Archive pour juillet, 2014

Elixirs de PERELANDRA

 

Des processus énergétiques pour le jardin et la planète


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Machaelle utilise trois processus  de nettoyage des lieux, transmis par les Intelligences de la Nature. Elle recommande de les effectuer avant même d’envisager la création d’un jardin pour préparer le terrain à tout travail environnemental ou énergétique. Ils visent à libérer les énergies négatives d’un endroit avant d’obtenir une information dévique. En raison de la situation écologique actuelle, il convient de vérifier régulièrement (tout au long de la saison) auprès du Deva de son jardin, si ces processus doivent être répétés.

Ces techniques de nettoyage sont des pratiques de jardinage à part entière et pour Machaelle, elles sont vitales non seulement pour la santé et le bien-être du jardin créée, mais aussi pour la planète ! Plus nous serons nombreux à les entreprendre, mieux la Terre s’en portera, car ce travail direct au niveau de l’énergie améliore et équilibre les conditions de tout ce qui vit dans la forme.

Le processus de nettoyage d’énergie

Les jardiniers sont confrontés à différentes sortes de pollutions et de déséquilibres environnementaux. Hormis ceux-ci, il existe une pollution énergétique induite par nos pensées et nos émotions qui ont un impact déterminant sur l’environnement. Cette énergie émotionnelle négative affecte notre équilibre et celui de tous les autres règnes. Ses effets sur le monde de la forme sont aussi tangibles que veux des insectes, de la pluie battante ou de la sécheresse.

Le processus que les Intelligences de la Nature ont enseigné à Machaelle en 1977 est conçu, en premier lieu, pour retirer l’énergie émotionnelle stagnante de l’environnement qui l’a absorbée, et en second lieu, pour déplacer cette énergie hors de l’environnement terrestre et lui permettre d’atteindre l’étape suivante de son évolution. La Nature absorbe l’énergie émotionnelle non canalisée, libérée souvent violemment par les humains. C’est un véritable servie qu’elle rend, afin de nous donner le temps nécessaire d’apprendre à nous exprimer émotionnellement d’une manière ancrée et équilibrée.

Mais, pour diverses raisons, la pollution émotionnelle a atteint un tel niveau, que la Nature a de plus en plus de difficulté à remplir cette fonction. Machaelle raconte qu’un massif de roses, jusque-là très florissant, était en train de mourir, sans raison apparente. Or, ce massif était le long d’un bâtiment o% se déroulaient de nombreuses et violentes disputes parmi les employés. Ce processus demeurera donc nécessaire tant que nous, humains, n’auront pas appris à gérer nos émotions et nos pensées.

Machaelle précise : « Notre travail consistera à maintenir notre concentration sur ce qui se passe à chaque étape. La nature se joindra automatiquement à nous et déplacera, transformera et enlèvera toute énergie touchée par le processus. Ensemble, nous accomplirons quelque chose de tangible. Elle ajoute : « … L’attitude que nous avons quand nous entrons dans un processus énergétique est extrêmement importante pour maintenir l’équilibre durant tout le travail de nettoyage. C’est vraiment un moment très spécial que de devenir des participants actifs dans le rééquilibrage de notre environnement. Cela ne devrait pas se faire de façon négligente ou à la hâte. La plus grosse erreur que nous devons éviter est de déraper vers la manipulation. Si nous oublions que notre but est d’agir de façon responsable et de participer en partenaires égaux avec la vie qui nous entoure, nous pouvons facilement glisser d’un esprit co-créatif (travailler en équipe) vers celui de manipulation (commander l’action). Le processus d’équilibre et de douceur se transformerait alors en un processus de pouvoir et de domination ».

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Le processus de nettoyage de l’Energie de bataille.

Machaelle a découvert ce processus en 1984. Malgré tout le rééquilibrage du jardin déjà accompli, elle observa une lutte entre les insectes et les plantes. Or, elle se souvint que l’emplacement de son domaine avait été témoin du passage de soldats confédérés avant d’aller combattre. Connaissant les effets du sentiment de peur et de pensées négatives sur la forme, elle émit l’hypothèse que cela avait dû affecter le lieu. Avec la Nature, elle se mit à élaborer ce processus de Libération de l’Energie de Bataille. Après l’avoir utilisé, elle vit immédiatement une énergie blanche s’élever au-dessus du jardin. Elle demanda alors à ce que cette énergie soit libérée et le nuage tout entier disparut…

Les élixirs de Perelandra

Le jardin de Perelandra permet grâce à ses fleurs, légumes et herbes aromatiques, de produire des élixirs aux propriétés étonnantes. Ces Essences sont les fruits directs de la recherche entreprise par Machaelle sur l’équilibre des énergies et de la Nature. Ils représentent le prolongement naturel du travail co-créatif qui, en 1975, a donné naissance au jardin. Cette recherche avec la Nature est une dynamique sans fin, et par conséquent, de nouvelles essences voient régulièrement le jour.

Qu’est-ce qu’un élixir ?

Un élixir ou essence florale est une solution dynamique stabilisée sous forme de teinture aqueuse et conservée dans un alcool fort (généralement du cognac). Chaque élixir, selon la variété de plantes utilisées, est porteur d’une information énergétique spécifique qui répondra d’une manière appropriée à un déséquilibre. Les élixirs sont de véritables régulateurs de notre sphère émotionnelle, qui jouent le rôle de catalyseurs, en permettant à notre corps, notre âme et notre esprit de s’unir harmonieusement.

L’un des hommes les plus connus du siècle dernier à avoir étudié les merveilles contenues dans les plantes fut le docteur Edvard Bach. Persuadé que « ce sont nos craintes, nos inquiétudes, notre anxiété qui ouvrent la voie à l’invasion de la maladie », ce bactériologiste et homéopathe anglais élabora, dans les années 1930, ses fameuses « Fleurs de Bach » destinées à nous soutenir dans notre processus d’auto-guérison.

Notre monde actuel a beaucoup changé et exige des rééquilibrages de plus en plus affinés, et spécifiques à l’afflux des énergies nouvelles. Les élixirs de Perelandra proposent leur propre champ de travail, et portent la dynamique et l’intention développées à travers tout le jardin. Ce sont de véritables vitamines de l’âme.

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« Les fleurs sont recueillies le matin, juste avant la floraison complète, au moment où leur potentiel d’énergie est à son apogée. Les pétales sont déposés dans un bol en verre rempli d’eau pur et leurs énergies sont libérées dans l’eau par un processus de coopération entre Machaelle et les Intelligences de la Nature. L’ensemble est ensuite exposé au soleil dans le jardin pour un laps de temps bien défini. Le soleil stabilise dans l’eau la dynamique qui vient d’y être libérée. Les pétales sont retirés du bol, puis l’élixirs-mère est mélangé à du cognac pour en assurer la conservation.

Il est ensuite placé pendant une heure à l’intérieur du « Genesa Crystal » situé au centre du jardin. L’élixir passe alors par son dernier processus de stabilisation. Il est renforcé et dynamisé par l’énergie tonifiante d’une pyramide, ainsi que par les énergies du cristal de roche et de la topaze ». (Extrait du « Guide d’utilisation des Essences de Perelandra »).

Comment fonctionnent les élixirs de Perelandra

Machaelle explique : « Dans sa structure, comme autour de lui, le corps humain baigne dans un champ électrique. Quand nous sommes en bonne santé, ce réseau électrique est équilibré et totalement connecté. Quand quelque chose dans notre environnement ou notre vie menace cet équilibre, le système électronique répond soit par un court-circuit, soit par une surcharge. Ce déséquilibre dans le système électrique touche immédiatement le système nerveux central. Le corps se met alors en sur-régime pour corriger le déséquilibre. S’il n‘y parvient pas, nous le ressentons dans notre corps. Cela se manifeste alors par un rhume, un mal de tête ou encore une allergie ou un mal de dos qui apparaît soudainement. On peut aussi tomber plus gravement malade. En utilisant les essences adaptées, nous rééquilibrons immédiatement le rythme électrique, nous stabilisons le système nerveux central et nous enrayons aussitôt l’effet domino qui conduit à la maladie. Et même si la maladie est déjà présente, les essences réduisent singulièrement le temps de guérisons.

Comment utiliser les élixirs

De 0 à 110 ans… les élixirs de Perelandra peuvent être pris sans contre-indication à tout âge de la vie. ils sont compatibles avec les pratiques médicales traditionnelles, et ne viendront pas interférer avec les traitements, de quelque nature qu’ils soient.

Ils se prennent par voie orale, mais peuvent être déposés sur certaines parties du corps. Une goutte 1 ou 2 fois/jour généralement suffira, mais chacun doit vérifier au moyen du test musculaire.

Publié dans:GUERISON, PLANTES |on 16 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Cultivez vos germes de créativité

9CD2FB3869163401A7680F54D64Réveillez votre curiosité

• Le premier pas vers un réveil de la créativité consiste à cultiver volontairement votre curiosité, c’est-à-dire à consacrer de l’attention aux choses pour elles-mêmes. Chaque jour, laissez-vous surprendre par quelque chose. Ne partez pas du principe que vous savez déjà tout de cette chose ou qu’elle ne vous intéresse pas de toute façon. Ouvrez « les yeux qui sont dans vos yeux », comme dit le Talmud. Soyez ouvert à ce que vous dit le monde.

• Inversement, chaque jour, essayez de surprendre une personne au moins. Rendez-vous compte de vos routines. Elles peuvent être excellentes, pour économiser votre énergie. Mais elles vous rendent prévisible. Amusez-vous à rompre avec telle ou telle habitude. Par exemple, invitez quelqu’un à sortir dans un endroit où vous n’êtes jamais allé. Ou changez d’apparence.

• Ensuite, notez chaque jour par écrit ce qui vous a le plus surpris et comment vous avez surpris les autres. Plus tard, vous pourrez relire la suite de vos surprises et cela vous fera réfléchir. Prendre des notes rend l’existence moins fugitive. Au bout de quelque temps, vous pouvez voir apparaître des constantes dans vos intérêts, signalant des directions créatives possibles.

• Dès qu’une direction se dégage (l’éveil d’un réel intérêt), poussez plus loin. Est-ce une idée, une musique, une technique, un animal ? Ne dites pas que vous n’êtes ni penseur, ni musicien, ni ingénieur, ni zoologue ! Le monde entier vous concerne et nous sommes là pour apprendre, enquêter, inventer.

2. Érotisez vos activités

• Il ne s’agit pas de sexe, mais d’un plaisir beaucoup plus général et diffus. Il faut apprendre à aimer ce que l’on fait. Si possible tout ce que l’on fait. Vous pensez que c’est impossible ? L’une des clés de cette étape est de s’appliquer à bien faire tout ce que l’on fait. Que vous écriviez un poème ou fassiez le ménage, prépariez le repas ou appreniez une langue étrangère, plus vous y investissez d’effort, d’attention, de concentration, plus vous en tirerez de plaisir. Inversement, plus vous bâclez, négligez, pensez à autre chose et abandonnez devant l’effort, plus l’ennui vous envahira.

• Dans une logique proche du « changement à petits pas » de Robert Maurer, le Pr Csikszentmihalyi conseille de s’entraîner d’abord avec des gestes quotidiens les plus anodins, comme de se brosser parfaitement les dents (sic), puis de monter progressivement en complexité. Sinon l’ennui revient vite. Mais dès que l’intérêt et la passion entrent dans votre vie, le moindre domaine – du jardinage à la philosophie, de la menuiserie à l’approfondissement des relations intimes – devient si complexe qu’une vie entière ne suffirait pas à en faire le tour.

• Précisez ce que vous aimez et ce que vous détestez. Beaucoup de gens ignorent au fond ce qu’ils ressentent et pourquoi ils font ce qu’ils font. La personne créative vit en contact direct avec ses émotions ; elle s’en va vite si elle s’ennuie et s’investit intensément si elle apprécie la situation.

3. Cultivez vos germes de créativité

• Une fois l’énergie créative réveillée, il faut la protéger et la canaliser, sinon, distraction et négligence l’éroderont. Paradoxalement, l’une des façons de le faire peut être de s’accorder des zones de paresse. Einstein portait toujours le même vieux pantalon, se facilitant la vie au maximum sur le plan vestimentaire. Cela vous semble contradictoire avec la lutte contre les routines ? C’est qu’on franchit là une étape, où la concentration et l’attention consistent à abandonner tout contrôle. De la même façon, celui qui pratique la méditation élargit ses frontières en cessant de diriger ses pensées et en tentant de se fondre dans l’énergie qui sous-tend le monde des apparences.

• Prenez votre emploi du temps en main, si possible en fonction de vos propres rythmes. Il est temps de vous demander à quel moment vous préférez réellement manger, dormir, travailler, etc. Manger et dormir sainement compte beaucoup.

• Aménagez-vous des temps de non-agir. N’ayez pas peur de rester inoccupé à certains moments. Une agitation constante ne favorise pas la créativité. Observez régulièrement des pauses, pour faire un bilan et surtout pour laisser de nouvelles idées spontanément émerger. Trouvez aussi quel type d’activité tranquille (marche, jardinage, broderie, bricolage…) peut accompagner ces émergences.

• Organisez votre espace. Si vous le pouvez, il est évidemment préférable de vivre et de travailler dans un endroit où vous vous sentez bien. À l’intérieur même de votre lieu de vie, découvrez quel type d’aménagement et de rangement favorisent votre créativité.

4. Intériorisez vos structures créatrices

• Selon le Pr Csikszentmihaly, la créativité jaillir de façon préférentielle chez les gens dont le caractère est composite, ambivalent, voire contradictoire. Les chercheurs de l’université de Chicago ont relevé au moins dix sortes de contradictions fécondes. La personnalité créative est par exemple : extravertie et timide, ou orgueilleuse et modeste, lucide et naïve, masculine et féminine, forte et fragile, casanière et nomade, ordonnée et désordonnée… Il convient d’apprivoiser ces balancements en nous-mêmes, et surtout d’aider enfants et adolescents à les vivre – et les accepter tels !

• Progressez dans la complexité, sans confondre celle-ci avec la complication : la première est intégrée, c’est-à-dire vécue intérieurement, alors que la seconde est un collage chaotique qui reste extérieur à vous-même. Ici, pas de raccourci : seule une pratique régulière, existentielle, souvent longue, permet l’intégration.

• Enfin redéfinissez votre quête à intervalles réguliers….

 

Publié dans:CO-CREATION, EXERCICES DEVELOPPEMENT |on 14 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Sables émouvants

 

Jim Denevan par Virginie Luc

images (1)La plage est son refuge et sa page blanche. Inlassablement, l’artiste américain y trace des œuvres gigantesques et éphémères.

Jim est né le 27 juin 1961 à Santa Cruz, en Californie. Sa fascination pour les grandes étendues vient de l’enfance. « La plage est la page blanche sur laquelle je dessine comme je respire. C’est aussi mon refuge », dit Jim, surfeur émérite, issu d’une fratrie de neuf enfants élevés par leur seule mère, professeure de mathématiques.

Il a ainsi tracé des centaines de dessins sur le sable des plages de Californie, sur les lacs asséchés du Nevada ou la glace du lac Baïkal, en Sibérie. Seul, le plus souvent. Des heures, parfois des jours à inscrire des figures géométriques « presque parfaites » – la spirale du chiffre d’or, des cercles selon la séquence de Fibonacci… Des œuvres gigantesques, balayées en quelques minutes par la marée, le vent ou la neige. 

« Je n’assiste pas toujours à leur disparition. Ou seulement en partie. Je n’éprouve alors aucun regret. J’aime assez ce moment, quand la vague gomme le dessin. Il y a en moi un reste d’enfance, j’éprouve toujours le même émerveillement devant le spectacle de la nature. Elle est une œuvre en soi et un vivier d’œuvres possibles. » 

Depuis quelques années, les médias et galeries le convoitent. Il s’en étonne et s’en méfie. Quelques-uns de ses dessins ont été photographiés, mais jamais pour être vendus. « Ce qui m’importe, c’est l’acte en lui-même. Pour mon seul plaisir. Pour ma santé aussi. Je marche de longues heures en silence. C’est un travail très physique. Très solitaire. La plage boit mon inquiétude. »

« Mes dessins naissent d’une attraction, comme celle de l’océan et de la lune », dit Jim qui aime à vivre le temps « comme un présent continu », plus influencé par les philosophies orientales que par les théoriciens du land art. 

Goûter l’instant. Dans les tracés d’un dessin comme dans la préparation de mets succulents. Tout commence en 1999, quand Jim, alors chef cuisinier dans un petit restaurant de Santa Cruz, initie des dîners à ciel ouvert, dans des lieux improbables. Un minibus, une poignée d’amis, une grande table nappée et une cinquantaine de convives venus avec leurs assiettes. Le festin de Jim survient sur l’isthme de Puget Sound, au nord de Seattle, au moment précis où la marée transforme le bras de terre en une île. Puis un autre sur le delta de la rivière Sacramento qu’on rejoint au terme d’une heure de marche dans les marécages… Depuis, plusieurs fois par an, avec un succès grandissant, Jim organise ses banquets dans la nature, convie des chefs étoilés à cuisiner les produits des fermiers des environs pour une fête de tous les sens. 

Dans ses dessins ou dîners éphémères, ce qui se donne à vivre, c’est « une expérience de l’espace, du lieu, du temps et du mouvement », résume Jim, artisan d’instants aussi fugaces qu’inoubliables.  

www.jimdenevan.com

 

Publié dans:ARTISTES PEINTRES |on 14 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Décrypter le vocabulaire des plantes

 

images (1)En utilisant la sensibilité et les capacités de perception des végétaux, on peut donc recueillir des données. Ces plantes « connectées » deviennent des biocapteurs capables de mesurer des paramètres environnementaux tels que la température, le niveau d’humidité, la pollution ou encore le niveau d’acidité des pesticides.

Pour Stefano Mancuso, « il s’agit vraiment d’un vocabulaire. A chaque paramètre environnemental correspond un message électrique bien particulier. Si on réussit à les codifier, on a en main une Pierre de Rosette pour les plantes, qui nous permet de décoder ce que les plantes ressentent ». 

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=adKiyM7CQSo

 

Des arbres – équipés d’un petit dispositif électronique – se transforment alors en sentinelles de l’environnement. Mais ce sont aussi leurs interactions qui intéressent les scientifiques. « L’objectif final est de collecter les données provenant de plantes diverses et de les rassembler dans une sorte de réseau, qui sera ensuite capable de les traiter et de les agréger », ajoute Mario Paoli, chercheur en informatique au sein du projet PLEASED. « Un arbre pourra nous fournir des informations sur tous les paramètres environnementaux en temps réel, à l’instant où il les perçoit. Alors que si l’on devait utiliser des capteurs – comme on le fait d’habitude dans les stations de surveillance – on devrait en utiliser un par paramètre et cela coûterait beaucoup plus cher », indique, de son côté, Elisa Masi, agronome au sein de l’Université de Florence. 

