Archive pour le 10 décembre, 2015

La pêche aux vies antérieures

 

ETOILE VIEL’exploration du subconscient pour en faire émerger les personnages que nous avons vécus jadis est devenue à la mode. En France, le colo­nel de Rochas avait été un pionnier de la régression hypnotique. Depuis, Morey Bernstein aux États-Unis a eu son heure de gloire en exhumant l’énigmatique Irlandaise Bridey Murphy du passé d’une jeune femme qui avait servi de cobaye à cet hypnotiseur amateur .

Grâce à l’évolution des techniques, on en vient à pratiquer ces retours en arrière, ces « anamnèses », par des moyens plus doux que l’hypnose profonde, apparentés à la sophrologie . La science aidant, certains parlent maintenant de faire passer le cerveau en ondes Thêta (celles du sommeil profond) tout en restant éveillé… Bref, les vies passées sont là, à portée de la main. Il suffit de se baisser, et de fouiller un peu. Une autre technique, signalée à l’attention du public par Denise Desjardins  porte le nom de lying, car on la pratique en étant allongé — ce qui est d’ailleurs le cas des autres méthodes. Cependant, elle inter­vient dans le cadre d’une vie dirigée vers une réelle ascèse spirituelle, inspirée de l’Orient.

Malgré l’extraordinaire succès de ces régressions, où l’on arrive à redé­couvrir tout ce qu’on veut, il faut bien s’avouer que toutes ces techniques sont entachées d’un gros défaut qui rend leurs résultats très suspects. Pour résumer les choses : on s’imagine que les souvenirs des vies passées sont là, sous-jacents dans la psyché, et qu’il suffit de l’interroger pour qu’elle réponde. Bien sûr, on choisit des conditions que l’on croit favorables; si ce n’est pas l’hypnose, c’est une bonne relaxation ouvrant à un état subliminal de conscience où la volonté n’agit plus, le mental cesse de ratiociner. On fait monter les impressions des profondeurs, on laisse revivre les émotions. Privée de ses attributs proprement humains — volonté et réflexion — la machine psychique est un animal bien vivant, extrêmement dynamique et sensible. L’opérateur — le dompteur ? — le sollicite pour qu’il s’exprime. Et lui sait qu’il s’agit de vies antérieures à découvrir.

La psyché, invitée à parler, en a des choses à dire…

Ian Stevenson, qui a renoncé à l’hypnose pour poursuivre ses enquêtes , exprime son scepticisme : « les personnalités habituellement évoquées au cours de régressions sous hypnose vers une vie antérieure sont… un amalgame de la personnalité courante du sujet, de ce que celui-ci croit qu’on attend de lui, de la vision qu’il se fait de ce qu’aurait dû être sa vie antérieure, et peut-être aussi d’éléments obtenus par voie paranormale ». Cette analyse s’applique bien semble-t-il au cas « Bridey Murphy ». On a retrouvé dans cette histoire échafaudée sous hypnose divers éléments puisés… dans la mémoire oubliée du sujet (qui avait joué une pièce irlandaise dans son enfance, en acquérant l’accent convenable), avec vraisemblablement des ingrédients collectés ici et là, par clairvoyance. Mais pas de Bridey Murphy en Irlande.

C’est un trait remarquable de toutes ces techniques (de l’hypnose au lying) qu’elles stimulent chez le sujet des pouvoirs parapsychologiques (surtout clairvoyance) parfois remarquables qui restent latents habi­tuellement. Pour cette raison même, les récits de vies passées sont aussi peu dignes de foi que les « lectures de vie » faites par un sensitif.

En outre, l’intervention de l’opérateur qui sollicite le sujet pour qu’il parle, en pêchant des réponses, crée un certain climat de contrainte qui engage l’animal psychique à progresser dans la voie des révéla­tions. Dans l’hypnose légère, ou le lying, où l’on cherche à réveiller des impressions profondes, la nature émotionnelle est fortement mise à contribution. L’angoisse est plus souvent l’invitée de ces séances que la béatitude. Les énergies et souvenirs refoulés (de la vie actuelle, bien entendu) s’en donnent à cœur joie. Avec des yeux objectifs, on lit sou­vent à livre ouvert les problèmes dont souffrent les patients depuis leur enfance, ou leur adolescence. Le plus curieux est que ces tragédies, ces histoires structurées au fil des jours par la psyché soumise à la question, sont attribuées à des vies antérieures par les sujets aussi bien que par les spécialistes de ces méthodes. Et même quand on connaît assez bien le passé psychologique d’un individu , avec ses traumatismes, ses échecs, ses problèmes avec les parents, etc., on finit toujours, comme par miracle, par en retrouver la racine… dans des drames remontant à une existence passée. Il y a des âmes que la fatalité poursuit.

