Archive pour décembre, 2013

La Vierge peut s’appuyer sur l’Humilité

 

La Vierge peut s’appuyer sur l’Humilité pour travailler la Tolérance

vierge

Chacun choisit la date, l’heure et le lieu de sa naissance, en fonction de ce qu’il souhaite expérimenter durant cette vie. Mais nous avons tous déjà vécu plusieurs vies au cours desquelles nous avons travaillé pour manifester une valeur, qui deviendra un acquis nous ouvrant à de multiples possibilités. En revenant sur Terre, nous pouvons nous appuyer sur cette valeur intégrée, mais le signe solaire nous en propose une autre qu’il nous faudra manifester en fonction de ce que nous allons vivre. C’est ce que le signe de la Vierge nous montre ici.

Gilberte Françon

Deuxième signe de Terre, LA VIERGE, est très marquée par le service. Celui-ci est ancré profondément en elle. Travailleur infatigable, le porteur de ce signe qui marque les moissons, dernier signe de l’été, est perfectionniste et passe son temps à analyser ce qui se présente à lui.

Sa planète exotérique est Mercure, mais ce n’est pas le Mercure des Gémeaux, mobile et nerveux, mais un Mercure qui raisonne, qui analyse perpétuellement ce qui l’entoure et ce qu’il voit. Peu sûre d’elle, la Vierge se remet continuellement en question et passe tout au crible d’un jugement parfois féroce.

Elle est très exigeante, pour elle-même et pour les autres, passant son temps à trier, ranger, organiser, pour que tout soit aussi parfait que possible. Emotive, intuitive, elle a besoin de pureté en tous les domaines et en ce sens est souvent intransigeante.

La planète ésotérique de la Vierge est la Lune, ce qui lui apporte une très grande intuition qui lui permet de ressentir les événements en profondeur. Mercure lui apporte des qualités importantes telles que l’ordre, l’analyse et la recherche de la perfection. La Vierge aime la précision et ne se met jamais en retard. Elle est de celles qui n’attendent jamais le lendemain, pour accomplir ce qu’elles peuvent faire le jour même. Avec ce désir de perfection et se mettant toujours au service des autres, elle est d’une grande Humilité, valeur importante sur laquelle elle s’appuie totalement. Par contre, son désir de perfection, souvent si prononcé, la rend parfois intolérante. Elle regarde tout ce qui l’entoure par le petit bout de la lorgnette, à la recherche du moindre défaut, aussi bien pour elle-même, puisqu’elle est en recherche de perfection et se remet continuellement en question, que pour l’autre. Elle ne supporte pas la plus petite erreur ! Là, son intolérance est si marquée qu’elle doit vraiment travailler la valeur TOLERANCE.

Par son Humilité, elle pense toujours être incapable de faire quoi que ce soit de convenable et se réfugie derrière quelqu’un, se protégeant sans cesse. Elle aime la régularité, la discipline, recherche la sécurité et la défend. Sur  le plan professionnel, elle manifeste ainsi de grandes qualités ; intelligence jointe à une belle intuition, ordre, méthode, analyse. Ces qualités lui permettent de mettre au point, de façon concrète et quasi parfaite, ce qui lui est demandé. Mais cela peut lui prendre du temps car elle a besoin de scruter, de chercher aussi où cela la conduit. Elle aime savoir qu’elles seront les conséquences de ce qu’elle préconise. Voyant loin et ressentant fortement les choses, elle peut guider quelqu’un, dans sa profession, comme dan son foyer, qu’il soit parental ou conjugal, dans les jeux etc.. La Vierge possède aussi une aptitude toute particulière pour tout ce qui concerne la santé. Elle peut être un excellent médecin ou infirmier et a notamment des dons pour la diététique.

La mémoire du futur

Constamment en recherche de pureté, de perfection, elle donne tout d’elle-même et le plus possible à son entourage qu’il soit proche ou éloigné. Mais cette recherche de pureté et de perfection la place souvent dans une rigueur telle qu’elle est souvent intolérante envers elle-même comme envers les siens et la vie avec un compagnon ou une compagne de ce signe peut-être très difficile professionnellement et envers ses acquis car elle aime thésauriser souvent par peur de manquer….

Pour un être avide de pureté, de service, de savoir – la Vierge a besoin d’apprendre – tout cela est assez difficile à concilier. Il lui est particulièrement difficile de manifester la Tolérance au quotidien. En effet, il n’est facile pour personne d’apprendre à voir avec le cœur et non pas par le petit bout de la lorgnette mais pour la Vierge, ça l’est encore moins. Travailler cette valeur au quotidien lui est extrêmement pénible car il doit se reprendre constamment. Tant de formes de Tolérance doivent s’appliquer que c’est un travail de longue haleine, peut-être le plus long et le plus difficile de tous. Seule la certitude d’une Conscience Cosmique peut aider un être de ce signe car il garde en lui la mémoire de cette Conscience qui lui permet d’avancer silencieusement mais sûrement vers la Moisson Divine qu’il est sûr de retrouver un jour.

Que nous propose l’allégorie de Martin Schumann ?

« A toi, Vierge, je te demande de juger de ce que l’homme a fait de Ma Création. Tu dois examiner son comportement avec attention et lui rappeler ses erreurs de façon à ce qu’à travers toi, Ma Création soit accomplie. Pour cela je te donne la Pureté de l’Esprit ».

Dieu accorde à la Vierge la Pureté de l’Esprit mais elle est tellement avide de cette Création Divine, qu’elle doit rechercher en l’autre, qu’elle continue à travailler la Pureté. Elle reste donc dans l’Humilité, ne faisant pas état justement de cette Pureté donnée.

Il lui est demandé de juger ce que les autres hommes ont fait de la Création en leur rappelant leurs erreurs, mais pas de n’importe quelle façon. La Vierge doit donc apprendre la Tolérance afin d’exprimer ses remontrances à l’autre qui pourra les accepter sans être ni vexé, ni humilié, voire honteux ! L’allégorie montre bien l’accord avec ces valeurs, telles qu’elles sont décrites plus haut.

La Vierge et les Poissons, opposés mais pourtant complémentaires

La Vierge, signe de Terre, nous venons de la voir, est humble mais elle doit travailler la Tolérance. Les Poissons, signe d’Eau, Eaux Universelles, sont emplis de Compassion, mais doivent travailler le Courage.

Il est tout à fait compréhensible que le signe des Poissons très intuitif et empli de cette Compassion ressente l’Humilité de la Vierge. Il appréciera cette Humilité. Par contre, lui qui a tendance à tout remettre au lendemain, par manque de volonté et de courage, va mal supporter le manque de Tolérance de la Vierge qui va s’acharner à le pousser à travailler, à accomplir ce qui lui est demandé. La Compassion du signe des Poissons est telle qu’il va faire des efforts, se mettant au travail, s’efforçant de mettre de l’ordre en lui et autour de lui, ressentant en l’autre une union, la même source entre cette Vierge humble, mais véritable fourni au travail, et lui, Poisson, compatissant envers tous, mais un peu noyé dan ses rêves qui lui plaisent tant !

Des valeurs qui rassemblent

La Vierge est stricte, rationnelle, les Poissons sont irrationnels, imprécis. Mais chacun possède en lui une force : pour la Vierge, c’est la force de l’Humilité qui lui permet de revenir sur ses décisions, ses façons d’agir parfois brutales, pour les Poissons qui se donnent entièrement à l’autre, mais en prenant tout leur temps, jamais pressés d’agir, n’ayant aucune méchanceté, c’est la force de la Compassion. Alors, avec Humilité, la Vierge comprendra mieux les rêveries des Poissons et qu’elle-même doit posséder une vision plus large de ce qu’elle vit et des autres. Et les Poissons vont, avec compassion, accepter les remontrances de la Vierge. Revenant sur Terre, ils regarderont leur vie d’un autre œil, d’une vision plus acérée, plus étroite, vis-à-vis d’eux-mêmes comme de ceux qui les entourent.

Ainsi, grâce à l’Humilité, les Poissons vont manifester un courage nouveau et grâce à la compassion, la Vierge va être amenée à pratiquer la Tolérance. D’opposés, les deux signes deviendront alors complémentaires.

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Gilberte Françon. « Le messager de l’ère nouvelle Jupiter »
Les Éditions des 3 Monts. décembre 2013 – revue de l’ULV MEDI@ME N° 6 ( www.universite-libre-des-valeurs.com

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Allergies : le bouleau

 

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On assiste à une libération massive de différents pollens dans l’air en raison d’un printemps tardif. Notre carte des risques région par région.

Après un hiver terriblement long, seuls les allergiques aux pollens se plaignent de l’arrivée du printemps. Depuis quelques jours, ils éternuent par salves, se mouchent et pleurent beaucoup, car de nombreuses espèces végétales libèrent simultanément, en ce moment, leurs pollens. Et selon le dernier bulletin « allergo-pollinique » du réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), les passages pluvieux prévus pour le week-end et le début de la semaine prochaine seront une bénédiction pour les allergiques. Ces intempéries vont leur apporter un léger répit pendant la pollinisation, mais attention, celle-ci a toutes les chances (!) de revenir en force une fois les nuages dissipés.

Un record absolu a été établi par le site de Limoges pour la semaine qui vient de s’écouler : il a comptabilisé en une seule journée plus de 1 000 grains/m3 d’air de pollens de bouleau. Cela n’a évidemment pas échappé aux malheureux Limousins qui sont sensibles à ces allergènes particulièrement gênants. Pour les jours à venir, les pollens de peuplier, de charme et de saule seront présents après la pluie avec un risque allergique très faible à faible sur la France. Ceux de frêne pourront atteindre un risque moyen lors des périodes ensoleillées. Ceux de chêne seront très présents sur la côte atlantique de Bordeaux à Bayonne avec un risque allergique élevé et ceux de platane s’imposeront sur tout le sud du territoire. « Ces deux pollens seront de plus en plus présents sur l’ensemble de la France », prévient Charlotte Sindt dans son éditorial hebdomadaire. Enfin, les pollens de graminées seront aussi à surveiller. Le risque est pour l’instant faible, et principalement localisé sur un quart Sud-Ouest, mais il peut devenir plus fort si les conditions météorologiques favorisent la croissance de ces herbes.



Victimes du rhume des foins restez chez vous

« Le printemps est arrivé, sors de ta maison », disait la chanson. Or c’est le contraire que les médecins conseillent aux victimes du rhume des foins. Ils leur recommandent d’éviter de se promener ou de faire du sport aux heures chaudes de la journée, quand les pollens volent allègrement. Si tel n’a pas été le cas, les personnes les plus allergiques ont tout intérêt à bien secouer leurs vêtements avant de regagner leur domicile, ainsi qu’à prendre une douche et se laver les cheveux en arrivant chez elles. Elles doivent aussi suivre correctement leur traitement médical. Mais les « habitués » n’attendent pas les beaux jours pour agir. Bon nombre d’entre eux – les plus sévèrement atteints – ont recours à la désensibilisation préventive pour éviter de passer cette période un mouchoir à la main. Les autres devront y penser pour l’an prochain, car il faut plusieurs mois de traitement (voire plusieurs années consécutives) avant de commencer à en bénéficier.

Pollinisation de bouleau du RNSA 

Publié dans:MALADIE, PLANTES |on 11 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

RENCONTRE AVEC UN EXPLORATEUR DU TEMPS

Entretien avec Jean-Claude GENEL

pour le magazine Sacrée Planète                                                                                      


Le nouveau livre de Jean-Claude Genel
 est consacré à la vie de Jésus et de l’apôtre Jean, puisée dans la mémoire du temps. Pour comprendre l’intérêt littéraire et spirituel de cet ouvrage aujourd’hui, nous avons demandé à l’auteur comment images (6)il explore ce qui est connu sous le nom de mémoire akashique. Découverte !

Sacré Planète : Jean-Claude Genel, pour les lecteurs de « Sacré Planète » qui ne vous connaissent pas encore, pourriez-vous nous dire quelques mots de vous ?

Jean-Claude Genel : Ma vie a été orientée très tôt par ma facilité à voir le monde invisible comme l’une des composantes de la réalité. Je suis né ainsi et n’en est donc aucun mérite. Tout petit, je ne faisais pas la différence entre les vivants et les morts. Pour moi, tous évoluaient dans un même monde. Mes parents ont respecté ma manière d’aborder la vie, ils étaient tout simplement aimants. La liberté dont j’ai disposé m’a permis de garder intacte cette faculté de traduire l’intention de l’Au-delà par la communication avec les âmes, la transmission de messages des guides de l’humanité, l’exploration des Annales akashique ou des crop circles. J’ai toujours été protégé et guidé par des êtres de lumière qui m’ont appris à être toujours disponible à mes ressentis, à l’écoute du monde invisible pour devenir un explorateur de l’âme humaine. 

Sacré Planète : Quelles ont été les étapes marquantes de votre parcours et quels sont, aujourd’hui, vos principaux pôles d’activité ?

Jean-Claude Genel : Parmi les étapes marquantes, je vais vous étonner mais je pense à la mort d’êtres chers qui ont pu me faire douter parfois de l’amour divin. Mais il y a eu aussi la reconnaissance, par des guides incarnés, tant en Europe qu’en Inde, de ma capacité à formuler la tradition, principalement christique. Dans les années 90, la chasse aux minorités spirituelles en France m’a fait comprendre que le plus grand fléau ici-bas est bien l’ignorance. Reçu en audience privée à Dharamsalla en 1998, le Dalaï Lama m’a encouragé dans mon projet sur les « Droits de l’Ame » et mon travail en général. Aujourd’hui, mes principales activités sont orientées sur l’enseignement des Valeurs de l’âme et j’ai fondé pour cela l’Université Libre des Valeurs. Avec mon nouvel éditeur, j’ai entrepris d’en publier les fondamentaux. Je me lance également dans la publication d’enregistrements des lectures akashiques de la vie du Christ sur CD, accompagnés d’un enseignement pour le temps présent. 

Sacré Planète : A propos de votre médiumnité, à quel âge l’avez-vous découverte et comment l’avez-vous cultivée ?

Jean-Claude Genel : Ma disposition purement « médiumnique » s’est affirmée vers l’âge de 18 ans, même si, comme je l’ai dit, je la vivais naturellement depuis mon plus jeune âge. Cependant, je ne me déclarerai pas médium ni voyant comme on l’entend généralement. En Inde, on compare ma manière de fonctionner à celle des rishis qui sont à l’origine de la formulation du Véda. Personnellement, je parlerais davantage d’un état de conscience que je peux modifier et étendre à volonté en fonction de la situation rencontrée ou de l’exploration que je choisi de mener. J’ai travaillé ainsi sur l’origine des crânes de cristal, scruter la mémoire du temps à la rencontre de Bouddha, de Moïse, de la civilisation lémurienne ou bien de l’île de Pâques. Je peux me mettre à l’écoute d’un arbre millénaire ou des génies de la nature. A part un changement de fréquence, c’est toujours le même phénomène “d’extension de conscience”.

Sacré Planète : Comment vivez-vous ce phénomène ?

Jean-Claude Genel : C’est très simple, je me concentre sur mon intention. Pour ce livre : visiter la vie de Jésus; Alors, un film défile à grande vitesse devant mes yeux, puis se fige quelques instants sur une scène immobile, le…………….

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Publié dans:CO-CREATION, TEMPS |on 11 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

MESSAGE DE L’INTRA TERRE

 

 

APAISANTE1Je vous salue, chers frères de surface.