Des applications dans la certification des cultures biologiques

Les scientifiques procédaient, en effet, jusqu’ici par prélèvement d’échantillons. Le projet PLEASED prévoit d’utiliser les plantes comme relais d’information. Le décodage des impulsions électriques qui les parcourent pourrait permettre de déterminer en temps réel la composition du sol dans lequel elles sont enracinées. Une avancée pour la surveillance de la pollution des sols et pour la certification des cultures biologiques par exemple. 

www.prettylook.com

 

Publié dans:PLANTES, VIDEOS à voir |on 12 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

L’intelligence secrète des plantes

 

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Les plantes ne sont pas des objets inertes. Un généticien leur attribue même des facultés semblables aux nôtres : elles sauraient voir, sentir, se souvenir… Vous allez regarder vos géraniums autrement…

[EXTRAIT] Les plantes sont douées d’intelligence. Et en cela nous ressemblent. C’est ce qu’affirme Daniel Chamovitz, un généticien de l’université de Tel-Aviv pour qui la frontière entre les règnes végétal et animal est ténue. Si ténue qu’au vu des découvertes récentes en biologie végétale, on peut considérer que les plantes, sans cerveau ni neurones, sont capables d’interagir avec l’environnement à l’aide de sens identiques aux nôtres et de garder la mémoire des événements, ce qui les fait entrer dans la catégorie des êtres conscients. Vous n’y croyez pas ? Attendez de lire la suite, que Chamovitz consigne scrupuleusement dans « La Plante et ses sens »…

Le prince Charles emploierait, dit-on, une partie de ses loisirs à parler à ses plantes. Serait-il l’une des innombrables victimes du fameux livre de Peter Tompkins et Christopher Bird, ce « plaisant méli-mélo de vraie science, d’expériences bidons et de mystique de la nature qui avait enflammé les adeptes de la pensée New Age dans les années 1970 », dont Michael Pollan explore l’héritage dans une enquête du New Yorker ?

En fait, la notion d’« intelligence des plantes », fondée sur la mesure de leur stress face à la « douleur », a vite fait figure de calembredaine. « No brain, no pain » : les plantes n’ont ni cerveau ni même véritable système nerveux, a-t-on fait valoir dans la communauté scientifique. « Elles peuvent se nourrir avec de la lumière, n’est-ce déjà pas assez ? » clama le biologiste Tim Plowman, cité par Pollan. Pourquoi vouloir leur conférer en plus intelligence, voire conscience ?

Parce qu’elles en ont probablement, répondent aujourd’hui les adeptes de la « neurobiologie végétale ». 

Les plantes ont le sens de l’ouïe, elles savent se mouvoir et communiquer, elles ont l’esprit de famille et elles ont même de la mémoire ! En un mot : ce sont des êtres intelligents. Telle est l’étonnante découverte de biologistes, dont les travaux révolutionnent totalement notre regard sur le monde végétal. Ainsi s’est peu à peu constituée une nouvelle branche de la physiologie végétale, inspirée de la zoologie et basée sur l’observation objective du comportement des plantes.

Des dispositifs de plus en plus ingénieux permettent d’épier les racines, dont le rôle est essentiel. Cette exploration des capacités sensorielles et comportementales des plantes a d’abord révélé l’extrême sensibilité végétale, comparable, voire supérieure à celle des animaux.

Concernant la lumière, les plantes détectent à la fois des longueurs d’ondes (dans l’ultraviolet et dans l’infrarouge) que nous ne voyons pas, et des intensités si faibles qu’elles nous sont imperceptibles. Leur sens du toucher est sidérant : elles réagissent à des effleurements insensibles et détectent la moindre inclinaison des branches ou des racines.

Au-delà de la perception, l’éthologie végétale a surtout révélé que les plantes agissent, loin de l’image d’objet inerte qui leur colle à la peau, en modifiant sans cesse leur forme et leur composition chimique.

 Grâce aux bouquets de composés qui s’envolent du feuillage ou des signaux chimiques émis par les racines, les plantes s’envoient des messages à elles-mêmes d’une branche à l’autre, « parlant » à leurs congénères alentour, convoquant les insectes prédateurs de leurs agresseurs.

Elles ont un comportement social et distinguent le soi du non-soi, les membres de leur espèce des autres, et rivalisent plus ou moins âprement avec leurs voisines selon leur degré de parenté. En ce sens, on peut parler de familles et de tribus.

 Des expériences très variées, réalisées un peu partout dans le monde sur différentes espèces, révèlent toute une panoplie de comportements qu’il est difficile de ne pas qualifier d’intelligents.

Les arbres bougent pour s’adapter à leur environnement

Les cellules qui constituent son tronc s’allongent et se ramassent en permanence pour corriger sa posture, se servant de la pression qui règne en leur sein comme un moteur. La paroi joue un peu le rôle d’un muscle.

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Les arbres ont le sens de l’équilibre

L’oreille interne des arbres

Certaines cellules abritent des grains d’amidon qui, se déplaçant en fonction de la gravité, les informent de leur inclinaison. Les arbres disposent de capteurs qui mesurent la variation de la pente le long de leur tige : leurs cellules s’influencent de proche en proche le long du rayon de la tige et sont ainsi capables de sentir sa courbure locale.

 Les plantes combattent leurs agresseurs

Attaquées par des insectes, certaines plantes préviennent leurs gardes du corps : elles envoient des messages chimiques aux prédateurs de leur agresseur.

On savait que les acacias ou les peupliers, broutés par des ruminants, produisent des tanins qui rendent leur feuillage moins ragoûtant. Ian Baldwin a dénombré prés de 950 composés que le tabac sauvage produit en réaction à une agression. Si certains sont des toxiques connus, comme la nicotine qui est un paralysant musculaire, la fonction de la majorité de ces composés est inconnue.

La mémoire

Le tremble se souvient d’un coup de vent pendant presque une semaine. Trente minutes après que la branche de l’arbre a été pliée, l’expression d’un gène, jusqu’alors inactif, se déclenche.

Cependant, lorsque la torture se répète chaque jour, ce gène cesse de s’exprimer. Et il faut attendre entre cinq et sept jours de repos pour qu’il soit prêt à se déclencher à nouveau.

Le sens du toucher

Le concombre anguleux n’a pas l’équipement enzymatique nécessaire à la fabrication du bois : s’il s’élève de plus d’une trentaine de centimètres, sa tige se ploie et il se retrouve au ras du sol, confiné dans une lumière médiocre. Il doit donc s’agripper à d’autres plantes pour s’élever.

Afin de les trouver et de s’y accrocher, Sicyos angulatus a développé des organes d’une sensibilité au toucher fantastique : les vrilles, qui, telles des mains aux doits déployés, tournoient en s’allongeant, cherchant la rencontre avec un support salvateur autour duquel s’enrouler. Ce ont les protéines membranaires qui à chaque stimulation mécanique libèrent un flux d’ions calcium qui informe la cellule du contact.

Le sens de l’odorat

Pour la cuscute, c’est une question de survie, elle flaire sa proie. Dépourvu de chlorophylle, ce parasite doit trouver une proie dans les soixante-douze heures suivant sa germination, puis s’allonger vers elle jusqu’à y enfouir sa pointe et en sucer la sève.

Sans victime à sa portée, la tige s’allonge au hasard; mais qu’un plant de tomate se trouve à proximité, et la cuscute l’attaque en une vingtaine d’heures à peine. Plus éloquent encore : elle fonce avec la même fougue sur un leurre parfumé à l’extrait de plant de tomate ! Placée à mi chemin entre un plant de blé et un plant de tomate, la cuscute se dirige toujours vers la juteuse tige de tomate. Qui plus est, placée entre un plant de tomate sain et un autre attaqué par des bactéries, elle fond sur la tomate saine.

Le sens de l’ouïe

Le maïs capte les sons. Ce phénomène a été testé en laboratoire.

L’ouïe est une autre façon de communication moins coûteuse en énergie que l’émission de composés organiques.

Les arbres émettraient aussi certains sons, et plusieurs équipes s’intéressent déjà à cette étrange audition végétale.

La solidarité

Les vieux arbres maternent les plus jeunes, le plus souvent issus de leurs graines. Les « arbres mères » donnent de la nourriture aux plus jeunes via les racines. Cette nourriture est également transportée par les mycorhizes, des champignons du sous-sol qui relient les racines des arbres.

La communication

La communication par voie aérienne entre plantes s’est avérée très répandue. Les plantes s’alertent par l’émission de composées volatiles. Mais des signaux souterrains circulent aussi.

Lorsque la tomate tombe malade, elle prévient ses voisines via un message transporté par un champignon racinaire. En présence du champignon racinaire, la tomate saine se met à produire des enzymes de défense, habituellement synthétisées lors des attaques. A l’inverse, si la mycorhize est absente, les défenses de la tomate saine ne sont pas mobilisées.

On sait que les plantes émettent des composés volatils en permanence, et qu’à chaque stress, la comp-que ce cocktail change

 

L’esprit de famille

De nombreuses plantes sont capables de reconnaître si leur voisin est de leur famille ou de la même espèce. Cette faculté semble venir des exudats, ces cocktails de molécules sécrétées par les racines, dont les fonctions sont multiples, allant de la dissolution de la roche à la nutrition des bactéries amies.

On sait que les plantes émettent des composés volatils en permanence, et qu’à chaque stress,

la composition de ce cocktail change.

Les conseils du Pr Mihalyi Csikszentmihalyi

Publié dans:PLANTES |on 12 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

QU’EST-CE QUE L’ASCENSION INDIRECTE



téléchargement (3)Je tiens à préciser que la présente chronique n’exprime que des opinons, des recherches ainsi que des inspirations et qu’elle ne prétend d’aucune manière affirmer avoir personnellement vécue la dite ascension dans la réalité. Par contre, permettez-moi bien humblement de simplement vous partager les inspirations que j’ai intuitivement reçu sur le sujet jumelées à des recherches intéressantes sans pour autant prétendre que mes écrits puissent d’aucune manière tenir lieu de vérité absolue pour autant. 

– L’ascension INDIRECTE est une notion fondée, tout comme l’ascension impersonnelle que nous traiterons dans la chronique suivante.

L’ascension INDIRECTE, pour sa part, se réfère principalement à l’ouverture du cœur. L’Éveil divin est un accomplissement intérieur transcendant, c’est la transformation de l’étincelle divine en Soleil divin. 

Mais ce que nous appelons ouverture du cœur s’apparente beaucoup plus à quelque chose comme la transformation de l’étincelle divine en petite flamme… C’est un degré de développement du cœur qui n’implique aucune transcendance énergétique, mais qui signifie quand même une certaine réalisation qualitative intérieure. On peut dire qu’il s’agit du stade de la PAIX INTÉRIEURE. Non pas un affranchissement total des aléas émotionnels, mais la capacité de demeurer dans la paix intérieure, au-delà ou en dessous de l’activité du mental émotionnel. 

L’ouverture du cœur est en quelque sorte un petit éveil du cœur. L’être au cœur ouvert a, pour ainsi dire, réalisé une assez grande ascension intérieure, mais l’ascension personnelle demeure très au-delà de ses possibilités énergétiques. C’est là qu’entre en ligne de compte la possibilité d’ascension indirecte. 

L’intérêt particulier de chercher à réaliser une ascension d’incarnation repose sur le fait que les êtres qui y sont parvenus, en atteignant la quatrième ou cinquième dimension, vivent désormais avec un degré de liberté et de bien-être nettement plus élevé que les conditions qui règnent dans la troisième dimension. 

En comparaison, l’ascension personnelle (expliquée très en détail dans la chronique précédente) demeure certainement un accomplissement vraiment héroïque. Par contre, nous dirions qu’en comparaison, l’ascension INDIRECTE traitée dans la chronique actuelle (visant à se libérer) est plus accessible que l’ascension PERSONNELLE (où il faut devenir divinement Éveillé). Ainsi, faire ascensionner des êtres de troisième dimension vers une dimension supérieure, c’est littéralement les libérer. 

EN QUOI CONSISTE CETTE DÉMARCHE DE LIBÉRATION ISSUE DE L’ASCENSION INDIRECTE? 

Elle consiste en deux sous-types. 
– Le premier sous-type est l’ascension indirecte octroyée par des Maîtres ascensionnés. 
– Le second sous-type est l’ascension indirecte à base de technologie de la lumière. 

QU’EST-CE QUE LA TECHNOLOGIE DE LA LUMIÈRE?

La technologie de la lumière n’a pas grand-chose à voir avec la technologie de matière. Pour les besoins de compréhension, appelons celle-ci la lumière spirituelle, car la lumière dont il est question ici est une énergie vivante et intelligente. Elle est principalement sensible, pour ne pas en dire plus, aux rayonnements du cœur. 

Les deux sous-types d’ascension indirecte, donc issus des Maîtres ascensionnés ou de la lumière spirituelle, se ressemblent suffisamment pour que nous n’ayons pas à les distinguer plus que nécessaire. Le Maître ascensionné utilise de toute façon des parcelles la lumière spirituelle jusqu’à un certain degré. C’est précisément grâce à cette lumière spirituelle que des équipes (non physiques) peuvent faire ascensionner des êtres physiques sur un taux vibratoire supérieur.

Mais voilà, pour que la lumière puisse pénétrer dans le champ énergétique de la personne, et opérer une telle transformation vibratoire, il faut au préalable que le sujet possède déjà un cœur ouvert et aimant.
 
Avoir le cœur ouvert suppose que le champ énergétique soit imprégné d’une 
sorte de magnétisme positif. C’est précisément de CE magnétisme positif dont la lumière a besoin pour accomplir pleinement son travail. 

Vous comprendrez donc pourquoi l’ouverture du cœur est la clef de l’ascension indirecte. Vous savez tous comment réaliser l’ouverture de votre cœur. Ce n’est pas bien compliqué… du moins dans le principe. Cependant, l’ascension indirecte étant un processus reposant sur des énergies limitées (même si ces énergies peuvent être grandes), elle exige de la personne quelque chose de plus que la seule ouverture du cœur. 

En d’autres termes, même si votre cœur est ouvert, il se pourrait que cela ne soit pas pour autant suffisant du fait que vous ne vous trouviez pas être en possession des conditions énergétiques nécessaires vous permettant de bénéficier d’une ascension indirecte. 

L’OUVERTURE DU CŒUR EST LA CLEF DE L’ASCENSION INDIRECTE, MAIS IL Y AURAIT DONC ÉGALEMENT D’AUTRES PRÉREQUIS? 

Oui, le cœur doit être ouvert, certes, mais il faut aussi satisfaire à d’autres paramètres, notamment des paramètres relatifs aux mémoires énergétiques cellulaires et des paramètres relatifs aux charges karmiques. 

Votre karma et votre patrimoine cellulaire doivent être dans un certain état minimum de purification ; sans cela, toute tentative de vous faire ascensionner rencontrerait une résistance trop importante. 

C’est la raison pour laquelle de nombreux messages et de nombreux enseignements transmis par channeling portent sur des principes et des techniques de travail visant à NETTOYER vos mémoires cellulaires afin d’en alléger le poids karmique. Ces principes et ces techniques existent sous différentes formes dans toutes les cultures. 

Chacun de ces principes ou techniques vise des mises en pratique conduisant principalement à l’épuration pour accéder à une plus grande ouverture du cœur et ensuite à l’Éveil (pour les plus disciplinés). Cette voie est également connue dans toutes les cultures. Tout le monde en quelque sorte aspire à la libération et à l’harmonie accordées par l’ascension indirecte. 

– EXISTE-T-IL UNE DATE OÙ NOUS CONNAÎTRONS TOUS CETTE LIBÉRATION PAR L’ASCENSION INDIRECTE ? 

– En réalité, je ne crois pas qu’il existe une date ferme déterminée. Et certainement que si une telle date est décidée par les autorités spirituelles qui s’en occupent, nous ne la connaîtrions qu’au jour et à l’instant de sa mise en application. Et si vous vous demandez de quelle manière elle sera entreprise, nous pouvons vous dire qu’il existe deux grands scénarios possibles. 

Dans le cas du premier scénario nous verrions apparaître du ciel des lumières ascensionnelles capables de transmuter nos taux vibratoires pour changer de plan.

Le second scénario est très sobre. Il consisterait, s’il était appliqué, en ceci : à partir d’une certaine date, toute personne qui remplirait les conditions d’ouverture du cœur et de purification cellulaire et karmique serait ascensionnée. Et les personnes seraient ascensionnées au fur et à mesure qu’elles atteindraient les conditions nécessaires. C’est exactement la même chose qu’avec l’ascension impersonnelle, du moins dans les deux grandes possibilités de scénarios. 

À notre avis, l’ascension indirecte ne sera probablement jamais mise en application de manière massive. Quelques individus seront ascensionnés de temps en temps, non seulement parce qu’ils auront rempli les conditions, mais aussi parce que leurs choix de service et leurs mérites particuliers auront rendu judicieuse leur ascension indirecte. D’ailleurs, il s’est toujours trouvé quelques cas d’ascensions indirectes à certaines périodes de l’histoire. 

Parfois, il s’agissait aussi de groupes composés de plusieurs centaines ou de plusieurs milliers de personnes liées à un Maître qui ont tous été ascensionnés. 

En fait, l’ascension indirecte d’un groupe de chercheurs spirituels lié à un Maître, est la configuration qui a fonctionné le plus souvent sur la Terre. En ascensionnant, certains Maîtres ont élevé non seulement le taux vibratoire de leur groupe, mais aussi les végétaux et les animaux qui vivaient dans l’aura énergétique du groupe. 

À l’heure actuelle, la plupart des animaux et des végétaux sont plus facilement ascensionnables que la plupart des humains. Pourquoi? Parce que les êtres non physiques ont plus de facilité à travailler avec eux qu’avec des êtres humains. Et aussi parce que les végétaux et les animaux sont mieux alignés sur le champ énergétique de la Terre, contrairement aux êtres humains, surtout les Occidentaux, qui n’ont eu de cesse que de s’extraire de la nature avec toutes sortes d’artifices. Le mental humain est si mal calibré qu’il constitue trop souvent un élément extrêmement perturbateur dans le travail de purification et dans le travail de l’ouverture du cœur. 

Il suffit de constater tout le travail qu’il reste à faire ici bas afin d’unifier le genre humain pour le conduire vers un d’Amour 51g3O2mZ7TL._AA258_PIkin4,BottomRight,-41,22_AA280_SH20_OU29_universel plus élevé, plus fraternel et plus spirituel. 

