Archive pour le 8 décembre, 2013

Le Progrès des peuples – Peuples dégénérés.

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L’histoire nous montre une foule de peuples qui, après les secousses qui les ont bouleversés, sont retombés dans la barbarie ; où est le progrès dans ce cas ?

 » Quand ta maison menace ruine, tu l’abats pour en reconstruire une plus solide et plus commode ; mais, jusqu’à ce qu’elle soit reconstruite, il y a trouble et confusion dans ta demeure.

Comprends encore cela : tu étais pauvre et tu habitais une masure ; tu deviens riche et tu la quittes pour habiter un palais. Puis, un pauvre diable comme tu étais vient prendre ta place dans ta masure, et il est encore très content, car avant il n’avait pas d’abri. Eh bien ! apprends donc que les Esprits qui se sont incarnés dans ce peuple dégénéré ne sont pas ceux qui le composaient au temps de sa splendeur ; ceux d’alors qui étaient avancés, sont allés dans des habitations plus parfaites et ont progressé, tandis que d’autres moins avancés ont pris leur place qu’ils quitteront à leur tour. « 

N’y a-t-il pas des races rebelles au progrès par leur nature ?
 » Oui, mais celles-là s’anéantissent chaque jour, corporellement. « 

– Quel sera le sort à venir des âmes qui animent ces races ?
 » Elles arriveront comme toutes les autres à la perfection en passant par d’autres existences ; Dieu ne déshérite personne. « 

– Ainsi, les hommes les plus civilisés ont pu être sauvages et anthropophages ?
 » Toi-même tu l’as été plus d’une fois avant d’être ce que tu es. « 

Les peuples sont des individualités collectives qui, comme les individus, passent par l’enfance, l’âge mûr et la décrépitude ; cette vérité constatée par l’histoire ne peut-elle faire penser que les peuples les plus avancés de ce siècle auront leur déclin et leur fin, comme ceux de l’antiquité ?

 » Les peuples qui ne vivent que de la vie du corps, ceux dont la grandeur n’est fondée que sur la force et l’étendue, naissent, croissent et meurent, parce que la force d’un peuple s’épuise comme celle d’un homme ; ceux dont les lois égoïstes jurent avec le progrès des lumières et la charité meurent, parce que la lumière tue les ténèbres et la charité tue l’égoïsme ; mais il y a, pour les peuples comme pour les individus, la vie de l’âme ; ceux dont les lois s’harmonisent avec les lois éternelles du Créateur vivront et seront le flambeau des autres peuples. « 

Le progrès réunira-t-il un jour tous les peuples de la terre en une seule nation ?
 » Non, pas en une seule nation, cela est impossible, car de la diversité des climats naissent des moeurs et des besoins différents qui constituent les nationalités ; c’est pourquoi il leur faudra toujours des lois appropriées à ces moeurs et à ces besoins ; mais la charité ne connaît point de latitudes et ne fait pas de distinction entre la couleur des hommes. Quand la loi de Dieu sera partout la base de la loi humaine, les peuples pratiqueront la charité de l’un à l’autre, comme les individus d’homme à homme ; alors ils vivront heureux et en paix, parce que nul ne cherchera à faire du tort à son voisin, ni à vivre à ses dépens. « 

L’humanité progresse par les individus qui s’améliorent peu à peu et s’éclairent ; alors, quand ceux-ci l’emportent en nombre, ils prennent le dessus et entraînent les autres. De temps en temps surgissent parmi eux des hommes de génie qui donnent un élan, puis des hommes ayant l’autorité, instruments de Dieu, qui en quelques années la font avancer de plusieurs siècles. 
Le progrès des peuples fait encore ressortir la justice de la réincarnation. Les hommes de bien font de louables efforts pour faire avancer une nation moralement et intellectuellement ; la nation transformée sera plus heureuse en ce monde et en l’autre, soit ; mais pendant sa marche lente à travers les siècles, des milliers d’individus meurent chaque jour ; quel est le sort de tous ceux qui succombent dans le trajet ? Leur infériorité relative les prive-t-elle du bonheur réservé aux derniers arrivés ? Ou bien leur bonheur est-il relatif ? La justice divine ne saurait consacrer une telle injustice. Par la pluralité des existences, le droit au bonheur est le même pour tous, car nul n’est déshérité du progrès ; ceux qui ont vécu au temps de la barbarie, pouvant revenir au temps de la civilisation, chez le même peuple ou chez un autre, il en résulte que tous profitent de la marche ascendante.
Mais le système de l’unité des existences présente ici une autre difficulté. Avec ce système l’âme est créée au moment de la naissance ; donc si un homme est plus avancé qu’un autre, c’est que Dieu crée pour lui une âme plus avancée. Pourquoi cette faveur ? Quel mérite a-t-il, lui qui n’a pas vécu plus qu’un autre, moins qu’un autre souvent, pour être doué d’une âme supérieure ? Mais là n’est pas la principale difficulté. Une nation passe, en mille ans, de la barbarie à la civilisation. Si les hommes vivaient mille ans on concevrait que dans cet intervalle ils eussent le temps de progresser ; mais tous les jours il en meurt à tout âge ; ils se renouvellent sans cesse, de telle sorte que chaque jour en voit paraître et disparaître. Au bout des mille ans, il n’y a plus trace des anciens habitants ; la nation, de barbare qu’elle était, est devenue policée ; qu’est-ce qui a progressé ? Sont-ce les individus jadis barbares ? Mais ils sont morts depuis longtemps. Sont-ce les nouveaux venus ? Mais si leur âme est créée au moment de leur naissance, ces âmes n’existaient pas au temps de la barbarie, et il faut alors admettre que les efforts que l’on fait pour civiliser un peuple ont le pouvoir, non pas d’améliorer des âmes imparfaites, mais de faire créer par Dieu des âmes plus parfaites.
Comparons cette théorie du progrès avec celle donnée par les Esprits. Les âmes venues au temps de la civilisation ont eu leur enfance comme toutes les autres, mais elles ont déjà vécu, et sont venues avancées par un progrès antérieur ; elles viennent, attirées par un milieu qui leur est sympathique, et qui est en rapport avec leur état actuel ; de sorte que les soins donnés à la civilisation d’un peuple n’ont pas pour effet de faire créer pour l’avenir des âmes plus parfaites, mais d’attirer celles qui ont déjà progressé, soit qu’elles aient déjà vécu chez ce même peuple au temps de sa barbarie, soit qu’elles viennent d’autre part. Là est encore la clef du progrès de l’humanité tout entière ; quand tous les peuples seront au même niveau pour le sentiment du bien, la terre ne sera le rendez-vous que de bons Esprits qui vivront entre eux dans une union fraternelle, et les mauvais s’y trouvant repoussés et déplacés iront chercher dans des mondes inférieurs le milieu qui leur convient, jusqu’à ce qu’ils soient dignes de venir dans le nôtre transformé. La théorie vulgaire a encore cette conséquence, que les travaux d’amélioration sociale ne profitent qu’aux générations présentes et futures ; leur résultat est nul pour les générations passées qui ont eu le tort de venir trop tôt, et qui deviennent ce qu’elles peuvent, chargées qu’elles sont de leurs actes de barbarie. Selon la doctrine des Esprits, les progrès ultérieurs profitent également à ces générations qui revivent dans des conditions meilleures et peuvent ainsi se perfectionner au foyer de la civilisation.

