Archive pour le 1 décembre, 2015

MESSAGE de Marie-Madeleine

reçu par Nicole Dhuin, 

     

Portail-de-Marie-Madeleine

Ma petite soeur, ouvre ton coeur. Ma petite soeur, Je suis moi aussi à tes cotés, Moi Myriam, Marie de Magdala, Marie-Madeleine, tels sont les noms que l’on me donne. Mon vrai prénom était aussi Myriam, Marie comme Sa Mère. Tu n’étais pas encore prête à m’accueillir car il restait encore en toi quelques restes de ces faux enseignements que cette église t’a apportés. Marie, Mère de Jésus et aussi femme de Joseph, Marie Mère de famille nombreuse, tu n’as eu aucun mal à l’admettre ; mais Marie, une autre Marie, femme, épouse de Jésus lui-même, tu n’y avais même jamais pensé. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant car ces hommes d’église ont tellement vanté le célibat qu’ils ont fait en sorte que je sois la grande oubliée de cette belle histoire. 

            Maintenant les temps sont venus de rétablir la Vérité. La femme doit maintenant retrouver sa vraie place à côté de l’homme. La vie est équilibre, équilibre des énergies masculines et féminines. Regardez autour de vous. Dans le monde végétal et dans le monde minéral, les deux énergies sont équilibrées. Rien ne se fait, rien ne peut se faire l’une sans l’autre. L’homme ne deviendra pas Homme s’il renie le pouvoir de la femme. Pouvoir ne veut pas dire Autorité, Mainmise sur l’homme. Les deux énergies doivent maintenant s’harmoniser. L’homme ne sera jamais Homme s’il refoule la force féminine en lui et la femme ne sera jamais Femme si elle développe trop – comme elle a tendance à le faire actuellement – l’énergie masculine qu’elle détient aussi en elle. Vous avez été créés avec ses deux forces en vous et vous êtes sur cette terre pour les équilibrer, pour les harmoniser. Mais vous n’êtes pas fait pour vivre seuls dans vos coins respectifs. L’homme est fait pour vivre avec la femme et la femme est faite pour vivre avec l’homme. Je le répète en harmonie. 

            Regardez les oiseaux dans le ciel. Quels beaux couples ils font. Ils s’aiment, se respectent, s’entraident. Prenez exemple sur eux. Et je pourrais vous donner beaucoup d’autres exemples. Ouvrez les yeux et vous les verrez. L’homme est le seul animal à se combattre lui-même et cela doit maintenant changer. Jésus et moi formions un couple comme il y en avait beaucoup jadis. Nous avions choisi de vivre l’un et l’autre dans la Lumière et pour la Lumière. Nous nous épaulions. Il M’enseignait et à ma façon, je L’enseignais aussi. 

            Petite soeur, tu ne pouvais continuer ta route sans me re-connaître. Ce temps est venu maintenant. La famille est réunie. Pour votre sécurité, nous n’avons pu parler ouvertement de toutes ces choses durant des siècles. L’amour entre les hommes, l’amour terrestre est le reflet de l’Amour Divin. Dieu créa l’homme et la femme disent les écritures pour s’aimer, se respecter et procréer. Jésus, comme beaucoup, est venu vous montrer le Chemin ; Il ne pouvait qu’être équilibré dans sa vie personnelle et j’ai eu le grand honneur, la grande joie de partager cette vie comme de nombreuses vies avant celle-ci. Nous sommes deux âmes sœurs et avions choisi ce rôle public. 

            Maintenant, il est temps de redonner la vraie valeur de l’énergie féminine, il est temps de revaloriser le rôle de la femme. Rien ne pourra sauver cette planète si les hommes et les femmes n’unissent leurs forces dans l’amour. Et celui-ci ne doit pas être qu’intellectuel. Il faut le vivre.           

            Tel sera le message que Moi, Marie-Madeleine, te demande de transmettre et d’inclure dans l’un de tes livres*.

* Message inclus dans le livre « Messagère de Marie » de Nicole Dhuin.
 

Cet article peut être diffusé à la condition qu’il soit reproduit dans son intégralitésans aucune modificationet en gardant le nom de Nicole Dhuin.