Le livre de 304 pages - « Comment Reconnaître et Créer Vos Coïncidences Magiques » épanouira votre vie à son maximum plusieurs centaines de témoignages le prouvent Mme Céline Jacques    

Publié dans:ASCENSION |on 11 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Les 9 sont bleus, les mots rouges

 

tammet1Comme le héros du film Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant. Son livre « Je suis né un jour bleu » nous fait voyager à l’intérieur de son cerveau extraordinaire. Ce génie nous raconte ses expériences visuelles et émotionnelles des nombres lui permettant de les aborder d’une manière originale et surprenante.
Je suis né le 31 janvier 1979. Un mercredi. Je le sais parce que dans mon esprit, le 31 janvier 1979 est bleu. Les mercredis sont toujours bleus, de même que le nombre 9 ou le bruit d’une dispute. J’aime la date de mon anniversaire parce que lorsque je visualise les nombres qui la composent, je vois leurs formes lisses et rondes, comme des galets sur une plage. Il s’agit de nombres premiers, 31, 19, 197, 97, 79 et 1979 qui ne sont divisibles que par eux-mêmes et par 1. Cette impression immédiate de « galet » me permet de reconnaître chaque nombre premier, jusqu’à 9 973. C’est ainsi que mon cerveau fonctionne… 

Je suis atteint de ce que l’on appelle le « syndrome savant » un syndrome rare et peu connu avant le film Rain Man, récompensé par un Oscar en 1988. Comme Raymond Babbitt, le personnage joué par Dustin Hoffmam, j’ai un besoin presque obsessionnel d’ordre et de routine qui peut virtuellement affecter chaque aspect de ma vie. Par exemple, il faut que je mange 45 grammes de porridge au petit déjeuner, ni plus, ni moins : pour en être sûr, je pèse mon bol au moyen d’une balance électronique. De même, je dois compter le nombre de vêtements que je porte au moment de quitter la maison. Si je ne peux pas boire une tasse de thé à certains moments de la journée, je deviens anxieux. Quand le stress est trop important et que j’ai du mal à respirer, je ferme les yeux et je compte. Penser à des nombres m’apaise. 

Les nombres sont mes amis, ils ne sont jamais loin de moi. Chacun est unique et possède une « personnalité » propre. Le nombre 11 est amical, 5 est bruyant, 4 est à la fois timide et calme – c’est mon nombre favori, sans doute parce qu’il me ressemble. Certains sont grands et gros : 23, 667, 1 179. D’autres sont petits : 6, 13, 581. Certains sont beaux, comme 333. D’autres sont laids, comme 289. Pour moi, chaque nombre est particulier. 

Quels que soient le moment ou l’endroit où je me trouve, les nombres ne sont jamais loin de mes pensées. Au cours d’un entretien à New York avec David Letterman, je lui ai dit qu’il ressemblait au nombre 117 – grand et dégingandé. Un peu plus tard ce jour-là, je me pouvais à Times Square, un nom mathématiquement tout à fait approprié (en anglais, Times Square pourrait signifier « le carré du temps » ou « le temps au carré »), et j’ai levé la tête vers les gratte-ciel avec la sensation d’être cerné de 9 – le nombre qui correspond le mieux, pour moi, au sentiment de l’immensité. 

Mon expérience visuelle et émotionnelle des nombres correspond à ce que les scientifiques appellent lasynesthésie. Il s’agit d’une confusion neurologique des sens, très rare, le plus souvent la capacité de voir les dettes et/ou les nombres en couleur. Ma synesthésie est d’un type inhabituel et complexe, car les nombres m’apparaissent comme autant de formes, de couleurs, de textures et de mouvements. Le nombre 1, par exemple, est d’un blanc brillant et éclatant, comme quelqu’un qui dirige le faisceau d’une lampe torche directement dans mes yeux. Cinq est un coup de tonnerre ou le son des vagues qui se brisent sur des rochers. Trente sept est grumeleux comme du porridge, alors que 89 me rappelle la neige qui tombe. 

Le cas probablement le plus connu de synesthésie a été étudié pendant trente ans par un psychologue russe, A.R. Luria, dans les années 1920. Il s’agissait d’un journaliste doté d’une prodigieuse mémoire : Shereshevsky. « S » – ainsi que Luria l’appelle dans les notes qu’il prend pour son livre Une mémoire prodigieuse – avait une mémoire essentiellement visuelle qui lui permettait de favori) les mots et les nombres comme autant de formes et de couleurs. Après l’avoir étudiée trois minutes, « S » était capable de se souvenir d’une malice à 50 chiffres même des années plus tard. Selon Luria, la prodigieuse mémoire de Shereshevsky, à court comme à long terme, s’expliquait par la synesthésie. Vivant depuis toujours dans un univers synesthésie, j’ai grandi avec la capacité de manier et de calculer de tête de grands nombres, sans aucun effort conscient, exactement comme Raymond Babbitt dans Rain Man. 

En ce qui me concerne, j’aime tout particulièrement le calcul des puissances, c’est-à-dire la multiplication d’un nombre par lui-même, une ou plusieurs fois. Le carré d’un nombre est le résultat de sa multiplication simple par lui-même. Par exemple : le carré de 72 est 72 x 72 = 5 184. Dans mon esprit, les carrés ont toujours des formes symétriques, ce qui les rend particulièrement beaux. Quant au cube d’un nombre, il est le résultat de sa double multiplication par lut-même. On dit aussi élever à un nombre à la puissance fois, ou au cube. Ainsi, le cube de 51 équivaut à 51 x51 x51 = 132 651. Pour moi chaque résultat d’un calcul de puissance donne naissance à une forme singulière que je visualise. h mesure que les opérations et leurs résultats augmentent, je fais l’expérience de formes mentales, de couleurs, de plus en plus complexes. Ainsi, quand j’élève 37 à la puissance 5 (37x37x37x37x37 = 69 343 957), je vois un grand cercle, composé de petits cercles qui tournent dans le sens des aiguilles d’une montre, depuis son sommet.

Quand je divise un nombre par un autre, je vois une spirale qui s’élargit vers le bas en cercles toujours plus concentriques et déformés. Chaque division produit des spirales de tailles et de formes différentes. Grâce à mon imagerie mentales je peux deviser 13 par 97 (0,1340206…) et voir peu ou prou jusqu’à une centaine de décimales. 

Je n’écris presque jamais ce que je calcule. J’ai toujours calculé de tête et il m’est beaucoup plus facile de visualiser les réponses par synesthésie que d’essayer de suivre la technique du are repens unis qu’on nous enseigne à l’école. Quand je fais une multiplication, je visualise les deux nombres et leurs deux formes distinctes. Puis l’image change. Une troisième forme apparaît : la réponse. Le processus prend quelques secondes et s’effectue de lui-même.
C’est comme faire des maths sans y penser. 

Extrait du Chapitre 1 du livre « Je suis né un jour bleu »
Par Daniel Tammet (Les Arènes)

Les 9 sont bleus, les mots rouges dans CHIFFRES couv_359Je suis né un jour bleu, Daniel Tammet
Éditions Les Arènes (Juin 2007 ; 237 pages) 

Publié dans:CHIFFRES |on 11 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Exercice pour découvrir nos vies passées

 

 

Il ne fait pas de doute que nos innombrables vies passées puissent nous fournir des informations précieuses nous permettant de mieux comprendre la vie que nous vivons présentement ; il ne fait également pas de doute que nous puissions les explorer activement avec l’aide d’un hypnotiseur ou d’un médium spécialisé dans les régressions. 

Ou encore, avec de la patience, de la persévérance et une certaine ouverture d’esprit, nous pouvons nous-même visiter les endroits où nous avons déjà vécu. N’oublions pas, tous les souvenirs de nos vies passées sont emmagasinés dans la mémoire de notre esprit qui vit dans notre subconscient. Pour révéler ce savoir à notre esprit conscient, nous devrions suivre les indications qui mènent à cette « salle d’entreposage », puis doucement, méthodiquement procéder au déverrouillage de sa lourde porte.

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Quelques suggestions avant de commencer :

Je vous encourage fortement à enregistrer les écrits qui suivent ou de demander à un ami dont la voix vous semble apaisante de les enregistrer pour vous. Si vous le désirez, vous pouvez faire jouer de la musique instrumentale en arrière-fond, pourvu qu’elle soit calme et que vous la fassiez jouer à bas volume, pendant l’enregistrement. Cela vous aidera à vous concentrer sur l’enregistrement lorsque vous l’écouterez et contribuera à créer une atmosphère de détente propice au voyage que vous allez entreprendre. Vous pouvez aussi vous répéter les instructions au fur et à mesure, mais je crois que vous trouverez cette expérience beaucoup plus enrichissante et vous vous concentrez uniquement sur votre voyage et laissez une voix extérieure se charger de vous donner les instructions. 

Si jamais au cours de ce voyage, vous avez l’impression d’être coincé ou confronté à un obstacle inattendu que vous n’arrivez pas à franchir, détendez-vous. Vous franchirez l’obstacle sans difficulté lors de votre prochaine tentative ou de la suivante. Comme toute nouvelle expérience, plus vous vous exercerez, moins vous serez timide et plus vous vous sentirez libre et confiant. Alors s’il vous plaît, soyez patient avec vous-même. 

A certains moments durant votre voyage dans le temps, il se peut que vous n’ayez pas seulement l’impression de vous souvenir d’un événement passé, mais également de le revivre de manière si réaliste que cela vous effraie ou vous fasse souffrir à nouveau. Si jamais cela se produit, faites un pas en arrière, détendez-vous, puis trouvez un endroit d’où vous pourrez observer la scène de loin. Pendant cette expérience, rappelez-vous que les événements dont vous vous souvenez sont passés, tout comme les douleurs et les peurs qu’ils ont provoqué. Si cela ne vous gêne pas outre mesure, n’hésitez pas à demander à un ami de prendre des notes pendant votre voyage. Il est normal à votre « réveil » que vous ayez oublié certaines choses que vous avez dites, vues ou ressenties, et c’est pourquoi je ne veux pas qu’une partie de votre esprit se préoccupe de se rappeler tout ce qu’il perçoit en cours de route.  Cette expérience requiert de la spontanéité. Votre devise durant tout ce voyage devra être : « Ne pensez pas ! Ne vous censurez pas : Dites-le ! » 

Et finalement, je vous promets que vous ne courez aucun danger en entreprenant ce voyage. Si vous craignez de ne pas être en mesure de revenir à l’instant de votre choix, rassurez-vous, cela ne peut pas arriver. 

Voici donc ci-après… l’exercice !

 exercice


EXERCICE – Voyage dans vos vies passées….

Assoyez-vous confortablement dans un endroit calme où vous vous sentez en sécurité et où vous ne risquez pas d’être dérangé. Placez vos pieds à plat sur le sol, et laissez vos mains, les paumes tournées vers le ciel, reposer sur vos cuisses, prêtes à recevoir la grâce et l’énergie divines de Dieu. 

Demandez à Dieu de vous entourer dans la blanche lumière de l’Esprit Saint. Sentez son adorable chaleur vous envelopper, et absorber vos soucis et vos ennuis dans l’éclat purificateur de son pouvoir. 

La lumière caresse vos pieds. Chaque muscle se détend à son contact : la plante… le coup-de pied… les orteils se libèrent une à une de leur douleur et de leur tension… se détendent … s’apaisent … sans se presser… chaque cellule se souvenant du moment où elle était en parfait santé, rayonnante de vitalité, retrouvant ce moment tandis que la lumière s’élève lentement… Vos chevilles, vos mollets, vos genoux se détendent, se libèrent, rajeunissent… plus de raideur… plus de stress… votre sang circule librement et sainement, vous apportant de l’oxygène, vous apportant la vie. Votre respiration ralentit, devient plus profonde, plus régulière, et vous adoptez la calme respiration du sommeil tandis que la lumière continue à s’élever… 

Elle s’élève à travers vos cuisses, vos fesses, votre abdomen… vous purifiant… vous soulageant… vous libérant de toutes vos douleurs, nourrissant chacun de vos organes, chacun de vos muscles, chacune de vos veines, chacune de vos cellules… Vous respirez profondément, sans peine, de manière régulière, chaque respiration apportant une soulagement divin… 

La blanche lumière de l’Esprit Saint masse votre estomac, votre poitrine, vos épaules, la relaxation produisant sa propre énergie, une énergie qui monte à travers vos organes, vos muscles, les os de votre colonne vertébrale, ce lien vital de votre corps, centimètre par centimètre, vous purgeant lentement avec amour et dévotion de toute négativité, de tous soucis… Elle s’écoule le long de vos bras de vos poignets, de vos mains, de vos doigts… vous libérant, vous détendant… et tout en respirant calmement, sans difficulté…. Vous vous sentez fluide, vivant, libéré de tout stress…muscle par muscle, tendon par tendon, doigt par doigt… sans vous presser… sans vous soucier de rien… vous ne sentez plus aucune raideur… vous ressentez une grande joie… 

La lumière monte le long de votre cou, absorbant toutes vos tensions, détendant et soulageant chacun de vos muscles, chacun de vos nerfs… Elle enveloppe votre tête. Vos tempes… Votre respiration est régulière… vos yeux sont fermés… La blanche lumière vous apaisant de sa main invisible, s’attardant sur chacun de vos traits… sur votre bouche… sur votre front… sur votre nez… vos traits se détendent… votre mâchoire se desserre… votre peau s’assouplit… votre sang irrigue votre visage, le purifie… 

Votre respiration devient encore plus profonde. En gardant les yeux fermés, regardez l’arrête de votre nez pendant vingt secondes… pas plus, pour ne pas vous endormir complètement. 

A présent… les yeux toujours fermés, respirant lentement et régulièrement, retournez dans le passé, à l’époque où vous aviez vint ans… Choisissez un événement ou une journée mémorable… votre anniversaire, Noël, votre mariage, votre premier jour en classe… Si aucune journée ne se démarque ou si les détails de cette journée ne vous reviennent pas immédiatement, demandez-vous doucement, sans vous mettre la pression : « Je sais que j’avais vingt ans, que se passait-il dans ma vie à cette époque «  ? Si rien ne vous revient cette fois-ci cela viendra la prochaine fois… L’endroit où vous viviez, ce que vous faisiez, les gens qui vous entouraient, la voiture que vous conduisiez, un détail, important ou banal, s’ouvrira tôt ou tard comme fleur pour vous donner accès à une scène, aussi claire que dans un film, aussi nette que si elle se produisait devant vous à l’instant… Regardez autour de vous, remarquez chaque couleur, chaque odeur, ce que vous portez, ce que vous ressentez… S’il s’agit d’un souvenir heureux, revivez-le… S’il s’agit d’un souvenir qui vous trouble de quelque façon, contentez-vous d’observer ce qui se passe… Rien ne presse… Demeurez sur place aussi longtemps que nécessaire et redécouvrez les sensations qui vous viennent. Que ce soit de la négativité, consciente ou inconsciente, dites-vous  intérieurement :  » Que toute négativité que je porte en moi depuis l’âge de vingt ans soit dissoute dans la blanche lumière de l’Esprit Saint, et ce, pour le restant de ma vie spirituelle qui sera, je le sais, heureuse, saine, productive et innovatrice ». 

A présent, remontez encore plus loin dans votre passé, jusqu’à l’âge de dix ans, au moins où votre identité a commencé à prendre forme… Rappelez-vous une autre fête de Noël, un autre anniversaire, une autre première journée à l’école, la rencontre avec un nouvel ami, une journée particulière au camp de vacances, n’importe quelle journée qui vous revient en mémoire, et si rien ne se passe, recommencez le même procédé… en quelle année êtes-vous, quel est le nom de votre école, qui est votre professeur, qui est assis à côté de vous en classe, où vivez-vous… ? Soyez patient… Laissez venir les souvenirs à leur propre rythme, et une autre scène, un autre film se mettra en branle de lui-même… Explorez la scène, portez attention aux détails… Revivez les événements heureux, observez les événements tristes… Ceci est votre voyage, vous êtes en sécurité et aux commandes, aucune douleur, aucune tristesse ne peut s’interposer… Répétez encore une fois ; « Que toute négativité, consciente ou inconsciente, que je porte en moi depuis l’âge de dix ans soit dissoute dans la blanche lumière de l’Esprit Saint, et ce, pour le restant de ma vie spirituelle qui sera, je le sais, heureuse, saine, productive et innovatrice ».

 Puis doucement, sans vous presser, retournez jusqu’au moment où vous avez été conçu. Rassurez-vous, vous pouvez y arriver. Vous n’avez qu’à faire appel à des perceptions sensorielles que vous n’avez pas l’habitude d’utiliser. Ne réfléchissez pas. Acceptez ce qui vous vient immédiatement à l’esprit, formez des images grâce au processus de verbalisation subconscient qui attend en vous d’être déverrouillé. Il se peut qu’au départ vous ne rencontriez que du noir. Ce n’est pas grave. Laissez l’obscurité et les images se présenter au rythme dicté par votre esprit. Lentement, tranquillement, remontez dans le temps jusqu’au moment de votre conception … 

Ceci est votre voyage, vous êtes en sécurité et aux commandes, aucune douleur, et en vous rappelant que : « La négativité, la douleur et la peur que je risque de rencontrer durant ma naissance, faites-en sorte que je ne les revive pas, mais que j’observe simplement mon entrée dans ce monde ». 

A présent, vous vous avancez dans un magnifique tunnel lumineux et apaisant, un tunnel qui vous fait voyager dans le temps ; vous voyez des pages de calendrier flotter autour de vous, portées par une douce brise, et tandis que vous remontez toujours plus loin dans le passé, les dates sur les pages deviennent de plus en plus anciennes… Vous vous dirigez de bon cœur, joyeux et enthousiaste, vers la pure lumière blanche devant vous… vous vous approchez… vous pénétrez dans la lumière, sachant que vous êtes en parfaites sécurité… vous baignez instantanément dans une magnifique lumière pourpre, la couleur de la spiritualité. Vous vous délectez de cette lumière, car vous savez que cette lumière pourpre qui vous entoure élargit et aiguise votre conscience… 

Une splendide carte du monde aux couleurs éclatantes apparaît devant vous sur un écran. Vous vous en approchez en disant : « Où que j’aie vécu auparavant, en puisant dans la mémoire de mon âme, que ma main soit guidée et indique cet endroit sur la carte ». Sans réfléchir, sans regarder, sans interférer de quelque façon, laissez votre main se déplacer sur la carte, guidée instantanément et instinctivement par votre esprit. Vous regardez où votre main s’est arrêtée sur la carte, et vous avez suffisamment foi et confiance en vous pour ne pas remettre en question ce choix, quel qu’il soit. Après avoir donné votre consentement, vous dites : « Mon esprit s’est souvenu. Mon esprit m’emporte là-bas, à cet endroit, à cette époque… ». 

Et soudain, vous êtes là-bas, à cet endroit et à cette époque, dans un monde qui vous est aussi familier que le monde que vous venez de quitter. Fasciné, stimulé, vous commencez à vous intéresser aux détails… que portez-vous ?  

