Soin par gémmothérapie
De tout temps, l’être humain s’est soigné par les plantes. Aujourd’hui, la phytothérapie sort de l’ombre que lui ont fait les molécules de synthèse, employées en allopathie. Ces dernières ont montré leurs limites et surtout leurs effets secondaires ; elles ne peuvent se substituer au vivant. En effet, nous savons que la molécule en tant que matière seule ne fait pas le principe. Celui-ci est la résultante de molécules spécifiques certes, mais également d’un ensemble complexe de liaisons entre elles, et de fréquences vibratoires particulières.
Le corps reconnaît et assimile davantage, des molécules végétales, préparées en conscience et respect qui gardent la signature du vivant, que des agents chimiques «étrangers et morts» que l’organisme peut analyser comme intrusifs et/ou agressifs. La phytothérapie, comme d’autres médecines dites douces, s’appuie sur une philosophie globale d’un être humain vivant en symbiose avec lui-même et son environnement. L’homme est un «écosystème» appelé homéostasie, à l’origine équilibré. Tout au long de sa vie, le corps cherche à maintenir ce parfait équilibre qui n’est rien d’autre que la santé.
Parmi les voies de la phytothérapie, «Sacrée Planète » s’est intéressée à l’une d’elles en plein essor : la gemmothérapie, qui bien qu’existant depuis plus de 40 ans, reste encore assez peu connue.
QU’EST-CE QUE LA GEMMOTHERAPIE ?
C’est une thérapie qui utilise les bourgeons végétaux et d’autres tissus embryonnaires (jeunes pousses d’arbres ou d’arbustes, radicelles), à l’état frais, pour élaborer des préparations thérapeutiques.
Le mot gemmothérapie vient du latin «gemma» qui signifie, à la fois bourgeon de plante et pierre précieuse.
«Gemme» est également à l’origine du mot «gemmule», qui défi nit la partie sommitale de l’embryon d’une graine, le germe. Récoltés au printemps, à un moment clé de leur cycle de développement naturel, les bourgeons sont préparés sous forme d’extraits concentrés. Ils peuvent être dilués dans l’eau pour être administrés par voie interne ou ingérés à l’état pur. Le but de la gemmothérapie est de prévenir et de traiter une variété de dysfonctionnement de santé.
QUI EST A L’ORIGINE DE CETTE THERAPIE ?
L’utilisation des bourgeons dans la pharmacopée remonte au Moyen Âge, à l’ère des alchimistes. On se servait alors des bourgeons de peuplier pour fabriquer des onguents. Ces recherches empiriques disparurent assez rapidement, en partie à cause de l’imperfection des techniques de préparation (fixation des principes).
En 1712, nous trouvons trace de l’elixir de bourgeons de cassis comme elixir de vie recommandé par l’abbé Montaran. Il faudra attendre les années 1950 pour que le docteur Niehans s’intéresse sérieusement aux cellules fraîches embryonnaires d’origine animale et relance l’intérêt des tissus embryonnaires. Dans les années 1960, le Dr. Pol Henry, médecin belge, mena ses recherches sur l’embryon végétal et publia le résultat de ses tests cliniques.
Sa méthode est alors qualifiée de «phytoembryothérapie». Il est considéré comme le père fondateur de cette thérapie qui a été reprise et développée ultérieurement par le Dr. Max Tétau, un homéopathe
français, qui l’a alors nommée «gemmothérapie».
QUEL EST L’INTERET DES BOURGEONS ?
Nous pouvons qualifier la gemmothérapie de phytothérapie cellulaire énergétique globale grâce aux qualités intrinsèques des tissus embryonnaires : • Une énergie particulièrement concentrée
Le bourgeon ou les jeunes pousses, composés de tissus embryonnaires en plein développement, renferment le totum de la plante, toute la puissance et l’énergie de la future plante. Ils constituent donc un véritable concentré d’énergie. Cette concentration naturelle des molécules donne une suractivation. Pour ne citer qu’un exemple, les feuilles de cassis connues pour leurs propriétés anti-inflammatoires ne révèlent pas un taux de principes actifs aussi concentré qu’à l’état de bourgeon.
