Archive pour le 5 juillet, 2014

Dieu est PERE et MERE A LA FOIS

 

225px-7.vicenza1

Le regard actuellement porté par notre conscience humaine sur tout ce qui concerne l’union de l’homme et de la femme, est encore englué dans nos héritages culturels. Et pourtant au fond de nous, femmes, nous pressentons autre chose. Et si l’Eternel, l’Un, l’Unique, Dieu était Père et Mère à la fois ? 

Et si l’Androgyne pouvait être une entité où principes féminins et masculins se contemplaient, se connaissaient et s’échangeait à l’infini dans l’Amour le plus total à l’origine de toute création. L’Amour étant vie et mouvement, l’acte de création se renouvellerait chaque jour que Dieu fait, car l’Amour est non seulement création, mais aussi échange et partage. L’Homme avec un grand H ne peut être créé qu’à l’image du Père-Mère, masculin et féminin. 

Il me vient à imaginer Dieu divisant en deux ses polarités pour qu’elles puissent, non se tourner le dos, mais au contraire se contempler et échanger leur regard à l’image de leur Père et de leur Mère, à la fois deux et un. Ces deux polarités seraient Adam et Eve, représentant le masculin et le féminin à l’œuvre chez l’Homme. De toute évidence, Adam ne symbolise pas un homme physique de même qu’Eve, une femme physique ; images réductrices d’une lecture erronée du récit de nos origines, mais principes masculins et féminins qui résident en chacun de nous. 

Marie-Madeleine et Jésus, dans leur dimension d’êtres incarnés, nous enseignent que la voie mystique peut emprunter un chemin de vie des plus ordinaires. En reconnaissant Marie-Madeleine, Jésus réhabilite la femme pour l’éternité. Il invite à la réconciliation et à l’union entre l’homme et la femme. Leur destin est de se regarder et de s’aimer dans leur complémentarité et entièreté, sous le regard et la protection de Dieu. C’est à Marie-Madeleine et non à Pierre ou Jean qu’il se présente le premier, ressuscité. Ce n’est pas un hasard s’il l’a choisie, elle, plutôt qu’un homme. Il sait qu’une femme amoureuse, à l’écoute de son coeur, peut être capable  de le reconnaître, beaucoup mieux que ces hommes pourtant si proches de lui, et de croire en sa résurrection. Aussi, c’est à elle qu’il décide d’offrir ce merveilleux cadeau. 

Son engagement à ses côtés et sa fidélité n’ont souffert d’aucune faille ou faiblesse. C’est pour cette raison qu’il l’a récompensée en lui apparaissant en premier ; elle, l’infidèle, la prostituée, « la moins que rien » aux yeux de tous, a obtenu l’immense privilège de constater avec stupeur et incompréhension la survie de son Maître et de son Amant Divin. Marie-Madeleine ne sera véritablement reconnue qu’après la résurrection de Jésus, parce que c’est elle le témoin principal de la survie immédiate de son Grand Amour. L’on raillait sur elle parce que leur union semblait bancale et contre nature. Toujours présente dans les pires moments de la vie de Jésus, Marie-Madeleine a été la seule, avec sa mère Marie, à le soutenir et à lui apporter le réconfort dont il avait besoin. 

De cette femme rejetée, mal-aimée, il en fait son plus proche disciple : Parce qu’il l’a considère comme la plus fidèle des fidèles, méritant sa profonde reconnaissance à ses côtés. Il en fait son premier apôtre, lui demande de témoigner de ce qu’elle a vu et d’enseigner les connaissances qu’il lui a transmises ; lesquelles ne sont pas d’ordre intellectuel. Il l’amène à témoigner de l’Amour : l’Amour transcendé qui permet de triompher de la mort et de ramener l’Humanité à sa source. 