Si vous êtes incapable de voir ce que vous portez, cherchez autour de vous un endroit où vous pourrez voir votre reflet… un miroir… la vitrine d’un magasin… un étang ou un ruisseau… Approchez-vous et décrivez ce que vous voyez… Donc, que portez-vous ? 

Etes-vous petit, êtes-vous grand, êtes-vous de taille moyenne ?

Etes-vous mince, rond, obèse ?

Estes-vous un homme ou une femme ?

De quelle couleur sont vos cheveux ? Sont-ils longs ou courts. Etes-vous chauve ?

Portez-vous un chapeau ou une écharpe ou êtes-vous tête nue ?

A quoi ressemblent vos chaussures ?

Ne réfléchissez pas ! Acceptez la première réponse qui vous vient à l’esprit. Plus vous laisserez les réponses se manifester librement, plus vous aurez de facilité à décrire ce qui vous entoure… 

En quelle année êtes-vous ?

Quel âge avez-vous ?

Qui sont les membres de votre famille ?

Où vivez-vous ?

Avez-vous des frères et sœurs ? Qui sont-ils ?

Qui sont vos parents ? Sont-ils encore vivants ?

Acceptez toujours la première réponse… 

Y a-t-il quelqu’un dans votre entourage – mère, père, frère ou sœur, ami – qui est également présent dans votre vie actuelle ? Regardez au-delà de leur sexe et de leur apparence physique pour vous concentrer sur leur esprit, sur ce qu’ils sont réellement…

Qui sont-ils dans votre vie actuelle ?

Et maintenant cinq années se sont écoulées…

Où êtes-vous à présent ?

Etes-vous marié ?

Si vous avez un conjoint, à quoi ressemble-t-il ?

Décrivez vos enfants un par un si vous en avez … 

Avez-vous un emploi ? Que faites-vous ? A quoi passez-vous votre temps ?

Décrivez votre maison et ce que vous voyez lorsque vous regardez par la plus grande fenêtre…

Estes-vous heureux ? Triste ? Anxieux ? Satisfait ?

Votre conjoint et vos enfants font-ils encore partie de votre vie actuelle ?

Qui sont-ils dans votre vie actuelle ?

Entretenez-vous encore les mêmes relations que par le passé ?

Votre première idée est toujours la bonne… Répondez sans réfléchir… Il n’y a pas de mauvaise réponse… 

A présent…

Transportez-vous au moment où s’est terminée votre vie, au moment de votre mort…

Vous ne faites qu’observer votre mort, vous ne la revivez pas… vous n’avez pas peur, vous vous regardez en train de partir vers La Maison…

De qui êtes-vous mort ?

Qui était près de vous ?

Etait-ce douloureux ?

Qui est venu à votre rencontre de l’AU-DELA ?

Connaissez-vous cette personne ?

 Quelle maladie, quelle tache de naissance ou quel vestige de cette mort avez-vous rapportés dans cette vie ?

 Lorsque vous repensez à cette vie, quel en était le dessein ?

Quel en était le thème principal ? Quel en était le thème secondaire ? quels aspects de votre vie deviez-vous améliorer et qu’avez-vous appris ? 

Acceptez toujours la première réponse – laquelle de vos vies passées venez-vous tout juste de voir ? Et combien avez-vous eu de vies passées ?

A présent, lentement, tranquillement, baigné dans la blanche et aimante lumière de l’Esprit Saint et dans la riche lumière verte de la guérison, conscient d’un sentiment de bien-être extraordinaire qui se répand dans tout votre corps et votre esprit, vous revenez doucement à cette vie présente, heureux et revigoré, et vous remerciez Dieu pour ce voyage sans incident et pour avoir été en contact avec votre propre éternité… 

HS1

Et maintenant, ouvrez les yeux.

 PS : Si personne n’était avec vous pour mettre vos réponses par écrit, notez immédiatement dans votre journal intime ou enregistrez sur une cassette, tout ce dont vous vous souvenez de l’expérience que vous venez de faire, en n’omettant aucun détail. 

Répétez cet exercice aussi souvent que vous le désirez, et vous aurez peut-être la surprise de découvrir une nouvelle époque, de nouveaux endroits, une nouvelle vie au cours de chacun de vos voyages. Lorsque vous aurez appris à maîtriser ce processus, vous pourrez l’améliorer et l’utiliser à des fins spécifiques. Aimeriez-vous connaître d’où vient une tache de naissance, une maladie ou une peur inexplicable ? Vous êtes-vous déjà demandé si vous avez connu un ami, l’amour de votre vie ou votre enfant au cours d’une vie précédente ? Connaissez-vous quelqu’un avec qui vous ne parvenez pas à vous entendre en dépit de tous vos efforts ? Aimeriez-vous découvrir s’il s’agit d’un ancien conflit que vous essayez finalement de résoudre ? Avez-vous une aversion chronique dans un lieu, une culture ou une matière, aversion que vous ne comprenez pas et que vous souhaiteriez surmonter ? 

Si vous avez des questions à poser ou si vous voulez simplement satisfaire votre curiosité, cet exercice vous permettra de le faire. Toutefois, n’oubliez pas avant de commencer de vous dire, à vous-même et à Dieu, ce que vous voulez savoir, puis de demander au tunnel temporel de vous guider vers la vie où se trouve la réponse, toujours en vous entourant de la blanche lumière de l’Esprit Saint afin qu’elle vous protège où que vous alliez. 

Bonne chance pour votre voyage Vie après Vie, après Vie…

 des expériences à lire ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/

 

 

 

 

 

Publié dans:VIES ANTERIEURES |on 10 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Moi aussi, je vais mourir

 

images (1)C’est la mort des autres qui nous fait prendre conscience de notre mortelle condition. « Moi aussi, je vais mourir. » Un constat propre à l’homme et impossible pour l’animal qui vit dans l’ignorance du sort qui l’attend. Etre un homme c’est craindre la mort et inventer des rituels pour marquer son passage. Les spécialistes de la préhistoire ne parlent d’ »hominisation » qu’à partir du moment où les grands singes velus que nous tenons pour nos premiers ancêtres se sont mis à honorer leurs morts par des rites funéraires. Pourquoi ont-ils, dans la foulée, inventé les religions ? Probablement pour essayer de donner un sens à la vie et des images à la mort, univers de l’invisible et du non-représentable par excellence. Ce n’est pas un hasard si la majeure partie de la littérature philosophique s’emploie à nous aider à la penser. Pour mieux la dénier. « Il est inutile d’y songer, déclare Epicure. Tant que nous sommes là, elle n’est pas ; quand elle est là, nous ne sommes plus. » Ou pour nous persuader de l’accepter avec sérénité. Grâce à la philosophie. « On peut apprendre à mourir », assure Montaigne.

« A 40 ans, je constate qu’autour de moi on commence à développer des cancers, observe Emmanuel, la mort a cessé d’être un “accident” pour entrer dans un certain quotidien. Surtout, j’ai peur pour mes parents : ils vieillissent et j’imagine que d’ici à quelques années, ils seront impotents… Après, forcément, ce sera la mort. »

Si craindre la mort de parents, de proches, malades ou vieillissant, est légitime, être obsédé par la perspective du décès de tous les êtres qui nous entourent est névrotique. Tout comme la crainte perpétuelle de certaines mères pour la vie de leurs enfants. Pour la psychanalyse, ce type de symptômes est l’effet de vœux inconscients de mort transformés dans la conscience en obsession permanente de la mort.

Vouloir rester en vie, pour ceux qui ont besoin de nous, est une autre préoccupation très courante. « Quand mon mari et moi partons en voyage, nous ne prenons jamais le même avion, avoue Estelle, 40 ans, mère de deux garçons de 10 et 13 ans. Pour que nos enfants ne soient pas orphelins. Statistiquement, il est impossible que deux catastrophes aériennes surviennent coup sur coup. » Eviter les situations susceptibles de causer prématurément notre décès n’a rien de pathologique. En revanche, se sentir en situation de danger permanent, sans raison, est plus problématique. On ne monte jamais dans une voiture, ni dans un bateau, on est obsédé par la pensée que nos proches vont disparaître… Certains individus, par superstition névrotique, frémissent d’horreur dès qu’ils lisent ou entendent le mot « mort », signe qu’il pourrait leur arriver une chose terrible.

En psychanalyse, la sensation constante de mort imminente, les angoisses morbides chroniques ont généralement leur source dans des conflits psychiques non résolus. « Grâce à ma thérapie, je me suis rendue compte que ma peur venait de la relation que j’avais eue avec ma mère, confie Sylvia. Enfant, je n’avais jamais pu me fier à elle. Adulte, je n’avais pas davantage confiance en la vie : j’imaginais que rien de bon ne pouvait m’arriver. »

Que subsistera-t-il de notre moi ?

Pourquoi meurt-on ? Que se passe-t-il après ? De la mort dans sa concrétude, on ne sait rien. Nous n’avons que des fantasmes, c’est-à-dire un savoir inventé pour se rassurer, insiste Françoise Dolto. Les religions – fantasmes collectifs, selon Freud – nous font espérer un au-delà, une survie de « l’âme » : expliquer que Dieu rappelle très tôt à lui ceux qu’il aime est une façon de mieux supporter ce scandale absolu qu’est la mort d’un enfant. Elles ont aussi insufflé l’idée que la mort est, à l’occasion, une libération, le remède le plus efficace aux blessures de la vie. Mais leur perte d’influence laisse l’Occidental d’aujourd’hui plus démuni que jamais. Il ne dispose plus des mots et des gestes qui permettaient jadis de faire face à la Grande faucheuse. D’où sa tendance à cloîtrer dans les hôpitaux, à éloigner de son regard malades et vieillards et à négliger les rites funéraires.

Puisque la mort ne peut être pensée qu’à partir de l’unique expérience dont nous disposons – la vie –, l’illusion est nécessaire : après le moment fatal, quelque chose de notre moi subsistera. D’où nos préférences sur la façon dont sera traité notre cadavre. 

« Je tiens à être enterrée pour qu’on vienne me voir, qu’on se souvienne. Le nom sur la tombe continue de maintenir une sorte d’existence », explique Marie. « Je voudrais être incinérée pour que mes cendres soient dispersées, pour être libre, explique Laure. Léguer mon corps à la science ? Pas question d’être charcutée ! » Cette impossibilité de réaliser que, une fois morts, notre moi cessera d’exister, est à la base d’un fantasme très répandu : la peur d’être enterré vivant. Plus que la mort abstraite, c’est le « mourir » qui nous effraie. Evoquer ce moment de passage entre vie et trépas, où l’on se dirait « je meurs », donne le vertige.Mais au-delà de cette crainte métaphysique, il existe aussi la crainte très banale de la « sale » mort, celle qui fait souffrir. La plupart d’entre nous souhaite périr dans son sommeil, sans rien savoir de ce « mourir ». Mieux vaut une crise cardiaque brutale à la lente agonie qui laisse le temps de penser à l’inévitable.

La mort, moteur de la vie

La mort impersonnelle, abstraite, nous la refusons tous : « Chaque individu veut mourir de sa mort “à lui” », constatait Freud dans ses Essais de psychanalyse (Payot, 1989). C’est pourquoi il agit, tente de se construire son propre destin. Selon les psychanalystes, c’est l’aiguillon de la mort qui nous pousse à faire des enfants grâce auxquels nous survivrons au-delà du néant. C’est lui aussi qui incite l’artiste à créer pour immortaliser son nom. James Joyce, auteur de textes particulièrement obscurs, l’affirmait clairement : « J’écris pour donner du travail aux universitaires pour les siècles à venir. »

En fait, vivre éternellement serait sans doute d’un ennui sans fin. Car le désir de vivre, de créer, d’aimer se nourrit d’obstacles. Et, sans l’horizon de la mort, cette énergie intérieure s’éteindrait probablement à tout jamais. Autrement dit, nous avons psychologiquement besoin de la mort pour vivre.

Eros contre Thanatos

Plus nos décennies filent, plus la conscience de notre statut de mortel s’ancre dans nos esprits. « Tant que j’avais mes parents, j’y pensais rarement, assure Louisa, 59 ans. Maintenant que je suis grand-mère, je me dis qu’est venu mon tour. »

Rédiger son testament est sans doute l’acte qui nous confronte le plus à la mort. Néanmoins, nous n’y croyons jamais concrètement. « Dans l’inconscient, chacun est persuadé de son immortalité », écrit Freud dans ses Essais de psychanalyse (Payot, 1989) : l’inconscient ignore le temps et, par conséquent, la mort. Même si nous avons vu des parents, des amis disparaître, notre inconscient nous murmure à l’oreille : « Toi, tu ne mourras pas. » Le malade qui demande à être euthanasié ne croit pas davantage qu’il va mourir : il veut surtout abréger ses souffrances. Mais, à cet élan qui nous jette parfois dans les bras de la mort, il existe une autre explication. Selon Freud, en nous s’affrontent deux types de pulsions : les pulsions sexuelles, d’auto-conservation (qu’il nomme « Eros ») et la pulsion de mort (qu’il appelle « Thanatos ») présente en nous dès la naissance. 

Chez l’individu normal, les deux sont associées et c’est cette union qui produit un mouvement vers la création ou la procréation. Cependant, il arrive que les péripéties de l’histoire personnelle d’un individu (mauvais traitements, abandon ou deuils précoces mal surmontés) entraînent une disjonction de ces forces. Et là, la mort mène la danse…

Yasmina, 25 ans : “J’ai annoncé à mon père qu’il allait mourir”

« Plus que trois mois à vivre… » Ces mots, le jeune interne des hôpitaux de Paris n’a pas su les dire à mon père, qui, à 77 ans, entrait en phase terminale d’un cancer du fumeur. Ma mère non plus : « Je n’y arriverai jamais… » 
Je lui ai répondu, la gorge serrée, que papa détestait le mensonge et qu’il avait le droit de savoir… Me voici assise devant lui, au salon. Le vide s’est fait autour de nous… « Papa, ils nous ont menti, il ne te reste pas beaucoup de temps, trois mois au mieux. Tu as une tumeur dans un poumon, en plus de celle dans ta gorge, et des métastases partout… Rien à faire, c’est fini… » 

Il répond d’abord avec ses yeux, surpris que l’émissaire désigné soit la troisième de ses enfants : moi qui, à 25 ans, continue à refuser qu’il me quitte. J’ai su lire dans son regard : il n’était pas trop inquiet pour lui-même, il était enfin parvenu à accepter l’idée de la mort. Après ce silence, il me répond : « Je le sais bien : les brûlures sont de plus en plus fortes dans ma gorge, dans mon dos… Chaque jour, c’est pire, mais moi ça va, j’ai bien vécu. » C’est décidé, il mourra à la maison, ne veut pas d’infirmière et demande qu’une belle grille soit mise autour de sa tombe. Ces paroles sans réserve nous ont permis à tous de mieux vivre ce passage vers l’inconnu. Sa mort a été comme un instant de grâce : dans sa maison, entouré de ceux qu’il a aimés, il a eu droit au bonheur, même au bord du trépas. Je suis sûre que mes mots y ont été pour quelque chose.

 Source Psychologie.com

Publié dans:La MORT |on 8 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

LES 4 NIVEAUX de la Nature de Jésus

 

4-mondes

L’introspection et l’honnêteté intellectuelle et spirituelle nous poussent à nous voir comme des mille feuilles. Pour explorer la nature de l’homme et de celle de Jésus, abordons la notion fondamentale des Quatre Mondes de la Kabbale. La lumière de l’Un, dite Or Quadum, emplissait l’infini équanimement avant le grand instant premier du Tsimtsoum, de la contraction de Dieu. Puis la Kabbale nous décrit une première lumière, Or Nietsal, émanation dans l’espace vide laissé par le Tsimtsoum. A partir de cette émanation lumineuse s’étagent quatre mondes éternels, secrets. Ces quatre mondes sont à comparer aux quatre états de la matière : le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre. Une même substance peut selon sa température être extrêmement légère ou terriblement lourde. Le parcours des émanations est de cet ordre, celui qui passe du monde le plus éthéré d’Atsilouth au monde le plus pesant d’Assiah, l’Action.

Le monde de l’Emanation ou du Divin, le olam haAtsilouth.

Le monde de la Création, le plan haBeryah.

Le monde de la formation, le olam haYétzirah.

Le monde de l’Action, le olam Assiah.

 

LE MONDE DE l’EMANATION OU DU DIVIN

 Le olam haAtsilouth (les archétypes, les concepts, le mental abstrait).

Ce premier monde est le plus mystérieux, le plus indicible, le plus lumineux. Son élévation nous prive de mots pour le décrire. Il est en relation directe avec le Ein Sof qui créa l’univers. Son étymologie est Etsel, proche, c’est à dire proche de la Source des sources. En Atsilouth, l’Arbre de vie est dans son énergie la plus pure. Les Séphirot comprises dans ce monde sont : Kéther, Hokhma, Bina : la première triade de l’Arbre. Elle est liée à la première lettre du Tétragramme, le Yod, symbole du don, de la puissance du Nom indicible. Lettre spermatique par excellence. 

LE MONDE DE LA CREATION 

Le olam haBeryah (le mental concret, les formes pensées) 

Le deuxième monde est celui de la Création. Il est l’intermédiaire entre le monde de l’Emanation Atsilouth et Yétsirah, le monde de la Formation. Il contient tout ce qui sera créé dans l’univers. A partir de lui, les âmes commencent à se distinguer. Béryah est le tout premier monde émané ex-nihilo. Sa matière est encore informe. Il reste le monde des projets potentiels qui pintent mais n’nt pas encore trouvé leur matière. La Kabbale dit qu’il est le monde des Anges. Le monde de Béryah est considéré dans la Kabbale comme le monde du trône. Le royaume d’Atsilouth siège, pour ainsi dire, sur le trône de Béryah. Le mot trône (kissai) dérive de la racine qui signifie couvrir. Le trône couvre et cache la lumière et la gloire d’Atsilout. Le monde de béryah est l’origine spirituelle d el’intelligence humaine. Imma, la Mère, (Binah, la compréhension et l’intelligence en généralà réside dans le monde de Béryah. 

LE MONDE DE LA FORMATION 

Le olam haYétzirah (les émotions, les sentiments, l’astral) 

Le troisième monde est le monde du potier (étymologie) qui donne une forme à son projet. Comme le potier sur son tour, la création se fait par des cercles en mouvement. A notre échelle humaine, ces mouvements sont nos émotions, positives, comme négatives. L’énergie émise par Atsilouth, décantée et formulée par néryah, se prépare par Yétsirah à revêtir une véritable matérialité qui aboutira concrètement dans le monde qui suit : assiah. Outre son étymologie qui désigne le potier, Yétser évoque les penchants, les pulsions, les passions. Par exemple ce qui pousse une personne à agir mal est le Yétser haRa, sa face sombre. Ce qui l’invite à bien agir est le Yétser haTov, la face de la Bonté. Cet aspect passionnel est incontournable pour la suite de ce qui doit advenir, sans le désir, rien ne peut se réaliser, s’incarner. La Kabbale attribue à chacun des mondes une lettre du saint Tétragramme. Yétsirah est lié à la lettre Vav qui est celle qui relie tous les antagonismes. 

