Archive pour le 21 décembre, 2013

Aux remèdes de Grands-mères

Grape Leaves

Certains crieront aux « remèdes de grand-mère », de chamane, d’apothicaire… Comment vaincre la fatigue consécutive à une maladie infectieuse ? Par la prêle des champs et l’ortie. Soulager une inflammation et remonter une tension « dans les chaussettes » ? Vive la réglisse. Restaurer l’immunité et prévenir les rechutes ? Se tourner vers l’échinacée. Récupérer physiquement tout en renforçant la production d’anticorps ? Carburer au ginseng. Dans 100 questions sur la phytothérapie, le Dr Éric Lorrain, médecin à Grenoble et président de l’Institut européen des substances végétales, montre combien les plantes sont des alliées de poids de la médecine moderne, pas seulement limitées aux « petites » maladies et à la « bobologie ». 

Chimie extractive

Le développement de la pharmacologie de synthèse a permis de copier certains principes actifs particulièrement efficaces contenus dans les plantes et de produire des médicaments (comme l’aspirine, la quinine ou encore la pénicilline) accessibles au plus grand nombre. Leur rôle a été essentiel dans l’amélioration de la santé des populations. Aujourd’hui, « les plantes sont de retour, avec un nouveau visage, dans un nouveau contexte », précise Éric Lorrain. « Alors que la chimie de synthèse piétine, la chimie extractive avance à pas de géant depuis vingt ans. » 

Cette révolution est due à la découverte de nouvelles méthodes d’extraction de tous leurs principes actifs. C’est notamment le cas des extraits fluides de plantes fraîches standardisés (EPS), répondant à un cahier des charges extrêmement rigoureux et mis à la disposition des professionnels de la santé. En pratique, la plante est d’abord congelée, puis broyée à des températures négatives. Suit une multiextraction de toutes les substances, solubles aussi bien dans l’eau que dans l’alcool. Cela donne un produit stable, cinq à quinze fois plus concentré en principes actifs qu’après une extraction traditionnelle.

Combattre plus de 80 troubles et maladies

« Depuis le début des années 2000, trois à quatre références de ces nouveaux extraits enrichissent chaque année la panoplie de cesmédicaments naturels capables de restituer au mieux le potentiel thérapeutique de la plante médicinale », note le Dr Lorrain. Les 55 EPS actuellement disponibles peuvent être mélangés sous la forme d’une préparation magistrale « pour confectionner une variété phénoménale de traitements personnalisés ». Il est désormais possible d’y recourir pour soigner un nombre croissant de maladies.

Dans son livre, Éric Lorrain apporte des réponses précises pour combattre plus de 80 troubles et maladies. Mais, attention, ces « concentrés de principes actifs » doivent être prescrits par des spécialistes correctement formés. Pour les identifier, le mieux est de s’adresser à l’Institut européen des substances végétales, dont le siège est à Paris.

100 questions sur la phytothérapie du Dr Éric Lorrain, éditions La Boétie, 222 pages, 12,50 euros.

Publié dans:GUERISON, PLANTES |on 21 décembre, 2013 |1 Commentaire »

Un facilitateur branché : channeling

 

            Jean-Claude Genel explore le mécanisme intérieur de la réception et de la transmission d’informations subtiles.

Découvrez son nouveau livre : ici 

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A la fin d’une conférence que je donnais en channeling, une participante me demanda très gentiment : “ Comment savez-vous que vous êtes en channeling ? ” A vrai dire, je ne m’étais jamais posé la question. Cela me permit de prendre conscience que les choses ne sont pas aussi simples qu’elles le paraissent. Quand le phénomène se prépare, je sens en moi que quelque chose d’inhabituel se produit ; comme si j’étais interpellé par des sensations de bien-être. Avec le temps, j’ai appris à reconnaître ces préliminaires et à faire le calme en moi, à apaiser le mental pour être tout à l’écoute de l’information à venir. Puis tout s’organise en moi, les impressions se font de plus en plus précises, comme si mon cerveau se mettait au service d’une force qui n’est pas tout à fait moi ! Des mots s’imposent, j’entends et je répète.

Quelques touches de valeurs

En entretien privé, je suis également interpellé, mais ce que je ressens en moi m’indique qu’un message est destiné à la personne. Ce que je sens devoir dire s’exprime alors de manière très naturelle. Je n’y réfléchis pas car mon intellect ne participe que très faiblement. Avec l’expérience, j’ai appris à maîtriser ce phénomène afin de permettre à la personne de poser des questions, parfois même de dialoguer avec la force qui me fait dire les choses. Depuis trente ans que je pratique cette forme de médiumnité, je reconnais aisément les changements vibratoires qui s’opèrent. Elles sont comme des identités annonciatrices de messages. Je sais alors de quel guide il s’agit ou quelle âme désincarnée vient communiquer avec un proche. Je suis toujours à l’écoute de ce que je transmets ; c’est comme si j’entretenais un seuil de vigilance suffisant pour intervenir dans une communication qui ne serait pas conforme à mes valeurs – ce qui n’arrive pratiquement jamais. Je parle de valeurs pour bien faire comprendre que, puisque mon mental est au repos, c’est ma force intérieure qui devient l’outil de transmission. L’entité que je capte ne s’appuie pas sur mes capacités intellectuelles mais sur ce que je suis, sur ma force d’amour, ma force de vie et mon éveil. Quant à mes valeurs, elles sont semblables aux touches d’un piano dont l’entité se sert pour composer son message, en donnant toutes les nuances et les ponctuations pour que la personne ou le public comprenne.