Marie-Madeleine est pour moi un véritable symbole pour l’humanité de demain. A la fois ange et femme munie du flacon contenant le précieux parfum, elle me fait penser à l’ange de la tempérance (Arcane XIV du tarot). Marie-Madeleine ne symboliserait-elle pas la nouvelle Eve, celle de l’ère du Verseau, l’ère de la femme sauveur de l’Humanité ? Marie-Madeleine est fière qu’une Marie-Madeleine relève le défi de sa réhabilitation, parce que c’est bien de cela dont il s’agit : la réhabilitation de l’apôtre le plus fidèle du Christ, mais reniée par les autres. 

Si ce fut une femme qui inaugura la séparation d’avec le Divin ou l’Un, ne reviendrait-il pas à la femme d’ouvrir la voie du retour vers l’Un, l’Unique ou Dieu ? 

Marie-Madeleine est le symbole de la femme « une » et parce qu’elle est réunifiée, elle est une femme libre. Aujourd’hui, elle nous appelle, nous les femmes, à être pleinement « une » au travers de tous les rôles que nous sommes amenées à jouer, qu’il s’agisse de celui d’épouse, de mère ou autre. Elle nous demande de développer toutes les qualités du pôle féminin tout en reconnaissant celles du pôle masculin. Marie-Madeleine représente la femme dans ce qu’il existe de plus noble, de plus pur, de plus beau. Les femmes d’hier et d’aujourd’hui doivent êtres fières d’être représentées par elle qui partagea la vie de Jésus vivant sur terre, et la vie du Christ ressuscité. Les femmes sont perméables au péché, mais plus sensibles  aussi à la sentimentalité. Cela n’est pas une règle à prendre à la lettre, mais c’est un constat qu’il nous est facile d’observer. La spiritualité, l’occultisme, le mystère les attirent. Elles vivent plus dans l’abstrait que les hommes et sont attirées par l’invisible ou l’inconnu. 

Pardonnez-nous de faire cette parenthèse, mais les femmes méritent aujourd’hui plus de place dans les décisions terrestres qui sont liées à l’évolution de notre planète. La sagesse les habite davantage. Elles ont donné la vie. C’est pour cette raison qu’elles défendent bec et ongle tout ce qui touche à la vie sous toutes ses formes. 

Si Eve a ouvert les voies de la connaissance, il revient à nous femmes d’initier l’homme à l’Amour : l’Amour vrai, et de faire qu’ensemble nous soyons unis dans le Christ. Ainsi, il faut espérer qu’un jour l’homme et la femme arriveront à se comprendre et à se retrouver dans une véritable communication. En allant à la recherche de Marie-Madeleine, je me suis trouvée. Engagée sur le chemin, je continue d’aller là où mon âme souhaite que je me rende. Riche de cette expérience et de mes recherches, j’ai envie de vous encourager à retrouver, femmes et hommes, la part féminine de votre être ; cette part masculine amènerait l’Humanité à vivre dans l’unité retrouvée et non plus dans la dualité ou la guerre, base de toutes nos souffrances. 

Je conclurai par cette phrase d’Annick de Souzerelle : « Quelle peur avez-vous donc de la femme, vous les hommes, alors qu’elle n’attend de vous que votre amoureuse puissance, amoureuse, mais réelle, puisée au trésor de votre intériorité ? «   

Extrait du livre : VERS UN MONDE D’AMOUR page 111-116 de Jean Pernin et M.Madeleine Jacob aux éditions Louise Courteau

Publié dans:AMOUR, MARIE-MADELEINE |on 5 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Cet AMOUR incompris entre Jésus et Marie-Madeleine

 

111mail.google.com_400

L’Amour est noble, il est grand, géant, somptueux, riche en tous points pour l’équilibre de l’humain. Le Christ savait aimer, mais il n’a pas changé rassurez-vous, même s’il est très sévère à l’égard de certains de nos comportements. 

