L’amour ne nous appartient pas

lumière (57)

 

D’aucuns diront avec raison que nous n’avons pas encore défini l’amour véritable. 

Nous avons indiqué pourquoi une telle description est impossible. Avec le Dr. Godel nous dirons : « Cet impensable ne se conçoit pas… il se vit » (L’Expérience Libératrice, p. 97). De même, nous pourrions disserter longuement sur les propriétés du sel, sa composition chimique, son système de cristallisation, etc., etc. 

Nos efforts seront incapables de donner la plus faible idée de ce que peut être la « saveur salée ». Nous devons goûter par nous-mêmes. L’expérience de l’Etat d’Amour divin pose la même exigence.

Elle n’est ni lointaine, ni inaccessible. Il suffit de s’ouvrir à l’amour humain en le dépouillant progressivement de ses attaches. 

Mais la plupart d’entre nous se trouvent malheureusement dans une condition d’ignorance faussant toute notre optique vis-à-vis du problème de l’amour. Un malentendu fondamental provient du fait que lorsque nous aimons, nous croyons à tort que c’est de nous, « essentiellement » qu’émerge l’élan affectif s’adressant à l’être aimé.

De nombreux sages indous envisagent le problème sous un angle très différent. Ils nous enseignent que tous nos élans d’amour émanent de cet immense océan de félicité, « Sat-Chit-Ananda », essence commune dans laquelle les êtres et les choses se meuvent et ont leur être. Toutes les fois que « nous » aimons, nous exprimons ici « à la surface » une partie des richesses de cet « océan d’amour » qui réside en nous comme en toutes choses. Dans cette perspective particulière, tout élan affectif que nous éprouvons serait l’occasion opportune que saisirait notre être intérieur qui est tout amour, pour s’exprimer dans le monde extérieur. 

Les psychologues indous nous donnent une excellente comparaison concrétisant clairement ce qui précède ; l’image de la lampe. L’ampoule qui nous éclaire n’a pas la pleine propriété de l’électricité qui la traverse et chauffe ses filaments à blanc. L’électricité qui « passe » par elle provient d’une génératrice se trouvant parfois à des distances considérables. 

De même, l’Amour, l’Intelligence, la Conscience, « passent » par nous mais ne nous appartiennent pas. Nous imaginant être les « seuls » générateurs de notre amour, nous trouvons légitime de réclamer un prix, une réciprocité à notre don. 

EXTRAIT de : L’Amour Humain  A L’Amour Divin de Ram LINSSEN -  Editions ETRE LIBRE  1953 - 

Publié dans : AMOUR |le 9 mars, 2014 |Pas de Commentaires »

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