Archive pour le 6 juillet, 2014

Peur de la mort ou peur de mourir ?

 

A ce destin scandaleux, nul ne s’habitue jamais. Jusqu’où ce refus est-il normal ? Quand devient-il pathologique ? Voici comment l’idée de la mort s’ancre en nous.

« Jusqu’à 32 ans, j’ai tenu la mort pour une abstraction, explique Sonia. Puis ma meilleure amie est décédée : un accident de voiture. Ce jour-là, j’ai vraiment réalisé que, moi aussi, j’étais concernée. Depuis, quand mes parents partent en voyage, je suis un peu anxieuse. Adepte de l’escalade, je prends moins de risques… »

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Pour la psyché humaine, la mort est le paradoxe des paradoxes. C’est notre destin, donc un phénomène bien ordinaire, pourtant, écrit le philosophe Vladimir Jankélévitch dans La Mort(Flammarion, 1977), nul ne s’y habitue : « Chaque mort étonne ou scandalise, comme si elle était la première. » En même temps, nous réussissons à vivre, à aimer, à agir malgré la menace quasi quotidienne de notre trépas… Serions-nous héroïques ou inconscients ? Rares sont ceux qui se disent : « Puisque je dois mourir, je commence dès aujourd’hui à me laisser dépérir, à refouler en moi tout désir. » En fait, les pathologies directement liées à la peur de la mort sont peu nombreuses. Cependant, pour définir, dans la relation à la mort, la limite entre le normal et le pathologique, encore faut-il cerner les processus par lesquels elle s’ancre en nous, ainsi que leurs effets.

Naître à la mort

« L’expérience de la naissance est la première expérience de l’émergence de la mort », déclarait Françoise Dolto dans Parler de la mort (Mercure de France, 1998). Notre venue au monde nous installe parmi ceux qui vont mourir. Elle implique d’emblée une perte : celle du placenta protecteur vécu par le nouveau-né comme une part de lui-même. Dès l’âge de 2-3 ans, l’enfant peut réaliser qu’une personne de son entourage est morte. Mais il s’imagine qu’elle est partie habiter dans un autre univers d’où elle reviendra peut-être. Pour un petit, mourir c’est vivre autrement. Inutile de s’inquiéter s’il ne pleure pas toutes les larmes de son corps et manifeste surtout de la curiosité (« Où il est papy, maintenant ? »). La mort intrigue les enfants, comme la sexualité et la procréation. En revanche, une absence de questionnements de sa part signale une difficulté : l’enfant se tait pour ménager ses parents s’il saisit leur incapacité à parler de ce décès. Or ce silence risque de le rendre inapte, plus tard, à assumer la confrontation avec la mort… sans se mortifier.

La peur s’installe

C’est une étape normale du développement de l’enfant. Vers 7 ans, l’idée de la mort devient très active. « J’y pensais tous les soirs avant de m’endormir, se souvient Delphine. J’étais angoissée à l’idée que j’allais mourir un jour. Pour me rassurer, j’ai imaginé un personnage, Monsieur Tout-le-Monde, nécessairement promis à la mort. Puis je me suis identifiée à lui. Alors, j’ai pu me dire que mourir était une chose normale et ma peur s’est atténuée. » Certains enfants, eux, ne cessent de craindre que « maman meurt ». Cette inquiétude provient d’un malaise ressenti par le tout-petit qui, lorsque sa mère s’absente, a peur qu’elle ne revienne pas, analyse Ginette Raimbault, psychanalyste et auteur de L’Enfant et la mort(Dunod, 1998). D’ordinaire, ce type d’angoisse s’apaise avec l’apprentissage de la solitude.

