Archive pour le 1 mai, 2015

L’INITIATION OCCULTE

 

 

179   Ce que la science occulte appelle l’Astral, comprend tout l’Invisible L’immense variété de matières qui composent la création sont pénétrées d’Esprit à des degrés différents, mais aucune d’elles n’est l’Esprit; celui-ci ne se trouve à l’état pur que dans ce que l’Evangile appelle le royaume des Cieux. Nous ne possédons pas d’étalon pour mesurer les divers pourcentages de condensation de la matière ; cet étalon existe, mais dans un plan encore inaccessible à notre intelligence, le plan des Nombres.

   A notre point de vue relatif de terriens, notre matière physique est la plus dense, mais au point de vue universel, il existe beaucoup de plans plus denses que le nôtre.

   Etymologiquement, le mot astral désigne toutes les espèces de forces qui agissent par rotation, par paraboles, par ondes; les anciens occultistes ont appliqué ce mot à toutes les sphères invisibles, à cause de leur à priori panthéiste on émanationiste.

   Il faut identifier plan et planètes; il y a encore plus de planètes invisibles que de corps célestes visibles ; il ne faut donc pas espérer les cataloguer en une existence.

   Les êtres créés, depuis le vibrion jusqu’à la nébuleuse, en y comprenant tous les états psychiques, peuvent se considérer comme statique ou dynamique, en repos ou en mouvement : ainsi par exemple, un homme est immobile, il vit cependant, il représente une planète, s’il agit, il vit encore, mais alors son acte est analogue à la vie d’un cliché.

   Tout est donc dans un interéchange continuel; les hommes n’ont pas inventé les voyages; tout voyage dans la Nature ; tous les êtres réagissent les uns sur les autres, donnent et reçoivent ; la terre rayonne des germes minéraux, végétaux, animaux, humains, géniaux, mentaux, magnétiques, etc., et elle en reçoit autant de tous les coins de l’Univers.

   Nous baignons donc dans l’Invisible ; nous sommes l’un des canaux les plus importants par lesquels l’Esprit de la Terre reçoit de nouvelles formes de vie, et en expédie ; notre mission est donc très grave. L’homme terrestre sur 100 parties, en a 99 dans l’Invisible, et une seulement dans le visible ; notre esprit, qui comprend peut-être des milliers d’organes fluidiques, agit dans cet Invisible, tant terrestre que cosmique, y cherche, y voyage, s’y nourrit, et le cultive : il ne faut donc pas le lancer à l’aveugle dans cet océan, et il importe de bien choisir sa boussole.

   En effet, tout travail a pour effet de nous rapprocher du but que nous avons choisi ; ce but, notre idéal, est un dieu; car tout le subjectif est la correspondance d’un être objectif ; et ce travail a comme dernière conséquence de nous incorporer a l’être de ce dieu : comme la cellule végétale tend vers la vie animale, et l’atteint quand une bête se l’est assimilée comme aliment: le processus est partout analogue.

   Notre existence tout entière, jusque dans ses plus vulgaires manifestations doit donc tendre vers la forme de vie la plus haute, vers la vie éternelle : qu’est ce que cette dernière ? C’est le sacrifice constant d’un pour tous, de tous pour un, de tous pour tous. C’est l’Amour qui est le Centre des centres ; c’est donc à l’Amour qu’il faut rendre un culte vivant, en agissant, en pensant, en travaillant pour lui.

   Les entraînements ésotériques sont donc des trompe-l’oeil, en ce sens qu’ils ne s’adressent pas au centre de l’homme, mais à un de ses organes externes: magnétisme, mental, psychisme, etc. Le jardinier, qui coupe des feuilles et des rameaux pour obtenir une fleur belle et monstrueuse, mais éphémère, fait comme l’initié qui tue en lui telle ou telle forme de la vie, l’énergie sexuelle par exemple, pour la sublimer en une faculté plus rare : cette faculté ne sera pas viable ni saine.

   Ainsi il ne faut appeler à son aide aucune créature, aucun adepte, aucun sage, aucun saint, aucun génie, aucun archange : toute créature est, parce que créature, capable d’erreur : il ne faut appeler que Dieu, et l’appeler d’une façon vivante, non seulement par le désir mais aussi et surtout par l’acte.