Je suis un être delphinoïde, et non pas terrestre, vivant au sein d’une dimension autre que la vôtre. J’ai conservé un corps de densité physique mais, néanmoins, parcourant des espaces de cinquième dimension situés au niveau de l’intra-Terre. Mon rôle et celui de certains congénères est de nature multiple. Mon intervention est destinée à vous fournir un certain nombre d’informations quant à vos structures, à vos évolutions, à vos transformations. Je suis d’abord extrêmement satisfait de vous retrouver en cet espace que je ne connais pas et de contacter certains frères, certaines sœurs Terrestres, que je n’ai pas encore eu le privilège de rencontrer. Ma demande d’intervention est, en quelque sorte, conjoncturelle, liée à la fois à la présence, en ce lieu, d’un groupe de personnes que vous êtes mais aussi à des impératifs liés à l’organisation énergétique, magnétique, de la surface de notre planète. Afin de faire plus ample connaissance avec chacun d’entre vous et de m’imprégner de vos vibrations, afin de vous communiquer vos clés cristallines, je vais avoir besoin d’entendre, chacun votre tour, répété de manière distincte, par trois fois, votre prénom. Je vous donnerai les clés cristallines individuelles qui vous permettront d’accélérer le processus de transformation, lié à un processus précis visant à rendre synchrone le fonctionnement de vos hémisphères cérébraux, afin de vous aider à sortir des modes de fonctionnement bientôt périmés de votre mental et de vos fonctionnements. La façon de procéder ou d’utiliser ces clés cristallines vous sera communiquée après mon départ par mon canal ou par l’entité qui accompagne mon canal, dès que celui-ci sera revenu de son périple intra-Terrestre. Alors, si vous le voulez bien, nous allons commencer par ceci mais j’aurai d’autres choses à vous donner importantes, à titre collectif et je pourrais commencer à vous parler d’un autre type de travail utilisant les minéraux, à titre collectif et aussi à titre individuel, mais dans un temps ultérieur. Commençons d’abord, si vous le voulez bien, par cette première étape qui me permettra aussi de me familiariser avec vos particularités individuelles.

Ndr : les clés cristallines personnelles (facilitant la « fusion des hémisphères ») sont communiquées aux personnes présentes.

Comme vous le savez, ou comme vous le pressentez, depuis fort longtemps ou plus récemment pour certains d’entre vous, notre planète vit un processus de transformation. Arrivé depuis maintenant quelques années en période cruciale, vous avez appelé ce processus l’ascension. Je vous ai communiqué, à différentes reprises précédemment, un certain nombre d’exercices favorisant, préparant en quelque sorte, ce processus complexe que vous avez appelé ascension. Vous avez reçu un enseignement et des règles d’utilisation permettant d’activer certains canaux et certaines portes, utilisant ou non certains cristaux. Il existe en fait un processus pouvant être manié par tout individu sincère dans sa démarche, visant à préparer l’ensemble de ses canaux et l’ensemble de ses portes, qui n’est pas à proprement parlé les clés ascensionnelles mais bien une préparation générale et une répétition générale, visant à affiner vos structures subtiles afin de leur permettre, le moment venu, de trouver plus facilement la voie de l’ascension. Je vous communiquerai, dans un second temps, un processus plus individualisé qui est propre à votre vibration, vous permettant, de la même manière, avec deux cristaux, placé l’un sur le chakra de la racine, l’autre sur le chakra de la couronne, de faciliter l’ouverture du canal ascensionnel. Le canal ascensionnel correspond, en grande partie, au canal médian de la colonne vertébrale, augmenté d’une capacité particulière faisant que s’adjoint à ce canal central un autre canal plus large appelé canal ascensionnel. Il existe de nombreuses façons de favoriser l’éveil des nouveaux corps, de préparer les différentes structures aux processus ascensionnels. L’ouverture de nouvelles potentialités au niveau de la Terre, fort récentes, permettent d’aller directement, maintenant, œuvrer sur le canal ascensionnel, directement, sans passer nécessairement par les étapes que vous avez vécues, pour certains d’entre vous ici, l’année précédente. Le processus de préparation collectif de l’ensemble des structures humaines permettant une fluidification de vos circuits énergétiques et préparant, en quelque sorte, votre véhicule et votre canal ascensionnel, est constitué par les cinq formes géométriques parfaites placées en cercle dans l’ordre de complexité de forme de ce que vous appelez les formes Platoniciennes. Ceci est un travail préparatoire pouvant être réalisé à votre convenance. Ensuite, vos clés ascensionnelles personnelles sont donc destinées à être placées, pour la première clé, au niveau du chakra racine et de la deuxième clé, au niveau du chakra couronne, permettant ainsi la mise en œuvre progressive de ce deuxième canal, à l’intérieur du canal de la colonne vertébrale. Parallèlement à ceci il y aura, bien évidemment, des techniques, dirons-nous, de gymnastique, de mouvements, de postures physiques et mentales qui vous seront communiquées dans un temps ultérieur et qui permettront d’agir sur les structures en voie d’être périmées afin qu’elles ne soient pas un obstacle à la libération totale des schémas périmés. Ainsi, je vais vous donner pour la première fois ces fameuses clés ascensionnelles cristallines. La première clé est à placer sur le premier chakra racine. La deuxième clé est à appliquer sur le dernier chakra couronne, l’idéal étant de pratiquer régulièrement, tous les trois à quatre jours, une séance au calme, en position allongée (et non pas debout, ce qui serait trop dangereux) durant une demi-heure de votre temps. Alors, si vous le voulez bien, nous allons vous donner ces clés ascensionnelles, chacun votre tour ? Car elles sont spécifiques et elles ne changent pas.

 

INTRA-TERRE du 16 mai 2008

 

 

Publié dans:INTRATERRESTRES - MESSAGES |on 11 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Le paradis de Michel Berger

 

par Jean-Claude Genel

Voici 20 ans qu’il nous a quittés et ses chansons, régulièrement diffusées sur les ondes du monde entier, procurent le même plaisir et la même émotion qu’au premier jour. Le secret de ses compositions se trouve dans “ce petit supplément d’âme” qui habitait Michel Berger, éternel.

 MICHEL-BERGER

Le rythme de ses mélodies continue d’accompagner notre quotidien et ses paroles soulignent ce que nous avons de meilleur : notre humanité. Avec des refrains que l’on croirait parfois écrits pour nous, ce compositeur éclairé continue de distiller sa poésie comme la promesse d’une vie “ supérieure ” cachée derrière la grisaille des apparences. Même si l’homme est resté secret, ce qu’il nous a appris de lui est ciselé dans chacun de ses succès. Il était dans l’air du temps mais son œuvre échappera à la morsure du temps. La simplicité émanait de son regard, ce beau regard intelligent, inspiré et empli de bonté. On ne peut penser à Michel Berger que comme un être bon, à la beauté intérieure affirmée, qui rayonnait et touchait. On retrouve dans ses yeux ceux de France Gall ; ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Il me semble que France Gall l’a inspiré en étant à ses côtés et sa voix donne assurément ce petit supplément d’âme à ses chansons. Elle reste pour moi son unique et merveilleuse interprète. Depuis le départ de Michel Berger, les rares apparitions de France Gall évoquent sa présence et toutes les mélodies signées de Michel nous rappellent la douceur de France et l’harmonie entre ces deux êtres. “Michel composait, il enregistrait et c’était un succès” confiait-elle. Il écrivait plus que des chansons, il transcrivait les mouvements de son âme pour que celle-ci devienne plus proche de notre quotidien. Le temps d’une chanson, elle devient plus vivante et nous prend la main.

Le témoignage inattendu

Malgré son départ en août 1992, Michel Berger reste associé à notre vie de tous les jours dont il a chanté les aspects les plus lumineux. Cette “lumière”, il en a témoigné lors d’un contact dont j’ai eu le privilège alors que je préparais la troisième partie de mon livre “Ce que la mort m’a confié”. Cette partie est consacrée aux témoignages des gens célèbres venus parler de leur passage vers l’autre rive. J’avais “sorti toutes mes antennes” comme je dis dans ces moments-là. Michel s’est “présenté” avec sa voix douce, presque timide. Ce qui m’a été permis “d’entendre” dévoile une autre facette de cet être dont l’ouverture à la vie n’avait d’égal que sa générosité.

“Il est vrai qu’il y a une autre vie, faite d’un autre espace-temps où la vérité des hommes se rejoint pour s’accomplir différemment de sur la terre. Lorsque j’étais incarné, tout passionné par ma vie, par ma musique et ma famille, mon regard ne se portait jamais sur une telle magnificence. Et tout ce que je composais m’était totalement inspiré et traduisait déjà un au-delà féerique et merveilleux.”

Répondre à l’appel

“Quelques jours avant mon départ, je n’étais pas aussi bien que cela. Je n’ai pas parlé, mais confusément je sentais qu’il y avait quelque chose en moi qui bougeais. (…) Moi qui avais tellement d’urgence à vivre, à faire les choses. Je sais maintenant que c’était une partie de moi – que je connaissais mal – qui se tournait vers un ailleurs et qui appelait. La douleur, les secours, les caresses aussi sur mon visage, rien, rien ne pouvait m’accrocher à cette vie que je quittais, rien. J’ai lutté un peu, mais si peu. J’aurais voulu partir sans faire de peine à qui que ce soit, surtout pas. (…) Les yeux clos, je sentais intérieurement que je me fermais à cette vie que je quittais. Je ne pouvais pas faire autrement que de répondre à cet appel, que de décrocher – je ne pouvais pas.”
“Et un chant m’a enveloppé. J’ai compris par la suite que j’étais complètement habité par la musique, car cette “décorporation” – voilà comment je pourrais dire – se faisait en différents temps. C’est autant de notes, comme si ma force intérieure – mon être profond, mon âme – quittait ce corps. Mais cette rupture avec cette vie physique, cette entrée dans la vie totale, vibrait. Et c’était comme une musique intérieure qui m’appelait. C’est comme si j’étais parti en musique, j’étais enveloppé de cela.”

Entrée dans la vie

“Je me suis retrouvé – parce que, je le sais, j’ai été très protégé – sur un autre plan. Un plan très lumineux, extrêmement beau, où tout était simple, où je me sentais tranquille, en paix. Loin de tout mais si proche de tous en même temps ; quelle curieuse impression. Je rentrais dans la vie. Je savais que j’étais différent, je savais que je quittais une vie, une femme, des enfants, une famille. Je quittais le plan matériel, mais voir ces couleurs, ces lumières et entendre cette musique, me bouleversait et m’émerveillait. Doucement, je me suis comme étalé en conscience sur tout ce plan. Tout ce que je pouvais voir et deviner, ce prolongement sur les côtés, devant ou derrière moi, tout ce qui m’enveloppait, il me semblait que je pouvais en saisir chaque parcelle. J’étais devenu cela.”

Un amour plus fort

“Puis, un jeune garçon s’est approché de moi, souriant, magnifique. Il m’a accueilli. Il m’a remercié, je ne sais pas de quoi il m’a remercié… Il a regardé un endroit, j’ai regardé. Et là j’ai aperçu comme un écran ou plutôt je reprenais conscience de ce qui se passait. Et je voyais France, bouleversée mais digne, très digne. Et j’ai… je l’ai aimée. En cet instant, mon amour a été encore plus fort. Je l’ai trouvée belle. Puis l’être a attiré mon attention sur les enfants. Eux aussi étaient dans la dignité. Ils se montraient tels que j’aurais pu en rêver – simples, humbles ; dans la souffrance, mais dignes, responsables. Mon amour a été fort aussi pour eux. Mais… Mais déjà l’image se fondait, redevenait lumière et l’être m’a demandé de regarder autour de moi. J’ai vu d’autres êtres. Ils se déplaçaient dans cette lumière, dans cette féerie, avec simplicité. Je faisais partie d’eux. Il n’y avait pas de vedettariat.”

Etre ange…

“J’ai appris que le plan sur lequel j’étais accueilli correspondait bien à toute la vie que j’avais eue. Cette bataille vis-à-vis de moi-même, cette dualité, cette inspiration que j’ai reçue pour la musique, cet amour pour les êtres, quels qu’ils soient. Tout cela m’avait hissé à ce plan. Et c’était pour continuer d’étudier, d’apprendre, être encore plus sensible. C’est un peu comme si l’être pensait à ma place, ce qui fait que je pensais à travers lui. Ce que je découvrais de moi me parlait ; oui, j’étais bien ainsi. C’est là que j’ai compris que tout mon corps physique – que j’avais laissé et qui finalement m’encombrait – vibrait de cette musique. Je ne pouvais pas faire autrement qu’être compositeur. En fait, j’entendais et j’avais le talent de reproduire.”
(…) “Je suis libre, libre dans ma tête et dans mon cœur. Libre de toute cette prison que représente la terre lorsqu’on ne sait pas vivre ou comprendre. Beaucoup d’années j’ai joué, j’ai composé, et c’est comme si je m’étais fait un paradis de musique, de notes. Parfois, je me donne l’impression d’être un ange, jouant à déplacer les notes accrochées dans le ciel. Je suis très heureux d’avoir apporté mon témoignage.”

Toujours plus haut !

“Je suis peut-être celle qui te fermera les yeux”. Cette phrase tirée de “J’irai où tu iras” a été bien des fois chantée par France Gall. Peut-on parler de prémonition ? Michel Berger l’a écrite avec amour, comme toutes celles qui parlent de l’essentiel ici-bas et qu’il nous délivre comme un mode d’emploi. Dans “Privée d’amour”, il compare un être privé d’amour à “un soleil sans flamme, à une douleur sans larme” et pose la question : “comment devenir une femme” dans un pays saccagé par la guerre. Il sait que « quelque chose d’éternel vit à chaque seconde” et que, “chacun dans sa prison”, nous passons à côté. Avec “Plus haut”, Michel Berger nous invite irrésistiblement à suivre la voix de notre âme. “Celui que j’aime vit dans un monde plus haut” (…) et “si je lui dis oui, il m’emmène avec lui” est digne du Cantique des Cantiques. France Gall ne s’y trompait pas en disant : “La musique de Michel, je la ressens comme si elle venait de moi (…) Ses mots me parlent”. “Message personnel” évoque pour moi sans équivoque l’appel pressant de l’âme qui nous dit “si tu crois un jour que tu m’aimes, viens me retrouver”, et “si le dégoût de la vie vient en toi, pense à moi”. En plus d’une invitation à vivre plus haut , Michel Berger nous demande de résister à tout ce qui nous éloigne de l’amour et compromet notre bonheur (“Résiste”). “Suis ton cœur qui insiste et refuse ce monde égoïste” et enfin “bats-toi, signe et persiste” sont les clés d’une existence éveillée et non anesthésiée.

Dans “A quoi il sert ?”, il nous interroge sans relâche sur la destination de l’amour que l’on porte en soi : “à qui on le donne, à qui on l’avoue”. Et si la paresse de la vie nous prend, comment résister quand France Gall nous dit “Viens, je t’emmène…” ? Michel Berger savait que certains portent en eux “ce je n’sais quoi”, “ce petit supplément d’âme” qui permet à tous les autres de continuer à chercher l’amour qui les rend beaux ! Mais “Dieu, que l’amour est bizarre” nous dit France Gall dans cette images (6)merveilleuse chanson d’amour où l’on découvre que l’être qui reçoit l’amour d’un autre sort de l’obscurité. Je terminerai enfin par un dernier hymne à l’amour intitulé “Lumière du jour”. Fermez les yeux et dites ces paroles à votre moi profond, à votre âme, comme une prière universelle : “Tu es ma lumière du jour, tu es mon ultime recours, et je t’appelle au secours, perdu dans la nuit qui m’entoure (…) Si je t’appelle tu accours, tu es mon premier secours, ma lumière du jour (…) Et moi, tu vois, j’ai toi…”

Jean-Claude Genel

 

G. PRODUCTIONS

 

Publié dans:CHANNELING, ESPRITS, MEDIUM |on 9 décembre, 2013 |2 Commentaires »

ENTRE DEUX MONDES

produita493Jean-Claude Genel vient de publier son 27ème livre intitulé  »Entre deux Mondes« . Il est toujours aussi à l’aise à expliquer que nous sommes avant tout des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine, c’est-à-dire que nous sommes d’essence céleste incarnés pour manifester le divin à travers la matière. Précisions !                       

Vous dites dans ce livre que nous devons apprendre à circuler entre ces deux mondes par notre intelligence pour mieux les unir. Pouvez-vous préciser ?

Pratiquer dans la voie spirituelle que l’on choisit et comprendre ces deux mondes permet de savoir bien vivre son incarnation avec toutes les valeurs qu’elle implique. Le relais se fait par l’être spirituel qui, lui-même, s’engage à travers l’expérience de la vie. Circuler entre ces deux mondes se fait naturellement par la conscience que le monde divin s’exprime dans le « ici et maintenant » de l’incarnation.

