Archive pour le 9 décembre, 2013

Le paradis de Michel Berger

 

par Jean-Claude Genel

Voici 20 ans qu’il nous a quittés et ses chansons, régulièrement diffusées sur les ondes du monde entier, procurent le même plaisir et la même émotion qu’au premier jour. Le secret de ses compositions se trouve dans “ce petit supplément d’âme” qui habitait Michel Berger, éternel.

 MICHEL-BERGER

Le rythme de ses mélodies continue d’accompagner notre quotidien et ses paroles soulignent ce que nous avons de meilleur : notre humanité. Avec des refrains que l’on croirait parfois écrits pour nous, ce compositeur éclairé continue de distiller sa poésie comme la promesse d’une vie “ supérieure ” cachée derrière la grisaille des apparences. Même si l’homme est resté secret, ce qu’il nous a appris de lui est ciselé dans chacun de ses succès. Il était dans l’air du temps mais son œuvre échappera à la morsure du temps. La simplicité émanait de son regard, ce beau regard intelligent, inspiré et empli de bonté. On ne peut penser à Michel Berger que comme un être bon, à la beauté intérieure affirmée, qui rayonnait et touchait. On retrouve dans ses yeux ceux de France Gall ; ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Il me semble que France Gall l’a inspiré en étant à ses côtés et sa voix donne assurément ce petit supplément d’âme à ses chansons. Elle reste pour moi son unique et merveilleuse interprète. Depuis le départ de Michel Berger, les rares apparitions de France Gall évoquent sa présence et toutes les mélodies signées de Michel nous rappellent la douceur de France et l’harmonie entre ces deux êtres. “Michel composait, il enregistrait et c’était un succès” confiait-elle. Il écrivait plus que des chansons, il transcrivait les mouvements de son âme pour que celle-ci devienne plus proche de notre quotidien. Le temps d’une chanson, elle devient plus vivante et nous prend la main.

Le témoignage inattendu

Malgré son départ en août 1992, Michel Berger reste associé à notre vie de tous les jours dont il a chanté les aspects les plus lumineux. Cette “lumière”, il en a témoigné lors d’un contact dont j’ai eu le privilège alors que je préparais la troisième partie de mon livre “Ce que la mort m’a confié”. Cette partie est consacrée aux témoignages des gens célèbres venus parler de leur passage vers l’autre rive. J’avais “sorti toutes mes antennes” comme je dis dans ces moments-là. Michel s’est “présenté” avec sa voix douce, presque timide. Ce qui m’a été permis “d’entendre” dévoile une autre facette de cet être dont l’ouverture à la vie n’avait d’égal que sa générosité.

“Il est vrai qu’il y a une autre vie, faite d’un autre espace-temps où la vérité des hommes se rejoint pour s’accomplir différemment de sur la terre. Lorsque j’étais incarné, tout passionné par ma vie, par ma musique et ma famille, mon regard ne se portait jamais sur une telle magnificence. Et tout ce que je composais m’était totalement inspiré et traduisait déjà un au-delà féerique et merveilleux.”

Répondre à l’appel

“Quelques jours avant mon départ, je n’étais pas aussi bien que cela. Je n’ai pas parlé, mais confusément je sentais qu’il y avait quelque chose en moi qui bougeais. (…) Moi qui avais tellement d’urgence à vivre, à faire les choses. Je sais maintenant que c’était une partie de moi – que je connaissais mal – qui se tournait vers un ailleurs et qui appelait. La douleur, les secours, les caresses aussi sur mon visage, rien, rien ne pouvait m’accrocher à cette vie que je quittais, rien. J’ai lutté un peu, mais si peu. J’aurais voulu partir sans faire de peine à qui que ce soit, surtout pas. (…) Les yeux clos, je sentais intérieurement que je me fermais à cette vie que je quittais. Je ne pouvais pas faire autrement que de répondre à cet appel, que de décrocher – je ne pouvais pas.”
“Et un chant m’a enveloppé. J’ai compris par la suite que j’étais complètement habité par la musique, car cette “décorporation” – voilà comment je pourrais dire – se faisait en différents temps. C’est autant de notes, comme si ma force intérieure – mon être profond, mon âme – quittait ce corps. Mais cette rupture avec cette vie physique, cette entrée dans la vie totale, vibrait. Et c’était comme une musique intérieure qui m’appelait. C’est comme si j’étais parti en musique, j’étais enveloppé de cela.”

