Archive pour le 5 octobre, 2015

L’AME dans son cheminement

 

1varo imagePuisque beaucoup demandent d’exprimer sur l’âme, Grégory a donc tenté de la définir, tout en sachant que le vocabulaire humain ne contient pas les mots adéquats pour circonscrire pleinement ce concept. En effet, la Source qui, par essence, est ce qui est à la naissance de tout, englobe des réalités qui dépassent largement notre seuil de compréhension. Néanmoins, dans une démarche d’acquisition permanente de conscience, il peut être intéressant d’en approcher une description.

En premier lieu, la Source est conscience, c’est-à-dire qu’elle est un état d’être et non une manifestation physique. De ce fait, la Source est hors du temps et de l’espace. Dans l’intention de se connaître, la Source s’est reflétée en elle-même, en quelque sorte, et a engendré la Création, avec des interactions entre une polarité masculine et une autre féminine, entre des champs magnétiques, entre la lumière et l’ombre, entre l’amour et le non-amour, entre la Connaissance et l’ignorance. Et la matière a été créée, de la plus subtile à la plus tangible. Cette matière a introduit la notion d’espace car l’énergie tournant sur elle-même a commencé à délimiter des zones distinctes. Ces densités composées d’énergies différentes sont créé des mouvements et donc des enchaînements que l’on a appelé « temps ». Cette notion d’espace-temps appartient au monde de la matière, de la densité. L’espace-temps est une manifestation de la Source mais n’est pas la Source elle-même. C’est une séparation consciente de la Source.

Les différences de densité ont entraîné des frictions qui ont produit un « bruit ». Ce bruit est le son primordial, le OM, le fameux « Verbe » du commencement. Ce son est émanation de la pure Conscience et imprègne toute la Création, dans l’absolue éternité. Progressivement, les parties de la Source se sont cristallisées, de par cette intention initiale d’expérimenter ce qui n’est pas Unité, et se sont détachées d’Elle. C’est ainsi que sont nées les âmes, en tant que véhicules d’expérimentation de la Source.

Une âme n’a ni commencement ni fin ; pourtant ne dit-on pas de certaines âmes qu’elles sont plus anciennes que d’autres ? Ces deux aspects apparemment contradictoires coexistent néanmoins. Comme nous faisons partie de tout ce qui est, nous avons littéralement toujours existé ; pourtant, l’énergie individuelle qui est devenue « nous » s’est formée à un instant précis. Imaginons que la Source soit l’océan. Cet océan a toujours été. Maintenant, remplissons un verre d’eau en puisant dans cet océan. En cet instant, l’eau, bien qu’existant de toute éternité, s’individualise dans ce verre, en apparaissant dans une forme distincte. Voilà, de façon très imagée, comment une âme peut à la fois n’avoir ni commencement ni fin et présenter des caractéristiques temporelles.

Au sein de l’espèce humaine, il existe différents degrés de conscience de l’âme. Si l’on trouve, chez les âmes appartenant à la même bande de fréquence, une qualité de conscience commune, il y a cependant une différence au niveau de l’étendue de leur conscience. Un être dont le niveau de conscience est moins élevé n’est pas égal au sens strict du mot « égal » – à un autre possédant une conscience plus grande. Il existe véritablement une inégalité. Mais cet état est temporaire dans le flot de l’évolution.

Il est par ailleurs à concevoir qu’en répondant à cette impulsion à expérimenter la dualité, les âmes ont inscrit en elles une blessure ineffaçable ; celle de leur séparation d’avec la Source, quand bien même c’était cette envie d’expérimenter, d’agir, de comprendre, de vivre et d’inventer qui avait initié cette séparation. C’est cette même blessure qui servira d’impulsion à leur retour à la Source.

