Qui sont les porte-parole des esprits
Le monde serait un endroit plus ennuyeux si nous avions tous le même type de personnalité et le même niveau de capacité. Tel qu’il est toutefois nous sommes confrontés chaque jour à l’évidence des différences énormes qui nous distinguent.
L’observateur curieux du genre humain reconnaitra facilement de nombreux types de personnalité ; l’impulsif et le prudent, le visionnaire et le pragmatique, le gai et le triste. Les différences individuelles sont tout aussi remarquables dans le domaine des facultés. Un enfant se sortira laborieusement et maladroitement d’un « exercice très facile pour ses petits doigts » alors qu’un autre exécutera prestement Mozart ou Prokofiev. Une personne résoudra le plus difficile des mots croisés pour se distraire, alors qu’une autre sera incapable d’établir le rapprochement entre le miaulement et un animal dont le nom s’écrit en quatre lettres. Un génie des mathématiques sera nul, face à une situation politique, alors qu’un politicien chevronné commettra gaffe sur gaffe lorsqu’il sera confronté à une information statistique.
Les parapsychologues recherchent toujours des individus dotés de pouvoirs exceptionnels. On nomme de telles personnes des « sensitifs ». Tandis que nombre d’entre nous ont ce qui semble être un flash occasionnel de télépathie, de précognition ou de psychogénèse, le sensitif lui, possède ces facultés à un niveau plus puissant et plus uniforme. Alors que maintes études parapsychologiques enquêtent sur les facultés Psi des gens ordinaires, ce sont les sensitifs qui offrent le plus de possibilités à la recherche intensive.
Cependant, certains des phénomènes les plus intéressants dans le domaine des preuves de la survie, ce sont des sujets qui semblent posséder des facultés exceptionnelles en recevant des communications de l’autre monde.
La question de savoir où le Psi se termine et où le contact avec les morts commence est un des problèmes majeurs auxquels nous serons confrontés. Ce que les parapsychologues modernes ont appris des facultés psi peut nous aider à comprendre certains des phénomènes, mais pas tous….
Une fois de l’autre côté, comment notre chercheur communiquerait-il ses découvertes ? Là est la vraie question.
On présente l’après-vie comme une sphère de spiritualité élevée. Toutefois, ce qui passe pour être une communication avec des défunts n’est en général qu’une version abrégée de la communication humaine sur la terre. La plus simple explication… La survie est temporaire. « Quelque chose » qui est associé à l’individu perdure tout en étant soumis à un processus de détérioration. La rapidité de la dégradation varie quelque peu – peut-être en fonction de la nature de la personnalité ou des circonstances de la mort, aussi bien que d’autres éléments qui échappent à notre connaissance. Nous voyons souvent plus d’apparitions et entendons plus de voix spirituelles peu après la mort, donc pour la simple raison peut-être que ce qui survit est encore dans un état vigoureux voire intact.
Nous ne possédons pas de preuve tangible de l’ »entité » survivante elle-même, nous n’avons que l’acte de communication pour preuve. En clair, il n’existe pas de preuve directe de l’entité survivante, mais seulement de l’acte de communication.
Logiquement, nous pouvons l’accepter si nous avons choisi l’authenticité d’une communication sans être tenu d’affirmer l’existence indépendante d’une « entité ». Tout ce qui survit peut être le processus ou l’acte de communication. Nous ne sommes pas obligés de doter cet acte de communication de taches de rousseurs, d’un accent ou de son goût pour les pains au chocolat. Tout comme la preuve de la survie implique un acte de communication, elle implique aussi une relation entre les parties qui communiquent. Les défunts communiquent par l’intermédiaire des vivants.
L’idée en elle-même est fascinante. Nous avons vécu des vies antérieures et nous continuerons à en vivre. Cette succession de vies, cette disparition et ce renouveau s’inscrivent dans un système de pensée plus vaste.
Dans la perspective orientale classique, l’univers entier est soumis aux lois de la transformation. La « mort » existe mais c’est une forme de changement spécifique ; elle n’est pas plus absolue que la « naissance ». Ce n’est que dans la perspective limitée et arbitraire de l’esprit occidental que les fins sont essentiellement des fins et les commencements des commencements. L’esprit oriental plus subtil reconnaît des fins dans les commencements et des naissances dans les décès…..
Francesca du Blog http://channelconscience.unblog.fr/
