Cannes choisit… l’extraordinaire

Comment comprendre la nature, la grâce et toutes les choses mystérieuses qui nous entourent et qui font de la vie une énigme ? Les deux dernières Palmes d’Or, parfois incomprises, ont malgré tout marqué le public et le monde du cinéma par leurs profondeurs existentielles.
Vies antérieures
En 2010, le jury décernait la récompense suprême au film Oncle Boonmee. Marqué par des apparitions magiques, des fantômes et des souvenirs de vies antérieures, le long-métrage d’Apichatpong Weerasethakul imposait une nouvelle thématique sur la croisette : la réincarnation. « L’idée de réincarnation était déjà présente dans mes films précédents. Cette fois, c’est, de manière évidente, inspiré d’un homme qui peut convoquer ses différentes existences… » confiait le réalisateur.
Oncle Boonmee est l’adaptation d’un ouvrage titré A Man who can recall his past lives qui raconte l’histoire vraie de cet homme, venu trouver un moine dans un temple du nord-est de la Thaïlande, et lui avait raconté que lorsqu’il entrait en méditation, il pouvait faire revenir ses existences passées.

Hymne à la vie
En 2011, le jury poursuivait sur sa lignée en attribuant la Palme d’Or au film de Terrence Malick The Tree of Life (L’Arbre de la vie). Une épopée cosmique, construite comme un hymne à la vie, un regard croisé sur la genèse de l’humanité et la jeunesse difficile d’un garçon des années 1950. Une idée qui avait trotté dans la tête du réalisateur depuis plus de 40 ans et qui soulève de nombreuses questions existentielles.


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