Archive pour le 19 décembre, 2013

le plantain lancéolé, une mauvaise herbe aux usages multiples

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Tous les allergiques au pollen, y compris ceux aux plantes de la famille du plantain, devraient utiliser cette plante aux feuilles comestibles.

Un peu de botanique

Il existe 23 espèces de plantain en France, dont celui dit lancéolé, qui est le plus utilisé en phytothérapie. C’est une herbacée vivace aux feuilles en forme de lance, qui pousse en Europe et dans les régions tempérées d’Asie, mais pas dans le pourtour méditerranéen. Il est encore appelé « herbe à cinq coutures » ou « à cinq côtes » car ses feuilles comportent cinq nervures bien marquées.

 

Principales propriétés pharmacologiques

C’est avant tout un antihistaminique, donc une plante qui agit contre l’allergie. Mais on y trouve aussi des molécules ayant un effet antispasmodique de la musculature lisse, ce qui en fait un excellent produit contre la toux. Le plantain a également des propriétés anti-infectieuses (antibactériennes et antivirales), émollientes et un effet anti-inflammatoire sur les muqueuses.

Usages les plus fréquents

Le plantain permet de traiter les manifestions allergiques, notamment celles dues aux pollens (dont ceux de plantain !). Il soigne également les allergies oculaires et cutanées. L’ajout de cassis (anti-inflammatoire) est de mise en cas de rhume des foins avec ou sans congestion oculaire. Il est conseillé de commencer le traitement un mois avant l’arrivée des pollens auxquels on est sensible. Le plantain est aussi le traitement de fond de l’asthme, en combattant l’inflammation des muqueuses et les spasmes bronchiques. L’idéal est alors de l’associer au ginkgo biloba (vasodilatateur) et au desmodium (protecteur du foie et anti-asthmatique). C’est enfin un grand remède contre les toux sèches et dans ce cas il peut être associé à la réglisse ; si les toux sont grasses, mieux vaut y ajouter du pin. 

Précautions d’emploi

Très bien toléré, sans aucune contre-indication, ni aucun effet secondaire, ni interaction avec les médicaments.

À savoir

C’est l’une des plantes médicinales les plus utilisées. Ses feuilles, faciles à ramasser sur les bords des chemins dès que le besoin s’en fait sentir, peuvent être frictionnées sur les piqûres d’insectes ou d’orties pour calmer la douleur et en cas d’urticaire ou d’eczéma. Elles peuvent également être appliquées autour d’un doigt « foulé », après avoir été plongées quelques minutes dans l’eau chaude, pour soulager la douleur. Les même feuilles, une fois broyées, peuvent servir à réaliser un cataplasme. Les toutes jeunes feuilles récoltées au printemps peuvent être découpées en fines lanières et incorporées aux salades ; les feuilles plus âgées sont à consommer cuites, en légume. Elles apportent des sels minéraux et diverses vitamines. Quant aux graines, elles peuvent servir de condiment. En infusion, elles sont diurétiques et facilitent l’élimination de l’acide urique.

Sources : Monographie de l’Institut européen des substances végétales (IESV)

Le Guide des plantes sauvages comestibles en France, par Michel Botineau, Collection « Guides des fous de nature », éditions Belin

Publié dans:PLANTES |on 19 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

l’échinacée, pour combattre les infections de la petite enfance

 

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Ses effets sur le système immunitaire en font une plante majeure de l’arsenal des phytothérapeutes, tant en prévention qu’en traitement.

Un peu de botanique

Originaire d’Amérique du Nord, Echinacea purpurea est une plante vivace à tiges dressées, épaisses, ramifiées et velues à aspect ciré, qui mesure de 60 à 180 centimètres de hauteur. On la trouve dans les forêts rocheuses claires, les fourrés et les prairies. Ses feuilles basales sont ovales ou lancéolées, grossièrement ou nettement dentées. Les bractées sont linéaires, lancéolées et entières. Ses fleurs, pourpres, sont réunies en boule et les ligulées sont tombantes. La racine est la partie utilisée en médecine. Les Amérindiens – Sioux et Comanches notamment – furent les premiers à les employer pour soigner des blessures, les maladies vénériennes, les fièvres ou encore les morsures de serpent. Au XIXe siècle, les colons adoptèrent cette plante et en firent le commerce. Introduites en Europe vers 1895, son usage s’y est répandu dans le traitement de multiples affections.

Principales propriétés pharmacologiques

L’échinacée a une activité sur le système immunitaire qui est très bien démontrée in vitro, en laboratoire. Elle stimule notamment la production de certaines cytokines (des molécules impliquées dans la régulation des réponses immunitaires). L’un de ses composants, l’échinacoside, possède par ailleurs une action antibactérienne qui inhibe in vitro la croissance de certains germes (plus spécifiquement le staphylocoque doré, un streptocoque et le colibacille). Son activité sur le virus de l’herpès simplex est démontrée in vitro, tant en préventif qu’en curatif. Enfin, cette plante est efficace – toujours en laboratoire – sur le champignon Candida albicans et des parasites (les trichomonas).

Usages les plus fréquents

L’échinacée stimulant les mécanismes de défense non spécifiques de l’organisme, elle peut servir à la prophylaxie des états infectieux et constituer un traitement complémentaire aux médicaments des infections banales. Son tropisme particulier, son attrait pour la muqueuse ORL, explique son efficacité dans les pharyngites, les amygdalites, les phlegmons, les abcès dentaires, les sinusites, surtout chez les personnes attirées par les aliments sucrés et en surpoids. Elle est potentiellement intéressante dans les gastrites, en relais des traitements classiques. De plus, son tropisme pour la sphère uro-génitale en fait un outil thérapeutique remarquable contre les colibacilles et les mycoses, notamment dans les cystites récidivantes, les urétrites, les infections prostatiques ainsi que dans les infections génitales ayant tendance à récidiver. Pour la prévention des récidives des infections de la saison froide, on peut l’associer au cassis (anti-inflammatoire). Dès que les virus circulent dans les crèches et des écoles maternelles, il faut y ajouter du cyprès qui a démontré sa puissante activité antivirale.

Précautions d’emploi

Cette plante n’est pas toxique. Néanmoins, il convient de la consommer de manière intermittente (5 jours par semaine ou 20 jours par mois) afin de stimuler l’immunité sans l’épuiser. Et sa consommation est déconseillée sur une longue période chez les patients souffrant d’une maladie auto-immune.

À savoir

L’échinacée connaît actuellement un regain d’intérêt en Amérique du Nord, en partie à cause du développement de la résistance des micro-organismes aux antibiotiques. Les personnes souffrant d’asthme ou d’allergies sont plus susceptibles que les autres d’être réceptives à cette plante. 

Source: Monographie de l’Institut européen des substances végétales (IESV)

Publié dans:PLANTES |on 19 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

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