Mais les sujets qui émergent pantelants de ces descentes en enfer sont finalement délivrés de leurs angoisses. On a envie de parler de catharsis psychanalytique

 

(Extrait de La Réincarnation, Des preuves aux certitudes Éditions Retz 1982) sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:VIES ANTERIEURES |on 10 décembre, 2015 |Pas de commentaires »

Si les extra-terrestres existent

 

science et fictionRégulièrement, la communauté scientifique comme l’opinion publique se pose la question de savoir s’il existe ou non des extra-terrestres, c’est-à-dire des êtres habitant des mondes extérieurs à la Terre. Comme vous le savez, de nombreux témoignages font état d’Objets Volants Non Identifiés (O.V.N.I.), dont beaucoup correspondraient à des engins ou des vaisseaux spatiaux qui dépasseraient de loin notre technologie. Pour certains, c’est la preuve que l’univers est habité par d’autres civilisations. D’autres, plus sceptiques, continuent à penser que cela ne prouve rien, sans pour autant donner une explication logique et sensée aux observations qui ont été faites dans ce domaine.

En admettant qu’il n’existe aucune preuve scientifique de l’existence d’extra-terrestres, ce dont je doute, le bon sens suffit, me semble-t-il, à l’admettre comme une évidence. Nous savons en effet que l’univers contient environ cent milliards de galaxies, et que chaque galaxie compte environ cent milliards de soleils. En toute probabilité, il existe donc des centaines, voire des milliers, de systèmes solaires comparables au nôtre. Dès lors, comment penser que seule la Terre soit habitée ? Il me semble évident qu’il existe d’autres humanités dans l’univers, certaines étant plus évoluées que la nôtre, d’autres moins.

En fait, la question qui se pose est de savoir, non pas s’il existe des extra-terrestres, mais s’ils sont déjà venus sur Terre ou l’ont survolée. Compte tenu des distances intersidérales, il faudrait pour cela qu’ils disposent d’aéronefs pouvant voler à des vitesses vertigineuses. Certains scientifiques pensent même que venir sur notre planète depuis d’autres systèmes solaires nécessiterait de se déplacer plus rapidement que la lumière (300.000 km/seconde). Lorsque l’on sait que les fusées les plus rapides atteignent environ 30.000 km/heure, cela semble impossible. Mais pourquoi pas ? En outre, il existe probablement des modes de déplacement qui transcendent tous ceux que nous connaissons actuellement. Alors, qui vivra verra…

Comme nombre de Rosicruciens, il est pour moi évident que la vie existe ailleurs que sur la Terre, car elle sert de support à un processus universel : l’Evolution. Pour être plus précis, elle permet à l’Ame universelle d’évoluer et de prendre graduellement conscience de sa perfection latente, ce qu’elle fait à travers les êtres vivants. Au regard d’un tel but, la vie ne peut se limiter à exister uniquement sur notre planète, auquel cas le reste de l’univers n’aurait aucune utilité. Or, comme le disait Einstein, Dieu, au sens d’Intelligence, d’Energie, de Force absolue, « ne joue pas aux dés et ne fait rien pour rien ». La vie est universelle, et partout où elle existe, elle sert de véhicule à la Conscience cosmique.

À propos des extra-terrestres, je trouve regrettable que les livres ou les films qui leur sont consacrés les présentent le plus souvent comme des êtres difformes, disgracieux, voire effrayants. Par ailleurs, on les assimile généralement à des envahisseurs vindicatifs ayant pour but d’anéantir les hommes et de s’approprier la Terre. Pourquoi projeter sur eux notre propre agressivité et notre tendance à “négativer” ce qui nous est inconnu ? Il vaut mieux voir en eux des êtres pacifistes qui ont probablement beaucoup à nous apprendre, sans pour autant les attendre comme on attendrait un messie.

Serge Toussaint Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

Publié dans:O.V.N.I et E.T. |on 10 décembre, 2015 |Pas de commentaires »

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