Le Christ a aimé à divers degrés, mais son Amour quel qu’il soit, ne s’et jamais démenti même pour ses ennemis, ses amis, ses apôtres. Tous ceux qui l’approchaient étaient parfois surpris d’une certaine froideur qui émanait de sa personne, parce qu’il  était un être différent de tous ceux qu’ils côtoyaient. Son aura, son rayonnement refroidissaient et souvent effrayaient les incrédules parce qu’ils ne supportaient pas le champ vibratoire d’Amour dans lequel il voulait les envelopper. 

Marie-Madeleine, bien qu’étant fascinée par la beauté, par la grandeur, par la supériorité intellectuelle de Jésus, ne s’est pas sauvée. Elle est restée parfois en retrait parce qu’elle était gênée par sa condition de femme du peuple, de femme facile, d’épouse éphémère. Elle ne voulait pas séduire le Christ parce que le respect qu’elle a eu immédiatement pour lui l’interdisait. Songez à l’embarras de cette femme qui s’est prostrée devant lui. Elle l’a prié et la libérer de cette vie dissolue et sans intérêt. Elle l’a supplié pour qu’il agisse afin de l’extraire du mal. Elle l’a aimé d’un Amour si intense que le Christ a compris immédiatement que c’était l’âme la plus pure qui lui tendait la main. 

Oui, le Christ est un homme qui a vécu l’amour physique. Producteur d’Amour en tout, il s’est accouplé avec Marie-Madeleine. Mais, il eut probablement d’autres amours dans sa vie. Oui, il était un homme comme les autres. Il a vécu comme les autres mais il était toujours dans une démarche de vérité. Il n’a jamais trahi, ni en amour, ni en affaires, parce qu’il était le plus droit de tous les hommes. Le commerce l’a également occupé pendant une partie de sa vie ; celle qui, par hasard, a été occultée par les écritures. Il fallait que le christ soit éprouvé, comme vous l’êtes à un moment ou à un autre de votre vie. 

Prisonnier de la matière, il l’a également été, mais il a tout fait pour s’en extraire parce qu’il ne supportait pas cette contrainte. Tous les hommes sans exception sont, à une période de leur vie, résignés dans une forme de croyance matérielle. Il était donc naturel que le Christ Jésus en ressente aussi les effets pour mieux les combattre. 

Marie-Madeleine est descendue dans ses profondeurs. Pour cela, elle n’a pas hésité à prendre le chemin de l’expérimentation. Elle a vécu l’expérience douloureuse de l’amour humain dévoyé. Elle a vécu le non-amour, prenant conscience de ce fait, du véritable désir de son cœur, elle a purifié son cœur par son expérience difficile et malheureuse. Elle l’a débarrassé des voiles qui le recouvraient. Sagesse et Intelligence l’habitent : sagesse et intelligence du cœur. Elle a rejoint son centre et atteint la matrice de feu, le feu de l’Amour universel et inconditionnel.

 Ella a découvert d’autres lois : celles du cœur ou les lois fondamentales de l’Etre (Etre s’écrivant avec un E majuscule). Ces règles édictées par le Divin, elle les a découvertes peu à peu, au fur et  mesure  qu’elle entrait dans l’expérimentation. Lorsqu’elle rencontre Jésus et l’écoute, elles s’imposent à elle comme une évidence, sa rencontre avec Jésus est alors un choc. C’est lui qu’elle peut aimer et qu’elle désire aimer. Elle le lui fait savoir et lui demande de la délivrer du mauvais qui la corrompt. Par la foi, dans ce sentiment d’amour qui se révèle à elle, son coeur se trouve purifié instantanément ; il fallait qu’elle vive le contraire de l’Amour pour entrevoir l’Amour véritable et renoncer à la fausse vie. En vivant auprès de Jésus, elle va continuer à s’approcher, à se laisser pénétrer des valeurs divines qui étaient enfouies au fond de son cœur. 

