Note sur les Mandalas couleurs

 

MANDALA arc en ciel

D’après Joan Kellogg, la symbolique de l’arc-en-ciel rejoint celle du vagin cosmique c’est- à-dire une renaissance dans des circonstances magiques. Par ailleurs, les couleurs de l’arc-enciel sont aussi celles des sept chakras. Créer un mandala arc-en-ciel, revient à activer tous les chakras en même temps. Et, c’est vrai que la répartition équilibrée des couleurs du spectre lumineux dans un mandala procure un sentiment de plénitude.

Si une couleur manque dans la composition, c’est qu’il y a un problème intéressant la tranche émotionnelle correspondant à cette couleur. C’est aussi le cas si cette couleur prédomine. Prenons par exemple le vert, couleur située au milieu du spectre lumineux, à mi-chemin du noir (absence de toute couleur) et du blanc (synthèse de toutes les couleurs). Ce n’est pas un hasard si c’est la couleur dominante de la nature, qui passe toutes les douze heures des ténèbres de la nuit à la lumière éclatante du jour. Dans le spectre des couleurs, le vert est encadré par le bleu et le jaune dont il est la résultante.

D’après Gœthe, le bleu est la projection du noir, et le jaune, la projection du blanc. Le sentiment d’harmonie qui résulte de la jonction entre ces deux opposés avait déjà été ressenti par Yolande Jacobi et, bien avant elle, par sainte Hildegarde qui voyait dans le vert la présence de Dieu dans les affaires terrestres. Pour Joan Kellogg, le vert symbolise le moment de la maturation où l’on intériorise à la fois la conscience de la Mère (bleu) et celle du Père (jaune), pour servir de parents à soi-même.

 Pour Cirlot, les couleurs des chevaliers de la mythologie européenne sont des symboles des stades successifs de la croissance humaine. C’est ainsi que le Chevalier Vert rencontré par Messire Gauvain dans le mythe d’Arthur représente un stade du développement où l’élève choisit la voie conduisant à l’illumination.

Pour Birren et pour DeVries, le vert dans les mandalas indique une prédisposition à porter secours et assistance à autrui. S’il est faiblement représenté, c’est une propension à trop prendre soin de soi-même au détriment des autres. S’il est largement utilisé, c’est l’indication d’une tendance exagérée à s’occuper des autres, à vouloir se les approprier. Il en est de même pour les verts trop foncés ou trop clairs. DiLéo, Graff et Kellogg jugent le vert dans les mandalas à travers le chakra central, Anâhâta chakra (dont la couleur est le vert), comme une accession à l’autonomie de l’adulte et, pour les personnes d’âge mûr, la révision d’expériences antérieures. En ce qui concerne les tendances émotionnelles des six autres couleurs de l’arc-en-ciel, on peut dégager les grandes lignes suivantes:

Le Rouge. Si cette couleur domine dans le mandala, on peut penser que le dessinateur est malade et qu’il fait appel à ses ressources de guérison dans les profondeurs de sa psyché. Il y a, en effet, une réaction d’alerte et d’excitation du cerveau, d’ordre électrique, citée par Birren.

Aux premiers temps du Christianisme, l’Église donnait la couleur bleue à Dieu le Père, la couleur jaune au Fils de Dieu et la couleur rouge à l’Esprit-Saint. Pour sainte Hildegarde, cette couleur exprimait l’impulsion du zèle religieux, avide de justice, qui naît de Dieu au cœur même de l’homme. Le rouge étant souvent associé aux concepts de feu et de sang, liés à la planète Mars, le dieu de la Guerre, les natifs du Scorpion et du Bélier auront tendance à utiliser abondamment cette couleur dans leurs mandalas, pour exprimer leur tempérament actif et évacuer leur trop-plein d’énergie. À l’inverse, ceux qui répugnent à l’employer révèlent une certaine passivité ou effacement de soi. Si le rouge se trouve mélangé à une autre couleur, il suggère que l’énergie est bien présente mais en étroite relation avec le symbolisme de cette autre couleur.

Par exemple, le violet peut indiquer que le rouge de l’énergie est en harmonie avec l’archétype de la Mère (le bleu).

L’orangé. Si le rouge est l’énergie brute, l’orangé est une énergie tempérée par le jaune de l’intuition. C’est la part d’énergie rouge investie par le sujet dans ses relations avec le Père (jaune). La couleur orange dans le mandala peut signifier une attitude hostile envers l’autorité ou un manque de discipline personnelle. Elle peut aussi indiquer une volonté de réussir, une saine et forte assurance. Son absence peut, au contraire, signifier l’automne de la vie, le coucher du soleil associé à un cycle finissant, la démission, le refus de voir sa jeunesse s’éloigner de façon inoxérable.

Le Jaune. C’est la couleur du soleil, symbole de lumière, de chaleur et d’énergie. Elle évoque la qualité divine de la conscience qui permet à l’homme d’imaginer. Sa présence dans les mandalas est un signe indéniable du développement de la conscience et de l’individualité. Le jaune reflète le moment où l’enfant prend conscience d’être un individu à part entière, désormais responsable de son devenir. La présence du jaune dans les mandalas peut donc être interprétée comme l’aptitude à saisir le sens général des faits. Jung, de même que Yolande Jacobi, identifie cette aptitude à l’une des quatre fonctions psychologiques, l’intuition. À l’inverse, son absence peut signifier une incapacité à voir les choses clairement, à se fixer des objectifs réalistes et à les réaliser, à rechercher le changement ou de nouveaux contacts.

Le Bleu. C’est la couleur du ciel et de la mer. Elle calme et détend. La réaction électrique du cerveau à cette couleur est la paix et la sérénité (Birren). Dans les mandalas tibétains, le bleu symbolise un état spirituel où « le tourbillon des passions a été transcendé et où ne demeure que la lumière claire et immobile de la conscience » (Tucci). Pour les premiers chrétiens, c’était la couleur de Dieu le Père. Depuis saint Bernard, c’est celle de la Vierge Marie. Pour Jung, le bleu signifie hauteur et profondeur. Dans une de ses visions, sainte Hildegarde décrit le Dieu trinitaire sous l’aspect d’un homme bleu au milieu d’un disque d’or, mais en parle comme de « l’essence de la compassion maternelle ». Dans les mandalas, le bleu indique une propension à la sollicitude, à la compassion, à l’amour inconditionnel. Trop clair, c’est l’expression d’un désir de calme et d’isolement.

Trop foncé (c’est alors l’indigo) ce peut être l’indication d’un instinct maternel excessif, dévorant et impersonnel, ou au contraire le souvenir de rapports négatifs anciens avec la Mère. Chez l’homme, trop de bleu indique la passivité (Kellog).

Le Violet. Avec son homologue le pourpre qui est aussi un mélange de bleu (sérénité) et de rouge (énergie), le violet est la couleur de la spiritualité. Pour Lüscher, violet et pourpre sont les couleurs de l’identification. Le sujet qui les utilise de façon excessive a tendance à pousser son union mystique jusqu’à la magie. Le pourpre est la couleur de la royauté et le violet celle des évêques. Dans les mandalas, c’est l’indication d’une vive imagination spirituelle, mais aussi d’égocentrisme s’il prédomine.

SOURCE LES YANTRAS Tracés dynamiques des Maîtres d’œuvre du Moyen-Age de Louis Rosier aux éditions Mosaïque 2013

Publié dans : CHAKRAS, CO-CREATION, ENERGIES, LUMIERE |le 28 août, 2015 |Pas de Commentaires »

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