LE MONDE DE L’ACTION 

Le olam Assiah (la cristallisation) 

L’ultime monde est de celui de l’action, le monde physique. Assiah correspond au monde terrestre sur lequel les humains ont une prise directe. Les actions dans le judaïsme sont extrêmement importantes, il n’est pas une croyance abstraite basée sur des spéculations métaphysiques. C’est par nos actions que nous pourrons remonter l’Arbre de Vie. Une célèbre phrase de la Torah dit : na’assé venishma, fais et tu comprendras. Fais d’abord, agis d’abord. Ce monde est le nôte, riche de notre matérialité, mais aussi riche de nos questionnements. Ces deux aspects le constituent. Le premier est celui où nous devons agir pour subvenir à nos besoins, communs aux autres créatures, manger, dormir, se reproduire, étendre le territoire. Le monde où chaque chose a sa cause et est elle-même la cause d’une prochaine. Le deuxième est celui de nos questions, de nos aspirations, celui qui toujours est en appel d’élévation, toujours nostalgique des mondes qui l’ont précédé. 

L’homme est comme le funambule de Nietzsche en balance avec sa matérialité et sa spiritualité. Mais dans Assiah les règles, les lois de la matière ne peuvent pas être évitées. Pour s’élever l’homme devra conjuguer ses deux natures avec le monde physique qu’il habite. Assiah n’est pas isolée des autres mondes, elle est l’aboutissement créateur de toutes les énergies qui l’ont précédée. Voilà comment George Lahy dans son indispensable Dictionnaire Encyclopédique de la Kabbale décrit Assiah : une image pour illustrer : « J’ai le désir de me construire une maison » ; les autres stades suivants seraient engagés de la naissance de l’idée à sa matérialisation : 

a)    Une idée générale, mais non encore définie,

b)    Une idée définie de la maison dans mon esprit,

c)    Les plans ou projets précis,

d)    La construction proprement dite de la maison. 

Le monde qui concerne celui des Séphirot sera ce premier, celui de l’Emanation, le Olam haAtsilouth. La lumière primordiale de l’Ein Sof opère sa descente dans le monde pour donner son souffle à toutes les créatures animées et inanimées. Elle s’épanche et se répartit sous la forme de dix saphirs, dix lumières. Ces Séphirot recèlent chacune une qualité de la puissance de la lumière afin que ce qui soit être, advienne. Le mouvement de ces énergies a un double déploiement ; un premier vers l’extérieur animant la création et un second vers l’intérieur, attestant dans son intimité la présence cachée du Un dans tout ce qui est.

 Les Séphirot respectent un équilibre entre le don de la lumière et la réception. Tout déséquilibre rendrait le monde impossible. Chacun a donc une valeur à la fois masculine, spermatique et une autre féminine, matricielle. Charles Mopsik dans son livre incontournable, Le Sexe des Ames, précise : 

« Chaque Séphira, et donc l’ensemble de l’Emanation, est à la fois mâle et femelle, épanchant et recevant. Yousssef Gikatila, grand kabbaliste du Moyen âge renforce cette idée de bisexualité des Séphirot : Chacun des degrés sans exception de YHVH possède deux forces ; une force reçoit de ce qui est au-dessus d’elle, et sa seconde face épanche de la bonté à ce qui est au-dessous d’elle, jusqu’au nombril de la terre (Malkhout). Chaque degré sans exception se trouve donc posséder deux instances : une puissance de réception pour recevoir l’épanchement de ce qui est au-dessus de lui, et une puissance d’émission pour épancher du bien à ce qui est en dessous de lui, de cette façon les structures sont dites androgynes, en tant que recevant et épanchant. C’est là un grand secret parmi les mystères de la foi ». 

4mondes

 Cette androgynie des Séphirot exprime la nature profonde du Divin qui est à la fois Mâle et Femelle. La tradition rend cette double essence de Dieu en lui donnant deux noms : YHWH, face féminine, de miséricorde et Elohim, face de rigueur.  Tout cela serait très simple, mais la Bible vient elle-même contrarier ces attributions car il arrive que YHWH soit du côté de la rigueur et que élohim de l’amour. La Kabbale divise l’arbre des Séphirot en quatre sections qui correspondent à autant de mondes. Ces autre mondes ne sont pas successifs mais contemporains. Ils coexistent dans un même temps. Ils sont la rationalisation d’un seul et même monde. Pour les décrire, l’esprit sépare ce qui est réuni. Selon le niveau de conscience, chacun percevra les superpositions. Chaque être forcément, même et surtout à son insu, comme un inconscient, ressent ces quatre états. 

Les autre, plus une, natures de jésus pourraient, avec une dose avouée de poésie, correspondre à ces quatre niveaux que nous décrit la Kabbale :

-       Jésus l’homme procèderait du monde de Assyah

-       Jésus philosophe hanterait le monde de Yétsirah

-       Jésus prophète serait nimbé du monde de Béryah

-       Jésus fils de Dieu serait directement immergé dans le monde mystique de Astilout. 

 Jésus Dieu, lui, serait dans le dehors des mondes et de l’arbre et serait confondu avec l’Ein Sof, l’infini ou mieux l’indéfini, source de toute chose. 

Ces cinq étapes sont autant de spires d’un seul et même tronc. On ne peut jamais en retirer une sans abattre le Tout arbre. Dans le fœtus bien au chaud dans le sein de sa mère, se trouve le nourrisson à naître, le bébé qui dit ses premiers mots, l’enfant qui fait ses premiers pas, l’adolescent qui éprouve ses premiers émois à la vue des courbes féminines, le jeune homme qui apprend goulûment le monde, l’homme qui trouve sa place dans la société par son travail, la personne mûre qui enseigne tout un savoir acquis, le vieillard au corps diminué mais riche de sa bibliothèque intérieure, l’agonisant serein ou effrayé qui affronte le terme d’une vie, de sa vie unique. Le fœtus, comme le montre avec splendeur Stanley Kubric dans son 2001 l’Odyssée de l’Espace, tient en lui tous ces âges. Mais le fait est qu’il les réserve dans les spirales de son ADN, qu’il les réalise dans l’immédiateté. Ces différentes phases de son être tricotent avec le temps. Je ne peux pas au sortir de la matrice résoudre des équations ou donner des conseils à des amis dans la détresse. 

Etre Dieu ne peut pas se donner sans passer par le temps et l’épreuve de la chair. L’homme est Dieu, de même que l’enfant Albert est Einstein. Mais ce futur Einstein fait comme ses camarades caca dans sa culotte et pipi au lit, pourtant personne ne peut nier que ce morveux est Einstein, le grand Einstein. Ce moutard est Einstein à l’âge de deux ans, cet enfant est Einstein à l’âge sept, ce garçon boutonneux est Einstein à quatorze ans. Il en est de même pour le Dieu en nous qui arrive. Nous continuons à jouir et souffrir de la chair, mais ce n’est pas pour cela que nous ne sommes pas Dieu. Nous sommes Dieu à l’état d’homme. Dieu âgé de 13,7 milliards d’années. Dieu dans l’homo sapiens, tellement cruel, tellement bon, tellement tout. Dieu dans le Sapiens Sapiens, seulement cent mille ans. Dieu dans l’homo sapiens mutant ayant créé ses propres mutations en déjouent les lois de la génétique. La jubilation, enjeu universel de Tout, ne peut se réaliser que dans l’exploration des limites. Sans limite, il n’y a plus de jouir. Dieu joue à l’homme pour mieux jouir de son œuvre. L’homme joue à Dieu pour mieux sortir du jeu et découvrir les règles du Grand Jeu. 

Que font les scientifiques, les poètes, les mystiques, les acètes, les libertins, si ce n’est jouer avec le feu de la passion pour soulever le voile qui nous montrera les fils tendus du marionnettiste. Le grand Ohi sera de voir que celui qui agite les Bras d’Albert, c’est Albert, habillé tout en noir pour que le spectateur ne le voient pas. 

-       Qui es-tu ?

Il confessa, il ne nia pas, il confessa :

-       Je ne suis pas le Christ.

-       Qu’es-tu donc ? lui demandèrent-ils.

-       Es-tu Elle ?

Il dit : Je ne le suis pas.

-       Es-tu le prophète ?

Il répondit : Non.

(jean 1. 19-21) 

Grâce à Dieu, le maître ne donne jamais une réponse explicite. En donner une serait créer immédiatement une secte autour de sa personne. Il doit rester comme Dieu, comme l’homme en face de moi, une essence, une chair à jamais non identifiable. Ne pas tomber dans la réduction, dans l’univocité, l’unidimensionnalité. Il restera ainsi pour toujours un mystère. Le mystère de Jésus, le mystère de l’autre. Moi-même mystère de moi-même. Etre tout et rien à la fois. Un et deux. Deux et Trois. Femme et homme. Riche et pauvre. Dieu est ce papier gras qui virevolte sur mon chemin. 

Texte issu du livre de Frank Lalou : Autobiographie de Jésus aux Editions EDM

Son site : http://www.lalou.net

 

Publié dans:JESUS |on 8 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Peur de la mort ou peur de mourir ?

 

A ce destin scandaleux, nul ne s’habitue jamais. Jusqu’où ce refus est-il normal ? Quand devient-il pathologique ? Voici comment l’idée de la mort s’ancre en nous.

« Jusqu’à 32 ans, j’ai tenu la mort pour une abstraction, explique Sonia. Puis ma meilleure amie est décédée : un accident de voiture. Ce jour-là, j’ai vraiment réalisé que, moi aussi, j’étais concernée. Depuis, quand mes parents partent en voyage, je suis un peu anxieuse. Adepte de l’escalade, je prends moins de risques… »

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Pour la psyché humaine, la mort est le paradoxe des paradoxes. C’est notre destin, donc un phénomène bien ordinaire, pourtant, écrit le philosophe Vladimir Jankélévitch dans La Mort(Flammarion, 1977), nul ne s’y habitue : « Chaque mort étonne ou scandalise, comme si elle était la première. » En même temps, nous réussissons à vivre, à aimer, à agir malgré la menace quasi quotidienne de notre trépas… Serions-nous héroïques ou inconscients ? Rares sont ceux qui se disent : « Puisque je dois mourir, je commence dès aujourd’hui à me laisser dépérir, à refouler en moi tout désir. » En fait, les pathologies directement liées à la peur de la mort sont peu nombreuses. Cependant, pour définir, dans la relation à la mort, la limite entre le normal et le pathologique, encore faut-il cerner les processus par lesquels elle s’ancre en nous, ainsi que leurs effets.

Naître à la mort

« L’expérience de la naissance est la première expérience de l’émergence de la mort », déclarait Françoise Dolto dans Parler de la mort (Mercure de France, 1998). Notre venue au monde nous installe parmi ceux qui vont mourir. Elle implique d’emblée une perte : celle du placenta protecteur vécu par le nouveau-né comme une part de lui-même. Dès l’âge de 2-3 ans, l’enfant peut réaliser qu’une personne de son entourage est morte. Mais il s’imagine qu’elle est partie habiter dans un autre univers d’où elle reviendra peut-être. Pour un petit, mourir c’est vivre autrement. Inutile de s’inquiéter s’il ne pleure pas toutes les larmes de son corps et manifeste surtout de la curiosité (« Où il est papy, maintenant ? »). La mort intrigue les enfants, comme la sexualité et la procréation. En revanche, une absence de questionnements de sa part signale une difficulté : l’enfant se tait pour ménager ses parents s’il saisit leur incapacité à parler de ce décès. Or ce silence risque de le rendre inapte, plus tard, à assumer la confrontation avec la mort… sans se mortifier.

La peur s’installe

C’est une étape normale du développement de l’enfant. Vers 7 ans, l’idée de la mort devient très active. « J’y pensais tous les soirs avant de m’endormir, se souvient Delphine. J’étais angoissée à l’idée que j’allais mourir un jour. Pour me rassurer, j’ai imaginé un personnage, Monsieur Tout-le-Monde, nécessairement promis à la mort. Puis je me suis identifiée à lui. Alors, j’ai pu me dire que mourir était une chose normale et ma peur s’est atténuée. » Certains enfants, eux, ne cessent de craindre que « maman meurt ». Cette inquiétude provient d’un malaise ressenti par le tout-petit qui, lorsque sa mère s’absente, a peur qu’elle ne revienne pas, analyse Ginette Raimbault, psychanalyste et auteur de L’Enfant et la mort(Dunod, 1998). D’ordinaire, ce type d’angoisse s’apaise avec l’apprentissage de la solitude.

Très tôt la conscience de la mort donne lieu à une peur des morts inspirée, selon Freud, par la culpabilité : nos relations aux autres sont toujours teintées d’ambivalence, l’être le mieux aimé est simultanément haï. Aussi, quand une personne proche s’en va, nous nous sentons coupables – plus ou moins consciemment – des sentiments hostiles que nous lui portions. D’où les scénarios d’enfants et les dessins campant monstres et fantômes. Ceux-là mêmes que nous retrouvons dans la littérature fantastique et les films d’épouvante. Toutefois, sauf situation névrotique où la culpabilité demeure inentamable, notre psychisme sait aussi se protéger et transformer les morts en êtres bienveillants. Mais, d’une façon générale, les morts impressionnent. Les précautions oratoires adoptées pour les désigner témoignent de notre embarras. D’un défunt, on préfère dire qu’il est parti ou plongé dans le sommeil de l’éternité. Saint Paul nommait les morts « ceux qui dorment ».

Publié dans:La MORT |on 6 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Les fantômes du lac Baïkal

avec Sylvain Tesson

téléchargement (13)Alors qu’il vivait en ermite depuis plusieurs mois dans la solitude sibérienne, Sylvain Tesson a été le témoin stupéfait de la rencontre entre deux mondes…

« Un jour, l’homme pénètre dans les bois. Les dieux se retirent. »L’écrivain et géographe Sylvain Tesson vient de nous offrir un de ses livres les plus intimes, les plus poétiques, et les plus sincères.Dans les forêts de Sibérie raconte en effet l’isolement volontaire de l’auteur, six mois durant, dans une petite cabane perdue sur les bords du lac Baïkal.

Pourquoi ? Pourquoi partir ? La solitude est un sujet cher à ce voyageur intrigant qui cite Walt Whitman : « Je n’ai rien à voir avec ce système, pas même assez pour m’y opposer. » Alors il s’isole. Trouve un abri sibérien, s’y fait déposer en plein hiver avec de quoi survivre plusieurs mois, et s’installe en marge de notre temps. « Entre l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. »
Son livre, salué par un prix Médicis ô combien mérité, est déstabilisant. Parce qu’il touche au cœur le furieux désir nomade tapi en chacun de nous – fuir ce monde en train de devenir fou. Mais lorsque l’on est seul, on reste accompagné de soi-même, et la crainte est là, au fil des mots déposés par l’auteur – le risque dit-il – « de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève ».C’est un matin de début mars que le mystère fait violemment irruption dans l’univers habilement sous contrôle de l’écrivain. Aujourd’hui encore, il confie être certain d’avoir fait une « rencontre » parfaitement réelle, sans y trouver encore la moindre explication rationnelle :
 « Comme tous les matins, lorsque le poêle chauffe, je vais au trou d’eau creusé à trente mètres du rivage. Pendant la nuit, la couche de glace se reforme et je dois la casser pour puiser. Je reste un moment là, debout, à regarder la taïga. Soudain une main blanche (ces eaux ont avalé tant de noyés) jaillit par le trou pour m’agripper la cheville. L’hallucination est fulgurante, j’ai un mouvement de recul et lâche le pic à glace. Mon cœur cogne. Les eaux dormantes sont maléfiques. Les lacs exhalent une atmosphère mélancolique parce que les esprits y maraudent en vase clos, ruminant leur chagrin. Les lacs sont caveaux. La vase y diffuse une odeur délétère, la végétation y plaque de sombres reflets. En mer, le ressac, les ultraviolets et le sel dissolvent tout mystère et la clarté l’emporte. Que s’est-il passé dans cette baie ? Y a-t-il eu un naufrage, un règlement de comptes ? Je n’ai pas l’intention de cohabiter six mois avec une âme en peine. J’ai assez de la mienne. Je rentre dans la chaleur de la cabane, avec mes deux seaux à la main. Par la fenêtre, le trou à glace fait une tâche noire sur la nappe livide : un chas dangereux qui fait communiquer les mondes ».
Source INRESS
Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 6 juillet, 2014 |1 Commentaire »

Incarnation après Incarnations

 

images (25)IL EST DONC ÉVIDENT QUE LES PENSÉES HABITANT PUISSAMMENT NOTRE ESPRIT À L’INSTANT MÊME DE NOTRE MORT, SONT D’UNE IMPORTANCE CAPITALE.

Seule une âme étant parvenue à faire évoluer sa personnalité vers l’idéal spirituel, pourra mettre fin à ces éternels recommencements de vies successives appelés  » samsara  » et espérer pouvoir ENFIN, fusionner avec Dieu.

Mais, tant et aussi longtemps que nous n’y serons pas parvenu, nous emprunterons différentes existences, sous différents aspects physiques. La personnalité continue alors d’évoluer et l’âme inlassablement poursuit son rôle de guide.

EST-CE QUE CES DIFFÉRENTS ASPECTS PHYSIQUES, EMPRUNTÉS D’INCARNATIONS EN INCARNATIONS, SONT TOUJOURS DE FORMES HUMAINES ?

Les réponses à ce sujet sont souvent divergentes, bien qu’il ne semblerait exister aucun interdit, qu’il s’agisse à un humain de se choisir une forme animale moins évoluée ou encore, choisir de poursuivre sa progression sous la forme humaine.

L’animal, aurait cependant la possibilité de s’incarner en humain, s’il bénéficie de la chance d’être aimé par son maître. Ce principe, expliquerait sans doute pourquoi, l’opportunité de s’incarner en humain, serait somme toute un privilège assez rare, toujours selon les écritures Hindouistes.

D’autres écoles ou approches dont le BHAGAVAD-GITA, affirmeraient que, la qualité de l’évolution karmique réalisée déterminerait l’étendue des choix accessibles ou leurs restrictions.

En mots clairs, plus on aurait réalisé une bonne vie, plus nous posséderions le choix de poursuivre sous forme humaine et moins nous aurions cherché à progresser spirituellement dans l’amour, moins ce privilège nous serait accordé dans l’incarnation suivante.

DEVONS-NOUS PASSER PAR DE NOMBREUSES RÉINCARNATIONS, AVANT D’ACCÉDER AU PRIVILÈGE DE REVÊTIR UNE FORME HUMAINE ?