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 1 décembre, 2015 |Pas de commentaires »

Les Esséniens, des moines à Qumrân

Qumran Comme les pharisiens, les Esséniens doivent vraisemblablement trouver leur origine auprès de ceux qui soutinrent les Maccabées, dans la fidélité à la dynastie sacerdotale. Les écrivains juifs, Philon d’Alexandrie et Flavius Josèphe, les présentent comme organisés en petites communautés locales. Jusqu’en 1947, on ne disposait guère de renseignements sur cette secte juive du premier siècle en réaction contre l’oppression et la misère subies par les juifs, sous les Hérode, certains hommes décidèrent de se mettre à l’écart du monde mauvais et te vivre désormais dans la piété et la sécurité de la religion. Certains suivirent les conseils de vie des Esséniens, mais ne quittèrent pourtant pas leur existence quotidienne, si bien qu’il existait des communautés esséniennes locales, chargées surtout d’oeuvres de solidarité envers les frères de passage dans les villes et les villages. Mais la plupart des fidèles de la secte se retiraient dans les voisinages de la mer Morte, pour pratiquer un ascétisme très rigoureux. Il semble ainsi, après les fouilles entreprises à Qirbet Qumrân, que l’ensemble des constructions découvertes formait un véritable monastère, une sorte de maison-mère régie par la Règle de la communauté. De 1951 à 19t6, on a pu mettre à jour l’ensemble des bâtiments de cette communauté ; mais la découverte la plus extraordinaire fut certainement la découverte des manuscrits que les Esséniens avaient dissimulés dans les grottes voisines de leur communauté, quand ils durent s’enfuir devant l’avance des armées romaines…

La Règle de la communauté est probablement le plus ancien document de la secte : sa composition littéraire permet de la situer au deuxième siècle avant l’ère chrétienne. Elle contient les statuts concernant l’initiation des membres et une sorte de règlement intérieur pour diriger la vie commune : organisation, discipline, code pénal, devoir religieux et liturgique du maître et de ses disciples. La communauté ressemblait donc assez étrangement, quant à son mode de vie, à un monastère dont les différents membres travaillaient en grande partie dans la copie soigneuse des textes scripturaires. Beaucoup plus soucieux de la pureté du judaïsme que les pharisiens eux-mêmes, les Esséniens recherchaient la perfection la plus absolue. Pour ce faire, certains se vouèrent même au célibat, dans l’attente de la venue imminente du Messie. Ce célibat rompait avec la tradition entière du judaïsme qui prône le mariage et la fécondité. Il est cependant pratiquement certain que tous n’embrassèrent pas le célibat, puisque, dans le cimetière redécouvert à Qumrân, les archéologues ont trouvé quelques squelettes de femmes et d’enfants. Ceux qui recherchaient la plus grande sainteté devaient considérer comme préférable de n’avoir point charge de famille. A cet égard, les Esséniens se présentent comme les précurseurs des moines et des ermites de l’Église chrétienne.

La communauté de Qumrân reprenait à son compte les concepts fondamentaux du judaïsme : l’élection d’Israël, l’alliance entre YHWH et son peuple et le salut universel dont le peuple d’Israël devait être le témoin à la face du monde. YHWH avait choisi Israël en fidélité à la promesse qu’il avait faite à Abraham, il renouvela son choix, en accordant l’alliance du Sinaï, pour le salut du peuple tout entier, et à travers ce peuple au monde. Mais l’infidélité de ce peuple ne pouvait pas ruiner la fidélité éternelle de Dieu à la promesse qu’il avait faite : le reste d’Israël – et les membres de la secte se considéraient comme ce petit reste – devait racheter l’ensemble du peuple et assurer le salut au peuple choisi par YHWH. Pour cela, une guerre sainte était pratiquement inévitable, et c’est ce que présente la Règle de la guerre. Cette Règle est évidemment un écrit théologique qui présente le combat éternel entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres. Mais elle contient également des aspects politiques : il n’est pas impossible d’identifier les fils des ténèbres avec les armées romaines qui devaient finir par vaincre toute résistance palestinienne.

Proches des Esséniens, certains visionnaires, désespérant de la situation que connaissait Israël, mirent leur espoir dans un autre monde, un monde surnaturel qui succéderait au monde présent, grâce à une intervention divine qui ne pouvait être qu’imminente. Leurs écrits sont qualifiés d’apocalyptiques, car ils se présentent comme des révélations faites par Dieu lui-même, et d’eschatologiques, puisqu’ils traitent des choses dernières de l’existence humaine. En insistant sur la perversité ou sur la dépravation de la nature humaine, les écrivains apocalyptiques et les Esséniens s’opposaient à la doctrine traditionnelle du judaïsme, qui affirme que l’homme possède des qualités morales et spirituelles qui lui permettent de vaincre tout mal et de hâter la venue du Messie. Les Esséniens rompirent donc avec le judaïsme traditionnel : celui-ci n’admet pas le retrait du monde pour échapper aux souffrances et ne peut approuver l’ascétisme absolu comme ligne de conduite essentielle de la vie humaine. Très rapidement donc, la doctrine essénienne tomba en désuétude et n’exerça aucune influence sur le développement ultérieur du judaïsme.

source http://ilmsil.free.fr/branche6/les_grandes_religions/622Judaisme/07lamystiquejuive.htm

Publié dans:HUMANITE |on 1 décembre, 2015 |Pas de commentaires »

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