Archive pour le 17 décembre, 2013

Et si la vie était vraiment extraterrestre ?

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Le Point.fr 

Un laboratoire parisien a reconstitué une comète artificielle et y a détecté des briques de la vie. Une découverte pleine de promesses.

Le secret des origines de la vie serait-il caché dans l’espace ? C’est une piste qu’il faut désormais prendre très au sérieux. Des chercheurs du CNRS viennent de mettre en évidence la formation spontanée de briques élémentaires de la vie – acides aminés – dans une comète artificielle soumise à un puissant rayonnement ultraviolet, comparable à celui reçu par ces corps célestes en un million d’années. Ce qui pourrait signifier que la vie, qui s’est épanouie sur Terre, est, au commencement, tombée du ciel…

La micro-comète, ou échantillon de glace interstellaire, qui a permis ces analyses a été créée dans un laboratoire parisien de l’Institut d’astrophysique spatiale, par l’équipe de Louis Le Sergeant d’Hendecourt. Dans des conditions similaires à celle de l’espace (- 200 °C et sous vide), les scientifiques ont condensé des éléments présents dans le milieu interstellaire – eau (H2O), ammoniac (NH3) et méthanol (CH3OH) – sur un morceau solide de fluorure de magnésium (MgF2). Une technique importée par l’astrophysicien des Pays-Bas. « Au départ, nous avons produit ces échantillons et nous les avons soumis aux ultraviolets pour étudier les caractéristiques de la glace interstellaire elle-même. Mais, lorsque nous arrêtions l’expérience, nous retrouvions systématiquement des résidus de matière organique. D’abord, nous n’y avons pas prêté attention. Puis nous avons fini par nous dire que cela avait peut-être son importance… », raconte Louis Le Sergeant d’Hendecourt. Il semble que les chercheurs aient été bien inspirés !

Un lointain ancêtre de l’ADN

De là, les fameux échantillons ont été confiés à l’équipe d’Uwe Meierhenrich et de Cornelia Meinert à l’Institut de chimie de Nice (université Nice-Sophia-Antipolis). Un laboratoire qui dispose, depuis 2008, d’un matériel de pointe pour l’étude de la composition moléculaire de mélange complexe : un chromatographe en phase gaz multidimensionnel… « Cet appareil est capable de détecter dix fois plus de molécules qu’un chromatographe traditionnel », précise Uwe Meierhenrich. « Pour faire simple, on solubilise les échantillons dans l’eau. On les injecte dans quelque chose qui ressemble à une colonne de distillation. Les molécules qui le composent montent le long de la colonne et, en fonction de leurs caractéristiques physiques, s’arrêtent à différents niveaux. On peut ensuite les récupérer et connaître leur masse de manière à les identifier », explique Louis Le Sergeant d’Hendecourt.

Grâce à cette technologie dernier cri, les chimistes ont ainsi pu déceler 26 acides aminés (composant des protéines) dans la comète artificielle. Parmi eux, un composé – la N-(2-aminoethyl)-glycine – serait l’un des constituants majeurs d’un lointain ancêtre de l’ADN : l’acide peptidique nucléique (APN). « Celui-ci serait, en fait, à l’origine des premières molécules capables de s’autorépliquer », indique Louis Le Sergeant d’Hendecourt. 

Ces résultats doivent servir la mission spatiale européenne Rosetta qui doit permettre d’étudier la composition de la comète Tchourioumov-Guerassimenko à partir de 2015. « Dans un premier temps, cela va nous permettre de savoir quoi rechercher », déclare Uwe Meierhenrich, également impliqué dans la mission Rosetta. Mais, à terme, les scientifiques espèrent trouver le moyen d’étudier dans quelles conditions (température, pression, acidité, etc.) ces briques élémentaires peuvent avoir formé des systèmes vivants. « Si l’on arrive à faire ça, on aura déjà une bonne idée de comment la vie est apparue sur Terre », estime Louis Le Sergeant d’Hendecourt.

