Archive pour le 7 septembre, 2015

Bien utiliser la thérapie florale

 

 

therapie-florale-alternative-santeDes millions de personnes dans le monde emploient aujourd’hui les fleurs de Bach pour résoudre leurs conflits psychologiques. Mais on ne s’improvise pas thérapeute et l’autodiagnostic, souvent erroné, mène généralement à l’échec. Pour être efficace, la thérapie florale ne peut s’affranchir d’un soutien thérapeutique.

Selon certaines enquêtes, plus d’un tiers de la population française aurait un jour utilisé les remèdes floraux du Dr Bach. Le petit dépliant disponible chez tous les revendeurs répond à cette énorme demande. Non seulement, il résume la philosophie qui a présidé à la conception de ce système thérapeutique mais, surtout, il propose un petit manuel d’utilisation des différents remèdes. Ainsi, naît, chez le néophyte, le sentiment d’avoir enfin rencontré la thérapie dont il est à la fois le sujet à traiter et le thérapeute. Avec l’attente d’un résultat rapide et durable. Bien souvent, malheureusement, l’expérience se révèle décevante.

La thérapie florale est aujourd’hui galvaudée

Pourtant, la thérapie florale, créée au début des années trente, ne serait pas devenue universelle si elle ne reposait pas sur des bases solides. Depuis longtemps, elle serait tombée dans l’oubli. Alors, comment expliquer le malentendu dont elle fait l’objet ?

La faute en revient en partie au Dr Bach lui-même. Il désirait que sa thérapie soit accessible à tous, grâce notamment au faible coût des remèdes et à leur simplicité de mise en œuvre. Aussi a-t-il identifié 38 états émotionnels répartis en sept classes. Ainsi, si j’identifie le malaise que je traverse comme de la peur, je suis invitée à regarder lequel des cinq remèdes suivants me correspond le plus : Rock Rose, Mimulus, Cherry Plum, Aspen, Red Chestnut. L’indication de chaque remède est résumée en quelques mots. Par exemple, Mimulus répond à des peurs précises : crainte de la vie quotidienne ; trac, peur de l’autre. Mais, par exemple, quelqu’un qui est manipulé depuis son enfance par la peur de ne pas être reconnu pour ce qu’il est ou/et ce qu’il fait, ne tirera aucun bienfait de Mimulus, mais de Vervain. À vouloir être simple, la thérapie florale est devenue simpliste.

D’autre part, il n’est indiqué nulle part que le soutien d’une personne entraînée ou d’un psychothérapeute est souhaitable. Or comment une personne qui n’a pas entamé un travail sur soi peut-elle être capable de reconnaître son égocentrisme, son incapacité à écouter tout en inondant son interlocuteur du récit de ses innombrables soucis (Heather) ? Qui se rendra compte qu’il est intolérant, et aussi critique que vaniteux (Beech) ? Qui acceptera que son caractère autoritaire et parfois tyrannique est en grande partie responsable de ses problèmes relationnels (Vine) ? Bien peu en vérité ! Aussi, les remèdes autoprescrits ne correspondent souvent qu’à des états superficiels de la personnalité. Et si l’aide d’un psychothérapeute n’est pas sollicitée, aucun changement profond et durable n’est à espérer.

Se donner du temps

Lorsqu’on répète depuis l’enfance un comportement inadapté, on ne peut espérer que celui-ci disparaisse en quelques jours, quelques semaines au plus. Philip Chancelor le montre bien dans son « Manuel des fleurs guérisseuses du Dr Bach » s’attache à l’étude de cas plutôt qu’à la présentation des remèdes. Aucune transformation réelle n’a été obtenue en moins d’un an. Le chemin est long et les chutes fréquentes. Il est nécessaire que la volonté de guérir soit développée et régulièrement confortée.

Qui désire prendre des remèdes floraux, répond – sans le savoir, le plus souvent – à l’appel de ce qu’il y a de plus profond en lui. Que vient-il chercher exactement ? Il a bien des difficultés à le dire à ce point de son cheminement. Ce n’est qu’après la prise régulière de quelques remèdes pendant plusieurs mois qu’il comprend qu’il tient à exprimer le meilleur de lui-même et enfin à s’épanouir.

Car si les changements induits par la thérapie florale sont imperceptibles d’un jour sur l’autre,ils sont incontestables au bout de quelques semaines.

Associer les thérapies comportementales

Mais si les remèdes floraux permettent de transformer les défauts décelés en nouvelles qualités, ils en révèlent d’autres, plus profonds, de sorte qu’à chaque nouveau pas que le patient fait vers son but, ce dernier semble s’éloigner d’autant ! C’est pourquoi il nous paraît essentiel d’associer aux remèdes floraux, certaines thérapies comportementales pour que le patient prenne une part plus active à son processus de libération.

Certains outils proposés sont particulièrement puissants. Comme « les trois lois de la communication » qui permettent de se sentir en sécurité en toute circonstance. Comme le « processus décisionnel » qui nous révèle le ou les endroits où nous butons toujours et nous apprend à développer la force intérieure à réaliser nos envies, quels que soient les obstacles rencontrés.

D’autres outils seront plus spécifiques du travail de psychothérapie, tel « le processus des trois questions baïonnette » qui identifie le schisme entre notre ego et notre essence et ouvre sur la résolution de ce conflit qui n’a que trop duré.