Tout au long de son parcours, l’âme s’est entourée de nombreuses enveloppes différentes avant de plonger dans le corps physique terrestre (son véhicule) c’est-à-dire avant de s’incarner dans le vêtement le plus grossier (qui passe successivement par tous les règnes – minéral, végétal et animal – avant d’expérimenter l’individualisation de l’âme humaine).

Nous sommes, pour la plupart, habitués à croire que notre participation au processus évolutif se limite à la durée d’une seule existence. Cette croyance est le reflet du point de vue à cinq sens de la personnalité. L’existence de notre personnalité n’est que l’une des myriades d’expériences de notre âme. L’âme, elle existe hors du temps. Son point de vue est incommensurable et ses perceptions ne sont pas limitées comme celles de la personnalité. Les âmes ayant choisi pour chemin d’évolution l’expérience de la vie physique, telle que nous la connaissons, ont incarné leur énergie d’innombrables fois, sous de nombreuses formes psychologiques et physiques. A chaque incarnation, l’âme a créé une personnalité et un corps différents. Cette personnalité a contribué, à sa façon, avec ses propres aptitudes et les leçons qu’elle a dû apprendre, de manière consciente ou inconsciente, à l’évolution de son âme.

L’Esprit demeure à jamais. L’âme même si elle a l’éternité pour évoluer, est cependant temporelle. Lorsque toutes les incarnations dans toutes les sphères sont achevées et lui ont permis toutes les acquisitions de conscience, alors l’âme se fond à nouveau dans la Source qui grandit en Connaissance d’Elle-même.

http://www.lasymphoniedesames.com

Publié dans:AME |on 5 octobre, 2015 |Pas de commentaires »

Les langages de Françoise Dolto

Françoise Dolto nous a quittés le 25 aout 1988. Comme le temps passe… Pourtant, son oeuvre reste omniprésente dans la psychanalyse des enfants…

Françoise Marette naît en 1908 dans une famille de grands bourgeois. Elle y reçoit une éducation étayée sur des principes rigoureux. Alors qu’elle a douze ans, sa soeur Jacqueline meurt d’un cancer. Ce drame ébranle l’histoire familiale…

C’est en 1942 que Françoise et Boris Dolto se marient. Ayant un cabinet en libéral où elle reçoit des adultes, Françoise Dolto assure aussi les consultations dans des institutions pour enfants : la Polyclinique Ney, le Centre Claude Bernard, l’Hôpital Trousseau, le Centre Étienne Marcel. Sa vocation, comme elle le dit elle-même, être médecin d’éducation, est animée du désir de relier le monde de l’adulte et celui de l’enfant par la communication. Figure charismatique et médiatique de la psychanalyse en France, tous s’accordent pour reconnaître – entre autres – à Françoise Dolto une intuition clinique remarquable.

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Le bébé est une personne…
De par sa pratique, Françoise Dolto acquiert la certitude que le bébé est une personne. Par cette approche innovante, elle affirme la fonction symbolique comme étant déjà à l’oeuvre chez le foetus. Il y a communication singulière précoce. Le nourrisson est par essence un être de langage ; bien que ne parlant pas encore, le bébé écoute et comprend. L’enfant pourra alors être apaisé par une parole à lui directement adressée. Une des constantes dans la relation intersubjective, pour Françoise Dolto, consiste à parler vrai à l’enfant dès sa naissance. C’est par le langage que le sens advient. Sans le langage, les impulsions agressives sont condamnées au refoulement et ne peuvent qu’émerger de façon tout à fait imprévisible en une décharge agressive. Toute souffrance « tue », non-dite, entraîne un déplacement qui prend forme gênante pour l’enfant lui-même et son entourage. C’est par un comportement déphasé, décalé, déstabilisé que l’enfant exprime, sans en avoir conscience, cette souffrance pathologique. Il s’agit du symptôme à déchiffrer. L’enfant souffre d’un danger fantasmé. Comprendre ledit symptôme par la parole qui l’explique lui permettra de s’en séparer. Cette parole vraie dénoue le symptôme invalidant ; elle est castration symboligène. Pour Françoise Dolto, cette castration singulière constitue une étape nécessaire à l’évolution de l’enfant ; ce peut être, parmi d’autres, la castration ombilicale, le sevrage, l’apprentissage de la propreté… L’enfant aura à dépasser une séparation d’avec la mère. Par-là, il s’inscrit alors dans une dynamique humanisante ; il renonce à la jouissance immédiate avec l’objet. Pour autant, la puissance maternelle, comme la dyade mère-enfant, n’exclut en rien, pour cette psychanalyste hors pair, que l’enfant se construise dans la triangulation précoce mère-père enfant. 


