RENOUVEAU DE L’AROMATHÉRAPIE
La phytoaromathérapie est la plus vieille thérapeutique du monde. Elle a toujours existé puisque les plantes n’ont jamais cessé d’être utilisées comme plantes condimentaires, médicinales et rituelles (thym, estragon, basilic, menthe). Par opposition aux drogues obtenues par synthèse chimique ou par extraction des principes actifs, la phytoaromathérapie est la médecine naturelle par excellence. La structure d’une huile essentielle est complexe et ne possède jamais une seule propriété thérapeutique mais bien plusieurs. Il existe dès lors, des possibilités de synergie et de potentialisation qui permettent une individualisation de la thérapeutique. Mais la caractéristique principale réside dans le fait qu’elle est une médecine de terrain visant à rétablir l’équilibre d’un organisme dans sa globalité. Illustrons cette caractéristique par l’image suivante : les marécages en zone tropicale sont infestés de moustiques responsables de maladies.
• Une médecine classique préconiserait une destruction massive du moustique (maladie) par un insecticide (antibiotique).
• Une médecine de terrain visera à rendre la vie du moustique impossible par des drainages, des pompages et des plantations. L’aromathérapie permet justement une médecine de terrain, certes, moins rapide que la première solution envisagée mais, oh combien plus durable et efficace.
Il ne s’agit pas d’opposer le « tout chimique » contre le « tout naturel ». Les substances chimiques de synthèse ont permis des résultats exceptionnels que tout le monde reconnaît. Ces succès brillants furent à l’origine de l’oubli des plantes médicinales pendant de nombreuses années. Mais l’action brutale et brève des drogues chimiques, les effets recherchés souvent dépassés et les effets secondaires fréquents expliquent la désaffection du public pour les médications allopathiques classiques. Aussi, après le « raz-de-marée » chimio thérapeutique et dans un contexte général d’écologie, les patients aspirent à des médications certes efficaces mais plus simples et plus naturelles. Cette tendance très actuelle est la raison principale du renouveau d’une phytoaromathérapie scientifique crédible.
L’utilisation à bon escient des huiles essentielles (le terme « essence » utilisé autrefois est aujourd’hui définitivement abandonné) peut faire merveille, et dans des cas où d’autres thérapeutiques ont échoué. A l’inverse, leur ingestion anarchique peut exposer à des incidents lourds de conséquences. Dans le doute, adressez-vous selon le cas à votre pharmacien, médecin ou aromatologue averti. Il saura vous conseiller utilement. Les huiles essentielles de composition chimique très souvent complexe constituent des médications réactives, puissantes et d’une richesse thérapeutique insoupçonnée qui laisse augurer un avenir prometteur. Ce fascicule présente les huiles essentielles « incontournables ». Elles offrent un maximum de possibilités et d’efficacité pour un minimum de toxicité aux doses prescrites. Les doses préconisées, fruit d’une longue expérience de chercheur, paraîtront dérisoires aux yeux de certains.
Que représentent en effet 2 à 3 gouttes-? Peu de chose sauf lorsqu’il s’agit d’huiles essentielles douées d’une puissance réactive impressionnante. Respectez donc scrupuleusement les doses prescrites. Un excès n’apporterait rien de plus sur le plan thérapeutique mais pourrait, au contraire, causer des effets indésirables.
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