MESSAGE DE MARIE AUX ENFANTS DE LA TERRE
Mes chers enfants,
Je suis accablée de voir tant de tristesse dans le monde.
Tant de tristesse dans les cœurs, tant de tristesse dans les regards où l’on ne distingue que la concupiscence, la honte, la méfiance, la jalousie, et même la haine envers son prochain…
Comment pouvez-vous aimer de la sorte ? Alors que l’amour doit être vécu avec les yeux du cœur , avec toute la tendresse que vous a octroyée votre Père céleste et votre Mère terrestre. Comment pouvez-vous aimer si dans votre regard déjà, une étincelle d’amour ne luit pas en permanence pour celui ou celle qui vous est cher ?
Demandez-vous, en votre for intérieur, si vraiment vous êtes prêt à aimer votre prochain. Si vous ne l’êtes pas, épargnez-lui la souffrance future que peut causer une séparation. Une séparation peut être bien vécue si l’un et l’autre ne sont pas engagés, mais si l’un des deux l’est, alors la souffrance le touchera. Aussi, évitez le mensonge. Le monde vit actuellement dans le mensonge, à tous les niveaux. N’en rajoutez pas…
Ne faites pas croire à l’autre que vous l’aimez si vous n’en êtes pas intimement convaincu, de façon sincère et profonde. Ne déguisez pas votre amour dans le but de vous faire aimer ou de faire aimer l’autre, votre compagne ou votre compagnon.
Epargnez-lui de croire que l’Amour vous a touchés de sa Grâce alors que vous ressemblez tous deux à deux brebis égarées, éloignées, qui ne font pas partie du même troupeau.
Tant de mensonges autour de vous, mes très chers enfants…
Commencez donc par aller voir dans votre cœur s’il renferme encore quelque mensonge, mettez-le en pleine lumière, à la lueur de votre conscience, et éloignez-le de votre cœur par la pensée, la parole ou la prière. Oui, encore une fois, croyez en la vertu du Pardon. Pardonner, ce n’est pas se mettre à genoux, ce n’est pas renoncer, ce n’est pas abdiquer. Pardonner, c’est se faire du bien à l’intérieur.
C’est abandonner ses illusions, son ressentiment, ses petites batailles intérieures. Et surtout, c’est transformer la stérilité de son cœur en une fontaine de Grâce et de Bénédiction. Oui, votre cœur peut être une fontaine d’Amour et de Bénédiction si vous l’ouvrez à la Conscience divine. Il peut en jaillir des effluves parfumées, des pensées lumineuses et chatoyantes si vous écoutez la voix de votre âme, la voix de Dieu en vous.
Ecoutez votre Père, mes chers enfants, et vous serez récompensés par ce travail de purification. Cherchez en vous les raisons profondes de votre insatisfaction, et même si vous croyez ne pas en avoir, soyez à l’écoute consciente de vos moindres faits et gestes durant une seule journée. Vous serez surpris de voir à quel point il est difficile de rester en paix avec soi-même.
Alors, lorsque vous aurez cerné la raison profonde de cette insatisfaction, demandez-vous en votre âme et conscience si vous pouvez changer quelque chose à cet état intérieur, que ce soit en pardonnant, en priant, ou en ayant une simple pensée d’amour envers la personne qui en est l’objet. En cet instant de Grâce, remerciez votre Père du Ciel qui vous pardonne pour tout ce que vous faites en permanence. Non, Il ne juge pas, Il ne punit pas, Il ne sermonne jamais.
Le Père pardonne toujours, quoi qu’il arrive. Alors, allez-vous cesser de chercher Ses limites ? Auriez-vous besoin qu’Il vous fustige ? Ouvrez les yeux: l’homme n’est-il pas en train de se fustiger lui-même ? Remerciez-Le plutôt du fond du cœur d’être si compatissant, et remerciez tous ceux qui contribuent à votre bonheur actuel.
Pensez à remercier, mes chers enfants, c’est très important.
Méditez sur tout cela et n’oubliez pas d’aimer.
Je vous aime, mes enfants chéris.
MARIE
EXTRAIT de : Messages aux frères de Lumière – URIEL et ses frères / issus de Les Livrets bleus de l’Association AQUARIUS par Patrick Giani