Cet « Entre deux » donne l’idée d’une situation inconfortable.

C’est une image pour montrer que, si la vie circule librement entre ces mondes, puisqu’elle nous anime nous-mêmes, nous avons la possibilité de relier ce monde bien humain et ce monde totalement spirituel que l’on croit ailleurs. Or, nous savons que le monde divin ne se trouve nulle part qu’ici-même. Le but de l’évolution est de prendre conscience qu’à travers notre incarnation, nous avons une autre histoire à vérifier, celle de notre divinité. Le monde humain est alors une expérience qui permet à l’être spirituel d’évoluer, de s’engager, de se rapprocher du monde divin et c’est bien sur terre que l’on vient vivre l’expérience. Évidemment, on pourrait penser que c’est inconfortable car l’existence humaine soulève des questions qui ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et qui n’ont de sens que dans le monde spirituel.

L’un des thèmes récurrent de votre ouvrage est celui de la « rupture ».

Le monde traverse effectivement une période de rupture qui a commencé voici quelques années et qui se poursuivra encore. C’est une zone d’énergie qui permet la prise de conscience, comme si nous étions placés au pied du mur ! Ainsi, tous ceux qui ont travaillé sur eux-mêmes vont pouvoir le montrer. Cette période très spéciale correspond à la fin d’un cycle qui met fin à l’acte karmique. Elle nous libère des dettes karmiques et la liberté que nous allons trouver nous engage dans le futur, c’est-à-dire nous fait emprunter un nouveau cycle épuré de tout karma, à condition évidemment que nous soyons capables de comprendre, de vivre en étant responsables de notre incarnation. Et puis le karma laisse place à la loi qu’il engendre que j’appelle la « loi de compensation ».

Pouvez-vous définir cette loi de compensation ?

C’est une dynamique de vie qui s’enclenche dès que vous faites appel à l’intelligence du cœur et à la conscience qui vous permet de regarder où vous allez, de comprendre ce que vous faites, l’acte posé, la pensée que vous avez. Ainsi, vous développez un état d’esprit par lequel ce que vous allez faire, la manière dont vous allez vivre ou dire les choses vis-à-vis de vous-même, des autres ou par rapport à une situation n’engendrera aucun karma. C’est une loi de libération.

Si cette période de rupture permet à l’humanité de liquider le passé, il me semble qu’elle manque de visibilité quant à son futur ?

Nous partons dans un nouveau cycle, ce qui veut donc dire qu’il nous faut développer une vision différente et rompre définitivement avec le passé et sa charge de culpabilité ! Cette rupture va nous ramener à la source, à nos véritables besoins d’âme. C’est à partir de là que nous prendrons la responsabilité de créer notre futur. Là est la grande nouveauté et la réalité spirituelle est que, pour une fois, on nous laisse engendrer le futur, c’est-à-dire avoir une nouvelle vision. Cette vision dépend de là où nous en sommes. La prise de conscience que va engendrer cette rupture nous fera voir l’existence sous un angle totalement spirituel et nous allons pouvoir exprimer l’intelligence de notre âme, nous allons nous sentir forts, avoir des inspirations pour une société nouvelle.

Dans votre livre, vous dites que chacun de nous a le pouvoir de changer le monde, en tout cas d’y participer. Comment une personne isolée, qui fait un travail spirituel sur elle-même dans la voie qu’elle a choisie, peut-elle croire qu’elle a le pouvoir de changer le monde ?

Être seulement vivant est un acte divin. Si la personne manifeste au quotidien tout ce qu’elle a dans le cœur, tout ce qu’elle ressent au fond d’elle-même et qui vient de sa source, c’est-à-dire de son âme, alors elle manifeste un rayonnement qui peut transformer tout ce qui l’entoure. Une personne peut être physiquement seule et même isolée mais jamais elle ne le sera sur le plan spirituel ; son âme fait partie d’un tout. Une personne seule peut méditer, prier, travailler sur elle, lire. Tout cela pose des actes qui ont une influence : attitudes, réflexions, échanges avec d’autres même si elle est seule. Chaque fois que l’on prie, que l’on pense juste ou qu’on exprime une valeur au quotidien avec quelqu’un ou dans une situation, notre rayonnement agit et apporte toute sa puissance à l’âme collective que j’appelle aussi Inconscient collectif mystique.

Dans le propos des Maîtres, il est question de faire confiance à ce que l’on ressent. Comment être certain que ce que l’on ressent est juste ?

Une personne qui a travaillé sur elle-même est forcément passée par ses manques, ses lacunes, ses difficultés mais surtout par ses qualités, ses désirs, ses valeurs. Elle a donc appris à se connaître et elle comprend que les valeurs lui donnent l’axe par lequel elle peut enrichir son quotidien, sa compréhension, son intelligence. Dans ce cas, elle peut faire la différence entre quelque chose d’égoïste et une demande intérieure qui correspond à son évolution. Si j’accomplis tel acte par obéissance à ce que je perçois et qui vient du monde divin, de mon âme, forcément que ça va m’apporter quelque chose, j’en aurai la compréhension spirituelle. C’est de cette manière qu’on pourra faire la différence

Vous aborder souvent dans votre enseignement – et le livre s’en fait l’écho – « transposer spirituellement ».

Transposer est une invitation à prendre conscience de l’acte posé. Etre incarné est un acte, c’est vivre une histoire, celle liée à sa famille, son métier, ses amours, une manière d’être, le désir d’améliorer son quotidien, etc. L’être spirituel va essayer de définir également ce que cela peut apporter spirituellement. Si cela n’apporte rien, il le sait et se fera juste plaisir ou alors cela a une conséquence spirituelle dans son évolution. Cette manière de s’interroger le situe dans une compréhension spirituelle qui l’invite à prendre conscience et la prise de conscience conduit à l’intelligence. Transposer oblige à prendre conscience de l’acte que l’on accomplit, du comportement que l’on a au quotidien en saisissant ce que cela apporte à l’être profond.

En transposant continuellement au sens spirituel, ne risque-t-on de devenir indifférents aux événements humains ?

Je n’utiliserais pas le mot indifférent, je dirais que ça nous permet de ne plus avoir peur et ça c’est une grande liberté. Libéré de la peur, on se rend mieux compte de l’interaction permanente du monde invisible avec le visible. Ce que la peur nous voilait ou nous empêchait de penser ou de faire, la transposition ou fonction symbolique pour les « psy » va libérer des espaces dans notre cerveau. J’ai souvent dit que le cerveau est fait pour tisser les énergies de l’âme, alors que notre éducation le contraint à obéir à une vision très humaine de la vie.

En fonctionnant différemment, notre cerveau nous permettrait-il de voir le monde autrement ?

Là on va rejoindre ce qui a été dit par le grand philosophe Platon qui conseillait de se réapproprier ses pensées. Finalement, ça va bien dans le sens de ce que je viens d’expliquer pour libérer des espaces différents dans le cerveau, c’est-à-dire lui permettre de faire d’autres connexions. Quelqu’un qui va se mettre à penser différemment se replace naturellement dans sa propre vibration pour être sur son propre chemin et continuer l’aventure spirituelle. On peut et l’on doit apprendre à réfléchir par soi-même. Si on pense par soi-même, on génère une énergie qui nous est propre et cette énergie est comme un chemin de lumière que l’on peut suivre en toute confiance. Donc, cela nous rééquilibre et nous permet d’être dans la conviction de ce que l’on perçoit de soi, donc d’aller toujours plus loin et puis surtout de véhiculer une certaine intelligence

Les guides insistent tout au long de leurs messages sur l’importance de la pratique. En quoi est-ce si important ?

Quand on pratique, on est tenu de répéter jusqu’à ce que les résultats apparaissent dans notre manière de vivre. Et cela peut prendre beaucoup de temps !… En fait, si l’on en voyait tout de suite le résultat, on passerait à autre chose sans consolider notre structure intérieure et on pourrait ainsi construire une histoire fausse. Or, nous avons besoin de réfléchir, je dirais même de philosopher pour éveiller notre intelligence parce que c’est elle qui enveloppe notre vie et nous propulse vers quelque chose qui nous demandera de nous engager de nouveau. Pratiquer, c’est peut-être déjà notre victoire.

C’est la première fois que, dans les messages que vous transmettez, vous captez l’énergie où l’âme d’une sainte qui s’appelait Ma Ananda Moyî et qui est morte en 1982. Elle a insisté sur un état intérieur à vivre ui n’est ni un état de bonheur ni un état de victime. Pouvez-vous définir cet état dans lequel on peut être « partout chez nous » ?

Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris de la visite de Ma Ananda Moyî. Bien sûr, je savais qu’elle existait et j’ai été touché lorsqu’elle est partie. Quand je l’ai aperçue, j’ai vraiment eu un choc, j’étais empli à la foi d’une joie indescriptible et d’une grande excitation. Puis, son regard s’est intensifié sur moi et m’a apporté une tranquillité propice à écouter ce qu’elle avait à dire. Son message est un message du cœur, elle a même utilisé l’expression les « dons du cœur ». Son désir intense était de nous communiquer la force de son amour et de nous aider à comprendre qu’à travers des mots simples, on peut images (6)recevoir beaucoup parce que ses mots à elle, simples, étaient chargés d’une force extraordinaire comme si chacun d’eux était pesé et chargé de la force et de la puissance de l’amour. A l’entendre, toute l’assemblée et moi-même avons perçu une très forte émotion et, d’un seul coup, nous avons été élevés par la douceur de cet entretien, élevés à un autre niveau. Nous n’avions plus besoin de nous poser des questions. L’amour, la sérénité, la paix, cette délicatesse dans les propos nous ont rendu légers, nous ont assemblés, soulevés jusqu’à elle ; ce qui fait qu’à l’heure actuelle je ne sais pas si c’est elle qui est venue ou nous qui avons été vers elle, mais peut-être aussi que déjà un portail était en place : elle a cheminé vers nous et nous avons cheminé vers elle pour qu’il y ait rencontre.

Livre « Entre deux Mondes » (avec CD inclu) disponible ici

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENERGIES, ESPRITS |on 9 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Le Progrès des peuples – Peuples dégénérés.

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L’histoire nous montre une foule de peuples qui, après les secousses qui les ont bouleversés, sont retombés dans la barbarie ; où est le progrès dans ce cas ?

 » Quand ta maison menace ruine, tu l’abats pour en reconstruire une plus solide et plus commode ; mais, jusqu’à ce qu’elle soit reconstruite, il y a trouble et confusion dans ta demeure.

Comprends encore cela : tu étais pauvre et tu habitais une masure ; tu deviens riche et tu la quittes pour habiter un palais. Puis, un pauvre diable comme tu étais vient prendre ta place dans ta masure, et il est encore très content, car avant il n’avait pas d’abri. Eh bien ! apprends donc que les Esprits qui se sont incarnés dans ce peuple dégénéré ne sont pas ceux qui le composaient au temps de sa splendeur ; ceux d’alors qui étaient avancés, sont allés dans des habitations plus parfaites et ont progressé, tandis que d’autres moins avancés ont pris leur place qu’ils quitteront à leur tour. « 

N’y a-t-il pas des races rebelles au progrès par leur nature ?
 » Oui, mais celles-là s’anéantissent chaque jour, corporellement. « 

– Quel sera le sort à venir des âmes qui animent ces races ?
 » Elles arriveront comme toutes les autres à la perfection en passant par d’autres existences ; Dieu ne déshérite personne. « 

– Ainsi, les hommes les plus civilisés ont pu être sauvages et anthropophages ?
 » Toi-même tu l’as été plus d’une fois avant d’être ce que tu es. « 

Les peuples sont des individualités collectives qui, comme les individus, passent par l’enfance, l’âge mûr et la décrépitude ; cette vérité constatée par l’histoire ne peut-elle faire penser que les peuples les plus avancés de ce siècle auront leur déclin et leur fin, comme ceux de l’antiquité ?

 » Les peuples qui ne vivent que de la vie du corps, ceux dont la grandeur n’est fondée que sur la force et l’étendue, naissent, croissent et meurent, parce que la force d’un peuple s’épuise comme celle d’un homme ; ceux dont les lois égoïstes jurent avec le progrès des lumières et la charité meurent, parce que la lumière tue les ténèbres et la charité tue l’égoïsme ; mais il y a, pour les peuples comme pour les individus, la vie de l’âme ; ceux dont les lois s’harmonisent avec les lois éternelles du Créateur vivront et seront le flambeau des autres peuples. « 

Le progrès réunira-t-il un jour tous les peuples de la terre en une seule nation ?
 » Non, pas en une seule nation, cela est impossible, car de la diversité des climats naissent des moeurs et des besoins différents qui constituent les nationalités ; c’est pourquoi il leur faudra toujours des lois appropriées à ces moeurs et à ces besoins ; mais la charité ne connaît point de latitudes et ne fait pas de distinction entre la couleur des hommes. Quand la loi de Dieu sera partout la base de la loi humaine, les peuples pratiqueront la charité de l’un à l’autre, comme les individus d’homme à homme ; alors ils vivront heureux et en paix, parce que nul ne cherchera à faire du tort à son voisin, ni à vivre à ses dépens. « 

L’humanité progresse par les individus qui s’améliorent peu à peu et s’éclairent ; alors, quand ceux-ci l’emportent en nombre, ils prennent le dessus et entraînent les autres. De temps en temps surgissent parmi eux des hommes de génie qui donnent un élan, puis des hommes ayant l’autorité, instruments de Dieu, qui en quelques années la font avancer de plusieurs siècles. 
Le progrès des peuples fait encore ressortir la justice de la réincarnation. Les hommes de bien font de louables efforts pour faire avancer une nation moralement et intellectuellement ; la nation transformée sera plus heureuse en ce monde et en l’autre, soit ; mais pendant sa marche lente à travers les siècles, des milliers d’individus meurent chaque jour ; quel est le sort de tous ceux qui succombent dans le trajet ? Leur infériorité relative les prive-t-elle du bonheur réservé aux derniers arrivés ? Ou bien leur bonheur est-il relatif ? La justice divine ne saurait consacrer une telle injustice. Par la pluralité des existences, le droit au bonheur est le même pour tous, car nul n’est déshérité du progrès ; ceux qui ont vécu au temps de la barbarie, pouvant revenir au temps de la civilisation, chez le même peuple ou chez un autre, il en résulte que tous profitent de la marche ascendante.
Mais le système de l’unité des existences présente ici une autre difficulté. Avec ce système l’âme est créée au moment de la naissance ; donc si un homme est plus avancé qu’un autre, c’est que Dieu crée pour lui une âme plus avancée. Pourquoi cette faveur ? Quel mérite a-t-il, lui qui n’a pas vécu plus qu’un autre, moins qu’un autre souvent, pour être doué d’une âme supérieure ? Mais là n’est pas la principale difficulté. Une nation passe, en mille ans, de la barbarie à la civilisation. Si les hommes vivaient mille ans on concevrait que dans cet intervalle ils eussent le temps de progresser ; mais tous les jours il en meurt à tout âge ; ils se renouvellent sans cesse, de telle sorte que chaque jour en voit paraître et disparaître. Au bout des mille ans, il n’y a plus trace des anciens habitants ; la nation, de barbare qu’elle était, est devenue policée ; qu’est-ce qui a progressé ? Sont-ce les individus jadis barbares ? Mais ils sont morts depuis longtemps. Sont-ce les nouveaux venus ? Mais si leur âme est créée au moment de leur naissance, ces âmes n’existaient pas au temps de la barbarie, et il faut alors admettre que les efforts que l’on fait pour civiliser un peuple ont le pouvoir, non pas d’améliorer des âmes imparfaites, mais de faire créer par Dieu des âmes plus parfaites.
Comparons cette théorie du progrès avec celle donnée par les Esprits. Les âmes venues au temps de la civilisation ont eu leur enfance comme toutes les autres, mais elles ont déjà vécu, et sont venues avancées par un progrès antérieur ; elles viennent, attirées par un milieu qui leur est sympathique, et qui est en rapport avec leur état actuel ; de sorte que les soins donnés à la civilisation d’un peuple n’ont pas pour effet de faire créer pour l’avenir des âmes plus parfaites, mais d’attirer celles qui ont déjà progressé, soit qu’elles aient déjà vécu chez ce même peuple au temps de sa barbarie, soit qu’elles viennent d’autre part. Là est encore la clef du progrès de l’humanité tout entière ; quand tous les peuples seront au même niveau pour le sentiment du bien, la terre ne sera le rendez-vous que de bons Esprits qui vivront entre eux dans une union fraternelle, et les mauvais s’y trouvant repoussés et déplacés iront chercher dans des mondes inférieurs le milieu qui leur convient, jusqu’à ce qu’ils soient dignes de venir dans le nôtre transformé. La théorie vulgaire a encore cette conséquence, que les travaux d’amélioration sociale ne profitent qu’aux générations présentes et futures ; leur résultat est nul pour les générations passées qui ont eu le tort de venir trop tôt, et qui deviennent ce qu’elles peuvent, chargées qu’elles sont de leurs actes de barbarie. Selon la doctrine des Esprits, les progrès ultérieurs profitent également à ces générations qui revivent dans des conditions meilleures et peuvent ainsi se perfectionner au foyer de la civilisation.

