Archive pour le 13 novembre, 2014

Le travail maçonnique COMME VOIE D’EVEIL

 

 

 toolstradereveditedDepuis le Moyen-Âge, la franc-maçonnerie a fait frissonner, fantasmer, rêver des milliers de gens et, de ces frissons et émerveillements, de nombreuses et magnifiques œuvres littéraires et musicales sont nées, exaltant la quête initiatique, la quête de soi, la quête de l’absolu tout comme la réalisation de l’unité tant sur le plan sociétal que sur le plan intérieur ou méta physique.

Et pourtant, comme nous le rappelle bien tristement l’actualité, elle souffre toujours autant de méconnaissance et endure, comme ses pratiquants, le discrédit, la suspicion voire parfois la violence, pouvant aller jusqu’à la violence institutionnelle d’un état de Vichy ou de certains états actuels, entraînant les pratiquants de cette veille fraternité initiatique dans les camps de la mort de l’état nazi et, par réaction, dans la discrétion la plus absolue.

 

 Bien sur cette discrétion n’est aussi que le reflet d’une discrétion bien plus intime, puisque la base de tout le travail maçonnique est de l’ordre de l’intime, du subtil et que, comme tout éveil à soi, au réel, à la nature des choses, il est bien difficile à transmettre par des mots…

Malgré les importantes avancées dues à leurs actions et valeurs humanistes constatées de par le monde et liées au respect de l’humanité dans toutes ses dimensions, au respect de l’intégrité, de l’autonomie tant psychologique, religieuse que sociétale et ce quel que soit le sexe, la couleur de peau, l’orientation sexuelle, le niveau socioculturel, les clichés (issus en grande partie d’un farceur Leo Taxil et d’un curé délirant, l’abbé Barruel) perdurent et servent de support aux projections de ceux qui ont le moins d’intérêt à ce que l’humanité se libère des dogmes, qu’ils soient religieux, politiques ou autres…

 

 La réalité de la franc-maçonnerie révèle un tout autre visage : celui d’une école de vie qui enseigne sans dogme, d’une voie de développement personnel, d’une fraternité initiatique per mettant à ceux qui la pratiquent d’aller vers leur plus belle version d’eux même, d’aller vers une réalisation à la fois intime et extime du meilleur d’eux-mêmes vers l’idéal maçonnique que représente la devise française.

Qu’est-ce que le travail maçonnique ?

Nous sommes tous des êtres de cœur, des êtres psychiques, des êtres spirituels, des êtres sociaux, des êtres relationnels et avons aussi tous notre lot de souffrance, de désir, de plaisir, d’envie, d’ambition, d’objectif. Nous sommes des êtres multi dimensionnels et appréhendons le monde par différents moyens, visuels, kinesthésiques, auditifs, et sous de multiples plans… et c’est avec cet ensemble de paramètres particuliers de notre personnalité que nous allons travailler au sein d’un environnement symbolique, la loge, et avec les outils que l’on va nous donner progressivement et qui sont les outils que nous trouvons dans tous les garages, sur tous les chantiers du monde pour construire une maison : une équerre, un compas, un fil à plomb, une règle, un maillet, un ciseau…

Ici, le travail ne s’effectue pas sur de la pierre, mais sur la chair, l’esprit, la psyché en employant la méthode analogique, l’introspection, l’écoute des différences, le partage ; en faisant à la fois résonner et raisonner le pratiquant, en utilisant par une approche « ratio- émotionello-intuitive », globale, holistique, tous les potentiels et dynamiques que nous recelons tous et que nous mettons progressivement en lumière, afin de les utiliser pleinement en sagesse.

La franc-maçonnerie est, à l’image des chantiers des cathédrales dont elle est mythiquement issue, un chantier de construction, mais là, il s’agit d’un chantier de construction de soi.

Nous devenons en fait, en étant francs-maçons, les artisans créateurs de qui nous sommes… de la plus belle version de qui nous sommes tous ! La maçonnerie est donc une méthode de développement personnel, une voie d’éveil ?

Oui et c’est aussi, à mon sens, l’unes des rares à être un outil non dogmatique et, surtout, pour employer un terme actuel, multimédia. C’est une « machine » à fabriquer des individus libres, autonomes là où tout dans la société vise à l’inverse. La franc-maçonnerie réelle, au-delà des fantasmes que l’on peut tous lire ici ou là, n’est au final, qu’un ensemble d’outils, de symboles, de techniques permettant à tous ceux qui éprouvent le besoin de cheminer hors des sentiers d’une pensée dogmatique, hors d’un prêt-à-penser omniprésent, de « grandir », de s’affirmer et ce, le plus librement qui soit.