L’expérimentation est nécessaire pour accéder au chemin de la Connaissance. Le cœur, en se libérant de toute négativité, est en mesure de regarder les autres êtres en toute lucidité et de les pénétrer tels qu’ils sont, c’est-à-dire selon leur nature vraie et d’y découvrir leur parcelle de divinité. Le cœur de Marie-Madeleine au contact de Jésus s’est ouvert totalement. Il s’est transformé, n’obéissant plus qu’à ce courant de vie ou d’amour qui relie tous les êtres entre eux. Elle acquiert la Force qui lui permet d’encourir le blâme sans que son ego en soit blessé. « Le qu’en dira-t-on » n’a plus de prise sur elle. 

Comme Jésus, elle n’est qu’Amour et vit d’Amour. Marie-Madeleine est nature. Elle se présente telle qu’elle est ; généreuse, donnante, extraverties, confiante. Elle est, contre toutes les apparences et ce que les hommes ont voulu dire d’elle, un être pur tout au fond d’elle-même ; mais, elle ne le sait pas avant sa rencontre avec Jésus. Elle est sa véritable nature ou en passe de le devenir quand elle croise enfin la route du Seigneur. Méprisant les hommes de son époque, très respectueux de la Thora, Jésus se tournera vers Marie-Madeleine, la traitant avec tous les égards possibles. Il ira même jusqu’à la reconnaître plus digne que sa sœur Marthe, pourtant très respectueuse des règles. Parce qu’elle est vraie, parce qu’elle est une femme de foi, Marie-Madeleine s’ouvrira sans difficulté au message d’Amour du Christ. Jésus, en rendant hommage à Marie-Madeleine, rend hommage à toutes les femmes de la terre et consacre l’éternel féminin, et plus encore la part féminine qui est en chacun de nous. 

Depuis les origines, la préférence est donnée au masculin plutôt qu’au féminin, de par sa force, sa forme d’intelligence particulièrement rationnelle. La femme, représentative du côté féminin de la nature et intuitive, est juge d’une valeur moindre que celle donnée à l’homme. Sa beauté, son apparence physique sont des attributs qui infléchissent naturellement le cœur de l’homme ; inclinaison que ce dernier prend bien souvent comme pour une faiblesse qu’il rejette sur cet autre féminin. Le pôle féminin est ainsi rapidement associé aux mondes des ténèbres, de l’invisible, du mal. 

Maintes interprétations faites du livre de la Genèse rendent la femme responsable de la chute de l’Homme, tout simplement parce qu’elle est à l’initiative d’un acte qui aura pour conséquence la séparation d ‘avec le divin. De nature plus aventureuse et plus curieuse que l’homme, elle a pris le risque de savoir et fut de ce fait accusée d’avoir précipité l’Humanité dans les ténèbres, dans la souffrance et la mort. Cependant, rien n’obligeait son homologue masculin à la suivre dans cette voie. Par une lecture au premier degré du récit du jardin d’Eden, la femme est rendue responsable de ce qui est appelé le péché originel. Pendant longtemps il a été propagé par ignorance, et cela reste vivace dans la mémoire collective comme en témoignent certaines plaisanteries sur le sujet. La faute serait un péché de chair, mettant l’homme en situation d’opposition avec la femme. Répétons-le encore et toujours, le péché originel représente la séparation d ‘avec le divin provoquant la séparation de l’Un, l’Unique en deux pôles qui s’opposent ; le monde de la lumière et celui des ténèbres. Elle est de même à l’origine de l’existence d’un principe masculin et d’un principe féminin. 

Sous certains côtés, le monde païen, dans son polythéisme, était sans doute plus proche que l’église chrétienne de cet aspect divin. L’étymologie grecque du mot « sexe » est la « section », la fracture survenue dans la sphère originelle dont parle Platon. Cette déchirure entre Dieu et ses créatures humaines se retrouve également à travers les sexes, entre l’homme et la femme et dans l’homme lui-même partagé entre sa part masculine et féminine. Jésus, en annonçant les temps nouveaux, annonce le moment des retrouvailles de l’homme avec le divin. Mais l’Homme avec un grand H ne peut se ré-unir avec le Divin que si l’homme avec un petit h s’est réuni à sa moitié qui est la femme, ou plus précisément que chacun de nous se réunit en lui-même en reliant ses parties féminine/masculine. 