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:HUMANITE |on 8 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Ambroisie : danger

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Les allergiques au pollen de cette plante doivent prendre leurs précautions, car le pic estival est toujours une période très pénible pour eux.

De plus en plus de personnes revendiquant des régimes particuliers, le partage des repas devient un véritable casse-tête, nuisant à la convivialité.

 

L’alerte vient d’être lancée par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et relayée par le Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie qui appelle à ne pas baisser les bras contre ces « végétaux nuisibles pour la santé publique » : le pic d’ambroisie aura lieu entre le 14 et le 18 août prochains. À ce moment-là, chaque pied de cette mauvaise herbe pourra produire jusqu’à 2,5 milliards de grains de pollen par jour, que le vent pourra disperser jusqu’à 100 kilomètres de distance.

Ne pas baisser les bras, c’est utiliser au maximum son « huile de coude » avant cette période fatidique pour arracher le plus possible de plants sur les bords des routes, dans les jardins privés ou les espaces verts. En revanche, l’invasion des cultures est plus problématique. Un désherbage inexistant ou mal maîtrisé peut provoquer des ravages notamment dans les champs de tournesols, qui sont les plus sensibles à l’ambroisie. Les parlementaires impliqués dans ce combat rappellent que les raisons du développement de l’ambroisie sont multifactorielles (environnementales, climatiques, agronomiques). Mais les observations sur le terrain et les témoignages du monde agricole montrent que de nouvelles variétés de tournesol introduites depuis 2010 permettent de mieux gérer l’ambroisie. 

« Guerre »

Une proposition de loi a été déposée en avril dernier et elle devrait être examinée dans les prochains mois. Son but est l’éradication de cette plante originaire du continent américain, introduite involontairement en France au milieu du XIXe siècle et disséminée sur notre territoire à la faveur des grands travaux des années 1950. Après avoir colonisé la vallée du Rhône, elle s’étend désormais sur tout le territoire. Avec la future loi, la lutte deviendra « obligatoire et permanente sur le territoire métropolitain » et tous les acteurs concernés (État, régions, départements, communes, propriétaires privés, agriculteurs….) devront y participer. Par ailleurs, le combat contre l’ambroisie est inscrit dans le deuxième plan national santé environnement et les préfets peuvent doter leurs départements d’un plan spécifique, comme c’est déjà le cas dans la Drôme, l’Isère ou encore l’Ardèche.

La « guerre » doit être à la hauteur des dommages entraînés par l’ambroisie. Ses victimes connaissent bien la violence des réactions à ces pollens : conjonctivite, écoulement nasal, toux, problèmes respiratoires, eczéma, les symptômes sont nombreux. En Rhône-Alpes, la région française la plus touchée, 10 à 20 % de la population subit ce fléau tous les ans. La caisse primaire d’assurance maladie de cette zone géographique a estimé à 20 millions d’euros, en 2011, les seuls frais de remboursement liés aux conséquences sanitaires de l’ambroisie. Un coût en hausse de 90 % depuis 2008, tandis que la population touchée augmentait de 70 % sur la même période.

En attendant la loi et ses effets, les allergiques à l’ambroisie devront, cet été encore, se contenter de quelques conseils de prudence : éviter de circuler en voiture vitres baissées, de faire sécher son linge dehors, de sortir en début de matinée, quand la libération des pollens est la plus forte, et se laver les cheveux tous les soirs.

Publié dans:PLANTES |on 8 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La Connaissance de l’avenir – est-ce possible.

 

images (2) L’avenir peut-il être révélé à l’homme ?
 » En principe l’avenir lui est caché, et ce n’est que dans des cas rares et exceptionnels que Dieu en permet la révélation. « 

Dans quel but l’avenir est-il caché à l’homme ?
 » Si l’homme connaissait l’avenir, il négligerait le présent et n’agirait pas avec la même liberté, parce qu’il serait dominé par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Dieu n’a pas voulu qu’il en fût ainsi, afin que chacun concourût à l’accomplissement des choses, même de celles auxquelles il voudrait s’opposer ; ainsi toi-même, tu prépares souvent, sans t’en douter, les événements qui surviendront dans le cours de ta vie. « 

Puisqu’il est utile que l’avenir soit caché, pourquoi Dieu en permet-il quelquefois la révélation ?
 » C’est lorsque cette connaissance préalable doit faciliter l’accomplissement de la chose au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. Et puis, souvent c’est une épreuve. La perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes ; si un homme doit savoir, par exemple, qu’il fera un héritage sur lequel il ne compte pas, il pourra être sollicité par le sentiment de la cupidité, par la joie d’augmenter ses jouissances terrestres, par le désir de posséder plus tôt en souhaitant peut-être la mort de celui qui doit lui laisser sa fortune ; ou bien cette perspective éveillera en lui de bons sentiments et des pensées généreuses. Si la prédiction ne s’accomplit pas, c’est une autre épreuve : celle de la manière dont il supportera la déception ; mais il n’en aura pas moins le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement a fait naître en lui. « 

Puisque Dieu sait tout, il sait également si un homme doit succomber ou non dans une épreuve ; dès lors, quelle est la nécessité de cette épreuve, puisqu’elle ne peut rien apprendre à Dieu qu’il ne sache déjà sur le compte de cet homme ?

 » Autant vaudrait demander pourquoi Dieu n’a pas créé l’homme parfait et accompli ; pourquoi l’homme passe par l’enfance avant d’arriver à l’état d’adulte. L’épreuve n’a pas pour but d’éclairer Dieu sur le mérite de cet homme, car Dieu sait parfaitement ce qu’il vaut, mais de laisser à cet homme toute la responsabilité de son action, puisqu’il est libre de la faire ou de ne pas la faire. L’homme ayant le choix entre le bien et le mal, l’épreuve a pour effet de le mettre aux prises avec la tentation du mal et de lui laisser tout le mérite de la résistance ; or, quoique Dieu sache très bien d’avance s’il réussira ou non, il ne peut, dans sa justice, ni le punir ni le récompenser pour un acte qui n’a pas été accompli. « .

Il en est ainsi parmi les hommes. Quelque capable que soit un aspirant, quelque certitude qu’on ait de le voir réussir, on ne lui confère aucun grade sans examen, c’est-à-dire sans épreuve ; de même le juge ne condamne un accusé que sur un acte consommé et non sur la prévision qu’il peut ou doit consommer cet acte.
Plus on réfléchit aux conséquences qui résulteraient pour l’homme de la connaissance de l’avenir, plus on voit combien la Providence a été sage de le lui cacher. La certitude d’un événement heureux le plongerait dans l’inaction ; celle d’un événement malheureux, dans le découragement ; dans l’un et l’autre cas ses forces seraient paralysées. C’est pourquoi l’avenir n’est montré à l’homme que comme un but qu’il doit atteindre par ses efforts, mais sans connaître la filière par laquelle il doit passer pour l’atteindre. La connaissance de tous les incidents de la route lui ôterait son initiative et l’usage de son libre arbitre ; il se laisserait entraîner à la pente fatale des événements, sans exercer ses facultés. Quand le succès d’une chose est assuré, on ne s’en préoccupe plus.

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, MAITRISE, MEDIUM |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Libre arbitre ou l’influence.

 

images (1)L’homme a-t-il le libre arbitre de ses actes ?
 » Puisqu’il a la liberté de penser, il a celle d’agir. Sans libre arbitre l’homme serait une machine. « 

L’homme jouit-il du libre arbitre depuis sa naissance ?
 » Il y a liberté d’agir dès qu’il y a volonté de faire. Dans les premiers temps de la vie la liberté est à peu près nulle ; elle se développe et change d’objet avec les facultés. L’enfant ayant des pensées en rapport avec les besoins de son âge, il applique son libre arbitre aux choses qui lui sont nécessaires. « 

Les prédispositions instinctives que l’homme apporte en naissant ne sont-elles pas un obstacle à l’exercice du libre arbitre ?
 » Les prédispositions instinctives sont celles de l’Esprit avant son incarnation ; selon qu’il est plus ou moins avancé, elles peuvent le solliciter à des actes répréhensibles, et il sera secondé en cela par les Esprits qui sympathisent avec ces dispositions ; mais il n’y a point d’entraînement irrésistible quand on a la volonté de résister. Rappelez-vous que vouloir c’est pouvoir. «  

L’organisation est-elle sans influence sur les actes de la vie, et si elle a une influence, n’est-ce pas aux dépens du libre arbitre ?
 » L’Esprit est certainement influencé par la matière qui peut l’entraver dans ses manifestations ; voilà pourquoi, dans les mondes où les corps sont moins matériels que sur la terre, les facultés se déploient avec plus de liberté, mais l’instrument ne donne pas la faculté. Au reste, il faut distinguer ici les facultés morales des facultés intellectuelles ; si un homme a l’instinct du meurtre, c’est assurément son propre Esprit qui le possède et qui le lui donne, mais non pas ses organes. Celui qui annihile sa pensée pour ne s’occuper que de la matière devient semblable à la brute, et pire encore, car il ne songe plus à se prémunir contre le mal, et c’est en cela qu’il est fautif, puisqu’il agit ainsi par sa volonté. «  

L’aberration des facultés ôte-t-elle à l’homme le libre arbitre ?
 » Celui dont l’intelligence est troublée par une cause quelconque n’est plus le maître de sa pensée, et dès lors n’a plus de liberté. Cette aberration est souvent une punition pour l’Esprit qui, dans une autre existence, peut avoir été vain et orgueilleux et avoir fait un mauvais usage de ses facultés. Il peut renaître dans le corps d’un idiot, comme le despote dans le corps d’un esclave, et le mauvais riche dans celui d’un mendiant ; mais l’Esprit souffre de cette contrainte dont il a parfaite conscience ; c’est là qu’est l’action de la matière. «  

L’aberration des facultés intellectuelles par l’ivresse excuse-t-elle les actes répréhensibles ?
 » Non, car l’ivrogne s’est volontairement privé de sa raison pour satisfaire des passions brutales : au lieu d’une faute il en commet deux. « 

Quelle est, chez l’homme à l’état sauvage, la faculté dominante : l’instinct, ou le libre arbitre ?
 » L’instinct ; ce qui ne l’empêche pas d’agir avec une entière liberté pour certaines choses ; mais, comme l’enfant, il applique cette liberté à ses besoins, et elle se développe avec l’intelligence ; par conséquent, toi qui es plus éclairé qu’un sauvage, tu es aussi plus responsable de ce que tu fais qu’un sauvage. « 

La position sociale n’est-elle pas quelquefois un obstacle à l’entière liberté des actes ?
 » Le monde a sans doute ses exigences ; Dieu est juste : il tient compte de tout, mais il vous laisse la responsabilité du peu d’efforts que vous faites pour surmonter les obstacles. « 

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

 

Publié dans:DEVELOPPEMENT |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Les sens intérieurs

imagesDes sens intérieurs prennent vie en l’homme et le font agir spontanément, sans passer par les schémas intellectuels du mental. Il acquiert alors l’état de compréhension dans le silence intérieur entre deux pensées, entre deux sensations, entre deux réactions… et tout à coup, c’est l’éclair qui foudroie !… Le réel est l’intervalle entre deux existences, l’intervalle entre le sommeil profond et la veille… ce que nous appelons « rien »… d’où tout émane…

Les morts ne sont pas dans le monde d’après l’existence. Ils sont ici, ils sont nous, qui dormons et rêvons notre condition humaine.. Nous vivons dans le despotisme du langage qui nous fait oublier que les mots ne sont pas la chose qu’ils représentent. Nous nous mouvons dans un monde d’étiquettes et dans la mémoire codifiée de ces étiquettes. Nous existons au dixième de nos potentialités.

Je comprends l’émotion que je ressentis au cours d’une émission télévisée, lorsque Bernard Pivot posa la dernière question à son invité :« À la fin de votre existence, lorsque vous arriverez devant Dieu, que souhaiteriez-vous qu’il vous dise ? » Peter Brook répondit : « Les répétitions sont finies ».

Je crois qu’à l’instant de la mort, l’énergie-vie-conscience qui se sépare du corps et retourne à sa source emporte, intégrée à son essence, la moisson du vécu au cours de son existence. Moisson organique, psychique, mentale qui sont sa Mémoire cristallisée. Je m’éveille à l’accord d’une résonance qui me fait participer et ne plus subir. C’est une perception inexprimable dans notre langage. Mais à son contact, mes interrogations anxieuses sur le troisième millénaire volent en éclat : il sera la victoire de l’esprit sur l’ego immature de l’humanité.

Au terme de ce deuxième millénaire, le XXe siècle, qui vit ses dernières années, est d’une certaine façon révélateur d’une métamorphose : celle de la puberté de l’âme de l’humanité. L’âge de tous les doutes et de tous les espoirs s’exprime à travers une transformation de l’humain à l’échelle de la planète, répercutée chez les hommes, c’est-à-dire nous-mêmes.

De grands noms marquèrent ce siècle, comme des phares perçant les ténèbres de guerres terriblement meurtrières, d’affrontements sanglants entre les cultures. J’en cite quelques-uns dans l’ordre où ils nous quittèrent : Ramana Maharishi, G.I. Gurdjieff, Aurobindo, Teilhard de Chardin, Schwaller de Lubicz (Aor & Isha), Mère, Nisagardatta, Krishnamurti, K.G. Dürckheim… Je reçus de chacun, en son temps, la nourriture indispensable à la poursuite de ma quête de la Connaissance, et mon attention grandit, me révélant l’attention, voie des métamorphoses.

écrit Par Jeanne Guesné

Publié dans:HUMANITE, La MORT |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La Terre Mère

 

par Maud Séjournant

La cosmologie amérindienne nous permet de comprendre les deux aspects du mot Terre : celui de l’axe vertical Terre/Ciel, et celui du cercle horizontal que l’on appelle Terre de l’humanité ou « des humains qui fleurissent ». 

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Pour illustrer le premier aspect, il me vient une histoire qui m’a été transmise par Touhou Pouvou, chamane amérindienne.