Très tôt la conscience de la mort donne lieu à une peur des morts inspirée, selon Freud, par la culpabilité : nos relations aux autres sont toujours teintées d’ambivalence, l’être le mieux aimé est simultanément haï. Aussi, quand une personne proche s’en va, nous nous sentons coupables – plus ou moins consciemment – des sentiments hostiles que nous lui portions. D’où les scénarios d’enfants et les dessins campant monstres et fantômes. Ceux-là mêmes que nous retrouvons dans la littérature fantastique et les films d’épouvante. Toutefois, sauf situation névrotique où la culpabilité demeure inentamable, notre psychisme sait aussi se protéger et transformer les morts en êtres bienveillants. Mais, d’une façon générale, les morts impressionnent. Les précautions oratoires adoptées pour les désigner témoignent de notre embarras. D’un défunt, on préfère dire qu’il est parti ou plongé dans le sommeil de l’éternité. Saint Paul nommait les morts « ceux qui dorment ».

Publié dans:La MORT |on 6 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Les fantômes du lac Baïkal

avec Sylvain Tesson

téléchargement (13)Alors qu’il vivait en ermite depuis plusieurs mois dans la solitude sibérienne, Sylvain Tesson a été le témoin stupéfait de la rencontre entre deux mondes…

« Un jour, l’homme pénètre dans les bois. Les dieux se retirent. »L’écrivain et géographe Sylvain Tesson vient de nous offrir un de ses livres les plus intimes, les plus poétiques, et les plus sincères.Dans les forêts de Sibérie raconte en effet l’isolement volontaire de l’auteur, six mois durant, dans une petite cabane perdue sur les bords du lac Baïkal.

Pourquoi ? Pourquoi partir ? La solitude est un sujet cher à ce voyageur intrigant qui cite Walt Whitman : « Je n’ai rien à voir avec ce système, pas même assez pour m’y opposer. » Alors il s’isole. Trouve un abri sibérien, s’y fait déposer en plein hiver avec de quoi survivre plusieurs mois, et s’installe en marge de notre temps. « Entre l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. »
Son livre, salué par un prix Médicis ô combien mérité, est déstabilisant. Parce qu’il touche au cœur le furieux désir nomade tapi en chacun de nous – fuir ce monde en train de devenir fou. Mais lorsque l’on est seul, on reste accompagné de soi-même, et la crainte est là, au fil des mots déposés par l’auteur – le risque dit-il – « de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève ».C’est un matin de début mars que le mystère fait violemment irruption dans l’univers habilement sous contrôle de l’écrivain. Aujourd’hui encore, il confie être certain d’avoir fait une « rencontre » parfaitement réelle, sans y trouver encore la moindre explication rationnelle :
 « Comme tous les matins, lorsque le poêle chauffe, je vais au trou d’eau creusé à trente mètres du rivage. Pendant la nuit, la couche de glace se reforme et je dois la casser pour puiser. Je reste un moment là, debout, à regarder la taïga. Soudain une main blanche (ces eaux ont avalé tant de noyés) jaillit par le trou pour m’agripper la cheville. L’hallucination est fulgurante, j’ai un mouvement de recul et lâche le pic à glace. Mon cœur cogne. Les eaux dormantes sont maléfiques. Les lacs exhalent une atmosphère mélancolique parce que les esprits y maraudent en vase clos, ruminant leur chagrin. Les lacs sont caveaux. La vase y diffuse une odeur délétère, la végétation y plaque de sombres reflets. En mer, le ressac, les ultraviolets et le sel dissolvent tout mystère et la clarté l’emporte. Que s’est-il passé dans cette baie ? Y a-t-il eu un naufrage, un règlement de comptes ? Je n’ai pas l’intention de cohabiter six mois avec une âme en peine. J’ai assez de la mienne. Je rentre dans la chaleur de la cabane, avec mes deux seaux à la main. Par la fenêtre, le trou à glace fait une tâche noire sur la nappe livide : un chas dangereux qui fait communiquer les mondes ».
Source INRESS
Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 6 juillet, 2014 |1 Commentaire »

Incarnation après Incarnations

 

images (25)IL EST DONC ÉVIDENT QUE LES PENSÉES HABITANT PUISSAMMENT NOTRE ESPRIT À L’INSTANT MÊME DE NOTRE MORT, SONT D’UNE IMPORTANCE CAPITALE.