Ce n’est qu’en conjuguant l’action des thérapies florale et comportementale que le processus de transformation peut être véritablement consolidé.

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Bibliographie

Formation

« Les remèdes floraux, un chemin vers soi » : dans une approche conciliant les fleurs du Dr Bach et certaines thérapies comportementales, le Dr Bauplé propose une formation destinée aux thérapeutes.

Publié dans:GUERISON, PLANTES |on 7 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

LES ENFANTS ET LE MONDE INVISIBLE

 

Comment les enfants vivent ils les phénomènes étranges 
qu’ils expérimentent parfois ? Comment réagir ? Eléments de réponse 
dans l’ouvrage « Enfance et surnaturel » de Samuel Soquet.

invisibles

 « La première des questions que se posent souvent les adultes, est celle de la signification de l’expérience : d’où viennent ces voix que mon enfant entend ? Qui sont les gens invisibles qu’il voit la nuit ? Comment a t il pu, comme il le prétend, sortir de son corps et voyager dans le temps ou mourir noyé et revenir à la vie ? etc. Donner une explication aux perceptions de son enfant peut rassurer le parent, l’aider à trouver des mots pour en parler, mais il n’en demeure pas moins que cette question est celle de l’adulte. Elle concerne relativement peu l’enfant. Il est donc important de ne pas l’effrayer avec ses propres peurs, surtout s’il vit une expérience qui ne lui pose pas de problème. Par ailleurs, il est important de veiller à ne pas interférer avec l’expérience – en tentant par exemple de s’y immiscer alors qu’on ne partage pas les perceptions de l’enfant – ni d’interpréter à sa place, comme ce psychiatre qui soutenait à un enfant venu le consulter que d’abord il a peur et qu’ensuite il se fabrique des voix, alors même que l’enfant lui expliquait que pour lui le processus se déroule dans l’autre sens : il entend d’abord des voix, et la peur vient dans un second temps, à cause des voix.

Le conseil que Donald Winnicott donnait en 1968 à des médecins dans le Medical News Magazine demeure d’actualité et peut aussi se transposer aux parents : « Les médecins aiment guérir ! Face à de telles situations, ils doivent néanmoins se contenter d’observer l’évolution personnelle et sociale de chacun. »Observer ce que vit son enfant permet de l’accompagner en se rendant suffisamment disponible pour s’intéresser à ce qu’il vit. « Quand son enfant a trop de perceptions, conseille Rodolphe Arnassalon, on peut simplement lui expliquer que tout le monde n’est pas comme lui et qu’il ne faut pas parler de tout ça n’importe où, ni à n’importe qui. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait tout verrouillé sans se sentir incomplet plus tard dans sa vie. A partir du moment où on aide les enfants à être ce qu’ils sont, à toucher leur vérité, à développer cette vérité, et à être en alignement avec elle, ils seront heureux car ils seront en phase avec eux-mêmes – donc avec tout le reste. Je pense que c’est ça qui est important en tant que parents. Notre rôle n’est pas de les inciter mais de les accompagner. » 

Le guérisseur Richard Amalric, qui exerce à Montpellier, va dans le même sens. « Je conseillerais d’être un accompagnateur des enfants qui ont des prédispositions. Il ne s’agit pas de leur dire « tu n’es pas comme les autres », mais de les aider à monter l’escalier de la vie. Le lien à l’invisible, potentiellement, on l’a tous, mais beaucoup de personnes le refusent. Si l’enfant accepte ce qu’il perçoit, c’est qu’il a des prédispositions. Il faut le prendre par la main, et le conduire vers la porte à ouvrir. L’adulte doit être une présence qui rassure. Mais il ne doit surtout pas le pousser : sinon on entre dans l’emprise sur l’autre. Il faut laisser avancer l’enfant à son rythme. »

Un des conseils donnés par Sandra Escher et Marius Romme est de normaliser l’expérience vécue par son enfant : la dédramatiser permet de lui ôter son côté inquiétant et la rend plus supportable. Il n’est pas nécessaire pour autant de trouver à tout prix une explication. En tant que thérapeute, le psychiatre Marius Romme recommande d’ailleurs à ses confrères d’accueillir l’expérience en laissant le patient l’interpréter. Nicolas Dumont, un psychologue membre du réseau de l’INREES, affirme lui aussi que « la posture la plus sensée et la plus humble est de ne pas choisir. » 

Evoquant le cas d’un adolescent qui entend des voix, qui seraient celles de défunts, il affirme qu’il est possible de trancher : « Evoquer une hallucination ou au contraire valider comme réelle la perception serait pareillement abusif. Tout ce que je peux dire, en tant que psychologue, c’est que l’expérience est réelle puisque cet adolescent la vit : elle est donc de l’ordre d’une réalité sensible pour lui. Il n’est pas le seul à rapporter ce type d’expériences, et en l’état actuel des connaissances on ne peut trancher sur la réalité objective de ces phénomènes. Ces perceptions étant par ailleurs partagées par beaucoup de personnes psychiquement saines, elles ont une réalité statistique même si le phénomène est difficile à mesurer clairement dans un contacte où toute perception de ce type est classée d’emblée comme un signe pathologique ! »

Enfance et surnaturel, Samuel Socquet
Editions de la Martinière (Septembre 2014 ; 215 pages) 

 

Publié dans:ENFANTS |on 7 septembre, 2015 |Pas de commentaires »

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