Dans le bourgeon, la matière est très réduite tant en poids qu’en volume (yin petit). Dans le yin yang, un petit yin correspond à un grand yang. Elément très petit sur le plan matériel, il est donc compensé par une grande énergie potentielle, celle de l’arbre dont il est issu.
• Un Tout-en-un
Le bourgeon contient plus d’information génétique que les autres tissus. En plus des phyto-hormones, vitamines, oligo-éléments, minéraux… il renferme des cellules totipotentes indifférenciées : l’équivalent des cellules souches animales ! Citons dans les principes actifs des bourgeons : les flavonoïdes et les acides phénols. Le bourgeon porte en lui seul le potentiel de développement de la plante, un peu comme s’il était à la fois les racines, les tiges, les feuilles, les fleurs et les fruits. Une seule de ces cellules embryonnaires peut, in vitro, reconstituer le végétal dans son entier. Ainsi, le macérat de bourgeons de tilleul (Tilia tomentosa) possède à la fois les propriétés sédatives liées aux fleurs mais également les vertus dépuratives et diurétiques de l’aubier. Il en va de même pour l’extrait de bourgeon d’aubépine (Crataegus oxyacantha) qui possède les propriétés apaisantes des fleurs (détente) et l’action vitalisante du fruit (circulation).
• Un atout capital : son stade «embryonnaire»
À son tout premier âge, la vie organique possède la plus grande vitalité étant donné qu’elle a tout à construire. Au stade adulte, les principes actifs sont toujours présents mais moins concentrés car le corps se maintient mais n’a plus à croître de façon si importante. Au stade embryonnaire, les principes sont plus riches en acides nucléiques et hormones de croissance que les autres tissus. Certains oligo-éléments, vitamines et minéraux contenus dans les bourgeons, disparaîtront au fur et à mesure du développement de la plante.
• L’empreinte vibratoire du vivant
La compréhension totale du vivant nécessite d’investiguer d’autres domaines que l’analyse biochimique des principes actifs et d’aller au coeur de l’essence de la plante. Pour cela, nous avons recours au symbolisme, à l’étymologie et à la mythologie sans omettre les observations thérapeutiques anciennes. L’extrait gemmothérapie constitue un véritable concentré d’informations et renferme tout le génie de la plante ou de l’arbre. Depuis Albert Popp, physicien allemand (voir SP n°17, p.18), nous savons que nous émettons de la lumière, une énergie qui va véhiculer l’information.
Il est important de capter cette énergie dès la récolte. Les laboratoires qui travaillent en conscience du vivant mettent donc les bourgeons en solution immédiatement sur le lieu de récolte1. La gemmothérapie est donc d’abord une médecine énergétique (énergie biologique potentielle) avec un support matériel, avant d’être une phytothérapie de principes actifs.
En pharmacopée de gemmothérapie, il faut 5% d’équivalent poids sec de matière dans les préparations. Dans un bourgeon, il y a davantage d’information que dans la manifestation. Par exemple, pour le chêne (manifestation) et le gland (information), c’est ce dernier qui comprend davantage d’informations que le chêne entier !
L’information précède la manifestation. Selon les chercheurs ayant fait des travaux sur les champs de formes, on peut supposer qu’un champ morphogénétique important détermine la forme d’un arbre. Il est le contre-espace qui modèle dans l’invisible la forme future visible un peu comme les mains du potier (le contre-espace) lorsqu’il modèle un pot (espace).
FONCTIONNEMENT DE LA GEMMOTHERAPIE SUR L’ETRE HUMAIN ?
La gemmothérapie agit au niveau cellulaire. Elle stimule tout l’organisme humain et animal. Elle possède une action de drainage, active le fonctionnement cellulaire, régénère les cellules et améliore les liaisons entre ces dernières. Trois grands principes actifs sont utilisés : la régénération, la stimulation et le drainage cellulaire (désintoxication de l’organisme, circulation…). Nous travaillons sur le terrain global qui a amène la pathologie. Dans le bourgeon, nous avons toutes les parties de la plante, c’est le corps qui va lui-même prendre ce dont il a besoin.
