de circulation d’énergie, améliorent la santé. De toute façon, les périodes de maladie ou les accidents favorisent la sortie du corps. Lorsqu’on est malheureux lorsque la réalité est opprimante, ou quand la douleur est trop vive, on se réfugie dans ses rêves ou dans ses pensées. La conscience s’échappe du corps physique et se dissocie, pour rendre la situation tolérable. Des personnes soumises à des souffrances ont trouvé une force fabuleuse dans la transfiguration.
Ces mécanismes se retrouvent lors des expériences aux frontières de la mort. Très souvent, le corps aussi sort du corps physique. Le cerveau libère des substances euphorisantes pour apaiser la douleur. Des visions se produisent. Le dédoublement, comme les autres états de transe, a des effets bénéfiques, principalement pour deux raisons : tout d’abord, ces expériences développent une profonde relaxation physique et permettent au cerveau de créer une nouvelle métaphore de vie, en puisant des images fertiles dans l’inconscient. Les exercices de détente, de respiration, sont bienvenus dans le quotidien. D’autre part, elles facilitent la transformation des parties obscures ou méconnues. Le dédoubleur se sent plus à l’aise dans sa peau, dont il n’est pas prisonnier. Subsiste, au retour, la merveilleuse certitude que l’esprit guide la matière, qu’il existe un aspect de soi qui ne meurt jamais.
Le vrai danger serait de se couper de la réalité, des amis, de son travail. Les expériences spirituelles n’ont guère de portée si elles demeurent sans incidence sur la vie quotidienne. Certains s’investissent totalement dans le sport, les jeux vidéo, ou telle autre passion. Cela ne dure qu’un temps. Après la fascination, l’exaltation, vient l’heure de la moisson. Cependant, pour les personnes malades, hospitalisées, handicapées ou assaillies de problèmes, la sortie du corps es tune excellente échappatoire, mais non une panacée durable. L’idéal est d’approfondir les techniques de guérison et de communication à distance.
PEUR DE S’EPUISER : Au contraire, en dialoguant avec votre âme, en vous entraînant à rayonner, vous disposerez de beaucoup plus d’énergie. Celle-ci s’éteint lorsqu’elle stagne, et augmente lorsqu’on s’en sert. La sortie du corps n’entraîne pas de dépense d’énergie. La plupart du temps, elle agit plutôt comme un « rechargement » des accumulateurs.
PEUR DE DEVENIR FOU : Au contraire, c’est en luttant contre des forces intérieures que vous risquez de devenir fou. En acceptant les différents aspects de votre personnalité, y compris les aspects invisibles, vous facilitez l’intégration et l’harmonisation. Se situer dans le perspective d’un temps éternel relativise également nombre de difficultés courantes.
PEUR DE MOURIR : Jamais personne n’est mort d’une sortie du corps. On ne meurt que dans la vie physique, de maladie ou par la faute des autres humains (accidents, guerres, crimes). On ne meurt pas dans la vie spirituelle. L’expansion de conscience amenuise la peur de mourir. Le corps redoute l’inconnu ; l’âme est confiante.
PEUR D’ETRE DIFFERENT : Pourquoi faudrait-il suivre les désirs des foules, s’ils ne vous correspondent pas. Vous êtes un être unique, votre destin es tunique, vous vous devez de vous respecter, de tout mettre en œuvre pour votre épanouissement. Si vous ne vivez pas votre différence, qui la vivra. Par ailleurs, vous pouvez arrêter vos recherches, provisoirement ou définitivement, si elles ne vous conviennent pas.
le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

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