Parole de Jésus : La paille dans l’oeil
jésus a dit : la paille dans l’œil de ton frère tu la vois mais la poutre dans ton œil tu ne la vois pas lorsque tu auras ôté la poutre de ton œil alors tu verras et tu pourras ôter la paille de l’œil de ton frère
Mt 7. 3-5 – Lc 6. 41-42
Parce que vivre en harmonie est la finalité de cette vie, chaque être aspire au bonheur, le fruit naturel de l’harmonie. Mais les lois de l’inférieur, les règles que l’homme a conçues pour lui-même, le pousse à réaliser ses propres ambitions et à s’affirmer lui-même dans une confrontation avec les autres.
Depuis que l’homme fit de l’ un le deux, et aussi longtemps qu’il persiste dans cette séparation, l’inférieur restera isolé de la lumière du supérieur. La loi qui prévaut dans le monde inférieur est celle du lion. Cette loi nous incite à détecter les faiblesses chez l’autre, afin d’en tirer profit. De ce fait les défauts des autres sont davantage l’objet de notre sens critique que nos propres manquements. Un changement de mentalité s’impose donc…
Le point de départ de ce changement est une introspection personnelle et sincère. De quelles valeurs me suis-je donc paré ? Par quel subterfuge me suis-je accordé savoir, pouvoir et droits ? De quelle confusion suis-je devenu la victime ? La sincérité est le moyen le plus efficace pour reconnaître l’orgueil qui ne cesse de nous harceler, pour déceler dans notre œil la poutre qui nous empêche de voir. Dans la loi d’harmonie point il n’y a de lieu pour jugement ou discrimination, car tous nous sommes à valeur égale issus de l’Être absolu. Quoi que soit le délit commis par un ou une autre, jamais nous ne pouvons juger à sa juste valeur des circonstances personnelles qui l’ont poussé à la faute. Jamais la reconnaissance d’une erreur chez son prochain ne nous autorise à porter un jugement sur la personne elle-même…
«Aimer son ennemi» est une parole qui dans les évangiles fut malencontreusement attribuée à Jésus. En effet, le préalable à toute considération de quelqu’un comme son ennemi, est un jugement porté sur la personne elle-même. Ici se distingue la conception bouddhiste de la commisération : confrontés à une incompréhension envers l’autre, il convient d’être toujours conscient des restrictions de notre propre compréhension… À un aveugle nous ne pouvons faire le reproche de nous heurter… à moins que nous soyons aveugles nous-mêmes…
issu de L’évangile de Thomas dévoilé – Sommairewww.unisson06.org
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