La personne à qui le message est destiné n’est jamais surprise. La connexion s’établit bien entre intelligences et la personne ne doute pas un instant que le message la concerne intimement ; l’émotion est toujours au rendez-vous car le phénomène est vivant. Le même processus opère pour une assemblée et le message est de la même force, seuls les mots traduisent l’aspect collectif. La subtilité est telle qu’au sein d’une assemblée, chacun a l’impression que le message s’adresse à lui seul ; le phénomène est extrêmement fréquent.

Canaliser et amplifier

Quand je suis en channeling, je ne suis que le catalyseur et l’amplificateur d’une information extrêmement subtile. En vérité, les personnes à qui je m’adresse possèdent en elles la même information que moi, mais n’ayant pas développé cette aptitude à l’entendre, elles ont besoin de mon intermédiaire ! En m’abandonnant au fameux lâcher-prise, je mets de l’ordre dans les informations et c’est ce qui “ crée le message ”. Là où trois cents personnes donneraient autant d’impressions différentes, j’ai la possibilité, avec l’aide du guide ou de l’intelligence supérieure, d’organiser le message pour qu’il soit entendu de tous. Le channel réveille en quelque sorte l’intelligence de chacun à travers un message global, comme le “ modèle ” du puzzle permet à chaque pièce de connaître sa place exacte. Ce message est toujours cohérent avec l’intention dominante du groupe venu écouter.

Les messages doivent être travaillés car l’énergie qu’ils ont suscitée doit servir de tremplin à de nouvelles réflexions, à de nouvelles façons de penser. Le channel met simplement en évidence le lien énergétique subtil entre une humanité présente et son devenir spirituel. Il révèle un nouveau désir d’accomplissement et devient parfois un “ facilitateur ” à travers les explications qu’il peut proposer.

Publié dans:CHANNELING |on 21 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La progression humaine

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Le progrès de l’humanité a son principe dans l’application de la loi de justice, d’amour et de charité ; cette loi est fondée sur la certitude de l’avenir ; ôtez cette certitude, vous lui ôtez sa pierre fondamentale. De cette loi dérivent toutes les autres, car elle renferme toutes les conditions du bonheur de l’homme ; elle seule peut guérir les plaies de la société, et il peut juger, par la comparaison des âges et des peuples, combien sa condition s’améliore à mesure que cette loi est mieux comprise et mieux pratiquée. Si une application partielle et incomplète produit un bien réel, que sera-ce donc quand il en aura fait la base de toutes ses institutions sociales ! Cela est-il possible ? Oui ; car puisqu’il a fait dix pas, il peut en faire vingt, et ainsi de suite. On peut donc juger de l’avenir par le passé. Déjà, nous voyons s’éteindre peu à peu les antipathies de peuple à peuple ; les barrières qui les séparaient s’abaissent devant la civilisation ; ils se donnent la main d’un bout du monde à l’autre ; une plus grande justice préside aux lois internationales ; les guerres deviennent de plus en plus rares, et elles n’excluent point les sentiments d’humanité ; l’uniformité s’établit dans les relations ; les distinctions de races et de castes s’effacent, et les hommes de croyances différentes font taire les préjugés de sectes pour se confondre dans l’adoration d’un seul Dieu. Nous parlons des peuples qui marchent à la tête de la civilisation . Sous tous ces rapports, on est encore loin de la perfection, et il y a encore bien de vieilles ruines à abattre, jusqu’à ce qu’aient disparu les derniers vestiges de la barbarie ; mais ces ruines pourront-elles tenir contre la puissance irrésistible du progrès, contre cette force vive qui est elle-même une loi de la nature ? Si la génération présente est plus avancée que la génération passée, pourquoi celle qui nous succédera ne le serait-elle pas plus que la nôtre ? Elle le sera par la force des choses ; d’abord, parce qu’avec les générations s’éteignent chaque jour quelques champions des vieux abus, et qu’ainsi la société se forme peu à peu d’éléments nouveaux qui se sont dépouillés des vieux préjugés ; en second lieu, parce que l’homme voulant le progrès, il étudie les obstacles et s’attache à les renverser. Dès lors que le mouvement progressif est incontestable, le progrès à venir ne saurait être douteux. L’homme veut être heureux, c’est dans la nature ; or, il ne cherche le progrès que pour augmenter la somme de son bonheur, sans cela le progrès serait sans objet ; où serait le progrès pour lui, si ce progrès ne devait pas améliorer sa position ? Mais quand il aura la somme de jouissances que peut donner le progrès intellectuel, il s’apercevra qu’il n’a pas le bonheur complet ; il reconnaîtra que ce bonheur est impossible sans la sécurité des relations sociales ; et cette sécurité, il ne peut la trouver que dans le progrès moral ; donc, par la force des choses, il poussera lui-même le progrès dans cette voie, et le spiritisme lui offrira le plus puissant levier pour atteindre ce but.