Entrée dans la vie

“Je me suis retrouvé – parce que, je le sais, j’ai été très protégé – sur un autre plan. Un plan très lumineux, extrêmement beau, où tout était simple, où je me sentais tranquille, en paix. Loin de tout mais si proche de tous en même temps ; quelle curieuse impression. Je rentrais dans la vie. Je savais que j’étais différent, je savais que je quittais une vie, une femme, des enfants, une famille. Je quittais le plan matériel, mais voir ces couleurs, ces lumières et entendre cette musique, me bouleversait et m’émerveillait. Doucement, je me suis comme étalé en conscience sur tout ce plan. Tout ce que je pouvais voir et deviner, ce prolongement sur les côtés, devant ou derrière moi, tout ce qui m’enveloppait, il me semblait que je pouvais en saisir chaque parcelle. J’étais devenu cela.”

Un amour plus fort

“Puis, un jeune garçon s’est approché de moi, souriant, magnifique. Il m’a accueilli. Il m’a remercié, je ne sais pas de quoi il m’a remercié… Il a regardé un endroit, j’ai regardé. Et là j’ai aperçu comme un écran ou plutôt je reprenais conscience de ce qui se passait. Et je voyais France, bouleversée mais digne, très digne. Et j’ai… je l’ai aimée. En cet instant, mon amour a été encore plus fort. Je l’ai trouvée belle. Puis l’être a attiré mon attention sur les enfants. Eux aussi étaient dans la dignité. Ils se montraient tels que j’aurais pu en rêver – simples, humbles ; dans la souffrance, mais dignes, responsables. Mon amour a été fort aussi pour eux. Mais… Mais déjà l’image se fondait, redevenait lumière et l’être m’a demandé de regarder autour de moi. J’ai vu d’autres êtres. Ils se déplaçaient dans cette lumière, dans cette féerie, avec simplicité. Je faisais partie d’eux. Il n’y avait pas de vedettariat.”

Etre ange…

“J’ai appris que le plan sur lequel j’étais accueilli correspondait bien à toute la vie que j’avais eue. Cette bataille vis-à-vis de moi-même, cette dualité, cette inspiration que j’ai reçue pour la musique, cet amour pour les êtres, quels qu’ils soient. Tout cela m’avait hissé à ce plan. Et c’était pour continuer d’étudier, d’apprendre, être encore plus sensible. C’est un peu comme si l’être pensait à ma place, ce qui fait que je pensais à travers lui. Ce que je découvrais de moi me parlait ; oui, j’étais bien ainsi. C’est là que j’ai compris que tout mon corps physique – que j’avais laissé et qui finalement m’encombrait – vibrait de cette musique. Je ne pouvais pas faire autrement qu’être compositeur. En fait, j’entendais et j’avais le talent de reproduire.”
(…) “Je suis libre, libre dans ma tête et dans mon cœur. Libre de toute cette prison que représente la terre lorsqu’on ne sait pas vivre ou comprendre. Beaucoup d’années j’ai joué, j’ai composé, et c’est comme si je m’étais fait un paradis de musique, de notes. Parfois, je me donne l’impression d’être un ange, jouant à déplacer les notes accrochées dans le ciel. Je suis très heureux d’avoir apporté mon témoignage.”

Toujours plus haut !

“Je suis peut-être celle qui te fermera les yeux”. Cette phrase tirée de “J’irai où tu iras” a été bien des fois chantée par France Gall. Peut-on parler de prémonition ? Michel Berger l’a écrite avec amour, comme toutes celles qui parlent de l’essentiel ici-bas et qu’il nous délivre comme un mode d’emploi. Dans “Privée d’amour”, il compare un être privé d’amour à “un soleil sans flamme, à une douleur sans larme” et pose la question : “comment devenir une femme” dans un pays saccagé par la guerre. Il sait que « quelque chose d’éternel vit à chaque seconde” et que, “chacun dans sa prison”, nous passons à côté. Avec “Plus haut”, Michel Berger nous invite irrésistiblement à suivre la voix de notre âme. “Celui que j’aime vit dans un monde plus haut” (…) et “si je lui dis oui, il m’emmène avec lui” est digne du Cantique des Cantiques. France Gall ne s’y trompait pas en disant : “La musique de Michel, je la ressens comme si elle venait de moi (…) Ses mots me parlent”. “Message personnel” évoque pour moi sans équivoque l’appel pressant de l’âme qui nous dit “si tu crois un jour que tu m’aimes, viens me retrouver”, et “si le dégoût de la vie vient en toi, pense à moi”. En plus d’une invitation à vivre plus haut , Michel Berger nous demande de résister à tout ce qui nous éloigne de l’amour et compromet notre bonheur (“Résiste”). “Suis ton cœur qui insiste et refuse ce monde égoïste” et enfin “bats-toi, signe et persiste” sont les clés d’une existence éveillée et non anesthésiée.