La gemmothérapie concentrée, par les faibles volumes ingérés et son mode de préparation, ne présente pas d’effets secondaires de type intoxications graves. Néanmoins, comme pour toute substance, alimentaire ou autre, des réactions peuvent se produire mais elles restent ponctuelles et toujours très sporadiques (avance de règles, migraines, etc.). Il s’agit davantage de réactions physiologiques excessives plutôt que d’une intoxication au produit. Elles sont du même ordre que celles qui sont observées en phytothérapie classique ou en homéopathie.
PREPARATIONS EN GEMMOTHERAPIE
Un processus 100% naturel qui respecte la vie est pratiqué dans certains laboratoires2. Les bourgeons sont récoltés au printemps et aussitôt stabilisés dans un mélange eau + alcool + glycérine3 sur le lieu de récolte parce qu’ils sont encore frais, et les tissus embryonnaires transmettent leur empreinte énergétique au liquide. L’énergie ainsi fixée donne l’impact vibratoire maximal. Les macérats seront réalisés par macération à froid au fur et à mesure de l’année.
• Macérats mères unitaires de bourgeons ou jeunes pousses
À partir du macérat mère, deux types de préparation sont proposés
- Des complexes de gemmothérapie
Si les macérats mères unitaires de bourgeons contiennent toutes les propriétés d’un seul bourgeon, les complexes de gemmothérapie, associations harmonieuses de différents macérats mères sont des combinaisons de principes complémentaires qui vont répondre à un problème ciblé. Par exemple, le complexe Arthro-Gemmo contient du Ribes Nigrum (cassis) qui grâce à son effet drainant est
bénéfique sur les phénoménes de douleur et ankylose ; il améliore la souplesse des ligaments et des tendons et procure un soulagement rapide de la gêne articulaire. Il est associé au Rubus Fructicosus (Ronce) qui améliore la trophicité4 des cellules osseuses pour préserver le capital osseux tandis que le Pinus Montana (Pin) fortifie celles des cartilages. Ces 3 macérats sont associés au Vaccinium
Vitis-Idéa (Airelle) qui reminéralise et facilite l’assimilation du calcium et donc favorisera la fixation sur les os. Le laboratoire «Herbalgem» est pionnier dans la production des complexes de gemmothérapie. Jusqu’alors, le patient faisait son propre mélange au moment de la prise.
- À propos de la dilution homéopathique
La gemmothérapie est vendue sous forme de macérats mères concentrés car dès qu’il y a dilution, le produit est dit homéopathique et doit être vendu en pharmacie car considéré comme médicament. La gemmothérapie est vendue en boutique diététique, magasin biologique, etc, sous forme de macérats mères pour une question de législation et d’efficacité.
LA GEMMOTHERAPIE, UN ALLIE POUR D’AUTRES THERAPIES
Il est possible d’associer la phytothérapie classique et l’homéopathie avec la gemmothérapie. La gemmothérapie peut aider l’assimilation de compléments alimentaires par exemple. Ils forment avec certains minéraux des sels qui traversent facilement la barrière intestinale. Une fois dans le sang, les transporteurs distribuent les minéraux charriés à travers l’organisme. Ils sont électriquement neutres et leur dissociation se réalise dans les cellules cibles. La qualité du minéral transporteur et le fait qu’il appartienne au patrimoine biologique de l’organisme permet une excellente assimilation. De plus, ces transporteurs n’altèrent pas chimiquement la qualité du minéral transporté, qui conserve son état biologiquement actif.
Article issu de Sacrée Planète SPM AOUT / SEPTEMBRE 2010 :
Laboratoire HerbalGem
28 bihain B – 6690 VIELSALM ( Tel. : 00 32 80 41 81 54 – fax : 00 32 80 41 81 53 – www.herbalgem.com )
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