« Autrefois, au commencement des temps, au temps d’avant, le Ciel qui contient tout l’univers avait accouché du Soleil. Celui-ci se promenait d’un pas régulier dans l’espace et se délectait de sa course. Au cours de ses pérégrinations, il se mit à remarquer cette belle planète qui se rapprochait de lui à intervalles réguliers. Il la regardait sans se lasser et s’émerveillait de la beauté de ses formes et de ses couleurs. Il finit par en tomber amoureux, et ne savait comment lui exprimer sa passion ; il continuait sa marche lente au fil des siècles tout en réalisant qu’il ne pouvait en altérer le cours pour pouvoir la toucher. Il devint tellement plein d’amour et de désir pour elle qu’il se mit à suffoquer et à sentir une rougeur lui monter au visage. Il ne put rien faire pour arrêter le processus. Un beau jour, il entra même en éruption ! De sa masse de feu, se détachèrent alors des étincelles qui descendirent sur la planète Terre. En touchant le sol, les étincelles de feu s’enfoncèrent dans la matière tendre et délicate ; le soleil crut qu’elles s’étaient éteintes et continua à envoyer tout son amour à la planète si belle et douce mais si lointaine : La Terre qui, elle aussi, aimait le Soleil garda les particules de feu dans son ventre, leur donna sa substance pour créer une forme qui entoure les précieuses étincelles venues de son amoureux fait de lumière. Un jour, quelques jours après pour le soleil, des millions d’années pour nous, le soleil crut percevoir un mouvement à la surface de sa planète bien-aimée ; il discerna des formes qui bougeaient là où étaient tombées les étincelles. Ces formes changèrent, changèrent et changèrent encore en laissant à chaque fois des traces dans le corps de la Terre ; ainsi naquirent les roches, les végétaux, les animaux et les humains, témoins des amours du Soleil et de la Terre. »

« Cette histoire, commenta Touhou Pouvou, nous dit un secret : la lumière a été recueillie dans le ventre de la Terre. Nous sommes ses enfants. Notre corps nous a été donné par la Mère Terre et chaque cellule abrite la lumière du Père Soleil. »


L’élément terre

La Terre a aussi un rythme bien à elle qui a pu être mesuré scientifiquement ; son cœur bat, disent les amérindiens ; le battement du tambour des cérémonies et danses amérindiennes nous le rappelle. Des recherches récentes ont révélé que les personnes qui sont exposées régulièrement au rythme d’un tambour ont une meilleure résistance aux infections. Ils retrouvent l’harmonie du rythme terrestre, de la voix de la Terre Mère qui leur rappelle leurs neuf mois de vie aquatique près du cœur de leur mère biologique.

Une femme indienne m’a dit un jour : « Sais-tu ce qu’est l’attraction terrestre ? » Et moi, bonne élève, de penser « gravitation, masse, distance » et de tâcher de trouver quelque loi physique qui décrive le phénomène. Elle me regarda lâcher mes bribes de souvenirs de cours de physique puis éclata de rire. Elle dit alors : « Non, je parle de la vraie chose : de l’amour qu’a la Terre pour nous. » Devant mon air ahuri, elle poursuivit : « Oui, la Terre nous aime tant qu’elle nous maintient sur la surface de cette planète, sur son corps, par la puissance de son désir de nous nourrir. Sans cela, nous volerions dans l’atmosphère, ajouta-t-elle avec un clin d’œil. Elle nous garde ainsi près d’elle pour que nous soyons près de tous les cadeaux qu’elle nous offre en permanence : son eau qui baigne chaque cellule de notre corps, son bois qui nous réchauffe et nous permet de construire des abris, ses minéraux pour renforcer notre corps et pour créer des outils. »

Je me remémore alors cette expérience d’enfant que j’eus un jour alors que je suivais mes grand-parents à la chasse. Je n’avais pu m’empêcher de me coucher dans un champ fraîchement labouré, fascinée par le sentiment de fertilité et d’accueil de cet espace où j’avais envie de me blottir à nouveau. C’était donc cela ! La Terre Mère avait parlé à l’enfant et je lui avais répondu en me laissant prendre dans ses bras. Mon amie indienne venait de mettre des mots sur l’impression puissante de cette générosité permanente qui m’avait alors touchée au cœur.

Le deuxième aspect est le niveau horizontal, celui du Cercle de l’Humanité ; c’est celui que l’enfant découvre lorsqu’il commence à marcher à quatre pattes et à se déplacer en regardant ce qui est autour de lui sur un plan horizontal. Nous sommes tous incarnés dans cette Roue naturelle qu’est la surface de la terre.

Sur ce plan, nous retrouvons les autres éléments qui vont venir compléter l’élément Terre sur la Roue de Médecine : l’Eau, si fluide et mouvante, l’Air, invisible et omniprésent et le Feu à l’alchimie si particulière. Même dans ce plan horizontal, la Terre garde son aspect sacré : C’est un potier indien qui me l’a fait comprendre. Alors que j’admirais un de ses pots qui avait une forme inhabituelle, il me dit simplement : « Ce n’est pas moi qui crée la forme, c’est l’esprit de la Grand-Mère Argile qui me guide et parle à mes doigts pour leur montrer ce qu’ils doivent faire. Et moi, je dois l’écouter avec mon cœur pour savoir ce qu’elle veut devenir. »

S’ancrer dans la terre

Cette substance apparemment si dense et prosaïque est habitée par un esprit qui est prêt à se manifester si nous savons l’entendre. Il me donnait là la clé pour ouvrir la porte de la relation aux éléments : savons-nous les écouter comme lui ? Dans cet espace, tout est basé sur le cercle qui, combiné avec le temps, crée la spirale ou le cycle ; cycle des saisons, de la journée, de la fertilité féminine liée au cycle de la lune. Le cercle a un centre, qui est celui où nous sommes à chaque instant ; il est fondamental de savoir se relier aux différents éléments de la Roue pour savoir où est notre vraie place. Le chemin pour devenir un humain n’est donc pas linéaire et ne mène pas à un but précis mais c’est en parcourant la Roue que nous apprenons qui nous sommes : c’est donc le processus même de recherche qui est la découverte. Lorsque nous sommes vraiment attachés à l’élément terre nous jouissons de chaque pas au lieu de nous précipiter vers le but. Les chamanes l’ont toujours su : ils savent s’ancrer dans l’élément terre avant d’entreprendre leur voyage dans le monde d’en bas ou dans le monde d’en haut, ainsi ils pourront revenir sur ce plan terrestre à l’issue de leur voyage.

Les chamanes sont souvent artistes et manifestent leur relation à l’esprit à travers un art. J’eus une conversation un jour avec deux amis. Nous avions convenu que les deux arts les plus proches de l’élément terre étaient la sculpture et la danse. L’un utilise l’élément terre à travers le bronze ou le bois, le métal ou encore l’argile comme les potiers. L’art de la danse utilise le corps humain qui a son origine dans l’élément Terre (et eau aussi).

« La danse, disait l’un, c’est donner du mouvement à la terre et la source de la musique vient du battement du cœur de notre Mère ; nous donnons de multiples formes à la vie à travers notre corps. La force vitale s’exprime là de la manière la plus directe. » Si l’on garde cette perspective, on peut alors voir comment les mots grâce et gratitude sont liés : la grâce du danseur est le reflet de sa gratitude d’avoir un si bel instrument, gratitude qu’il exprime à travers les mouvements de son corps.

Depuis, j’ai décidé de faire une danse de chaque mouvement avec la conscience de contribuer à la mouvance de l’esprit de l’élément terre : je lui donne une émotion. Chaque geste devient alors sacré, et chaque pas que je fais est une caresse de gratitude pour ma mère la Terre. Notre culture occidentale a oublié comment s’ancrer dans la Terre. Un conseil : cultiver quelques plantes en pot !

Paru au magazine http://www.gproductions.fr/presse

Publié dans:TERRE |on 6 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Melchisédech a dit

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Publié dans:CHANNELING, REINCARNATION |on 6 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

des Plantes pour l’hiver

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Autant se faire une raison : les virus et les microbes sont partout ! Plutôt que de partir en guerre contre eux, mieux vaut faire confiance aux ressources végétales. D’abord, en intégrant régulièrement à vos plats des aromates : ail, oignon, échalote, ciboulette, thym, romarin, basilic, cumin, marjolaine, laurier, cannelle, clous de girofle… Ensuite, en se tournant vers des remèdes plus spécifiques sous forme de tisanes, gélules, gouttes de teinture ou d’extrait fluide de plantes standardisé (EPS) en respectant les précautions d’usage classiques (enfants, femmes enceintes, personnes sensibles ou sous médicaments…) La posologie est à déterminer avec votre médecin ou pharmacien. Le Point.fr vous confie sa liste de 7 plantes pour renforcer votre immunité.

Très populaire aux États-Unis et en Allemagne, c’est la première plante recommandée par les médecins phytothérapeutes dans la prévention des infections et des épisodes de récidive. Originaire d’Amérique du Nord, les Comanche et les Sioux l’utilisaient pour guérir les plaies infectées ou les morsures de serpent. Plus tard, au XIXe siècle, elle est importée en Europe, puis cultivée sur le continent. Depuis que les bactéries font de la résistance aux antibiotiques, elle fait l’objet d’un grand regain d’intérêt. De nombreuses études ont d’ailleurs cherché à comprendre son mécanisme d’action. Celui-ci demeure complexe – à l’image de notre système immunitaire -, car l’echinacea agit sur plusieurs domaines : stimulation des macrophages (cellules tueuses de toxines et d’intrus), augmentation du nombre de globules blancs, protection des cellules saines contre les germes… C’est surtout sous forme d’EPS qu’elle serait le plus efficace, de 6 à 8 semaines maximum, car au long cours elle diminue au contraire l’immunité. Elle est contre-indiquée pour certaines maladies (maladies auto-immunes, VIH/sida…) ou dans certains traitements (corticoïdes, chimiothérapie, etc).

Le ginseng (Panax ginsenget l’éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus)

La célèbre racine, panacée de la médecine traditionnelle chinoise depuis 2 000 ans, est surtout connue pour ses vertus anti-fatigue. De fait, c’est cette action dite adaptogène (qui aide l’organisme à s’adapter et à répondre aux agressions) qui en fait un précieux allié durant l’hiver. Ses capacités à réduire la fréquence des rhumes et de la grippe et à accroître l’immunité ont été bien étayées. On le trouve sous forme de gélules ou de décoctions et il est important de s’assurer de sa qualité, très variable selon son origine. À consommer le matin, avis aux insomniaques ! Quant à l’éleuthérocoque, c’est un cousin du ginseng qui stimule également l’immunité et augmente ainsi la résistance de l’organisme aux virus et bactéries.

Le sureau noir (Sambucus nigra)

On a oublié les bienfaits de cet arbuste commun en Europe, alors qu’autrefois on le considérait comme une véritable pharmacie des campagnes. Ses fleurs et ses baies sont utilisées en phytothérapie sous forme de tisane (fleurs uniquement), de teinture mère de sommités fleuries ou d’EPS de baies. Cet antiviral est surtout indiqué en cas de fièvre, de rhume, de refroidissement, de début de grippe, de rhinopharyngite et de toux sèche. Il est notamment reconnu par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) dans son usage traditionnel « pour lutter contre la fièvre, soulager les symptômes du rhume et comme expectorant dans les infections mineures des bronches ». Ce stimulant naturel de l’immunité pourra être introduit dans une démarche préventive ou intégrée dans une tisane en début de rhume ou de grippe. On le retrouve aussi sous forme de sirop pour soulager les infections respiratoires. Il est contre-indiqué chez les personnes diabétiques.

Le cyprès (Cupressus sempervirens)

Cet arbre était jusqu’alors plutôt connu pour ses vertus circulatoires, et c’est assez récemment que l’on a découvert ses propriétés antivirales à large spectre (contre la grippe notamment) surtout sous la forme d’EPS. Ce procédé d’extraction n’existait pas auparavant et il permettrait aujourd’hui d’augmenter sa concentration en polyphénols par quinze. On peut utiliser le cyprès en tisane en prévention. En EPS, il sera plus puissant, notamment lors des affections virales aiguës.

Le thym (Thymus vulgaris) et la sarriette (Satureja montana)

Antiseptiques naturels, le thym et sa cousine la sarriette ont tous les deux leur place dans les tisanes familiales régulières durant l’hiver. Les agences de santé européennes reconnaissent au thym ses propriétés traditionnelles contre le rhume, les bronchites, les laryngites et les toux productives. Thym et sarriette n’ont pas de contre-indications particulières, sauf pour les femmes enceintes et les jeunes enfants par simple mesure de précaution. En revanche, sous forme d’huiles essentielles, ces deux plantes sont de véritables bombes végétales, puissantes, mais à manier avec prudence et sur conseil médical.

Publié dans:PLANTES |on 6 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Réincarnation, la croyance qui (re)monte

 

Des chercheurs s’interrogent sur les cas d’enfants “réincarnés”. Les thérapies visant à explorer nos vies antérieures se multiplient… Superstition, ou parade contre l’angoisse de la fin du moi ?

Erik Pigani

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Il n’est pas plus surprenant d’être né deux fois qu’une, disait déjà Voltaire… Un sondage réalisé il y a près de dix ans révélait que un quart des Français croyaient en la réincarnation (“Les Valeurs des Français”, PUF, 1994). Un chiffre qui n’a fait qu’augmenter depuis. Pourquoi, dans un monde « moderne », cet intérêt pour l’une des plus vieilles croyances de notre planète ? La mode du bouddhisme avec son cortège de philosophies orientales ? L’expression d’un désarroi dans une société de plus en plus morcelée ? Face à un avenir moins brillant qu’on nous l’a promis, une façon de se rassurer sur le long terme ?

Les enfants s’en souviennent

La réincarnation est un concept si éloigné de la civilisation occidentale que, pour la science, il ne s’agit que d’une « pure superstition ». Pourtant, des événements laisseraient penser que, au-delà des convictions personnelles ou culturelles, il y a peut-être une part de vérité, qui sort de la bouche des enfants ! Le plus célèbre d’entre eux est sans doute l’actuel dalaï-lama. En 1936, à la mort du treizième du nom, les moines se sont rendus dans une province perdue sur les indications fournies par les augures. Ils ont rencontré un garçon qui les a immédiatement reconnus et s’est mis à parler leur langue alors que, dans son village, personne ne l’utilisait. L’enfant portait les huit distinctions physiques des grands chefs religieux et a su reconnaître les objets qui lui auraient appartenu dans sa vie précédente…

En Inde, c’est presque une tradition : entre 2 et 4 ans, un enfant commence à parler à ses parents d’une vie qu’il a menée en un autre lieu. Il est très attiré par les événements de ce passé et insiste pour retourner dans la famille où il prétend avoir vécu. Ian Stevenson, professeur de psychiatrie à l’université de Virginie et spécialiste mondial des « enfants réincarnés », a recensé quelque 14 000 cas curieux et publié des rapports d’enquête sur des centaines d’entre eux. « Un petit garçon de 4 ans habitait dans un village près de Beyrouth, raconte-t-il. Il avait réussi à donner, entre autres, le nom de sa famille précédente, une liste de soixante-dix détails exacts la concernant et… les derniers mots du défunt ! » Preuve de la réincarnation ? « Pas forcément, répond Ian Stevenson. Pour moi, même un cas aussi fort n’est pas parfait. Je préfère dire que mon travail suggère l’existence des vies antérieures plutôt qu’il ne la prouve. »

Le psychiatre a publié le résultat de trente ans de recherches sur les « marques de naissance » — la version grand public vient d’être publiée en français sous le titreRéincarnation et biologie (Dervy, 2002). Il y décrit, par exemple, le cas d’un jeune Indien né avec une malformation de la main, racontant spontanément que, au cours de sa vie précédente, une machine agricole lui avait coupé les doigts, donnant le lieu, l’époque. Une enquête a retrouvé trace de l’événement.

Des cas uniquement asiatiques ? Non. Sur Internet, Wendi, une jeune Américaine qui ne croyait pas à la réincarnation, a raconté que son fils de 3 ans avait peur des vagues. En vacances à Hawaii, il refusait de se baigner mais adorait jouer sur le sable. « Un jour, nous sommes allés sur la plage des surfeurs, a-t-elle expliqué. Il m’a dit : “Quand j’étais grand, j’ai fait du surf ici, je suis tombé dans l’eau, je me suis transformé en oiseau de Dieu et me suis envolé. Après, je suis revenu.” A partir de ce moment, il n’a plus eu peur des vagues et s’est baigné. »

Une croyance devenue outil thérapeutique

Retrouver des bribes de vies passées aurait-il un pouvoir guérisseur ? C’est ce qu’affirment les thérapeutes qui utilisent la sophrologie ou la relaxation active pour explorer les épisodes traumatisants de nos vies antérieures. Aux Etats-Unis, la « karma thérapie » est passée au troisième rang des thérapies alternatives, après les traitements antitabac et les cures d’amaigrissement…

La pratique n’est pas nouvelle, mais elle a souvent été tournée en dérision par les médias, qui se sont gaussés du « retour à la vie » de centaines de Napoléon ou Marie-Antoinette… « Dans les milliers de cas que j’ai traités, je n’ai jamais eu Napoléon, Marie-Antoinette, ni même Cléopâtre ! explique Gilles Guattari, psychothérapeute. Ce sont des gens simples qui reviennent à la mémoire : un marchand, un soldat, un enfant, un prêtre…»

Le thérapeute a totalisé plus de huit mille séances et formé quelques dizaines de praticiens à sa propre technique « d’expansion de conscience ». 