Publié dans:O.V.N.I et E.T. |on 17 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Une question de taille : Le passé de la Terre lu dans… quelques gouttes d’eau

 

Des chercheurs ont retracé certaines évolutions de l’atmosphère grâce à un fossile de gouttes de pluie, vieux de 2,7 milliards d’années.

Il y a 2,7 milliards d’années, le soleil brillait environ 30 % moins qu’aujourd’hui, de sorte que la température à la surface de la Terre aurait dû se trouver au-dessous de 0 °C. Pourtant, les géologues ont la preuve qu’il existait déjà, à cette époque, de l’eau liquide sur notre planète, pas seulement de la glace. Pour expliquer cette étrangeté, les scientifiques ont émis deux hypothèses. Soit l’atmosphère de la Terre était à l’époque beaucoup plus dense. Soit sa concentration en gaz à effet de serre – tant redoutés aujourd’hui – était beaucoup plus élevée. Mais la vérité pouvait tout aussi bien se situer entre les deux… Comment savoir ?

Des chercheurs américains de l’Université de Washington, spécialisés en sciences de la Terre et en exobiologie, sont allés chercher la réponse dans des fossiles de… gouttes d’eau tombées du ciel durant cette période. Ils ont alors choisi de se pencher sur des roches volcaniques découvertes en Afrique du Sud sur lesquelles de tels impacts, vieux de 2,7 milliards d’années, avaient été décelés. L’idée était simple : plus une goutte de pluie avait rencontré une atmosphère dense, plus elle avait eu de peine à la traverser. Il fallait donc parvenir à déterminer à quelle vitesse ces gouttes avaient frappé le sol. Pour s’en faire une idée, les scientifiques se sont intéressés à la dimension des impacts, qui dépendent à la fois de la taille des gouttes, de leur vitesse de chute et… de la pression atmosphérique, liée à la densité de l’atmosphère.

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Ils ont alors entrepris de projeter eux-mêmes des gouttes d’eau de tailles variées sur une roche volcanique équivalente, puis ils ont comparé leurs impacts aux fossiles sud-africains. Les plus grosses gouttes de pluie susceptibles de tomber sur la Terre mesurent tout au plus six millimètres et chutent, dans l’atmosphère actuelle, à une vitesse de 9 mètres par seconde. Si l’atmosphère de l’époque du fossile était beaucoup plus dense, ces grosses gouttes, tombés plus lentement, auraient dû laisser de plus petits impacts dans la roche… Schématiquement, les plus gros impacts présents sur le fossile devraient donc être plus petits que ceux de l’échantillon fabriqué par l’équipe de Sanjoy Som…

Résultats : d’après les calculs des chercheurs qui viennent d’être publiés dans la revue Nature, la pression atmosphérique à l’époque du fossile ne peut pas avoir été plus de deux fois supérieure à celle d’aujourd’hui. Il est même plus probable que celle-ci ait été à peu près équivalente, voire inférieure. Ainsi, la présence d’eau liquide sur la Terre, il y a 2,7 milliards d’années, aurait été rendue possible non par une atmosphère plus dense, mais bien grâce à une forte concentration en gaz à effet de serre, qui n’ont pas toujours été un fléau. Cette donnée sera très utile dans la recherche d’autres planètes propices au développement de la vie…

 

Le Point.fr -

 

Publié dans:NATURE, TERRE |on 17 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