Dans “A quoi il sert ?”, il nous interroge sans relâche sur la destination de l’amour que l’on porte en soi : “à qui on le donne, à qui on l’avoue”. Et si la paresse de la vie nous prend, comment résister quand France Gall nous dit “Viens, je t’emmène…” ? Michel Berger savait que certains portent en eux “ce je n’sais quoi”, “ce petit supplément d’âme” qui permet à tous les autres de continuer à chercher l’amour qui les rend beaux ! Mais “Dieu, que l’amour est bizarre” nous dit France Gall dans cette images (6)merveilleuse chanson d’amour où l’on découvre que l’être qui reçoit l’amour d’un autre sort de l’obscurité. Je terminerai enfin par un dernier hymne à l’amour intitulé “Lumière du jour”. Fermez les yeux et dites ces paroles à votre moi profond, à votre âme, comme une prière universelle : “Tu es ma lumière du jour, tu es mon ultime recours, et je t’appelle au secours, perdu dans la nuit qui m’entoure (…) Si je t’appelle tu accours, tu es mon premier secours, ma lumière du jour (…) Et moi, tu vois, j’ai toi…”

Jean-Claude Genel

 

G. PRODUCTIONS

 

Publié dans:CHANNELING, ESPRITS, MEDIUM |on 9 décembre, 2013 |2 Commentaires »

ENTRE DEUX MONDES

produita493Jean-Claude Genel vient de publier son 27ème livre intitulé  »Entre deux Mondes« . Il est toujours aussi à l’aise à expliquer que nous sommes avant tout des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine, c’est-à-dire que nous sommes d’essence céleste incarnés pour manifester le divin à travers la matière. Précisions !                       

Vous dites dans ce livre que nous devons apprendre à circuler entre ces deux mondes par notre intelligence pour mieux les unir. Pouvez-vous préciser ?

Pratiquer dans la voie spirituelle que l’on choisit et comprendre ces deux mondes permet de savoir bien vivre son incarnation avec toutes les valeurs qu’elle implique. Le relais se fait par l’être spirituel qui, lui-même, s’engage à travers l’expérience de la vie. Circuler entre ces deux mondes se fait naturellement par la conscience que le monde divin s’exprime dans le « ici et maintenant » de l’incarnation.

Cet « Entre deux » donne l’idée d’une situation inconfortable.

C’est une image pour montrer que, si la vie circule librement entre ces mondes, puisqu’elle nous anime nous-mêmes, nous avons la possibilité de relier ce monde bien humain et ce monde totalement spirituel que l’on croit ailleurs. Or, nous savons que le monde divin ne se trouve nulle part qu’ici-même. Le but de l’évolution est de prendre conscience qu’à travers notre incarnation, nous avons une autre histoire à vérifier, celle de notre divinité. Le monde humain est alors une expérience qui permet à l’être spirituel d’évoluer, de s’engager, de se rapprocher du monde divin et c’est bien sur terre que l’on vient vivre l’expérience. Évidemment, on pourrait penser que c’est inconfortable car l’existence humaine soulève des questions qui ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et qui n’ont de sens que dans le monde spirituel.

L’un des thèmes récurrent de votre ouvrage est celui de la « rupture ».

Le monde traverse effectivement une période de rupture qui a commencé voici quelques années et qui se poursuivra encore. C’est une zone d’énergie qui permet la prise de conscience, comme si nous étions placés au pied du mur ! Ainsi, tous ceux qui ont travaillé sur eux-mêmes vont pouvoir le montrer. Cette période très spéciale correspond à la fin d’un cycle qui met fin à l’acte karmique. Elle nous libère des dettes karmiques et la liberté que nous allons trouver nous engage dans le futur, c’est-à-dire nous fait emprunter un nouveau cycle épuré de tout karma, à condition évidemment que nous soyons capables de comprendre, de vivre en étant responsables de notre incarnation. Et puis le karma laisse place à la loi qu’il engendre que j’appelle la « loi de compensation ».