Mais comme le sous-entend ce quatrain datant de 1744: « Pour le public, un franc-maçon sera toujours un vrai problème qu’il ne saurait résoudre à fond qu’en devenant maçon lui-même ».

 Article de Alain Subrebost

Publié dans:DEVELOPPEMENT, SOCIETE |on 13 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

Le Fils de l’Homme

 

 « Dieu est Amour, et son Amour crée et recrée sans cesse ».

images (1)Les paroles délicieuses de l’amour conduisent au baiser ardent de l’adoration. L’acte sexuel est la réelle consubstantialisation de l’amour dans la formidable réalité psycho-physiologique de notre nature.

Lorsqu’un homme et une femme s’unissent sexuellement, quelque chose est créé. En ces instants de suprême adoration lui et elle sont véritablement un seul être androgyne doté de pouvoirs pour créer, comme les Dieux.

Les Elohim sont mâle et femelle. L’homme et la femme unis sexuellement durant l’extase suprême de l’Amour sont, réellement, un Elohim terriblement divin.

En ces instants de l’union sexuelle nous nous trouvons, réellement, dans le Laboratorium-Oratorium de la Sainte Alchimie.

Les grands clairvoyants peuvent voir à ce moment-là le couple sexuel enveloppé de splendeurs terriblement divines. Nous pénétrons alors dans le Sanctum Regnum de la Haute-Magie. A l’aide de ces forces merveilleusement divines nous pouvons désintégrer le Diable que nous portons à l’intérieur de nous et nous transformer en grands Hiérophantes.

Selon que l’acte sexuel se prolonge, à mesure qu’augmentent les délicieuses et adorables caresses de l’extase, on ressent une volupté spirituelle enchanteresse. Nous sommes alors chargés d’électricité et de magnétisme universel ; de terribles forces cosmiques s’accumulent au fond de l’Ame, les Chakras du corps Astral scintillent et les forces mystérieuses de la grande Mère Cosmique circulent par tous les canaux de notre organisme.

Le baiser ardent, les caresses intimes, se transforment en notes miraculeuses qui résonnent, émouvantes, dans l’Aura de l’Univers.

Il n’y a pas de mots pour expliquer ces moments de jouissance suprême. Le Serpent de feu s’agite, les feux du coeur sont avivés et les rayons terribles du Père scintillent avec majesté sur le front des êtres unis sexuellement.

Si l’homme et la femme savaient se retirer avant le spasme, s’ils avaient, en ces moments de jouissance délicieuse, la force de volonté pour dominer l’Ego animal, s’ils se retiraient de l’acte sans répandre le Semen, ni dans la matrice, ni en dehors d’elle, ils feraient alors un acte de Magie Sexuelle ; c’est ce que l’on appelle, en Occultisme, l’Arcane AZF Avec l’Arcane AZF nous pouvons retenir toute cette merveilleuse lumière, tous ces courants cosmiques, tous ces pouvoirs divins. Alors s’éveille la Kundalini, le feu sacré de l’Esprit-Saint, en nous, et nous nous convertissons en Dieux terriblement divins.

Mais lorsque nous répandons notre Semen, les courants cosmiques se fondent dans l’énergie universelle, et une lumière sanguinolente, les forces lucifériennes, le magnétisme fatal, pénètrent dans l’Ame des deux êtres.

Cupidon s’éloigne alors en pleurant et les portes de l’Eden se ferment ; l’amour se transforme en désillusion et il ne reste plus que l’amère déception et la noire réalité de cette vallée de larmes.

Lorsque nous savons nous retirer avant le spasme sexuel, alors s’éveille le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques.

Les Kabbalistes nous parlent de la Neuvième Sphère. La Neuvième Sphère de la Kabbale, c’est le Sexe.

La descente dans la Neuvième Sphère fut, dans les Mystères antiques, l’épreuve maximum pour la suprême dignité du Hiérophante. Jésus, Hermès, Bouddha, Dante, Zoroastre, etc., tous ont dû descendre à la Neuvième Sphère pour travailler avec le Feu et l’Eau, origine des mondes, des bêtes, des hommes et des Dieux. Toute Initiation Blanche authentique et légitime commence par là. Le Fils de l’Homme naît dans la Neuvième Sphère ; le Fils de l’Homme naît du Feu et de l’Eau.

Lorsque l’Alchimiste a complété son travail dans le Magistère du Feu il reçoit l’Initiation Vénuste.

Les Noces de l’Ame avec l’Agneau sont la fête la plus grande de l’Ame.

L’Agneau, ce Grand Seigneur de Lumière, entre en elle ; il s’humanise, elle se divinise. De ce mariage divin et humain provient ce que l’Adorable a appelé, avec tant de justesse, le Fils de l’Homme.

