L’AMOUR est le chemin vers la qualité de l’Univers
Comme vous avez pu certainement l’expérimenter de nombreuses fois, l’esprit peut effectivement réaliser sur le plan de l’énergie une gestion telle que l’état intérieur d’une créature substantielle humaine ou autre peut être extrêmement transformé.
Ce qui empêche un être d’arriver à une harmonie intérieure, ce sont tous ses accrochages dans le plan de la condensation, toutes ses dispositions d’énergie dans des zones qui ne rejoignent pas l’unité spirituelle. Il faut alors se poser une question : « Comment suis-je susceptible de rejoindre cette énergie harmonisée » ?
Le raccordement à ce niveau n’est pas facile parce que les éléments à raccorder sont très disparates. Il faut avoir la voyance simultanée de tous les systèmes en présence, mener en même temps une action très rapide et très douce pour raccorder les figures en direction de l’unité et choisir la manière d’opérer avec justesse et justice pour que ces éléments trouvent les lignes d’harmonie les conduisant à la qualité de l’Univers. Ceux qui atteignent une dimension de communion avec cette qualité ne sont ni trop concentrés, ni trop éclatés. Ils sont dans la juste mesure.
Il existe des ensembles d’êtres qui sont constitués de figures différentes ; les uns sont très concentrés et les autres très éclatés. Ils vivent dans un continuum mais ne sont pas harmonisés les uns aux autres. Ils vivent leur état trop condensé, descendu, éclatés et s’en plaignent parce que c’est excessif dans leur situation personnelle.
Pourquoi sont-ils dans cette situation déséquilibrée ? Parce qu’ils ne participent pas à la qualité de l’univers. Ils s’individualisent dans leur spécialité et se séparent des autres. Le fait d’apporter leur spécialité pour l’harmonie de tous pourrait être un bien pour eux et pour l’ensemble, mais devient une plaie pour eux et aussi pour l’ensemble puisque qu’ils sont obligés de se désolidariser, vu le développement hypertrophique de leur spécialité. Il y a un apprentissage à faire pour sortir d’une telle situation, et cet apprentissage, c’est celui de l’Amour.
L’amour est le chemin vers la qualité de l’univers, mais représente une situation très partielle et transitoire s’il n’y a que cet appel spontané vers cette qualité. On atteint tout d’un coup, un bref moment, la communion avec ce niveau merveilleux et on est très heureux. Immédiatement, se présentent toutes les autres figures qui veulent, elles aussi, communier avec cette qualité. Il y en a de tous les étages, ce qui fait que cette qualité de l’amour est très vitre accrochée à toutes sortes de signatures qui l’éclatent ou la font descendre. S’il n’y a pas au-dessus de l’amour une dimension de conscience qui gère cet état exceptionnel, très vite il va retourner à la masse, dans l’éclatement. La qualité de l’univers ne peut pas être seulement l’amour, elle doit être aussi la conscience, qui gérant l’amour, va pouvoir contrebalancer les forces qui se présentent à l’extérieur vers l’intérieur et qui vont vouloir atteindre des dimensions plus intérieures et supérieures.
A partir du moment où l’on constate ceci, on peut en tirer la conclusion suivante : dans la mesure où l’amour est la porte vers la qualité de l’univers, il est certain qu’on doit le rechercher. Seulement, l’amour est difficile à atteindre parce que, dès qu’on y parvient, on se trouve raccroché à des choses qui se rajoutent à l’amour et qui le font descendre dans la passion ou le désir plus ou moins satisfait. Il est très difficile d’atteindre l’amour qualitatif, qui doit pouvoir rejoindre l’esprit. Il faut donc arriver à trouver une situation où son amour est déclenché par un être, un objet ou un élément relié à l’esprit de l’Univers.
C’est par ce cheminement et par cette compréhension qu’on peut commencer à gérer sa nature d’une manière plus intelligente. Par ailleurs si l’on souffre, c’est qu’on n’aime pas assez pour pouvoir aller au-delà de l’amour jusqu’à l’esprit. On commence toujours à aimer, puis on a peur parce qu’on sait qu’on va soulever des forces qui vont nous faire rétrograder. Alors, on vit un petit amour avec des sauts, des réticences et des rétrogradations. En fait, on vit en dessous de l’amour, en contact le plus souvent avec les forces extérieures ou inférieures qui existent sous l’amour.
En réalité, si on a la chance d’avoir une toute petite étincelle d’amour dans une direction, cette étincelle peut tout allumer. Ce qui mène au plus grand développement de l’âme, c’est de faire résonner en elle toute émotion ressentie, de la faire résonner encore, au maximum et sans arrêt. C’est cela qui développe le plus l’âme ; mais dans quel sens ? Extension vers le bas, extension vers l’extérieur ou atteinte et épanouissement vers le haut jusqu’à rejoindre l’esprit ?
On peut rejoindre cet état merveilleux où, ayant contacté l’étincelle de l’amour et ayant senti cette vibration délicieuse, on réussit à amplifier cette révélation qui se déclenche à l’intérieur de soi. On peut l’augmenter consciemment au lieu de la refréner, on peut la débloquer, l’épanouir, l’intensifier au oint que non seulement elle va se diriger vers l’être aimé – qui n’est qu’un relais et un prétextez – mais elle va aussi gagner sur tout le pourtour de notre nature et à l’intérieur même de notre corps. Tout d’un coup l’esprit souffle en nous, et dirige notre regard vers une porte d’amour.
Mais qu’est-ce qui va vous faire rétrograder ? C’est le poids du corps accroché par l’extérieur et l’inférieur. C’est le fait que vous n’avez pas mis en relation la partie subtile de vous-même, qui peut s’envoler vers la porte de la qualité de l’univers, avec la mutation de votre chair. Votre corps alors vous rappelle à l’ordre, vous fait redescendre, et comme il vous fait redescendre, vous vivez un amour petit. Vous n’avez pas un élan total qui soit capable de l’embraser. Au lieu de vous concentrer sur la galvanisation de cet amour, sur cette augmentation colossale qui vous permettrait de traverser la frontière jusqu’à l’esprit, vous redescendez dans la concrétisation du corps, dans ses accrochages matériels et gravitationnels. Vous vous engloutissez dans sa limitation et vous éteignez cet amour qui meurt et souffre à l’intérieur de cette situation, parce que votre acte mental, au lieu de penser à le galvaniser au oint qu’il illumine la totalité de votre corps, coiffe cet amour et le fait redescendre dans la condensation et la gravitation. Vous menez un acte qui est le contraire de ce que vous devez faire en réalité et vous en souffrez. En redescendant cet amour, vous envoyez bien quelque chose dans votre corps, mais c’est comme si vous faisiez une cuisson sur place.
Mais avec quoi faites-vous une cuisson ? Avec le peu d’étincelle de lumière que vous avez pu déclencher dans votre Amour. Vous avez pris le peu d’illumination qui s’est fait dans votre cœur, vous l’avez tout de suite mis à cuire dans votre orgueil et votre égoïsme condensé : aucun envol, juste un petit contact immédiatement réaspiré dans la condensation. Là, vous souffrez à l’intérieur de cette condensation, vous vous sentez affaibli. La toute petite étincelle est complètement démunie devant le poids écrasant de cette condensation qui vous entoure. C’est comme si vous aviez un tout petit feu de rien du tout sur lesquels vous mettiez une énorme marmite, cela paraît démesuré de la chauffer. Vous êtes complètement épuisé, isolé, seul. Orienté de cette manière, l’amour est une voie de douleur. C’est pourquoi il faut revoir la situation.
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