« Lorsqu’il y a guérison, les symptômes ne réapparaissent pas ailleurs et le rééquilibrage est durable, assure-t-il. Affirmer qu’ils se reproduisent ici ou là est une idée sans fondement. Mais la capacité de guérison de cette technique a de quoi déranger. » Et de raconter le cas d’Alain, journaliste. A la suite d’un grave accident de voiture, il était sous l’emprise d’une angoisse aiguë et souffrait d’une polyarthrite qui empêchait tout mouvement de ses bras. Au cours d’une séance, il se retrouve dans la peau d’un paysan du Moyen Age. Le prévôt vient lui réclamer son impôt. Pris de colère, il se révolte, le fait tomber et le tue. Condamné, il subit le supplice de la roue. « Nous avons travaillé sur cette séquence, explique Gilles Guattari. Lorsque cet homme a réussi à comprendre les liens entre le passé et le présent, l’angoisse a disparu. Et la polyarthrite aussi… »

Peut-on vraiment parler de vies passées ? « Impossible à dire, répond le psychothérapeute. Tous les psys savent qu’il peut exister une vision intérieure plus vraie que nature sans qu’il y ait jamais eu la moindre réalité physique. Ce dont on est sûr, c’est que, outre les résultats, ce processus ouvre la conscience sur une vision globale de la vie, une vision d’unification. C’est ce que l’on appelle la cohérence. Et c’est probablement l’une des qualités dont nous avons le plus besoin aujourd’hui. »

La montée de l’individualisme

L’histoire de la réincarnation correspond à un changement majeur : la montée de l’individualisme, de la personne comme unité psychologiquement autonome, contenue dans des limites étanches et stables. Auparavant, l’individu était essentiellement perçu comme un point de convergence dans un réseau d’énergies psychiques relié verticalement aux ancêtres et horizontalement à la communauté. Il n’était qu’une manifestation d’un psychisme collectif. Avec le temps, il a acquis sa propre autonomie, sa propre identité. Processus qui s’est accéléré ces vingt dernières années. Cette poussée de l’individualisation s’accompagne d’une angoisse existentielle face à la mort, à la disparition du moi…

La résolution de cette énigme semble nous échapper. Menons-nous une ou plusieurs vies ? Tout dépend sans doute si l’on se situe dans le temps ou hors de lui. Notre plus grande part se trouve emportée par l’irrésistible fleuve chronologique. La sagesse nous suggère de ne pas trop nous en émouvoir et de contempler le spectacle, avec compassion et… humour.

Histoire

De l’humanité
Si le terme « réincarnation » a été créé en 1857 par Allan Kardec, le fondateur du spiritisme, cette hypothèse remonte à l’aube de l’humanité. Elle traverse les religions animistes, chamaniques ou primitives sous la forme de « transmigration des âmes » : il faut mener une vie pure pour ne pas renaître dans un corps d’animal. Elle se retrouve dans diverses cultures – la « métempsycose » (animation en succession) pour les Grecs. Elle apparaît dans la plupart des religions orientales, avec des différences. Pour les bouddhistes, nous n’avons pas d’âme personnelle : le moi est une pure illusion.

Officiellement, l’islam rejette cette idée. Selon certains chefs religieux, il serait plus juste de dire qu’elle laisse le libre arbitre aux lecteurs des textes sacrés. Dans le judaïsme, les textes de la kabbale parlent du « gilgul » (transmigration) et de « teshouva » (retour), une nouvelle chance donnée par Dieu. Pour les chrétiens, la métempsycose a été condamnée en 553, au concile œcuménique de Constantinople, pour défendre l’originalité de la résurrection.

L’avis du spécialiste

Marc de Smedt : « Croire en la réincarnation aide à lutter contre l’angoisse de la mort du moi »
Marc de Smedt, directeur du magazine Nouvelles Clés et directeur de la collection Essais cléschez Albin Michel, a publié Enquête sur la réincarnation”(Albin Michel, 2001), un ouvrage collectif.

Que vous a appris cette enquête ?
J’ai été étonné de découvrir que l’idée de réincarnation est répandue dans autant de traditions. Même pour le rabbin Adin Steinsaltz, kabbaliste de renommée mondiale, il y a possibilité de retour des âmes. Et je concède que certains cas – notamment les « enfants réincarnés » – sont troublants. Il y a là des phénomènes étranges même si l’on tente d’expliquer les « souvenirs de vies antérieures » par la génétique, ou une perception très fine. Cela dit, il faut garder les pieds sur terre.

Comment expliquer cet intérêt pour la réincarnation ?
Par la peur de se perdre dans l’inconnu, pour lutter contre la peur de la mort, notamment celle du moi. Le poids des dogmes de l’Eglise catholique a presque disparu, et le brassage des cultures donne accès aux croyances qui font partie du patrimoine de l’humanité. C’est une histoire d’ego : croire que notre moi peut se perpétuer d’une vie à l’autre est un piège pour l’ego.

 source : http://www.inrees.com/articles

Publié dans:REINCARNATION, VIES ANTERIEURES |on 3 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La rumeur sacrificielle

 

par Jean-Luc Delfin

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Derrière notre culture moderne et nos comportements rationnels, se cachent nombre de fonctionnements archaïques. Ainsi, les rumeurs stigmatisent un bouc émissaire dont le sacrifice (réel ou symbo-lique) permet d’exorciser les problèmes de la collectivité

Le chaman des temps anciens se mettait dans un état de transe pour rencontrer l’esprit de l’animal chassé par la tribu et le tuer d’une manière symbolique. Toute «chasse aux sorcières» fonctionne de la même manière : la rumeur induit un état de transe collective qui permet de dénoncer et sacrifier une victime expiatoire sur l’autel du consensus social. Selon Edgar Morin, la rumeur exprime « la part d’archaïsme intrinsèque à la modernité». Notre époque est celle d’une crise et d’un vide existentiel qui suscitent malaises et mal être. Une des fonctions des rumeurs est de catalyser ces angoisses flottantes qui « suscitent des fantasmes, cherchent un refuge archaïque et suscitent par-là même des mécanismes d’expulsion et de purification : l’immolation d’un bouc émissaire (La rumeur d’Orléans, Edgar Morin, Seuil)» Telle est l’origine de la rumeur sacrificielle.

Au-delà de l’aspect policé de notre éducation moderne, vit en nous une mémoire archaïque pour laquelle la survie et la lutte contre les prédateurs étaient des préoccupations essentielles. Cette survie dépendant étroitement de celle du clan, toute atteinte à la cohésion du groupe social et à l’identité collective était vécue comme une agression. Dans toute société survit donc l’instinct grégaire de la horde préhistorique. Il génère un imaginaire de répulsion envers tous ceux qui, perçus comme étranges ou étrangers, représentent un danger potentiel pour la cohésion sociale : originaux, étrangers, «anormaux» ou nomades… C’est parmi eux qu’on choisira le bouc émissaire dont le sacrifice rituel va ressourcer l’identité collective. René Girard a démonté, dans ses livres, les rouages de cette mécanique expiatoire (Cf. Le bouc émissaire, éd. LGF et La violence et le sacré, Hachette).

Diabolisation
Inspiré du rituel sacrificiel, il existe un modèle permanent de persécution contre le bouc émissaire, que l’on retrouve de tout temps, à travers toutes les cultures. Fondée sur une série de stéréotypes qui gravitent autour du fantasme de conspiration, la rumeur fait toujours partie du scénario des persécutions quels qu’en soient les acteurs religieux, politiques ou idéologiques. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage : la rumeur est là pour expliquer – par des spécialistes auto-proclamés – comment et pourquoi le chien a attrapé la rage… Face à la complexité des problèmes sociaux et au sentiment d’impuissance qu’elle génère, il est tentant de trouver des responsables à condamner. La sociologue Liliane Voyé soutient : «Au cœur de la rationalité que la modernité prétend affirmer, s’insinuent des mythes et des irrationalités qui témoignent de l’existence de problèmes et de crises que cette rationalité ne réussit ni à élucider ni à surmonter et qui cherchent un ersatz d’élucidation dans des forces occultes et des complots souterrains aux ramifications inextricables.» Les rumeurs sacrificielles sont donc des récits de diabolisation qui visent à transformer en bouc émissaire une victime de la violence sociale. Ces rumeurs ont pour fonction d’induire une transe collective au cours de laquelle le public, fasciné par un récit qui répond aux besoins inconscients de l’imaginaire collectif, perd contact avec ses références habituelles, se libère de ses interdits et de ses censures morales pour exprimer une violence symbolique ou réelle.

Transe collective
Les trois phases de la transe collective générée par la rumeur sacrificielle (déréalisation, fascination, sacrifice) correspondent aux trois stades de sa diffusion, analysée par Edgar Morin : incubation, propagation et métastase. Durant la période d’incubation, l’imaginaire se nourrit d’une ambiance passionnelle propice à la confusion et au surgissement de la rumeur sacrificielle. Le fantasme de conspiration est le décor dans lequel s’agitent les acteurs de la rumeur. En déstabilisant les références habituelles, ce climat tend à effacer l’esprit critique, les facultés de jugement et l’ancrage de la conscience collective dans le réel. Ce processus est à l’origine d’un état de transe. Selon Bernard Lempert (Le Retour de l’Intolérance, Bayard), «ce qui intéresse la rumeur, ce n’est pas de dire le réel, mais de se substituer à lui. Son caractère insaisissable cherche à faire croire en retour que le réel est méconnaissable et qu’il est inutile d’essayer de le circonscrire et de le fixer par la pensée. Dès l’instant que les faits, en tant que tels, sont considérés comme devant toujours s’échapper et donc nous décevoir, autant se détourner d’eux et ne plus se préoccuper de leurs contours.»

Vient alors la phase de propagation de la rumeur. Déstabilisée, coupée du réel, la conscience collective est embarquée dans un phénomène de transe fondé sur la suggestion et la fascination. Au cours d’une transe, la conscience est focalisée sur un seul objet, oubliant tout le reste : «N’ayant plus d’objet extérieur qui puisse un tant soit peu la contester, la rumeur suit un cours souverain. Elle est la certitude par excellence précisément parce qu’elle n’a de compte à rendre qu’à elle-même. Rien ne saurait la démentir puisqu’elle ne prétend rien connaître qui ne soit extérieur à elle. Le rappel des faits ne la trouble pas puisque les faits ne la concernent pas, tant ils se déroulent à des années-lumière de son propre cours. Le réel est pour la rumeur un au-delà qui l’indiffère.» (4) Cette indifférence au réel et cet état de fascination sont les marques typiques de l’état de transe. Comme un fleuve irrigué par tous ses affluents, plus la rumeur s’éloigne de la source qui l’a fait naître et plus elle grossit en se nourrissant au passage des fantasmes de ceux qui la colportent. Alimentée par l’intolérance, la rumeur est l’arme anonyme d’une majorité silencieuse qui n’a souvent rien d’autre à dire que de répéter stéréotypes et slogans qui sont le fonds de commerce de la propagande médiatique. De plus en plus soumis aux impératifs de la concurrence, le rôle des médias est avant tout de répondre aux besoins de la psychologie collective. Avec leur développement et celui d’Internet, la rumeur les utilise comme ceux-ci s’en nourrissent. En trouvant ainsi une force et une légitimité nouvelle, une simple rumeur peut se transformer en psychose collective.

Vient enfin la période des métastases qui gagnent tout le corps social. L’induction d’un état de transe permet la neutralisation des censures et l’expression de la violence. C’est ainsi que, dans l’état de transe particulier induit par la rumeur, on tue symboliquement le bouc émissaire, au cours d’un sacrifice expiatoire. Le psychologue américain Ralph Rosnow analyse le fonctionnement de cette violence sociale : «Il est utile de représenter l’activité rumorale de la même manière que l’on charge un revolver et que l’on fait feu. Le public de la rumeur est une arme de poing, la rumeur est une balle, qui est chargée dans une atmosphère d’anxiété et d’incertitude. On appuie sur la détente quand on estime que la balle va faire mouche. » Dans nos sociétés démocratiques, la rumeur est une nouvelle forme d’assassinat : «Dans les régimes totalitaires, on élimine un adversaire en lui tirant une balle dans la tête. Dans les démocraties, l’arme politique la plus redoutable c’est l’utilisation de la rumeur.» (Sectes, mensonges et idéaux,Frédéric Lenoir et Nathalie Luca, Bayard). A notre époque, le sacrifice expiatoire peut prendre la forme du lynchage médiatique qui correspond à un rituel de magie noire, au cours duquel on focalise sur le bouc émissaire une charge psycho-énergétique très puissante, résultat d’une concentration de conscience de millions d’individus.

Comment s’en sortir ?
On ne saurait réduire le champ complexe de la rumeur à une de ces modalités qu’est la rumeur sacrificielle. D’autres formes existent qui obéissent à d’autres lois de l’imaginaire et de l’inconscient collectif. Ce qui fait la spécificité de la rumeur sacrificielle, c’est qu’elle est une violence sociale destructrice dont peuvent être victimes tous ceux qui, involontairement, sont poussés sur la scène publique pour jouer, malgré eux, le rôle de bouc émissaire. La rumeur sacrificielle tend à opérer un véritable envoûtement qui s’empare de l’intimité personnelle d’un individu pour le réduire au rôle fonctionnel de bouc émissaire dans un scénario expiatoire. Parmi les victimes, certaines trouvent des ressources intérieures et un entourage qui leur permettent de résister à cet envoûtement. Ceux qui s’en sortent savent alors que ce qui ne tue pas rend plus fort. Mais certaines personnes auront beaucoup de mal à se remettre de ce traumatisme : certaines somatisent et déclenchent une grave maladie, parfois mortelle, d’autres transformées en zombies désocialisés peuvent vivre un ou plusieurs épisodes dépressifs ou sont détruits à vie, allant même parfois jusqu’à commettre un geste fatal comme le fit Pierre Beregovoy. Les victimes d’une telle violence ne peuvent se reconstruire qu’en comprenant les processus archaïques en œuvre dans ce phénomène : transe collective, sacrifice expiatoire, magie noire. Des thérapeutes spécialisés dans ce type de violence sociale devraient être formés pour aider les victimes de la rumeur sacrificielle à comprendre et, par-là même, à avancer sur la voie de la guérison…

G. PRODUCTIONS

 

Publié dans:HUMANITE, POSSESSION |on 3 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

INTRA-TERRE : message

 

images (29)Bienvenue, frères et sœurs de surface. Nous allons maintenant vous donner un bilan énergétique, un compte-rendu vibratoire de la Terre. Depuis le début de cette année terrestre, nous avons grandement œuvré à la préparation des grilles en rapport avec l’ascension planétaire. Dorénavant, et depuis la fin de l’été, la planète est prête à ascensionner. Un certain nombre de révolution de ces grilles sont en cours. Il ne manque plus que la bonne volonté humaine. Ce que nous appelons prise de conscience en nombre important d’âmes pour effectuer ce passage. Ce que je veux dire par là c’est que tout est prêt au niveau des grilles intra-terrestres, au niveau des grilles magnétiques. Nous n’attendons plus que le bon vouloir humain, la volonté d’ascension de l’humanité dans un pourcentage qui permettra d’effectuer ce saut. Il existe des opportunités non pas planétaires mais cosmiques qui se mettent en place avant la fin de cette année. Ce qui ne veut pas dire, que, obligatoirement et nécessairement, la Terre ascensionnera à ce moment là. Néanmoins les alignements géomagnétiques et géocosmiques seront en alignement parfait en cette fin de cette année terrestre. Il s’agit d’une opportunité vibratoire, qu’on appelle porte des étoiles, qui va mettre en alignement total le système solaire et l’ensemble de vos planètes avec le centre galaxique. Cette période représente une opportunité d’ascension mais aussi à partir du 15 décembre, une opportunité maximale de manifestation des peuples que vous appelez extra-terrestres dans vos cieux. Cela dépendra du souhait, de la prière si vous préférez, du collectif humain en faveur de cette apparition.