Le triomphe maximum de la suprême Adoration est la naissance du Fils de l’Homme dans la Crèche du monde.

L’homme et la femme qui s’aiment mutuellement sont véritablement deux harpes aux miraculeuses harmonies ; leur extase glorieuse ne peut être définie, car la définir ce serait la défigurer. Voilà l’Amour.

Le baiser est la consécration profondément mystique de deux Ames qui s’adorent, et l’acte sexuel est la clé par laquelle nous allons nous convertir en Dieux. Il y a des Dieux et il y a Dieu. Vous savez, vous qui aimez vraiment, que Dieu est Amour. Aimer, qu’il est beau d’aimer. L’Amour se nourrit d’Amour, seul l’Amour rend possibles les Noces de l’Alchimie.

Jésus le Bien-Aimé a reçu l’Initiation Vénuste dans le Jourdain. Au moment du baptême, le Christ entra à l’intérieur de l’Adorable Jésus par la glande pinéale. Le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire comme fils unique du Père, rempli de Grâce et de Vérité.

A celui qui sait, la parole donne pouvoir, personne ne l’a prononcée si ce n’est celui-là seul qui l’a incarnée.

Dans l’Apocalypse, le Livre de la Révélation, l’apôtre saint nous décrit le Fils de l’Homme, le Fils de nos baisers, dans les versets suivants : « Je fus dans l’Esprit le jour du Seigneur et j’entendis derrière moi une grande voix retentir, comme une trompette, et elle (le Verbe) disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. Ecris ta vision dans un livre et envoie-le aux sept Eglises qui sont en Asie, à Ephèse (le Centre Magnétique du coccyx), à Smyrne (le Centre Magnétique de la prostate), à Pergame (le plexus solaire, situé dans la région ombilicale), à Thyatire (le Centre Magnétique du coeur), à Sardes (le Centre Magnétique du larynx créateur), à Philadelphie (l’oeil de la Sagesse, le Centre de la clairvoyance, situé entre les deux sourcils) et à Laodicée (la Couronne des Saints, le Centre Magnétique de la glande pinéale) ».

« Et je me retournai pour voir la Voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept candélabres entourant le Fils de l’Homme vêtu d’une robe qui lui tombait jusqu’aux pieds (la tunique de lin blanc de tout Maître, la tunique de gloire) ».

Les sept candélabres qu’a vus l’apôtre saint de la Révélation sont les sept Eglises de la moelle épinière.

« Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige (toujours immaculée et pure), et ses yeux comme une flamme ardente, et ses pieds pareils à du laiton fin, purifié par le feu ardent du creuset ; et sa voix comme le grondement des grandes eaux (les eaux humaines, le Semen) ».

« Et il avait dans sa main droite sept Etoiles (les sept Anges qui gouvernent les sept Eglises de la moelle épinière), et de sa bouche sortait une épée effilée, à double tranchant (le Verbe). Et son visage était comme le Soleil qui resplendit dans toute sa force ».

« Et lorsque je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort, et il me toucha de sa main droite en disant : Ne crains rien, je suis le Premier et le Dernier, qui vit ; j’ai été mort et voici que je vis pour les siècles des siècles, et j’ai les clefs de l’Enfer et de la Mort » (Apoc. I, 10-18).

Lorsque le Christ Interne entre dans l’Ame, Il se transforme en elle et elle en Lui. Il s’humanise et elle se divinise. De cette conjonction alchimique divine et humaine provient ce que notre Adorable Sauveur a appelé avec tant de raison le Fils de l’Homme.

Les Alchimistes disent que nous devons transformer la Lune en Soleil. La Lune c’est l’Ame. Le Soleil c’est le Christ. La transformation de la Lune en Soleil n’est possible que par le moyen du feu et celui-ci ne peut être allumé que par l’alliance amoureuse du Mariage Parfait.

Un Mariage Parfait c’est l’union de deux êtres, l’un qui aime plus, et l’autre qui aime mieux.

Le Fils de l’Homme naît de l’Eau et du Feu. L’Eau c’est le Semen. Le Feu c’est l’Esprit.

Dieu resplendit sur le Couple parfait.

220px-Samaël_Aun_WeorLe Fils de l’Homme a pouvoir sur le feu ardent, sur l’air impétueux, sur les vagues furieuses de l’océan et sur la terre parfumée.

L’acte sexuel est très terrible. C’est avec raison que l’Apocalypse affirme : « Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne du Temple de mon Dieu, et il ne sortira plus de là » (Apoc. III, 12).

extrait du livre « Le Mariage Parfait » par Samaël Aun Weor

Publié dans:MEDIUM, SEXUALITE |on 13 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

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