L’homme n’est point fatalement conduit au mal

 

images (31)La question du libre arbitre peut se résumer ainsi : L’homme n’est point fatalement conduit au mal ; les actes qu’il accomplit ne sont point écrits d’avance ; les crimes qu’il commet ne sont point le fait d’un arrêt du destin. Il peut, comme épreuve et comme expiation, choisir une existence où il aura les entraînements du crime, soit par le milieu où il se trouve placé, soit par des circonstances qui surviennent, mais il est toujours libre d’agir ou de ne pas agir. Ainsi le libre arbitre existe à l’état d’Esprit dans le choix de l’existence et des épreuves, et à l’état corporel dans la faculté de céder ou de résister aux entraînements auxquels nous nous sommes volontairement soumis. C’est à l’éducation à combattre ces mauvaises tendances ; elle le fera utilement quand elle sera basée sur l’étude approfondie de la nature morale de l’homme. Par la connaissance des lois qui régissent cette nature morale, on parviendra à la modifier, comme on modifie l’intelligence par l’instruction et le tempérament par l’hygiène.

L’Esprit dégagé de la matière, et à l’état errant, fait choix de ses existences corporelles futures selon le degré de perfection auquel il est arrivé, et c’est en cela, comme nous l’avons dit, que consiste surtout son libre arbitre. Cette liberté n’est point annulée par l’incarnation ; s’il cède à l’influence de la matière, c’est qu’il succombe sous les épreuves mêmes qu’il a choisies, et c’est pour l’aider à les surmonter qu’il peut invoquer l’assistance de Dieu et des bons Esprits. 

Sans le libre arbitre l’homme n’a ni tort dans le mal, ni mérite dans le bien ; et cela est tellement reconnu que, dans le monde, on proportionne toujours le blâme ou l’éloge à l’intention, c’est-à-dire à la volonté ; or, qui dit volonté dit liberté. L’homme ne saurait donc chercher une excuse de ses méfaits dans son organisation, sans abdiquer sa raison et sa condition d’être humain, pour s’assimiler à la brute. S’il en était ainsi pour le mal, il en serait de même pour le bien ; mais quand l’homme fait le bien, il a grand soin de s’en faire un mérite, et n’a garde d’en gratifier ses organes, ce qui prouve qu’instinctivement il ne renonce pas, malgré l’opinion de quelques systématiques, au plus beau privilège de son espèce : la liberté de penser.

La fatalité, telle qu’on l’entend vulgairement, suppose la décision préalable et irrévocable de tous les événements de la vie, quelle qu’en soit l’importance. Si tel était l’ordre des choses, l’homme serait une machine sans volonté. A quoi lui servirait son intelligence, puisqu’il serait invariablement dominé dans tous ses actes par la puissance du destin ? Une telle doctrine, si elle était vraie, serait la destruction de toute liberté morale ; il n’y aurait plus pour l’homme de responsabilité, et par conséquent ni bien, ni mal, ni crimes, ni vertus. Dieu, souverainement juste, ne pourrait châtier sa créature pour des fautes qu’il n’aurait pas dépendu d’elle de ne pas commettre, ni la récompenser pour des vertus dont elle n’aurait pas le mérite. Une pareille loi serait en outre la négation de la loi du progrès, car l’homme qui attendrait tout du sort ne tenterait rien pour améliorer sa position, puisqu’il n’en serait ni plus ni moins.

La fatalité n’est pourtant pas un vain mot ; elle existe dans la position que l’homme occupe sur la terre et dans les fonctions qu’il y remplit, par suite du genre d’existence dont son Esprit a fait choix, comme épreuveexpiation ou mission ; il subit fatalement toutes les vicissitudes de cette existence, et toutes les tendances bonnes ou mauvaises qui y sont inhérentes ; mais là s’arrête la fatalité, car il dépend de sa volonté de céder ou non à ces tendances. Le détail des événements est subordonné aux circonstances qu’il provoque lui-même par ses actes, et sur lesquelles peuvent influer les Esprits par les pensées qu’ils lui suggèrent. 

La fatalité est donc dans les événements qui se présentent, puisqu’ils sont la conséquence du choix de l’existence fait par l’Esprit ; elle peut ne pas être dans le résultat de ces événements, puisqu’il peut dépendre de l’homme d’en modifier le cours par sa prudence ; elle n’est jamais dans les actes de la vie morale.

