La mort mène à la Vie!

 

téléchargement (11)Que ça nous plaise ou non, près de 200 mille personnes meurent chaque jour sur cette planète. On a occulté le sujet depuis des millénaires, voire même ignoré, parce qu’il nous effraie. Et pourtant, tout le monde meurt. Chacun d’entre nous va quitter son enveloppe physique pour retrouver son corps de lumière, au moment parfait choisi par l’Âme. La mort est devenue le dernier tabou à une époque qui ne les supporte plus… Alors, dans un Nouveau Monde, elle ne peut qu’être transmutée! Et si la mort était en fait le dernier voile qui nous sépare de la Vie? Et si la mort menait à la Vie?

Mon premier livre, écrit en 2004, s’intitule On ne meurt pas. Je le sais, intellectuellement, mais j’en avais aucune idée dans mon expérience, parce que je ne l’avais pas encore intégré… avant l’été 2013. C’est toujours comme ça pour moi, et pour la majorité d’entre nous. J’acquiers une connaissance qui se loge dans mon mental, je la maîtrise, je l’enseigne parfois même, mais mon corps n’a aucune idée de quoi je parle! Jusqu’à ce que j’en fasse l’expérience. Or, grand paradoxe, je prétends depuis des années qu’on n’a pas à vivre une expérience de mort imminente (EMI) pour connaître l’état de grâce, la paix et l’amour inconditionnel dont témoignent les expérienceurs. Alors comment comprendre la mort sans la vivre? La méditation et la pratique de la pleine conscience m’ont menée graduellement à reconnaître ces états en moi et à connecter, en partie du moins, avec toute la grandeur de l’être humain, avec toute ma propre grandeur.

Mais la vraie mort, connaissais pas. J’ai bien eu des contacts avec mon père, décédé alors que je n’avais que 14 ans, à travers une médium de talent. J’ai par la suite développé ce don pour me connecter à mon Soi supérieur, et même recevoir périodiquement des visites de défunts quand je pouvais servir d’intermédiaire et favoriser une guérison. Mais je ne connaissais rien de la mort comme telle. En juin 2013, ma meilleure amie, Anne-Marie, a été opéré pour un sarcome utérin rare et agressif. Elle a vu la mort dans les yeux. En 8 mois, j’ai travaillé l’équivalent de 2 semaines pour pouvoir l’accompagner dans ce passage. Dès les premiers jours de sa maladie, j’ai ressenti l’urgence d’écrire son histoire en temps réel, ce que j’ai fait pendant les premières semaines de l’été. Mais il fallait qu’elle vive la grande guérison et que je constate son dénouement avant d’en transmettre les détails. Ce qu’on a fait ensemble, un pas à la fois. J’ai vécu toutes les étapes avec elle dans le but avoué de m’en imprégner pour servir de témoin par la suite. J’ai même vécu un peu la mort et la résurrection avec elle.  Elle seule, par contre, peut transmettre comment elle « s’est tassée » pour permettre à ses cellules, qui sont intelligentes et possèdent toute la connaissance, de choisir le chemin de la guérison. Je l’ai assistée dans ce processus et j’ai vu ses réactions. J’ai compris ses choix, dont celui de ne pas suivre de chimiothérapie. Elle n’a pas lutté. Elle n’est pas partie en croisade contre le cancer. Elle a accueilli la Vie telle qu’elle se présentait, sans juger, sans se sentir victime, sans se demander « pourquoi moi? » Elle a aussi accueilli la mort. Et une fois l’étape de détachement franchie, nous avons toutes les deux pris conscience que cela n’avait plus d’importance, parce qu’il n’y a que la Vie.

Anne-Marie a touché à des états de grâce que je ne connais pas encore, mais puisque nous sommes des jumelles cosmiques (la même âme séparée en deux), j’ai ressenti son bien-être et j’ai participé à sa transmutation. La chenille en état de survie permanente qui carburait à la culpabilité, l’insécurité et la colère s’est transformée en papillon léger, libre de tout karma, guérie de ses multiples blessures auto-infligées sur des dizaines de vies. Parce qu’ultimement, le karma est un choix, pas un châtiment, et on ne peut que se blesser soi-même. Mon amie a vaincu la mort et a fait tomber l’illusion qui l’accompagne. La mort est en somme la dernière chaîne qui maintient les êtres humains prisonniers de la roue de la réincarnation. Dépasser l’illusion de la mort, c’est atteindre la vie éternelle. C’est aussi, pour moi, ce que le  mot « résurrection » signifie.

En acceptant que tous les chemins mènent à la Vie, on défie la mort. En reconnaissant que toutes les maladies mènent à la Vie, on défie la mort. En prenant pour acquis que la mort mène à la Vie, on défie encore la mort. Mon amie peut décider de quitter demain pour un autre monde, ça demeure la décision de son Âme, mais je peux affirmer dès maintenant qu’elle partira guérie. Et j’en témoignerai avec reconnaissance puisque qu’elle m’aura montré la voie. Voilà comment se manifeste concrètement l’ultime rédemption du genre humain. Merci Anne-Marie!

(Le livre sur cette guérison spectaculaire devrait paraître à l’automne 2014)

 

ARTICLE DE  France Gauthier

 

Publié dans : La MORT |le 3 mai, 2014 |Pas de Commentaires »

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