Seule une âme étant parvenue à faire évoluer sa personnalité vers l’idéal spirituel, pourra mettre fin à ces éternels recommencements de vies successives appelés  » samsara  » et espérer pouvoir ENFIN, fusionner avec Dieu.

Mais, tant et aussi longtemps que nous n’y serons pas parvenu, nous emprunterons différentes existences, sous différents aspects physiques. La personnalité continue alors d’évoluer et l’âme inlassablement poursuit son rôle de guide.

EST-CE QUE CES DIFFÉRENTS ASPECTS PHYSIQUES, EMPRUNTÉS D’INCARNATIONS EN INCARNATIONS, SONT TOUJOURS DE FORMES HUMAINES ?

Les réponses à ce sujet sont souvent divergentes, bien qu’il ne semblerait exister aucun interdit, qu’il s’agisse à un humain de se choisir une forme animale moins évoluée ou encore, choisir de poursuivre sa progression sous la forme humaine.

L’animal, aurait cependant la possibilité de s’incarner en humain, s’il bénéficie de la chance d’être aimé par son maître. Ce principe, expliquerait sans doute pourquoi, l’opportunité de s’incarner en humain, serait somme toute un privilège assez rare, toujours selon les écritures Hindouistes.

D’autres écoles ou approches dont le BHAGAVAD-GITA, affirmeraient que, la qualité de l’évolution karmique réalisée déterminerait l’étendue des choix accessibles ou leurs restrictions.

En mots clairs, plus on aurait réalisé une bonne vie, plus nous posséderions le choix de poursuivre sous forme humaine et moins nous aurions cherché à progresser spirituellement dans l’amour, moins ce privilège nous serait accordé dans l’incarnation suivante.

DEVONS-NOUS PASSER PAR DE NOMBREUSES RÉINCARNATIONS, AVANT D’ACCÉDER AU PRIVILÈGE DE REVÊTIR UNE FORME HUMAINE ?

Toujours selon les Écritures Hindouistes, ceux-ci affirment que nous devrions connaître huit millions quatre cent mille formes de vie avant d’être humain. Personnellement, cela me paraît tout de même bien excessif, mais mon rôle se limite à vous transmettre la sagesse de ces Écrits.

POURQUOI LES HINDOUS VÉNÈRENT-ILS DES VACHES SACRÉES ?

Parce que selon leur croyance, un être très déchu, n’ayant réussi aucune possibilité d’évolution spirituelle, pourrait être contraint de passer par tous les niveaux d’évolution soit de végétal, puis transiger par toutes sortes de formes animales, tel que insecte, reptile etc. jusqu’à la forme animale la plus évoluée juste AVANT celle d’être l’humain, soit celle de la vache donnant son lait de survie à des hommes de ce peuple.  

EST-IL VRAI QUE LES PERSONNES QUI ÉVOLUENT À NOS COTÉS DANS LA VIE ACTUELLE AVAIENT DÉJÀ ÉTÉ DES PROCHES DANS D’AUTRES INCARNATIONS PRÉCÉDENTES ?

Oui absolument, cette affirmation est même l’une des bases des principes de la réincarnation. Les membres de notre famille actuelle, père, mère, frères et sœurs ont déjà évolués à nos côtés antérieurement à cette vie et s’y retrouvent de nouveau, bien souvent en raison d’une entente mutuelle, visant à s’aider réciproquement, à travailler nos imperfections ici-bas.

Parfois, il y a des personnes pour lesquelles sans raison apparente nous ressentons une répulsion incompréhensible. Celle-ci vient sûrement d’une profonde mésentente dans une vie antérieure. Le hasard des coincidences nous place peut être sur son parcours afin de faire mieux cette fois-ci, si nous en avons évidemment le courage.

EST-IL VRAI QU’IL EXISTE UN ANGE DE LA MORT ?