Cet amour qui unit Jésus et Marie-Madeleine est un sentiment d’une puissance telle, qu’il dépasse toutes les contradictions rencontrées dans l’Homme. Il est acceptation de l’autre. Il a dépassé les conflits nés de la dualité à laquelle l’Homme est confronté. Féminin et masculin se sont unis pour n’être plus qu’un dans le divin. 

Marie-Madeleine est pleinement femme. Elle vit complètement sa nature féminine et réceptive sans renier sa partie masculine. Elle symbolise la Femme avec un grand F. En annonçant le rétablissement du royaume, Jésus va agir par Marie-Madeleine dans le sens du rétablissement de la Femme et de cette part féminine, composante à parts égales avec la part masculine de ce qui est l’Humanité. Le geste de Marie-Madeleine se jetant aux pieds de Jésus n’est pas pour moi une attitude de repentir et d’humilité, comme l’église catholique l’a interprété. Il est le symbole de la femme demandant une reconnaissance d’elle-même, ou tout simplement de la part féminine de l’Humanité. L’une et l’autre réclament l’attention et l’amour qui leur sont dus.  Ce geste représente la demande du retour vers L’Un, vers l’Unique, vers Dieu. 

Proscrivez de vos ouvrages et de vos lectures la Marie-Madeleine repentie qui vient demander l’aumône. Elle a été la femme qui a le plus marqué la vie du Seigneur Jésus. Il s’est pris d’amitié pour elle, mais très vite celle-ci s’est renforcée pour devenir l’Amour le plus sincère et désintéressé. Marie-Madeleine n’a rien demandé à Jésus, mais elle a tout obtenu parce que sa foi l’a récompensée. Prenez modèle sur elle. Ne demandez rien. Ayez la foi. Priez le Seigneur. Faites une œuvre utile mais également désintéressée de votre vie et vous obtiendrez tout, ainsi que Marie-Madeleine l’a obtenu. 

Il était dévolu à la prostituée sacrée de mettre en relation l’homme avec la divinité. La femme n’est pas seulement initiatrice dans l’acte sexuel mis en avant dans le culte de la déesse mère. Elle est révélatrice de l’Amour tout simplement, car elle est donnante, aimante et prête à partager cet amour sans retour. Elle fait don de sa personne. Elle introduit aux mystères de la vie. Aucun culte ne doit le symboliser. Ne faudrait-il pas voir dans le mariage de Marie-Madeleine et de Jésus, l’abolition de tous les cultes de son époque, aussi bien celui du dieu le Père défendu ardemment par les Juifs, ou celui de la Déesse Mère appartenant aux Babyloniens ?  Marie-Madeleine et Jésus, dans l’union la plus belle d’une femme et d’un homme, sont pleinement tournés l’un vers l’autre. Ils s’acceptent dans leur intégralité, en s’épousant, ils ne convergent pas l’un vers l’autre ou dans une relation que j’appellerais : Amour né du besoin de l’autre. Mais ils s’unissent dans l’Amour du Divin dont ils sont l’émanation, et que chacun d’entre-nous se doit de découvrir. 

Marie-Madeleine est et restera l’épouse de Jésus. Elle est son âme sœur. Marie-Madeleine souffre toujours de l’ambiguïté liée à l’incompréhension de sa vie, parce que tout ou presque a été caché par l’Eglise catholique. Il n’était pas raisonnable aux yeux de ces gens que le Christ : Plus Haut représentation de Dieu sur terre, ait pu vivre une telle relation. Son rôle a été volontairement tronqué dans l’évangile ; il ne reflète pas la totale vérité. 