   Toute créature, même la plus élevée, est chargée des chaînes du temps et de l’espace : elle répondra donc moins vite à notre appel que le Ciel qui est libre ; il ne faut rien déranger dans le monde ; mais Celui qui vit hors du monde, le Ciel, se dérange et est auprès de celui qui l’évoque, non pas avec des cérémonies, mais par l’holocauste de ses désirs propres : le Ciel est l’inverse de la Nature ; celle-ci vit par l’individualisme, ou l’essaie tout au moins; celui-là vit par l’universalisme ; toutes les fois donc que l’homme oublie son individu pour s’occuper d’un autre, il évoque le Ciel, et le Ciel vient à côté de lui et en lui. « Celui qui fait la volonté du Père est ma mère, dit le Verbe. »

   Les enseignements des hommes célèbres ne doivent donc être pour nous que des gymnastiques intellectuelles ; le vrai travail est au centre de nous-mêmes à la racine de notre volonté, de notre moi, dans cet organe qu’on peut appeler le cœur invisible qui est la lampe où couve l’étincelle de la lumière incréée.

par Paul SÉDIR

La Foi de Jésus

 

 

280px-Hagiasophia-christLa foi spirituelle de Jésus, ardente et indomptable, ne devint jamais fanatique, car elle n’essaya jamais de l’emporter sur ses jugements intellectuels bien équilibrés concernant les valeurs relatives des situations pratiques et ordinaires de la vie sociale, économique et morale. Le Fils de l’Homme était une personnalité humaine splendidement unifiée ; il était un être divin parfaitement doué ; il était magnifiquement coordonné en tant qu’être humain et divin combiné, opérant sur terre en une seule personnalité. Le Maitre coordonnait toujours la foi de l’âme avec les sages appréciations d’une expérience mûrie. La foi personnelle, l’espérance spirituelle et la dévotion morale étaient toujours liées dans une incomparable unité religieuse s’associant harmonieusement avec la pénétrante réalisation de la réalité et du caractère sacré de toutes les allégeances humaines — honneur personnel, amour familial, obligations religieuses, devoir social et nécessités économiques. 

La foi de Jésus voyait toutes les valeurs d’esprit comme incluses dans le royaume de Dieu, et c’est pourquoi il disait : “ Cherchez d’abord le royaume des cieux. ” Jésus voyait, dans la communauté idéale et évoluée du royaume, l’aboutissement et l’accomplissement de “ la volonté de Dieu ”. L’essentiel de la prière qu’il enseigna à ses disciples était : “ Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite. ” Ayant ainsi conçu le royaume comme incluant la volonté de Dieu, il se consacra à le manifester avec un étonnant oubli de soi et un enthousiasme illimité. Mais, dans toute l’intensité de sa mission et durant sa vie extraordinaire, il ne fit jamais apparaître l’acharnement d’un fanatique ni la futilité superficielle du religieux égotiste. 

Toute la vie du Maitre fut constamment conditionnée par cette foi vivante, cette sublime expérience religieuse. Cette attitude spirituelle dominait complètement sa manière de penser et de sentir, de croire et de prier, d’enseigner et de prêcher. Cette foi personnelle d’un fils en la certitude de la gouverne et la sécurité de la protection du Père céleste imprégna sa vie exceptionnelle d’un profond contenu de réalité spirituelle. Cependant, malgré cette intime conscience de ses relations étroites avec la divinité, ce Galiléen, le Galiléen de Dieu, lorsqu’on s’adressa à lui en l’appelant Bon Maitre, répliqua immédiatement : “ Pourquoi m’appelles-tu bon ? ” Quand nous nous trouvons en face d’un aussi splendide oubli de soi, nous commençons à comprendre comment le Père Universel trouva possible de se manifester si pleinement à Jésus et de se révéler à travers lui aux mortels des royaumes. 

En tant qu’homme du royaume, Jésus apporta à Dieu la plus grande de toutes les offrandes : il consacra et dédia sa propre volonté au majestueux service de faire la volonté divine. Jésus interprétait toujours immanquablement la religion entièrement sous l’aspect de la volonté du Père. Quand vous étudiez la carrière du Maitre au point de vue de la prière ou de tout autre trait de la vie religieuse, recherchez moins ses enseignements que ses actes. Jamais Jésus ne fit une prière à titre de devoir religieux. 