Comme vous le savez, les éléments (comme vous l’avaient annoncé certaines maîtres en contact avec vous) sont dorénavant en pleine phase de manifestations de nature régénérante. La ceinture du Pacifique au niveau des volcans et donc de l’élément feu est entrée en activité depuis quelques semaines et continuera son éveil. L’élément eau est omniprésent et est entrain de modifier la conformation des terres à toute vitesse, chose que vous ne savez pas toujours par vos moyens d’information. Cela veut dire que vous êtes rentrés réellement dans une phase de transformation. La durée, l’importance et la sévérité de cette transformation sera fonction des capacités de réponse de l’ensemble des peuples de surface. Quant à nous, nous avons achevé et mené à bien, tant que faire se peut, la préparation du noyau terrestre à cette révélation. Il vous appartient dans les semaines, voire les quelques années qui vous restent dans cette dimension, de mettre de l’ordre et de vous mettre en accord avec vos aspirations profondes et non pas les aspirations qu’attendent de vous la société et vos proches. Il est indispensable que dans l’espace de temps qui vous reste vous soyez totalement en accord avec les souhaits profonds de votre âme quant au déroulement de votre vie, d’ores et déjà dans cette dimension.

La mise en conformité de votre déroulement de vie avec votre plan de vie (que vous avez programmé avant de vous incarner) est aujourd’hui plus que jamais souhaitable afin de permettre le moment venu une éventuelle ascension, avec ou sans le corps. Il vous appartient aujourd’hui de décider, de prendre les résolutions qui amèneront la pleine liberté et la pleine expression de votre âme. Aucun élément extérieur, qu’il soit d’ordre affectif, géographique, financier, personnel (à titre de convenance personnelle) ne doit entraver le plein épanouissement de votre projet de vie. Il vous appartient donc de trancher, de changer ce qui doit l’être afin d’éviter au maximum les périodes inexorables de confrontation aussi bien avec les sociétés qu’avec les aspects élémentaires géographies qui iront depuis la manifestation visible et tangible de vos éléments mais aussi bien sur la qualité de vos moyens de transport et d’alimentation. Vous devez retrouver les outils vous permettant de vous réaligner, de vous recentrer et de retrouver votre cœur spirituel. Nulle concession ne doit intervenir. Vous devez montrer et démontrer votre détermination, votre fermeté à accéder à cette Divinité. Il a souvent été dit que l’arbre sera jugé à ses fruits. L’arbre n’est pas extérieur et les fruits sont ceux que vous portez vous-même et ces fruits ont pour nom honnêteté, justesse, joie, sérénité et paix. Vous devez à tout prix chercher cela. La Terre, les éléments, balaiera ceux qui ne sont pas capables de se conformer à leurs objectifs et plans de vie. Il n’y a aucune punition là dedans, il y a simplement une mise en conformité des lois divines avec l’humain. Il vous appartient de choisir entre une vie de désirs et d’expériences ou, et je dis bien « ou », une vie reliée à la Source et une vie divine. Il n’y a pas de compromis possibles aux niveaux individuel, des groupes sociaux, des ethnies, des pays, des continents. L’épée de vérité est déjà abattue sur vous, elle correspond à la modification profonde de la distribution de l’eau et des richesses. J’entends richesse non pas ce que vous appelez argent, qui n’existe pas en cinquième dimension, mais bien la répartition des richesses alimentaires et des richesses de cœur, qui permettent, à elles seules, de maintenir la vie, quelle que soit la dimension.

Vous êtes face à des choix, à des confrontations, à des décisions que vous seuls pouvez prendre. Quel que soit le dévoilement du plan par les peuples extra ou intra-terrestres, quelle que soit leur émergence dans votre réalité de troisième dimension, personne ne pourra faire le pas à votre place. Vous êtes rentrés dans ce que nombre d’êtres humains appelleront turbulences élémentaires, financières, sociales, économiques et, au premier plan, alimentaires. Le bouleversement dont vous êtes l’objet n’est pas inéluctable, il fait partie d’une petite ère de transformation nécessaire survenant à chaque fin de cycle.

Il n’y a pas de catastrophisme, il n’y a pas de vision destructrice, il y a arrangement, réajustement et mise en conformité. Ainsi, certains peuples subiront la faim, certains peuples subiront l’eau, certains peuples subiront le froid, certains peuples subiront le feu, certains peuples subiront tout cela. Seule la façon dont vous êtes alignés, recentrés vous permettra de diriger cet afflux supplémentaire à l’intérieur de votre corps. Souvent, très souvent dans ce monde, vous avez cherché dans votre temps linéaire à connaître des dates. Il n’y a plus de date puisque vous êtes dans les dates depuis quelques semaines et quelques mois. Vous êtes à l’intérieur de ce qui a été appelé dans votre livre sacré les temps réduits (appelés deux temps, la moitié d’un temps et un temps) qui correspond à la période de deux ans et demi. Cela n’est pas dans dix ans, c’est maintenant. Les décisions pour votre avenir engageront votre âme pour un cycle de 50 000 ans minimum. Vos choix seront définitifs. Il ne s’agit pas d’une mise en garde, car personne, quel que soit le choix, ne jugera votre âme. Chaque âme est née et demeure libre de ses choix. Il n’y a aucun jugement, aucune échelle de valeur à tout cela. Il n’y a qu’un temps qui est là et qui impose, de par des modifications géomagnétiques et géocosmiques, d’établir la certitude de vos choix et de vous y tenir.

Je le répète, cela n’est pas dans une semaine ou quelques années, cela est maintenant et vous êtes dans ce maintenant. Si vous ne voyez pas les choses comme cela, si vous ne voulez pas voir ce qui change, posez-vous la question de « qu’est ce qui résiste, en vous, au changement ? ». Mais la Terre a déjà changé, les grilles ascensionnelles sont déjà en place. La modification des éléments bat son plein et cela sera le cas dans les mois qui viennent jusqu’à la fin de l’année 2008. Ces bouleversements climatiques sont inscrits dans l’histoire des cycles de l’humanité et surviennent à périodes régulières dans l’histoire de cette planète. Ils ne sont pas liés à une quelconque punition, évolution, involution terrestre, humaine mais bien à un ballet cosmique des cieux où les orbes planétaires se mettent en résonance avec le Soleil central. On pourrait comparer cela, si vous voulez, à la grenouille qui est dans l’eau froide et l’eau chauffe progressivement. La grenouille se laisse ébouillanter. Elle n’a pas pris conscience que l’environnement changeait. L’expérience pourrait être faite dans l’autre sens. La température de l’eau baisse progressivement. L’eau se congèle et la grenouille est congelée. Vous êtes dans cette situation où vous devez vous aligner dans le projet de votre âme pour percevoir, ressentir en vérité les changements qui sont déjà là.

Voulez-vous vous extraire du magma ou accompagner le magma ? Mais il ne peut y avoir de demi-mesure. Soit vous changez de bocal, soit vous restez dans le bocal. La décision est difficile à prendre parce que, en sortant du bocal, y-a-t-il un autre bocal ? Toutes les descriptions que je pourrais vous faire des mondes intra-terrestres de cinquième dimension avec le corps ne seraient que des descriptions. Je pourrais, comme j’ai appris le mot, vous faire de la publicité, de la réclame mais cela ne serait que de la réclame. Y-a-t-il un bocal en dehors de ce bocal ? Y’en a pas qu’un, y’en a plusieurs. Mais il faut, pour cela, accepter de s’extraire de son bocal. Vous êtes dans la situation de la grenouille, vous êtes immergés dans une réalité qui se transforme. Contrairement à ce que vous croyez collectivement il n’y a pas un avant et un après, à un instant T.

Cela sera le cas uniquement au moment du basculement dans la sphère ascensionnelle mais avant vous êtes dans le bocal et les changements, même s’ils s’accélèrent, vous n’en avez même plus conscience. Imaginez simplement que vous puissiez vous extraire de l’environnement dans lequel vous vivez et vous replonger dans l’environnement de votre temps terrestre vingt années en arrière. Vous découvririez un oasis de paix, de sérénité, de joie. Imaginez qu’on vous remette dans ce temps présent. Vous seriez bombardés d’ondes dites négatives. Vous seriez affolés par le changement d’atmosphère vibratoire et pourtant, même si vous le sentez ou le pressentez, vous n’êtes toujours pas sortis du bocal. C’est sur cette vision, cet aspect métaphorique, que j’aimerais que vous méditiez : la réalité que vous vivez n’est absolument plus la même que celle d’il y a vingt ans et pourtant vous avez l’impression que les choses n’ont presque pas changé. Mais il y a un monde de vibration entre cette Terre d’il y a vingt ans et cette Terre d’aujourd’hui. Une personne qui aurait quitté cette Terre il y a vingt et qui y reviendrait ne pourrait y vivre et pourtant vous y vivez. Les forces en présence ont toutes jouées sur l’adaptation de l’être humain aux modifications survenues de manière progressive. Aujourd’hui vous devez vous réveiller totalement. Quant à nous, nous sommes sereins. La Terre est prête, les grilles magnétiques sont prêtes. Nous avons entièrement confiance en la volonté divine pour chacun.

Chaque être sera à la place qu’il a choisie, librement, totalement. Voilà les quelques informations que je voulais partager avec vous. 

 Message canalisé le 4 novembre 2007

 

Publié dans:INTRATERRESTRES - MESSAGES |on 3 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Histoire de la Pyramide d’Autun en Saône et Loire

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Dans le village de Couhard, en Saône-​​et-​​Loire, dans la région Bour­gogne, unepyramide de près de 25 mètres de haut s’élève au-​​dessus de la cité médiévaled’Autun, en contrebas.

Autrefois recou­verte d’un rêve­tement de cal­caire blanc , la pyramide de Couhard, également appelée « pierre de Couhard », mesure 10,50 mètres à sa base, possède quatre côtés, et son sommet avoi­sinait les 30 mètres . La taille exacte est dif­ficile à mesurer à cause de l’effondrement d’une partie 

On a retrouvé à sa base une tablette magique datée du 2e siècle ap. J-​​C., portant des ins­crip­tions de malé­fices en grec et en latin. Nous n’avons pas obtenu de copie de ces tablettes et ne savons pas à quels dieux elles s’adressaient, mais il s’agissait pro­ba­blement de syn­cré­tisme comme dans de nom­breuses incan­ta­tions de cette époque . La pyramide domine la vallée où se situait la nécropole « le Champ des Urnes » de la ville d’Autun, située en contrebas.

Autun est le chef-​​lieu du dépar­tement de la Saône-​​et-​​Loire, dans la Région Bour­gogne. Cette ville, d’environ 15 000 habi­tants, était autrefois une ville romaine de la pre­mière impor­tance, plus grande que le Dijon antique. Augus­to­dunum, sur­nommé « sœur et émule de Rome », signifie « la for­te­resse d’Auguste », du nom de l’empereur romain qui l’a fonda durant son règne, au premier siècle avant Jésus-​​Christ (entre -24 et -14).

La pyramide d’Autun porte plus « pudiquement » le nom de « Pierre de Couhard » du nom du hameau où elle se trouve. J’insiste sur l’appellation : « pyramide » car pour moi il n’y a aucun doute… elle en possède bien plusieurs caractéristiques nous dit l’auteur : Antoine Gigal – spécialiste des pyramides égyptiennes.

Cette pyramide est datée plus ou moins officiellement du 1er siècle. Elle est située sur un tertre en bordure de la fille fortifiée d’Autun en Bourgogne, l’ancienne cité d’Augustodunum fondée, nous dont-on en -15 av. JC pendant le règne d’Auguste (27-14 avec J.C).

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on suppose que la ville d’Autun fut construite par les Romains pour compenser l’abandon d’une grande cité voisine : Bibracte, et récompenser certains Gaulois. Nous verrons que rien n’est mon  sûr. La pyramide mesurait 33 m de haut à l’origine, avec une base parallélépipédique, des fondations et des pierres d’angles. Elle était anciennement recouverte de marbre blanc (ou pour certains d’un magnifique parement de calcaire blanc). Des plans datant de François 1er confirment bien le revêtement de calcaire. Il fut réutilisé plus tard dans la petite église voisine de Couhard. Le tertre sur lequel est édifiée la pyramide a servi de cimetière gaulois et romain, et sous la prairie se trouvent un grand nombre se stèles funéraires. En bas vers l’est, une rivière d’au transparente coule et l’on entend le bruissement de la cascade Brisecou qui descend des monts voisins. Les monts au sud-est sont recouverts d’une épaisse forêt et d’affleurements granitiques. Au nord se dressent les remparts d’Autun.

L’histoire officielle nous dit qu’Augustodunum (Autun) fut construite pour remplacer Bibracte la capitale et oppidum (fille fortifiée) des Gaulois Eduens afin de remercier ceux-ci de leur alliance avec Rome… Celle-ci avait secouru les Eduens au IIè siècle avant JC en écrasant l’armée Arverne, puis en repoussant l’invasion Helvète en Gaulle en 58 av. J.C avec 6 légions et Jules César. Les Eduens de leur côté avaient déjà prêté main-forte à plusieurs reprises aux Romains pendant des conflits avec d’autres tribus au point de s’être fait nommer par le Sénat romain : « FRERES DE LA REPUBLIQUE » Car Romains et Gaulois Eduens avaient des intérêts communs et notamment des pactes commerciaux de grande importance. En effet, Bibracte se trouvait à un carrefour d’arrivée de marchandises très précieuses à l’époque : toutes les denrées convoitées de l’Empire Romain, en provenance du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Orient transitant par là, pour se déverser ensuite au nord de l’Europe et ailleurs. Une alliance fut établie entre certains grands commerçants Gaulois Eduens et certains riches Romains désireux de protéger leurs intérêts et prérogatives commerciales. Mais il s ne partageaient pas que cela, ils échangeaient également des connaissances.

« UNE SECONDE ROME »

A côté de notre petite pyramide se trouvent assurément des hauts lieux de la civilisation celte. Mais, fait très important : on ne date la petite pyramide d’Autun du 1er siècle après J.C que sur le seul fait qu’il est couramment admis qu’Augustodunum (Autun) n’a existé qu’à partir de son édification par Auguste (vers 15 avant J.C). or, on a retrouvé des traces d’une bien plus grande antiquité de cette cité. On a même retrouvé des inscriptions à une déesse Bibracte dans la ville d’Autun qui sera même rebaptisée Bibracte après la Révolution pendant quelque temps … La vocation d’Augustrodunum pour les Romains était de devenir une « seconde Rome » et elle devin très importante car elle était à la convergence d’une quinzaine de voies romaines comme il sied à une ancienne capitale. Autun est un lieu formidable pour une forteresse et le contrôle des axes commerciaux. Elle avait vraisemblablement une existence bien avant les Romains.   

Or, dans cette région, juste avant l’arrivée de Jules César, deux factions chez les Eduens celtes gaulois se disputaient le pouvoir : celle de Dumnorix, enrichi et renforcé par toutes les douanes et taxes de son fructueux commerce international, et celle de son propre frère le druide Diviciacos, partisan des Romains. N’oublions pas qu’étymologiquement le nom Eduen, Aedui, Aidouoi, Aedui, Hedui, provient de la racine celtique Aed : le feu, le zèle. Les Eduens sont donc : « les Ardents », « les Hommes de feu » au sacré caractère.

Dumnorix (de Dumno : monde et rix : roi) chef éduen s’allia aux Helètes en 58 av. J.C et épousé, par stratégie, la fille du roi des Helvètes, Orgétorix, favorisant ainsi leur projet d’invasion en Gaule, tout cela dans un geste de provocation contre les Romains. En effet, ceux-ci commençaient à contrôler fortement le commerce dans le sud de la France, là où s’approvisionnait également Dumnorix et cela ne lui plaisait pas bien sûr ; l’éventualité de les voir arriver du côté de Bibracte non plus. Il s’allia à une autre tribu gauloise puissante, les Bituriges, en mariant sa mère à leur chef et se mit à comploter contre César. En 54 av. JC, il empêcha la livraison de blé éduens promise à César. Or, il était vital pour les Romains d’avoir un approvisionnement abondant pour leur armée déployée tout autour du bassin Méditerranéen, qu’il fallait nourrir en toute circonstances.