Extrait du livre : VERS UN MONDE D’AMOUR page 105-110 de Jean Pernin et M.Madeleine Jacob aux éditions Louise Courteau

Publié dans:JESUS, MARIE-MADELEINE |on 5 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

JARDINER AVEC LES INTELLIGENCES DE LA NATURE

 

 

jardin-de-perelandra

Cela faisait très longtemps que j’avais entendu parler du Jardin de Perelandra. C’était à l’époque où tout le monde partait de Findhom. Le livre de Machaelle Small Wright, que j’avais pris le soin de commander en Virginie était entièrement en anglais, barrière que j’avais courageusement décidé d’escalader en me lançant dans une traduction littérale mot à mot dictionnaire à la main, laborieux travail que je n’ai jamais réalisé… Il me semblait aussi qu’il fallait avoir un don de claire audience pour espérer jardiner un jour ainsi, que cela n’était pas donné à chacun et nécessitait sans doute beaucoup de temps. Lorsque je m’y essayais, quelques informations fulgurantes un peu troubles m’apparaissaient sans que je sache vraiment s’il s’agissait de bon sens, d’instinct ou d’une réelle transmission venue des Devas. C’était trop imprécis pour être efficace et plutôt décourageant. 

Alors, en 1999, j’ai choisi d’opter pour les soins énergétiques. J’ai assis mon alignement, appris à capter la lumière, à la laisser traverser mon corps, mon cœur et mes mains, à percevoir le parfum et la note particulière de chacun, à produire des sons qui rééquilibrent la vibration des cellules, à voir et lire le corps physique, les corps subtils, les auras, les centres énergétiques et les nadis de l’organisme humain, comme on lirait un roman, avec tout le plaisir et l’amour du monde. J’ai découvert ainsi avec les autres, qu’en posant mes paumes ici ou là, le corps réagissait et les émotions, les pensées, l’âme se réajustaient ensuite d’elles-mêmes, retrouvant leur fluidité, leur équilibre et la guérison. Et à chaque fois m’a été donnée la confirmation que nous étions un Tout, un système merveilleux et relié sur lequel il était possible d’agir ici en apportant une guérison là. 

Soigner aujourd’hui en jardinant

Il en est de même pour la Terre. Tout ce qu’on y fait a une étonnante répercussion sur l’ensemble. En effet, il est possible aujourd’hui de la soigner en jardinant car, au lieu de placer une main ou une huile essentielle sur un corps, planter un jour précis un brocoli ou une variété de fèves, a un endroit déterminé permet de retrouver la géométrie sacrée du jardin que l’on sert et d’en recréer ainsi l’équilibre énergétique dont il a besoin. Cet équilibre, par la loi d’attraction, va harmoniser tout ce qui est alentour, comme si – et cela en surprendra plus d’un – une onde de guérison d’une portée qu’il est possible de mesurer et qui aura un impact sur le sol et sur tous les êtres végétaux, minéraux, animaux et humains, vivant sur ce rayon d’action se diffusait. Enthousiasmant, merveilleux et réconfortant.

DSCN2126

Un jardin cocréatif

 Machaelle Small Wright se consacre à l’apprentissage et à la découverte de ce qu’est réellement la Nature depuis 1976, date à laquelle elle a commencé à recevoir les enseignements, les informations et les directives des intelligences de la Nature, pour élaborer un jardin incluant toute vie, basé sur les principes de l’équilibre. Ce travail de cocréation  par une méthode de communication avec les Esprits et les Intelligences de la Nature étonnamment simple, concrète et facile, qu’elle a su rendre accessible au grand public, est réuni dans ses deux livres principaux. Elle y transmet certains messages des Devas, les aspects essentiels de cette nouvelle façon de jardiner et de cultiver. Elle y propose les questions à poser ainsi que les protocoles qui permettent d’entrer en relation avec les Esprits et les Intelligences de la Nature afin de recevoir les informations spécifiques liées au lieu de culture de celui qui va pratiquer. 