Pour lui, la prière était une expression sincère d’attitude spirituelle, une déclaration de loyauté d’âme, un exposé de dévotion personnelle, une expression d’actions de grâces, une manière d’échapper à la tension émotive, une prévention de conflit, une exaltation de l’intellect, un anoblissement des désirs, une justification de décisions morales, un enrichissement de la pensée, un renforcement des tendances supérieures, une consécration d’impulsion, une clarification de point de vue, une déclaration de foi, une reddition transcendantale de la volonté, une sublime affirmation de confiance, une révélation de courage, la proclamation d’une découverte, une confession de dévotion suprême, la confirmation d’une consécration, une technique pour aplanir les difficultés et la puissante mobilisation des pouvoirs conjugués de l’âme pour résister à toutes les tendances humaines à l’égoïsme, au mal et au péché. Il vécut précisément cette vie de pieuse consécration à faire la volonté de son Père et la termina triomphalement par une prière de cet ordre. Le secret de son incomparable vie religieuse était cette conscience de la présence de Dieu ; il l’atteignit par des prières intelligentes et une adoration sincère — une communion ininterrompue avec Dieu — et non par des directives, des voix, des visions ou des pratiques religieuses extraordinaires. 

Dans la vie terrestre de Jésus, la religion fut une expérience vivante, un mouvement direct et personnel de vénération spirituelle à la droiture pratique. La foi de Jésus porta les fruits transcendants de l’esprit divin. Sa foi n’était ni dépourvue de maturité ni crédule comme celle d’un enfant, mais, sous beaucoup de rapports, elle ressemblait à la confiance candide du mental de l’enfant. La confiance de Jésus en Dieu ressemblait beaucoup à celle d’un enfant en ses parents. Il avait une profonde confiance dans l’univers, précisément ce genre de confiance que l’enfant porte à son environnement parental. La foi sincère de Jésus dans la bonté fondamentale de l’univers ressemblait beaucoup à celle d’un enfant dans la sécurité de son entourage terrestre. Jésus dépendait du Père céleste comme un enfant s’appuie sur son père terrestre, et jamais sa foi ardente ne mit un instant en doute la certitude que le Père céleste veillait sur lui. Jésus ne fut pas sérieusement troublé par la peur, le doute ou le scepticisme. L’incroyance n’inhibait pas l’expression libre et originale de sa vie. Il conjuguait le courage solide et intelligent d’un adulte avec l’optimisme sincère et confiant d’un enfant croyant. Sa foi avait grandi jusqu’à un tel degré de confiance qu’elle était dépourvue de crainte. 

La foi de Jésus atteignait la pureté d’une confiance d’enfant. Elle était si absolue et dépourvue de doutes qu’elle réagissait au charme du contact avec des compagnons et aux merveilles de l’univers. Son sentiment de dépendance envers le divin était si complet et confiant qu’il lui procurait la joie et l’assurance d’une sécurité personnelle absolue. Il n’y avait pas de simulation hésitante dans l’expérience religieuse de Jésus. Dans cette intelligence géante d’adulte, la foi de l’enfant régnait suprêmement en toutes les matières se rapportant à la conscience religieuse. Il n’est pas étonnant qu’il ait une fois dit : “ À moins de devenir comme un petit enfant, vous n’entrerez pas dans le royaume. ” Bien que la foi de Jésus fût enfantine, elle n’était en aucun cas infantile. 

Jésus ne demande pas à ses disciples de croire en lui, mais plutôt de croire avec lui, de croire à la réalité de l’amour de Dieu et d’accepter en toute confiance l’assurance de leur filiation avec le Père céleste. Le Maitre désire que tous ses fidèles partagent pleinement sa foi transcendante. De la manière la plus touchante, Jésus mit ses partisans au défi non seulement de croire ce qu’il croyait, mais aussi de croire comme il croyait. Telle est la pleine signification de son unique exigence suprême : “ Suis-moi. ” 

La vie terrestre de Jésus fut consacrée à un seul grand dessein — faire la volonté du Père, vivre la vie humaine religieusement et par la foi. La foi de Jésus était confiante comme celle d’un enfant, mais sans la moindre présomption. Il prit des décisions fermes et viriles, affronta courageusement de multiples déceptions, surmonta résolument d’extraordinaires difficultés et fit face sans défaillance aux rudes exigences du devoir. Il fallait une forte volonté et une confiance indéfectible pour croire ce que Jésus croyait et comme il le croyait. 

Extrait du fascicule 196 du Livre d’Urantia

Publié dans:JESUS |on 1 mai, 2015 |Pas de commentaires »

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