L’ange de la mort peut être la figure mythique d’un esprit armé d’une fourche que certains êtres décrivaient dans leur agonie, à l’approche de leur mort éminente. Mais, il s’agissait plus d’individus apeurés des courroux de la justice Divine, face au bilan négatif qu’ils ne manquaient pas de comptabiliser à une heure aussi dramatique de leur existence vide de sens spirituel.

Par contre, l’esprit apparaissant aux autres individus de nature croyante et ayant vécu dans la perspective d’un Dieu bienveillant, prenait davantage l’image d’un ange éblouissant de lumière, remplie d’amour, plutôt que celui d’un squelette machiavélique prêt à les foudroyer.

LE PASSAGE DE LA VIE À LA MORT EST-IL DOULOUREUX ?

Si nous entendons par douloureux, une souffrance physique, alors NON pas nécessairement, grâce à certaines endorphines du cerveau qui tel une drogue anesthésiante permettent d’adoucir ce passage le rendant même apparemment euphorique.

Par contre, si l’on entend par douleur une souffrance mentale, alors, celle-ci n’est pas nécessairement exclue. Ce risque, est directement proportionnel à deux sources particulières :

la première est en fonction de notre résistance à renoncer aux biens matériels de ce monde ou à renoncer aux êtres chers qui nous retiennent par leur désarroi.

la deuxième source est directement proportionnelle à l’évolution spirituelle que nous sommes parvenus à réaliser dans l’existence qui s’achève. Dépendant, si nous avons ou non, PRIS CONSCIENCE DE NOTRE IDENTITÉ SPIRITUELLE.

Si peu d’évolution fut réalisée, le SENTIMENT DE CULPABILITÉ ÉPROUVÉ nous éloignerait du Divin dont nous ne nous sentirions plus digne. Cette forme d’autodestruction serait à un niveau tel, que lors de notre décès, une sorte de folie autopunitive deviendrait LA SEULE RESPONSABLE de notre douleur, du seul fait d’avroi CHOISI d’ignorer ou même de nier l’existence de Dieu.

Pourtant, il faut CHOISIR de se pardonner, en réalisant que Dieu non seulement existe vraiment, mais de surcroît que sa bonté est illimitée. Il est, et sera toujours, disposé à nous absoudre de toutes nos impuretés sans restriction. Il ressent pour nous, un AMOUR et une compassion aussi inconditionnels qu’indéfectibles. Seuls nos doutes en lui, seraient capables de nous éloigner de la certitude de cette absolution.

COMPRENEZ BIEN, CE N’EST PAS DIEU QUI CHERCHERAIT À NOUS PUNIR, MAIS BIEN NOTRE PROPRE SENTIMENT DE CULPABILITÉ.

Si au contraire, nous sommes parvenus à L’ÉVEIL, en reconnaissant notre identité spirituelle, alors, dans un tel cas, le passage non seulement ne sera pas douloureux mais bien au contraire, sera source de joie, de béatitude, rempli de sérénité, sachant combien le meilleur est à venir.

COMMENT POURRIONS-NOUS AUGMENTER NOTRE CONSCIENCE SPIRITUELLE ET CONTRIBUER AINSI À L’ACHÈVEMENT DE NOS INCARNATIONS SUCCESSIVES ?

En comprenant que notre âme est pure à l’image Divine et que nous devons être à l’écoute de notre BONNE VOLONTÉ. C’est l’observation en cette vie terrestre de la loi de  » cause à effet « . Si tu fais le bien, le bien te sera fait, mais si tu fais le mal, le mal te sera rendu en cette vie.

téléchargement (12)Parfois, nous avons l’impression que cette justice tarde à s’accomplir face au bien que nous accomplissons, mais il existe une certitude, c’est que la récolte s’accomplira tôt ou tard. Il nous faut donc agir selon notre âme spirituelle et non selon nos désirs matériels illusoires.

Le livre de 304 pages « Comment Reconnaître et Créer Vos Coïncidences Magiques » épanouira votre vie à son maximum plusieurs centaines de témoignages le prouvent Mme Céline Jacques      http://www.edition-celinejacques.com/

Publié dans:REINCARNATION, VIES ANTERIEURES |on 6 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

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