Il  fut dénoncé par son propre frère le druide Diviciacos qui vit là le moyen de lui sauver la vie (ce qu’il réussit une première fois auprès de César) et de tempérer sa fougue qui mettait en danger des échanges cordiaux de plus en plus lucratifs avec les Romains. Or, dans cette histoire de la pyramide, c’est lui qui nous intéresse.. Pourquoi ? Mais parce que l’on retrouva, au voisinage tout proche de la pyramide, une médaille d’or  dédiée à ce druide portant la mention : « Gloria Aedorum druidumque », c’est à dire : «  Gloire aux Eduens ainsi qu’aux druides »… Toutefois, contrairement à ce que l’on raconte, cela ne prouve pas que cette pyramide lui était dédiée personnellement. On a longtemps cru qu’elle recelait son tombeau, alors que l’intérieur est constitué uniquement de pierres sans aucune chambre interne. N’oublions pas que tout le champ contient des épitaphes funéraires gauloises et romaines et que la médaille ne s’étant trouvé  ni à l’intérieur ni au bord même de la pyramide, pouvait faire partie d’une sépulture voisine.

UN MESOMPHALOS

Il était de coutume dans le monde celte que les druides localisent les lieux nommés : Mesophalos pour y célébrer des cultes. C’était généralement de petites collines, en périphérie de cités importantes, censées représenter un nombril du monde, un lieu où l’on procédait à des rites en rapport avec les cieux, l’homme et les profondeurs de la Terre, un lieu où l’on pratiquait également des guérisons par l’eau. Ord, le tertre de la petite pyramide correspond exactement à un Mesomphalos. De plus, un cours d’eau cristallin passe en bas ! Cela expliquerait parfaitement pourquoi, sur la médaille retrouvée, on parle des druides et des Eduens au pluriel. Personne ne note ce détail pourtant très important. En tout cas cela plaide en faveur d’une Bibracte-Augustodinum.

Nous connaissons pas mal de choses sur cette aristocratie éduenne grâce à Jules César qui, séjournant à Bibracte en 52 et 51 av. J.C décrivit les deux frères dans ses « commentaires sur la Guerre des Gaules ». Ainsi on apprend que Dividiacos (de « divin » et de « divic » : vaincre) se présenta à Rome en 63 av. JC, devant le Sénat pour négocier une aide militaire. L’attaque helvète se profilait, il lui fallait des renforts et soustraire son frère à un leadership dangereux. César nous le décrit comme le grand chef du peuple Celtique le plus puissant de la Gaule du premier siècle av. JC. Et comme un très grand diplomate. Il était effectivement très apprécié à Rome, où il séjourna chez son ami le grand Cicéron (106-43 av. JC) dans sa luxueuse villa Palatine. Cicéron connaissait certainement déjà Diviciacos, car il avait de grands intérêts commerciaux en Gaule avec son commerce de vins. En fait, le druide gaulois était surtout très ami avec le frère de Cicéron : Quintus Tullius Cicéro (102-43 av. JC). Dans un ouvrage intitulé « De la division », Cicéron nous relate les nombreux entretiens que Quintus eu avec notre druide. LE DRUIDE DIVIDIACOS.

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En tout cas, la petite pyramide d’Autun est parfaitement orientée et comporte des arêtes bien découpées. Je me suis aperçue aussi qu’elle avait dû être constituée d’un magnifique granit rose à l’égyptienne, avant d’avoir été dépecée et « rafistolée » avec des cailloux, car j’ai pu retrouver certaines de ces pierres gisant au sol. Après les multiples destructions et un forage en 1649 qui défigura complètement une de ses faces, elle parût encore solide bien qu’on l’eût dépouillée de ses plus belles pierres. Beaucoup la fouillèrent, espérant un vil trésor alors qu’elle est très certainement un haut lieu de culte druidique… et le symbole d’un lien avec la connaissance égyptienne. Un haut lieu symbole de vie, que l’on transforme aujourd’hui en lieu funéraire, toujours par méconnaissance et parce qu’il y a eu juxtaposition ensuite dans le temps d’éléments funéraires autour. La même chose est arrivée sur le plateau de Giza en Egypte où des sépultures de la IVè dynastie et même plus récentes sont venues occuper des lieux et des monuments beaucoup plus anciens célébrant la Vie… La Connaissance se perd très vite et la mémoire est courte !

 

Publié dans:PYRAMIDE |on 2 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

2013 – Création, Co…Création, Re…Création

 

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La journée “Présence des Maîtres de Sagesse” du 9 décembre 2012  a commencé, Comme chaque année, par une présentation de la tendance astrologique de 2013 par Carole Sédillot. Parmi les informations passionnantes qui nous ont été exposées, nous vous présentons ce qui nous a paru essentiel pour vivre une belle année 2013. (Article de  Tania Cholat)

Planter le décor astrologique

Carole nous rappelle d’abord qu’une année n’a de sens que dans la continuité des années précédentes. Ce retour en arrière ne nous fait pas régresser mais, au contraire, nous permet de prendre de l’élan car les mots de l’an dernier vont être amplifiés et les formes vont être différentes. Si nous ne faisons pas le lien entre les années, nous sommes de nouveau dans quelque chose qui nous sépare. La séparation.

2012 : 2 + 0 + 1 +2 = 5, la traversée, une modalité horizontale, le 5 étant le pape, le pontife, le pont. Qu’avons-nous traversé ? Qu’est-ce qui nous a traversés ? Et qu’allons-nous faire de cela ? Sommes-nous restés au milieu du pont ?

Carole Sédillot nous rappelle également l’échelle qui nous indique une verticalité : c’est l’antenne entre le monde matériel qui nous incarne et le monde spirituel qui nous inspire, deux mondes dont nous avons besoin.

Le 5 de 2012, c’est le masculin, l’extériorisation dynamique, aller de l’avant alors que 2013 donne le 6 (2 + 0 + 1 + 3) qui est féminin. C’et donc le recentrage, la concentration et aussi le choix, l’amour, la beauté, l’harmonie. Pour Jung, l’harmonie de l’être humain existe quand il est dans sa complétude, c’est-à-dire quand il est complet, entier de lui-même, avec lui-même. Trop souvent encore, nous sommes séparés, divisés.

Création, ré harmonisation

Revenant sur la Co-création (qui est également le thème des rencontres 2013 de l’Université Libre des Valeurs), Carole a attiré notre attention sur ce mot cocréation. Le préfix co signifie avec : comment être avec ? Et avec qui ? Bien sûr, c’est avec soi-même », nous sommes dans la qualité avec le monde extérieur, c’est à dire le collectif.

En langage des oiseaux, la création devient la « crée-action ». En outre, l’anagramme de création, c’est réaction, ce qui signifie qu’il y a déjà eu action. Que nous est-il demandé de créer avec nous-mêmes ? Comment être dans la création, pour atteindre la co-création et bénéficier ensuite d’une re-création, le tout entrecoupé de phases de récréation, plus légères et plus agréables. Comment, malgré toutes les difficultés qui se jouent sur terre et entraînent la séparation, allons-nous être capables d’apporter une bouffée d’oxygène en restant conscients de la réalité. Il s’agit de passer de la victimisation au courage. Or, étymologiquement, le courage vient de cœur ; s’engager, c’est faire preuve de courage et avoir du courage, c’est avoir du Coeur, c’est à dire la force de vie. C’est là, au centre du cœur que réside l’âme véritable, le souffle divin.

Dans ce monde en disharmonie, il nous est demandé de réharmoniser ce qui veut aussi dire qu’il y a déjà eu harmonie et que nous sommes capables d’accomplir ce travail puisque nous l’avons déjà fait. Et n’oublions pas que nous y sommes non pas obligés, mais invités ce qui nous permet de l’aborder différemment.

Une transition qui a du sens

Mais les mots étant une énergie, nous devons aussi être clairs sur leur sens.

Le créateur est celui qui crée à partir de son propre potentiel. Le créatif est celui qui interprète ce qui existe déjà, il fait preuve de créativité qui nous permet de reproduire quelque choses qui existe déjà, mais à un autre niveau de satisfaction et de réponse à ce qui a été demandé. Quant à la création, elle répond à la demande de l’univers. Elle est ce quelque chose qui n’existait pas avant, de l’ordre du Nouveau et qui nous met en relation avec le Sacré. Qui dit sacré, dit sacrifice. Que devons-nous justement sacrifier en cette année 2013 ? A quoi devons-nous renoncer en toute conscience, sinon ce renoncement n’aurait pas de sens ?

L’année 6, c’est Vénus, l’Amour, l’art. or l’art s’adresse à cette part de l’individu qui est unique. Il vient de toucher. Chacun d’entre nous est telle une création, unique : nous sommes l’œuvre du Créateur. La séparation est la cause de nos souffrances. Il s’agit de relier notre part humaine à cette part de divin en nous et ainsi, nous serons réunis dans la complétude et l’harmonie.

Mais, comment s’unifier en soi pour pouvoir se dépasser ? Comment être au cœur, au centre, pour contacter l’harmonie ? C’est un des défis majeurs que l’année 2013 nous propose de relever.

papesse impératricepapesse impératrice 2 

A l’image de la Papesse (2) du jeu de Tarot qui porte son enseignement, la transmission, c’est le ressenti, l’émotion, le spirituel, l’Impératrice (3), c’est le mental, l’esprit, le matériel. Elles se tournent le dos : la communication est difficile. C’est donc là qu’il faut œuvrer et apprendre à dire à l’autre qu’on l’aime, sans attendre les drames, les catastrophes. Et pour cela, il faut d’abord s’aimer soi-même, avoir du respect pour soi. Et en fait, c’est plus simple qu’on le croit. Selon Jung, ce qui est juste et vrai est toujours simple. La simplicité est une Valeur qui n’est pas toujours facile à mettre en œuvre. C’est aussi être dans une humilité de la place qui est la nôtre. Notre richesse est dans qui nous sommes véritablement. Cela implique aussi d’être dans le désir de rencontrer cette harmonie en soi.

Nous sommes le changement

Ce qui est important, ce n’est pas ce qui va être formidable en 2013, c’est comment nous, nous allons être formidables en 2013. Si nous voyons les précipices autour de nous, comment est notre conscience ? Comment nous conduisons-nous ? Comme le héros ou pas ? A l’aide des Valeurs ou pas ? Nous  ne devons pas oublier qu’elles sont à notre disposition. Et les nommer c’est bien ; les mettre en œuvre, les vivre, c’est mieux.

 

Jusqu’en 2015, nous sommes dans des configurations astrales qui sont puissantes (mais pas nécessairement négativement) et qui mettent en tension Uranus (représenté par le Mat et la Maison Dieu) avec Pluton (représenté par l’Arcane XIII). Nous sommes dans un cycle similaire à 1933/34 ; il a commencé en 2012 et on va le vivre jusqu’en 2015. Cette configuration d’aujourd’hui va durer un peu plus longtemps pour des raisons astronomiques ; et il va y avoir des moments d’accalmie et des moments de tension. Ce sont ces énergies-là qui mettent en relation avec la crise ; et qui dit crise dit changement.

Le collectif doit changer, mais le monde ne peut pas changer si aucun de nous ne change. Que changeons-nous ? Pourquoi et comment ? Tout cela s’inscrit dans un processus. Nous sommes présents sur la terre, nous sommes donc tous concernés, même si c’est différemment les uns des autres. On ne peut plus rester dans les mêmes structures ; il faut faire des deuils pour aller vers le Mat (0) qui est aussi un espace uranien ; notre espace libre et éthique. Nous devons quitter l’ancien pour aller vers du nouveau.

A l’écoute de nous, nous passerons de la terre inconnue (vers laquelle nous avons peur d’aller) au terrain connu (qui est en nous), sachant qu’en fait, c’est la même chaise. Cela nécessite encore une fois du courage, première Valeur dont le héros a besoin, pour affronter ses peurs, les dépasser.

Thème de l’entrée dans 2013 à Paris

De nombreux mouvements des planètes dites « lentes » ont lieu en ce moment. Il s’agit des planètes considérées comme universelles, contrairement aux planètes « rapides » qui sont plus individuelles. Carole Sédillot les a mises également en relation avec les lames du Tarot. J’en cite quelques-unes pour les « spécialistes » ; mais ne l’étant pas moi-même, je ne m’y attarderai pas :

-      depuis 2 ans et jusqu’en 2015, Pluton est dans le signe du Capricorne (Lame XIII) ; la puissance va chercher dans les profondeurs de la terre ; il y a amplification des réactions de la terre.

-      Uranus (Maison Dieu) est entrée dans le signe du Bélier et va y rester jusqu’en 2018.

-      Saturne (l’Ermite) vient d’entrer dans le signe du Scorpion pour 2 ans et demi. Elle nous demande… lire la suite dans le magazine MEDI@ME N° 4 (www.université-libre-des-valeurs.com )

Publié dans:2014 - PRÉDICTIONS, CHIFFRES, CO-CREATION |on 2 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Une nouvelle dimension

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Par Jeanne Guesné

Les liaisons par radio et satellites font, dans une certaine optique, s’effondrer notre espace-temps traditionnel. Sur de grandes distances, nous arrivons avant d’être partis. Nous sommes renseignés à l’instant de ce qui se passe presque dans tous les points de la planète.

La découverte pour l’esprit humain de nouvelles dimensions de la conscience, avec la « transformation » qu’elle implique pour le comportement psychologique des hommes, permettra de résoudre plus facilement qu’on ne l’imagine, des difficultés paraissant insurmontables aujourd’hui. Trois années de souffrance ininterrompue ont développé en moi une extrême sensibilité dans le domaine de l’intuition. Je tente de traduire cela comme la perception d’un « compagnonnage » invisible et sublime de participants qui s’ignorent en grande partie, et sont reliés entre eux par le fil d’Ariane de leur aspiration commune à l’unité de la vie universelle.

Au niveau de leur existence personnelle, ils œuvrent dans des professions leur permettant une certaine « approche » des autres. Ils suscitent des associations, des créations de systèmes d’entreprises (physiques, scientifiques, philosophiques, littéraires, médicales, artistiques, presse, radio, télévision, etc.) où des affinités les rassemblent. Employons un langage populaire, que les physiciens ne peuvent désavouer : ils ont des atomes crochus.

Teilhard de Chardin trouvait, paraît-il, ses intuitions spirituelles dans ses travaux scientifiques de paléontologiste. D’où : « Quelques millions d’années pour faire la première bactérie puis, de mono-cellulaire, passer au pluricellulaire, poisson, reptile, mammifère et primate… puis à l’Homo Sapiens ».

« Actualiser nos potentialités », disait Lupasco. Je pense que cela peut être le vaste programme du troisième millénaire. Le sens de la vie doit être déchiffré dans une attitude de l’esprit qui ne nous est pas familière, une attitude « ouverte », ni exclusivement matérielle, ni exclusivement spirituelle. Il faut apprendre à se mouvoir, à penser, à agir avec tout son corps, avec la participation de son Être. Cette façon d’être là, avec la vie, lucide, confiant, peut devenir une force puissante de transformation, un art de vivre dynamique qui ouvre à l’universel.

Il faut avoir présent à l’esprit que le champ de l’histoire couvre au maximum sept mille années. Il est incroyablement court si on le compare à la durée de l’espèce humaine. Jacques Madaule disait notamment : « Si nous assimilons l’existence de l’humanité à la vie d’un homme, l’ensemble de ce que nous appelons l’histoire représenterait à peine une journée de cette vie ». Je pense à cette phrase de Jung tirée de «  L’âme et la vie  » (Éd. Buchet Chastel) : « Mais qui donc a pleinement conscience que l’histoire ne se trouve pas dans de gros volumes, mais inscrite dans notre sang ?».

Se libérer du « jeu de l’oie » des questions – Qui, Que, Où, Quand, Pourquoi, Comment ?… -, c’est se libérer du « jeu de l’oie » de l’existence. Le labyrinthe des questions nous enferme dans son piège centripète qui s’autonourrit, et nous demeurons son prisonnier.

Issu du magazine Nouvelles CLES

Publié dans:ASCENSION, HUMANITE |on 1 décembre, 2013 |Pas de commentaires »
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