 

Ceux qui disent que les croyances spirites menacent d’envahir le monde, en proclament par cela même la puissance, car une idée sans fondement et dénuée de logique ne saurait devenir universelle ; si donc le spiritisme s’implante partout, s’il se recrute surtout dans les classes éclairées, ainsi que chacun le reconnaît, c’est qu’il a un fond de vérité. Contre cette tendance, tous les efforts de ses détracteurs seront vains, et ce qui le prouve, c’est que le ridicule même dont ils ont cherché à le couvrir, loin d’en arrêter l’essor, semble lui avoir donné une nouvelle vie. Ce résultat justifie pleinement ce que nous ont maintes fois dit les Esprits :  » Ne vous inquiétez pas de l’opposition ; tout ce que l’on fera contre vous tournera pour vous, et vos plus grands adversaires serviront votre cause sans le vouloir. Contre la volonté de Dieu, la mauvaise volonté des hommes ne saurait prévaloir. « 

Par le spiritisme, l’humanité doit entrer dans une phase nouvelle, celle du progrès moral qui en est la conséquence inévitable. Cessez donc de vous étonner de la rapidité avec laquelle se propagent les idées spirites ; la cause en est dans la satisfaction qu’elles procurent à tous ceux qui les approfondissent, et qui y voient autre chose qu’un futile passe-temps ; or, comme on veut son bonheur avant tout, il n’est pas étonnant qu’on s’attache à une idée qui rend heureux.

Le développement de ces idées présente trois périodes distinctes : la première est celle de la curiosité provoquée par l’étrangeté des phénomènes qui se sont produits ; la seconde celle du raisonnement et de la philosophie ; la troisième celle de l’application et des conséquences. La période de la curiosité est passée ; la curiosité n’a qu’un temps : une fois satisfaite, on en quitte l’objet pour passer à un autre ; il n’en est pas de même de ce qui s’adresse à la pensée sérieuse et au jugement. La seconde période a commencé, la troisième suivra inévitablement. Le spiritisme a surtout progressé depuis qu’il est mieux compris dans son essence intime, depuis qu’on en voit la portée, parce qu’il touche à la corde la plus sensible de l’homme : celle de son bonheur, même en ce monde ; là est la cause de sa propagation, le secret de la force qui le fera triompher. Il rend heureux ceux qui le comprennent, en attendant que son influence s’étende sur les masses.

Celui même qui n’a été témoin d’aucun phénomène matériel de manifestations se dit : en dehors de ces phénomènes, il y a la philosophie ; cette philosophie m’explique ce que NULLE autre ne m’avait expliqué ; j’y trouve, par le seul raisonnement, une démonstration rationnelle des problèmes qui intéressent au plus haut point mon avenir ; elle me procure le calme, la sécurité, la confiance ; elle me délivre du tourment de l’incertitude ; à côté de cela la question des faits matériels est une question secondaire. Vous tous qui l’attaquez, voulez-vous un moyen de le combattre avec succès ? Le voici. Remplacez-le par quelque chose de mieux ; trouvez une solution PLUS PHILOSOPHIQUE à toutes les questions qu’il résout ; donnez à l’homme une AUTRE CERTITUDE qui le rende plus heureux, et comprenez bien la portée de ce mot certitude, car l’homme n’accepte comme certain que ce qui lui paraît logique ; ne vous contentez pas de dire cela n’est pas, c’est trop facile ; prouvez, non par une négation, mais par des faits, que cela n’est pas, n’a jamais été et ne PEUT pas être ; si cela n’est pas, dites surtout ce qu’il y aurait à la place ; prouvez enfin que les conséquences du spiritisme ne sont pas de rendre les hommes meilleurs, et partant plus heureux, par la pratique de la plus pure morale évangélique, morale qu’on loue beaucoup, mais qu’on pratique si peu. Quand vous aurez fait cela, vous aurez le droit de l’attaquer. Le spiritisme est fort parce qu’il s’appuie sur les bases mêmes de la religion : Dieu, l’âme, les peines et les récompenses futures ; parce que surtout il montre ces peines et ces récompenses comme des conséquences naturelles de la vie terrestre, et que rien, dans le tableau qu’il offre de l’avenir, ne peut être désavoué par la raison la plus exigeante. Vous, dont toute la doctrine consiste dans la négation de l’avenir, quelle compensation offrez-vous pour les souffrances d’ici-bas ? Vous vous appuyez sur l’incrédulité, il s’appuie sur la confiance en Dieu ; tandis qu’il convie les hommes au bonheur, à l’espérance, à la véritable fraternité, vous, vous lui offrez le NEANT pour perspective, et l’EGOISME pour consolation ; il explique tout, vous n’expliquez rien ; il prouve par les faits, et vous ne prouvez rien ; comment voulez-vous qu’on balance entre les deux doctrines ?

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, HUMANITE, MAITRISE, MEDIUM |on 21 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

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