Archive pour le 25 février, 2014

La maison hantée de Nicolas Cage

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Le Point.fr – Publié le 16/08/2010 à 07:00

Dans cette maison coloniale de La Nouvelle-Orléans, Nicolas Cage a affirmé avoir vu cinq ou six fantômes © VARLEY/SIPA

Tout l’été durant, Le Point.fr vous propose de découvrir l’histoire de maisons de vacances. Parfois loufoque. Souvent extraordinaire. Cette semaine, nous faisons étape dans l’ancienne demeure de Nicolas Cage, à La Nouvelle-Orléans.

La somme est mirobolante. Trois millions et demi de dollars. C’est ce qu’a déboursé en 2007, l’acteur américain Nicolas Cage, neveu du cinéaste Francis Ford Coppola, pour une magnifique maison de style colonial, située dans le quartier français de La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis. Mais le propriétaire n’y a jamais passé la nuit… Peut-être, lors de son acquisition, Nicolas Cage n’avait-il pas pris au sérieux la sinistre réputation de la Lalaurie House, connue pour être la demeure la plus hantée des États-Unis, ou bien s’agissait-il d’un caprice de star en mal de sensation forte ?

Quoi qu’il en soit, l’acteur n’a jamais organisé autre chose que des dîners et des fêtes dans cette maison. À la nuit tombée, il a toujours pris soin de faire évacuer les lieux. La raison de ces précautions ? « La maison est parfois entourée de cinq ou six fantômes », a-t-il confié. Et, si les rumeurs qui courent en Louisiane sont exactes, ces spectres-là pourraient bien avoir gardé quelques rancoeurs de leur passage sur terre…

Une femme cruelle

L’origine de la légende remonte aux années 1830 lorsqu’une riche héritière créole, Delphine Lalaurie, s’installa dans le bâtiment avec son nouvel époux, les deux précédents étant décédés, dit-on, dans des circonstances obscures. À La Nouvelle-Orléans, les anciens racontent que cette femme était d’une grande cruauté, notamment à l’égard de ses esclaves.

En 1833, une fillette qu’elle venait de fouetter sans ménagement se serait jetée d’un balcon, désespérée. Quelques années plus tard, alors qu’un incendie s’était déclenché dans la maison, Delphine Lalaurie refusa d’y laisser entrer les secours. Réussissant malgré tout à s’y faufiler, ils y découvrirent un effroyable spectacle. Sept esclaves enchaînés et affamés, dont les corps avaient été atrocement mutilés. Pour toute punition, une amende fut alors infligée à la propriétaire dont on perdit ensuite la trace.

Ruiné

Plusieurs spécialistes émérites en revenants, attirés par cette légende, se sont portés volontaires pour venir en aide à Nicolas Cage. L’acteur n’a jamais voulu leur ouvrir les portes de la Lalaurie House. « S’il y a quelque chose à l’intérieur, je refuse qu’on l’exploite », leur a-t-il répondu, affirmant ne pas vouloir froisser ses hôtes en drap blanc. Mais, depuis l’acquisition de cette demeure, Nicolas Cage accumule les ennuis. Redevable au fisc américain d’environ 6 millions de dollars, victime d’investissements hasardeux, poursuivi en justice par son ex-femme… 

La plupart de ses biens immobiliers, dont sa maison hantée de La Nouvelle-Orléans, ont été vendus aux enchères à l’automne dernier pour couvrir ses dettes. De là à croire aux fantômes, nous ne franchirons pas le pas.

Publié dans:POLTERGEISTS et LEGENDES |on 25 février, 2014 |Pas de commentaires »

Quand les mouches se soûlent pour survivre

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Les larves de Drosophila melanogaster consomment de l’alcool pour se protéger de parasites mortels.

On la croyait tout bonnement alcoolique. Eh bien, non ! La mouche Drosophila melanogaster, plus communément appelée mouche du vinaigre, pratique en réalité l’automédication. C’est du moins ce que suggèrent les travaux d’une équipe d’entomologistes américains de l’université Emory d’Atlanta. Selon les résultats de leur étude publiée dans la revue scientifique Current Biology, cette mouche, ou plus précisément ses larves, consomme des denrées hautement alcoolisées – fruits en putréfaction, raisins fermentés… – pour se débarrasser de parasites dangereux. Un peu comme vous traiteriez votre rhume avec un grog.

En effet, les guêpes ont la fâcheuse habitude de venir pondre leurs oeufs dans les larves des drosophiles. De sorte qu’en grandissant leur progéniture puisse facilement se nourrir sur la bête, dévorant de l’intérieur le pauvre petit de la mouche. Face à ce fléau fatal pour presque 100 % de ses larves, la drosophile aurait bâti une stratégie de survie sur l’un de ses avantages comparatifs : elle tient beaucoup mieux l’alcool que ses prédatrices ! Grâce à une enzyme spécifique, son organisme est capable de détoxifier l’éthanol de manière à ce que celui-ci puisse atteindre jusqu’à 4 % de sa nourriture, sans risque pour sa santé. Un don qui serait encore plus développé chez ses larves.

Adaptation

D’après les expériences menées par les universitaires, la consommation d’éthanol a deux effets : l’un préventif et l’autre curatif. D’une part, les guêpes semblent pondre moins d’oeufs dans les larves de drosophiles très alcoolisées. D’autre part, chez les larves de mouche déjà infestées, la consommation d’un haut niveau d’alcool aboutit à des problèmes de développement des parasites, des malformations parfois mortelles. Du même coup, la survie des larves de drosophiles contaminées s’en trouve sensiblement améliorée : environ 60 % des cas. Ce fait, les mouches de vinaigre en devenir semblent l’avoir intégré. Elles ont ainsi tendance à consommer plus d’alcool dès lors qu’elles se savent infectées.

Le hic est qu’une espèce de guêpe, spécialisée dans l’attaque de Drosophila melanogaster, tend à s’adapter. Ses larves résistent de mieux en mieux à l’alcool, de sorte qu’un petit de drosophile infecté, même complètement saoul, n’a plus que 10 % de chances d’en réchapper.

Le Point.fr – Publié le 21/02/2012 à 12:30

Publié dans:ANIMAUX |on 25 février, 2014 |Pas de commentaires »

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