LE MONDE DES TENEBRES ENTRE DEUX VIES
Dans l’AU-DELA, il ya La porte de Droite et La porte de Gauche.
Lorsque nous « mourons », nous, les entités blanches, nous passons par La porte de Droite. Le voyage est généralement si bref que nous ne sommes même pas conscientes qu’il y a une porte. Portées par notre joie, nous en franchissons simplement le seuil pour suivre la lumière.
Les entités des Ténèbres, de leur côté, passent par La Porte de Gauche, qui mène à un abîme de néant, dépourvu d’espoir, dans une obscurité qui est exactement le contraire, sur le plan spirituel, de la pure et blanche lumière émanant de l’amour inconditionnel de Dieu. A nouveau, notez que ce n’est pas Dieu qui les pousse vers La Porte de Gauche. Ces « gens de La porte de Gauche » sont séparés de Dieu uniquement parce qu’ils ont choisi de s’en détourner. D’ailleurs, ils ne restent pas là longtemps. De ce vide où règne le désespoir et d’où l’amour est absent, les entités des Ténèbres retournent immédiatement dans un utérus pour entreprendre une nouvelle vie sur terre, victimes d’une sorte « d’éternel retour ».
Ceci explique pourquoi j’ai toujours eu l’impression que je ne pourrais jamais rien tirer d’une entité des Ténèbres. Et pour cause, il n’y a rien à en tirer. Elles recommencent sans cesse le même cycle, vie après vie, après vie, sans plan de vie, sans Guides Spirituels, sans Anges, sans connaître les avantages de la paix, de la sagesse, de la perspicacité que nous éprouvons à être réunis avec nos êtres chers à notre arrivée dans l’Au-delà, dans l’amour parfait et la joie de la lumière de Dieu.
Néanmoins, même les entités des Ténèbres ne sont pas condamnées pour toujours à être privées de la présence de Dieu. Tôt ou tard, les puissantes entités blanches de l’Au-delà parviennent à intercepter ces entités des Ténèbres au moment où elles transitent d’une dimension à l’autre, et à les ramener à La Maison, afin qu’elles puissent enfin embrasser la blanche lumière de l’Esprit saint. Mais jusque-là, les entités des Ténèbres poursuivent un périple sans Dieu, sans destination, qu’elles ont-elles-mêmes choisi et qui dépasse toute imagination.
Comme les entités blanches, certaines entités des Ténèbres, ne sachant pas qu’elles sont mortes, restent prisonnières sur terre pendant un certain temps ; d’autres reviennent brièvement sur terre sous forme d’esprit entre deux incarnations. Si on m’en donnait le choix, je préférerais toujours avoir affaire à une entité des Ténèbres ayant la forme d’un fantôme ou d’un esprit, plutôt qu’en forme humaine. Mais à nouveau, sous quelque forme que ce soit, ces entités peuvent introduire le chaos dans nos vies, à grande et à petite échelle, grâce à leur énergie négative. Elles peuvent trafiquer votre voiture, votre téléphone, vos appareils ménagers, votre ordinateur, votre téléviseur ou tout autre appareil électrique ou mécanique. Elles peuvent aussi influencer l’atmosphère d’une pièce, si bien que soudain, sans comprendre ce qui leur arrive, même les gens les plus agréables, le s plus enjoués, sombrent dans la déprime, deviennent anxieux, irritables et grossiers.
Dans ce genre de situation, la première chose à faire est d’en parler ouvertement. Si des entités des Ténèbres se sont infiltrées dans votre groupe, il y a de fortes chances que vous ne soyez pas la seule personne à avoir ressenti leur agression. Annoncer à vos amis que votre voiture se comporte bizarrement depuis quelque temps ou que vous avez soudain mal à la tête ou encore que vous êtes de mauvaise humeur. Vous serez souvent étonné du nombre de gens autour de vous qui lèveront la main en disant « Moi aussi » !
Le fait d’en parler dissipera la confusion et le sentiment d’impuissance que vous ressentez, en jetant le blâme sur le véritable responsable – sur la négativité des entités des Ténèbres. Rien ne les fait fuir plus rapidement que de les traîner à la lumière des entités blanches.
Parlant de révélation, j’aimerais éclaircir certains mythes concernant les entités des Ténèbres se manifestant sous forme d’esprits, car il arrive souvent qu’on leur accorde plus de pouvoir qu’elles n’en ont vraiment.