Toujours selon les Écritures Hindouistes, ceux-ci affirment que nous devrions connaître huit millions quatre cent mille formes de vie avant d’être humain. Personnellement, cela me paraît tout de même bien excessif, mais mon rôle se limite à vous transmettre la sagesse de ces Écrits.

POURQUOI LES HINDOUS VÉNÈRENT-ILS DES VACHES SACRÉES ?

Parce que selon leur croyance, un être très déchu, n’ayant réussi aucune possibilité d’évolution spirituelle, pourrait être contraint de passer par tous les niveaux d’évolution soit de végétal, puis transiger par toutes sortes de formes animales, tel que insecte, reptile etc. jusqu’à la forme animale la plus évoluée juste AVANT celle d’être l’humain, soit celle de la vache donnant son lait de survie à des hommes de ce peuple.  

EST-IL VRAI QUE LES PERSONNES QUI ÉVOLUENT À NOS COTÉS DANS LA VIE ACTUELLE AVAIENT DÉJÀ ÉTÉ DES PROCHES DANS D’AUTRES INCARNATIONS PRÉCÉDENTES ?

Oui absolument, cette affirmation est même l’une des bases des principes de la réincarnation. Les membres de notre famille actuelle, père, mère, frères et sœurs ont déjà évolués à nos côtés antérieurement à cette vie et s’y retrouvent de nouveau, bien souvent en raison d’une entente mutuelle, visant à s’aider réciproquement, à travailler nos imperfections ici-bas.

Parfois, il y a des personnes pour lesquelles sans raison apparente nous ressentons une répulsion incompréhensible. Celle-ci vient sûrement d’une profonde mésentente dans une vie antérieure. Le hasard des coincidences nous place peut être sur son parcours afin de faire mieux cette fois-ci, si nous en avons évidemment le courage.

EST-IL VRAI QU’IL EXISTE UN ANGE DE LA MORT ?

L’ange de la mort peut être la figure mythique d’un esprit armé d’une fourche que certains êtres décrivaient dans leur agonie, à l’approche de leur mort éminente. Mais, il s’agissait plus d’individus apeurés des courroux de la justice Divine, face au bilan négatif qu’ils ne manquaient pas de comptabiliser à une heure aussi dramatique de leur existence vide de sens spirituel.

Par contre, l’esprit apparaissant aux autres individus de nature croyante et ayant vécu dans la perspective d’un Dieu bienveillant, prenait davantage l’image d’un ange éblouissant de lumière, remplie d’amour, plutôt que celui d’un squelette machiavélique prêt à les foudroyer.

LE PASSAGE DE LA VIE À LA MORT EST-IL DOULOUREUX ?

Si nous entendons par douloureux, une souffrance physique, alors NON pas nécessairement, grâce à certaines endorphines du cerveau qui tel une drogue anesthésiante permettent d’adoucir ce passage le rendant même apparemment euphorique.

Par contre, si l’on entend par douleur une souffrance mentale, alors, celle-ci n’est pas nécessairement exclue. Ce risque, est directement proportionnel à deux sources particulières :

la première est en fonction de notre résistance à renoncer aux biens matériels de ce monde ou à renoncer aux êtres chers qui nous retiennent par leur désarroi.

la deuxième source est directement proportionnelle à l’évolution spirituelle que nous sommes parvenus à réaliser dans l’existence qui s’achève. Dépendant, si nous avons ou non, PRIS CONSCIENCE DE NOTRE IDENTITÉ SPIRITUELLE.

Si peu d’évolution fut réalisée, le SENTIMENT DE CULPABILITÉ ÉPROUVÉ nous éloignerait du Divin dont nous ne nous sentirions plus digne. Cette forme d’autodestruction serait à un niveau tel, que lors de notre décès, une sorte de folie autopunitive deviendrait LA SEULE RESPONSABLE de notre douleur, du seul fait d’avroi CHOISI d’ignorer ou même de nier l’existence de Dieu.

Pourtant, il faut CHOISIR de se pardonner, en réalisant que Dieu non seulement existe vraiment, mais de surcroît que sa bonté est illimitée. Il est, et sera toujours, disposé à nous absoudre de toutes nos impuretés sans restriction. Il ressent pour nous, un AMOUR et une compassion aussi inconditionnels qu’indéfectibles. Seuls nos doutes en lui, seraient capables de nous éloigner de la certitude de cette absolution.

COMPRENEZ BIEN, CE N’EST PAS DIEU QUI CHERCHERAIT À NOUS PUNIR, MAIS BIEN NOTRE PROPRE SENTIMENT DE CULPABILITÉ.

Si au contraire, nous sommes parvenus à L’ÉVEIL, en reconnaissant notre identité spirituelle, alors, dans un tel cas, le passage non seulement ne sera pas douloureux mais bien au contraire, sera source de joie, de béatitude, rempli de sérénité, sachant combien le meilleur est à venir.

COMMENT POURRIONS-NOUS AUGMENTER NOTRE CONSCIENCE SPIRITUELLE ET CONTRIBUER AINSI À L’ACHÈVEMENT DE NOS INCARNATIONS SUCCESSIVES ?

En comprenant que notre âme est pure à l’image Divine et que nous devons être à l’écoute de notre BONNE VOLONTÉ. C’est l’observation en cette vie terrestre de la loi de  » cause à effet « . Si tu fais le bien, le bien te sera fait, mais si tu fais le mal, le mal te sera rendu en cette vie.

téléchargement (12)Parfois, nous avons l’impression que cette justice tarde à s’accomplir face au bien que nous accomplissons, mais il existe une certitude, c’est que la récolte s’accomplira tôt ou tard. Il nous faut donc agir selon notre âme spirituelle et non selon nos désirs matériels illusoires.

Le livre de 304 pages « Comment Reconnaître et Créer Vos Coïncidences Magiques » épanouira votre vie à son maximum plusieurs centaines de témoignages le prouvent Mme Céline Jacques      http://www.edition-celinejacques.com/

Publié dans:REINCARNATION, VIES ANTERIEURES |on 6 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Dieu est PERE et MERE A LA FOIS

 

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Le regard actuellement porté par notre conscience humaine sur tout ce qui concerne l’union de l’homme et de la femme, est encore englué dans nos héritages culturels. Et pourtant au fond de nous, femmes, nous pressentons autre chose. Et si l’Eternel, l’Un, l’Unique, Dieu était Père et Mère à la fois ? 

Et si l’Androgyne pouvait être une entité où principes féminins et masculins se contemplaient, se connaissaient et s’échangeait à l’infini dans l’Amour le plus total à l’origine de toute création. L’Amour étant vie et mouvement, l’acte de création se renouvellerait chaque jour que Dieu fait, car l’Amour est non seulement création, mais aussi échange et partage. L’Homme avec un grand H ne peut être créé qu’à l’image du Père-Mère, masculin et féminin. 

Il me vient à imaginer Dieu divisant en deux ses polarités pour qu’elles puissent, non se tourner le dos, mais au contraire se contempler et échanger leur regard à l’image de leur Père et de leur Mère, à la fois deux et un. Ces deux polarités seraient Adam et Eve, représentant le masculin et le féminin à l’œuvre chez l’Homme. De toute évidence, Adam ne symbolise pas un homme physique de même qu’Eve, une femme physique ; images réductrices d’une lecture erronée du récit de nos origines, mais principes masculins et féminins qui résident en chacun de nous. 

Marie-Madeleine et Jésus, dans leur dimension d’êtres incarnés, nous enseignent que la voie mystique peut emprunter un chemin de vie des plus ordinaires. En reconnaissant Marie-Madeleine, Jésus réhabilite la femme pour l’éternité. Il invite à la réconciliation et à l’union entre l’homme et la femme. Leur destin est de se regarder et de s’aimer dans leur complémentarité et entièreté, sous le regard et la protection de Dieu. C’est à Marie-Madeleine et non à Pierre ou Jean qu’il se présente le premier, ressuscité. Ce n’est pas un hasard s’il l’a choisie, elle, plutôt qu’un homme. Il sait qu’une femme amoureuse, à l’écoute de son coeur, peut être capable  de le reconnaître, beaucoup mieux que ces hommes pourtant si proches de lui, et de croire en sa résurrection. Aussi, c’est à elle qu’il décide d’offrir ce merveilleux cadeau. 

Son engagement à ses côtés et sa fidélité n’ont souffert d’aucune faille ou faiblesse. C’est pour cette raison qu’il l’a récompensée en lui apparaissant en premier ; elle, l’infidèle, la prostituée, « la moins que rien » aux yeux de tous, a obtenu l’immense privilège de constater avec stupeur et incompréhension la survie de son Maître et de son Amant Divin. Marie-Madeleine ne sera véritablement reconnue qu’après la résurrection de Jésus, parce que c’est elle le témoin principal de la survie immédiate de son Grand Amour. L’on raillait sur elle parce que leur union semblait bancale et contre nature. Toujours présente dans les pires moments de la vie de Jésus, Marie-Madeleine a été la seule, avec sa mère Marie, à le soutenir et à lui apporter le réconfort dont il avait besoin. 

De cette femme rejetée, mal-aimée, il en fait son plus proche disciple : Parce qu’il l’a considère comme la plus fidèle des fidèles, méritant sa profonde reconnaissance à ses côtés. Il en fait son premier apôtre, lui demande de témoigner de ce qu’elle a vu et d’enseigner les connaissances qu’il lui a transmises ; lesquelles ne sont pas d’ordre intellectuel. Il l’amène à témoigner de l’Amour : l’Amour transcendé qui permet de triompher de la mort et de ramener l’Humanité à sa source. 

Marie-Madeleine est pour moi un véritable symbole pour l’humanité de demain. A la fois ange et femme munie du flacon contenant le précieux parfum, elle me fait penser à l’ange de la tempérance (Arcane XIV du tarot). Marie-Madeleine ne symboliserait-elle pas la nouvelle Eve, celle de l’ère du Verseau, l’ère de la femme sauveur de l’Humanité ? Marie-Madeleine est fière qu’une Marie-Madeleine relève le défi de sa réhabilitation, parce que c’est bien de cela dont il s’agit : la réhabilitation de l’apôtre le plus fidèle du Christ, mais reniée par les autres. 

Si ce fut une femme qui inaugura la séparation d’avec le Divin ou l’Un, ne reviendrait-il pas à la femme d’ouvrir la voie du retour vers l’Un, l’Unique ou Dieu ? 

Marie-Madeleine est le symbole de la femme « une » et parce qu’elle est réunifiée, elle est une femme libre. Aujourd’hui, elle nous appelle, nous les femmes, à être pleinement « une » au travers de tous les rôles que nous sommes amenées à jouer, qu’il s’agisse de celui d’épouse, de mère ou autre. Elle nous demande de développer toutes les qualités du pôle féminin tout en reconnaissant celles du pôle masculin. Marie-Madeleine représente la femme dans ce qu’il existe de plus noble, de plus pur, de plus beau. Les femmes d’hier et d’aujourd’hui doivent êtres fières d’être représentées par elle qui partagea la vie de Jésus vivant sur terre, et la vie du Christ ressuscité. Les femmes sont perméables au péché, mais plus sensibles  aussi à la sentimentalité. Cela n’est pas une règle à prendre à la lettre, mais c’est un constat qu’il nous est facile d’observer. La spiritualité, l’occultisme, le mystère les attirent. Elles vivent plus dans l’abstrait que les hommes et sont attirées par l’invisible ou l’inconnu. 

Pardonnez-nous de faire cette parenthèse, mais les femmes méritent aujourd’hui plus de place dans les décisions terrestres qui sont liées à l’évolution de notre planète. La sagesse les habite davantage. Elles ont donné la vie. C’est pour cette raison qu’elles défendent bec et ongle tout ce qui touche à la vie sous toutes ses formes. 

Si Eve a ouvert les voies de la connaissance, il revient à nous femmes d’initier l’homme à l’Amour : l’Amour vrai, et de faire qu’ensemble nous soyons unis dans le Christ. Ainsi, il faut espérer qu’un jour l’homme et la femme arriveront à se comprendre et à se retrouver dans une véritable communication. En allant à la recherche de Marie-Madeleine, je me suis trouvée. Engagée sur le chemin, je continue d’aller là où mon âme souhaite que je me rende. Riche de cette expérience et de mes recherches, j’ai envie de vous encourager à retrouver, femmes et hommes, la part féminine de votre être ; cette part masculine amènerait l’Humanité à vivre dans l’unité retrouvée et non plus dans la dualité ou la guerre, base de toutes nos souffrances. 

Je conclurai par cette phrase d’Annick de Souzerelle : « Quelle peur avez-vous donc de la femme, vous les hommes, alors qu’elle n’attend de vous que votre amoureuse puissance, amoureuse, mais réelle, puisée au trésor de votre intériorité ? «   

Extrait du livre : VERS UN MONDE D’AMOUR page 111-116 de Jean Pernin et M.Madeleine Jacob aux éditions Louise Courteau

Publié dans:AMOUR, MARIE-MADELEINE |on 5 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Cet AMOUR incompris entre Jésus et Marie-Madeleine

 

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L’Amour est noble, il est grand, géant, somptueux, riche en tous points pour l’équilibre de l’humain. Le Christ savait aimer, mais il n’a pas changé rassurez-vous, même s’il est très sévère à l’égard de certains de nos comportements. 

Le Christ a aimé à divers degrés, mais son Amour quel qu’il soit, ne s’et jamais démenti même pour ses ennemis, ses amis, ses apôtres. Tous ceux qui l’approchaient étaient parfois surpris d’une certaine froideur qui émanait de sa personne, parce qu’il  était un être différent de tous ceux qu’ils côtoyaient. Son aura, son rayonnement refroidissaient et souvent effrayaient les incrédules parce qu’ils ne supportaient pas le champ vibratoire d’Amour dans lequel il voulait les envelopper. 

Marie-Madeleine, bien qu’étant fascinée par la beauté, par la grandeur, par la supériorité intellectuelle de Jésus, ne s’est pas sauvée. Elle est restée parfois en retrait parce qu’elle était gênée par sa condition de femme du peuple, de femme facile, d’épouse éphémère. Elle ne voulait pas séduire le Christ parce que le respect qu’elle a eu immédiatement pour lui l’interdisait. Songez à l’embarras de cette femme qui s’est prostrée devant lui. Elle l’a prié et la libérer de cette vie dissolue et sans intérêt. Elle l’a supplié pour qu’il agisse afin de l’extraire du mal. Elle l’a aimé d’un Amour si intense que le Christ a compris immédiatement que c’était l’âme la plus pure qui lui tendait la main. 

Oui, le Christ est un homme qui a vécu l’amour physique. Producteur d’Amour en tout, il s’est accouplé avec Marie-Madeleine. Mais, il eut probablement d’autres amours dans sa vie. Oui, il était un homme comme les autres. Il a vécu comme les autres mais il était toujours dans une démarche de vérité. Il n’a jamais trahi, ni en amour, ni en affaires, parce qu’il était le plus droit de tous les hommes. Le commerce l’a également occupé pendant une partie de sa vie ; celle qui, par hasard, a été occultée par les écritures. Il fallait que le christ soit éprouvé, comme vous l’êtes à un moment ou à un autre de votre vie. 

Prisonnier de la matière, il l’a également été, mais il a tout fait pour s’en extraire parce qu’il ne supportait pas cette contrainte. Tous les hommes sans exception sont, à une période de leur vie, résignés dans une forme de croyance matérielle. Il était donc naturel que le Christ Jésus en ressente aussi les effets pour mieux les combattre. 

Marie-Madeleine est descendue dans ses profondeurs. Pour cela, elle n’a pas hésité à prendre le chemin de l’expérimentation. Elle a vécu l’expérience douloureuse de l’amour humain dévoyé. Elle a vécu le non-amour, prenant conscience de ce fait, du véritable désir de son cœur, elle a purifié son cœur par son expérience difficile et malheureuse. Elle l’a débarrassé des voiles qui le recouvraient. Sagesse et Intelligence l’habitent : sagesse et intelligence du cœur. Elle a rejoint son centre et atteint la matrice de feu, le feu de l’Amour universel et inconditionnel.

 Ella a découvert d’autres lois : celles du cœur ou les lois fondamentales de l’Etre (Etre s’écrivant avec un E majuscule). Ces règles édictées par le Divin, elle les a découvertes peu à peu, au fur et  mesure  qu’elle entrait dans l’expérimentation. Lorsqu’elle rencontre Jésus et l’écoute, elles s’imposent à elle comme une évidence, sa rencontre avec Jésus est alors un choc. C’est lui qu’elle peut aimer et qu’elle désire aimer. Elle le lui fait savoir et lui demande de la délivrer du mauvais qui la corrompt. Par la foi, dans ce sentiment d’amour qui se révèle à elle, son coeur se trouve purifié instantanément ; il fallait qu’elle vive le contraire de l’Amour pour entrevoir l’Amour véritable et renoncer à la fausse vie. En vivant auprès de Jésus, elle va continuer à s’approcher, à se laisser pénétrer des valeurs divines qui étaient enfouies au fond de son cœur. 

L’expérimentation est nécessaire pour accéder au chemin de la Connaissance. Le cœur, en se libérant de toute négativité, est en mesure de regarder les autres êtres en toute lucidité et de les pénétrer tels qu’ils sont, c’est-à-dire selon leur nature vraie et d’y découvrir leur parcelle de divinité. Le cœur de Marie-Madeleine au contact de Jésus s’est ouvert totalement. Il s’est transformé, n’obéissant plus qu’à ce courant de vie ou d’amour qui relie tous les êtres entre eux. Elle acquiert la Force qui lui permet d’encourir le blâme sans que son ego en soit blessé. « Le qu’en dira-t-on » n’a plus de prise sur elle. 

Comme Jésus, elle n’est qu’Amour et vit d’Amour. Marie-Madeleine est nature. Elle se présente telle qu’elle est ; généreuse, donnante, extraverties, confiante. Elle est, contre toutes les apparences et ce que les hommes ont voulu dire d’elle, un être pur tout au fond d’elle-même ; mais, elle ne le sait pas avant sa rencontre avec Jésus. Elle est sa véritable nature ou en passe de le devenir quand elle croise enfin la route du Seigneur. Méprisant les hommes de son époque, très respectueux de la Thora, Jésus se tournera vers Marie-Madeleine, la traitant avec tous les égards possibles. Il ira même jusqu’à la reconnaître plus digne que sa sœur Marthe, pourtant très respectueuse des règles. Parce qu’elle est vraie, parce qu’elle est une femme de foi, Marie-Madeleine s’ouvrira sans difficulté au message d’Amour du Christ. Jésus, en rendant hommage à Marie-Madeleine, rend hommage à toutes les femmes de la terre et consacre l’éternel féminin, et plus encore la part féminine qui est en chacun de nous. 