Pouvez-vous définir cette loi de compensation ?

C’est une dynamique de vie qui s’enclenche dès que vous faites appel à l’intelligence du cœur et à la conscience qui vous permet de regarder où vous allez, de comprendre ce que vous faites, l’acte posé, la pensée que vous avez. Ainsi, vous développez un état d’esprit par lequel ce que vous allez faire, la manière dont vous allez vivre ou dire les choses vis-à-vis de vous-même, des autres ou par rapport à une situation n’engendrera aucun karma. C’est une loi de libération.

Si cette période de rupture permet à l’humanité de liquider le passé, il me semble qu’elle manque de visibilité quant à son futur ?

Nous partons dans un nouveau cycle, ce qui veut donc dire qu’il nous faut développer une vision différente et rompre définitivement avec le passé et sa charge de culpabilité ! Cette rupture va nous ramener à la source, à nos véritables besoins d’âme. C’est à partir de là que nous prendrons la responsabilité de créer notre futur. Là est la grande nouveauté et la réalité spirituelle est que, pour une fois, on nous laisse engendrer le futur, c’est-à-dire avoir une nouvelle vision. Cette vision dépend de là où nous en sommes. La prise de conscience que va engendrer cette rupture nous fera voir l’existence sous un angle totalement spirituel et nous allons pouvoir exprimer l’intelligence de notre âme, nous allons nous sentir forts, avoir des inspirations pour une société nouvelle.

Dans votre livre, vous dites que chacun de nous a le pouvoir de changer le monde, en tout cas d’y participer. Comment une personne isolée, qui fait un travail spirituel sur elle-même dans la voie qu’elle a choisie, peut-elle croire qu’elle a le pouvoir de changer le monde ?

Être seulement vivant est un acte divin. Si la personne manifeste au quotidien tout ce qu’elle a dans le cœur, tout ce qu’elle ressent au fond d’elle-même et qui vient de sa source, c’est-à-dire de son âme, alors elle manifeste un rayonnement qui peut transformer tout ce qui l’entoure. Une personne peut être physiquement seule et même isolée mais jamais elle ne le sera sur le plan spirituel ; son âme fait partie d’un tout. Une personne seule peut méditer, prier, travailler sur elle, lire. Tout cela pose des actes qui ont une influence : attitudes, réflexions, échanges avec d’autres même si elle est seule. Chaque fois que l’on prie, que l’on pense juste ou qu’on exprime une valeur au quotidien avec quelqu’un ou dans une situation, notre rayonnement agit et apporte toute sa puissance à l’âme collective que j’appelle aussi Inconscient collectif mystique.

Dans le propos des Maîtres, il est question de faire confiance à ce que l’on ressent. Comment être certain que ce que l’on ressent est juste ?

Une personne qui a travaillé sur elle-même est forcément passée par ses manques, ses lacunes, ses difficultés mais surtout par ses qualités, ses désirs, ses valeurs. Elle a donc appris à se connaître et elle comprend que les valeurs lui donnent l’axe par lequel elle peut enrichir son quotidien, sa compréhension, son intelligence. Dans ce cas, elle peut faire la différence entre quelque chose d’égoïste et une demande intérieure qui correspond à son évolution. Si j’accomplis tel acte par obéissance à ce que je perçois et qui vient du monde divin, de mon âme, forcément que ça va m’apporter quelque chose, j’en aurai la compréhension spirituelle. C’est de cette manière qu’on pourra faire la différence

Vous aborder souvent dans votre enseignement – et le livre s’en fait l’écho – « transposer spirituellement ».

Transposer est une invitation à prendre conscience de l’acte posé. Etre incarné est un acte, c’est vivre une histoire, celle liée à sa famille, son métier, ses amours, une manière d’être, le désir d’améliorer son quotidien, etc. L’être spirituel va essayer de définir également ce que cela peut apporter spirituellement. Si cela n’apporte rien, il le sait et se fera juste plaisir ou alors cela a une conséquence spirituelle dans son évolution. Cette manière de s’interroger le situe dans une compréhension spirituelle qui l’invite à prendre conscience et la prise de conscience conduit à l’intelligence. Transposer oblige à prendre conscience de l’acte que l’on accomplit, du comportement que l’on a au quotidien en saisissant ce que cela apporte à l’être profond.