En effet, chaque petit coin de terre est spécifique et se trouve au sien d’un environnement unique. Les besoins d’équilibre et de guérison seront donc différents d’un lieu à un autre, mais aussi d’une année à l’autre. La relation avec les intelligences de la Nature qui, elles, savent ce dont le jardin a besoin, est donc essentielle pour un travail de cocréation avec la Nature qui dictera ce qu’il faut planter ou semer, de quelle manière et à quel moment. 

Le jardin thérapeutique

Chaque espèce vivante sur terre est gouvernée et développée par des Etres de Lumière d’un très haut niveau vibratoire et d’une connaissance qui va bien au-delà des connaissances humaines. Pour qu’une plante puisse exister, c’est-à-dire se développer dans le plan subtil puis dans la matière tangible, il est nécessaire qu’un architecte en ait dessiné le plan (la forme) et que les ouvriers en assemblent les éléments indispensables reconnus par l’architecte (la manifestation). Ainsi le rôle des Devas, êtres spirituels grands spécialistes de l’ordre, de l’organisation et de la vitalité, est de s’occuper de la forme de la plante. Les Esprits de la Nature, quant à eux, sont les ouvriers chargés de réaliser la manifestation de cette plante à partir des instructions données par les Dévas. L’être humain peut participer à cet ouvrage en recevant et en appliquant leurs instructions sur la forme à donner au jardin, pour révéler et redynamiser la géométrie sacrée du lieu. Les Dévas indiqueront également à chacun le type et le nombre de légumes à planter, leur emplacement ainsi que les dates de plantation. Le jardin ainsi créé, totalement équilibré, génèrera une large portée d’harmonie, de vitalité, d paix et de guérison alentour.

41bG0U8ZrqL._

Un jardin participatif

 La collaboration avec les Esprits de la Nature se fera au moment des plantations. A l’heure de semer la graine, le jardinier thérapeute pourra se mettre en contact avec le Deva de cette espèce. Il demandera que tous les composants d’énergie individuelle de la plante soient rassemblés, ce qui, sans cette intervention, n’est pas toujours le cas car la plupart des graines – y compris bio – ont une structure énergétique altérée par les destructions et l’émotionnel humain. Puis il s’adressera aux Esprits de la Nature pour leur demander de recevoir ces énergies et de les faire converger, en essence, vers la graine qui détient le potentiel de perfection de la plante afin que ce potentiel soit activé et transformé en réalité sensorielle ? tous les gestes concrets visant à mettre la graine dans le sol, à arroser (en ayant bien pris soin de demander avec quoi et en quelle quantité) sont ensuite effectués par l’homme. Le fruit de ce travail trinitaire donnera une plante vigoureuse, équilibrée, joyeuse et pleine de vitalité, qui partagera son harmonie, son équilibre et sa communication personnels avec les autres plantes et tous les êtres vivants du jardin.

 

Coopération efficace

En collaborant avec le Deva du Sol, par exemple, le jardinier thérapeute peut aussi recevoir des indications sur la façon de le préparer. Selon le moment et l’endroit, il sera parfois nécessaire d’apporter des feuilles sèches, un certain paillage ou quelques crottes de poules, mais l’équilibre et la stabilisation du sol peut aussi se faire très facilement de façon énergétique. En suivant un protocole précis, le jardinier thérapeute recueille différents échantillons (sel de mer, algues, argile, levure de bière, etc.) et teste avec le Deva du Sol ce dont la terre a besoin à un emplacement déterminé. Le responsable des Esprits de la Nature est ensuite sollicité pour transférer l’énergie des échantillons retenus à l’endroit souhaité, en quantité et à la profondeur nécessaires. Ce sont les Esprits de la Nature qui vont réaliser « concrètement » ce travail de transfert énergétique dans le plan subtil. Bien que chacun d’eux interagisse sur des plans vibratoires différents, à partir du moment où les procédés de communication sont dans – le test kinésiologique proposé par Machaelle Small Wright les rend aisés, précis et efficaces – les choses se passent comme dans une équipe d’amis qui coopèrent, où chacun accomplit avec soin et en conscience la tâche qui lui incombe, et ce dans un but commun. 