Depuis les origines, la préférence est donnée au masculin plutôt qu’au féminin, de par sa force, sa forme d’intelligence particulièrement rationnelle. La femme, représentative du côté féminin de la nature et intuitive, est juge d’une valeur moindre que celle donnée à l’homme. Sa beauté, son apparence physique sont des attributs qui infléchissent naturellement le cœur de l’homme ; inclinaison que ce dernier prend bien souvent comme pour une faiblesse qu’il rejette sur cet autre féminin. Le pôle féminin est ainsi rapidement associé aux mondes des ténèbres, de l’invisible, du mal. 

Maintes interprétations faites du livre de la Genèse rendent la femme responsable de la chute de l’Homme, tout simplement parce qu’elle est à l’initiative d’un acte qui aura pour conséquence la séparation d ‘avec le divin. De nature plus aventureuse et plus curieuse que l’homme, elle a pris le risque de savoir et fut de ce fait accusée d’avoir précipité l’Humanité dans les ténèbres, dans la souffrance et la mort. Cependant, rien n’obligeait son homologue masculin à la suivre dans cette voie. Par une lecture au premier degré du récit du jardin d’Eden, la femme est rendue responsable de ce qui est appelé le péché originel. Pendant longtemps il a été propagé par ignorance, et cela reste vivace dans la mémoire collective comme en témoignent certaines plaisanteries sur le sujet. La faute serait un péché de chair, mettant l’homme en situation d’opposition avec la femme. Répétons-le encore et toujours, le péché originel représente la séparation d ‘avec le divin provoquant la séparation de l’Un, l’Unique en deux pôles qui s’opposent ; le monde de la lumière et celui des ténèbres. Elle est de même à l’origine de l’existence d’un principe masculin et d’un principe féminin. 

Sous certains côtés, le monde païen, dans son polythéisme, était sans doute plus proche que l’église chrétienne de cet aspect divin. L’étymologie grecque du mot « sexe » est la « section », la fracture survenue dans la sphère originelle dont parle Platon. Cette déchirure entre Dieu et ses créatures humaines se retrouve également à travers les sexes, entre l’homme et la femme et dans l’homme lui-même partagé entre sa part masculine et féminine. Jésus, en annonçant les temps nouveaux, annonce le moment des retrouvailles de l’homme avec le divin. Mais l’Homme avec un grand H ne peut se ré-unir avec le Divin que si l’homme avec un petit h s’est réuni à sa moitié qui est la femme, ou plus précisément que chacun de nous se réunit en lui-même en reliant ses parties féminine/masculine. 

Cet amour qui unit Jésus et Marie-Madeleine est un sentiment d’une puissance telle, qu’il dépasse toutes les contradictions rencontrées dans l’Homme. Il est acceptation de l’autre. Il a dépassé les conflits nés de la dualité à laquelle l’Homme est confronté. Féminin et masculin se sont unis pour n’être plus qu’un dans le divin. 

Marie-Madeleine est pleinement femme. Elle vit complètement sa nature féminine et réceptive sans renier sa partie masculine. Elle symbolise la Femme avec un grand F. En annonçant le rétablissement du royaume, Jésus va agir par Marie-Madeleine dans le sens du rétablissement de la Femme et de cette part féminine, composante à parts égales avec la part masculine de ce qui est l’Humanité. Le geste de Marie-Madeleine se jetant aux pieds de Jésus n’est pas pour moi une attitude de repentir et d’humilité, comme l’église catholique l’a interprété. Il est le symbole de la femme demandant une reconnaissance d’elle-même, ou tout simplement de la part féminine de l’Humanité. L’une et l’autre réclament l’attention et l’amour qui leur sont dus.  Ce geste représente la demande du retour vers L’Un, vers l’Unique, vers Dieu. 

Proscrivez de vos ouvrages et de vos lectures la Marie-Madeleine repentie qui vient demander l’aumône. Elle a été la femme qui a le plus marqué la vie du Seigneur Jésus. Il s’est pris d’amitié pour elle, mais très vite celle-ci s’est renforcée pour devenir l’Amour le plus sincère et désintéressé. Marie-Madeleine n’a rien demandé à Jésus, mais elle a tout obtenu parce que sa foi l’a récompensée. Prenez modèle sur elle. Ne demandez rien. Ayez la foi. Priez le Seigneur. Faites une œuvre utile mais également désintéressée de votre vie et vous obtiendrez tout, ainsi que Marie-Madeleine l’a obtenu. 

Il était dévolu à la prostituée sacrée de mettre en relation l’homme avec la divinité. La femme n’est pas seulement initiatrice dans l’acte sexuel mis en avant dans le culte de la déesse mère. Elle est révélatrice de l’Amour tout simplement, car elle est donnante, aimante et prête à partager cet amour sans retour. Elle fait don de sa personne. Elle introduit aux mystères de la vie. Aucun culte ne doit le symboliser. Ne faudrait-il pas voir dans le mariage de Marie-Madeleine et de Jésus, l’abolition de tous les cultes de son époque, aussi bien celui du dieu le Père défendu ardemment par les Juifs, ou celui de la Déesse Mère appartenant aux Babyloniens ?  Marie-Madeleine et Jésus, dans l’union la plus belle d’une femme et d’un homme, sont pleinement tournés l’un vers l’autre. Ils s’acceptent dans leur intégralité, en s’épousant, ils ne convergent pas l’un vers l’autre ou dans une relation que j’appellerais : Amour né du besoin de l’autre. Mais ils s’unissent dans l’Amour du Divin dont ils sont l’émanation, et que chacun d’entre-nous se doit de découvrir. 

Marie-Madeleine est et restera l’épouse de Jésus. Elle est son âme sœur. Marie-Madeleine souffre toujours de l’ambiguïté liée à l’incompréhension de sa vie, parce que tout ou presque a été caché par l’Eglise catholique. Il n’était pas raisonnable aux yeux de ces gens que le Christ : Plus Haut représentation de Dieu sur terre, ait pu vivre une telle relation. Son rôle a été volontairement tronqué dans l’évangile ; il ne reflète pas la totale vérité. 

Extrait du livre : VERS UN MONDE D’AMOUR page 105-110 de Jean Pernin et M.Madeleine Jacob aux éditions Louise Courteau

Publié dans:JESUS, MARIE-MADELEINE |on 5 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

JARDINER AVEC LES INTELLIGENCES DE LA NATURE

 

 

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Cela faisait très longtemps que j’avais entendu parler du Jardin de Perelandra. C’était à l’époque où tout le monde partait de Findhom. Le livre de Machaelle Small Wright, que j’avais pris le soin de commander en Virginie était entièrement en anglais, barrière que j’avais courageusement décidé d’escalader en me lançant dans une traduction littérale mot à mot dictionnaire à la main, laborieux travail que je n’ai jamais réalisé… Il me semblait aussi qu’il fallait avoir un don de claire audience pour espérer jardiner un jour ainsi, que cela n’était pas donné à chacun et nécessitait sans doute beaucoup de temps. Lorsque je m’y essayais, quelques informations fulgurantes un peu troubles m’apparaissaient sans que je sache vraiment s’il s’agissait de bon sens, d’instinct ou d’une réelle transmission venue des Devas. C’était trop imprécis pour être efficace et plutôt décourageant. 

Alors, en 1999, j’ai choisi d’opter pour les soins énergétiques. J’ai assis mon alignement, appris à capter la lumière, à la laisser traverser mon corps, mon cœur et mes mains, à percevoir le parfum et la note particulière de chacun, à produire des sons qui rééquilibrent la vibration des cellules, à voir et lire le corps physique, les corps subtils, les auras, les centres énergétiques et les nadis de l’organisme humain, comme on lirait un roman, avec tout le plaisir et l’amour du monde. J’ai découvert ainsi avec les autres, qu’en posant mes paumes ici ou là, le corps réagissait et les émotions, les pensées, l’âme se réajustaient ensuite d’elles-mêmes, retrouvant leur fluidité, leur équilibre et la guérison. Et à chaque fois m’a été donnée la confirmation que nous étions un Tout, un système merveilleux et relié sur lequel il était possible d’agir ici en apportant une guérison là. 

Soigner aujourd’hui en jardinant

Il en est de même pour la Terre. Tout ce qu’on y fait a une étonnante répercussion sur l’ensemble. En effet, il est possible aujourd’hui de la soigner en jardinant car, au lieu de placer une main ou une huile essentielle sur un corps, planter un jour précis un brocoli ou une variété de fèves, a un endroit déterminé permet de retrouver la géométrie sacrée du jardin que l’on sert et d’en recréer ainsi l’équilibre énergétique dont il a besoin. Cet équilibre, par la loi d’attraction, va harmoniser tout ce qui est alentour, comme si – et cela en surprendra plus d’un – une onde de guérison d’une portée qu’il est possible de mesurer et qui aura un impact sur le sol et sur tous les êtres végétaux, minéraux, animaux et humains, vivant sur ce rayon d’action se diffusait. Enthousiasmant, merveilleux et réconfortant.

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Un jardin cocréatif

 Machaelle Small Wright se consacre à l’apprentissage et à la découverte de ce qu’est réellement la Nature depuis 1976, date à laquelle elle a commencé à recevoir les enseignements, les informations et les directives des intelligences de la Nature, pour élaborer un jardin incluant toute vie, basé sur les principes de l’équilibre. Ce travail de cocréation  par une méthode de communication avec les Esprits et les Intelligences de la Nature étonnamment simple, concrète et facile, qu’elle a su rendre accessible au grand public, est réuni dans ses deux livres principaux. Elle y transmet certains messages des Devas, les aspects essentiels de cette nouvelle façon de jardiner et de cultiver. Elle y propose les questions à poser ainsi que les protocoles qui permettent d’entrer en relation avec les Esprits et les Intelligences de la Nature afin de recevoir les informations spécifiques liées au lieu de culture de celui qui va pratiquer. 

En effet, chaque petit coin de terre est spécifique et se trouve au sien d’un environnement unique. Les besoins d’équilibre et de guérison seront donc différents d’un lieu à un autre, mais aussi d’une année à l’autre. La relation avec les intelligences de la Nature qui, elles, savent ce dont le jardin a besoin, est donc essentielle pour un travail de cocréation avec la Nature qui dictera ce qu’il faut planter ou semer, de quelle manière et à quel moment. 

Le jardin thérapeutique

Chaque espèce vivante sur terre est gouvernée et développée par des Etres de Lumière d’un très haut niveau vibratoire et d’une connaissance qui va bien au-delà des connaissances humaines. Pour qu’une plante puisse exister, c’est-à-dire se développer dans le plan subtil puis dans la matière tangible, il est nécessaire qu’un architecte en ait dessiné le plan (la forme) et que les ouvriers en assemblent les éléments indispensables reconnus par l’architecte (la manifestation). Ainsi le rôle des Devas, êtres spirituels grands spécialistes de l’ordre, de l’organisation et de la vitalité, est de s’occuper de la forme de la plante. Les Esprits de la Nature, quant à eux, sont les ouvriers chargés de réaliser la manifestation de cette plante à partir des instructions données par les Dévas. L’être humain peut participer à cet ouvrage en recevant et en appliquant leurs instructions sur la forme à donner au jardin, pour révéler et redynamiser la géométrie sacrée du lieu. Les Dévas indiqueront également à chacun le type et le nombre de légumes à planter, leur emplacement ainsi que les dates de plantation. Le jardin ainsi créé, totalement équilibré, génèrera une large portée d’harmonie, de vitalité, d paix et de guérison alentour.

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Un jardin participatif

 La collaboration avec les Esprits de la Nature se fera au moment des plantations. A l’heure de semer la graine, le jardinier thérapeute pourra se mettre en contact avec le Deva de cette espèce. Il demandera que tous les composants d’énergie individuelle de la plante soient rassemblés, ce qui, sans cette intervention, n’est pas toujours le cas car la plupart des graines – y compris bio – ont une structure énergétique altérée par les destructions et l’émotionnel humain. Puis il s’adressera aux Esprits de la Nature pour leur demander de recevoir ces énergies et de les faire converger, en essence, vers la graine qui détient le potentiel de perfection de la plante afin que ce potentiel soit activé et transformé en réalité sensorielle ? tous les gestes concrets visant à mettre la graine dans le sol, à arroser (en ayant bien pris soin de demander avec quoi et en quelle quantité) sont ensuite effectués par l’homme. Le fruit de ce travail trinitaire donnera une plante vigoureuse, équilibrée, joyeuse et pleine de vitalité, qui partagera son harmonie, son équilibre et sa communication personnels avec les autres plantes et tous les êtres vivants du jardin.

 

Coopération efficace

En collaborant avec le Deva du Sol, par exemple, le jardinier thérapeute peut aussi recevoir des indications sur la façon de le préparer. Selon le moment et l’endroit, il sera parfois nécessaire d’apporter des feuilles sèches, un certain paillage ou quelques crottes de poules, mais l’équilibre et la stabilisation du sol peut aussi se faire très facilement de façon énergétique. En suivant un protocole précis, le jardinier thérapeute recueille différents échantillons (sel de mer, algues, argile, levure de bière, etc.) et teste avec le Deva du Sol ce dont la terre a besoin à un emplacement déterminé. Le responsable des Esprits de la Nature est ensuite sollicité pour transférer l’énergie des échantillons retenus à l’endroit souhaité, en quantité et à la profondeur nécessaires. Ce sont les Esprits de la Nature qui vont réaliser « concrètement » ce travail de transfert énergétique dans le plan subtil. Bien que chacun d’eux interagisse sur des plans vibratoires différents, à partir du moment où les procédés de communication sont dans – le test kinésiologique proposé par Machaelle Small Wright les rend aisés, précis et efficaces – les choses se passent comme dans une équipe d’amis qui coopèrent, où chacun accomplit avec soin et en conscience la tâche qui lui incombe, et ce dans un but commun. 

Paroles des intelligences de la Nature.

« Dans le cadre de l’évolution de notre développement sur la planète Terre, il est trop tard pour que l’homme se contente de reconnaître simplement sin ingérence et se retire complètement de la scène pour permettre à la nature de se reconstruire elle-même et de suivre à nouveau sa route. L’interdépendance entre l’homme et la nature est trop étendue et le développement de la technologie trop sophistiqué pour permettre un tel mouvement. Entrer ensemble dans un partenariat co-créatif est à présent l’action appropriée et recherchée (…). Plutôt que de nous reléguer à vous divertir et à vous charmer dans vos représentations artistiques, je vous suggère d’essayer de nous considérer comme vos professeurs. Nous désirons ardemment ce contact avec vous. Tout ce que vous avez à faire est de nous ouvrir votre cœur et votre intention. Vous serez très surpris de la rapidité avec laquelle nous nous emploierons à vous communiquer notre savoir et ce dont vous avez besoin ».

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Un jardin de paix

Les emplacements préconisés ou les instructions données par les Devas ne correspondent pas toujours à la logique humaine et demandent de l’humilité et une grande confiance en la très haute connaissance des intelligences de la nature. Mais au fur et à mesure du son engagement, le jardinier thérapeute d’émerveille de la guérison du lieu et découvre quelle est sa propre place et la valeur de celle-ci. Il reçoit intuitivement et par déduction, une nouvelle et profonde compréhension de ce qu’est réellement la Nature, sa grâce, sa beauté et ses merveilleuses interactions. Cette guidance douce et naturelle est un cadeau, d’une valeur inestimable qui, personnellement, me touche à chaque fois profondément et m’emplit de gratitude pour ces Etres sublimes, si souvent négligés, et pour toutes les manifestations qu’ils développent. Il est aussi extrêmement émouvant d’entrer en relation avec la note particulière de chaque légume et de l’Etre qui le gouverne. Chacun a son caractère, sa tonalité, sa particularité et toujours cet immense amour. Cultiver ainsi permet de créer un jardin de paix où chacun est reconnu pour ce qu’il est, a le droit d’être et se trouve à sa juste place. 

Dans cette nouvelle étape de transition où chacun est invité à se responsabiliser et à créer concrètement le nouveau monde, cet outil merveilleux plus novateur que les « nouvelles techniques » (comme la permaculture où l’homme décide arbitrairement de l’emplacement du jardin, de son contenu, de l’emplacement des légumes et des amendements) propose à chacun de se mettre entièrement à l’écoute des conseils des intelligences de la Nature. Un partenariat joyeux et humble est possible avec les Devas et les Esprits de la Nature pour réparer les erreurs de la destruction humaine, féconder le sol et les êtres vivants dans un esprit de beauté et de guérison durable. Pratiqué comme un jeu d’enfants par les spécialistes des soins énergétiques qui peuvent ainsi étendre leurs compétences des soins subtils de l’humain aux soins à la Nature. Il peut aussi être utilisé par tous ceux qui souhaitent cultiver leur jardin et apporter leur contribution à la guérison de Gaïa. Il peut même se réaliser en ville avec les plantes d’appartement. 

Nous sommes en 2014, le temps de la guérison responsable de la planète est arrivé et les clés sont là. A nous d’accepter de les accueillir et de les utiliser en agissant concrètement, sans précipitation mais avec engagement, amour, disponibilité et plaisir.

 

Un site à visiter : http://www.jardins-cocreatifs.com/

Tome I et II, de Machaelle Small Wright, traduits en français par François Deporte, Ed. Co-créatives.

 

 

Publié dans:CO-CREATION, PLANTES, TERRE |on 5 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Chez LES HAIDAS GWAII

 

Le domaine du peuple Haïda s’étendait des îles de la Reine-Charlotte jusqu’aux limites sud de l’actuel Alaska. Les fameux  mâts totémiques sculptés, mesuraient de 15 à 20 mètres de haut. Pour pêcher, les Haïdas utilisaient de longues pirogues, creusée dans le tronc d’un cèdre, pouvant atteindre 18 m. La base de leur nourriture était le saumon. Ils vivaient dans une société d’abondance ; aussi, avaient-ils fondé leurs relations sociales sur la notion de richesse. Mais il s’agissait d’une richesse destinée avant tout à être distribuée. C’était la cérémonie du potlach durant laquelle une famille offraient aux membres de la tribu les biens accumulés depuis des mois ou des années. La considération et la noblesse venaient de l’abondance et la qualité du potlach.

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Cette cérémonie fut interdite par les autorités canadiennes entre 1884 et 1951.

Les Haïdas vivent actuellement à Skidegate et à Massat, dans les îles de la Reine-Charlotte. Ils s’efforcent de maintenir au moins un partie, leur économie fondée sur la pêche au saumon. Certains Haïdas ont remis à l’honneur l’artisanat traditionnel, la sculpture des mâts totémiques, la construction de pirogues de cèdre et la vannerie.

Le projet de la fédération entre certains Tuscaroras et Haïdas est de reboiser l’île de la Reine-Charlotte, avec des cèdes rouges. Si vous voulez les aider, vous pouvez faire un don pour un arbre.

