Archive pour le 8 juin, 2014

Maux de tête sans médicaments

Dans son dernier livre, le Dr Patrick Lemoine, psychiatre, explique ce qui marche vraiment pour combattre autrement l’anxiété, le stress ou encore l’insomnie.

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Près de 20 % des Français âgés de 18 à 75 ans déclarent avoir pris des médicaments psychotropes au cours des douze derniers mois. Dans notre pays, trois millions de personnes sont touchées par la dépression, sous une forme plus ou moins sévère. À ces chiffres qui placent la France au premier rang en ce qui concerne la consommation de produits psychotropes en Europe, il faut ajouter les milliers d’individus qui souffrent de différentes formes de stress, parmi lesquelles le redoutable burn-out qui représente aujourd’hui une nouvelle cause d’atteinte sévère à l’intégrité psychologique et physique. 

Comment s’en sortir ? Peut-on réellement se passer de médicaments ? Quelles sont les alternatives ? Autant de questions auxquelles répond le Dr Patrick Lemoine dans son dernier livre*. Psychiatre, docteur en neurosciences et spécialiste du sommeil, il présente de façon très parlante, à partir d’histoires de patients, les méthodes scientifiques validées actuellement. « Moins en vogue aujourd’hui, la psychanalyse et ses ramifications qui s’occupent du pourquoi on va mal ont laissé la place à d’autres méthodes plus ou moins oubliées sous leur règne », explique-t-il.

Revivre une situation traumatique pour mieux l’accepter

Il y a d’abord les techniques pragmatiques, qui consistent à s’occuper du comment et qui cherchent à changer le point de vue et le comportement du patient par des thérapies cognitives et comportementales. Les techniques dites cathartiques permettent de revivre sans crainte une situation traumatique afin de l’accepter ; elles font souvent appel à l’hypnose. Certaines écoles ont même réussi à allier plus de théories, comme l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing). Introduite dans notre pays parDavid Servan-Schreiber, elle vise à placer le sujet en état de conscience modifiée (transe) et à lui faire revivre pas à pas, d’une manière ultraprécise et réaliste, le ou les traumatismes à l’origine de ses troubles. 

Des théories non validées scientifiquement peuvent également être proposées, comme l’EFT (Emotional Freedom Techniques), qui réunit l’acupuncture et les thérapies cognitives ainsi que comportementales. Elle vise à la fois une catharsis et une sorte de relaxation. On le voit, les propositions sont multiples et variées, et il semble difficile de trouver la meilleure pour combattre une déprime passagère, voire une dépression. C’est justement ce que le Dr Lemoine aide à faire en énumérant les principales alternatives en réponse à un problème précis et en les classant en termes d’efficacité et de validation. 

Certes, dans des maladies aussi graves que la psychose, le délire ou encore les hallucinations, il est indispensable de prendre des traitements médicamenteux, et cela, pendant fort longtemps. Mais, dans beaucoup d’autres cas, il faudrait « déprescrire », note ce spécialiste, qui énonce les dangers : par exemple, le risque de mourir prématurément est doublé chez les consommateurs réguliers de somnifères et celui de développer une démence de type Alzheimer augmente chez les consommateurs de tranquillisants sur une longue durée.

 * »Soigner sa tête sans médicaments … ou presque », éditions Robert Laffont, 384 pages, 20 euros. Le Point.fr - 

Publié dans:GUERISON |on 8 juin, 2014 |Pas de commentaires »

Reconstituer son corps dans une autre galaxie

Se téléporter…

Téléportation : la science fiction pourrait devenir réalité. Faire voyager une information de manière instantanée, défier les lois de la physique classique, c’est ce que des chercheurs néerlandais ont réussi à accomplir. C’est un premier pas vers des performances que l’on pensait inconcevables.

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L’équipe du Kavli Institute of Nanoscience de l’université de Delft aux Pays-Bas a réussi à téléporter l’information contenue dans un bit quantique vers un autre bit quantique se trouvant à 3 mètres de là, sans que l’information ne voyage à travers l’espace. Par où est-elle passée ? Par l’intrication quantique. En effet, les chercheurs ont utilisé le phénomène de l’enchevêtrement mis en avant par la théorie quantique il y a de cela plus d’un siècle. « L’enchevêtrement est certainement la conséquence la plus étrange et la plus fascinante des lois de la mécanique quantique, avance le Pr Ronald Hanson, responsable des recherches. Quand deux particules sont intriquées, leurs identités se fondent, leur état collectif est déterminé mais l’individualité des deux particules a disparu. Les particules intriquées se comportent comme une chose, même si elles sont séparées d’une longue distance ». Donc en agissant sur l’une d’entre elles, vous agissez de manière immédiate sur l’autre, sans que l’information n’ait besoin de voyager dans l’espace qui les sépare. Mystère peut-être, mais réalité aujourd’hui. 

Utilisant des diamants, car ils fournissent des sortes de « mini-prisons pour électrons », l’équipe néerlandaise est la première à avoir réussi une telle téléportation d’information « garantie à 100% », précise le Pr Hanson. Ce développement est une étape importante vers la constitution d’une sorte d’internet quantique. Déjà capables de résoudre des problèmes que nos ordinateurs les plus puissants n’appréhendent même pas, les ordinateurs quantiques pourront, en plus de cela, être connectés entre eux par ce procédé immédiat. C’est ainsi une rapidité inimaginable de calcul au cœur d’un réseau de communication instantanée qui va bientôt s’offrir à nous. Nous rattrapons le temps. L’intrication quantique suggérant que l’information passe même lorsque les deux particules enchevêtrées sont chacune à des distances insondables, nous allons potentiellement faire fi de l’espace. Ce procédé insolent sera de plus totalement sécurisé. N’utilisant pas de chemin connu et traçable, l’information ne peut être interceptée et épiée. 

Est-ce un premier pas vers la téléportation d’êtres vivants ? Certains chercheurs pensent que si nous partons du fait que tout dans notre monde est information, nous pourrons encoder le génome d’un être vivant, le téléporter, et par exemple reconstituer un être humain à l’autre bout de l’univers. Ce serait une sorte de téléportation. « Notre meilleur pari pour l’exploration de l’espace pourrait être d’imprimer organiquement des humains sur une autre planète », avance Adam Stelzner, un ingénieur en chef du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. A l’heure d’aujourd’hui nous ne sommes pas capables de faire cela mais « nous n’avons que 50 ans de recherche sur l’ADN derrière nous, dans 5000 ans nous penserons probablement que c’est du gâteau », souligne Gary Ruvkun, un biologiste de Harvard. 

Cela pose toutefois des questions essentielles. Est-il possible de numériser la conscience humaine ? Si certains considèrent la matière dont nous sommes faits comme de l’information déchiffrable, il est moins sûr que la conscience qui nous habite soit réellement issue de notre cerveau et donc encodée dans sa structure physique. Réapparaîtra-t-elle lorsque nous aurons éventuellement reconstitué notre corps dans une autre galaxie ? Rien n’est moins sûr. Nous pourrions avoir une copie de notre cerveau, mais pas de notre conscience. Par contre si la conscience est perçue comme étant détachée du corps, elle pourrait être vue comme un programme radio ou télé lancé dans l’univers et pouvant être capté par de nombreuses antennes. Pourrait-elle alors être lue par deux corps en même temps et être un agent d’intrication entre les deux ? La recherche continue.

source INREES

Publié dans:POUVOIR |on 8 juin, 2014 |Pas de commentaires »

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