En transposant continuellement au sens spirituel, ne risque-t-on de devenir indifférents aux événements humains ?

Je n’utiliserais pas le mot indifférent, je dirais que ça nous permet de ne plus avoir peur et ça c’est une grande liberté. Libéré de la peur, on se rend mieux compte de l’interaction permanente du monde invisible avec le visible. Ce que la peur nous voilait ou nous empêchait de penser ou de faire, la transposition ou fonction symbolique pour les « psy » va libérer des espaces dans notre cerveau. J’ai souvent dit que le cerveau est fait pour tisser les énergies de l’âme, alors que notre éducation le contraint à obéir à une vision très humaine de la vie.

En fonctionnant différemment, notre cerveau nous permettrait-il de voir le monde autrement ?

Là on va rejoindre ce qui a été dit par le grand philosophe Platon qui conseillait de se réapproprier ses pensées. Finalement, ça va bien dans le sens de ce que je viens d’expliquer pour libérer des espaces différents dans le cerveau, c’est-à-dire lui permettre de faire d’autres connexions. Quelqu’un qui va se mettre à penser différemment se replace naturellement dans sa propre vibration pour être sur son propre chemin et continuer l’aventure spirituelle. On peut et l’on doit apprendre à réfléchir par soi-même. Si on pense par soi-même, on génère une énergie qui nous est propre et cette énergie est comme un chemin de lumière que l’on peut suivre en toute confiance. Donc, cela nous rééquilibre et nous permet d’être dans la conviction de ce que l’on perçoit de soi, donc d’aller toujours plus loin et puis surtout de véhiculer une certaine intelligence

Les guides insistent tout au long de leurs messages sur l’importance de la pratique. En quoi est-ce si important ?

Quand on pratique, on est tenu de répéter jusqu’à ce que les résultats apparaissent dans notre manière de vivre. Et cela peut prendre beaucoup de temps !… En fait, si l’on en voyait tout de suite le résultat, on passerait à autre chose sans consolider notre structure intérieure et on pourrait ainsi construire une histoire fausse. Or, nous avons besoin de réfléchir, je dirais même de philosopher pour éveiller notre intelligence parce que c’est elle qui enveloppe notre vie et nous propulse vers quelque chose qui nous demandera de nous engager de nouveau. Pratiquer, c’est peut-être déjà notre victoire.

C’est la première fois que, dans les messages que vous transmettez, vous captez l’énergie où l’âme d’une sainte qui s’appelait Ma Ananda Moyî et qui est morte en 1982. Elle a insisté sur un état intérieur à vivre ui n’est ni un état de bonheur ni un état de victime. Pouvez-vous définir cet état dans lequel on peut être « partout chez nous » ?

Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris de la visite de Ma Ananda Moyî. Bien sûr, je savais qu’elle existait et j’ai été touché lorsqu’elle est partie. Quand je l’ai aperçue, j’ai vraiment eu un choc, j’étais empli à la foi d’une joie indescriptible et d’une grande excitation. Puis, son regard s’est intensifié sur moi et m’a apporté une tranquillité propice à écouter ce qu’elle avait à dire. Son message est un message du cœur, elle a même utilisé l’expression les « dons du cœur ». Son désir intense était de nous communiquer la force de son amour et de nous aider à comprendre qu’à travers des mots simples, on peut images (6)recevoir beaucoup parce que ses mots à elle, simples, étaient chargés d’une force extraordinaire comme si chacun d’eux était pesé et chargé de la force et de la puissance de l’amour. A l’entendre, toute l’assemblée et moi-même avons perçu une très forte émotion et, d’un seul coup, nous avons été élevés par la douceur de cet entretien, élevés à un autre niveau. Nous n’avions plus besoin de nous poser des questions. L’amour, la sérénité, la paix, cette délicatesse dans les propos nous ont rendu légers, nous ont assemblés, soulevés jusqu’à elle ; ce qui fait qu’à l’heure actuelle je ne sais pas si c’est elle qui est venue ou nous qui avons été vers elle, mais peut-être aussi que déjà un portail était en place : elle a cheminé vers nous et nous avons cheminé vers elle pour qu’il y ait rencontre.

Livre « Entre deux Mondes » (avec CD inclu) disponible ici

Publié dans:DEVELOPPEMENT, ENERGIES, ESPRITS |on 9 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

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