L’image inconsciente du corps
Clinicienne reconnue, cette grande dame de la psychanalyse, écoute l’archaïque, soit les singularités du développement de l’enfant, ce qui l’amène à élaborer le concept d’image du corps ; cette image est inconsciente. Selon ses observations, le corps de l’infans est le lieu de la communication précoce. Les soins corporels seuls, donnés au nourrisson, ne suffisent pas. Loin s’en faut. L’enfant se nourrit aussi, et surtout, de relationnel inscrit dans l’intersubjectivité. C’est de par la relation langagière, instituée par la mère, que l’ensemble soins corporels-langage suscite ces éléments essentiels à l’épanouissement heureux de l’enfant. L’un ne va pas sans l’autre quand il s’agit des conditions de base indispensables à l’évolution spécifique du petit d’Homme dans le cadre d’un bon maternage. L’enfant acquiert ainsi une représentation, une image de lui-même. Ainsi s’élabore le sentiment de soi, fondement primordial à la construction de son identité. Seulement alors, l’enfant peut au cours de son développement, tout au long des années, atteindre à la séparation symbolique. Celle-ci est garante de son identité et, par suite, de celles des autres qui lui sont proches. La confusion identitaire n’étant pas alimentée, chacun est à sa place dans l’ordre des générations. La relation transférentielle à l’analyste met au jour cette image du corps telle que le jeune patient la donne à voir, par exemple par des dessins. Tout le travail de la cure est d’en déchiffrer les failles ; elles donnent à voir ce qui a dysfonctionné au cours du processus de structuration du sujet. Là est la source de sa souffrance. Par le travail analytique, il pourra s’en affranchir.


La cause des enfants

Durant de nombreuses années, Françoise Dolto restitue la clinicienne que l’on sait. Puis, elle se consacre à diffuser ce qu’une expérience aussi riche l’aura amenée à déduire : c’est de la parole symbolique que procède la résolution des conflits psychiques. Son oeuvre témoigne de sa pratique par les nombreux cas qu’elle y expose. Mais un autre support de diffusion en fait la figure si connue de beaucoup : la radio. Après avoir participé anonymement dès 1967 à une émission où elle répond en direct aux auditeurs, c’est en 1976, dans l’émission « Lorsque l’enfant paraît » sur France Inter, qu’elle acquiert la renommée qui est toujours la sienne. Elle y répondait aux lettres des auditeurs. Elle prend alors sa retraite de psychanalyste, bien que conservant des consultations auprès de certains enfants. Outre de multiples activités dirigées vers le public, comme les émissions, publications ou conférences, elle se consacre aussi à la formation et au contrôle en groupe ou individuel. Mais son activité ne s’arrête pas là puisque quelques années plus tard, en 1979, elle fonde, avec une équipe restreinte, la « Maison Verte », structure d’accueil de la petite enfance dont la valeur n’est plus à démontrer. Nombre de pays ont maintenant leurs Maisons Vertes. Françoise Dolto décède le 25 août 1988. Tout au long de sa vie, celle qui fait figure de référence en matière de petite enfance se consacra ainsi à la cause des enfants.

 

Ecrit par Fabienne Leblanc

Publié dans:ENFANTS |on 5 octobre, 2015 |Pas de commentaires »

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