C’est dans la mort que l’homme est soumis d’une manière absolue à l’inexorable loi de la fatalité ; car il ne peut échapper à l’arrêt qui fixe le terme de son existence, ni au genre de mort qui doit en interrompre le cours.

Selon la doctrine vulgaire, l’homme puiserait tous ses instincts en lui-même ; ils proviendraient, soit de son organisation physique dont il ne saurait être responsable, soit de sa propre nature dans laquelle il peut chercher une excuse à ses propres yeux, en disant que ce n’est pas sa faute s’il est ainsi fait. La doctrine spirite est évidemment plus morale : elle admet chez l’homme le libre arbitre dans toute sa plénitude ; et en lui disant que s’il fait mal, il cède à une mauvaise suggestion étrangère, elle lui en laisse toute la responsabilité, puisqu’elle lui reconnaît le pouvoir de résister, chose évidemment plus facile que s’il avait à lutter contre sa propre nature. Ainsi, selon la doctrine spirite, il n’y a pas d’entraînement irrésistible : l’homme peut toujours fermer l’oreille à la voix occulte qui le sollicite au mal dans son for intérieur, comme il peut la fermer à la voix matérielle de celui qui lui parle ; il le peut par sa volonté, en demandant à Dieu la force nécessaire, et en réclamant à cet effet l’assistance des bons Esprits. C’est ce que Jésus nous apprend dans la sublime prière de l’Oraison dominicale, quand il nous fait dire :  » Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. « 

Cette théorie de la cause excitante de nos actes ressort évidemment de tout l’enseignement donné par les Esprits ; non seulement elle est sublime de moralité, mais nous ajouterons qu’elle relève l’homme à ses propres yeux ; elle le montre libre de secouer un joug obsesseur, comme il est libre de fermer sa maison aux importuns ; ce n’est plus une machine agissant par une impulsion indépendante de sa volonté, c’est un être de raison, qui écoute, qui juge et qui choisit librement entre deux conseils. Ajoutons que, malgré cela, l’homme n’est point privé de son initiative ; il n’en agit pas moins de son propre mouvement, puisqu’en définitive il n’est qu’un Esprit incarné qui conserve, sous l’enveloppe corporelle, les qualités et les défauts qu’il avait comme Esprit. Les fautes que nous commettons ont donc leur source première dans l’imperfection de notre propre Esprit, qui n’a pas encore atteint la supériorité morale qu’il aura un jour, mais qui n’en a pas moins son libre arbitre ; la vie corporelle lui est donnée pour se purger de ses imperfections par les épreuves qu’il y subit, et ce sont précisément ces imperfections qui le rendent plus faible et plus accessible aux suggestions des autres Esprits imparfaits, qui en profitent pour tâcher de le faire succomber dans la lutte qu’il a entreprise. S’il sort vainqueur de cette lutte, il s’élève ; s’il échoue, il reste ce qu’il était, ni plus mauvais, ni meilleur : c’est une épreuve à recommencer, et cela peut durer longtemps ainsi. Plus il s’épure, plus ses côtés faibles diminuent, et moins il donne de prise à ceux qui le sollicitent au mal ; sa force morale croît en raison de son élévation, et les mauvais Esprits s’éloignent de lui.

Tous les Esprits, plus ou moins bons, alors qu’ils sont incarnés, constituent l’espèce humaine ; et, comme notre terre est un des mondes les moins avancés, il s’y trouve plus de mauvais Esprits que de bons, voilà pourquoi nous y voyons tant de perversité. Faisons donc tous nos efforts pour n’y pas revenir après cette station, et pour mériter d’aller nous reposer dans un monde meilleur, dans un de ces mondes privilégiés où le bien règne sans partage, et où nous ne nous souviendrons de notre passage ici-bas que comme d’un temps d’exil. 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, POSSESSION, SOCIETE |on 17 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

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