Science et conscience
Le XXe siècle a été celui de l’exploration de l’infiniment petit et de l’infiniment grand qui, l’un et l’autre, ont modifié notre regard et nous ont incités à découvrir la dimension secrète de cet autre infini qu’est l’univers intérieur. La preuve : de nombreux astronautes sont revenus de leurs voyages profondément transformés. Devant l’harmonie cosmique dont ils ont été les témoins privilégiés, certains ont ressenti la nécessité de poursuivre leur voyage par l’exploration de l’espace intérieur. C’est ainsi qu’Edgar Mitchell, membre de la mission Apollo 14, a créé l’Institut des sciences noétiques dont le but est de développer l’étude de la conscience humaine.
En étudiant les coulisses particulaires de la matière, les physiciens ont été obligés de réviser leurs modèles et leurs modes de pensée. Leur vision actuelle de l’univers ressemble à s’y méprendre à celle qu’enseignent les traditions du monde entier : celle d’un tout indivisible et unifié dont les lois de manifestation sont liées à une trame invisible. Selon Geoffrey Chew, directeur du département de physique à l’université de Berkeley : » Les physiciens ont prouvé rationnellement que nos idées rationnelles sur le monde dans lequel nous vivons sont profondément déficientes. Notre lutte habituelle en physique avancée peut ainsi n’être qu’un avant-goût d’une forme complètement neuve de l’intellect humain, effort qui non seulement sera extérieur à la physique mais ne pourra même pas être qualifié de scientifique. «
Cet avis est partagé par de nombreux savants qui soutiennent que la science de demain, c’est-à-dire celle des pionniers d’aujourd’hui, intégrera explicitement la conscience humaine dans sa démarche et ressemblera aussi peu à la science d’aujourd’hui que la physique moderne ressemble à celle du XVIIIe siècle. La science du futur ne se limite pas à des données quantifiables et mesurables. Elle enrichit l’attitude empirique, fondée sur l’observation des phénomènes, et l’attitude analytique, basée sur la compréhension des lois, par une connaissance intérieure, celle des principes.
À la démarche rationnelle de la science actuelle, elle ajoute la démarche opérationnelle de la conscience en utilisant les instruments de perception et de mesure que sont les facultés supérieures de l’esprit humain. La fiabilité de ces outils, utilisés individuellement, peut être suspectée à juste titre tant leur précision dépend de l’évolution et de la maîtrise du chercheur. Sans un cadre d’échange, de réflexion et de synthèse, l’expérience intérieure peut tomber dans certaines formes de « délires mystiques ». Vérifiée par une équipe de chercheurs dont les observations se rejoignent, et ce pendant plus de vingt années d’expérimentation continue, cette démarche devient un mode d’exploration fiable, s’appuyant plus sur la résonance que sur le raisonnement.
L’étude des corrélations entre l’esprit, l’énergie et la forme marque une étape décisive dans l’affirmation d’une possibilité de synthèse entre science et conscience vers laquelle s’orientent de nombreux chercheurs. Les attitudes scientifiques et spirituelles peuvent se réconcilier à travers la pensée transdimensionnelle qui emprunte à l’une la précision et la rigueur du savant et à l’autre l’intériorité et la connaissance de l’initié. Selon Edgar Morin, nous vivons encore dans » la préhistoire de l’esprit humain » et il nous faut développer » une pensée apte à saisir la multidimensionnalité des réalités « . Cette pensée du troisième type qui s’extrait de la densité planétaire sera celle du contact avec les civilisations avancées de l’univers.
Extrait de ÊTRE ANGES TEMOINS sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/ - aux Editions de Mortagne – écrit par APPEL GUERY

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