- Elles ne peuvent vus blesser physiquement. Au pire, si elles parviennent à vous troubler suffisamment, vous risquez de devenir négligent et de vous blesser vous-même accidentellement.
- Elles ne peuvent vous pousser au suicide. Au pire, elles vous feront sombrer dans une dépression qui vous déstabilisera, mais ce ne sera que temporaire et ce ne sera pas de votre faute. N’allez jamais leur donner la satisfaction de masquer votre lumière. Nous, les entités blanches, avons besoin les unes des autres, et ensemble, nous sommes plus fortes qu’elles ne le seront jamais.
- Elles ne peuvent vous lancer une malédiction. Comme nous le verrons, les malédictions n’existent pas. UN point c’est tout.
- Et par-dessus tout, elles ne peuvent vous posséder.
Pour moi, les possessions démoniaques ou diaboliques, cela n’existe pas. Il est vrai que j’ai pratiqué ma part au fil des ans, mais j’y ai recours uniquement lorsque la personne est convaincue d’être possédée et que seul un exorcisme peut la « guérir ». Et même au cours de l’exorcisme, il leur est rappelé que le diable et les démons n’existent pas – et que s’ils existaient, il ne serait pas en leur pouvoir, de toute façon, de prendre le contrôle de son corps et de son esprit.
Je ne dis pourtant pas que les gens qui affirment être possédés sont des menteurs. S’ils le croient, il faut les prendre au sérieux et s’attaquer au problème. D’un autre côté, il est facile de confondre des cas de possession avec d’autres phénomènes.
Premièrement, il existe ce qu’on appelle le « pouvoir de la suggestion ». Le fait d’avoir été élevé dans une culture ou une religion où la croyance en la possession est répandue amène parfois les gens à confondre syndromes prémenstruels et maladies mentales avec des cas de « possession ». Mais le simple fait de s’identifier à une personne ou d’avoir des intérêts particuliers peut amener quelqu’un à manifester les symptômes de la possession si ce diagnostic lui a été fortement suggéré. Vous remarquerez que les personnes pieuses sont toujours convaincues d’être possédées par Satan. Une personne ayant un intérêt marqué par l’histoire se prendra pour Napoléon. Les mordus de littérature seront convaincus d’êtres Shakespeare, Poe ou Dickens. Les fanas d’aviation prétendront être Amelia Earhart ou Wilbur Wright. Fait amusant, je n’ai pas encore rencontré quelqu’un disant être possédé par une personne dont personne n’a jamais entendu parler.
Certaines personnes sont si sensibles à l’énergie négative qu’elles se sentent submergés par celle-ci et vont jusqu’à croire qu’elles ont perdu leur propre identité. Mais ce n’est pas de la possession. Il nous arrive tous à l’occasion de nous sentir à côté de la plaque ou pas dans notre assiette, et plus nous sommes sensibles à ce genre d’humeur, plus ces sentiments de malaise reviennent fréquemment ; Mais à moins que nous décidions volontairement de laisser un autre esprit prendre le contrôle de notre être, le fait de nous sentir « à côté de la plaque » ne signifie nullement que nous ne sommes plus nous-mêmes. Cela signifie simplement que nous avons besoin d ‘une attention spirituelle particulière, de notre part et de la part de nos êtres chers, afin de trouver le chemin du retour.
L’énergie cinétique peut également être à l’origine des symptômes physiques spectaculaires que nous associons généralement aux cas de possession. Rappelez-vous qu’on parle d’énergie cinétique lorsque l’esprit manipule spontanément et involontairement des objets tangibles. Les périodes de grandes tensions émotionnelles et spirituelles peuvent déclencher des spasmes d’énergie cinétique – surcharges électriques, objets volant à travers la pièce, appareils ménagers devenus fous, conduits qui éclatent, etc. Et puisque le chaos qui libère cette énergie cinétique est souvent le même chaos que nous associons aux cas de possession, il n’est pas étonnant que nous les confondions l’une et l’autre. Mais il existe toutefois une différence importante ; l’énergie cinétique est réelle. La possession ne l’est pas.
Extrait du livre : Aller-retour dans l’Au-delà de Sylvia Browne, aux éditions ADA – pages 226-231 – chapitre 7

Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.