C’est l’essentiel pour eux aujourd’hui ; la reforestation qui aidera Terre-Mère et qui permettra leur survie. Pour vos dons, c’est Erich LANCASTER qui a créé l’association « Terres et racines » pour recueillir les dons qui sont intégralement reversés à Madame Audemard de l’Unesco.

QUI EST ERICH LANCASTER, nommé « Water Standing Bear » ?

Erich Lancaster, est demi-sang de la nation Tuscarora. Il est membre du Conseil tribal Wide Bini d’Alberta (Canada) et appartient à la ligue de la défense des droits autochtones. Il donne des conférences en France et fait des cérémonies afin de faire connaître la culture Tuscaroras. erichphoto

Voici ce qu’il écrit : « Né à Winnipeg : moi et ma famille respectons la tradition orale depuis plusieurs générations, mon grand-père a longtemps habité la province d’Alberta. Il a pris pour femme une jeune fille d’une famille de trappeurs Français. Grand-père disait que cette famille apportait régulièrement de la nourriture durant l’hiver à sa tribu. Ils finirent par chasser le castor ensemble.

Mon père, issu de cette singulière union, rejoignit les grands lacs d’abord, puis New-York où se trouvaient les Mahowks. Il a ensuite traversé le Canada pour s’établir à Winnipeg. Certains Tuscaroras ont connu diverses influences, espagnoles, anglaises et françaises. Entre la ruée vers l’or noir, le textile, le tabac et la chimie, tous les territoires des ancêtres sont devenus aujourd’hui des mégalopoles industrielles. Ceci contribuant à couper, pour toujours, les natifs de leurs racines et souiller la Terre-Mère.

Mon père Stanley, Little Red Beaver (petit castor rouge), fut enrôlé de force en 1944 dans l’armée Américaine pour le débarquement en Normandie. Il se maria en terre Normande et devint français. Entre deux voyages, je suis né à Winnipeg. Conséquence, aujourd’hui malgré ma quête du passé, j’ai l’impression de ne plus avoir de patrie. J’ai l’impression d’être entre deux mondes et d’appartenir à un temps révolu… Aujourd’hui, je fais partie du Conseil tribal qui a lieu chaque année à Alberta au Canada. Il rassemble 5 Nations : Navajo, Haïda, Cree, Tuscarora, Oneïda.

Défendeur contre l’abattage du bois et des forêts, principalement au Canada et dans l’Idaho. Président d’honneur et premier organisateur du Festival Amérindien, de Haute Garonne, qui a réuni pour l’unique fois 27 ethnies autour d’un projet d’échange culturel ».

Pour vos dons : envoyez un chèque à :

TERRE ET RACINES

Au 7 rue Cabrouly

81120 AUDEMARD

Une plantation de cèdres nécessite 22 euros,

Vous pouvez planter le nombre d’arbres de votre choix.

Pour en savoir plus allez sur http://indiannativ.ifrance.com/

 

Avec nos remerciements à Erich Lancaster pour son ouverture d’esprit et de cœur… puissions-nous, à notre tour être ouvert et respectueux des cultures et traditions autochtones.

 

Publié dans:AMERINDIENS |on 2 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

MESSAGE D’UN AUTOCHTONE A UN MONDE BOULEVERSE

 

Erich Lancaster nommé « Erich Water Standing Bear », Amérindien demi-sang Tuscarora, a partagé la vision de sa tradition.

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QUI SONT LES TUSCARORAS : Originaires de la Caroline du Sud, ils sont de langue et de culture iroquoise. Chasseurs et cultivateurs de maïs, de courges et de haricots, ils habitaient dans de longues maisons rectangulaires. En 1708, leur chef, King Hancok se montra amical et bienveillant avec les colons anglais qui arrivaient. Cependant, ces derniers leur prirent les meilleures terres et en firent des esclaves. Ces rapts et raids guerriers firent beaucoup de morts. En 1712, les colons, aidés d’autres indiens Catawbas, assiégèrent le village principal de K.Hencok. Il se rendit contre un engagement de ne pas prendre des Tuscaroras pour esclaves,. Les engagements ne furent pas tenus.

En 1713, les survivants fuirent vers le Nord où ils demandèrent de l’aide à la ligue des 3 nations créée par les Iroquois qui s’appelaient alors les Haudenausée, ce qui qui signifie « Peuple de la maison longue ».

En 1722, les Tuscaroras seront la sixième nation de la ligue, avec les mêmes droits que les premiers. Originaires des Appalaches. Ils ont migré (de force) au Canada où ils vivent dans l’exode permanent. Etant de pacifiques agriculteurs, ils sont un peu les gitans de l’Europe. Les Mawahks, par exemple, sont beaucoup plus nombreux et de nature combative ; de ce fait, ils ont davantage de moyens pour réagir. L’exode s’est fait dans trois directions ; les Appalaches, l’état de New York et le Canada.

Le gros problème de la Caroline du Sud est d’avoir un sous-sol qui regorge de gaz. Les autochtones ont été expulsés dès la fin du XVIIIème et début du XIXème siècle à cause de l’exploitation du gaz par les Etats-Unis. Aujourd’hui, à New York, deux chefs représentent la nation Tuscarora : Start Paterson pour le clan des castors et Kenneth Paterson pour le clan des loups. Ce sont eux qui sont habilités à traiter entre le Conseil tribal et les autorités gouvernementales.

Aujourd’hui, certaines familles Tuscaroras se sont fédérées avec des familles Haïdas Gwaii afin de mener conjointement des projets et ainsi de mieux se faire entendre.

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Pendant qu’un moine bouthanais réalisait un mandala de sable dédié à la guérison de la Terre, Erich Lancaster éclairait les bouleversement terrestres au travers des « Vision Quest » (Quête de vision qui font partie intégrantes des traditions amérindiennes depuis des millénaires.

Il commença par préciser que les phénomènes de pollution et d’exploitation excessive par l’homme n’expliquaient pas, à eux seuls, cette étape terrestre si cruciale. Il ne s’agit pas uniquement d’un problème environnemental causé par l’homme, mais d’un véritable cri de la Terre-Mère. Ce qui est en train de se dérouler n’appartient pas simplement à notre époque. Cela s’inscrit dans un plan bien plus vaste. Dans la tradition Tuscarora, Terre-Mère se manifeste régulièrement. Les cycles sont d’environ 60 ans. Il y a déjà des milliers d’années, la Terre-Mère avait poussé un cri en voyant les Hommes s’éloigner d’elle. L’un des cris eut lieu quand les nations deviennent sédentaires, c’est-à-dire à l’arrivée des Espagnols, lorsque ceux-ci implantèrent leur agriculture et leur élevage. La majorité des Amérindiens était auparavant nomade. En 2004, La Terre-Mère a de nouveau alerté les humains par des bouleversements importants car ses précédents appels n’avaient pas été entendus.

CONSCIENCE ORIGINELLE

Des bouleversements planétaires liés à un processus de nécessaire d’ouverture de conscience pour l’humanité; cela a légèrement fait sourire notre homme car pour les Tuscaroras ? tous les êtres humains naissent avec une conscience : « La Terre-Mère ne met pas au monde des enfants sans conscience. C’est plus tard, devenu adulte, que l’homme choisit ce qui’ veut faire de sa conscience ». Le grand chef Seattle a dit : « Les adultes sont des enfants qui portent des costumes ». Cela a beaucoup fait rire les autochtones, mais derrière cette phrase se cache une grande vérité. Enfant, nous avons la conscience puis en devenant adulte, nous faisons des choses de plus en plus intellectuelles qui s’appuient beaucoup sur le mental et nous nous éloignons de cette conscience originelle.

Que ce soit en Europe, en Afrique ou en Australie, la difficulté, aujourd’hui, pour les hommes qui traitent des problèmes complexes, est de ne plus être relié à leur conscience. Pour certains, ils ignorent même le chemin pour la retrouver.

Aujourd’hui, beaucoup de personnes cherchent des racines dans d’autres traditions ou dans d’autres pays. C’est ainsi que certains traversent l’Atlantique jusqu’à des nations amérindiennes pour en retrouver le chemin. Les nations amérindiennes respectent et sont admiratives des racines de toutes les traditions, mais cette démarche occidentale reste un étonnement pour eux.

VISION TUESCARORAS sur les bouleversements terrestres d’aujourd’hui

En cherchant davantage de liberté, les enfants de la Terre se sont coupés de leurs racines. La Terre-Mère ne reconnaît plus ses fils. Ce cri présent de Terre-Mère est lié, chez les Tuscaroras, à la prophétie de la loutre.

Il y a très longtemps, les loutres sont apparues dans le plus ancien village de l’île de la Reine-Charlotte, là où il n’y en avait jamais eu. Elles ne trouvaient plus de quoi se nourrir. Pour les autochtones, ce fut un signe de Terre-Mère car un esprit qui se manifeste montre qu’il souffre et est en danger. Il est nécessaire de ré-accorder au Grand Esprit. Aujourd’hui nombre d’espèces comme les baleines sont en voie de disparition… autrefois, les îles de la Reine-Charlotte en regorgeaient.

L’agriculture et l’élevage intensifs sont arrivés aux limites du vivant. Les sols sont détériorés, voire morts sur une grande superficie planétaire. Comment la Terre peut-elle nourrir ses enfants si ces derniers la tuent ?

Les cultures intensives ne respectent pas la terre et les hommes l’exploitent sans conscience.


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INTERVIEW avec Erich Lancaster

Sacrée Planète : Comment répondre au cri de Terre-Mère ?

Erich Lancaster : En étant fier de ses racines et en respectant nos ancêtres qui ont toujours viellé sur Terre-Mère.

SP : Quel est le message que vous voulez communiquer en faisant des conférences en France ?

E.L : Le grand Esprit cherche à rassembler les peuples au-delà de leurs religions, de leurs traditions ou de leurs dogmes. Pour sauver Terre-Mère, il semble nécessaire d’abandonner provisoirement, les séparations que les différentes croyances ont peu à peu créées. Cela signifie de garder nos valeurs fondamentales et d’accepter de laisser de côté les formes que celles-ci ont prises. Principalement, les formes qui génèrent des discriminations. Il devient urgent de nous rassembler. Mon message est tout à fait positif. Toutes les traditions et les religions sont concernées. Cela implique une plus grande ouverture.

SP : Les religions en sont arrivées à une forme qui ignore les liens de l’être humain avec Terre-Mère ? Pourquoi ?

EL : Parce que l’homme s’est cru supérieur à la Nature. C’est pourtant la Terre qui l’a mis au monde et le nourrit chaque jour. L’homme a cherché à la dominer, à la maîtriser. Les différents courants spirituels ont poussé l’homme à regarder vers le ciel, oubliant ses pieds, ses racines. Il est nécessaire de retrouver un équilibre avec la tête dans le ciel et les pieds sur terre. Certaines voies spirituelles ont nié le corps humain. Il faut nourrir autant le corps que l’esprit et retrouver l’équilibre entre les deux. Terre-Mère pleure, et l’énergie essentielle à la vie est plus importante que tous nos concepts spirituels, qu’ils aient pris la forme d’une religion ou d’une philosophie.

Savez-vous pourquoi les Amérindiens luttent contre l’alcool ? C’est parce qu’il fait perdre l’esprit, certes, mais également perce qu’il fait souffrir le corps. Il est temps de reprendre conscience que la nature est primordiale dans l’évolution de l’Homme. Terre-Mère supporte toutes les civilisations et le réveil est aujourd’hui planétaire. L’humanité retrouve de plus en plus sa conscience.

SP : Pourquoi les Amérindiens lancent-ils un message au monde ?

EL : Parce que nos gardiens de sagesse n’ont jamais coupé le lien avec Terre-Mère. Ils ne se sont jamais coupés de leurs racines. Les traditions autochtones ont ce savoir depuis toujours, mais qui les écoute ? Il est très intéressant de remarquer qu’aujourd’hui, même le XVIIè Karmapa Orgyen Trinley Dorjé s’intéresse ouvertement à l’écologie.

SP : Comment les Tuscaroras vivent-ils ces grands bouleversements ?

EL : Timbergen, un chef de 83 ans, des Wide Wini (groupe de chamans), élu au Conseil tribal de New York, a exposé la question cruciale sur le rassemblement des différentes nations amérindiennes pour pouvoir répondre plus efficacement à cet appel de la Terre. Les familles autochtones sont aujourd’hui dispersées et les voyages coûtent cher. Les gardiens de la tradition orale sont de moins en moins nombreux. La grande question, pour nous, est : « Pouvons-nous garder la tradition orale ou faut-il écrire pour pouvoir travers ces temps bouleversés ? » Il devient important de préserver les tribus les plus pauvres, car ce sont elles qui restent les plus proches de nos racines et de nos origines. Elles ont un lien évident et nourri avec Terre-Mère. Au Canada, le gouvernement a donné des subventions aux Inuits parce que l’Unesco a médiatisé leurs grandes difficultés… Mais cette aide a engendré des répercussions désastreuses pour toutes les autres nations amérindiennes du Canada. En ffet, le gouvernement ne donne plus aucune aide aux autres nations, allant même jusqu’à leur enlever des droits pourtant acquis il y a très longtemps. Pour les Tuscaroras, ce sont certaines terres données dans le passé qui sont aujourd’hui reprises.

La réponse au cri de Terre-Mère commence par le rassemblement des différentes nations amérindiennes. Les querelles identitaires ne peuvent pas prendre le pas sur la souffrance de Terre-Mère. Cela demande de savoir abandonner certains principes et traditions. La vie de tous les êtres humains en dépend. C’est ensemble que nous trouverons des solutions pour Terre-Mère. En 2010, les actions sont menées avec le concours de Judith Christensen (Suède) en charge des missions pour l’UNESCO sur Paris-Etats-Unis-Canada et Tahiti. Nos actions sont d’ordre politique et elles visent principalement la protection historique des lieux ayant appartenus à nos ancêtres et à d’autres nations. C’est une façon pour nous de conserver des territoires contre toute destruction. Malheureusement, les Etats-Unis se sont récemment désengagés financièrement des projets de reforestation de ces terres menés par l’UNESCO et son sortis du système.

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SP : Quels sont les projets et réalisations que vous menez aujourd’hui ?

EL : D’importantes superficies de nos anciennes terres ont été achetées par de très grosses sociétés d’exploitation du bois et la Caroline du Sud subit une intense déforestation. Le Conseil tribal a décidé de mettre l’effort sur la reforestation… Même si les terres ne nous appartiennent plus. C’est bien là un épineux problème car le Conseil tribal a voté pour ce projet et l’état fédéral ne l’a pas entériné. L’UNESCO a reconnu le projet du Conseil tribal des Wide Wini (Tuscaroras et Haïdas) et a nommé une représentante internationale, Madame Audemard. De mon côté, grâce à mes liens avec la France (je suis marié à une Française et vis la plupart du temps en France) je participe au projet en faisant des conférences et lorsque je reçois des dons, je les transmets à Madame Audemard.

Je fais des conférences en France parce que Grand Esprit me l’a demandé et non pour répondre à la demande d’une organisation. C’est ma « Vision Quest ». Mon action est déterminée par un appel du Grand Esprit.

Le projet de la fédération entre certains Tuscaroras et Haïdas est de reboiser l’île de la Reine-Charlotte, avec des cèdes rouges. Si vous voulez nous aider, vous pouvez faire un don pour un arbre. C’est l’essentiel pour nous aujourd’hui ; le reforestation qui aidera Terre-Mère et qui permettra notre survie. Pour vos dons, reportez-vous à l’article « HAIDAS GWAII« . J’ai créé l’association « Terres et racines » pour recueillir les dons qui sont intégralement reversés à Madame Audemard de l’Unesco.

SP : Pourquoi la reforestation est-elle si importante pour vous ?

EL : Les cèdres rouges font partie de rituels très importants dont celui de la cérémonie du Kayac. Il nous a été donné par le Grand Esprit. Il faut presque 400 ans pour qu’un cèdre rouge soit à maturité pour ce rituel. Il permet une pêche auspicieuse en lien étroit avec les Esprits et assure de la nourriture pour subvenir aux besoins des familles. Nous sommes des peuples insulaires, donc des pêcheurs. Nous préparons du poisson séché car la fumigation purifie l’animal des mauvais esprits. Ce n’est pas simplement pour avoir du poisson durant la saison hivernale. Nous ne pensons pas ainsi. Cela part toujours d ‘une quête de vision qui est bien plus importante que des contingences humaines. Les rêves prédominent toujours sur les « pourquoi » et les « comment » humains.

SP : Un rituel comme celui du kayac a-t-il toujours un sens aux XXIème siècle ?

EL : Les autochtones Tuscaroras ne pêchent pas dans le seul but de se nourrir. Ils sont des passeurs d’âmes. Le grand Esprit leur a confié la mission de libération de l’âme des poissons. Il n’y a pas qu’un rapport de nourriture entre les animaux et les hommes. Ce n’est pas aisé pour un occidental de comprendre ce mode de pensée, mais nous ne demandons pas d’être compris. Nous demandons d’être respectés dans notre culture et libres de vivre comme nous l’entendons. Il faut dire aussi que certains de nos savoirs doivent rester secrets afin de pérenniser nos traditions.

SP : C’est notre mode de pensée différent qui rend l’entraide parfois délicate. L’aide occidentale peut parfois involontairement, causer des torts. Qu’en dites-vous ?

EL : L’aide internationale pense elle-même à nos besoins sans prendre le temps de nous consulter. Il ne faut pas oublier que ce qui est donné aujourd’hui, a forcément une conséquence sur demain. Il faut que l’aide s’inscrive dans la durée. Lors des dernières catastrophes climatiques, par exemple, il a été envoyé du riz aux autochtones sinistrés… Mais une fois que nous n’avons plus eu, il nous a fallu en redemander.. Ce n’est pas cela que nous souhaitons.

Ce qui semble bien pour vous dans l’instant, n’est pas forcément bon pour nous le lendemain. Il faut toujours penser à demain. Sans compter que nous n’avons pas le même temps que vous. Vous êtes toujours pressés alors que nous, nous avons « l’indian time »…

SP : Est-ce juste de vous aider alors ?

EL : Oui, si vous prenez la peine de nous demander, de nous écouter et de nous laisser libres de nos choix d’aide… A Alberta, dans le Conseil, il est dit que les solutions aux problèmes amérindiens peuvent venir de l’autre côté de l’océan. Déjà, dans le passé, ce sont des Hollandais qui ont attribué certaines terres aux autochtones. Il est vrai que les aides américaines sont vraiment très difficiles à obtenir pour nos peuples. Avec un don de 22 euros, un cèdre sera planté et nous pourrons payer l’ouvrier qui s’en occupera dans la durée. Ainsi nous donnons du travail et une rémunération aux jeunes autochtones. C’est important que nos jeunes puissent recevoir un salaire généré par leur travail. 

Publié dans:AMERINDIENS, TERRE |on 2 juillet, 2014 |Pas de commentaires »
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