Archive pour le 24 octobre, 2015

La peur de la souffrance

 

La souffranceUne partie de notre être se rebellera toujours contre la souffrance physique ou morale car nous sommes de simples êtres humains qui aimons la vie et le bonheur.

Nous ne pouvons assumer la peur de la souffrance qu’en fonction de l’amour que nous portons aux autres. Comme une mère qui par amour de son enfant n’a pas peur d’affronter mille dangers pour le sauver. De même celui qui pense aux autres, celui qui se dévoue pour un noble idéal, pour servir la volonté divine, celui-là n’a pas peur pour lui-même. Il peut tout, et souvent fortifié par la foi et la justesse de sa cause, il devient inébranlable.

Si par l’offrande de notre souffrance personnelle nous savons que nous pouvons soulager celle des autres êtres, nous l’accepterons et malgré elle nous aurons une sorte de certitude, sinon de joie, qui justifiera encore notre vie ; et peut-être qu’il est possible d’être à la fois joyeux et souffrant en même temps à deux niveaux de conscience différents. Comme une mère qui souffre en mettant au monde son enfant et pourtant reste joyeuse.

La souffrance que nous craignons tous reste, l’instructeur dont nous avons besoin pour comprendre celle des autres et ne pas rester insensible dans notre égoïsme. C’est en faisant dans son corps l’expérience de la maladie que l’on s’aperçoit combien on était heureux avant sans le savoir et que l’on peut être amené plus tard à vouloir aider les autres.

La souffrance est le moteur essentiel de toute progression spirituelle. Beaucoup de grands saints l’ont affirmé en disant à la fin de leur vie : « Ce qu’il faut c’est toujours assumer plus de souffrance par amour des autres. »

Chacun a un type de peur à surmonter pour donner un sens à sa vie et avancer sur son chemin. Il est normal d’avoir peur, car même les saints ou les êtres réalisés ont eu peur dans leur vie. Il faudrait être complètement insensible pour ne pas connaître la peur.

La vie est une grande aventure où parfois nous connaissons de nombreux déboires. Mais il ne faut pas avoir peur de l’échec, car ce sont ceux-ci qui nous instruisent et nous enrichissent.

Savoir réfléchir calmement, accepter la vérité et recommencer immédiatement à partir de son expérience acquise, c’est se prémunir de la peur de l’échec et augmenter sa confiance en soi.

Notre vie est le reflet de notre maturité intérieure, et il convient donc de toujours travailler sur soi. Celui qui prend conscience de la présence du Bouddha en lui et dans l’univers ne perd jamais confiance ni courage. Celui-là il peut faire face car il croit en son destin. La vie devient pour lui une grande aventure joyeuse, le Jeu de Dieu, où l’incertitude joue au contraire le rôle d’un stimulant.

Plus nous descendons profondément en nous-même et plus la richesse de nos découvertes nous permet d’affronter des problèmes difficiles comme la souffrance physique, la maladie, la vieillesse et la mort. La vraie spiritualité doit permettre d’accepter ou de vivre différemment la souffrance. D’ailleurs celle-ci peut être l’occasion d’un éveil spirituel, certains ayant beaucoup souffert physiquement ou moralement n’ont pu assumer leur vie qu’en se tournant vers leur être intérieur.

Docteur Billaud et Révérend Yukaï sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

Publié dans:GUERISON, PEUR, POUVOIR |on 24 octobre, 2015 |Pas de commentaires »

La fin de la pensée est le commencement de l’amour

 

commencement d'amourL’amour est probablement le mot le plus utilisé dans toutes les langues. Nous parlons toujours d’amour, et nous le qualifions d’érotique, de platonique, de profane, de divin, de paternel, de maternel, de filial, d’amour de soi, etc. Toutes ces catégories ont ceci en commun qu’elles sont caractérisées par et dépendantes d’une image mentale particulière; c’est-à-dire qu’elles impliquent la pensée en rapport avec l’objet de cet amour. Puisque j’ai énoncé que l’amour naît de la cessation de la pensée, je ne peux évidemment avoir eu à l’esprit aucun des types d’amour mentionnés plus haut.

J’essaie d’exprimer quelque chose de tout à fait différent et qui est aussi très simple même si, plus nous en parlons, plus cela semble compliqué. Je ne veux pas en venir à une nouvelle catégorie d’amour à laquelle personne n’a jamais songé; ce n’est pas non plus le mysticisme, ni la sentimentalité, ni ce que l’on appelle ordinairement la « sympathie ». Essentiellement, cela concerne l’établissement de véritables relations dans la vie de l’individu.

La relation avec les autres, comme nous le savons pour la plupart d’entre nous, est une chose substituée, quelque chose d’abstrait, d’intellectuel. J’aborde un individu avec l’idée, l’image que j’ai de lui; et lui m’aborde de la même façon, avec l’image qu’il a de moi. Donc, cette relation est substituée, irréelle; parce que ce sont ces images, qui sont le résultat de la pensée et de la mémoire, qui se rencontrent.

La véritable relation n’est possible que si l’esprit est vide d’idées, d’opinions, d’abstractions; c’est-à-dire qu’il n’y a relation, communion, que dans l’observation silencieuse. Une telle observation n’a pas de centre, d’observateur, qui pèse, compare, juge. La relation qui naît de l’observation sans un centre n’est pas ce que l’on appelle l’ »amour » de façon conventionnelle, qui n’est que le simple effet réciproque d’une image sur une autre, mais une communion dans laquelle l’observateur, l’observé et l’observation ne font qu’un. Une telle vision n’est donc pas faussée, elle est délivrée de l’effort, délivrée de tout conflit d’intérêts, délivrée du désir de changer l’autre, délivrée de l’exigence, délivrée de la jalousie.

Parce que nous avons créé et fermement établi le centre immuable, l’observateur, avec lequel nous abordons toute relation, une telle communion est très rare de nos jours. J’ai simplement choisi de l’appeler Amour — bien que le mot n’importe pas — parce qu’en une telle vision, dans un tel état d’expérimentation et dans cette façon de vivre, le monde redevient un tout.

 

Propos de Robert Powell Sur le blog de Francesca http://channelconscience.unblog.fr/

 

Publié dans:AMOUR, PENSEE |on 24 octobre, 2015 |Pas de commentaires »

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