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:HUMANITE |on 8 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Ambroisie : danger

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Les allergiques au pollen de cette plante doivent prendre leurs précautions, car le pic estival est toujours une période très pénible pour eux.

De plus en plus de personnes revendiquant des régimes particuliers, le partage des repas devient un véritable casse-tête, nuisant à la convivialité.

 

L’alerte vient d’être lancée par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et relayée par le Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie qui appelle à ne pas baisser les bras contre ces « végétaux nuisibles pour la santé publique » : le pic d’ambroisie aura lieu entre le 14 et le 18 août prochains. À ce moment-là, chaque pied de cette mauvaise herbe pourra produire jusqu’à 2,5 milliards de grains de pollen par jour, que le vent pourra disperser jusqu’à 100 kilomètres de distance.

Ne pas baisser les bras, c’est utiliser au maximum son « huile de coude » avant cette période fatidique pour arracher le plus possible de plants sur les bords des routes, dans les jardins privés ou les espaces verts. En revanche, l’invasion des cultures est plus problématique. Un désherbage inexistant ou mal maîtrisé peut provoquer des ravages notamment dans les champs de tournesols, qui sont les plus sensibles à l’ambroisie. Les parlementaires impliqués dans ce combat rappellent que les raisons du développement de l’ambroisie sont multifactorielles (environnementales, climatiques, agronomiques). Mais les observations sur le terrain et les témoignages du monde agricole montrent que de nouvelles variétés de tournesol introduites depuis 2010 permettent de mieux gérer l’ambroisie. 

« Guerre »

Une proposition de loi a été déposée en avril dernier et elle devrait être examinée dans les prochains mois. Son but est l’éradication de cette plante originaire du continent américain, introduite involontairement en France au milieu du XIXe siècle et disséminée sur notre territoire à la faveur des grands travaux des années 1950. Après avoir colonisé la vallée du Rhône, elle s’étend désormais sur tout le territoire. Avec la future loi, la lutte deviendra « obligatoire et permanente sur le territoire métropolitain » et tous les acteurs concernés (État, régions, départements, communes, propriétaires privés, agriculteurs….) devront y participer. Par ailleurs, le combat contre l’ambroisie est inscrit dans le deuxième plan national santé environnement et les préfets peuvent doter leurs départements d’un plan spécifique, comme c’est déjà le cas dans la Drôme, l’Isère ou encore l’Ardèche.

La « guerre » doit être à la hauteur des dommages entraînés par l’ambroisie. Ses victimes connaissent bien la violence des réactions à ces pollens : conjonctivite, écoulement nasal, toux, problèmes respiratoires, eczéma, les symptômes sont nombreux. En Rhône-Alpes, la région française la plus touchée, 10 à 20 % de la population subit ce fléau tous les ans. La caisse primaire d’assurance maladie de cette zone géographique a estimé à 20 millions d’euros, en 2011, les seuls frais de remboursement liés aux conséquences sanitaires de l’ambroisie. Un coût en hausse de 90 % depuis 2008, tandis que la population touchée augmentait de 70 % sur la même période.

En attendant la loi et ses effets, les allergiques à l’ambroisie devront, cet été encore, se contenter de quelques conseils de prudence : éviter de circuler en voiture vitres baissées, de faire sécher son linge dehors, de sortir en début de matinée, quand la libération des pollens est la plus forte, et se laver les cheveux tous les soirs.

Publié dans:PLANTES |on 8 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

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