Paroles des intelligences de la Nature.

« Dans le cadre de l’évolution de notre développement sur la planète Terre, il est trop tard pour que l’homme se contente de reconnaître simplement sin ingérence et se retire complètement de la scène pour permettre à la nature de se reconstruire elle-même et de suivre à nouveau sa route. L’interdépendance entre l’homme et la nature est trop étendue et le développement de la technologie trop sophistiqué pour permettre un tel mouvement. Entrer ensemble dans un partenariat co-créatif est à présent l’action appropriée et recherchée (…). Plutôt que de nous reléguer à vous divertir et à vous charmer dans vos représentations artistiques, je vous suggère d’essayer de nous considérer comme vos professeurs. Nous désirons ardemment ce contact avec vous. Tout ce que vous avez à faire est de nous ouvrir votre cœur et votre intention. Vous serez très surpris de la rapidité avec laquelle nous nous emploierons à vous communiquer notre savoir et ce dont vous avez besoin ».

jardin3 

Un jardin de paix

Les emplacements préconisés ou les instructions données par les Devas ne correspondent pas toujours à la logique humaine et demandent de l’humilité et une grande confiance en la très haute connaissance des intelligences de la nature. Mais au fur et à mesure du son engagement, le jardinier thérapeute d’émerveille de la guérison du lieu et découvre quelle est sa propre place et la valeur de celle-ci. Il reçoit intuitivement et par déduction, une nouvelle et profonde compréhension de ce qu’est réellement la Nature, sa grâce, sa beauté et ses merveilleuses interactions. Cette guidance douce et naturelle est un cadeau, d’une valeur inestimable qui, personnellement, me touche à chaque fois profondément et m’emplit de gratitude pour ces Etres sublimes, si souvent négligés, et pour toutes les manifestations qu’ils développent. Il est aussi extrêmement émouvant d’entrer en relation avec la note particulière de chaque légume et de l’Etre qui le gouverne. Chacun a son caractère, sa tonalité, sa particularité et toujours cet immense amour. Cultiver ainsi permet de créer un jardin de paix où chacun est reconnu pour ce qu’il est, a le droit d’être et se trouve à sa juste place. 

Dans cette nouvelle étape de transition où chacun est invité à se responsabiliser et à créer concrètement le nouveau monde, cet outil merveilleux plus novateur que les « nouvelles techniques » (comme la permaculture où l’homme décide arbitrairement de l’emplacement du jardin, de son contenu, de l’emplacement des légumes et des amendements) propose à chacun de se mettre entièrement à l’écoute des conseils des intelligences de la Nature. Un partenariat joyeux et humble est possible avec les Devas et les Esprits de la Nature pour réparer les erreurs de la destruction humaine, féconder le sol et les êtres vivants dans un esprit de beauté et de guérison durable. Pratiqué comme un jeu d’enfants par les spécialistes des soins énergétiques qui peuvent ainsi étendre leurs compétences des soins subtils de l’humain aux soins à la Nature. Il peut aussi être utilisé par tous ceux qui souhaitent cultiver leur jardin et apporter leur contribution à la guérison de Gaïa. Il peut même se réaliser en ville avec les plantes d’appartement. 

Nous sommes en 2014, le temps de la guérison responsable de la planète est arrivé et les clés sont là. A nous d’accepter de les accueillir et de les utiliser en agissant concrètement, sans précipitation mais avec engagement, amour, disponibilité et plaisir.

 

Un site à visiter : http://www.jardins-cocreatifs.com/

Tome I et II, de Machaelle Small Wright, traduits en français par François Deporte, Ed. Co-créatives.

 

 

Publié dans:CO-CREATION, PLANTES, TERRE |on 5 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

Homosexualité dans la société |
madioucisse |
Les anniversaires des stars |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Sénégal Junior Intelligence
| Anglais pour non-spécialist...
| bobs3